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Yvan Pousset
ANNA ET ROBBIE
Vidéo | dv | couleur | 1:30 | France | 2012
Un personnage en gros-plan fait face à un paysage sauvage, se dessinant au fur et à mesure derrière lui. Des spasmes le submergeront de plus en plus, jusqu`à le projeter dans la matière des lieux. La condition d`Anna et Robbie n`en est pas moins banale qu`ils sont denses et périssables.
Formé aux Beaux-Arts de 1999 à 2005, mes réalisations questionnent le corps et ses pratiques dans des installations-vidéo et vidéos expérimentales. Vidéaste indépendant, je confronte mon travail de recherche à d`autres disciplines artistiques (théâtre, musique, danse), ainsi qu`au contact de populations diverses (écoles, démarche participative, instituts d`études) et dans la volonté de lier création plastique et citoyenneté.
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Yvan Pousset
Solanus ad solana
Vidéo expérimentale | dv | couleur | 1:11 | France | 2011
Une caméra embarquée voit se débattre à contre-jour et en contre-plongée, un homme muni de son arme/outil.
Formé aux Beaux-Arts de 1999 à 2005, mes réalisations questionnent le corps et ses pratiques dans des installations-vidéos et vidéos expérimentales. Vidéaste indépendant, je confronte mon travail de recherche à d`autres disciplines artistiques (théâtre, musique, danse), ainsi qu`au contact de populations diverses (écoles, démarches participatives, instituts d`études) et dans la volonté de lier création plastique et citoyenneté.
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Txuspo Poyo
DELAY GLASS
Animation | dv | couleur | 8:30 | Espagne | 2007
Delay Glass 2007 animation vidéo 3D 8''30'. Couleur. Stéréo. Bilbao Delay Glass fait référence à l'?uvre inachevé de Marcel Duchamp, "The Large Glass" dans une simulation ou les contributions scientifiques, technologiques, mécaniques et érotiques acquièrent un mouvement rotatif et onaniste des différents artefacts, entre les faits et la fiction.
Txuspo Poyo was born in Alsasua-Navarra, Spain. He studied in Basque Country University(Bilbao), Where he received his B:F:A. He then spent two years in Toronto-Canada with a grand to continue education. After that he moved 1991 to New York City with a grand fron Basque Country where is living and sharing place with Bilbao. 2001 he was awarded a grant from Marcelino Botin Fundation for a ISCP residential program NY and CADA at the New York University. 2005 he got a grand from Bilboarte Fundation. 2006 he got a grand from Arte y Derecho, Madrid and he was a Gure Artea awarded, Basque Country. 2007 He got a residential at FAAP, Sao Paulo, Brasil. Where he show at File Festival, Sao Paulo.
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Txuspo Poyo
Expediente: Tunel de la Engaña (File: La Enagaña Tunnel)
Installation vidéo | hdv | couleur et n&b | 46:2 | Espagne | 2016
This project is an attempt at a residual image of the construction of the La Engaña tunnel. It is a fabric made from the threads of various intertwined stories expressed in fragments of memory, identity and history, inviting re-readings of an unfinished tale somewhere between fact and fiction. The La Engaña tunnel, with its 6,976 m length, was at the time the longest tunnel ever built in the Iberian Peninsula. This giant railway infrastructure lies between Burgos and Cantabria, and was the last stretch of an ambitious project to create a train link between the city of Santander and the Mediterranean coast. In 1941, the office in charge of public works deployed squads of political prisoners to the area. There they began building worker’s settlements, together with other laborers from all over Spain. The tunnel was completed in 1961, but the project was put on hold until 1985 when the government decided to abandon it. Inside the room, one screen shows the historic trepanning of a mountain and its interior bracing, rivalling in proficiency with a team of operatives who hollow out a pachyderm before mounting its inner frame. On the other screen, an elephant advances through the ruined remains of platforms, a station and the former worker’s homes before ending up inside the tunnel. The animal’s state connects with the accounts of survivors in terms of physicality, emotional charge and feelings of grief. On both screens, the actions of digging and emptying draw on the poems Digging by Seamus Heaney and The Hollow Men by T. S. Eliot, as if each were stationed Metaphorically at one of the tunnel’s extremes. A third screen in the hall depicts a recent action performed at the southern mouth of the La Engaña tunnel, now sealed off by a wall. A worker is engaged in restoring the missing letter « E ». Lodged inside the new « E » is a time capsule with the spoken testimonies of survivors who worked at both ends of the tunnel. This tunnel is a deep hole in the body of history, the inside of a belly emptied ofits organs, a cave, a dark abyss, a wound, but also the door that leads us to theunknown and an entrance to advance from, in spite of the warning.
Txuspo Poyo (1963, Alsasua, Navarra) holds a BA in Fine Arts from the University of the Basque Country (UPV). In 2001 he completed an ISCP residency sponsored by Fundación Marcelino Botín and also studied at the CADA center of New York University. In 2006 he received funding from Fundación Arte y Derecho and Fundación de las Artes de Valencia for his Delay Glass project, and the same year won the Premio Gure Artea of the Basque Government. In 2008, he was awarded first prize at the 10th Unión Fenosa International Exhibition. He has taken part in the Madrid Region’s 15th Image Symposium, and has been an invited speaker on master’s programs at the University of Cuenca and the UPV. He has held solo exhibitions in venues such as Museo Artium in Vitoria, Centre d’Art la Panera in Lleida, the Costa Rica Museum of Contemporary Art and Design and the Montcada Gallery of Fundació la Caixa in Barcelona. His group exhibitions include Geopolíticas de la animación showing at the CAAC in Seville and MARCO in Vigo; Les Rencontres Internationales Paris/Madrid/Berlin; the 2nd Angola Triennial; the FILE in São Paulo; Incógnitas at the Guggenheim Museum Bilbao; Cine y casi cine at the Reina Sofía in Madrid; Multitude at the Artist Space gallery in New York, and Fundación Sandretto Re Rebaudengo, in Guarene Turin, Italy.
