Catalogue > List by artist
Browse the entire list of Rencontre Internationales artists since 2004. Use the alphabetical filter to refine your search. update in progress
Bosse Sudenburg
Catalogue : 2007TheNewYorkPerfermance | Vidéo expérimentale | dv | couleur | 7:30 | Allemagne, USA | 2005
Bosse Sudenburg
TheNewYorkPerfermance
Vidéo expérimentale | dv | couleur | 7:30 | Allemagne, USA | 2005
« TheNewYorkPerformance » est une vidéo performance en trois parties. Dans « 100 Bucks in 100 Seconds » on peut voir l'artiste compter 100 Dollars en 100 secondes. A chaque seconde une coupure, en 100 plans caméra différents. Le temps qui passe de façon tantôt lente, tantôt plus rapide. La mesure du temps correspond à celle de la somme d'argent, mais le temps du vécu échappe au découpage, ce qui rend la vie incommensurable et pousse à s'interroger sur sa valeur subjective. La vérification maniaque de sa propre solvabilité -à compter son argent à chaque coin d'ombre des tours du quartier de la finance à New York- est l'auto-arrimage au "real time", qui permet tout autour du globe de réagir à la seconde près, avec la même méthode, aux variations conjoncturelles dans les mines de diamant du Congo comme dans les rizières du Vietnam. Cette vidéo se meut comme expérimentation rhétorico-filmique entre intuition de l'espace phénoménologique et illusion de son unité stéréométrique. Le balayage par les plans de caméra révèle que cette unité est une production de l'habitude perceptive du spectateur et libère le regard, lui rendant sa perception originelle de l'espace. Dans « Leftwing », l'artiste transforme un pupitre d'écolier typique dont il scie la partie droite pour la remonter sur la gauche. Après avoir fini son travail, il s'assoit sur le siège, signe la table et, après mûre réflexion, colle un chewing-gum dessous. Ce que montre la vidéo n'est pourtant pas le pupitre déjà transformé, mais la façon dont il l'est. La caméra documentaire, tenue en retrait, fait ainsi oublier que le véritable produit, le travail présenté ici, n'est ni un objet ni l'histoire de sa création, mais une suite d'images numériques. L??uvre réelle échappe à l'attention : ce sont les différents aspects de la nature de cette ?uvre que l?on explore ici. Le collage de chewing-gum met en valeur l'action de signer, qui est ici ramenée au niveau des graffitis et des "tags". A l'intégration du travail artistique dans un contexte artistique, on oppose ainsi une appropriation inconsciente de l'environnement au quotidien. Dans ce contexte, le titre pose avec provocation la question de l'importance politique de l'art. L?art est vu comme un champ d'expérimentation des transformations sans but, un espace de découverte des différences (mise en évidence dans le remontage du pupitre et la maladresse de l'artiste). Dans « Studio 510 Blues » on peut voir l'artiste entrer dans son studio, regarder autour de lui pour finir par saisir sa chaussure, usée par la marche et baillant de la semelle, et pulvériser de la couleur rouge sur la béance. Au rythme de la chanson « Running Blues » des Doors, il se sert de la chaussure comme d'une marionnette et imite le chanteur, l'ouverture de la semelle faisant office de bouche. Dans cette vidéo, l'artiste travaille à partir du rapport personnel qu?il entretient avec la ville de New York, où une bourse lui a permis de vivre et de travailler pendant 6 mois. Alors que les traces qu?il a pu laisser dans cette ville s'effacent peu à peu, la ville s?inscrit en ses habitants sous la forme d'une usure. L'usure de la chaussure symbolise l'usure du temps. La qualité de ce temps, constituée de tous les moments vécus, conduit à charger la chaussure de souvenirs nostalgiques. Dans le caractère dérisoire d'une chaussure trouée, l'artiste fait allusion à la différence existant entre l'identité européenne et son trop-plein d'histoire, et l'identité américaine dans son orientation pragmatique. La coupure entre la chose et sa finalité, en sortant la chaussure de son contexte habituel, doit s'entendre comme une invitation à composer de façon créative avec sa propre perception qui renferme la possibilité d'une interaction entre l'individu et son environnement, et, au-delà, renvoie à la possibilité d'en faire le siège de sa propre identité. © Kai Schupke (curateur)
