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Eli Cortiñas
Quella che cammina
Vidéo | hdv | couleur et n&b | 9:30 | Espagne | 2014
"The One Who Walks" ("Quella Che Cammina") is a central female character in Carlo Lizzanis contribution to the neorealist anthology film "L'amore in città" of 1953. Eli Cortiñas' unconventional filmic composition used this figure of an aging, impoverished prostitute as a nucleus an associative montage of self-filmed material, found footage and fragile sculptural constructions circle around to question her own role as a self-responsible individual, as a working class child, as a woman, as a daughter, as an artist.
Eli Cortiñas was born in Las Palmas de Gran Canaria, Spain, 1976. She studied at the Academy of Media Arts Cologne and has been awarded the Villa Massimo and the Karl Schmidt-Rottluft grant among others. Her work has been presented in solo and group shows at museums such as Museum Ludwig, Cologne, Kunsthalle Budapest, Museum Marta Herford, Kunstraum Innsbruck, Museum La Regenta and MUSAC, Spain, as well as in international festivals such as the 3rd Moscow International Biennale for Young Art, the 2nd Mardin Biennale, the 58th International Short Film Festival Oberhausen, the 20th International Curtas Vila Do Conde and the Nashville Film Festival. She lives and works in Berlin.
Eli Cortiñas
Vogel, Kirsche, Geliebte
0 | betaSP | couleur | 8:0 | Espagne, Allemagne | 2010
A woman trapped in a vicious circle between redemption and ruin.
Eli Cortinas est né en 1976 à Las Palmas de Gran Canaria en Espagne. Il vit et travaille à Cologne en Allemagne. De 2001 à 2002 il a étudié à l?European Film College au Danemark, puis de 2003 à 2008, à l?Academy of Media Arts Cologne. Il a été lauréat du Prize for Media Art NRW 2009, Düsseldorf, Allemagne. Il a réalisé plusieurs films, dont les vidéos double canal "Bird, Cherry, Lover" (2010) et "No Place Like Home" (2006), le film experimental "2 or 3 Things I knew About Her" (2006), la vidéo simple canal "Lovers ? all the same in front of G.O.D." (2007), la vidéo double canal "Dial M for Mother? (2008) et la vidéo simple canal ?FIN? (2009).
Pedro Costa
Ne change rien
Documentaire | 35mm | noir et blanc | 90:0 | Portugal | 2009
'Ne change rien' est né d'une amitié entre l'actrice Jeanne Balibar, l'ingénieur du son Philippe Morel et Pedro Costa. Jeanne Balibar, chanteuse, des répétitions aux enregistrements, des concerts rock aux cours de chant lyrique, d'un grenier à Sainte-Marie-aux-Mines à la scène d'un café de Tokyo, de Johnny Guitar à 'La Périchole' d'Offenbach. Pedro Costa filme dans un noir et blanc très contrasté la comédienne Jeanne Balibar, interprétant son album 'Slalom Dame' auprès du musicien Rodolphe Burger. Il nous invite à entendre sa voix qui résonne dans une scénographie s'apparentant à une grotte, comme dans un théâtre où l'obscurité instaure une certaine abstraction. La voix et le visage ombré sont sortis de leur contexte et se détachent de l'obscurité dominante. Cette forme austère, la durée des plans fixes, la place accordée aux silences, sont des éléments d'une forme habituelle chez le réalisateur portugais de ?En avant jeunesse?, avec ici le supplément poétique de la musique. Véritable ovni, cet objet expérimental, diamant noir à la fois beau et inquiétant, propose un étonnant travail sonore suscitant notre méditation. La caméra paraît parfois oublier qu'elle tourne et capte les hésitations de Jeanne Balibar. Avec les "off" du travail de la chanteuse, Costa invite ainsi le trivial qui dynamite un instant le mystère vocal. Ce film peut s?apparenter à un magnifique hommage à la création qui révèle sous ses aspects les plus lugubres son potentiel de séduction.
Pedro Costa (born 1959) is a Portuguese film director. He is acclaimed for using his ascetic style to depict the marginalised people in desperate living situations. Many of his films are set in a district of Lisbon inhabited by the socially disadvantaged and shot in a natural and low-key way that makes them resemble documentaries. While studying history at University of Lisbon, Costa switched to film courses at School of Theatre and Cinema (Escola Superior de Teatro e Cinema). After working as an assistant director to several directors such as Jorge Silva Melo and João Botelho, he made a first feature film O Sangue (The Blood) in 1989. He collected the France Culture Award (Foreign Cineaste of the Year) at 2002 Cannes International Film Festival for directing the film No Quarto da Vanda (In Vanda?s Room). Juventude em Marcha (Youth on the March, known as ?Colossal Youth? in Anglophone countries, and ?En avant, jeunesse? ? ?Onward, Youth? ? in Francophone countries) was selected for the Cannes Film Festival in 2006 and earned the Independent/Experimental prize (Los Angeles Film Critics Assossiation) in 2008.