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Txuspo Poyo
Love Needs Time to Kill
Fiction expérimentale | 4k | couleur et n&b | 21:28 | Espagne | 2020
L’idée de penser ce projet en commençant par la fin est un symptôme de la crise de l'expérience historique. Alors que les séminaires du Pays basque ont commencé à fermer, leurs méthodes pédagogiques se sont vues réduites aux souvenirs de plusieurs générations. "Love Needs Time to Kill" traite du vide causé par la perte de ce qui est naturel et culturel. Dans les dernières décennies, les séminaires franciscains, et ceux d'autres ordres, ont fermé leurs portes dans tout le Pays basque. Avec la fermeture, vient la perte d'une pédagogie qui a été un pilier fondamental dans l'éducation et l'identité du Pays Basque. Une partie de cette approche pédagogique consistait en de grandes collections de spécimens de plantes et d'animaux, ramenés de missions dans les colonies en Amérique, en Afrique et en Asie. Ce projet de recherche fait le lien entre l'identité ainsi que l’approche pédagogique oubliée de la diaspora dans les missions, et la construction d'un imaginaire exotique et colonial. Sur la scène d'un petit théâtre dans l'un des séminaires fermés, nous avons recréé une nature morte baroque du XVIIe siècle. Cette nature morte devient une forme de barricade, un geste de lutte et de résistance, dans lequel les corps inertes mais expressifs des animaux affirment un sens du destin et de l'incertitude qui nous a accompagnés depuis l'époque romantique, jusqu'à aujourd'hui.
Txuspo Poyo est né à Alsasua (Espagne). Il a obtenu une Licence en beaux-arts à la UPV-EHU - Université du Pays basque, Leioa (Espagne). En 2001, il a participé à une résidence ISCP – International Studio and Curatorial Program, New York (USA), parrainée par la Fondation Marcelino Botín, et a également étudié au CADA Center de la New York University (USA). En 2006, il a reçu un financement de la Fondation Vegap – Visual Entidad de Gestión de Artistas Plásticos (Espagne) et de la Fundacio?n de las Artes de Valencia (Espagne) pour son projet "Delay Glass", et a remporté la même année le prix Gure Artea du gouvernement basque. En 2008, il a obtenu le premier prix de la 10e Unión Fenosa International Exhibition, A Coruña (Espagne). En 2015, il a reçu la grande bourse Multiverso de la Fondation BBVA (Espagne), pour son projet à propos du tunnel La Engaña. En 2018, il a reçu une des bourses du Centre d'art contemporain Huarte (Espagne) et du gouvernement de Navarre (Espagne) pour le projet "Izaro". En 2019, il a reçu une bourse de la Fondation Vegap - Visual Entidad de Gestión de Artistas Plásticos (Espagne). Il a participé au 15e Image Symposium de la région de Madrid (Espagne), et a été invité à intervenir dans des programmes de Master à la Universidad de Cuenca (Équateur) et à la UPV-EHU - Université du Pays basque, Leioa (Espagne). Il a présenté des expositions individuelles dans divers lieux, notamment à la Fondation BBVA, Madrid (Espagne); au musée Artium, Vitoria-Gasteiz (Espagne); au Centre d'Art La Panera, Lleida (Espagne); au Museo de Arte y Disen?o de Costa Rica, San José (Costa Rica); et à la galerie Montcada de la fondation La Caixa, Barcelone (Espagne). Parmi ses expositions collectives, citons "Geopolíticas de la animación", présentée au CAAC – Centre andalou des arts contemporains, Séville (Espagne), au MARCO – Museo de Arte Contemporánea, Vigo (Espagne); Les Rencontres Internationales Paris/Madrid/Berlin (France/Espagne/Allemagne); la 2e Triennale d'Angola, Luanda (Angola); le FILE - Festival Internacional de Linguagem Eletrônica, São Paulo (Brésil); "Incógnitas" au Musée Guggenheim de Bilbao (Espagne); "Cine y casi cine" au Musée Reina Sofía, Madrid (Espagne); ainsi que "Multitude" à la Artist Space Gallery, New York (USA), et à la Fondation Sandretto Re Rebaudengo, Guarene-Torino (Italie).
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Txuspo Poyo
U.N(INVERSE)
Animation | dv | couleur | 19:0 | Espagne | 2010
U.N(Inverse) is a project that delves into mechanisms of historical complexity from tracks of fragmentation as questions of interpretation, narration and fiction that has surrounded the construction of the United Nations, specifically the architectural complex of the New York headquarters. Constant changes of reference models have taken me to the crossroads between the idealism of the moment and the symbolism, the architecture and the cinema, sharing the limelight at a time of collapse. In terms of architecture, the decongestion and suspension proposed by Le Corbusier compared to the ideological vacuum of Wallace (the architect in vogue at that time), the backdrop of the cinema in the middle of the Cold War and as now the UNO is surrounded by Hollywood stars to promote themselves abroad; in this way Peter Pan?s Tinkerbell is the new ambassadress of the United Nations.