Le parcours artistique de Bosse Sudenburg commence en 1996 lorsqu'il entreprend des études d'art et d'histoire culturelle à Leipzig. Au contact du groupe d'artistes « Ramon Haze », il se découvre rapidement plus intéressé par la pratique que par la théorie artistique. Ce qui ne l'empêche pas de développer pendant ses études un regard critique et analytique sur l'art, toujours présent dans ses travaux. En 1996, l'artiste travaille encore exclusivement dans le domaine plastique. Sa rencontre avec Ilja Kabakow, qui expose cette année-là à la galerie d'art contemporain de Leipzig, le conduit à contribuer à « Blind Date », première exposition avec le groupe « Ramon Haze » qui se confronte aux relations entre le corps et l'espace. C?est l'année suivante que naît le travail « KommunikationNonKommunikation? », relatif à l'espace. Dans cette oeuvre particulière qui laisse la sculpture derrière elle, l'artiste trouve le medium qui marquera ses oeuvres jusqu'à aujourd'hui. La dématérialisation de l'objet artistique qui intervient ici, avec en arrière-plan la numérisation du flot de données et le développement d'internet, se présente comme une tentative de démystification de l'image transmise par les média. D'après le fameux axiome de Marshall MacLuhan, qui redevient d'actualité, « le medium, c?est le message », l'artiste tente de soustraire son identité personnelle au danger de se faire entraîner avec le flot des données et de n'émerger qu?en tant que manifestation des changements de mode dans les mass-média. C?est ainsi que le travail intitulé «KommunikationNonKommunikation » fait office, dans l'évolution de l'artiste, de passage vers une prise en compte de sa propre personne. Le retour vers soi est renforcé par la fin de la période d'euphorie consécutive à la chute du mur en ancienne RDA, où s'était étendu pendant des années un horizon de possibilités démesurées et où l'acceptation générale de la surconsommation avait mené à une perte des valeurs esthétiques jusque dans les moindres détails. Bosse Sudenburg déménage à Berlin et commence ses études à l?Université des Arts en réalisant des films expérimentaux (avec Heinz Emigholz et Stan Douglas). Ces années de formation font naître en 2000 des travaux dans lesquels des éléments autobiographiques sont manipulés pour former des autoportraits fictifs comme dans le film « Me myself and I », sorte d?auto-interview où l'artiste est en même temps sujet et objet de la caméra, et celui qui finalise les prises lors du montage. Le deuxième élément important dans sa façon de travailler est par conséquent le performatif. « 25%ofHomeSweetHome » est un autre film important datant de cette période, dans lequel l'auto-questionnement est étendu à la famille. En opposant les rituels immuables (dresser le couvert sur une table vide), aux rituels occasionnels (dévisser une plaque de sonnette), l'artiste tente de retenir l'état psychologique dans le changement. Après une période de confrontation théorique avec des artistes comme Vallie Export, Cindy Sherman, Roman Signer, Bruce Nauman et Wolf Vostel, mais aussi avec le "nouveau film allemand", les coopératives de films en Angleterre ou le film expérimental américain (Maya Deren) et français (Chris Marker), le travail « Das Letzte Einhorn » voit le jour en 2004 dans le cadre d'une résidence à Bristol (UWE). A l?aide d?un crayon tendu devant son front, l'artiste dessine un trait noir sur un mur blanc. L'artiste s'efface en tant que personne et souligne ainsi l'aspect conceptuel du faire et du voir. La prise de vue, le performatif et le conceptuel animent également les trois vidéos créées alors que l?artiste était en résidence au Hunter College de New York, et qui portent le nom de « TheNewYorkPerformance ». Installé dans une autre résidence new-yorkaise (grâce à une bourse du DAAD) et nominé pour le prix artistique de la SaarFernGas AG, Bosse Sudenburg achève ses études d?art à l'Université. Bosse Sudenburg participe régulièrement à des expositions et à des festivals, dans son pays comme à l'étranger.
Ichiro Sueoka
Catalogue : 2007Ein Sommer in Deutschland | Film expérimental | 16mm | noir et blanc | 7:0 | Japon | 2005
Ichiro Sueoka
Ein Sommer in Deutschland
Film expérimental | 16mm | noir et blanc | 7:0 | Japon | 2005
Le film le plus récent de la série que Sueoka a créé en refilmant les films amateurs d´un diplomate japonais anonyme séjournant à Berlin au début des années 30. Le film original tente de dresser le portrait idyllique d´un été à l´étranger; sa réutilisation montre un artefact de la vie d´avant-guerre à Berlin, et, dans les tristes prémisses d´un automne qui s´annonce, les signes des jours sombres qui approchent.
Née à Sapporo en 1965. Elle a étudié la chimie à l´Université de Sciences de Tokyo. A commencé ses travaux vidéo en 1985. Un grand nombre de ses 80 films ont été tourné en Super-8. Elle vit actuellement à Tokyo en tant que réalisatrice et a co-fondé le FMIC (Film Makers Information Center), un groupe qui s´occupe de films/vidéos expérimentales, et qui présente les différents événements du cinéma indépendant au Japon depuis 2002. Elle enseigne actuellement la réalisation à l´Ecole d´Art d´Asagaya, ainsi que la création manuelle dans de nombreuses écoles d´art ou galeries d´art au Japon.
