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Anouch Basbous
[ Hatef Sada ] ???? ???
Film expérimental | mov | couleur et n&b | 7:30 | France | 2021
Une correspondance entre deux amant.es de deux villes méditerranéennes, une lettre interdite donnée à la mer pour qu'elle la porte. Le titre signifie phone echo, les échos de la voix.
Anouch Basbous est née à Marseille en 1999 et a grandi principalement à Berlin où elle a développé un intérêt pour la narration visuelle par la photographie. En 2018 elle va pour la première fois au Liban et c’est une rencontre qui la marque profondément, elle rentre en France avec un désir de faire des films. En 2022 est elle diplômée du DNA aux Beaux-arts de Marseille où elle réalise son premier film [ Hatef Sada ] ???? ???, dans lequel elle explore l'utilisation du hors-champ dans la narration d'une histoire d'amour queer au Liban, en collaboration avec Thery Alam, musicienne et artiste sonore libanaise. Anouch poursuit actuellement son master et travaille à l'élaboration d'un prochain film qui se déroule au Liban.
Mikhail Basov
La Bagatelle
Vidéo | mov | couleur | 8:11 | Russie | 2021
? ticking clock. A view out of a window: the beat of spring thaw - melting ice dripping through the holes of a drain pipe, droplets falling on a child’s hand and a withered grapevine. All these random, unrelated, insignificant things, sounds, and movements begin to live one common life, communicating with each other and Time.
Mikhail Basov (b. 1977, Taganrog, Russia) - filmmaker, video artist. His works has been exhibited internationally in festivals & gallery exhibitions such as Experimental Film Festival Portland, Video Art Biennial in Barcelona VIDEOAKT, Oslo Screen Festival, WRO media art biennale, Kasseler Dokfest, Japan Media Arts Festival, Jihlava International Documentary Film Festival, Festival Miden, DOKer Shorts, Kinodot, International Film Festival "Message to Man", Ryuichi Sakamoto Async International short film competition (Apichatpong Weerasethakul award), Rencontres Internationales Paris / Berlin, 32nd São Paulo international short film festival, Moscow International Experimental Film Festival & other.
Rémi Bassaler
Un rêve chinois
Documentaire | hdv | couleur et n&b | 29:56 | France | 2016
En banlieue de Pékin, une communauté de Mongols s’occupe des chevaux de course d’un millionnaire chinois. Entre tâches répétitives et discussions nostalgiques, le temps semble figé. Pendant ce temps, le fantôme d’un cavalier Mongol d’une autre époque tente de retrouver les traces de sa Mongolie natale. De retour au haras, la vie de tous les jours semble de plus en plus vaine et absurde pour les travailleurs Mongols. Alors que leur patron Chinois attend avec impatience que le gouvernement chinois finisse par autoriser les paris sur les courses de chevaux, ils ne peuvent s’empêcher de fantasmer un retour dans leur région natale.
Originaire de Corrèze, Rémi s’installe à Paris pour étudier à Sciences Po. C’est à ce moment que le 7ème art entre dans sa vie. Il s’occupe du cinéclub de Sciences Po, créé un festival de court-métrage (Semaine du Cinéma de Sciences-Po) et monte un blog d’analyse de films. Il travaille ensuite pendant quelques mois aux côtés de Paulo Branco chez Alfama Films puis intègre le département réalisation de la Fémis en 2012. Dans une démarche d’expérimentation et d’essai, Rémi y réalise plusieurs courts-métrages de fiction et documentaire. En 2017, son documentaire de fin d’études est sélectionné aux Visions du Réel de Nyon en compétition internationale. Depuis la sortie de la Fémis, il travaille sur l’écriture de son premier long-métrage “ Merzouga “ (coproduit par Capricci et Fase Films) ainsi que sur deux nouveaux court-métrages.
Yudhajit Basu
KALSUBAI
Documentaire | hdcam | couleur et n&b | 20:0 | Inde | 2020
Its an ethnographic film exploring the legend of a Mahadeo Koli Goddess Kalsu whose story and identity remains impregnated in the consciousness of the women of the tribe even today. The film tells the story of the Goddess while drawing visual contrasts between primordial and contemporary images.