Pedro Costa
Casa de lava
Fiction | 35mm | couleur | 110:0 | Portugal | 1994
For his second feature film, from 1994, the Portuguese director Pedro Costa constructs a politically savvy homage to Jacques Tourneur?s 1943 horror film, I Walked with a Zombie, in which postcolonial decay is invested with both metaphysical and erotic allure. Leão (Isaach De Bankolé), an immigrant laborer in Lisbon, is knocked unconscious in an industrial accident; Mariana (Inês de Medeiros), a nurse, volunteers for the medical transport that repatriates the comatose man to one of the Cape Verde islands. She busies herself at the rustic hospital that has taken him in, but she quickly comes under the spell of the volcanic island?s loamy mysteries?many of which seem to revolve around the still inanimate man. Psychology takes a back seat to the overtones of history as Mariana finds herself growing increasingly involved with the family that lays claim to Leão as well as with a Portuguese émigrée, Edite (the French cult actress Edith Scob, from Eyes Without a Face), whose madness derives from social traumas of the local past. With a strikingly modern yet humanistic style, Costa elicits quietly declamatory performances from his remarkable cast (which joins nonactors and seasoned professionals) and creates moody, luminous tableaux to conjure an incantatory, Faulknerian earthiness.
Pedro Costa (born 1959) is a Portuguese film director. He is acclaimed for using his ascetic style to depict the marginalised people in desperate living situations. Many of his films are set in a district of Lisbon inhabited by the socially disadvantaged and shot in a natural and low-key way that makes them resemble documentaries. While studying history at University of Lisbon, Costa switched to film courses at School of Theatre and Cinema (Escola Superior de Teatro e Cinema). After working as an assistant director to several directors such as Jorge Silva Melo and João Botelho, he made a first feature film O Sangue (The Blood) in 1989. He collected the France Culture Award (Foreign Cineaste of the Year) at 2002 Cannes International Film Festival for directing the film No Quarto da Vanda (In Vanda?s Room). Juventude em Marcha (Youth on the March, known as ?Colossal Youth? in Anglophone countries, and ?En avant, jeunesse? ? ?Onward, Youth? ? in Francophone countries) was selected for the Cannes Film Festival in 2006 and earned the Independent/Experimental prize (Los Angeles Film Critics Assossiation) in 2008.
Pedro Costa
Minimo macho, minimo Fêméa
Installation vidéo | dv | couleur | 37:0 | Portugal | 2005
L´installation "Minimo macho, minimo fêméa", consiste en une double projection de bandes du film "No quarto da Vanda", et nous montre une vue alternant scènes d´extérieur et les intérieurs respectifs de maisons dans les environs de Fontainhais, Lisbonne. De ce fait, elle documente et intensifie l´existence d´immigrants des anciennes colonie par l´illustration, de manière claire et calme.
Diplômé de l'École Supérieure de Cinéma (École de Cinéma du Conservatoire National de Lisbonne), Pedro Costa y fut l'élève de l'acteur portugais Antonio Reis. En 1987 il réalise son premier court métrage, "Lettres à Julia", et continue avec une série pour enfants pour la télévision portugaise. Inspiré en Friedrich-Wilhelm Murnau, il réalise en 1989 "Ou Sangue", un drame encensé par la critique mais qui ne le satisfait pas entièrement. "À Casa de Lava" (1994) confirme le talent de ce producteur portugais aux yeux des professionnels du cinéma, révélant les caractéristiques de son travail : une esthétique qui s'apparente au maniérisme, des blancs et noirs variés et élaborés, des sujets récurrents dont le sordide et la crasse, qu'il tend à sublimer. Son goût pour le sang et la violence froide sont explicites dans "Ossos" (1997). Les critiques voient dans son style un retour aux origines du cinéma, un héritage du muet. Ce film fut récompensé, en particulier, à Venise et à Belfort. En 2000, il réalise "Non Quarto de Vanda", qui narre la décadence d'un toxicomane. L'esthétique de Costa fait de cette histoire obscure un poème cinématographique. "Onde jaz ou teu sorriso escondido?" (2001) est un hommage aux cinéastes Danièle Huillet/Jean-Marie Straub. "Comme le disait Antonio Reis, il est nécessaire de prendre des risques sur chaque plan. Risquer sa vie sur chaque plan, à chaque moment, à chaque intonation d'un acteur. Sinon, le cinéma ne sert à rien. Pour moi, il est capital qu'un film soit utile." Pedro Costa
Pedro Costa
Où gît votre sourire enfoui
Documentaire | 35mm | couleur | 104:0 | Portugal, France | 2001
Pedro Costa filme Jean-Marie Straub et Danièle Huillet au cours des différentes étapes du travail de montage du film "Sicilia !". Jean-Marie Straub définit le montage comme un "combat avec la matière". Il s`avère en effet ici une épuisante épreuve de patience. Car ce n`est pas dans la composition générale du film, dans les choix fondamentaux, que nous plonge ce document, mais simplement dans un fastidieux travail sur les raccords. Chacun impliquant de minuscules choix, chaque fois lourds de sens pour l`esprit général du film à venir. Pedro Costa s`attarde sur ces images sans cesse fouillées, ralenties, repassées en arrière, immobilisées, jusqu`à leur donner un effet hypnotique. De même, il explore l`atmosphère d`un laboratoire obscur, puis inclut, sans les expliquer, deux étonnantes séquences où les Straub présentent leurs films à une poignée de spectateurs.