Txuspo Poyo was born in Alsasua-Navarra, Spain. He studied in Basque Country University(Bilbao), Where he received his B.F.A. He then spent two years in Toronto-Canada with a grand to continue education. After that he moved 1991 to New York City with a grand fron Basque Country where is living and sharing place with Bilbao. 2001 he was awarded a grant from Marcelino Botin Fundation for a ISCP residential program NY and CADA at the New York University. 2005 he got a grand from Bilboarte Fundation. 2006 he got a grand from Arte y Derecho, Madrid and he was a Gure Artea awarded, Basque Country. 2007 He got a residentian at FAAP, Sao Paulo, Brasil. Where he show at File Festival, Sao Paulo. 2008 he was awarded the first price at the international Union Fenosa competition, Spain. Txuspo has participated in the XV simposion of the study of the image, Madrid. 2010 invited artist in a master talk at the Cuenca University. Spain.
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Lucia Prancha
CASA DO SOL
Vidéo expérimentale | hdv | couleur | 12:0 | Portugal, Brésil | 2020
"Casa do Sol" explore l'œuvre et l'héritage de l'écrivaine brésilienne Hilda Hilst (1930-2004). Souvent décrite comme le marquis de Sade du Brésil, elle aborde dans son œuvre étonnante le mysticisme, la folie, l'incarnation, l'érotisme et la libération sexuelle des femmes. Hilst fait partie des auteurs de langue portugaise les plus importants du vingtième siècle. Pourtant, son œuvre est pratiquement inconnue dans notre communauté. "Casa do Sol", traduit du portugais "Maison du soleil", est le nom de la maison de Hilst. De son vivant, sa demeure était un lieu de rassemblement important pour les écrivains, les artistes et les intellectuels. Aujourd'hui, Casa do Sol conserve ses archives et accueille un programme de résidence en petit comité, qui permet aux écrivains et aux artistes de s’imprégner de la magie rustique du lieu. La vidéo de Lucia Prancha, "Casa do Sol", a été tournée sur place, dans la maison et les jardins de Hilst, pendant l'été 2019, et utilise le texte d'une des nouvelles de Hilst. Cette vidéo expérimentale explore la sexualité et le colonialisme à travers le militantisme politique et poétique de son écriture.
Lúcia Prancha (née en 1985, au Portugal) a obtenu un MFA au CalArts – California Institute of the Arts, Los Angeles (USA), en 2015, après avoir fait des études de licence à Lisbonne (Portugal) [2009] et de Master à São Paulo (Brésil) [2012]. Elle explore les tensions entre esthétique, perception et politique, souvent en repensant des sites historiques et sociaux précis à travers la sculpture, la vidéo et l'impression. Son travail a été exposé à la LACA - Los Angeles Contemporary Archive, Los Angeles (USA); au Hordaland Kunstsenter, Bergen (Norvège); à la Serralves Foundation, Porto (Portugal); à la Galeria Leme, Sao Paulo (Brésil) et au Museu Berardo, Lisbonne (Portugal). En 2016, son film "Sebastian, The Ghost" a été projeté aux Rencontres internationales Paris/Berlin nouveau cinéma et art contemporain (France/Allemagne) et au 24e Curtas Vila do Conde – International Film Festival, Vila do Conde (Portugal). En 2017, Elle a été artiste en résidence à la Jan van Eyck Akademie, Maastricht (Pays-Bas). Au printemps 2020, elle a fait partie de la Visiting Artist Faculty de CalArts - California Institute of the Arts, Los Angeles (USA).
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Lucia Prancha
Sebastião, O Fantasma
Fiction | hdv | couleur | 14:57 | Portugal, USA | 2014
Sebastian of Portugal disappeared in the battle of Alcácer Quibir and is often referred to as The Desired by the Portuguese. The people of Lençóis believe that the ghost of Sebastian of Portugal haunts their Brazilian island. Some see themselves as direct descendants of the king. They also believe that every first Friday of every month king Sebastian visits the beach in full armour and on his horse, and that a subterranean ouroboros will swallow the island some day. A group of people who inhabit the island of Lençóis on the Northeast of Brazil and their interest in the myth of D. Sebastião I (Sebastian of Portugal 1554-1578).
Lúcia Prancha (1985, Lisbon / Portugal) received a MFA from CalArts - California Institute for the Arts (2015). Lúcia explores the tensions between aesthetics, perception and politics rethinking historical and social episodes through installation, video and sculpture. Her work has been exhibited at the Serralves Foundation, Oporto, Portugal; Galeria Leme, Sao Paulo, Brazil and Galeria Baginski, Lisbon, Portugal. In 2013, she was the recipient of a two-year Calouste Gulbenkian Foundation and the Luso-American Foundation for Development (FLAD) Scholarship. Presently practicing in Los Angeles.
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Sorayos Prapapan
Boonrerm
Fiction | hdcam | couleur | 16:35 | Thaïlande | 2013
Boonrerm is a housemaid.Every day she received a weird order.
Sorayos Prapapan is a part of thai independent filmmaker. He graduated from Department of Film and Photography Thammasat University Thailand in 2009 He began his career working as Production Assistant for Uncle Boonmee Who Can Recall His Past Lives (2010 Palme D`Or Winner Festival De Cannes) Now he working as sound recordist,foley artist and sometimes sound designer for thai independent film such as 36 (2012 New Current Award Busan Winner) and just graduated from Asian Film Academy 2013. Beside that he directed his own short such as Noumena Scene,Boonrerm and Long Live the Kim.
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Sorayos Prapapan
Digital Funeral: Beta Version
Film expérimental | dcp | couleur | 5:24 | Thaïlande | 2020
Un de mes rêves est d'organiser mes propres funérailles.