Yudhajit Basu joined Film & Television Institute of India, Pune in the Direction Department in 2017 after graduating in Mass Communication and Videography from St. Xaviers College, Kolkata, India. He has made short films & documentaries centering around the themes of climate change and the dichotomy between the modern and the primordial. He is also the editor of a little magazine on poetry in Bengali called “Shabdo (Sound)” and has also published books on poetry. He has been invited to participate in Opening Scenes Lab at 52nd edition of Visions du Réel, Switzerland, which is a special programme for the 16 filmmakers selected globally where his latest short film ‘Kalsubai’ had its World Premiere. Over the years Yudhajit has produced and directed short films, Khoji, Quiro, and Gulnara. These films have been screened at various National & International Film Festivals including Ismailia International Film Festival, Egypt; Toronto South Asian Film Festival, Canada; Bucharest Film Festival Romania; IDSFFK, Kerala, India; ISFF, Melbourne, International Changing Perspective SFF, Istanbul, Turkey amongst many others. His latest Short Film KALSUBAI which is a short 20 minute ethnographic film about the legend of a Koli goddess, had its World Premiere in Visions du Réel International Short Film Festival of Nyon in Switzerland. The film explores the Koli legend of the tribal deity ‘Kalsu’ whose story remains impregnated in the consciousness of the women of the tribe even today. The film won the best film award (Grand Online Prize of the City of Oberhausen) and also bagged a Special Mention from the Ecumenical Jury of Oberhausen. Kalsubai had its UK Premiere in the Sheffield Docs Film festival, Austrian Premiere at Vienna Shorts and its Dutch Premiere at International Documentary Film Festival of Amsterdam (IDFA) 2021 and many more. Yudhajit's recent docu-fiction project “What We Lost in the Fire” has been selected in the Co-Production Market at National Film Development Corporation, 2020
Angelin Battais
Nanterre Personne
Doc. expérimental | mov | couleur | 8:20 | France | 2019
Localisé à Nanterre dans l’appartement d’une famille originaire de la migration Portugaise de 1960, des proches se heurtent à une logique identitaire et l’épreuve de leurs désirs. S’additionnent une narration interpersonnelle et générationnelle entrelacées à un extérieur de la scène. Leurs visions se succèdent, l’aliénation, des fragments croisés et ceux hors champs d’une politique de l’intégration et de nouveaux points de décision.
Angelin est artiste franco- portugais·e, cinéaste, photographe et performeur résidant en France. Iel collabore avec la plateforme de cinéma expérimental Kinet.media (US) et co-dirige le label de musique expérimentale Hisolat sous le pseudonyme Abhr.
Kita Bauchet
Les Gestes de Saint-Louis
Doc. expérimental | 4k | couleur | 32:0 | Belgique, Sénégal | 2022
Fruit d’une collaboration entre la compagnie de danse contemporaine sénégalaise Diagn’art et les artistes belge et suisse Kita Bauchet et Stéphanie Pfister, « Les gestes de Saint-Louis » présente une esquisse subjective de la ville et du quotidien qui la rythme. Une infiltration chorégraphique de Saint-Louis à 2 danseurs et 2 caméras sur la musique de Siegfried Canto, qui met en lumière les énergies qui la font vibrer et célèbre la force créative de sa jeunesse.
Diplômée de l’INSAS, Kita Bauchet est une cinéaste belge. Après plusieurs courts métrages de fiction, elle réalise en 2009 La Fabrique de Panique, un long-métrage documentaire sur le film d’animation «Panique au village» de Vincent Patar et Stéphane Aubier, suivra en 2016 Une vie contre l’oubli sur l’œuvre du réalisateur André Dartevelle. En 2018, elle réalise Bains Publics, qui pousse les portes des « Bains du Centre » au cœur des Marolles, un quartier populaire de Bruxelles. Le film reçoit le prix France Télévisions du meilleur documentaire au Festival International de Films de Femmes à Créteil ainsi qu’au festival Brussels in Love, le Prix Birgit Wallborn de Docs en Goguette et une mention spéciale du jury au festival «Signes de vie à Clermont-Ferrand. En 2022, débute le parcours de « Les Gestes de Saint-Louis » mené en collaboration avec la compagnie de danse contemporaine Diagn’art, l’artiste suisse Stéphanie Pfister sur des musiques de Siegfried Canto.
Eric Baudelaire
[SIC]
Vidéo expérimentale | dv | couleur | 15:0 | France | 2009
Dans une librairie de Kyoto, une employée reçoit un arrivage de livres. Elle les feuillette et gratte la surface de certaines images à la lame, dans une extrapolation de l?usage japonais du bokashi, une autocensure de l?obscène définie par cette ambiguïté juridique : « ce qui excite ou stimule inutilement le désir ». Dans une poétique de l?absurde, le film étend le geste du bokashi au-delà de la notion de désir, un rituel qui devient une méditation sur ce que dit une image, ce que peut une image.
Eric Baudelaire, né à Salt Lake City en 1973, vit à Paris. À travers la vidéo, la photographie, l`estampe ou l`installation, Eric Baudelaire s`intéresse à la relation entre image et événement, document et narration. Dans une démarche rappelant la factographie, il fait appel à des mises en scènes complexes qui tendent vers le réel, et placent le spectateur dans une situation de questionnement des modes de production, de construction et de consommation des images et des récits. Il a exposé à Elizabeth Dee Gallery, New York, à la Galeria Juana de Aizpuru, Madrid, au Musée de la Photographie de Charleroi et à la Galerie Greta Meert, Bruxelles. Son travail est présent dans les collections du Centre Pompidou, du Fond National d`Art Contemporain et du FRAC Auvergne.
Marc Bauder, Dörte FRANKE
Jeder schweigt von etwas anderem
Documentaire | dv | couleur | 72:0 | Allemagne | 2006
Chaque famille a son secret. Celui de ces trois familles a été enterré avant la chute du mur de Berlin. Pourtant, il est toujours là, au beau milieu de leur présent. Anne, Utz, Matthias et Tine avaient le même âge que leurs propres enfants aujourd?hui lorsqu?ils furent condamnés à de fortes peines de prison en RDA. Ils craignent toujours de leur en parler. Leur désir d?échange se heurte à des blessures dont personne n?ose rouvrir les cicatrices.
