Cette œuvre fait partie du projet de recherche artistique d’Annika Larsson Non-knowledge, Laughter and the Moving Image, financé par le Swedish Research Council et réalisé en collaboration avec RIA Stockholm et HFBK Hamburg.
Annika Larsson (née en 1972, Stockholm) vit et travaille à Berlin et est professeure de médias temporels à l’Université des Beaux-Arts de Hambourg depuis 2018. Ses dernières performances sonores ont été montrées à l’Akademie der Künste Berlin (2019) et à la 58e Biennale de Venise, au Herkules Saal, Munich (2018) et au Schinkel Pavillon, Berlin (2017). Des expositions personnelles lui ont été consacrées dans les institutions suivantes, entre autres : Museo d’Arte Contemporanea di Roma, Rome (2014); Centre Velan, Turin; La Fabrica, Madrid (2010); Le Magasin, Grenoble (2005); Kunsthalle Nürnberg (2004); S.M.A.K., Gent (2002). Ses œuvres sont représentées dans d’importantes collections d’art, telles que le Moderna Museet, Stockholm, S.M.A.K, Gand, la Goetz Collection, Munich ou le Museo de Arte Contemporáneo de Castilla y León.
Andréhn-Schiptjenko a été invitée par l’Institut suédois à présenter trois expositions personnelles d’artistes contemporains influents de Suède. La troisième exposition de cette série s’intitule Fear of Flying, une exposition personnelle d’Annika Larsson.
Conçu comme une série d’expériences se déroulant dans quatre maisons individuelles, le film FEAR OF FLYING explore la réalité virtuelle et sa relation avec le contrôle et la rébellion des corps et des esprits en mouvement. En étroite proximité avec quatre cercles de famille et d’amis, il étudie les frontières floues et les sentiments paradoxaux d’être simultanément en contrôle et sans contrôle, ici et là, déplacé et en mouvement – des états qui sont déclenchés par le système complexe d’interactions qui ont lieu entre la technologie et nos corps, nos systèmes nerveux et notre cerveau.
En octobre de chaque année, Munich accueille le festival UNDERDOX qui explore systématiquement une terre inconnue de l’art : les formes hybrides et expérimentales du cinéma dans la catégorie du long métrage, du film vidéo et du film documentaire. Ce festival fondé en 2006 par la critique de cinéma Dubja Bialas et l’exploitant de salles Bernd Brehmer est l’un des premiers consacrés aux films à la limite du documentaire, du long métrage et du film expérimental. Malgré ou justement à cause de son caractère « indépendant », ce festival familial « à bas budget » jouit d’une renommée internationale. Le but de ce festival est de créer pour les films sous-représentés hors des mécanismes du marché une plateforme où les films entrent dans un dialogue interne. L’interdépendance de fiction, documentation, d’expérimentation et d’art est la caractéristique commune aux films sélectionnés par UNDERDOX. Toutes ces productions cherchent à expérimenter le « film » de façon plaisante et esthétique sur le terrain de la réalité où le réel s’enrichit à la faveur de l’imaginaire et dont il se démarque par la fiction.
Dès le début, l’art vidéo du district Munich-Haute-Bavière a aussi fait partie du programme. Il est représenté depuis 2014 dans l’exposition biannuelle VIDEODOX organisée en coopération avec le Berufsverband Bildender Künstler München und Oberbayern (syndicat des artistes plasticiens de Munich-Haute-Bavière). À cette occasion, on y décerne un prix d’encouragement pour récompenser les artistes remarquables.
Le festival est soutenu par le Département culturel de la capitale bavaroise et est membre de l’association Filmstadt München e.V. ainsi que du groupe de travail des festivals cinématographiques en Allemagne. Il a pour partenaires la Viennale (Vienne) et le FID de Marseille.
www.underdox-festival.de