Diplômé de l`Escola Superior de Cinema (l`Ecole de Cinéma du Conservatoire National de Lisbonne), Pedro Costa suit les cours de l`acteur portugais Antonio Reis. Il réalise en 1987 son premier court métrage,"Cartas a Julia", suivi bientôt d`une série pour enfants pour la télévision portugaise. Très influencé par Friedrich-Wilhelm Murnau, il signe en 1989 "Le Sang", un drame encensé par la critique qui ne le satisfait pourtant pas tout à fait. "La Maison de lave" en 1994 confirme le talent de ce réalisateur portugais aux yeux des professionnels du cinéma, qui dévoile dès lors les caractéristiques de son travail : un esthétisme qui frôle le maniérisme, des noirs et blancs variés et très travaillés, des thèmes récurrents tels que le sordide et le crasseux, mais une certaine tendance à les sublimer. Son goût pour le sang et la violence froide se retrouve dans "Ossos" (1997). Les critiques voient en son style un retour au cinéma des origines, héritage du cinéma muet. Le film sera primé notamment à Venise et à Belfort. En 2000, il signe "Dans la chambre de Vanda" narrant la déchéance d`une toxicomane. L`esthétisme de Costa transforme cette histoire sombre en poème filmique. "Où gît votre sourire enfoui ?"(2001) est un hommage au couple de cinéastes Danièle Huillet/Jean-Marie Straub. "Il faut se risquer dans chaque plan, c?est ce que disait Antonio Reis. Risquer sa vie même dans chaque plan, chaque moment, chaque intonation d?un acteur. Sinon le cinéma ne sert à rien. Pour moi, il est fondamental qu?un film soit utile." Pedro Costa
Pedro Costa, Harun FAROCKI, Eugène GREEN
MEMORIES
Vidéo expérimentale | dv | couleur | 102:0 | Portugal, Coree du Sud | 2007
Diplômé de l`Escola Superior de Cinema (l`Ecole de Cinéma du Conservatoire National de Lisbonne), Pedro Costa suit les cours de l`acteur portugais Antonio Reis. Il réalise en 1987 son premier court métrage,"Cartas a Julia", suivi bientôt d`une série pour enfants pour la télévision portugaise. Très influencé par Friedrich-Wilhelm Murnau, il signe en 1989 "Le Sang", un drame encensé par la critique qui ne le satisfait pourtant pas tout à fait. "La Maison de lave" en 1994 confirme le talent de ce réalisateur portugais aux yeux des professionnels du cinéma, qui dévoile dès lors les caractéristiques de son travail : un esthétisme qui frôle le maniérisme, des noirs et blancs variés et très travaillés, des thèmes récurrents tels que le sordide et le crasseux, mais une certaine tendance à les sublimer. Son goût pour le sang et la violence froide se retrouve dans "Ossos" (1997). Les critiques voient en son style un retour au cinéma des origines, héritage du cinéma muet. Le film sera primé notamment à Venise et à Belfort. En 2000, il signe "Dans la chambre de Vanda" narrant la déchéance d`une toxicomane. L`esthétisme de Costa transforme cette histoire sombre en poème filmique. "Où gît votre sourire enfoui ?"(2001) est un hommage au couple de cinéastes Danièle Huillet/Jean-Marie Straub. "Il faut se risquer dans chaque plan, c?est ce que disait Antonio Reis. Risquer sa vie même dans chaque plan, chaque moment, chaque intonation d?un acteur. Sinon le cinéma ne sert à rien. Pour moi, il est fondamental qu?un film soit utile." Pedro Costa
Pedro Costa
Ne change rien
Documentaire | 35mm | noir et blanc | 98:0 | Portugal, France | 2009
Pedro Costa
O nosso homem / Notre homme
Fiction | | couleur | 23:0 | Portugal | 2010
« J?étais un bon maçon. J?ai jamais fais un mur de travers. Mon patron s?est jamais plaint de moi. Un jour le travail s?est arrêté, j?ai perdu mon chômage. Pas de pension de retraite, pas d?allocations familiales. J?ai cherché du travail partout, mais rien. Je ramenais pas d?argent à la maison, Suzete m?a foutu à la porte »
Pedro Costa
Ossos
Fiction | 35mm | couleur | 94:0 | Portugal | 1997
Estrela d?Africa, un quartier créole aux frontières de Lisbonne. Un petit enfant, vieux de quelques jours, va survivre à plusieurs morts. Tina, sa jeune mère, le prend dans ses bras et ouvre le gaz. Sauvé par son père, il dort dans la rue et boit le lait de la charité. Deux fois, il sera presque vendu, par trop de désespoir, trop d?amour, pour rien. Mais Tina n?oublie pas et ses soeurs du quartier voudront la venger.