Marc Bauder was born December 21, 1974, in Stuttgart, grew up in the area of Lake Constance, and is currently living in Berlin. His studies include: 1996-2001, Business Administration in Cologne, St. Gallen, and New York; and 2001-2004, Film School Potsdam-Babelsberg. Professional Experience: 1997, ZDF, Hauptredaktion Reihen u. Serien; Fritz Wagner Filmproduktion, Production Assistant; 1999, HMR International, Cologne: Media Consulting; Founding of bauderfilm. Select filmography includes: 2000, "No lost time" Documentary; bauderfilm/ WDR, Script, Director, Producer; Dokfilmwerkstatt Poel; International Documentary Film Festival Leipzig; 2003, "grow or go ? the architects of the global village" Documentary; bauderfilm/ZDF "Das kleine Fernsehspiel", Script, Director, Producer, International Documentary Film Festival Leipzig; 2004, Istanbul International Film Festival; Crossing Europe Film Festival, Linz; International Film Festival AFO; 2006, "Das kleine Fernsehspiel", Script, Director, Producer, Berlinale Panorama; and "the communist" Documentary. Dörte Franke was born November 11, 1974 in Leipzig, former GDR, and moved to Cologne in 1981. He has been living in Berlin since 2001. His studies and work include: 1994-2001, University of Cologne, M.A. political science; 2001-2005, Film School Potsdam-Babelsberg Publications; 2001, "die einen wetten, die anderen warten", novel; 2002 "denkmalimkopf", novel; Lecturer for Manga-Translations, i.e. Perfect Girl, Tokyopop Select filmography and exhibitions: 2000, "No lost time", documentary; 2003, "Westpaket", short film; San Francisco; "grow or go ? the architects of the global village" documentary; 2004, "Spurensucher - Images of Otto Weidt", documentary; 2006; "last to know", documentary; 2006, "the communist", documentary; "Stumbling Block" documentary.
Régis Baudy
Harnes
Vidéo | dv | couleur | 7:0 | France | 2007
Harnes est à l?origine une commande du FRAC NPDC, dans le cadre de l?exposition Ombres aux paradis; s`intégrant dans des lieux de mémoire du Nord-Pas de Calais, de la Flandre et des côtes anglaises, fortement marqués par la première et la seconde guerre mondiale. En invitant le public à revisiter ces endroits singuliers, elle lui offre l?occasion de se poser des questions sur l?histoire de l?humanité. En 2007, Régis Baudy rencontre les membres des Amis du vieil Harnes, association dédiée à la mémoire de ces deux conflits mondiaux. Tous originaires d?Harnes, ces anciens résistants ou témoins de l?époque vont devenir au fil des mois le moteur d?une ?uvre, plus expérimentale que formelle. Cette série d?actions de résistance en pays minier durant l?occupation nazie, représentées par des corps vieux et lents, réinvente la représentation de la terreur et du danger des situations passées et dresse un portrait atypique et troublant de cette génération.
Régis Baudy débute ses études d?arts plastiques à l?Ecole Supérieure des Beaux-Arts de Perpignan. Trois ans plus tard, il intègre l?Académie Royale des Beaux-Arts de Copenhague. Rattaché au département des nouveaux médias, il y développera durant deux années son écriture vidéographique. Régis Baudy convie depuis ses débuts des groupes de gens singuliers à explorer délibérément le langage de la vidéo expérimentale à travers une problématique qui les concerne. De cette collaboration avec ces acteurs non professionnels en ressortent des atmosphères troublantes où chaque personne, intégrée à son vécu, se retrouve associée à un personnage ? expression d?une fiction. Que ce soit Le terrain en 2005 ou plus récemment Harnes, commande du FRAC NPDC, les réalisations vidéos de Régis Baudy inscrivent la thématique du portrait dans une réelle dimension alternative. En 2008, Régis Baudy obtient un atelier-résidence de trois mois à Montréal au sein du centre d?arts visuels, la Fonderie Darling. Il participera prochainement à l?exposition Beautiful People (et la blessure secrète) à la City Gallery de Prague.
Horst Baur
Heroes
Vidéo expérimentale | dv | couleur | 4:45 | Allemagne | 2006
30 ans après la fin de la grande Révolution Culturelle prolétarienne, on a demandé à des Chinois aussi bien à Munich, en Allemagne, qu'à Changsha, en Chine, de poser comme à l'époque avec la bible maoïste. Il s'agissait d'amis, d'étudiants, d'artistes et de passants (Chine). Ils étaient libres de choisir une bible maoïste parmi 40 dans lesquelles la photo officielle avait été remplacée par une image de Mao faite par un artiste occidental. Les artistes étaient entre autres Andy Warhol, Gerhard Richter, KP Brehmer, Jörg Immendorff ...
né en 1954 à Munich, Allemagne 1973-1980 études de philosophie et de théologie catholique 1978-1993 Collaboration à la scène de théâtre Avantgarde à Munich 1980-1982 Formation de rédacteur 1981.-1982 Coéditeur de la revue FLIEGENPILZ depuis 1987 vidéos et performances depuis 2000 mail art
Clara Bausch
And the Smile is Red on Red
Film expérimental | 16mm | couleur et n&b | 7:17 | Allemagne, Egypte | 2014
Cairo. We look at newspapers, which show occasions of the revolution in 2011. The film fragments encounters with Sama Waly, Reda El Sayed, Sarah Rifky and Islam Azzazzi in the summer of 2014. The film is produced with the help of Analogue Zones # 3, a collaborative project between Cimatheque Cairo, LabA and LaborBerlin.
