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Tilman Küntzel
bodyguard
Art vidéo | dv | couleur | 6:40 | Allemagne | 2007
Television images of politicians being interviewed show us different worlds of perception. While the politician speaks to reporters, the bodyguard concentrates on potential dangers in the surrounding area. The viewer becomes witness to two parallel worlds, yet is inclined to pay more attention to the politician, who speaks outwardly to matters of public interest. The bodyguard brings to the situation a dramatically greater intensity, but one that is directed inward. He is deep in concentration, communicating through a small earpiece with a network that remains hidden from the viewer. The images are characterized by this contrast, which endows them with a particular tension. The video shifts the focus onto the bodyguard`s inner perception.
Tilman Küntzel *1959 Studium der Freien Kunst an der Hochschule für Bildende Künste Hamburg bei Claus Böhmler und Henning Christiansen. 1992 ? 1993 Studium der systematischen Musikwissenschaft an der Universität Hamburg. 1993 DAAD Stipendium bei Allan Kaprow an der University of California, San Diego, Kalifornien. 2002 Preisträger erster deutscher Klangkunstpreis Skulpturenmuseum Marl. 2004 Initiator der Symposiums mit Ausstellung und Konzerte ?Stare über Berlin? -Ästhetische Analogien des Vogelsangs. 2006 Initiator des Projekts ?World Cup 2006 Radio Commentaries in Native Tongues Synchronous Recordings?. 2007 Gastdozentur ?Klangkunst? an der Universität der Künste Berlin, Fakultät 01 Bildende Kunst. Tilman Küntzel lebt in Berlin.
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Kristina Kvalvik
City Heart
Fiction expérimentale | 0 | couleur | 5:23 | Norvège, 0 | 2011
The spectator follows the protagonist through a city one dark winter night. Where is she going? Why do we follow her? The city in the dark and the woman in the night provokes an eerie atmosphere, - without the film giving any answers to why. This unsolved story is based upon how we are seen and interpreted in the public sphere. All images are from urban places and contain a subtle doomsday thematic as a sweeping tone through the film.
Kvalvik has exhibited her work internationally including Göteborg International Biennial for Contemporary Art, Overgaden Institute for Contemporary Art; Copenhagen, LOOP Film Festival; Barcelona, Center for Contemporary Art; Glasgow, GalleriBOX; Akureyri, Galeria Miroslav Kraljevic; Zagreb, Kunsthalle Exnergasse; Vienna, Parkingallery; Tehran, Västerås Konstmuseum, Høstutstillingen Kuntnernes Hus; Oslo and Abandoned Gallery; Malmö.
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Kristina Kvalvik
Distant Landscape
Film expérimental | super8 | couleur | 8:30 | Norvège, Islande | 2012
"Distant Landscape" consists of images of landscapes in which traces of movement of the film`s narrator are recognisable within the desolate surroundings. Short texts roll over the images, telling the story of someone in a close and sensual relationship with nature.
Kristina Kvalvik (b.1980) is a Norwegian visual artist currently based in Copenhagen, Denmark. She studied film and fine art in Norway, Sweden and Canada, and completed her MFA at Malmö Art Academy (SE) in 2008. Her work deals with matters relating to surveillance, the inexplicable and the threatening. She examines the limitations of sight and our ability to interpret what we see. Kvalvik has exhibited her work internationally including Göteborg International Biennial for Contemporary Art, Overgaden Institute for Contemporary Art; Copenhagen, LOOP Film Festival; Barcelona, Center for Contemporary Art; Glasgow, GalleriBOX; Akureyri, Galeria Miroslav Kraljevic; Zagreb, Kunsthalle Exnergasse; Vienna, Parkingallery; Tehran, Västerås Konstmuseum, Høstutstillingen Kuntnernes Hus; Oslo and Abandoned Gallery; Malmö.
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Yunjoo Kwak
A Chronicle of Plan van Gool
Documentaire | hdv | couleur | 20:0 | Pays-Bas, Corée du Sud | 2014
A Chronicle of Plan van Gool (20 mins, 2014) is a video essay by Yunjoo Kwak, developed during a conversation with an architect, Endry van Velzen, regarding his text ‘Over vanzelfsprekendheid, de 1138 van Gool in Amsterdam Noord’, (in: OASE nr. 49 1998, p. 44-65) The text presents a sophisticated analysis of Plan van Gool, designed by a State architect Frans van Gool (1929 – ) in 1968, and reflects upon van Gool’s fundamental critique of modernist concepts through the residential building. By appropriating his text, the essay attempts to re-examine the thoughts of the two architects, how they perceive of architectural performances – aesthetically, politically, and economically – and how each responds to environmental forces and crises.
Yunjoo Kwak (Seoul, South Korea, 1977) lives and works in Amsterdam. She studied and taught in MFA at the Korean National University of Art, Seoul, 2008 and Dutch Art Institute/ ArtEZ, Arnhem, 2011. Her works has exhibited in a number of different public venues such as French Cultural Centre, Reykjavik Museum of Photography and Seoul Museum of Art. Her works often deals within notion of ‘performativity’ as practicing political and aesthetical strategy in various mediums; film, lecture performance, text and publication.