Diplômé de l`Escola Superior de Cinema (l`Ecole de Cinéma du Conservatoire National de Lisbonne), Pedro Costa suit les cours de l`acteur portugais Antonio Reis. Il réalise en 1987 son premier court métrage,"Cartas a Julia", suivi bientôt d`une série pour enfants pour la télévision portugaise. Très influencé par Friedrich-Wilhelm Murnau, il signe en 1989 "Le Sang", un drame encensé par la critique qui ne le satisfait pourtant pas tout à fait. "La Maison de lave" en 1994 confirme le talent de ce réalisateur portugais aux yeux des professionnels du cinéma, qui dévoile dès lors les caractéristiques de son travail : un esthétisme qui frôle le maniérisme, des noirs et blancs variés et très travaillés, des thèmes récurrents tels que le sordide et le crasseux, mais une certaine tendance à les sublimer. Son goût pour le sang et la violence froide se retrouve dans "Ossos" (1997). Les critiques voient en son style un retour au cinéma des origines, héritage du cinéma muet. Le film sera primé notamment à Venise et à Belfort. En 2000, il signe "Dans la chambre de Vanda" narrant la déchéance d`une toxicomane. L`esthétisme de Costa transforme cette histoire sombre en poème filmique. "Où gît votre sourire enfoui ?"(2001) est un hommage au couple de cinéastes Danièle Huillet/Jean-Marie Straub. "Il faut se risquer dans chaque plan, c?est ce que disait Antonio Reis. Risquer sa vie même dans chaque plan, chaque moment, chaque intonation d?un acteur. Sinon le cinéma ne sert à rien. Pour moi, il est fondamental qu?un film soit utile." Pedro Costa
Pedro Costa
O Nosso Homem
Doc. expérimental | hdv | couleur | 23:0 | Portugal | 2015
Nouveau montage, inédit de «O Nosso Homen». Un matin de l’été 2007. L’intérieur d’une baraque en bois et plaques d’étain dans la périphérie de Lisbonne. José Alberto, vingt-sept ans, et sa mère, cinquante-cinq ans, tous les deux Cap-Verdiens. Ils sont assis à une table. José Alberto se coupe les ongles avec un petit couteau de poche. Ils parlent en créole.
Pedro Costa est réalisateur, scénariste et directeur de la photographie portugais. En 1994, «Casa de Lava» est sélectionné au Festival de Cannes. «Ossos» remporte en 1997 le prix de la photographie de la Mostra de Venise. «La chambre de Vanda» est primé au Festival de Cannes en 2002. «En avant jeunesse !», qui revient sur la vie d’immigrés cap-verdiens déplacés dans un quartier HLM neuf de Lisbonne, est sélectionné en compétition internationales au Festival de Cannes en 2006, et est primé par le Los Angeles Film Critics Association en 2008. «Ne Change rien» est présenté à la Quinzaine des réalisateurs du Festival de Cannes en 2009. Son dernier film «Cavalo Dinheiro» a reçu le Léopard du meilleur film au Festival international du film de Locarno en 2014. «Il faut se risquer dans chaque plan, c’est ce que disait Antonio Reis. Risquer sa vie même dans chaque plan, chaque moment, chaque intonation d’un acteur. Sinon le cinéma ne sert à rien. Pour moi, il est fondamental qu’un film soit utile.» Pedro Costa
Pedro Costa
Six bagatelles
Doc. expérimental | dv | couleur | 20:0 | Portugal | 2004
Pedro Costa a pris six scènes de "Où gît votre sourire enfoui?" et les a placées dans un contexte différent. Ces fragments ne sont pas seulement des "bagatelles", mais avant tout un regard personnel sur Danièle Huillet et Jean-Marie Straub.