Clara Bausch (1982) lives and works in Berlin. She is an artist and filmmaker. In 2009 she graduated at University of the Arts Berlin, UdK, her studies of fine arts, with professor Lothar Baumgarten. In her artistic practice she is dealing with situations, perception of information, constructed realities, light and time. She works in the fields of film, photography, drawing and installation. Clara Bausch is member of the association LaborBerlin e.V. since 2006. She has organized and conducted projects, workshops and screenings in several european cities. Bausch`s works and films have been presented in exhibitions, screenings and festivals. Grants 2013 Kurzfilmförderung , BKM; 2013 Residenz, Levitation, Centrum, Berlin; 2012 A-I-R Residency, CCA, Zamek Ujazdowski, Warschau; 2010 Residenz, Schule 21 e.V., Bremen; 2006 ERASMUS-Programm, London
Clara Bausch
Wald
Film expérimental | 16mm | couleur | 6:22 | Allemagne | 2017
Over the course of a year, WALD (2017) returns to a forest glade. The film witnesses the vegetation changing in different seasons. A house can be seen dimly in the distance. A panorama pan scans the space. The view upwards, at eye level and to the ground - 360° - 3 perspectives. The pan is shot with a 16mm Bolex by hand. The camera itself becomes the main actor of the film, which is underlined by the way it is shot but also by the montage of the film. Original sound accompanies the images, but is interrupted by the adhÄn of a muezzin, the rustling of leaves, the buzzing of bees - these strong sound elements appear and disappear at the same moment. WALD (2017) by Clara Bausch, 16mm, 24 fps, optical Sound, no Dialogue, 6 Min
Clara Bausch works multi and interdisciplinary. Throughout her observation, Bausch creates narratives to thematize questions of identity and freedom. Bausch develops concepts resulting in films, photographs, works on paper, objects and drawings. She is co-founder of LaborBerlin, a platform for exchange and discourse on working with analogue film.
Catherine Bay
Blanche Neige épisode 2
Vidéo | hdv | couleur | 5:52 | France | 2012
Depuis 2002, le projet Blanche-Neige évolue à travers une série d?interventions : performances, conférences, spectacles et manifestations. Ici, Blanche-Neige investit l?espace filmique. Parés d?un costume et d?une perruque en latex prémoulées, designées par Roël Stassart, les interprètes battent la campagne en escadrons dans une mise en scène reprenant les codes du western et du film de guerre. L?utilisation du format Cinémascope et du grand angle permet d?aborder la place du corps dominé par les grands espaces, et renvoie la figure de Blanche Neige à l?immensité du paysage. Le personnage de Blanche-Neige, démultiplié et décontextualisé, fait se télescoper des sensations liées à la féérie enfantine et au cauchemar publicitaire. « Dans ce travail, explique Catherine Baÿ, il est question de réactiver un possible imaginaire autour d?une figure hypermédiatisée devenue objet de consommation courante et de proposer un spectacle populaire. » Ce travail sur la déformation du mythe donne lieu à un film hybride interrogeant le rapport entre industrie de l?image et imaginaire collectif.
Après des études de théâtre (École Jacques Lecoq, Philippe Gaulier, Antoine Vitez), d`ethnologie (Jean Rouch) et de danse (notamment avec Marcia Barcello, Philippe Decouflé, Milly Nichols), elle développe, depuis une dizaine d`années son travail de chorégraphe et de metteur en scène. Son parcours la conduit à se promener à travers les formes (chorégraphie, performances, mise en scène, vidéos, cabaret) et à collaborer avec des artistes de différents champs d`expression. De 1987 à 1994, C. B. orchestre des performances et des événements dans différents types d`espace : piscines, boîtes de nuit, friches industrielles et les galeries Yvon Lambert , Anne de Villepoix, .. Elle collabore notamment avec les plasticiens Combas, Jean-Charles Blais, Sylvia Bossu, les architectes Laurence Bourgeois et Pascale Lecoq, les acteurs-danseurs Alain Rigout, Amy Garmon et Laurence Levasseur. Depuis 1994, elle développe un travail spécifique sur les codes de représentation. Elle dissèque les écarts entre le corps intime et le corps social dans Relief ou le discours sur l`éloquence en portant un regard critique sur les postures des hommes politiques lors des élections de 1995. Ainsi parlait Eliane et Lulu, qu`elle élabore avec Marco Berrettini et Kolatch, joue sur la confrontation scénique de corps singuliers. En 1999, elle chorégraphie Nains mode d`emploi, spectacle qui se déroule en vitrine. C. B. y élabore un dispositif scénique complexe qui instaure un dialogue entre un écran vidéo et des acteurs. Le motif du bouffon y est exacerbé et concentre l`approche satyrique du monde de la chorégraphe. Elle travaille actuellement à la création de nouvelles interventions de "Blanche-Neige" et une création en cours " Jack in the box ". Aujourd`hui s?est renforcé par l?expérience acquise avec le projet Blanche-Neige une méthode spécifique à celle du travail avec le "Performer". Elle a donc mis au point la méthode A235. Cette méthode se développe sous forme de workshop. Le premier s` est déroulé en juillet 2009 à Micadanse (Paris) et se poursuivra à la fondation Gilbert Brownstone (Paris) courant 2010. Parallèlement à ses créations, Catherine Baÿ dirige artistiquement et coproduit différentes structures qui ont pris domicile dans ses bureaux du 41 rue du Faubourg Saint-Martin à Paris. Qu`il s`agisse du Cabaret "Nue & Habillé? de 1994, de la vitrine ?Window? crée avec les frères Stassart en 1999, de la galerie ?The Window 41? dirigée actuellement par Charlotte Batifol et Yann Perol, ou du Laboratoire A235, chacune de ses structures sont de véritable plates-formes d`échanges et de création. Elles ont permis et permettent encore de créer des événements en marge des institutions classiques et de s`interroger sur le dynamisme possible entre la production, la diffusion et la création.