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Hayoun Kwon
489 Years
Animation | hdv | couleur | 11:18 | Coree du Sud, 0 | 2016
489 Years a pour sujet la Zone Coréenne Démilitarisée (DMZ), créée en 1953, qui sépare physiquement la Corée du Nord et la Corée du Sud. La bande de terre est longue de 248 km, large d’environ 4km. Selon les données du Ministère de la Défense de la Corée du Sud publiées en 2010, il faudrait 489 années pour enlever toutes les mines qui ont été placées sur cette frontière. Le film repose sur le témoignage d’un ancien soldat de Corée du Sud. Il est le narrateur qui donne accès à un endroit où « l’homme est interdit et où la nature a repris ses droits ».
Hayoun Kwon est née en 1981 à Séoul, en Corée du Sud. Elle vit et travaille à Châteauneuf-sur-Cher, Paris et Séoul.
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Hayoun Kwon
VILLAGE MODELE
Vidéo | hdv | couleur et n&b | 10:0 | Coree du Sud, Corée du Sud | 2014
librement inspirée du village de propagande nord coréen, Kijong-dong, Hayoun KWON révèle un « lieu-décor » et nous plonge dans la fiction, accomplissant son voyage par procuration. Le film témoigne de ce village fantôme dans son véritable état : un mécanisme de fiction. La réalité d’une frontière face à sa mise en scène... Un village inatteignable autrement que par l’imagination.
Hayoun Kwon est née à Seoul (Corée du Sud) en 1981. Elle a commencé ses études d’art à l’Ecole des Beaux-Arts de Nantes, puis a été diplômée du Fresnoy – Studio national des Arts contemporains en 2011. Le travail de Hayoun Kwon traite principalement de la mémoire (individuelle comme collective) et des limites en ne cessant de brouiller les pistes. Elle confronte l’intention à son interprétation, la construction à la fiction, la remémoration à l’invention. Elle interroge les rapports ambivalents entre réalité et fiction, entre théatre et réel.
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Makis Kyriakopoulos
WHAT IS A MAN WITHOUT A SHADOW
Fiction expérimentale | 4k | couleur | 3:19 | Grèce | 2020
Dans la vidéo "What is a Man Without a Shadow", une morphogenèse numérique par intelligence artificielle, comme méthode s'inspirant de la biologie, est utilisée pour décrire le processus de développement évolutif des organismes et des systèmes polymorphes. Dans la morphogenèse numérique, de nouvelles formes remplacent les anciennes, dans une logique d'optimisation, par l’intermédiaire d’un système ouvert d'états de constante interaction. Ces structures organisées se transforment radicalement en structures désorganisées, créant un désordre général. Les images se dégradent progressivement, pour révéler des êtres qui modifient la cohérence de l'espace et du temps avec une valeur d'entropie moyenne, permettant de tester de nouvelles réalités dans un espace virtuel. En conséquence, cela permet l'évolution d'êtres qui s'efforcent de marquer leur existence dans des séquences en interaction, passant d'une situation à une autre, générant le matériel génétique du projet.
Makis Kyriakopoulos est né à Patra (Grèce) en 1975. Il a obtenu un MFA avec distinction à la ASFA - Athens School of Fine Arts en 2004 et y a suivi un autre Master en arts numériques. Il travaille principalement dans le domaine des arts numériques et s'intéresse plus particulièrement à la nature du mouvement, à la matérialité et à l'immatérialité, interrogeant la relation entre l'homme et l'espace. Il a participé à de nombreux festivals internationaux, à des conférences, ainsi qu'à des expositions collectives et individuelles.
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Eva L'hoest
Under Automata
Film expérimental | 4k | noir et blanc | 10:49 | Belgique | 2017
Au-dessus de l`Atlantique, des dormeurs ont été scanné manuellement par l’artiste le long du couloir d`un avion long-courrier. Le film se présente comme un lent travelling sur une réalité que l`on identifie immédiatement mais qui est déchirée par les failles du processus de captation. Les corps, les objets ne sont donc que partiellement recomposés par le logiciel et donnent lieu à un plan cinématographique ainsi qu`à la vision d`accidents de la substance-image.
Eva L’Hoest (1991, vit et travaille à Bruxelles), est issue d’une génération qui est née en même temps que les développements exponentiels de ce qu’il devient désuet d'appeler “ les nouvelles technologies ”. Cette jeune artiste formée à l’atelier Vidéo de l’ESAVL-Académie des Beaux-Arts de Liège (Jacques-Louis Nyst) s`est très vite tournée vers l`exploration de pièces inédites en réalité virtuelle ainsi que des impressions 3D sur lesquelles elle intervient manuellement. Au fil de ses pièces, Eva L’Hoest propose une analyse de la morbidité contenue au coeur du virtuel lorsqu’il est débarrassé de ses oripeaux et de son pouvoir strictement illusionniste. Ce qui en résulte, c’est une plongée fascinante dans une matière visuelle qui provient du travail conjoint de la main et de la machine. Performeuse d’une nouvelle ère, lartiste s’attache sans complexe à la beauté et au vertige des limites de l’analyse électronique.