Sorayos Prapapan est né en 1986, en Thaïlande. Il est réalisateur indépendant. Il a réalisé plusieurs films courts primés dans son pays et présentés dans de nombreux festivals internationaux, notamment à la Mostra de Venise (Italie), au Festival international du film de Locarno (Suisse), au Festival international du film Rotterdam (Pays-Bas), et au Festival International du Court Métrage à Clermont-Ferrand (France).
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Katja Pratschke, Gusztáv Hámos
Cities (Territories & Occupation)
Doc. expérimental | 4k | couleur et n&b | 29:50 | Allemagne | 2019
Cities (Territories & Occupation) is about "the city" divided into districts, neighborhoods, zones and domains, marked by inner-city borderlines. The film investigates how cities emerge and change through inclusion and exclusion, migration, decay, destruction, demolition, relocation, displacement. Urban territories, districts are characterized by different social processes, business relationships, power relations, private affairs. We wonder how urban territories are formed and why they change? Who controls the city or how do the inhabitants create free spaces? Who owns the city?
Gusztáv Hámos, born in Budapest, lives in Berlin, is a media artist, curator and author. His oeuvre includes video, film, photography and installation and has been exhibited at Documenta, Biennale Venice, ZKM Karlsruhe, Ludwig Muzeum Budapest. His videos and films have been shown at Tate Modern London, SFMOMA, Videobrasil Sao Paulo, Palais de Tokyo Paris, Ernst Muzeum Budapest and Art Basel Miami. His work is in the Collections of The Museum of Modern Art NY, Centre Georges Pompidou Paris, Múzeum Ludwig Budapest, NBK Berlin and ZKM Karlsruhe. Katja Pratschke, is a media artist, curator and since 2006 has organised photofilm seasons with Gusztáv Hámos with whom she has collaborated since 1998. Her films and installations have been shown at Ludwig Muzeum Budapest, Akademie der Künste Berlin, IndieLisboa and the 63th Mostra Internazionale d’Arte Cinematografica di Venezia. She has received various awards and grants: german short film award, travel grant of the Hessische Kulturstiftung, Artist-in-Residence Istanbul, Dhaka, Venice and Kolkata.
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Katja Pratschke, Gusztáv Hámos
Cities
Fiction expérimentale | 35mm | couleur et n&b | 27:0 | Allemagne | 2012
The theme of the film HIDDEN CITIES is personal urban perceptions, which we call »the city«. The city, as a living organism, reflecting social processes and interactions, economic relations, political conditions and private matters. In the city, human memories, desires and tragedies find expression in the form of designations and marks engraved in house walls and paving slabs. But what the city really is under this thick layer of signs, what it contains or conceals, is what we are researching in the HIDDEN CITIES project. The source material for the film are 9 sequential photo works created by Gusztáv Hámos between 1975 and 2010. Each of these »city perceptions« depicts essential situations of urban experiences containing human and inhuman acts in a compact form. The cities in which the photo sequences have been made are Berlin, Budapest and New York ? places with a traumatised past: Wars, dictatorships, terrorist catastrophes.
Gusztáv Hámos, born in Budapest, lives in Berlin. He is an artist, curator and author. His artistic work includes video, film, photography and installation and has been exhibited at Documenta, Biennale Venedig, ZKM Karlsruhe, Ludwig Muzeum Budapest. His videos and films were shown a.o. at Tate Modern London, Rencontres Internationales, 63th Mostra Interernazionale d?arte cinematografica di Venezia, Section Corto Cortissimo, SFMOMA, YBCA San Francisco. His work is included in the Collections of MOMA NY, Centre Georges Pompidou Paris, NBK Berlin, ZKM Karlsruhe, Kunstsammlung NRW, Ludwig Museum Budapest, C3 Budapest, Saint Gervai SIV, Geneve. Katja Pratschke is an artist, curator and since 2006 she has organised photofilm seasons with Thomas Tode and Gusztáv Hámos with whom she has collaborated since 1998. Her artistic projects include: Natural Born Digital (1998); Fremdkörper/Transposed Bodies (film, installation, book, 2001/2003); Rien ne vas plus (film, installation, 2005); Fiasko (split screen film 2010, book 2012), Cities (Verborgene Städte) (film, installation, book 2012). Her films were shown a.o. at Tate Modern London, Rencontres Internationales Paris/Berlin/Madrid, Triennale der Photographie Hamburg, 63th Mostra Interernazionale d?arte cinematografica di Venezia, Sektion Corto Cortissimo. She is co-editor of the publication Viva Fotofilm bewegt/unbewegt, Schüren 2010, and co-founder of the Concrete Narrative Society e.V.
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Katja Pratschke, Gusztáv Hámos
In Limbo
Doc. expérimental | 4k | couleur et n&b | 31:42 | Allemagne | 2022
IN LIMBO is about a young man who flees from Hungary to West Berlin during the Cold War. Kiesling's story begins with his conscription into the people's army for military service. Ever since he realised that the state – in which he lives – claims ownership of him, his relationship with reality, with real freedom, has changed dramatically. He decides to reset his identity.
As media artists and artistic researchers, Gusztáv Hámos and Katja Pratschke have been working together on the theory and practice of intermedial arts for 20 years. Thus, their artistic practice includes video, film, photography, interactive and site-specific installations, VR work, as well as the curation of exhibitions, symposia, film series, workshops, and publications. They are founding members of the Concrete Narrative Society e.V. and members of the top_OS collective.
