Programme Paris
Lundi 24 novembre 2025
Les Rencontres Internationales Paris/Berlin se déroulent du 24 au 30 novembre à Paris. Nous avons hâte de vous retrouver ! Rendez-vous au Forum des images le lundi 24 novembre, en entrée libre, pour l’ouverture de cette édition exceptionnelle !
Ouverture
Forum des images
Forum des Halles (niveau -3), 2 rue du cinéma - 75001 Paris / Métro : Les Halles, ligne 4 (sortie Saint-Eustache, Place Carrée) et Châtelet, lignes 1, 7 et 14 (sortie Place Carrée)
Entrée libre tout public dans la limite des places disponibles
| Réservation séance 19h30 | Réservation séance 21h30 |
Les réservations ne sont pas obligatoires. Vous pouvez assister à une séance sans avoir réservé, dans la limite des places disponibles.
Bienvenue à l'édition 2025 !
Nous avons hâte de vous retrouver à la soirée d'ouverture lundi 24 novembre 2025, avec une magnifique séance inaugurale, un mix live, une performance multimédia, une séance thématique, des films rares en première internationale, et plus encore.
Ouverture
Forum des images
Forum des Halles (niveau -3), 2 rue du cinéma - 75001 Paris / Métro : Les Halles, ligne 4 (sortie Saint-Eustache, Place Carrée) et Châtelet, lignes 1, 7 et 14 (sortie Place Carrée)
Entrée libre tout public dans la limite des places disponibles
Les réservations ne sont pas obligatoires. Vous pouvez assister à une séance sans avoir réservé, dans la limite des places disponibles.
Séance inaugurale
Une magnifique séance de projection surprise, avec 5 films rares projetés en première internationale.
Ouverture
Forum des images
Forum des Halles (niveau -3), 2 rue du cinéma - 75001 Paris / Métro : Les Halles, ligne 4 (sortie Saint-Eustache, Place Carrée) et Châtelet, lignes 1, 7 et 14 (sortie Place Carrée)
Entrée libre tout public dans la limite des places disponibles
Mix live / dj set
Après la séance inaugurale, un drink joyeux, un dj set hybride, des sons protéiformes, un flux sonore qui traverse le Forum des images.
Ouverture
Forum des images
Forum des Halles (niveau -3), 2 rue du cinéma - 75001 Paris / Métro : Les Halles, ligne 4 (sortie Saint-Eustache, Place Carrée) et Châtelet, lignes 1, 7 et 14 (sortie Place Carrée)
Entrée libre tout public dans la limite des places disponibles
Les réservations ne sont pas obligatoires. Vous pouvez assister à une séance sans avoir réservé, dans la limite des places disponibles.
Performance + Projection
"Géométrie du paysage"
Une performance AV exceptionnelle suivie d'une séance thématique – vidéos expérimentales, formes hybrides et multimédias.
En référence à Donna Haraway qui dans « Staying with the Trouble » réfléchit à la manière dont les idées, les êtres et les mondes sont reliés entre eux, le duo TraumaZone explore les possibilités de coexistence entre humains et non-humains. La performance «Strings» se compose d’images et de sons produits en direct et préenregistrés, notamment réalisés à partir du rayonnement électromagnétique de panneaux solaires et d’ondes radio.
Traumazone : Strings - Concert multimédia | mov | couleur | 19:35 | Allemagne | 2025
Traumazone
Strings
Concert multimédia | mov | couleur | 19:35 | Allemagne | 2025
Project Strings est une performance audiovisuelle en direct et un essai vidéo du duo artistique TraumaZone. Le projet s’appuie sur le livre Staying with the Trouble de Donna Haraway, où l’autrice réfléchit à la manière dont idées, êtres et mondes s’entrelacent comme les fils du jeu de la ficelle (Cat’s cradle). Partant de ces jeux de ficelles comme principe central, Strings aborde les notions de coexistence entre humains et non-humains au sein d’un même système social. Au fil du récit, la grille solide des connexions se dissout progressivement, laissant émerger la fluidité comme principe fondamental de coopération. La performance conjugue des visuels réactifs — en direct et préenregistrés — et un dispositif sonore live incluant une boucle de 20 secondes issue des radiations électromagnétiques émises par un panneau solaire, combinée à des fragments d’émissions AM enregistrées lors d’une résidence artistique en milieu rural bavarois. L’essai vidéo propose une version condensée du matériau, avec un rythme narratif plus énergique. Project Strings invite le public dans un paysage méditatif où sons et images œuvrent de concert à défaire les structures rigides et à embrasser des modes d’existence plus fluides et interdépendants.