Jesse Sugarmann
Catalogue : 2015We Build Excitement | Vidéo | hdv | couleur | 3:35 | USA | 2013
Jesse Sugarmann
We Build Excitement
Vidéo | hdv | couleur | 3:35 | USA | 2013
We Build Excitement is a serie of performances and videos examining the evolution of the American auto industry as a parallel to shifting American identity. Starting two years ago, Sugarmann opened (and plans to continue opening) unsanctioned Pontiac dealerships in former Pontiac dealership locations across the United States. He activates these dealerships as sites of celebration, honoring both the American auto worker and our fraught, intimate relationships to cars themselves. Assembling temporary modernist monuments with Pontiac cars, Sugarmann gives form to the precarious nature of the auto industry. And in video works, he documents laid-off assembly line workers and car accident victims recreating the movements of their former jobs and crashes, respectively. Their deadpan choreography forms a moving homage to the mundane and the traumatic moments in both the birth and death of the automobile.
Jesse Sugarmann is an interdisciplinary artist working in video, performance, sculpture and fibers. His work engages the automotive industry as a manufacturer of human identity, accessing automotive history as an index of both cultural identity and social history. Jesse has exhibited work both nationally and internationally in venues such as the Getty Institute, Los Angeles; el Museo Tamayo, Mexico City; the Portland Institute for Contemporary Art, Oregon; the Banff Center, Canada; Filmbase, Ireland; Human Resources, Los Angeles; Michael Strogoff, Marfa; el Museo de Arte Moderno de Santander, Spain; Drift Station, Omaha; Fugitive Projects, Nashville; the 21c Museum, Louisville; and High Desert Test Sites 2013. His work has been written about in publications including ArtForum, Art Papers, ART LTD, Art Cards, Art Fag City, Art Car Nation, Frieze Magazineand The New York Times. Jesse lives and works in Bakersfield, CA.
Matthew Suib
Catalogue : 2006Cocked | Art vidéo | dv | couleur | 10:0 | USA | 2003
Matthew Suib
Cocked
Art vidéo | dv | couleur | 10:0 | USA | 2003
COCKED a été réalisé au moment où le débat international concernant l?initiative américaine d?invasion de l?Irak était à son comble. COCKED est un manifeste anti-guerre qui a l?apparence d?un western minimaliste, empruntant des dizaines de fragments courts de plusieurs classiques du cinéma. COCKED dilate et maintient ce qui est usuellement un moment cinématographique bref et intense, l?épreuve de force, et cause l?implosion de la mythologie américaine classique du Western. Alors que ce psychodrame étiré s?achève, le classique panorama du désert, symbole de l?espace cinématographique propre au lieu, s?écroule dans un espace psychologique métaphorique, où chaque geste, regard et posture, communique un mélange d?agression et de peur, et où rien n?est résolu.
Matthew Suib vit et travaille à Philadelphia. Il a exposé des installations, vidéos, pièces sonores et photographies dans des musées et centre d?art du monde entier : Philadelphia Museum of Art, l?Institute of Contemporary Art of Philadelphie, au Kunstwerk à Berlin, au PS1 Contemporary Art à New York. Ses vidéos sont projetées dans des festivals internationaux, dernièrement à l?Images Festival de Toronto, et à la Mercer Union, également à Toronto. Récemment, Cosmic Microwave Background with New Humans a été exposé à l?Apex Art, à New York, en collaboration avec le collectif de Brooklyn New Humans. Matthew Suib est également membre de la coopérative d?artiste de Philadelphia, Vox Populi.
Arya Sukapura Putra
Catalogue : 2014E-Ruqyah | Vidéo | hdcam | couleur | 2:8 | Indonésie | 2013
Arya Sukapura Putra
E-Ruqyah
Vidéo | hdcam | couleur | 2:8 | Indonésie | 2013
Kim Sungeun
Catalogue : 2013A Voyeur?s Diary | Doc. expérimental | hdv | couleur | 23:19 | Coree du Sud | 2013
Kim Sungeun
A Voyeur?s Diary
Doc. expérimental | hdv | couleur | 23:19 | Coree du Sud | 2013
Born in 1984 in Suwon, South Korea, is a filmmaker and video artist based in Berlin, Germany. After finishing her bachelor?s degree in fine arts at New York University in 2008 she moved to Berlin and lives here since. She currently studies narrative film under the supervision of Thomas Arslan at University of Arts, Berlin (Universität der Künste, Berlin) and previously studied under Heinz Emigholz, Maria Vedder and Peter Campus (NYU). From video installations to live audio-visual performances she has experimented various forms of media art in collaboration with theater directors, musicians, performers and costume/fashion designers. Since 2010 she has been a member of live audio-visual performance group Tröckna and performed in numerous festivals and new media/music venues.