Diplômé de l`Escola Superior de Cinema (l`Ecole de Cinéma du Conservatoire National de Lisbonne), Pedro Costa suit les cours de l`acteur portugais Antonio Reis. Il réalise en 1987 son premier court métrage,"Cartas a Julia", suivi bientôt d`une série pour enfants pour la télévision portugaise. Très influencé par Friedrich-Wilhelm Murnau, il signe en 1989 "Le Sang", un drame encensé par la critique qui ne le satisfait pourtant pas tout à fait. "La Maison de lave" en 1994 confirme le talent de ce réalisateur portugais aux yeux des professionnels du cinéma, qui dévoile dès lors les caractéristiques de son travail : un esthétisme qui frôle le maniérisme, des noirs et blancs variés et très travaillés, des thèmes récurrents tels que le sordide et le crasseux, mais une certaine tendance à les sublimer. Son goût pour le sang et la violence froide se retrouve dans "Ossos" (1997). Les critiques voient en son style un retour au cinéma des origines, héritage du cinéma muet. Le film sera primé notamment à Venise et à Belfort. En 2000, il signe "Dans la chambre de Vanda" narrant la déchéance d`une toxicomane. L`esthétisme de Costa transforme cette histoire sombre en poème filmique. "Où gît votre sourire enfoui ?"(2001) est un hommage au couple de cinéastes Danièle Huillet/Jean-Marie Straub. "Il faut se risquer dans chaque plan, c?est ce que disait Antonio Reis. Risquer sa vie même dans chaque plan, chaque moment, chaque intonation d?un acteur. Sinon le cinéma ne sert à rien. Pour moi, il est fondamental qu?un film soit utile." Pedro Costa
Orwa Costa
syrrialism
Fiction expérimentale | hdcam | | 2:41 | Syrie, Liban | 2013
My short film ?syrrialism? is about a Syrian activist who took part of the protest and then arrested, to begin his trip with hallucinations and dreams caused by the subconscious mind of a man saw a large amount of crimes in a short time, but he did not give up hope and still sticking to his dream of free future. In this film I mixed some consequences of our revolution like pain, creating, starving, traveling, and souls meeting..
I own a furniture store in Damascus, began photography in 2003, mostly black & white, all developed and printed in my dark room. in 2011 I participated in the peaceful protests against the Syrian regime , then i utilized my art for the sake of Syrian revolution, via photography page on Facebook called Syrrialism (Syria+ Surrealism) always anonymous for my safety. In the end of 2012, I?ve been kidnapped and tortured by the FSA (free Syrian army) accused of being a leader of a pro Assad militia ! After being released and healed, I got other threat so i traveled with my family to Lebanon, and start making short films. My films are produced by small NGO with tiny budget, but it helps me expressing my vision as an artist and an activist, in order to continue my non-violent contribution and not living the destiny of Syria in the hands of the warlords
Pedro Costa
The Rabbit Hunters
Fiction expérimentale | betaSP | couleur | 23:0 | Portugal | 2007
Pedro Costa filme la vie quotidienne des habitants de Fontainhas, une communauté perdue, un bidonville en périphérie de Lisbonne. Tous aspirent à une vie meilleure faite de confort et de croissance économique. Virgilio se demande s?il a vraiment besoin d?un nouveau réfrigérateur, Benvindo et Maria se séparent, Isabelle n?en peut plus.
