Catalogue > Faire une recherche
Résultats pour : Tout le catalogue
Filipa César
Quantum Creole
Film expérimental | hdv | couleur et n&b | 40:0 | Portugal, Allemagne | 2020
"Au début était le tissage, et la transmission de son fonctionnement, une malédiction de la mortalité". Ainsi s'achève "Quantum Creole" par ces mots fabuleux du tisserand, Zé Interpretador. Alors que la technologie des cartes perforées, inventée à l’origine pour la production textile, fut fondamentale pour le développement de l’ordinateur, le code binaire est lui-même plus proche de l'acte ancien du tissage que de celui de l'écriture. "Quantum Creole" est un documentaire expérimental basé sur une recherche collective autour de la créolisation, ses forces historiques, ontologiques et culturelles. En se référant à la plus petite entité de toute interaction - quantum - le film utilise différentes formes d'images pour lire le potentiel subversif du tissage comme code créole. Les Créoles d'Afrique de l'Ouest tissaient des messages de résistance socio-politique dans les tissus, contrant ainsi les technologies et les langues des Colons. Alors que le nouveau visage de la colonisation se manifeste aujourd'hui sous la forme d'une image digitale, mise à jour de l'idée d'une terra nullius sous la forme d'une zone de libre échange ultra-libérale dans les îles Bijagos, celle-ci indique aussi la continuité de la violence qui a surgit il y a plusieurs siècles avec la création de postes du commerce des esclaves à ce même endroit, alors connue sous le nom des rivières guinéennes et du Cap Vert.
Filipa César est artiste et réalisatrice. Elle explore les dimensions fictionnelles du documentaire, les frontières poreuses entre le cinéma et sa réception, la politique et la poétique de l’image en mouvement. Sa pratique s’empare des médias comme des moyens d’étendre et d’exposer des contre-récits de résistance à l’historicisme. Depuis 2011, elle explore les origines du cinéma du Mouvement de libération africain en Guinée-Bissau, comme laboratoire d’une résistance aux épistémologies dominantes. En 2017, "Spell Reel", son premier film-essai de format long-métrage, est présenté en première mondiale dans la section Forum de la 67e Berlinale, Berlin (Allemagne). Ses travaux ont notamment été exposés et projetés à la 29e Biennale de São Paulo (Brésil) [2010]; à Manifesta 8, Cartagena (Espagne) [2010]; à la Haus der Kulturen der Welt, Berlin (Allemagne) [2011-2015]; au Jeu de Paume, Paris (France) [2012]; à la Kunstwerke, Berlin (Allemagne) [2013]; à Meeting Points 7 [2013-2014]; à la NBK – Neuer Berliner Kunstverein, Berlin (Allemagne) [2014]; au Hordaland Art Center, Bergen (Norvège) [2014]; à SAAVY Contemporary, Berlin (Allemagne) [2014-2015]; à Futura, Prague (République Tchèque) [2015]; à Khiasma, Paris (France) [2011, 2013 et 2015]; au Tensta Konsthall, Spanga (Suède) [2015]; au Mumok – Museum Moderner Kunst Stiftung Ludwig Wien, Vienne (Autriche) [2016]; à la 8e Biennale Contour, Malines (Belgique); à Gasworks, Londres (Royaume-Uni) et au MoMA – Museum of Modern Art, New York (USA) [2017].
Jeamin Cha
It is not a question but a balloon
Art vidéo | | couleur | 9:41 | Coree du Sud | 2010
It is not about a question but a balloon is composed of installation and video. Throughout the work, the artist focuses on making a way of experience to unforget and evokes the details of what happened during the summer of 1989 through Su-Kyung Lim?s narration. She participated in the recording after correcting the wrong statements of the articles. The script is corrected by Sukyung Lim?s testimony. As a result, the narration of the video transmits mixed tenses: the past, the present and the future were arranged for the incident in 1989. In order to withdraw the fixed trust from the recorded history, one should have one?s own belief in incidents from the past through personal experiences. Hence it was concentrated to make a way of experience. This video is only to show a little incident against the propaganda heading somewhere with a timer attached to it. - Su-Kyung Lim went to Pyongyang when she was twenty-one. In order to participate in the 13th annual World Student Celebration, she traveled secretly on June 30,1989 without South Korean governments? knowledge. After the visiting North Korea, she was put in the prison due to violating the National Security Law.
Jeamin Cha was born in Republic of Korea in 1986, and studied fine art at Korean National University of Arts (BA) from 2005 to 2010. She also studied video at Chelsea College of Art and Design (MA), London. She researches the delicate conflict in significance between the individual and the social, visualising it in dramatic format. Her primary medium is video, she is making moving image works about the social and political dissension. She currently lives and works in London.