Can Sungu
Catalogue : 2016Replaying Home | Vidéo | hdv | couleur | 30:0 | Turquie, Allemagne | 2013
Can Sungu
Replaying Home
Vidéo | hdv | couleur | 30:0 | Turquie, Allemagne | 2013
In the early 1980s, VHS video recorders had become widespread in Germany and in a very short time they were also well accepted by many Turkish immigrants there. The lack of sufficient German language skills, as well as the fact that the content of German television broadcasting was not targeting the Turkish audience at all, led Turkish immigrants increasingly to rent videotapes. The video nights were a sort of social event including neighbours and family. Watching videos was accepted as a pleasant and family-friendly alternative to going out and getting attached to German-dominated cultural life. A lot of Turkish video companies opened up in Germany and imported movies to transfer them on videotapes. Some of these companies also produced low-budget video movies targeting the Turkish audience in Germany. Due to digital revolution, these companies were not able compete against digital TV and online videos and closed one after another. Some of the movies which were only released on videotapes, are now in danger of disappearing forever. Replaying Home is a video collage including selected cuts from these Turkish movies shot in Germany during the 1970s and 1980s and invites on a journey through a fictive universe based on stereotypes, culture shock, Occidentalism, homesickness and the traumas of migrant life.
Can Sungu was born in Istanbul, Turkey, studied Film (BA) and Visual Communication Design (MFA) at Istanbul Bilgi University and at the Institute for Art in Context in Berlin University of Arts (MA), gave courses on film and video production, facilitated workshops and took part in various exhibitions in Europe, such as at transmediale`14, Museum of Modern and Contemporary Art Rijeka and Künstlerhaus Vienna. In 2014 he co-founded the project space bi`bak in Berlin-Wedding where he works as project manager, artist and curator.
Outi Sunila
Catalogue : 2013Platoon | Vidéo | hdv | couleur | 7:40 | Finlande | 2012
Outi Sunila
Platoon
Vidéo | hdv | couleur | 7:40 | Finlande | 2012
Blind soldiers are groping their way through a forest. Tight group is slowly shattered, leaving each man alone in the darkness.
Visual artist Outi Sunila (b. 1970) works mainly with video and installation art, experimenting with other media as well. For the past few years she has been focusing on both social and political themes in her works ? from the viewpoint of an individual. Her language is narratively minimal, portraying one scene without dialoque. She loads the scene and actions with symbolic values through which the story is told. Her works have been recently shown at exhibitions in MUU Gallery, Helsinki and S?rland?s Art Museum, Norway, as well as at festivals and screenings; FestArte Video Festival in Milan and Rome, Kakelhallen in Mariehamn and Waterpieces Festival in Riga. Sunila has works in collections of both Oulu and Helsinki Art Museums and Kiasma Museum of Contemporary Art. Outi Sunila (b. 1970) is currently living and working in Helsinki, Finland. She graduated in 2002 with an MFA from the Finnish Academy of Fine Arts, and in 2005 with an MA from University of Art And Design, Helsinki.
Jeanne Susplugas
Catalogue : 2014Iatrogène | Vidéo expérimentale | hdv | | 10:0 | France | 2013
Jeanne Susplugas
Iatrogène
Vidéo expérimentale | hdv | | 10:0 | France | 2013
En 2006, Jeanne Susplugas commande un texte à l?écrivaine Marie Darrieussecq, lié à ses préoccupations. Marie Darrieussecq répond par un dialogue à trois, à la fois personnel, absurde, drôle et grinçant. Un des personnages a des malformations liées à la prise de Distilbène par sa mère pendant sa grossesse, comme l?écrivaine elle-même qui est par ailleurs l?image publique des enfants distilbène. Le film a été tourné au Café de Flore à Paris comme un hommage à la littérature et souligne le lien que l?artiste entretient avec celle-ci.