TraumaZone est un duo de live-coding basé à Berlin, composé de Ksenia Sova, artiste vidéo, et de Fyodor Stepanov, designer sonore. Leur démarche vise avant tout à politiser la communauté artistique en mettant en lumière des questions essentielles et en créant un espace sûr pour la discussion. Ksenia Sova (they/them) est une artiste média basée en Allemagne. Iel a étudié l’art médiatique à l’Académie des beaux-arts de Leipzig. Son travail s’intéresse particulièrement aux expériences d’aliénation, d’isolement et d’anxiété vécues par un corps queer au sein d’environnements numériques. Iel recourt à une approche du cinéma élargi pour créer des œuvres temporelles présentées lors d’expositions individuelles ou collectives. Fyodor Stepanov (he/they) est un artiste sonore et compositeur basé à Berlin. Il se spécialise dans les œuvres électroacoustiques destinées aux installations interactives, aux performances audiovisuelles et à la vidéo. Sa pratique est portée par les notions de transience, de non-linéarité et d’ambiguïté inhérentes au sonore. L’approche qu’il a développée au cours de la dernière décennie combine algorithmes génératifs, fragments de radiodiffusion, enregistrements de terrain et écoute électromagnétique pour produire des paysages acousmatiques étranges, évoluant lentement sur de longues durées.
La performance est suivie d’une séance courte de projection, avec les œuvres suivantes :
Driessens & Verstappen : E-volved Formulae - 0 | 0 | noir et blanc | 10:1 | Pays-Bas | 2024
Driessens & Verstappen
E-volved Formulae
0 | 0 | noir et blanc | 10:1 | Pays-Bas | 2024
Le logiciel de génération d’images Formulae E-volver est développé par les artistes. Les éléments constitutifs du programme sont toutes sortes d’opérateurs mathématiques de base. À partir de ces éléments, l’ordinateur peut composer une infinité de formules valides. À chaque itération, un petit ensemble de formules est généré puis visualisé à l’écran. Le spectateur compare ces images animées entre elles et les évalue. En retour, le logiciel tient compte de ces évaluations lorsqu’il compose de nouvelles formules. Les formules affichées longtemps à l’écran ont davantage de chances de se croiser, permettant à leurs propriétés visuelles d’être mélangées puis transmises aux générations suivantes. Le processus commence par une « soupe primordiale » qui produit des images relativement simples. Sur la base des préférences personnelles de l’utilisateur, ce système évolue progressivement vers des animations complexes et intrigantes. Les résultats finaux, les E-volved Formulae, sont enregistrés puis affichés sur un grand écran ou projetés. Ils révèlent la grande variété d’images issues de ces processus évolutifs successifs.