Jeamin Cha
One on One
Documentaire | | couleur | 26:56 | Coree du Sud, Royaume-Uni | 2012
One on One is a documentary video piece based on a site in New Malden, London which is shared by a South Korean food market and a group of North Korean defectors. At this site there is a small office for establishing the exile government of North Korea. It shows an ironic situation where an unexpanded democracy movement coexists with busy distributive trucks and people try to be their apolitical selves, then, this is a video about how capitalism surround their radical life. It focusses on their dream of establishing a government in exile whilst pursuing a day to day business distributing food. The film is composed of separate fragments and micro-narratives that function as a kind of bait. This open narrative is intended to lead the audience into creating their own sense of story.
Jeamin Cha was born in Republic of Korea in 1986, and studied fine art at Korean National University of Arts (BA) from 2005 to 2010. She also studied video at Chelsea College of Art and Design (MA), London. She researches the delicate conflict in significance between the individual and the social, visualising it in dramatic format. Her primary medium is video, she is making moving image works about the social and political dissension. She currently lives and works in Seoul.
Anne Chabert
Provisoire définitif, définitivement provisoire
Documentaire | dv | couleur | 11:52 | France, Cameroun | 2003
Née à Tours en 1978, elle s`engage dans des études artistiques à l`Ecole supérieure des Beaux Arts de Tours, puis à l`Ecole Supérieure des Arts Décoratifs de Strasbourg où elle valide un diplôme de communication évènementielle, option scénographie qui se poursuivra par un post-diplôme à l`atelier numérique.
Anne Chabert
Pitou, la perle de New Bell
Documentaire | dv | couleur | 7:0 | France, Cameroun | 2003
Pitou, jeune fille issue d`un quartier très populaire de Douala au Cameroun, suscite le respect et l`étonnement après avoir été reconnue meilleure joueuse dans un tournoi de football masculin. Symbole d`espoir pour tout un quartier, Pitou voudrait devenir une star mondiale du football.
Née à Tours en 1978, elle s`engage dans des études artistiques à l`Ecole supérieure des Beaux Arts de Tours, puis à l`Ecole Supérieure des Arts Décoratifs de Strasbourg où elle valide un diplôme de communication évènementielle, option scénographie qui se poursuivra par un post-diplôme à l`atelier numérique.
Julie Chaffort
Printemps
Vidéo | mov | couleur | 7:40 | France | 2020
Un chant d’oiseaux nous, ouvrant sur une forêt verdoyante un jour de pluie. Une langue de brume s’insinue lentement dans l’image et s’enroule autour des arbres. Des silhouettes humaines la traversent, paisibles malgré les flammes qui lèchent leurs vêtements. Ces âmes errantes fuient-elles quelque catastrophe urbaine ou font-elles partie du bestiaire de créatures merveilleuses peuplant les forêts ? Sont-elles des messagers de l’Apocalypse ou des martyrs, après un geste ultime de protestation ? Le cheval qui les observe sans broncher, tapis dans les fougères, se contente de renforcer l’inquiétante tranquillité de la scène sans donner de réponse. Julie Chaffort connaît bien ce sentiment, pour avoir tourné dans les forêts nombre de ses vidéos, la figure animale y étant quasi omniprésente. Pour l’artiste, le cheval est le « témoin privilégié de quelque chose que l’on arrive plus à percevoir en tant qu’humain ». Un témoin dans une partition tragi-comique nous menant d’un univers « intemporel » et obscur propre aux contes.
Les vidéos de Julie Chaffort mirent le paysage, le toisent et le parcourent ; on y croise des hommes au destin tragique et des héros aussi beaux que les chants qui les accompagnent – peut être pour en donner la mesure. Les gestes accomplis sont tout à la fois drôles et absurdes, l’avenir toujours incertain et les paroles s’envolent, attrapées par les branches d’une forêt ou englouties dans les eaux d’un lac. Les plans fixent les branches ; ils convoquent les tableaux de l’école de Barbizon où les bruns apparaissent comme chargés de bitume et les lumières s’accrochent aux pâtes colorées. Les récits s’écrivent entre les longs plans-séquence et se devinent dans les détails que la lenteur permet d’observer comme l’on admire une nature morte. L’artiste ouvre des univers parallèles, atemporels et insituables, où le monde se signale à nous par ses infimes déplacements et l’infinité de ses signaux – étrangement menaçants. Pour Julie Chaffort, le cinéma est un médium dominant, naturel, qu’elle choisit très tôt de développer, à l’école des Beaux-Arts de Bordeaux où elle étudie, puis auprès de Roy Andersson qu’elle assiste en Suède, et de Werner Herzog dont elle suit le séminaire à sa Rogue Film School à New-York. Elle expose en France et à l’international. Ses œuvres font parties de collections nationales et privées Julie Chaffort est née en 1982. Elle vit à Bordeaux et travaille partout.