Catherine Bay
Blanche Neige épisode 1
Vidéo expérimentale | dv | couleur | 10:0 | France | 2006
Blanche Neige Episode # 1 est la première réalisation vidéo autonome de la série des Blanche Neige. Plusieurs Blanche Neige traversent un paysage, et le cadre de l`image. Le projet Blanche Neige a été initié à Paris en novembre 2002, et a évolué vers des interventions et des vidéos. Les Blanche Neige, au travers de performances, de conférences, de démonstrations, prolifèrent dans le monde, se multiplient. Blanche Neige, personnage d`un autre monde, se propage dans le notre comme un virus, envahit un espace, l`adapte à ses besoins, et le quitte rapidement. Blanche Neige peut être vue dans une multitude d`espaces et de situations différentes, en ville et à la campagne, dans une galerie d`art ou sur un navire seule ou en bataillon. Blanche Neige n`est jamais tout à fait la même, ni tout à fait une autre. Dans ce projet, Catherine Bay interroge avant tout notre relation à l`image. Le projet a été réalisé à Paris, à la Fondation Brownstone, à la Fondation Cartier, à Milan à l`Uovo festival, à Moscou au Kliazma festival, à Rome durant la Nuit Blanche, à Lausanne à l`Arsenic Théâtre, à Vidéodanse à Beaubourg, au Parc de la Villette dans le cadre du festival Pelouse autorisée. Les Rencontres internationales Paris/Berlin ont invité Catherine Bay au Podewil à Berlin et à la Grande Halle de la Villette. La Prochaine intervention des Blanches Neige aura lieu au musée du Mac/val le 16 sept 2007.
Le projet Blanche Neige a été initié à Paris en novembre 2002, et a évolué vers des interventions et des vidéos. Les Blanche Neige, au travers de performances, de conférences, de démonstrations, prolifèrent dans le monde, se multiplient. Blanche Neige, personnage d'un autre monde, se propage dans le nôtre comme un virus, envahit un espace, l'adapte à ses besoins, et le quitte rapidement. Blanche Neige peut être vue dans une multitude d'espaces et de situations différentes, en ville et à la campagne, dans une galerie d'art ou sur un navire seule ou en bataillon. Blanche Neige n'est jamais tout à fait la même, ni tout à fait une autre. Dans ce projet, Catherine Baÿ interroge avant tout notre relation à l'image. Le projet a été réalisé à Paris, à la Fondation Brownstone, à la Fondation Cartier, à Milan à l'Uovo festival, à Moscou au Kliazma festival, à Rome durant la Nuit Blanche de la ville, à Lausanne à l'Arsenic Théâtre, à Vidéodanse à Beaubourg, au Parc de la Villette dans le cadre du festival Pelouse autorisée. Les rencontres internationales Paris/Berlin ont invité Catherine Baÿ au Podewil à Berlin et à la Grande Halle de la Villette
Laura Bazalgette
INTÉRIEUR
Vidéo | hdv | couleur | 6:58 | France | 2011
Un village bordé d?un fleuve. Deux hommes, « le Vieillard » et « l?Étranger », marchent le long de la berge, dans l?obscurité. Ils se suivent et ne se connaissent pas. Flotte dans l?eau le corps d?une jeune fille. Morte. Noyée. Ensemble ils la découvrent. Il va maintenant falloir annoncer (énoncer) le drame. Attente. Dans la maison de la « petite morte » que les deux hommes observent depuis le jardin, se trouvent le père, la mère, les deux filles et l?enfant. Au coin du feu. Apaisés et doux. Ils ne savent pas. Le « Vieillard » et « l?Étranger », sont inquiets, agités. Ils tentent de retracer l?événement, de mettre en mot l?indicible terreur qui les saisit. Silence. « Le Vieillard » s?avance vers la demeure. Il frappe à la porte. Le père lui ouvre la porte. Il entre. Il le dit. NOTE D?INTENTIONS « Le poète dramatique est obligé de faire descendre dans la vie réelle, dans la vie de tous les jours, l?idée qu`il se fait de l?inconnu. Il faut qu?il nous montre de quelle façon, sous quelle forme, dans quelles conditions, d?après quelles lois, à quelle fin agissent sur notre destinée les puissances supérieures, les influences inintelligibles, les principes infinis, dont, en tant que poète, il est persuadé que l?univers est plein. » ? Maeterlinck « Le tournage s?est principalement déroulé en appartement, dans un espace de quatre mètres, sur trois. Un film en habitat avec une caméra vidéo. Il m?a semblé passionnant de mettre en frottement le lieu intime, la maison, le foyer, et la zone fictive du projet de film. Un terrain organique, apprivoisé, transformable. Les possibilités sont multipliées. Face à la problématique très concrète d?