Le couple d’artistes basé à Amsterdam, Erwin Driessens (1963, Wessem) et Maria Verstappen (1964, Someren), travaille ensemble depuis 1990. Après leurs études à l’Académie des beaux-arts de Maastricht puis à la Rijksakademie d’Amsterdam, ils ont développé conjointement un œuvre multiforme composé de logiciels, de machines et d’objets. Leur recherche porte sur les possibilités qu’offrent les algorithmes physiques, biologiques et informatiques pour la génération d’images. Une source d’inspiration essentielle réside dans les processus auto-organisés observables dans la nature. Dans la série Morphoteques (collections de formes), ils mettent en évidence les variations formelles pouvant émerger d’un processus génératif spécifique. Dans d’autres travaux, les transformations de formes sont produites en temps réel à l’aide d’une machine. Dans leurs projets logiciels et d’intelligence artificielle, ils développent une nature artificielle se déployant sous d’innombrables variations. Driessens & Verstappen ont participé à de nombreuses expositions aux Pays-Bas et à l’étranger, notamment au Stedelijk Museum d’Amsterdam, au Museum Boijmans Van Beuningen de Rotterdam, au Centre Pompidou (Paris), à l’IVAM Institut de Valence, au musée Kröller-Müller (Arnhem), au Garage Museum (Moscou), au CaixaForum (Barcelone) et à Eyebeam (New York). Le duo donne régulièrement des conférences et présentations dans des universités, écoles d’art, festivals et symposiums, parmi lesquels Siggraph Los Angeles, Sonic Acts Amsterdam ou encore Second Iteration Melbourne. En 1999 et 2001, leurs projets de robots Tickle ont reçu le premier prix au concours VIDA Telefónica de Madrid. En 2013, ils ont reçu le prix Witteveen+Bos Art+Technology pour l’ensemble de leur œuvre. Les artistes sont représentés par la galerie DAM à Berlin.
Andro Eradze : Flowering And Fading - Film expérimental | 0 | couleur | 16:22 | Georgie, 0 | 2024
Andro Eradze
Flowering And Fading
Film expérimental | 0 | couleur | 16:22 | Georgie, 0 | 2024
Un chien et un humain partagent leur sommeil dans le clair-obscur d’une maison tranquille. Soudain, les contours du réel commencent à se brouiller, et peu à peu, le rêve et la fantaisie prennent le dessus. Dans son nouveau travail, Andro Eradze façonne une vision renouvelée du surréalisme, où une composition d’image impeccable et un travail sonore saisissant frappent directement l’inconscient, plongeant les sens dans un océan de beauté absolue.
Andro Eradze (né en 1993, Tbilissi, Géorgie) est un artiste et cinéaste dont la pratique pluridisciplinaire explore les intersections entre présence, mémoire et spectralité. À travers la photographie, l’installation, la vidéo et le cinéma expérimental, Eradze examine l’agency des entités non humaines au sein de paysages où les frontières entre expériences humaines et non humaines se brouillent. Ses projets convoquent souvent des espaces liminaux, explorant les gestes inattendus et les relations subtiles entre objets, plantes et animaux. Il a participé à plusieurs expositions personnelles et collectives ainsi qu’à des projections dans des institutions internationales telles que MoMA PS1 (New York), la 59e Biennale de Venise, The New Museum (New York), WIELS (Bruxelles), GAMeC (Bergame), la 22e Biennale Sesc_Videobrasil (São Paulo), la 14e Biennale de Kaunas (Lituanie), et la Fondation Vincent van Gogh Arles.
Sebastián DÍaz Morales : One Glass Eye Melting - Vidéo expérimentale | mov | couleur | 13:0 | Argentine, Pays-Bas | 0
Sebastián DÍaz Morales
One Glass Eye Melting
Vidéo expérimentale | mov | couleur | 13:0 | Argentine, Pays-Bas | 0
One Glass Eye Melting convoque l’imaginaire collectif de la dystopie pour le réarticuler en quête de nouvelles possibilités. En très gros plan, un œil en rotation fixe le spectateur, sa pupille reflétant un montage de désastres — guerre, catastrophes naturelles, accidents du quotidien — juxtaposés à des scènes de régénération : vie microbienne, expansion cosmique, évolution technologique. Tourné dans la rudesse d’un plan unique, avec un minimum de postproduction, l’œil devient à la fois miroir et « conteneur de mémoire » fracturé, perturbé par les glitches, les rayures, le bruit analogique et numérique. L’œuvre interroge l’acte de regarder lui-même, transformant le réel en quelque chose de surréel, mais étrangement familier. Tandis que l’œil accomplit une rotation complète à 360 degrés, le reflet dans la pupille demeure fixe, ancrant le chaos et le renouveau comme des forces cycliques et interdépendantes. One Glass Eye Melting reformule le désastre comme inséparable de la renaissance, suggérant que l’effondrement porte en lui la possibilité de réinventer — et de reconstruire — nos récits. Plutôt que de rejouer sans cesse la catastrophe, l’œuvre demande : que faisons-nous de ces images du désastre ? L’œuvre convoque ainsi l’imaginaire dystopique pour en redistribuer les motifs, à la recherche de possibles encore inexplorés. Elle fait partie de la série Bajo el cielo cayendo (Sous le ciel en chute), qui explore la tension entre catastrophe systémique et fragile espérance.