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Eva L'hoest
The Inmost Cell
Vidéo | 0 | couleur | 11:8 | Belgique | 2020
"The Inmost Cell" est la nouvelle œuvre vidéo d'Eva L'Hoest. Son récit est inspiré par les contes traditionnels du fleuve Daugava et par les ruines de ses îles sous-marines, englouties lors de la création du barrage de Riga. En combinant divers procédés numériques, Eva L'Hoest transforme son reportage photographique sur la périphérie de Riga en architectures tridimensionnelles et fluides. Ces éléments perdus de la culture lettone indiquent un lieu de synthèse entre humains, nature et ruines artificielles. Dans une fusion entre le paysage rural et le paysage maritime faisant référence à la calenture, un mirage de marin où la mer devient un champ herbeux invitant, l'artiste imprègne les images d'une qualité hallucinatoire et changeante. À travers des travellings lents et contemplatifs, ses différentes réalités fusionnent, les formes tombent les unes après les autres et des passages sont créés entre les lieux et la mémoire.
Eva L'Hoest (née en 1991, en Belgique) explore la façon dont tous les types d'images mentales, en particulier les souvenirs et les réminiscences, peuvent réapparaître sous une forme technologique. Œuvre par œuvre, l'artiste s'approprie les technologies contemporaines afin de révéler à la fois leur nature en tant qu'extensions pour capturer le monde, et leur potentiel en tant que support artistique. Son travail a récemment été exposé au FRAC Grand Large, Dunkerque (France); "Shapeshifters" au Malmö Museum (Suède); à la Biennale internationale de Riga (Lettonie) "And suddenly it all blossoms", organisée par Rebecca Lamarche-Vadel (curatrice); à la Biennale de Lyon "Là où les eaux se mêlent", organisée par le Palais de Tokyo, Lyon (France); La triennale d'Okayama Art Summit 2019 "IF THE SNAKE", organisée par Pierre Huyghe, Okayama (Japon); "Suspended time, Extended space", Casino Luxembourg (Luxembourg).
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Marcellvs L.
0434
Art vidéo | | couleur | 6:56 | Brésil | 2006
0434 focuses on two boats anchored at sea which slowly move in uncanny synchrony, composing a casual choreography that suggests a dialog or a strange courtship ritual. The video is a one piece of the on going series VideoRhizome.
The video and sound artist Marcellvs L. was born 1980 in Belo Horizonte (Brazil), he lives and works in Berlin. His particular and radical production that gets into dialogue with the electronic arts? universe attracts attention by the intensity with which it associates philosophical concepts to the electronic images and sounds. His work places itself in a zone of undiscernibility, which turns it inapprehensible by this or that audiovisual genre creating its own discursive universe.
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Marcellvs L.
man.road.river.
Art vidéo | dv | couleur | 9:27 | Brésil | 2004
Un homme. Une route. Une rivière.
Marcellvs L. a un parcours chargé : une formation universitaire, des leçons de musique depuis qu'il est enfant, et de nombreuses lectures. Encore aujourd'hui, cet artiste consacre quelques heures par jour aux leçons de piano. Ses compositeurs préférés vont de Béla Bartók (1881-1945) et Gyorgy Liget (1923) à Erik Satie (1866-1925) et Claude Debussy (1862-1918). Son intérêt pour la musique ne se restreint pas à l'univers de la musique instrumentale et classique, mais inclut aussi des genres plus populaires comme le rock ou la musique expériementale. Comme lectures, il préfère la littérature et la philosophie, particulièrement Nietzsche et Deleuze. L'intérêt de Marcellvs pour la musique et son rythme de lecture intense provient de son parcours initial. Par la suite, il inclura cinéma et vidéo. Ce double intérêt pour la musique et l'image, ainsi qu'une amitié de longue date avec les membres du pexbaA band, ont de plus en plus rapproché Marcellvs de la production d'images. Ainsi, pendant près de quatre ans, de 2000 jusque 2003, l'artiste s'est produit avec le groupe. Dans certains concerts, les membres du groupe étaient dissimulés derrière un écran. Marcellvs s'est produit avec pexbaA au Projeto Rock Contemporâneo (Projet de Rock Contemporain) au SESC Ipiranga, São Paulo (2002), au III Festival Eletrônika Telemig Celular au Palácio das Artes, Belo Horizonte (2002), au SXSW Festival ? South by Southwest, Austin, Texas, USA (2002), et au Projeto Rumos Itaú Cultural ? Cartografia Musical Brasileira (Itaú Cultural Pathways Project ? Brazilian Musical Cartography) au Itaú Cultural, São Paulo (2001), parmi d'autres. Pendant ses années universitaires à la PUC-MG?s Faculdade de Comunicação e Artes (Faculté des Communication et Arts), l'artiste commença à rechercher des vidéorhizomes pour son projet de fin d'année, sous la direction du Professeur André Brasil. Avec ses vidéorhizomes, Marcellvs a participé à de nombreux festivals et expositions tels que ?Brésil, Brésils?, au Videoformes Festival, à Clermont-Ferrand, France (2005); ?Abre Alas?, à la Galeria A Gentil Carioca, Rio de Janeiro (2005); ?Do micro ao macro: novas políticas e imagens? (Du micro au macro: nouvelles politiques et images), présenté lors du 6ème Festival International du Court-Métrage de Belo Horizonte, à Belo Horizonte (2004); Laboratorio Arte Alameda, à Mexico City (2004); ?Uma mágica por minuto? (Une magie par minute), Universidade de Passo Fundo, au Rio Grande do Sul (2004); Laisle.com Video Art Exhibition, Museu de Arte Moderna (Modern Art Museum), à Rio de Janeiro (2004); ?Investigações Contemporâneas? (Enquêtes Contemporaines), exposition au 14ème Videobrasil International Electronic Art Festival), à São Paulo (2003), ?Entre a casa e a metrópole? (Entre la maison et la métropole), au XXVIème