être au plus proche de mes moyens et d?y adapter le projet, il s?agissait pour moi d?inventer une autre manière d?agir. J?ai ainsi souhaité travailler avec un seul acteur qui incarnerait tous les personnages de la fiction, et par là, questionner l?artifice et le vraisemblable. Permettre le glissement du vrai au faux. J?ai donc choisi de travailler plastiquement le visage de l?acteur, de le traficoter légèrement. Créer des looks radicaux, francs et universels. Des types. Trouver le vêtement, la matière signifiante. Transformer les apparences et les identités. D?emblée comme un aveu de tricherie. De cette modification du réel, surgit un fort sentiment d?étrangeté. Il s?agit pour moi de rejoindre entièrement la FICTION DRAMATIQUE et de toucher au mystère. Un studio de cinéma fait main. Un chantier cinématographique, avec ses effets spéciaux et son montage. Expérimenter le glissement de la littérature au cinéma. Adapter. » Laura Bazalgette
Après une formation au Conservatoire National de Région de Bordeaux (2001-2003), Laura Bazalgette intègre l?École Florent en 2003 où elle travaille avec Sandrine Lanno. En 2005, elle poursuit sa formation à l?Atelier Théâtral de Création dirigé par Stéphane Auvray-Nauroy. De 2005 à 2007 elle assiste Sandrine Lanno, Bruno Blairet et Cyril Anrep au sein de L?Ecole Florent. Elle participe également à plusieurs stages de formations avec Michel Fau, Jean-Michel Rabeux, Robert Cantarella, Katell Djian, Frédéric Fisbach, Frédéric Maragnani, Renaud Cojo, Jan Fabre. Depuis Janvier 2007, elle développe un travail axé sur les écritures contemporaines. Elle met en scène Outrage au public de Peter Handke (2005), Le Fils de Jon Fosse (2007) et réalise le film L?Exercice de la raison d?après le texte de Jean-Luc Lagarce (2008). En février 2010, suite à une résidence au Centquatre (Paris), elle crée le spectacle Atteintes à sa vie de Martin Crimp . En juin 2011, elle réalise le film Intérieur, d?après le texte de Maurice Maeterlinck, 1er film du projet All By Myshelves (adaptation cinématographique d??uvres littéraires). Elle réalise de nombreux assistanats : auprès de Frédéric Maragnani et la compagnie Travaux Publics (Plage, Baroufs) et auprès de Christophe Huysman pour le spectacle L?Orchestre perdu. Elle est actuellement en répétitions sur sa prochaine création théâtrale qui s?intitule « Séries » et qui se jouera en février 2013.
Laura Bazalgette
A Kind of Bright Shadow
Fiction expérimentale | hdv | couleur | 14:27 | France | 2017
Une jeune femme s’enfonce progressivement dans la forêt. Le temps s’écoule. La nuit tombe. Bruissante de sons, profonde et suffocante, la nature disparaît peu à peu au profit d`une expérience sensible où l`invisible tente de se manifester. Le film envisage la forêt dans sa densité poétique et pénètre dans l’espace mental de la jeune femme où réel et irréel s’entremêlent. Plusieurs mondes se déploient en un mouvement continu tandis qu’elle, vivante et incertaine, agit au coeur de cette surface opaque et primitive.
Laura Bazalgette est née en 1983. Elle vit et travaille entre Paris et Bordeaux. Sa pratique englobe de multiples disciplines et tout particulièrement la réalisation, la mise en scène, le montage et la scénographie. Son travail questionne la notion de ligne narrative et articule une dramaturgie où coexistent fiction et réalité, visible et invisible, nature et artifice. La subjectivité, le temps, la plasticité d’une situation, sont autant de sujets de réflexions qui irriguent sa recherche. Elle réalise plusieurs films : A kind of bright shadow (2017), REM (2013, installation présentée à la Manufacture Atlantique), Intérieur (2012, Rencontres Internationales Paris-Berlin), L’exercice de la raison (2008). Depuis 2013, elle développe une recherche axée sur les écritures contemporaines avec la compagnie Fond Vert. En 2017, elle écrit et met en scène BEDFORD PARK (Manufacture Atlantique, Festival International des Arts de Bordeaux). En 2013, elle met en scène SÉRIES, performance d’après F. van Dixhoorn (Manufacture Atlantique, La Loge, Stichting Perdu). En septembre 2016, elle travaille auprès de Rodolphe Congé et Joris Lacoste sur le spectacle RENCONTRE AVEC UN HOMME HIDEUX d’après D.Foster Wallace (Théâtre de la Cité Internationale, Festival d’Automne).
