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Dora García

Segunda Vez

Doc. expérimental | hdv | couleur | 94:0 | Espagne, Belgique | 2018

SYNOPSIS - Une phrase Segunda Vez se concentre sur la figure d’Oscar Masotta, dont les idées sur la psychanalyse, la politique et l’art a changé le paysage artistique du Buenos Aires des années 60 qui précédait la dictature. SYNOPSIS - Court Doria García mélange politique, psychanalyse et performance dans Segunda Vez (La deuxième fois). Ce faux documentaire se concentre sur la figure d’Oscar Masotta, un théoricien pivotante dans l’avant-garde argentine des années 50 aux années 70, sans pour autant se définir en tant que biopic. Le titre, Segunda Vez, puise son origine d’une histoire homonymique écrite par un contemporain de Masotta, Julio Cortazar, qui raconte le climat de psychose et d’incertitude causé par le trauma des disparitions en Argentine. SYNOPSIS - Long Doria García mélange politique, psychanalyse et performance dans Segunda Vez (La deuxième fois). Ce faux documentaire se concentre sur la figure d’Oscar Masotta, un théoricien pivotante dans l’avant-garde argentine des années 50 aux années 70, sans pour autant se définir en tant que biopic. Le titre, Segunda Vez, puise son origine d’une histoire homonymique écrite par un contemporain de Masotta, Julio Cortazar, qui raconte le climat de psychose et d’incertitude causé par le trauma des disparitions en Argentine. Dans Segunda Vez, García tisse une séquence de scènes d’apparences disparates qui se lient grace à l’acte de la répétition et de l’observation : des posters collés le long d’un mur annoncent leur propre transmission . Un message phantômatique dans une ville animée. Deux publics convergent à la cime d’une falaise, ils sont divisés dans leur connaissance du scénario auquel ils participent. Une personne, attachée de ses vêtements blancs et de cordes se voit être portée et laissée dans une forêt. La brève apparence d’un hélicoptère cause quelque peu d’excitation et de consternation. Un groupe de personnes pauvres et âgées est réuni sur un podium, payé pour enduré une lumière et du son violent pendant une heure pendant qu’un public les observe. Une bibliothèque réunit un groupe de lecteurs qui savent être observés. Suite à une série de convocations mystérieuses, des étrangers se parlent dans une salle d’attente, anticipant ce qu’il pourrait arriver. L’un d’entre eux vient d’être rappellé pour “la deuxième fois?.

Dora Garcià vit et travaille entre Barcelone et Oslo. Elle enseigne couramment à L’Académie Nationale des Arts d’Oslo et au HEAD de Genève, en Suisse. Elle est co-directrice des laboratoires d’Aubervilliers à Paris. Elle a représenté l’Espagne à la Biennale de Venise en 2011 et s’est représentée à nouveau en 2013 (évènements collatéraux). Elle a participé à la 56ème édition de l’Exposition Internationale d’Art de Venise, à la dOCUMENTA (13) et à d’autres évènements internationaux tels que le Münster Sculptur Projekts en 2007, la Biennale de Sydney de 2008 et la Biennale de Sao Paulo de 2010. Son travail est largement performatif et traite de questions relatives à la communauté et à l’individualité dans la société contemporaine. Elle explore le potentiel des positions marginales en rendant hommage à des personnages excentriques et à des anti- héros. Ces derniers ont souvent été au centre de ses projets cinématographiques, tels que The Deviant Majority (2010) et The Joycean Society (2013).