Intercom Congress, à Belo Horizonte (2003), parmi d'autres. La thématique Deleuzienne est également présente dans une autre oeuvre attrayante : la vidéo ?Deleuze while a living model? (2003). Dans cette oeuvre, l'image de Deleuze dans un poste de télévision est barbouillée de rouge à lèvres. La vidéo a fait partie du Southern Competitive Show au 14ème Videobrasil International Electronic Art Festival, à São Paulo (2003); à la Muestra de Cortometrajes de Minas Gerais (Exposition de courts-métrages de Minas Gerais), à l'Auditorio de la FUNCEB, Fundación Centro de Estudos Brasileiros (Brazilian Study Center Foundation), à Buenos Aires (2004); au Cine Esquema Novo (New Scheme Cinema), à l'Usina do Gasômetro, à Porto Alegre, (2004); à la 7ème Tiradentes Cinema Exhibition, au Centro Cultural Yves Alves, à Minas Gerais (2004), parmi tant d'autres. La vidéo a également remporté de nombreuses récompenses au Festival do Livre Olhar (FLO ? Free Look Festival), au Santander Cultural, à Porto Alegre (2003), ainsi que le prix de la meilleure vidéo à la 5ème Competitive Exhibition of Images in Motion, à la Casa do Conde de Santa Marinha, à Belo Horizonte (2003). De tous les vidéorhizomes, ?Man.Road.River?, connu aussi sous le titre de ?Rizoma 0778?, est le plus connu, ayant remporté plusieurs récompenses lors de divers festivals et expositions. La vidéo a remporté le Grand Prix du 51ème Oberhausen International Short Film Festival (2005), le prix du Meilleur Film Expérimental à la Mostra do Filme Livre 2005 (Free Film Exhibition), au Centro Cultural Banco do Brasil, Rio de Janeiro, et le prix dans la catégorie Ousadia e Risco category (Oser et Risquer) au Festival do Livre Olhar (FLO), au Santander Cultural, Porto Alegre (2003). Récemment, l'artiste a également reçu une bourse du Museu de Arte da Pampulha (Musée d'Art de Pampulha), Belo Horizonte, et participera à une exposition durant le second semestre 2005, au Paço das Artes, à São Paulo. (par eduardo de jesus, dossier videobrasil marcellvs l.)
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Eva La Cour
Composite / De-Composited
Film expérimental | 16mm | couleur | 3:0 | Danemark, Belgique | 2015
COMPOSITE / DE-COMPOSITED juxtaposes picturesque visions of authenticity in urban space with narratives of the High Arctic and the 20th century phantasmagoric medium of film. The short 16mm film is shot at a construction site in Brussels characterized by facadisme. In architecture, this is when a building is demolished and rebuilt from within while the exterior of the building is preserved. The film recording is merged with an account of mine extraction in mountain formations on Svalbard, and together the two elements form the story of creating an image: The film subtly addresses the relationship between planetary raw material and the landscape-as-image. Or, the relationship between the façade as raw material and the city as scenery.
Eva la Cour is a Danish visual artist and researcher with a background in fine arts as well as visual anthropology. She works with audio-visual and spatial forms of montage and display, performance and text, always negotiating with the surroundings in which her work actualizes. This reflects her general interest in notions such as fieldwork, skilled vision and mediation, which she particularly has investigated in relation to landscapes of narratives and raw materials in the Arctic terrain on Svalbard. Currently Eva la Cour lives and works in both Copenhagen and Gothenburg, where she is an artistic practice-based PhD candidate at Valand Academy of Art.
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La Decanatura, Elkin Calderón Guevara & Diego Piñeros García
Pluralia tantum bon bril
Vidéo expérimentale | hdv | couleur | 4:49 | Colombie | 2017
SYNOPSIS A Colombian video-contribution between the collective La Decanatura and the queer-artist Federica Burns presents the creation of the universe - the big bang - in a new way: Their work aims to subvert the lopsided vision of the white male sovereignty in the representation of the Creator in order to devise a god of ambiguity. As a hybrid being this god is neither male nor female but genderless, mestizo, playful, and plural has put on make-up and is dancing with a fire produced with a "Bon Bril" (kitchen steel wool sponges ) that is used as a fireworks in popular neighborhoods in Colombia and Brazil. Title: PLURALIA TANTUM BON BRIL Director: LA DECANATURA (Diego Piñeros GarcÃa & Elkin Calderón) Production: LA DECANATURA (Diego Piñeros GarcÃa & Elkin Calderón) Camera: Johannes Förster Edition: LA DECANATURA (Diego Piñeros GarcÃa & Elkin Calderón) Actor: Abner Wagner a.k.a Federica Burns Makeup artist: MartÃn Ortegón Duration: 5 min Technical details: Recorded in 4K, final Version in Full HD, 1920 x 1080 stereo
LA DECANATURA. Collective formed by artists Elkin Calderón Guevara and Diego Piñeros GarcÃa that seeks to generate new approaches to art from historical approaches and "foreign" disciplines that inquire hegemonic forms of knowledge and power. LA DECANATURA has been the winner of different awards for the development of artistic projects such as the Residence in Switzerland, Villa Ruffieaux of the Coincidence Program, Pro Helvetia, 2018. Plataforma Bogota Scholarship in art, Science and Technology 2017/18. They have exhibited individually at the Museum of Modern Art in Medellin, Caja Negra (Black Box) 2017. Also they have participated in the Regional Salon for Artists in the Central Zone 2015 and in the National Artists Salon, 2016. Their work "Centro Espacial Satelital de Colombia" has been shown in important festivals, winner of one of the prizes of the Videobrasil Festival 2017 and is part of the Art Collection of the Banco de la República in Colombia.