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Sandra Prechtel, Francois ROSSIER
ND - Deutsches Neuland
Documentaire | dv | couleur | 64:45 | Allemagne | 2004
Portrait d'un drôle de bâtiment situé à Berlin Est, et dans lequel la RDA continue à exister, 15 ans après la chute du Mur. Ce qui fut le siège de la rédaction du journal officiel de RDA, Neues Deutschland, est devenu un biotope unique, où d'éternels citoyens de RDA et des artistes branchés de la scène culturelle berlinoise cohabitent. Synopsis résumé 15 ans après la chute du Mur, il existe un lieu à Berlin où la RDA semble poursuivre son existence: un immense immeuble de béton sur le toit duquel on peut lire en grandes lettres "Neues Deutschland" (la nouvelle Allemagne)- le titre orgueilleux de ce qui fut le journal officiel du régime. Un biotope unique s'est créé à l'intérieur: quelques citoyens impérissables de RDA tiennent ici désespérément leur position, un ilôt de résistance en plein territoire ennemi. Mais de jeunes artistes ont aussi découvert le charme des pièces défraîchies. Dans les couloirs éclairés aux néons, on perçoit les basses de la musique électro, quand ce n'est pas un pianiste new yorkais qui joue des sonates de Schubert. Et puis il y a encore les anciens collaborateurs du journal, qui errent dans les vieux locaux, à la recherche d'une RDA avec laquelle ils pourraient enfin faire la paix. Un lieu symbolique pour cette nouvelle Allemagne dans laquelle on ne peut encore tirer de trait définitif sous le passé. Synopsis Dans la Rue de la Commune de Paris, dans la partie Est de la ville, derrière les voies ferrées de la Ostbahnhof, on trouve tel un navire échoué le bâtiment massif qui fut autrefois le palais des media de RDA. Sur le toit, les lettres de néon éteintes depuis longtemps forment encore les mots NEUES DEUTSCHLAND. Pendant des décennies, ce fut le quartier général de l'organe officiel de la RDA qui diffusait quotidiennement son flot de paroles idéologiques. A l'intérieur, le temps semble s'être arrêté. Un portiers des temps anciens règne sur le foyer, le passé continue à exister: dans l'odeur de linoleum, le monte-charges immobile, les corridors interminables éclairés par la lumière tremblotante des tubes néons. Au rez-de-chaussée, c'est le domaine de Walter Grenzebach, dernier collaborateur du journal présent dans les lieux, toujours chargé des "relations publiques". Walter vit au jour le jour le déclin de son empire. Au deuxième étage, une clique de jeunes créteurs s'est appropriée les bureaux de la direction, autrefois sévèrement surveillés. Dans les couloirs, on entend maintenant de la musique, dans la grande salle de rédaction, un certain "Herr Schneider" vend du matériel pour DJs. Un des bureaux est devenu un studio de films d'animation. La réalisatrice, Katrin Rothe, a longtemps hésité avant de s'installer là. Les esprits du passé sont trop présents pour elle, toutes ces silhouettes grises qui ont rendu la vie en RDA insupportable. Mais c'est ici qu'elle développe maintenant un sentiment d'appartenance _ au pays disparu de son enfance. Ce qui pour les uns est une location branchée, où l'on peut laisser libre cours à sa créativité derrière les murs joliment décrépis d'un régime disparu, est pour les anciens collaborateurs le lieu où s'effectue toujours, 15 ans après, un douloureux travail de mémoire. Ils sont loin d'avoir fait la paix avec cet Etat, s'en prennent à eux-mêmes et au rôle qu'ils ont joué. Le film documentaire est le portrait d'un étrange "entre-deux", où il ne reste de la RDA que des fins de série et des néons jaunes qui éclairent ceux qui se sont construit leurs petits "empires" dans les espaces devenus vacants. Ca n'est plus "Neues Deutschland", mais "Deutsches Neuland", un nouveau territoire allemand indéfinissable, un lieu symbolique pour un pays dont le passé est loin d'avoir été surmonté. Un des lieux menacés de "rénovation" et ainsi condamnés à disparaître bientôt, où pourtant l'histoire est palpable dans la concomitance du passé et du présent.
Sandra Prechtel Réalisatrice / auteur Sandra Prechtel est née le 25 janvier 1969 à Munich. Elle a étudié les lettres et le cinéma, ainsi que les sciences politiques à Munich, Londres et Berlin. En 1997, à l'issue de ses études, elle a commencé une carrière journalistique par un séjour de plusieurs mois à Moscou, où elle a travaillé pour la Süddeutsche Zeitung. Depuis, elle a collaboré à de nombreux magazines dans le domaine des media. Sandra Prechtel a commencé à être assistante à la réalisation depuis ses études: Zwischen Himmel und Erde (court-métrage de Solveig Klassen, DFFB 1993), ou encore Frost (fiction de Fred Kelemen, 1996). ND-Deutsches Neuland est son premier moyen-métrage. François Rossier Né en 1961 à Vevey (Suisse), François Rossier est diplômé depuis 1983 de l'Ecole de théâtre Dimitri. De 1984 à 1986, il a été assistant de Roy Bosier à l'académie d'été pour le mouvement et l'expression corporelle, l'acrobatie et l'improvisation, à Vienne. De 1992 à 1994, il a étudié la réalisation à l'International Film School de Londres. Cameraman et assistant réalisateur, François Rossier a également réalisé plusieurs films. Quatre de ses courts métrages ont connu un accueil très favorable dans les festvals internationaux où ils ont été présentés: Liquid Assets (1993), 35 mm, NB, 8 min.; Skazka (1997), 35 mm, couleur, 24 min.; Château de sable(1999), 35 mm, 9 min.; Petits Gestes (2002). Il a récemment terminé son premier long documentaire. "Ailleurs si j'y suis" est un portrait du maire de Calcutta. ND-Deutsches Neuland est sa deuxième réalisation documentaire.