Magnus Bärtås
Miraklet i Tensta (Theoria)
Doc. expérimental | hdv | couleur | 16:36 | Suède | 2014
Theoria is the Greek word for talking about something witnessed. If, during ancient times, someone during a travel experienced an extraordinary event a theoria was performed when the witness returned home. Philosophers talked in terms of "ritualized visuality" that received a political significance where the person lived, and the important part of a theoria was the social situation when the witness shared his experiences. The theoria that is dealt with in the film is based on the events that took place in a suburb of Stockholm, Tensta, in August 2012. A young girl borrowed her mother’s smartphone and took a photograph of a peculiar cloud in the sky. The image, that started to circulate on social media, was interpreted as an apparition of the Virgin Mary by many residents of Tensta. Thousands of people gathered in the local Syrian Orthodox church and again the miracle was witnessed, both in the condensation in the windows and in the trees outside the church. The story of the miracle in Tensta disappeared very quickly from mainstream media, but lived on different online discussion sites. In the film seven local residents perform a whispering reading of a manuscript written from these online discussions. The reading is combined with documentary footages from the church. The textual quality is emphasized and contrasted to the ecstatic situation and the documentary images where viewer has to ask her self what she is really seeing.
Magnus Bärtås is an artist, writer and professor of fine arts at Konstfack in Stockholm working with text, video, objects and installation. His dissertation in artist research, You Told Me – Work stories and video essays, was published in May 2010. Together with Fredrik Ekman he has published three books of essays. Their latest book, Alla monster måste dö (“All monsters must die”), was nominated to the Swedish national August prize. In 2010 his video essay Madame & Little Boy won the grand prize at Oberhausen International Short Film Festival. Recent exhibitions include “The Miracle in Tensta”, Tensta Konsthall, The 9th Gwangju Biennale 2012, and “ABCDEFGHI” at Marabouparken, Stockholm, 2013.
Magnus Bärtås
Madame & Little Boy
Doc. expérimental | | couleur | 28:0 | Suède | 2009
In 1978 the legendary South Korean actress Choi Eun-Hee was kidnapped in Hong Kong by North Korean agents and brought to Pyongyang. Two weeks later her ex-husband, the director Shin Sang-Ok, was abducted to North Korea as well. After spending five years in the country the couple was offered a ?contract? which included a public statement declaring their willful defection to North Korea, a major film budget, enormous resources in terms of equipment and extras, and furthermore a re-marriage. Two years later the artist-pair managed to escape, after having directing and producing a number of films in North Korea, eventually taking political asylum in the United States. Not yet finished was Pulgasari (1985), a Japanese-style monsterfilm based on a Korean legend and made in the vein of Godzilla. Madame & Little Boy is a video essay where historical lines and the circles of repetition in the life story of Choi Eun-Hee (Madame Choi) are examined. The genealogy of the monsters from Godzilla, via Pulgasari to Galgameth (Shin?s remake of Pulgasari in Hollywood) is interpreted as deliberate messages about atomic weapons.
As an experiment with situated narration this video essay takes a standpoint against documentarism and common documentary practice. The story of Madame and Little Boy (the code name of the Hiroshima bomb) is narrated by the American musician Will Oldham (aka Bonnie ?Prince? Billy) in a studio building next to The Nike Missile Site outside San Francisco. The studio building becomes place for viewing and talking back to images: the surrounding American landscape, the missile site (?a petrified monster?) where atomic weapons were kept in secrecy, clips from Shin Sang-ok?s production together with footages from North Korea. This site, serving as an intersection of the present and past, is also the meeting place with the gaze of Choi Eun-hee, filmed in a hotel in Seoul.
Edouard Beau
SEARCHING FOR HASSAN
Doc. exp�rimental | | couleur | 60:0 | France, Iraq | 2009
/Users/edouardbeau/Desktop/Rencontres Internationales Paris Madrid Berlin/synopsis searching forFR ANG.doc
Denis-paul Beaubois
Terminal Image1- The fall from Matavai
Vidéo | dv | couleur | 1:30 | Australie | 2004
Dans Fall from Matavai, l?action de tomber (physiquement et symboliquement) est explorée. Le travail est vu comme une sortie vers des forces qui échappent à notre contrôle. Chaque pas, teinté par le passage de l?histoire reflète des forces en opposition contre une vision dominante. ?The Fall from Matavai? explore les espoirs émanents du passé, leurs grands idéaux qui furent depuis longtemps discrédités par l?Histoire. La chute, dans ce cas, est l?effondrement du modernisme, le rêve d?une situation de masse démocratisée qui est allée de travers. Le travail explore aussi l?image enregistrée comme dans ?Terminal Vision? où l?événement physique est détruit afin de se consolider avec un processus d?enregistrement.
