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Pierre-jean Giloux

Biomimetic Stories #1. Madurai

Fiction expérimentale | hdcam | | 10:10 | France, Inde | 2022

Biomimetic Stories # 1. Madurai La ville de Madurai située dans l’état du Tamil Nadu en Inde est le sujet de ce film. Sur un mode fictionnel, il dévoile des organisations urbaines virtuelles inspirées du vivant qui esquissent des solutions aux problèmes que génèrent les villes et plus spécifiquement à l’ère du réchauffement climatique. Le film se range du côté de la climato-fiction et envisage les rapports que pourraient entretenir dans un futur proche la nature et le paysage urbain. En alliant la biologie à l’urbain, il puise dans les processus évolutionnaires de la nature. Le film développe une narration prospective axée sur la bioluminescence urbaine, la récupération des eaux de rosée ainsi que l’édification d’une canopée. Madurai vise avant tout à proposer des pistes de réflexion, tout en s’inscrivant dans un processus biomimétique.

Pierre Jean Giloux http://www.pierrejeangiloux.com Pierre Jean Giloux, né en 1965, diplômé de l’ENSBA de Lyon et post-diplômé à Marseille (1990-91), montre ses installations vidéos ou photographiques et ses dessins dans des galeries (Roger Tator, Lyon, Plattform, Juliane Wellerdiek et DNA, Berlin, Sophie Scheidecker et Christophe Gaillard, Paris, Cristina Guerra, Lisbonne, Bank MABsociety, Shanghai) ou dans des musées et centres d’art contemporain, en Europe et en Asie. Ses œuvres sont présentes en collections privées (collection Pierre Darier, Cologny, ‘An-Sammlung’, Munich) et publiques (FMAC Paris et Marseille). Il a été lauréat de la Villa Kujoyama, Kyoto (2015), Grand prix art vidéo Festival Côté Court, Pantin (2016). Le travail de Pierre Jean Giloux se situe à la convergence de plusieurs pratiques : l’espace et le volume, le dessin et les images. Il réalise des projets engagés à caractère exploratoires et prospectifs sur la notion de paysage dans la cité, et propose de confronter des situations urbaines à des projets paysagers. Son processus de création est le plus souvent lié à des voyages d’étude tels que ceux effectués au Japon sur le métabolisme et plus récemment en Inde sur le biomimétisme. Novateur dans son mode d'écriture, Pierre Jean Giloux se base sur des recherches iconographiques et théoriques qu’il associe à des captations visuelles et sonores préalablement enregistrées. Ces hybridations façonnent un univers personnel patiemment élaboré sous la forme de dessins, photos, films et installations vidéo. Ses compositions visuelles et sonores sont le fruit d’une phase d’écriture faite de collages et de montages, et ceci par le biais des techniques numériques. Les interventions graphiques sur ses images lui permettent ainsi de modifier la perception du réel, de le mettre à distance et ainsi de créer des “mondes reconstruits”. Il fait cohabiter le virtuel et le réel dans le but d’établir un dialogue pour mieux les questionner et ainsi, de faire vaciller notre rapport au réel.