Julie Chaffort
Hot-Dog
Fiction expérimentale | hdcam | couleur | 47:21 | France | 2013
Hot-Dog est composé de tableaux teintés d`étrangeté, de surréalisme et de scènes absurdes qui se répètent et reflètent un monde décadent et jubilatoire. Vassivière, son paysage hivernal et les rives lunaires du lac se sont naturellement imposés comme toile de fond pour écrire ce film. Hot-Dog, met en scène des situations incongrues où les personnages se confrontent à la nature et à l?artifice. Le film nous invite à suivre les déambulations d?Ignatius, personnage qui pousse un chariot à hot-dog sur les rives du lac transfigurées. La brume épaisse et la neige laissent planer une ambiance mystérieuse voire mélancolique qui nous fait perdre tout repère. Le paysage devient alors source de contemplation et de danger, théâtre d?un songe, voire d?une hallucination.
Diplômée de l?Ecole des Beaux-Arts de Bordeaux en 2006, Julie Chaffort s?est consacrée à la pratique cinématographique dès la fin de ses études. Elle a écrit, réalisé, produit, monté et diffusé Some Sunny Days et Wild is the Wind, deux longs-métrages de fiction, avant de suivre et d?obtenir en 2010 le Werner Herzog`s Rogue Film School Diploma à New-York. Elle travaille ensuite avec le réalisateur Roy Andersson à Stockholm, puis est sélectionnée en tant que cinéaste au Centre International d`Art et du Paysage sur l`île de Vassivière où elle réalise son nouveau film Hot-Dog. Son travail, orienté vers le cinéma, comprend également une dimension plastique où se mêlent installations et performances ; sa dernière oeuvre ?BANG !?, est une installation monumentale composée d?une trentaine de pianos effondrés les uns sur les autres, scène de désolation spectaculaire, presque burlesque.
Julie Chaffort
Fauves
Doc. expérimental | mov | couleur | 52:0 | France | 2021
"L’odeur des fauves en nous". L’oeuvre s’inscrit dans la démarche assurément poétique de Julie Chaffort qui imagine et fabrique des situations relevant de l’instant magique. Les ingrédients sont le vivant, le chant, la musique, la visibilisation de corps contraints à une trop grande discrétion. Au coeur de ces situations aussi fascinantes que troublantes, Julie Chaffort filme les relations qui existent entre les terrestres (l’ensemble des êtres vivants, sans hiérarchie), les éléments (eau, terre, air et feu), les voix, les sons et les musiques qui prolongent les corps. Le chant des oiseaux, la voix d’une humaine, la puissance d’une chorale, le râle du vent. Les animaux (humain.es compris.es) interagissent avec ferveur et tendresse avec les arbres, la neige, les rivières, les sols. Pensées comme des scènes refuges où les corps existent librement, exultent et s’expriment, les oeuvres réveillent des émotions et des sentiments profondément inscrits dans nos chairs terrestres : l’attention, l’inquiétude, l’écoute, l’amour, la perte, la sensibilité, l’absence, la jouissance, la vulnérabilité ou encore le réconfort. Un ensemble d’états qui nous attache les un.es aux autres et qui rythme les cycles d’une longue métamorphose commune aux êtres visibles et invisibles qui peuplent le vivant.