Né sur l?île Maurice en 1970. Il a travaillé comme artiste vidéo et de spectacles en Australie et internationalement pendant les 11 dernières années. Il est membre du collectif de spectacles Gravity Feed et a travaillé avec les Post Arrivalists et Gekidan Kaitaisha. Ses travaux ont été portés à l?écran / joués internationalement dans des festivals et des galeries comme : en 1997, The Cleveland Festival of Performance Art en tant qu?artiste invité (États-Unis), en 1998, Bonn Videonale, (Allemagne) où il s?est vu décerner le premier prix. Puis à EMAF, (Allemagne), Fimform (Allemagne), Dokumentar festival (Allemagne). En 1999, à Arco Electronico (Espagne), Artist Unlimited eV Bielefeld (Allemagne). En 2000, à Darklight film festival (Irlande), Canberra Contemporary Artspace (Australie), Center For Contemporary Photography, Melbourne (Australie) à Linden Arts Center, Victoria (Australie). En 2001, à ZKM, il a reçu le prix spécial pour le Mediunkunst preis 2001 (Allemagne). En 2002 il a travaillé à Kunsthaus Zurich. En 2003 à Museum Ludwig Cologne (Allemagne). En 2004 il était aux Transmediale (Allemagne), à D Art04 Sydney Film Festival (Australie). Finalement, en 2005 il a participé à l?Adélaïde Film Festival (Australie) et au ParaSite Art Space (Hongkong).
Denis-paul Beaubois
Hope # 1
Art vidéo | dv | couleur et n&b | 36:39 | Australie | 0
La caméra est traitée comme une ?forme de vie ? par opposition a un outil qui rassemble des informations par sélection. Lorsqu?on la met en marche, elle enregistre son environnement et continue à le faire jusqu?à ce qu?elle soit détruite. L?image transmise réagit à la physiqualité de l'événement qui a pour conséquence un signal cassé qui interrompt l?image par intermittence. Comme le lancé devient de plus en plus vigoureux et que la caméra subit des dégats de plus en plus grave, l?interruption de l?image devient de plus en plus prononcée. Hope#1 fait partie d?une série de travaux qui explorent la politique des images enregistrées à travers la physiqualité et la destruction. Il questionne les représentations actuelles d?un écran stérile basées sur la réalité qui monopolise les ondes hertziennes. Le travail utilise la technologie de transmission et de réception pour explorer la dissémination des informations en tant que force. Un modèle est suggéré, qui établit un parallèle entre l?inclusion dans l?aire de réception avec l?existence. L?accès à l?information refuse la frontière entre l?informé et le non-informé. Ceux qui tombent en hors de la portée de réception sont marginalisés et peut-être n?existent pas. Le signal intermittent, interrompu, transmis par les éléments est apparenté à "être à la frontière de l?existence". Le signal intermittent encourage l?incertitude en révélant des bribes de faits, des informations partielles. Le dicton , "l?ignorance est une bénédiction" n?est pas possible lorsque quelqu?un se situe sur la frontière. Le signal intermittent est un outil de panique potentielle ou de désinformation. Le destinataire est conscient d?une partie de l?information et c?est l?incertitude créée par cette structure qui conduit à la disproportion. ?Être au seuil de l?existence ? signifie se situer à la jonction entre l?information et l?oubli. Le travail tente de localiser l?extrémité physique d?un signal et ainsi faisant, délimiter une frontière entre l?inclusion et l?exclusion. Dans ce schéma, on pose la question : ?Qui se trouve dans une position marginalisée ? ?. Est-ce le ?transmetteur ? à qui on a volé sa voix, ou est-ce le receveur potentiel qui tombe hors de la portée du signal (ou qui ne possède pas les moyens de recevoir le signal), et par-là même est exclu de l?information. ?Être au seuil de l?existence? signifie être soumis au signal interrompu / intermittent. Qui ou qu?est-ce qui détermine la frontière ? Physiquement, elle est reliée à la puissance. Métaphoriquement, elle est race, classe, genre et croyance politique. Hope# 1 a eu lieu à l'extérieur des murs de la Haute Cour de Justice australienne à Cambera, le lieu de Jugement final / Terminal dans le système de justice australien.
Né sur l?île Maurice en 1970. Il a travaillé comme artiste vidéo et de spectacles en Australie et internationalement pendant les 11 dernières années. Il est membre du collectif de spectacles Gravity Feed et a travaillé avec les Post Arrivalists et Gekidan Kaitaisha. Ses travaux ont été portés à l?écran / joués internationalement dans des festivals et des galeries comme : en 1997, The Cleveland Festival of Performance Art en tant qu?artiste invité (États-Unis), en 1998, Bonn Videonale, (Allemagne) où il s?est vu décerner le premier prix. Puis à EMAF, (Allemagne), Fimform (Allemagne), Dokumentar festival (Allemagne). En 1999, à Arco Electronico (Espagne), Artist Unlimited eV Bielefeld (Allemagne). En 2000, à Darklight film festival (Irlande), Canberra Contemporary Artspace (Australie), Center For Contemporary Photography, Melbourne (Australie) à Linden Arts Center, Victoria (Australie). En 2001, à ZKM, il a reçut le prix spécial pour le Mediunkunst preis 2001 (Allemagne). En 2002 il a travaillé à Kunsthaus Zurich. En 2003 à Museum Ludwig Cologne (Allemagne). En 2004 il était aux Transmediale (Allemagne), à D Art04 Sydney Film Festival (Australie). Finalement, en 2005 il a participé à l?Adélaïde Film Festival (Australie) et au ParaSite Art Space (Hongkong).