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Sara Preibsch, n/a
The Beekeeper
Film expérimental | 35mm | couleur | 17:48 | Suède | 2007
"The Beekeeper" explore les ellipses de la mémoire à travers les yeux d'un apiculteur observant la vie ordonnée d'une ruche. Le film combine trois modes de récit: la conversation, la musique et l'image en mouvement, et évoque un paysage onirique hanté par la présence / absence de souvenirs fuyants. A partir de ce sujet, l'histoire se développe de façon informelle, par la conversation, et possède une fin ouverte. Helmut Preibsch, apiculteur et ancien pilote de la Luftwaffe, a immigré en Suède avec sa famille après la Seconde Guerre mondiale. Il raconte qu'après la guerre, il a trouvé dans un ravin une grande boîte remplie de chocolats. Il a fourré un maximum de chocolats dans ses poches puis a eu l'intelligence de les échanger contre ce dont il avait le plus besoin. A l'histoire d'Helmut se superpose une image de lui en noir et blanc, bien que cela ne puisse être vérifié, son visage restant caché. Après cette séquence, nous voyons Helmut assis à une table, le dos à la caméra. Il raconte comment il a réussi à trouver du travail et à immigrer en Suède grâce à un faux certificat de tisseur. Suivent plusieurs plans montrant Helmut assis sur un fauteuil tandis que des ombres sont projetées sur son visage et que résonne une musique d'anticipation. La séquence suivante commence par un gros plan sur une nuée d'abeilles, accompagné par le bruit subtil des abeilles, qui s'intensifie progressivement pour finalement se transformer en un joyeux son de flûte. L'image change alors pour devenir une photographie en noir et blanc d'un champ de marguerites. Helmut poursuit son récit, raconte comment il a fui l'Allemagne, occupée par les forces russes, pour atteindre les montagnes des Alpes Autrichiennes, région sous contrôle américain. Il a pu effectuer une partie du voyage en se logeant sous un wagon de train à l'aide d'une planche. Il explique qu'il a échappé de peu à l'emprisonnement par les russes. Ensuite, Helmut parle de la façon dont certaines institutions se sont servi des abeilles et des ruches comme d'un exemple de création d'une société idéale. La caméra balaye alors la pièce encombrée d'Helmut tandis que la séquence suivante s'ouvre sur l'image des abeilles et des ruches. Helmut raconte à présent ce qui est arrivé à l'armée de l'air allemande à la fin de la guerre. S'ensuit une longue séquence sans paroles, où l'on voit Helmut dans son costume de protection d'apiculteur. il ouvre le couvercle avec précaution pour inspecter l'une des ruches et souffle de la fumée à l'intérieur pour tranquilliser les abeilles. Dans la séquence suivante, Helmut a fait un saut dans le temps. Il parle à présent de l'expérience de sa famille et de son expérience d'immigrants en Suède à la fin des années 1940. Il raconte l'histoire d'un médecin ivre qui l'a menacé de les envoyer en Russie. Sa famille a attrapé la thyphoïde et lorsqu'ils sont retourné au village ils ont entendu les enfants chanter contre les allemands tout en leur lançant des pierres. Le film se termine par un plan de toute la famille, clignotant et virant au rouge.
Sara Preibsch réalise des films en 16 mm et des photographies qui explorent la grande Histoire par le biais de l'histoire personnelle. En adoptant un rythme lent et un style contemplatif, l'oeuvre de Preibsch crée des récits sineux, qui se développent par une relation subtile entre les titres, les images et le son. Privilégiant la création de nouveaux ensembles, son oeuvre révèle également un désir de raconter des passés oubliés, de mettre le présent en contexte. Elle joue sur les métaphores, la recherche de l'ambiguïté et des multiples niveaux de sens. Ses oeuvres sont délibérément ouvertes. Ses films du début en noir et blanc comme "Journey to Stockolm" (2000) et "Late Birds" (2003) sont inspirés par la simple rêverie, par des pensées de voyageur regardant par la fenêtre d'un bus ou d'un train. Tandis que le paysage dans "Journey to Stockholm" est dépouillé et répétitif, "Late Birds" dépeint la ville la nuit, par un jeu de lumière permanent et fantasmagorique, rappelant une scène de film noir, étrange et onirique. Comme pour ses premiers films, le premier film en couleurs de Preibsch trouve son inspiration dans les longs métrages plutôt que dans la tradition expérimentale et d'avant garde. "Shoreham Works", qui montre une usine de ciment à l'abandon, possède une beauté étrange qui n'est pas sans évoquer la Zone du Stalker de Tarkovsky. Pour son projet protographique "Hultsbruk" (2005), Preibsch a réalisé une série de clichés de couvertures de magazines allemands des années 50 qu'elle a trouvées accrochées mur de la maison où ses grands parents autrichiens et allemands ont vécu après leur immigration en Suède à la fin des années 40. Intriguée par ces images, Preibsch a élaboré un récit contemporain à partir de cette collection d'image apparemment naïves. Photographiées sous des angles obliques, les femmes de ces portraits semblent mélodramatiques et étrangement artificielles, rappelant la mise en scène d'un film de Douglas Sirk. Dans "The Beekeeper" (2007), Preibsch explore le passé douloureux d'un grand-père, un pilote de la Luftwaffe devenu apiculteur. En utilisant la conversation, l'image en mouvement et la musique, ce film représente un pas significatif dans le film narratif ou documentaire. Née à Stockolm en 1973, Sara Preibsch vit à Londres où elle a étudié les beaux arts puis les "Cultural Studies". Elle a montré son oeuvre au niveau international. Parmi ses récentes expositions et projections: They do things differently there, Londres, 2007, Siberia Film Nights, Londres, 2006 and Video Club, Brighton, 2006. En 2005, Preibsch a achevé une résidence à la Akademie Schloss Solitude, qui a également copublié sa première monographie "Hultsbruk Ready-maids" (2005). Elle a réalisé sa première exposition solo en 2005 en Allemagne. Ses nouvelles oeuvres seront montrées en 2008 à la Akademie Schloss Solitude. L'oeuvre de Preibsch a été publiée dans le magazine Camera Austria et plus récemment dans Checkpoint Charley (2006), dans le catalogue de la quatrième biennale de Berlin. Son film "Late Birds" (2003) fait partie d'une série de films qui seront édités par filmarmalade. L'oeuvre de Sara Preibsch est représentée par la Video Art Gallery, à Londres, où ses films doivent être projetés à l'automne 2007.