Jeanne Susplugas, née à Montpellier en 1974, vit à Paris. De la vidéo à la photographie, de l?installation au dessin, Jeanne Susplugas évolue dans un univers aussi séduisant qu?inquiétant avec comme préoccupations principales nos addictions et autres aliénations. Son travail a été exposé notamment au KW à Berlin, à la Villa Medicis à Rome, au Palazzo delle Papesse à Sienne, au Palais de Tokyo à Paris, au Fresnoy National Studio, au Musée d?Art Moderne de St Etienne, au Musée de Grenoble, à la Biennale d?Alexandrie et celle de Shangai, à Dublin-Contemporary ou Nuit Blanche à Paris. Ses films ont été présentés lors de festival tels Hors Pistes (Centre Pompidou, Paris), Locarno International Festival, Miami International Festival, Les Instants Vidéos à Marseille ou Les Rencontres Internationales Paris/Berlin/Madrid. Des articles lui ont été consacrés dans des revues et quotidiens tels Art Press, Art in America, New York Times, Le Monde, Le Figaro, Flash Art, L??il, Beaux-Arts Magazine, BT, Corona Boreal... Elle a bénéficié de plusieurs bourses de recherche dont celle du FIACRE (Délégation aux Arts Plastiques) pour travailler au Japon ou celle de la FNAGP et a effectué plusieurs résidences, notamment à Toronto au Canada, au Wyspa Institut of Art à Gdansk en Pologne et à Thaillywood en Thaïlande. Son travail est présent dans de nombreuses collections privées à travers le monde et publiques : FNAC (F) ; FRAC Haute-Normandie (F) ; FRAC Champagne Ardenne (F); Chocarro, Fundacio Vila Casas, Barcelona (S); Artothèques Lyon, Annecy (F) ; Musée du verre, Carmaux (F) ; Musée d?Art Contemporain, Sérignan (F) ; La Maison Particulière Art Center, Brussels (B); SONS Museum, Kruishoutem (B)?
Jeanne Susplugas, Alain DECLERCQ
Catalogue : 2009Plan Iode | | dv | couleur | 30:0 | France | 2008
Jeanne Susplugas, Alain DECLERCQ
Plan Iode
| dv | couleur | 30:0 | France | 2008
Convoquant les univers singuliers des deux artistes, le film "PLAN IODE" de Jeanne Susplugas et Alain Declercq, est une vision, énigmatique et anxiogène. Tous les cinq ans, la pharmacie des armées distribue à toutes les officines de France deux cartons réglementaires. Dans chaque cartons 40 boites. Dans chaque boite 8 comprimés de Chlorure de Potassium, un médicament qui vient fixer l`iode sur la thyroïde, remède vital en cas de problème nucléaire. Attaque ou incident, les radiations se foutent du contexte politique.... Les femmes et le enfants d`abord? : jusqu`à 2 ans, 1/4 de comprimé; 14 ans, 1/2 comprimé; les femmes enceintes, 1 comprimé et demi, les autres peuvent patienter, s`angoisser, se déchirer ou bien s`acheter au prix fort. Parce qu`au milieu d`une panique nucléaire, tout est permis. Le plus humaniste se précipitera en courant de son officine pour secourir au plus vite, le plus retors pourrait bien se dire qu`une affaire juteuse se présente à lui et qu`il serait temps de mettre cette précieuse marchandise en lieu sûr. Réalisé dans une vingtaine de pharmacies, ce film met en scène un déplacement de ces boites tant convoitées, laissant planer un doute quant à leur future utilisation. Par un système simple et efficace de panoramique dans les arrière-boutiques des pharmacies, ce film nous montre et nous cache à la fois "ce qu`il se passe"; entre fantasme apocalyptique et état des lieux des pharmacies d`aujourd`hui.
Jeanne Susplugas est née en 1974 à Montpellier, elle vit à Paris. Son travail a été montré au Musée d?Art Moderne de St-Etienne, au MOCCA et V-Tape de Toronto, au Kunstwerke de Berlin, à l?Institut d?Art de Wyspa à Gdansk en Pologne, au Palazzo delle Papesse de Sienne, au Fresnoy en France, au Musée d?Art du Guangdong à Canton, à la Biennale de Shangai, au Musée Ulrich d?art contemporain à Wishita, à la Villa Medicis de Rome, au Careof de Milan, à la Biennale d?Alexandrie en Egypte, au Korean Culture Service de New-York, au Ewha Art center de Séoul, au Center Soros à Kiev, aux Kunstverein de Nuremberg et Hambourg. Né en 1969, Alain Declercq vit et travaille à Paris. Il a exposé au Palais de Tokyo et au Musée d?art moderne à Paris et de Taipei, à la Gallery Vox de Montréal à Canada, à la Biennale du Caire et de Lyon, à la Transmediale de Berlin, à la Kunstverein de Stuttgart.
Eve Sussman, Simon Lee
Catalogue : 2019No food No money No jewels | Installation multimédia | 0 | couleur et n&b | 0:0 | USA | 2017
Eve Sussman, Simon Lee
No food No money No jewels
Installation multimédia | 0 | couleur et n&b | 0:0 | USA | 2017
“No food…†is in post-production as a movie + as a multi-screen installation with each discrete chapter encountered within a built environment. The audience is introduced to a cyclical water-bailing machine: The Factory + the boss (“Rabbitâ€) in charge. Trials + tribulations ensue: in “That`s Easy Init†the boss interrogates the janitors (“Donkey1+2â€) about their moonlighting. In Agent Provocateur two characters disguise themselves for nefarious purposes. “I Thought We Were Going to be Rich†tells the story of a failed burglary. In The Deposition “management†has morphed into prosecutor + council as the workers are questioned about an unsolved disappearance. Rabbit Recipes is a dance reverie + epilogue of sorts as the characters rejoice over a mutiny that results in cooking the boss.