Sebastián Díaz Morales est né en 1975 à Comodoro Rivadavia, en Argentine, et vit et travaille à Amsterdam. Il a étudié à la Universidad del Cine de Antín en Argentine (1993–1999), à la Rijksakademie van Beeldende Kunsten à Amsterdam (2000–2001) et au Fresnoy – Studio national des arts contemporains à Roubaix (2003–2004). L’examen que Díaz Morales mène sur la perception et la réalité repose sur l’idée que la réalité elle-même est, par nature, hautement fictionnelle. Ainsi, ses films ne transportent pas simplement le spectateur dans un ailleurs surréel ou fantasmagorique : ils dépouillent la réalité de sa familiarité, la déforment, la font apparaître comme autre. Chez Díaz Morales, l’imagination du spectateur ne fonctionne pas comme un simple contrepoint au réel. Elle agit plutôt comme une force capable d’évoquer l’espace et de le produire diégétiquement, une force qui, au-delà de l’impression visuelle directe, comble les lacunes de la vision et, au fil du film, révèle progressivement au spectateur la construction de ce que nous appelons « réalité ». Celle-ci se présente comme un phantasme, quelque chose qui échappe toujours à sa définition par les images — toujours « un peu en avance » sur l’image et sur le regard. Son œuvre a été largement exposée, notamment à la Tate Modern (Londres), au Centre Pompidou, au Stedelijk Museum et à De Appel (Amsterdam), au Fresnoy (Roubaix), au CAC (Vilnius), à Art in General (New York), au Ludwig Museum (Budapest), à la Biennale de São Paulo, à la Biennale de Sydney, à la Fondation Miró (Barcelone), au MUDAM (Luxembourg), à la Fondation Calouste Gulbenkian (Lisbonne), ainsi qu’à la Biennale de Venise et à Documenta Fifteen.
Jan Locus : Intruders - Film expérimental | 0 | noir et blanc | 6:5 | Belgique | 2025
Jan Locus
Intruders
Film expérimental | 0 | noir et blanc | 6:5 | Belgique | 2025
Intruders explore la frontière entre science-fiction et réalité, en interrogeant les thèmes de la colonisation inversée, de l’écologie et de l’impact humain sur l’environnement. Le film propose une réflexion introspective sur la fascination — et la peur — que l’Occident nourrit à l’égard d’entités extraterrestres. Dans un long panoramique, des paysages montagneux et des images brumeuses d’animaux apparaissent de manière éthérée, presque spectrale. Locus n’utilise pas d’images filmées au sens classique, mais des vidéos de chasse trouvées en ligne et des photographies noir et blanc d’observations d’OVNI des années 1950 et 1960. Bien que ces images trahissent leur origine par leur texture granuleuse, l’artiste a retiré les OVNI afin de fondre les paysages restants en un ensemble continu. Le phénomène de morts animales inexpliquées, souvent associé aux témoignages d’OVNI, devient ici une métaphore de l’influence humaine sur la nature. Locus mêle photographie et vidéo pour construire un récit complexe qui insiste sur l’ambiguïté entre réalité et fiction. Le film réfléchit aux « intrus » dans la nature, s’inspirant de visions dystopiques du futur, et invite le spectateur à considérer les relations complexes — et souvent troublantes — entre humains, technologies et milieux naturels.