Diplômé de l`Escola Superior de Cinema (l`Ecole de Cinéma du Conservatoire National de Lisbonne), Pedro Costa suit les cours de l`acteur portugais Antonio Reis. Il réalise en 1987 son premier court métrage,"Cartas a Julia", suivi bientôt d`une série pour enfants pour la télévision portugaise. Très influencé par Friedrich-Wilhelm Murnau, il signe en 1989 "Le Sang", un drame encensé par la critique qui ne le satisfait pourtant pas tout à fait. "La Maison de lave" en 1994 confirme le talent de ce réalisateur portugais aux yeux des professionnels du cinéma, qui dévoile dès lors les caractéristiques de son travail : un esthétisme qui frôle le maniérisme, des noirs et blancs variés et très travaillés, des thèmes récurrents tels que le sordide et le crasseux, mais une certaine tendance à les sublimer. Son goût pour le sang et la violence froide se retrouve dans "Ossos" (1997). Les critiques voient en son style un retour au cinéma des origines, héritage du cinéma muet. Le film sera primé notamment à Venise et à Belfort. En 2000, il signe "Dans la chambre de Vanda" narrant la déchéance d`une toxicomane. L`esthétisme de Costa transforme cette histoire sombre en poème filmique. "Où gît votre sourire enfoui ?"(2001) est un hommage au couple de cinéastes Danièle Huillet/Jean-Marie Straub. "Il faut se risquer dans chaque plan, c?est ce que disait Antonio Reis. Risquer sa vie même dans chaque plan, chaque moment, chaque intonation d?un acteur. Sinon le cinéma ne sert à rien. Pour moi, il est fondamental qu?un film soit utile." Pedro Costa
Pedro Costa
Minimo macho, minimo Fêméa
Fiction | dv | couleur | 37:0 | Portugal | 2005
l´installation "Minimo macho, minimo fêméa", consiste en une double projection de bandes du film "No quarto da Vanda", et nous montre une vue alternant scènes d´extérieur et les intérieurs respectifs de maisons dans les environs de Fontainhais, Lisbonne. De ce fait, elle documente et intensifie l´existence d´immigrants des anciennes colonie par l´illustration, de manière claire et calme.
Noé Cottencin
Reality and Fiction
Fiction expérimentale | mov | couleur | 10:20 | France, Pays-Bas | 2021
Un chien, une fille, des adolescents et d’autres créatures fantastiques font l’insurrection de leur vie quotidienne à travers des marches dans la ville, des détournements d’espaces et autres actions à travers lesquelles ils observent et transforment la réalité et le monde autour d’eux.
Noé Cottencin (France, 1994) a étudié l’image en mouvement à l’Académie Gerrit Rietveld et au Sandberg Institute. Son travail, à travers des récits qui prennent différentes formes (dessins, films, interventions, publications), s’intéresse principalement à la mise en commun des individualités. Il vit et travaille à Amsterdam et Los Angeles.
Noé Cottencin
Life
Fiction expérimentale | mov | couleur | 5:0 | France, Pays-Bas | 2022
LIFE « Journal de bord post-catastrophe. Tout commence dans un garage. On avait imaginé qu’il n’y avait pas de voitures ici, seulement des planches de surf et du matériel de jardinage. À cause de l’explosion, on n’entendait plus rien. Juste une sorte d’acouphène permanent. Il fallait réapprendre à écouter. » Life est un récit qui se déroule après un effondrement mystérieux où tout est à réinventer. Ici, il n’y a plus besoin de travailler, on se partage des couvertures pour se réchauffer et un parking est transformé en terrain de jeu d’où la vie peut reprendre. Dans ce monde étrange, on cherche la vague métaphysique sous terre, et l’on écoute Marc Bolan toute la journée… UN FILM DE Noé Cottencin AVEC Milla Sikora, Xavier Warming, Simone Avalon, Morris Draijer, Noé Cottencin, Clément Gingreau, Katerina Lymar CAMÉRA Sam Broekman, Noé Cottencin MONTAGE Noé Cottencin Produit dans le cadre de SoundImageCulture 2023, avec le soutien de la Sabam for Culture, Stichting Stokroos et NL Film Fonds.
Noé Cottencin (FR, 1994) a étudié l’image en mouvement à l’Académie Gerrit Gerrit Rietveld et au Sandberg Institute. Son travail, à travers des récits qui prennent différentes formes (dessins, films, interventions, publications), s’intéresse principalement à la mise en commun des individualités. Il vit et travaille actuellement à Amsterdam. Il fait actuellement partie du programme SoundImageCulture 2023, permettant à de jeunes réalisateurs d’êtres suivi dans le développement d’un projet personnel. Il est suivi dans le cadre de son projet par Andrea Luka Zimmerman (Jarman Award) et Amir Borenstein (Moving Image Art Prize).
Laure Cottin Stefanelli
Double You Double You
Film expérimental | hdv | couleur | 17:53 | France, Belgique | 2019
En quelques années, par la pratique du culturisme, Yukio Mishima, écrivain japonais, s’est métamorphosé, d’un créateur de mots, il devient « une créature des mots ». Charles Gaines, écrivain et journaliste américain compare le bodybuilder à un sculpteur de sa propre chair. Comment le travail, le sport, les normes culturelles et sexuelles définissent le corps et l’identité de chacun ? Par quels moyens définissons-nous notre propre image et par quels dilemmes passons-nous pour y parvenir ? « Double You Double You » reconstitue les étapes d’une compétition de bodybuilding. Jennifer Teuwen* est la seule athlète à concourir, et la caméra, son unique public. Le film met en scène la pulsion scopique – regarder-être regardé à l’infini – et propose une exploration visuelle et auditive, sensuelle et sensorielle du corps de Jennifer. * Jennifer est une bodybuildeuse professionnelle Belge, championne de sa catégorie « Women’s Physique », la plus musculeuse pour les femmes selon la IFBB (International Federation of Bodybuilding).