Eve Sussman works with film, video and installation. Her work runs the gambit from small gauge analogue film and multi-camera surveillance operations to hi-def film/video productions. In an attempt to re-invent and push the envelope of the form much of her work experiments with narrative and addresses the question: “What is a movie?â€. She often collaborates with performers, musicians and programmers, sometimes under the name Rufus Corporation. Rufus Corporation works include: 89 seconds at Alcazar, The Rape of the Sabine Women, whiteonwhite:algorithmicnoir and Yuri’s Office. Together with Simon Lee, Sussman co-founded the Wallabout Oyster Theatre, a micro theatre space in Brooklyn. Sussman and Lee are also as producing for Jack+Leigh Ruby, two reformed criminals, now making art. Sussman’s work has been shown in institutions and film festivals internationally. 89 seconds at Alcazar is in the collections of the MoMA, the Whitney and the Leeum–Samsung Museum in Seoul. whiteonwhite:algorithmicnoir is in the collection of the Smithsonian American Art Museum in Washington D.C.
Eve Sussman, Simon Lee
Catalogue : 2016No Food No Money No Jewels | Vidéo | 4k | couleur | 9:38 | USA | 2014
Eve Sussman, Simon Lee
No Food No Money No Jewels
Vidéo | 4k | couleur | 9:38 | USA | 2014
Eve Sussman is a Brooklyn-based artist and filmmaker who works independently and collectively with her partner Simon Lee and Rufus Corporation, founded in 2003. Along with Rape of the Sabine Women, and 89 Seconds at Alcázar, that debuted at the Whitney Biennial, the company has collaborated on other projects including Yuri’s Office, and whiteonwhite:algorithmicnoir . Rufus Corporation’s works have been exhibited and screened internationally and are included in the collections of the Museum of Modern Art, New York; the Whitney Museum of American Art, New York; the Philadelphia Museum of Art, Philadelphia; The Margulies Collection, Miami; Fundación La Caixa, Barcelona; and Centro Galego de Arte Contemporáneo, Santiago de Compostela, Spain. whiteonwhite:algorithmicnoir was recently acquired for the permanent collection of the Smithsonian American Art Museum. Simon Lee works in photography, video and installation. His work is said to often be “a powerful metaphor for the random flow of history and a low tech formal tour de force” (Holland Cotter, New York Times). His 2010 film collaboration with Algis Kizys, Where is the Black Beast? (2010) was shown at the Sagamore Collection in Miami, Zebra Poetry Film Festival Berlin, IFC Center in New York, and was an official selection at the 2011 Rotterdam Film Festival. Together with Sussman, he co-founded the “Wallabout Oyster Theater,” a micro-theater space run out of their studios in Brooklyn. Lee has exhibited at the Brooklyn Museum of Art; The Berkshire Museum, MA; Roebling Hall, New York; the Moscow International Film Festival; Musée d’Art Contemporain de Montreal; Poznan Biennale, Poland; The Rotunda Gallery, Brooklyn NY; Tinguely Museum, Basel, Switzerland; Espace Paul Ricard, Paris, France; and The Whitney Museum of American Art, New York. In addition to founding the Wallabout Oyster Theatre, Lee + Sussman have been producing for Jack+Leigh Ruby, to ex-con artists who are now directing videos including: Car Wash Incident
Anocha Suwichakornpong
Catalogue : 2008Graceland | Fiction | 35mm | couleur | 17:0 | Thaïlande | 2006
Anocha Suwichakornpong
Graceland
Fiction | 35mm | couleur | 17:0 | Thaïlande | 2006
Une nuit à Bangkok, Jon rencontre une femme mystérieuse. Ensemble, ils se lancent dans un voyage sur une terre étrangère : le coeur humain.
Anocha Suwichakornpong est née en 1976 en Thailand, connue aussi sous le nom de "Mai", elle passa les années 90 en Angleterre où elle obtient ses BA et MA. En février 2006 elle est diplômée d'un MFA à la Columbia University de New York et le même mois, Anocha était présente au Berlinale Talent Campus. Son long métrage "The White Room" fut parmi les 15 scripts choisis pour participer à leur Script Clinic programme. En mai 2006, la thèse d'Anocha, "Graceland" fut le premier film court thaïlandais intégré à la selection officielle du Festival de Cannes (Cinéfondation). Elle s'apprête à réaliser une série de film court intitulée "Like. Real. Love". Elle travaille actuellement sur un autre long-métrage intitulé "Jao Nok Krajok" ( Le Moineau), qui a reçu le Hubert Bals Fund du International Film Festival de Rotterdam et est l'un des 25 projets retenus pour HAF ? Hong Kong Film Financing Forum 2007. Ancienne étudiante en Art et "civilisation", l'intérêt d'Anocha pour le film va plus loin que la considération de l'aspect visuel du médium. Elle voit le film comme un langage, avec ses propres codes et sa représentation. Quoiqu'il en soit, elle croit fermement que le cinéma d'exception peut transcender la barrière du langage dans tous les sens du terme. Un film ne peut avoir de sens que s'il contient la vérité et pas seulement la vérité cinématographique. En d'autres termes il se doit de traiter de la condition humaine.