Déployant son travail entre film, photographie et son, il aborde souvent le paysage comme un outil de construction des identités nationales et sociales, en se concentrant sur des environnements transformés par l’extraction et l’industrialisation. Dans sa dernière œuvre, il explore la tension entre found footage, photographie fixe et image en mouvement, soulignant l’ambiguïté de notre perception du réel et de la fiction. Ses films ont été présentés dans de nombreux festivals internationaux, notamment l’International Film Festival Rotterdam (IFFR), le Festival international du court métrage d’Oberhausen, les Rencontres Internationales Paris/Berlin, Le FIFA – Festival international du film sur l’art (Montréal), Kasseler Dokfest, Asolo Art Film Festival, Stuttgarter Filmwinter, CROSSROADS Film Festival (San Francisco), ANTIMATTER Media Art (Victoria), Festival ECRÃ (Rio de Janeiro), PROYECTOR Plataforma de Videoarte (Madrid), SPLIT Film Festival, ONION CITY Experimental Film Festival (Chicago), BISFF Beijing International Short Film Festival, et Flight / Mostra Internazionale del Cinema di Genova, entre autres. Locus vit et travaille à Bruxelles.
Melanie Manchot : Line Of Sight (the Tower) - Vidéo | 0 | couleur | 12:7 | Allemagne, Suisse | 2025
Melanie Manchot
Line Of Sight (The Tower)
Vidéo | 0 | couleur | 12:7 | Allemagne, Suisse | 2025
Tournée dans une tour de télécommunications désaffectée, autrefois abritant des équipements militaires secrets, cette œuvre prolonge mon enquête sur les montagnes et leurs architectures en tant qu’espaces d’enchevêtrements entre humains et milieux naturels. Elle revient plus précisément encore au village alpin d’Engelberg, où je réalise des travaux depuis 2010. Dans Line of Sight, la caméra explore une structure désertée, un espace laissé derrière. Comme si chacun avait quitté les lieux en plein geste, les environnements portent les traces d’une vie passée, depuis longtemps disparue. À l’intérieur comme à l’extérieur, la caméra observe cette architecture déroutante au fil de longs panoramiques et travellings, jusqu’à un moment d’envol qui dévoile la structure — comme flottant dans l’espace. Lorsque la tour était en fonction, elle assurait de multiples usages, notamment celui d’abri et de refuge durant les tempêtes. Une pièce remplie de vieux matelas témoigne de ces moments de danger. Le titre Line of Sight renvoie à ces tours perchées au sommet des montagnes, se faisant face à distance et permettant d’anciennes formes de communication. Avec l’évolution technologique, ces tours sont désormais des dinosaures : solitaires, obsolètes, devenant ainsi des symboles d’endurance, de résistance et de modes d’échange révolus. En 2025, cette tour est en cours de transformation en un espace dédié au « divertissement de montagne » — accentuant la dichotomie d’industries alpines qui ne cessent d’accroître la fréquentation des sommets et des glaciers, contribuant de fait à l’accélération du changement climatique.
Artiste visuelle et cinéaste basée à Londres, Melanie Manchot utilise la photographie, le film, la vidéo et le son pour mener des enquêtes approfondies sur nos identités individuelles et collectives. Son travail interroge et mobilise des actes de soin, de résistance et de communalité afin d’engager les urgences sociales et politiques de nos sociétés. Ses films explorent des formes innovantes de narration, portés par une compréhension aiguë du pouvoir du cinéma à traiter des enjeux cruciaux et à produire un impact profond. Toutes ses œuvres filmées reposent sur une recherche ancrée dans des lieux spécifiques, et les paysages montagneux constituent un motif récurrent permettant d’aborder la fragilité des environnements dont nous avons la charge. Les œuvres de Manchot ont été présentées dans des expositions en musées et galeries à l’international, et elle prépare actuellement une vaste exposition personnelle au Royaume-Uni pour le début de l’année 2026. Son premier long métrage, STEPHEN, commandé par la Liverpool Biennial, aborde le jeu d’argent, les addictions, la guérison et la santé mentale à travers une articulation entre fiction narrative et documentaire. Distribué en salles par Modern Film en 2024, il continue d’être présenté en exposition sous forme d’installation multi-écrans. Manchot travaille actuellement à son deuxième film, Self Storage, tandis qu’un autre long métrage – un hybride fiction/documentaire intitulé One Day As A Tiger, est en développement.