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La Ribot
Film noir 001
Vidéo | hdv | couleur | 12:48 | Espagne | 2014
Commencé en 2014, FILM NOIR est un projet en évolution, en plusieurs parties, qui explore une fascination à long terme de La Ribot: la figure de l'extra, "surnuméraire" ou l'acteur de fond. Les pièces de La Ribot 40 Espontáneos, 2004, et PARAdistinguidas, 2011, par exemple, invitaient des extras (des bénévoles locaux, normalement avec peu ou aucune expérience théâtrale) au centre de la scène dans de nouvelles œuvres d’art vivant pour le théâtre. En revanche, FILM NOIR regarde en arrière dans l'histoire du cinéma et utilise la vidéo pour explorer la dynamique cinématographique du monde des extras. Premier de la série, FILM NOIR 001, 2014, se penche sur les extras dans Spartacus (1960) et El Cid (1961) - "papier de tournesol" humain dont les actions et les attitudes révèlent les idéologies contrastées des deux productions. Actuellement en cours, FILM NOIR 002 et 003 élargissent l'enquête sur d'autres films et d'autres questions.
L’artiste et chorégraphe La Ribot est née à Madrid. En 1986, elle co-fonde le groupe Bocanada Danza et le co-dirige jusqu’à sa dissolution en 1989. Deux ans après, elle commence à travailler sous le nom de La Ribot et elle inaugure le « striptease » humoristique Socorro! Gloria!, une pièce qui attire un nouveau public et qui lui inspire sa série solo intitulée 13 Pièces distinguées. Más distinguidas, la seconde série des Pièces distinguées, est inaugurée à Madrid à la fin de l’année 1997. Suivi d’autres série des pièces : Still Distinguished, 2000 et PARAdistinguidas, 2011. Panoramix, la version anthologique de trois heures rassemblant les trente-quatre premières Pièces distinguées, est inaugurée en 2003 à la Tate Modern et a voyagé ensuite dans d’autres galeries européennes, telles la Reina Sofía de Madrid ou le Centre Georges Pompidou à Paris. En 2000, La Ribot amorce son travail vidéo, et expérimente plus particulièrement l’utilisation du plan-séquence, tourné du point de vue du corps impliqué dans une performance. Cette approche a irrigué de nombreuses œuvres depuis les années 2000, dont l’installation Despliegue, 2001, et le travail complexe mené avec la pièce Mariachi 17, 2009. La même année, elle prend comme base Mariachi 17 afin de mettre en place Llámame Mariachi, un nouveau travail mêlant vidéo et performance live des trois interprètes. En 2004, La Ribot arrive à Genève, en Suisse. Elle y fonde et co-dirige entre 2004 et 2008 Art/Action, un département destiné à l’enseignement et à la recherche du live art basé à la Haute École d’Art et de Design (HEAD) de Genève. Les années 2000 voient aussi le développement de la pièce participative de grande envergure 40 Espontáneos, 2004 ; lancée en 2006 à l’Art Unlimited de Bâle, la pièce Laughing Hole ; et Gustavia, 2008, un duo conçu et joué avec la danseuse, chorégraphe et directrice du Centre National de la Danse de France, Mathilde Monnier. En 2011, elle lance PARAdistinguidas, une nouvelle série des Pièces distinguées conçue pour cinq danseuses et vingt « figurants » volontaires ; en 2012 elle achève EEEXEEECUUUUTIOOOOONS!!!, une commande chorégraphique majeure du Ballet de Lorraine à Nancy, en France. Également en 2012, le MUAC (Mexico City’s Contemporary Art University Museum), a inauguré son espace d’exposition de live art en proposant une exposition monographique sur son œuvre. Le travail vidéo de La Ribot est présenté au sein de collections privées et publiques dans toute l’Europe et elle continue à développer et présenter son travail à l’internationale. Elle a participé à des exhibitions au Japon, Seoul, Korée du Sud et Mexico: en 2012, le MUAC (Mexico City’s Contemporary Art University Museum), a inauguré son espace d’exposition de live art en proposant une exposition monographique sur son œuvre. En 2014, aux côtés du compositeur et pianiste Carles Santons, elle a produit Beware of Imitations!, un vidéo hommage à la danseuse américaine Loie Fuller. Elle poursuit son travail à l’international depuis sa base située à Genève, en Suisse, où elle vit avec le chorégraphe suisse Gilles Jobin.
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La Ribot
Film noir 001 // 002 // 003
Vidéo | hdv | couleur et n&b | 28:0 | Espagne, Suisse | 2015
Dans FILM NOIR 001 (2014), La Ribot fait apparaître les extras de deux péplums, «Spartacus» de Stanley Kubrick et «Le Cid» d’Anthony Mann, tournés dans l’Espagne des années 60. Témoignage des mouvements politiques et sociaux de cette époque, le film construit le fond de l’histoire à travers des corps anonymes. Dans FILM NOIR 002 (2015), la série continue avec les corps de figurants ou travailleurs de plusieurs films, nous laissant ainsi contempler la splendeur de leur jeu. Dans FILM NOIR 003 (2015), l’aspect spatial et chorégraphique nous saute aux yeux. Musicalement organisés, les figurants remplissent l’espace du fond, créant un ballet sensuel et drôle, parfois catastrophique, toujours impeccable.