Pour Julie Chaffort, le cinéma est un médium dominant, naturel, qu’elle choisit très tôt de développer, à l’école des beaux-arts de Bordeaux où elle étudie, puis auprès de Roy Andersson qu’elle assiste, et de Werner Herzog dont elle suit le séminaire à sa Rogue Film School. Les vidéos de Julie Chaffort mirent le paysage, le toisent et le parcourent ; on y croise des hommes au destin tragique et des héros aussi beaux que les chants qui les accompagnent – peut être pour en donner la mesure. Les gestes accomplis sont tout à la fois drôles et absurdes, l’avenir toujours incertain et les paroles s’envolent, attrapées par les branches d’une forêt ou englouties dans les eaux d’un lac. Les récits s’écrivent entre les longs plans-séquence et se devinent dans les détails que la lenteur permet d’observer comme l’on admire une nature morte. L’artiste ouvre des univers parallèles, atemporels et insituables, où le monde se signale à nous par ses infimes déplacements et l’infinité de ses signaux – étrangement menaçants. En 2013, Julie Chaffort expose au Centre International d’Art et du Paysage de Vassivière, le film « Hot-Dog », moyen-métrage qu’elle y a réalisé la même année en résidence. L’année suivante, elle présente sa première exposition personnelle « Jour Blanc » au Centre Clark de Montréal, avec des installations vidéos et sonores créées in situ. En 2015 lors de sa résidence à Pollen à Monflanquin, elle réalise le moyen-métrage « La barque silencieuse » ; ce film, « aussi facétieux qu’émouvant, aussi déroutant que respectueux de tout ce qui s’offre à voir et à entendre » pour Jean-Pierre Rehm, est sélectionné en 2016 en compétition française et premier film au FID Marseille. Il est également projeté à la galerie Thaddaeus Ropac à Paris Pantin lors de l’exposition Jeune création 66ème édition et remporte deux prix indépendants, avec deux expositions à la clé, l’une pour la Progress Gallery, « Entre chiens et loups », et l’autre pour la galerie du Pavillon à Pantin, « Les cowboys », sélectionné également au FID 2017. Julie Chaffort remporte en 2015 le prix Bullukian et crée « Somnambules », une exposition personnelle présentée à la fondation. L’artiste a été lauréate du prix « Talents Contemporains » 2015 de la fondation François Schneider pour l’oeuvre « Montagnes Noires » et obtient la même année, le prix Mezzanine Sud et expose au Musée des Abattoirs de Toulouse. Le film « La barque silencieuse » entre en 2017 dans la collection du FRAC Aquitaine ainsi que la vidéo « Nostalgia » dans celle du FRAC Occitanie Toulouse. En 2018, Julie Chaffort est lauréate du prix Mécènes du Sud Montpellier-Sète et obtient en 2019 la bourse de soutien à la création du CNAP pour l’élaboration de son projet vidéo « PRINTEMPS » dont une exposition monographie du même titre est présentée à l’ancien palais épiscopal des musées de Béziers avec le soutien de Mécènes du Sud Montpellier-Sète en 2020. Son dernier film « Légendes » a fait partie de la compétition officielle française et la compétition CNAP du FIDMarseille 2020.
Julie Chaffort
HUNT HUNT
Fiction | mov | couleur | 32:48 | France | 2018
HUNT_ Figurant. Personne chargée de tenir un emploi secondaire, généralement muet, et, le plus souvent, dans un groupe tenant le même rôle. Par analogie Personne qui, dans la société, tient un rôle dont l’importance n’est qu’apparente et non effective. Ce qui caractérise le plus le travail de Julie Chaffort, c’est le refus des figurants. Même ceux qui nous tournent le dos, ceux qui marchent trop loin pour que l’on distingue leurs traits ou ceux qui se dissimulent derrière les fougères, ceux qui apparaissent masqués ou ceux qui conservent le silence, tous ceux-là sont des personnages et non des figurants. Et même le buisson aux reflets roux, qui rampe sous la pluie. C’est toute la grâce du film de Julie Chaffort de nous rappeler que chaque détail est signifiant : les frottements que les gants des boxeurs produisent quand ils s’entraînent à ne pas prendre de coups, le rythme doux des gouttes de pluie dans les arbres de la forêt, les gestes de goéland dans les violents rouleaux océaniques pour continuer à résister. "Hunt" est un film réalisé avec des jeunes en situation de rupture et des habitants du pays basque.
Les vidéos de Julie Chaffort mirent le paysage, le toisent et le parcourent ; on y croise des hommes au destin tragique et des héros aussi beaux que les chants qui les accompagnent – peut être pour en donner la mesure. Les gestes accomplis sont tout à la fois drôles et absurdes, l’avenir toujours incertain et les paroles s’envolent, attrapées par les branches d’une forêt ou englouties dans les eaux d’un lac. La vacuité des territoires impose à l’artiste des images qu’elle fait naître de façon sensible, voire irraisonnée. L’artiste ouvre des univers parallèles, atemporels et insituables, où le monde se signale à nous par ses infimes déplacements et l’infinité de ses signaux – étrangement menaçants. Aussi l’artiste réussit-elle l’exploit de ramener le sujet humain au même niveau que le paysage dans lequel il se trouve ; changeants et imprévisibles, l’un comme l’autre communiquent au-delà du langage, à l’aide de signes pluriels et non autoritaires que les films nous invitent à recomposer. Pour Julie Chaffort, le cinéma est un médium dominant, naturel, qu’elle choisit très tôt de développer, à l’école des beaux-arts de Bordeaux où elle étudie, puis auprès de Roy Andersson qu’elle assiste, et de Werner Herzog dont elle suit le séminaire à sa Rogue Film School à New-York. En 2015, elle réalise le moyen-métrage La barque silencieuse, sélectionné en 2016 en compétition française et premier film au FID Marseille. Il est également projeté à la galerie Thaddaeus Ropac à Paris Pantin lors de l’exposition Jeune création 66ème édition et remporte deux prix indépendants. Julie Chaffort obtient en 2015 le prix Bullukian, puis le prix «Talents Contemporains 2015 » de la fondation François Schneider. Elle obtient l’année suivante le prix Mezzanine Sud et en 2018, elle est lauréate du prix Mécènes du Sud Montpellier/Sète.