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Anggun Priambodo
Gosip Pakar
Documentaire | dv | couleur | 25:49 | Indonésie | 2005
Anggun Priambodo's video makes a parody of TV program, which are very popular and mostly seen by Indonesian spectators, namely the celebrity gossip show. He thinks the program too much exaggerated, too deceitful, too ordinary, and even too political because it opens up the private lives of many people to the public. The artist made his own very similar program by involving ordinary people who are mostly unknown. He also made interviews that reveal their unknown private lives. Sometimes it is not clear whether they are really telling the truth or just lying.
Né en 1978, Anggun Priambodo vit aujourd?hui à Cinere (Indonésie), où il réalise principalement des vidéo-clips musicaux, travaillant aussi dans la photo et la vidéo artistique. Certains de ses vidéos ont été exposés dans le programme « Have we met ? » organisé par « the japan foundation » (Japon, janvier 2005), et dans le « Ok Vidéo, kuala-lumpur » dans le cadre du programme « Jakarta Video Festival » (Malaisie, novembre 2006).
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Seth Price
Digital Video Effect: Editions
Vidéo expérimentale | dv | couleur | 12:0 | USA | 2006
"Digital Video Effect: Editions" a été créé et porté à la ditribution en tant que travail unique dans une exposition en solo que Seth Price tint simultanément à la Friedrich Petzel Gallery, Reena Spaulings Fine Art et à l' Electronic Arts Intermix à New York en septembre 2006. La vidéo sert de modèle aux vidéos publiées de Price auparavant qui toutes ont été vendues par l'intermédiaire de galeries. Ici des fragments de son et d'image des éditions précédentes ont été rassemblés, formant un montage donnant accès à des oeuvres indisponibles publiquement. Price juxtapose des auteurs différents, des stratégies d'édition et des histoires et produit une oeuvre dans la tradition du film-essai qui communique une sensibilité critique et interrogatrice.
Seth Price, artiste multidisciplinaire a acquis une renommée internationale. Dans des travaux conceptuels tels la vidéo, la sculpture, le son et les textes écrits, Price s'engage dans des stratégies d'appropriation, de tirage et de packaging dans l'idée d'appréhender les conséquences de la production culturelle, de la distribution de l'information et du rôle de l'idéologie. Modifiant et manipulant les détritus de la culture de la marchandise, ses projets ont inclus les modèles de la musique académique, des vidéos anonymes sur Internet, et les images historiques de l'art. Etudiant les cultures générées et réinvesties par les technologies mass média et les systèmes d'information, Price remet finalement en question la production et la dissémination de l'art et de la signification elle-même. Il est membre du collectif Continuous Project, qui depuis 2003 réimprime et disperse des textes d'art et de magazines, dont le premier tirage de Avalanche en 1970. On retrouve le manifeste illustré de Price sur l'art, le média, la reproduction et les systèmes de distribution intitulé "Dispersion" dans le catalogue de la Ljubljana Biennial of Graphic Art publié plus tard également comme ouvrage de l'artiste.
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Mauridi Primo
Mawe
Film expérimental | mov | couleur | 12:20 | Congo (RDC) | 2022
Grâce à un rituel de réveil, Nyabhingi la déesse de l’abondance s’élève du Liangombe souffle Mazuku. Elle doit guérir Goma(Rd Congo) de la destruction et rétablir l’écologie balance. Avec ses guerriers, Ils sont témoins de la désolation causée par l’arrogance industrielle qui a profané la terre, invoquant la fureur de Lingombe, l’esprit de discipline qui corrige tous les torts. Lingombe crache du feu et Mahindule (lave) pour avertir le peuple de ses transgressions.
Mauridi Primo est un photographe et cinéaste originaire de Goma (RDC Congo). Comme un jeune artiste qu’il a fait son apprentissage pendant plusieurs années au centre culturel Yole Africa!, sous la supervision pédagogique et artistique de la cinéaste et activiste Petna Ndaliko Katondolo. il a participé IXes Jeux de la francophonie avec sa réalisation nommer (Mobembo). il a été avec son film Bila Mask au Festival film Congo in Harlem, et cette même année, il a remporté l’Académie Canon VII bourse. En avril 2022, il participe à la rencontre numérique internationale La Rencontre Internationale des Arts Numériques et Visuels à Abidjan.