L’artiste et chorégraphe La Ribot est née à Madrid. En 1986, elle co-fonde le groupe Bocanada Danza et le co-dirige jusqu’à sa dissolution en 1989. Deux ans après, elle commence à travailler sous le nom de La Ribot et elle inaugure le striptease humoristique Socorro! Gloria!, une pièce qui attire un nouveau public et qui lui inspire sa série solo intitulée «13 Pièces distinguées». «Más distinguidas», la seconde série des Pièces distinguées, est inaugurée à Madrid à la fin de l’année 1997. Suivi d’autres série des pièces : «Still Distinguished», 2000 et «PARAdistinguidas», 2011. «Panoramix», la version anthologique de trois heures rassemblant les trente-quatre premières Pièces distinguées, est inaugurée en 2003 à la Tate Modern et a voyagé ensuite dans d’autres institutions européennes, telles la Reina Sofía de Madrid ou le Centre Pompidou à Paris. En 2000, La Ribot amorce son travail vidéo, et expérimente plus particulièrement l’utilisation du plan-séquence, tourné du point de vue du corps impliqué dans une performance. Cette approche a irrigué de nombreuses oeuvres depuis les années 2000, dont l’installation «Despliegue», 2001, et le travail complexe mené avec la pièce «Mariachi 17», 2009. La même année, elle prend comme base «Mariachi 17» afin de mettre en place «Llámame Mariachi», un nouveau travail mêlant vidéo et performance live des trois interprètes. En 2004, La Ribot arrive à Genève, en Suisse. Elle y fonde et co-dirige entre 2004 et 2008 Art/Action, un département destiné à l’enseignement et à la recherche du live art basé à la Haute École d’Art et de Design (HEAD) de Genève. Les années 2000 voient aussi le développement de la pièce participative de grande envergure «40 Espontáneos», 2004 ; lancée en 2006 à l’Art Unlimited de Bâle, la pièce «Laughing Hole» ; et «Gustavia», 2008, un duo conçu et joué avec la danseuse, chorégraphe et directrice du Centre National de la Danse de France, Mathilde Monnier. En 2011, elle lance «PARAdistinguidas», une nouvelle série des Pièces distinguées conçue pour cinq danseuses et vingt figurants volontaires ; en 2012 elle achève «EEEXEEECUUUUTIOOOOONS!!!», une commande chorégraphique majeure du Ballet de Lorraine à Nancy, en France. Le travail vidéo de La Ribot est présenté au sein de collections privées et publiques dans toute l’Europe et elle continue à développer et présenter son travail à l’international. Elle a participé à des expositions au Japon, en Corée du Sud et à Mexico: en 2012, le MUAC (Mexico City’s Contemporary Art University Museum) a inauguré son espace d’exposition de live art en proposant une exposition monographique sur son oeuvre. En 2014, aux côtés du compositeur et pianiste Carles Santons, elle a produit «Beware of Imitations!», une vidéo hommage à la danseuse américaine Loie Fuller. Elle poursuit son travail à l’international depuis sa base située à Genève, en Suisse, où elle vit avec le chorégraphe suisse Gilles Jobin.
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André S. Labarthe
Georges Bataille, à perte de vue
Doc. expérimental | betaSP | couleur et n&b | 49:0 | France | 1997
Un « voyageur » enquête sur la vie et l??uvre de Georges Bataille : le portrait qu?André S. Labarthe livre de l?écrivain se distingue autant de la biographie filmée que du commentaire érudit. Il se présente comme un inventaire où expériences et moments fondateurs de l?existence côtoient éclats et fulgurances de l??uvre. Le montage articule des séquences tournées aujourd?hui sur les quelques principaux lieux de l?itinéraire de Georges Bataille (Reims, Le Puy de Dôme, Vézelay, Orléans, Paris), des plans parcourant ses manuscrits, ses ouvrages édités et des revues créées à son initiative (Documents, Acéphale, Critique), et des images mettant en scène des motifs obsessionnels ou des « visions » de son univers. Le commentaire d?André S. Labarthe, dit par Jean-Claude Dauphin, alterne avec des lectures et quelques enregistrements sonores de la voix de Georges Bataille. Pierre Klossowski et Jacques Pimpaneau interviennent également dans ce film. Sélective et partiale, l?enquête d?André S. Labarthe extrait quelques clefs propres à saisir le noyau sensible d?une pensée radicale.