Laure Cottin Stefanelli est une artiste visuelle et une cinéaste qui vit et travaille entre Paris et Bruxelles. À travers ses films, ses photographies et ses installations, elle poursuit une recherche autour de récits centrés sur des personnages habités de tensions paradoxales – pulsions de vie, de mort, érotiques – celles qui résultent de la séparation entre l’esprit et le corps. Elle a exposé et participé à des festivals à travers la France et à l’étranger, dont États Généraux du Film Documentaire (Lussas, FR) ; KANAL – Centre Pompidou (Bruxelles, BE) ; Belo Horizonte International Short Film Festival (BR) ; Kasseler Dok Festival ( Kassel, DE) ; Moscow Biennale (RU), Art Brussels (BE) ; FIDMarseille (FR) entre autres. Son premier moyen-métrage, No blood in my body a reçu le prix du film court aux Écrans Documentaires d’Arceuil (FR). Elle a effectué plusieurs résidences à l’étranger dont le Hoger Instituut Voor Schone Kunsten, HISK (BE). Laure Cottin Stefanelli a étudié la littérature et le cinéma à l’Université Paris III et a été diplômée en Photo-Vidéo de l’École des Arts Décoratifs de Paris. Depuis 2018, elle enseigne à l’École d’Art de La Cambre à Bruxelles.
Pierre Coulibeuf
Doctor Fabre Will Cure You
Fiction expérimentale | 35mm | couleur | 60:10 | France, Belgique | 2013
Portrait fictif de l?artiste flamand Jan Fabre, basé sur son journal intime et ses performances. Le film, conte de fées moderne, projette Jan Fabre dans son propre imaginaire et compose un personnage qui change sans cesse d?identité. Jan Fabre joue de multiples rôles sous les déguisements les plus variés ; derrière un masque, toujours un autre masque? Le personnage féminin, tel un ?démon du passage? empruntant différents visages, hante le personnage masculin et inspire ses métamorphoses, ad infinitum. Les concepts de l??uvre sont la répétition, le simulacre et la métamorphose, dans un rapport essentiel aussi bien avec l??uvre de Jan Fabre qu?avec mon ?uvre propre. La métamophose, c?est ici le passage d?une forme à une autre, d?un état intensif à un autre, d?une identité à une autre, d?un univers à un autre. Le film comme ?transposition? ? la forme ?performance? se change en forme cinématographique ? création nouvelle. ?L?existence simule, elle dissimule, et elle dissimule que, même dissimulant et jouant un rôle, elle continue d?être l?existence authentique, liant ainsi, par une malice presque indémêlable, le simulacre à la véritable authenticité.? Maurice Blanchot.
Cinéaste et plasticien. Vit à Paris. Pierre Coulibeuf développe un projet interdisciplinaire : il réalise des fictions expérimentales qui investissent savamment le champ de l?art, et où les changements d?identité affectent les univers et les artistes qui inspirent ses oeuvres. Ses films sont présentés aussi bien au cinéma que, recomposés, sous forme d?installations (vidéo-photo) dans les musées. Ses oeuvres font partie d?importantes collections. Les principaux concepts de ses ?uvres sont le dédoublement, le simulacre, la métamorphose, le labyrinthe, la réalité comme fiction ou projection mentale. Coulibeuf a eu des expositions personnelles dans le monde entier : en Allemagne, Deichtorhallen, Hambourg (2006) ; au Portugal, Museu Colecçào Berardo, Lisbonne (2010) ; en France, Musée d?Art Moderne de Saint-Etienne (2009) ; Musée d?Art Roger-Quilliot, Clermont-Ferrand (2013) ; au Brésil : Fondation Iberê Camargo (2009) ; en Russie, Musée d?Art Contemporain de Perm (2011) ; en Chine : MOCA, Musée d?Art contemporain de Chengdu (2012) ; Yuan Space, Pékin (2013), et des expositions collectives au Brésil, 5ème Biennale d?art du Mercosul (2005) ; en Russie : 1ère Biennale d?art contemporain de l?Oural (2010) ; en Allemagne, Haus der Kunst (2012)? En 2013, Coulibeuf est nominé au Prix Art China, dans la catégorie des artistes étrangers les plus influents en Chine (avec Warhol, Marcel Duchamp, Araki, Shirin Neshat).