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Hannah Leonie Prinzler
Wege [paths]
Vidéo expérimentale | 0 | couleur | 4:27 | Allemagne, Australie | 2004
L'oeuvre de Hannah Leonie Prinzle, "Wege [paths]" enquête sur la relation entre le réel et le virtuel dans les paysages touristiques. La caméra et les chemins empruntés offrent une manière organisée de naviguer à travers le paysage, mais refusent toute possibilité d'en dévier. Accentué par le montage technique en "3D plat", le paysage est dévoilé comme un simple décors, n'existant que par la perspective du chemin. Ainsi, l'ambivalence du terme "vue" est révélée comme quelque chose à la fois de "réel", mais aussi n'existant que pour, et par, le point de vue du spectateur.
Hannah Leonie Prinzler est née à Berlin en 1980. Depuis 2000, elle a étudié les Arts Médias à la Bauhaus University à Weimar, Allemagne, et au Collège des Beaux-Arts à Sydney, Australie (2003-2004), se spécialisant en installations sonores et vidéo. Ses oeuvres ont été exposées lors du "backup_festival" à Weimar (2001), du "European Media ArtsFestival" à Osnabrück (2002), du "Inventionen Festival für Neue Musik" à Berlin (2002), du "Viper Festival Basel" (2004), du "sonar festival" à Barcelone (2005) et lors de divers autres événements.
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Nada Prlja
Give 'em Hell
Doc. expérimental | hdv | couleur | 4:40 | Macédoine, Royaume-Uni | 2010
The banner slogans represented in the video are: Stop the deportation, We are all foreigners, Stop war against Immigrants, Stop criminalising Immigrants, No worker is Illegal and Rights for foreigners. During the course of several days, the artist positioned protest banners on the streets of London and secretly recorded the unfolding scene with a hidden camera from the opposite side of the street. The video ?Give ?em Hell? shows a spontaneous action by a group of youngsters, who express their anger toward and mistrust of immigrants, by smashing the series of protest banners, the texts and slogans of which support immigration and the notion of equal human rights for all. The disturbing, violent scene in ?Give ?em Hell? is slowed-down and accompanied with music by Ludwig van Beethoven, as a reference to the aestheticised violence of science fiction film ?A Clockwork Orange? by Stanley Kubrick?s. Kubrick claims that ?A Clockwork Orange? achieves to represent a possible reality and it is not only a fiction (science fiction). Taking this as its point of departure, ?Give ?Em Hell? questions the representation of the violence in a manner similar to the way in which Kubrick addresses this issue.
Born in Sarajevo, Bosnia and Hercegovina. Lived in Skopje, Macedonia, since 1998 lives and works in London, UK. She received an MPhil research degree from the Royal College of Arts, London, after graduating from the Academy of Fine Arts in Skopje. Prlja is an artist whose work deals with the complex situations of inequality and injustice in societies, ranging from political to economic issues. Using different media, her projects are multi-layered, site or condition-specific. She works mainly in installation, video, public art projects. She took part in following Biennales: 7th Berlin Biennale, Berlin; Manifesta 8, Murcia(2010) and Printmaking Biennale, Ljubljana(2009). Selected group exhibitions: Dorsky gallery, NY(2012); INIVA Institute of International Art, London(2010); David Roberts Art Foundation, London(2009); Tina B-Prague Contemporary Art Festival, Prague(2008); Hong-Gah National Museum, Taipei(2008), etc. Selected solo exhibitions: FUTURA, Prague(2013), National Gallery of Macedonia, Skopje(2013/2007), Lakeside Kunstrum, Klagenfurt(2010), ORF FUNKHAUS, Vienna(2009), MC Gallery, Zagreb(2009), The Museum of City, Vzigalica, Ljubljana(2009), Museum of Contemporary Art, Skopje(2008), etc. Selected public presentations: ICA, London; INIVA, London; Tate Modern, London; University of Aberdeen, UK; Goldsmith University, London, etc. Prlja lectures in Metropolitan University in London, since 2004, she is Board Member of Open Space - Open System, Vienna, Austria.
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Danilo Prnjat, /
Lilly Project
Installation vidéo | dv | couleur | 7:18 | Serbia | 2007
« Lilly projet » représente une action pendant laquelle, à un moment donné, deux cents hommes réalisent une invasion guérilla dans le plus grand salon de beauté de Belgrade-Lilly, sans l?avoir annoncé préalablement. Cette performance littérale et non-métaphorique sur le comportement « patriarcal » et « mâle » - fondé sur l?hypothèse qu?« Il » a le droit d'occuper tout espace ou personne par tous les moyens possibles, avec ou sans permission (point de vue le plus souvent exclusivement associé aux individus élevés en tant qu?homme) - constitue un exemple purement formel de protestation par laquelle la distance qui suspend les procédés normaux, utilitaires et sociaux est mise en évidence. D'autre part, le fait que les acteurs de cette performance aient accepté de participer au projet à la condition d'être payés ? en assumant un comportement particulier qui, dans notre environnement, peut être considéré comme sexuellement « mauvais » - indique que les limites des comportements acceptables et des mécanismes servant à définir certains des aspects les plus vitaux de l'identité humaine (et notamment les aspects sexuels) dans la société capitaliste sont fixés de façon exclusivement matérielle.
Danilo Prnjat est né en 1982, à Kotor (Montenegro). Il vit actuellement à Belgrade (Serbie). Il a étudié à l?Académie des Beaux-Arts de Novi Sad (Serbie) de 2001 à 2006, puis a suivi un master interdisciplinaire en théorie des arts et des médias à l?Université des Arts de Belgrade, en 2007-2008.