Né le 18 décembre 1931 à Oloron Sainte-Marie (Pyrénées-Atlantiques) Après des études universitaires en philosophie,il intègre la revue des Cahiers du cinéma courant des années 50. Il passe à la réalisation et à la production quand il démarre avec Jeanine Bazin la série Cinéastes de notre temps de 1964 à 1970. Parallèlement, il collabore à l`émission Cinéma Cinémas de 1982 à 1987 ainsi qu`à de nombreux magazines télé consacrés à la danse, la peinture, au théâtre et dernièrement à la littérature, avec la collection Un siècle d`écrivains. La Société des gens de lettres lui a décerné en 1984 le Grand Prix de la télévision pour l`ensemble de son oeuvre. En 1990, il remet en chantier sa collection de portraits de cinéastes renommée Cinéma, de notre temps. Il est également auteur de quelques ouvrages sur le cinéma et la peinture
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André S. Labarthe
Ushio amagatsu, éléments de doctrine
Doc. expérimental | betaSP | couleur | 73:0 | France | 1993
Au Japon, le blanc est la couleur du deuil. Les danseurs de butô s`enduisent le corps de poudre blanche et la poétisation de l`espace qui caractérise les pièces de la compagnie Sankai Juku est comme un cadavre exquis, au sens littéral du terme. Pour Amagatsu, fondateur de la compagnie, la danse butô est à la fois vie et mort.
Né le 18 décembre 1931 à Oloron-Sainte-Marie, André S. Labarthe est un critique cinématographique, producteur, réalisateur et scénariste français. Après des études universitaires en philosophie,il intègre la revue des Cahiers du cinéma courant des années 50. Il passe à la réalisation et à la production quand il démarre avec Jeanine Bazin la série Cinéastes de notre temps de 1964 à 1970. Parallèlement, il collabore à l`émission Cinéma Cinémas de 1982 à 1987 ainsi qu`à de nombreux magazines télé consacrés à la danse, la peinture, au théâtre et dernièrement à la littérature, avec la collection Un siècle d`écrivains. La Société des gens de lettres lui a décerné en 1984 le Grand Prix de la télévision pour l`ensemble de son oeuvre. En 1990, il remet en chantier sa collection de portraits de cinéastes renommée Cinéma, de notre temps. Il est également auteur de quelques ouvrages sur le cinéma et la peinture.
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Brandon Labelle
Surface tension
Création sonore | 0 | | 56:0 | Royaume-Uni, 0 | 2005
"Surface Tension" est une anthologie réalisée par Ken Ehrlich, Brandon LaBelle et Stephen Vitiello. Ces différentes oeuvres sonores s`inscrivent dans une réflexion sur le lieu même de la création. A la recherche des interrelations avec un lieu, la façon dont il influence et répond à une création sonore. Le lieu se fait tour à tour ville ou corps. Entre extérieur et intérieur, non organique et organique. Ce programme a été diffusé dans le métro à Paris, station Carrefour Pleyel, lors des 10èmes Rencontres internationales Paris/Berlin. La diffusion du programme sur WPS1 prolonge cette question de l`espace public et des réseaux.
Brandon LaBelle vit et travaille à Los Angeles. Musicien, performeur, critique, plasticien des sons, éditeur, il est à l`intersection des différents champs artistiques, mixant ces diverses pratiques dans un travail singulier articulant le sonore à l`espace social. Par le biais de micro contacts, le corps humain devient une source sonore complexe, l`espace où se déroule son action s`impose comme un instrument à part entière. Il construit ses performances sonores en fonction du site et des objets trouvés sur place, found-art relevant d`une démarche tout à la fois très conceptuelle et dans un jeu d`improvisation. La musique de Brandon LaBelle révèle le contexte social dans laquelle elle s`inscrit, ou plus exactement c`est le contexte même qui est donné comme événement musical ; déplacement de la notion d`auteur sur un espace social agissant. " Techné " se présente comme la trace d`un processus où le corps physique entre en interaction avec une architecture par le biais de micro contacts. La technologie est l`interface de ce contact construit sur le désir et la contrainte architecturale du lieu (et son inconscient). Enregistrement d`une poétique situationniste où le projet politique donne la forme même, un bruit radical.
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Philipp Lachenmann
Alice.M
Installation vidéo | hdv | couleur | 9:30 | Allemagne, France | 2010
A short absurd fairy tale taking place on a historical site of modernism, with references to Lewis Caroll and George Lucas. A young man enters a futuristic building, the headquarters of the Communist Party of France PCF in Paris. In the subterraneous grand assembly hall he encounters relics of the past that shaped/described history. Simultaneously on the roof of the building a hooded figure scans the premises` structure while down below the white concrete overground dome of the hall transforms into the moon. Alice in Wonderland in a conflictive version - playing out a poetic discourse on surrealism & socialism where science fiction, architecture, and literature are dialectically intertwined with the human psyche. The title Alice.M relates phonetically as "alism" to the ending of certain "ism" terms, such as e.g. "surrealism", "socialism", "idealism", "dualism".
Philipp Lachenmann (*1963 Munich, lives in Berlin) studied filmmaking at Munich?s Academy for Film and Television and art history and philosophy at the Ludwig Maximilians University. He received a scholarship from the German Academic Exchange Program (DAAD) for New York in 1998 and in 2003 a grant for the Villa Aurora in Los Angeles. From 2000 to 2003 he was awarded a post-graduate fellowship at the Academy of Media Arts Cologne (KHM), and several travel & work grants. Selected exhibitions include the Goethe Institute Paris, the Museum K21 Düsseldorf, the Transmediale Berlin, the Reina Sofia Madrid, the Kunst-Werke Berlin, the Nationalgalerie im Hamburger Bahnhof Berlin, and the Deichtorhallen, Hamburg. Screenings at MIT Short Film Festival Boston, IFFR International Filmfestival Rotterdam, SIFF Seattle International Film Festival, SFIFF San Francisco International Film Festival, NYFF New York Film Festival, HKIFF Hongkong International Film Festival. For 2012 Lachenmann received a one year grant at the Villa Massimo in Rome.