Pierre Coulibeuf
PAVILLON NOIR
Fiction expérimentale | 35mm | couleur | 24:0 | France | 2006
Fiction parodique de Pierre Coulibeuf basée sur des actions chorégraphiques d?Angelin Preljocaj. Les sept personnages qui évoluent dans le bâtiment Pavillon Noir de Rudy Ricciotti dynamitent sans vergogne les codes de la chorégraphie et du cinéma : contamination, débordement, distance, - la fiction met la réalité à l?épreuve.
Né à Elbeuf (France). Vit à Paris. Cinéaste et plasticien. Doctorat de lettres modernes ? Thèse sur Pierre Klossowski et Leopold von Sacher Masoch. La création contemporaine est le matériau du travail cinématographique et plastique de Pierre Coulibeuf. Dans un rapport transversal avec les genres du cinéma (fiction, expérimental...), ainsi qu?avec les modes de présentation de l?image en mouvement (projection 35mm, installation vidéo, photographie), ses oeuvres inventent un lieu et un langage à la frontière des disciplines, critiquent les formes établies, questionnent les modes de représentation de la réalité. Depuis 1987, Pierre Coulibeuf a réalisé des courts et longs métrages d?après notamment Pierre Klossowski, Michelangelo Pistoletto, Marina Abramovic, Michel Butor, Jean-Marc Bustamante, Jan Fabre, Meg Stuart, Angelin Preljocaj, Benoît Lachambre. Ses films sont sélectionnés dans de nombreux festivals internationaux de cinéma. Une rétrospective de ses films, sous le titre ?Le démon du passage?, conçue par le Ministère des Affaires étrangères en 2004, circule actuellement dans le monde entier. Pierre Coulibeuf présente également ses oeuvres sous forme d?installations (vidéo/photo) dans le réseau de l?art contemporain. En 2006, plusieurs expositions personnelles ont eu lieu en Allemagne, notamment aux Deichtorhallen-Haus der Photographie, à Hambourg. En 2005, il a été invité dans le Pavillon international de la 5ème Biennale internationale d?art contemporain du Mercosul, à Porto Alegre, au Brésil. En 2007, il a fait partie de l?exposition d?ouverture du musée Berardo à Lisbonne, au Portugal. En 2008, la Fondation Iberê Camargo à Porto Alegre (Brésil), lui a commandé une ?uvre (film + installation vidéo), pour une exposition en juin 2009. Ses ?uvres font partie d?importantes collections en France et à l?étranger. (1993 : Lauréat de la Bourse Léonard de Vinci du ministère des Affaires étrangères pour l?Italie (Cinéma) /// 1995-1996 : Artiste en résidence au Domaine de Kerguéhennec, Centre d?art contemporain (France) /// 2000 : Chevalier de l?ordre des Arts et des Lettres).
Pierre Coulibeuf
Who's Meg Stuart (in Who's who? Series)
Art vidéo | 35mm | couleur | 7:46 | France | 2006
La fiction du sujet / le sujet de la fiction. Autour de l`idée de "portrait" : le sujet en devenir, les fluctuations d`identité, la métamorphose, la dissolution du moi personnel ; l`entre-deux des images : glissement de l`image sociale, de l?identité d`artiste, aux images fictionnelles. « Nous sommes une pluralité qui s?est imaginée une unité » (Nietzsche). La question de la représentation : les images en tant que simulacres : interprétations : pures inventions. La transversalité : l`ambiguité ou l`indétermination des identités, mais aussi des codes artistiques. L?invention d?un lieu ?à la frontière? : entre le langage du cinéma et le langage de la vidéo.
Pierre Coulibeuf. Né à Elbeuf (France). Cinéaste et plasticien. Vit à Paris. La création contemporaine est le matériau du travail cinématographique et plastique de Pierre Coulibeuf. Dans un rapport transversal avec les genres du cinéma (fiction, expérimental...), ainsi qu?avec les modes de présentation de l?image en mouvement (projection 35mm, installation, vidéo, photographie), ses oeuvres inventent un lieu et un langage à la frontière des disciplines, critiquent les formes établies, questionnent les modes de représentation de la réalité. Une oeuvre hors normes, hors genres, hors limites. En 2006, plusieurs expositions personnelles en Allemagne, notamment aux Deichtorhallen-Haus der Photographie, à Hambourg. Pavillon international de la 5ème Biennale internationale d?art contemporain du Mercosul, Porto Alegre, Brésil, en 2005. Exposition d?ouverture du musée Berardo à Lisbonne, au Portugal en 2007.