Ondrej Svadlena
Catalogue : 2008SANITKASAN | Animation | betaSP | couleur | 7:34 | Tchèque (Rép.) | 2007
Ondrej Svadlena
SANITKASAN
Animation | betaSP | couleur | 7:34 | Tchèque (Rép.) | 2007
Sanitkasan est un court-métrage/oeuvre audiovisuelle, sur des êtres étranges venant de mondes interdépendants essayant d'échapper à l'inévitable. Le film explore de manière métaphorique une boucle d'évènement dans lesquels différentes entités sont enfermés dans leur actions se répétant sans cesse et il questionne le niveau de liberté dans la liberté de choix. C'est une gelée aigre-douce.
nouvelle bio: Ondrej Svadlena was born in Czechoslovakia on April 6th 1978. In 1984 he escaped on foot across the jugoslavian-austrian border with his mother and step-father. After waiting for 6 months in Austria they were granted political asylum in Canada. Ondrej had a peaceful childhood in Hull, Aylmer and Montreal in the province of Quebec until 1991 when he moved to Munich, Germany with his family. After his Bac in 1996, he moved to Bruxelles to study illustration and comics. In 1997 he moved to the Czech Republic to study film and television graphics at the Academy of Art Architecture and Design in Prague where he completed his studies with a Master of Art in 2003. As a fresh graduate he moved back to Montreal, and after a month of unsuccessful jobseeking, he ended up working as a construction/renovation worker. Since 2005, Ondrej Svadlena is back in Prague where he is employed as a 3D animator, and works on his personal projects in his spare time (often in the small village of Palcano in Italy). ***** Born 06.04.1978 in Benesov, Czechoslovakia 1984 Escape to Austria 1985 - 1991 Living in the province of Quebec, Canada 1991 - 1996 Living in Munich, Germany 1996 - 1997 Academie Royale des Beaux-Arts, Bruxelles, Belgium Department of Illustration and Comics 1997 - 2003 Academy of Art, Design and Architecture, Prague, Czech Republic Department of Film and Television Graphics. Professor: Jiri Barta 2003 Master of Arts 2003 - 2004 Construction and renovation work, Montreal, Canada from 2005 living and working in Prague Artist/3D animator/Director, Avion Postproduction, Prague, Czech Republic
Katherine Sweetman
Catalogue : 2008Swimming with Rosemary | Documentaire | dv | couleur | 41:33 | USA | 0
Katherine Sweetman
Swimming with Rosemary
Documentaire | dv | couleur | 41:33 | USA | 0
"Swimming with Rosemary" Rosemary et son copain vivait à la Nouvelle Orléans pendant la dévastation par la tempête Katrina. Ils décidèrent de rester à la Nouvelle Orléans pendant la tempête et ses conséquences. Après cinq jours paranoïaques à défendre leur maison, ils décidèrent de partir. Il n'y avait plus de courant, il y avait des explosions et des fusillades dans le quartier. Ils croyaient que l'armée bombardait le Superdôme pour arrêter les casseurs. Des rumeurs de conspiration et des rumeurs sortaient du quartier et il n'y avait pas de communication avec l'extérieur pour les arrêter. Croyant que leur vie était en danger, ils firent donc leur bagages, prirent quelques affaires, de l'eau, leur chiens et essayèrent d'évacuer. Ils trouvèrent un camion et conduisirent à travers les rues inondées de la Nouvelle Orléans. Ils durent se défendre des groupes de "zombies" essayant de leur voler leur camion, qui tomba finalement en panne sur une branche d'autoroute juste en dehors de la ville. Ils s'asseyaient là pendant un jour et une nuit en faisant du stop. Quand ils furent enfin pris, ils furent amenés dans un ranch aux alentours de Houston, Texas. Le ranch appartenait à un pasteur et il les convint que si ils voulaient passer la nuit ensemble il devraient se marier. Cela pourrait être une histoire romantique sauf pour le fait que cet homme, ce copain devenu mari, est un alcoolique abusif à tendance violentes Les deux ont été mariés dans ce camp de réfugié / "Christian Revival Ranch" par le pasteur environ une semaine et demi après que la tempête aie détruit leur maison, leur ville et la vie d Rosemary. Six mois après que la tempête Katrina nivela des quartiers de la Nouvelle Orléans, j'emmenai Rosemary et moi même retracer sa route d'évacuation, visiter son ancienne maison, et filmer un documentaire sur son évasion. Du moins c'est l'excuse que je lui donna, ma vrai motivation était de la convaincre de quitter ce mari abusif. J'avais entendu trop de mauvaises histoire a ce sujet et j'avais besoin de la voir. J'avais besoin de la convaincre qu'elle pouvait quitter son mari et que de le quitter était la seule chose a faire. Notre voyage a commencé à l'aéroport de la Nouvelle Orléans(Janvier 2006). Nous sommes arrivé à Bourbon Street et nous nous sommes retrouvées dans les même rôles que nous avions quand nous étions les meilleurs amis, au lycée et au début de l'université. Nous avons pris le Greyline Bus Katrina "Damage Tour" arrivèrent à son ancienne maison, avons pris la bretelle d'autoroute et avons parlé. Mais pour une raison, cela devenait incroyablement difficile de discuter de sa relation avec cet homme, devant la camera ou pas, et je me trouva à éviter le sujet et à me sentir mal à propos de toute l'idée. Je l'emmena à Houston et nous avons rendu visite au pasteur et sa famille. Nous avons vu l'église ou ils se sont mariés et l'estrade ou cela c'est passé. Le dernier jour je l'ai emmené voir un conseiller dans une dernière pauvre intervention.