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Thomas Lacoste
NOTRE MONDE
Documentaire | hdv | couleur et n&b | 1:59 | France | 2012
« Silencio ! » Le tic?tac de l?horloge de la Bande Passante annonce le début de la représentation : le temps réel est suspendu. Les spectateurs s?installent dans leurs sièges. « Moteur... cadré... action ! » : un travelling avant dévoile un rang d?objectifs et de micros, avant d?en rejoindre le point de vue. La caméra, oscillant entre documentaire et fiction, nous emmène dans le film ; nous invitant, non pas à croire, mais à voir et entendre. Thomas Lacoste nous offre ici une grande respiration, comme un temps de pause face au rythme haletant de la vie politique, de la course électorale, et de la violence à venir de la crise. Portant les mots de Marie Ndiaye dans un « murmure fracassant », l?actrice Marianne Denicourt nous invite à venir regarder et écouter avec elle les belles paroles de ceux qui continuent de rêver notre monde. Rassemblant plus de 35 intervenants ? philosophes, sociologues, économistes, magistrats, médecins, universitaires, écrivains... ? Notre Monde établit un espace d?expression, pour travailler, comme nous y enjoint Jean?Luc Nancy, à « une pensée commune » et à « une commune pensée ». Il ne faut pourtant pas se méprendre : ce n?est pas d?un monde rêvé que l`on nous parle. Loin de séparer « pensée » et « action », ces femmes et hommes établissent un ensemble de propositions concrètes pour pallier les dysfonctionnements et impasses actuels. Éducation, santé, justice, droit du travail, culture, économie, politique internationale, discriminations sexuelles et raciales, et lieu de la démocratie : les symptômes de ces grands malades ne sont pas seulement diagnostiqués ; des traitements sont proposés. Mais plus encore qu?un libre espace de parole, Notre Monde est un lieu d?échange. Marianne Denicourt ? la « femme à la caméra » ? nous transporte du studio de tournage à la salle de spectacle de La Maison des Métallos, où les intervenants prennent cette fois la parole devant un public nombreux. Les yeux et les écrans se multiplient à l?infini, comme invitant le regard de chacun à s?y joindre. Le murmure de Marianne Denicourt pousse à tendre l?oreille. Le spectateur est activement mobilisé. Éloge d?une politique au discours libéré, Notre Monde agit comme un rappel. Le titre l?indique : la politique concerne le plus grand nombre ; chacun de nous se doit de réinvestir « Notre Monde ». Contre le culte d?un regard et d?une parole uniques, Thomas Lacoste oppose une symphonie de voix qui nous appellent : « Faites de la politique ! » et, de préférence, autrement. Bien loin d?une sollicitation univoque, le dispositif cinématographique complexe invite chacun de nous, individuellement et collectivement, à regarder la pensée et à penser le regard. « Inventons Notre Monde ! ».
Thomas Lacoste est cinéaste, éditeur et essayiste. Directeur et fondateur de la revue internationale de pensée critique Le Passant Ordinaire (1994, www.passant-ordinaire.com), des Éditions du Passant (1997), de L?Autre campagne (2006, www.lautrecampagne.org), et du Réseau international de pensées critiques, de pratiques alternatives et de créations contemporaines, La Bande Passante (2009, www.labandepassante.org). Il a réalisé plus d?une cinquantaine de films et entretiens dont, entre autres, les ciné-frontières Notre Monde (120?, 2012, Agat/LBP/Sister), Ulysse Clandestin ou les dérives identitaires (93?, 2010, LBP), Les Mauvais jours finiront, 40 ans de justice en France (126?, 2009, LBP), Universités, le grand soir (68`, 2007, LBP) et Réfutations (68?, 2007, LBP). L?ensemble de son travail a fait l?objet en 2012 d?un coffret DVD, Penser critique, réunissant 47 de ses films-entretiens aux Éditions Montparnasse et d?une rétrospective de ses ciné-frontières au cinéma le Reflet Médicis (Paris).
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Petr Laden
Tomorrow will be the same
Fiction expérimentale | hdv | couleur | 66:0 | Russie, 0 | 2018
Humanity died of unstoppable lust. Time stopped. Only two stayed alive. They fill and form the emptiness around with quite sounds and pauses. Their destiny is to save humanity with the help of Petty and Gimmy living in their heads. It is a musical post-apocalyptic movie. First part of mini-series discovering the territory of russian contemporary art music in form of popular genre films (post-apocalyptic, horror, space opera, etc.). Film is based on real characters: Kirill Shirokov (composer) and Sasha Elina (music performer), founders of `the same` ensemble, specialized in performing quite music related to certain space and time. During the film they perform music pieces from ‘every day melodies’ series composed by Kirill Shirokov. Interaction of time and space in perception of the spectator constructs the center point of the video.
Artist and circus performer. Born 1982 in Moscow. Graduated Moscow Lomonosov State University department of Physics (2005), Moscow Rodchenko school of photography and multimedia (2009). Cofounder and member of Upward! community and Vidiot art group. Curator of ex-Brown stripe apartment gallery. Founder and program curator of the 7th Floor Radio. Part of Great Circus of Failure. Main media: video film, performance, site-specific installation.