My background centers on film studies, video, and experimental communications projects. As a result, my first year and a half of work at the Visual Arts Facility, UCSD, has produced three, very personal documentary films concerning my family, close friends, and myself. The issue then quickly became, why do I want to expose these very personal issues to the public? What is the human drive to do that type of act? My work has since become an investigation of that question. Beyond myself, why do others expose themselves to the public and what are the means through which we all do this?
Corin Sworn, Tony Romano
Catalogue : 2017The Coat | Fiction expérimentale | 4k | couleur | 57:58 | Royaume-Uni | 2016
Corin Sworn, Tony Romano
The Coat
Fiction expérimentale | 4k | couleur | 57:58 | Royaume-Uni | 2016
The Coat loosely adapts Aristophanes’ The Birds from the Athens of 414 BC to contemporary Calabria. Here the two people who leave their home looking for a better life are a young man and his daughter arriving from Albania in search of a swimming coach who fled the collapse of Communism in the 1990s. They search for the coach among Italy’s Arboresh community, descendants of an earlier Albanian exodus of the 1450s. Along the way the pair intercept two actors touring the rural south in an attempt to resuscitate the long dead street hero Punchinella. Here histories are invoked only to be folded in on themselves and diffused back through the Calabrian landscape. The characters, naive to the terrain that surrounds them rely predominantly on cartographies of their own desire while the birds fly overhead taunting their imprudence. Co written with, and employing professional and amateur actors, The Coat’s itinerant figures don’t so much drive narrative as walk it slowly along.
CORIN SWORN was born in London, England, and raised in Toronto. She studied psychology and integrated media before earning her master’s at the Glasgow School of Art. Sworn has exhibited internationally, including at the Whitechapel Gallery, Tate Britain, the National Gallery of Canada, and the 2013 Venice and Sydney Biennials. Her film work has appeared at Rotterdam Film Festival and the Centre Pompidou. TONY ROMANO was born in Toronto and earned his B.F.A. from the Emily Carr Institute of Art and Design. His film installations have been exhibited internationally, with solo and group shows at MoMA, Night Gallery in Los Angeles, Articule in Montreal, Kulturhuset in Stockholm, and MOCCA and The Power Plant in Toronto.
Telco Systems, Longina
Catalogue : 2006Oidar | Vidéo expérimentale | dv | noir et blanc | 2:0 | Pays-bas | 2005
Telco Systems, Longina
Oidar
Vidéo expérimentale | dv | noir et blanc | 2:0 | Pays-bas | 2005
Oidar (2`, 2004) Film numérique, réalisé spécialement pour le DVD "Cronica 021-2005" : "Can I have 2 minutes of your time?". Images de Telcosystems Son par Longina
Telcosystems Lucas van der Velden et Gideon Kiers sont les membres fondateurs de Telcosystems. Lucas van der Velden (né en 1976 à Eindhoven) vit et travaille à Rotterdam. Gideon Kiers (né en 1975 à Amsterdam) vit et travaille à Rotterdam et Reykjavik. Ils ont tous les deux étudié à l'Interfaculté Image et Son, un département du Conservatoire Royal et de la Royal Academy à La Haye. Ils lancèrent Telcosystems en 2001 pour explorer de nouveaux modes d'expression audiovisuelle. Ils sont également fondateurs de 0010, minuszero, D:U:M:B et DLF, et sont membres de l'équipe de conservateurs du Sonic Acts festival à Amsterdam.