Julie Chaffort
Summertime
Doc. expérimental | hdv | couleur | 24:36 | France | 2018
Une trentaine de personnes qui ne se connaissent pas acceptent de voyager ensemble pendant 5 jours et de tourner dans un film sans scénario préétabli. Chacun tiendra son propre rôle, vêtu de costumes choisi par la réalisatrice. Portraits de familles, blagues, danse, roller, chants se dévoilent aux spectateurs sous le regard d’un cheval tranquille et bienveillant.
Oeuvrant dans les champs du cinéma et de l’art contemporain, Julie Chaffort s’intéresse tout particulièrement à l’immensité et à la vacuité des territoires naturels, à leur aspect désertique et délaissé ; ses films et vidéos sont habités par une certaine lenteur, invitant à l’écoute et à la contemplation, mais jouant aussi sur les registres de l’absurde, de la chute, de la surprise et du décalage. Pour Julie Chaffort, le cinéma est un médium dominant, naturel, qu’elle choisit très tôt de développer, à l’école des beaux-arts de Bordeaux où elle étudie, puis auprès de Roy Andersson qu’elle assiste, et de Werner Herzog dont elle suit le séminaire à sa Rogue Film School. En 2013, elle expose au Centre International d’Art et du Paysage de Vassivière Hot-Dog, moyen-métrage qu’elle y a réalisé la même année en résidence. L’année suivante, elle présente sa première exposition personnelle Jour Blanc au Centre Clark de Montréal, avec des installations vidéos et sonores créées in situ. En résidence à Pollen à Monflanquin 2015, elle réalise le moyen-métrage La barque silencieuse ; ce film, "aussi facétieux qu’émouvant, aussi déroutant que respectueux de tout ce qui s’offre à voir et à entendre" pour Jean- Pierre Rehm, est sélectionné en 2016 en compétition française et premier film au FID Marseille. Il est également projeté à la galerie Thaddaeus Ropac à Paris Pantin lors de l’exposition “Jeune création 66ème édition” et remporte deux prix indépendants, avec deux expositions à la clé, l’une pour la Progress Gallery, Entre chiens et loups, et l’autre pour la galerie du Pavillon à Pantin, Les cowboys (également selectionné au FID en 2017). Julie Chaffort remporte aussi en 2015 le prix Bullukian et crée Somnambules, une exposition personnelle présentée à la fondation. L’artiste a été lauréate du prix "Talents Contemporains" 2015 de la fondation François Schneider pour l’oeuvre Montagnes Noires et obtient la même année, le prix Mezzanine Sud et expose au Musée des Abattoirs de Toulouse. Le film La barque silencieuse entre en 2017 dans la collection du FRAC Aquitaine et la vidéo Nostalgia dans celle du FRAC Occitanie Toulouse. Julie Chaffort vient d’être lauréate du prix Mécènes du Sud Montpellier-Sète. et d’obtenir une bourse à la création du CNAP pour la réalisation de son projet vidéo PRINTEMPS.
Mi Chai
梦雀
Animation | hdv | couleur | 10:15 | Chine | 2014
This film is about birds and dreams. Birds dream is shot using stop-motion technique, and its ‘actors’ are bird models handcrafted by the artist. Its concept derives from the artist’s own live performance the Sparrow and the Raven (2012). Story: A new-born sparrow entered a strange world. When curiously idling in this world, the sparrow found a young raven with which it began to explore the place together. They encountered all sorts of strange birds and mysterious geometric shapes of different colours. Their encounters have made them bewilder and fantasise, soon their body start to change as well…
Born in 1985, Chai Mi currently lives and works in Beijing as an artist. Chai Mi’s fine art practice involves a range of media, including painting, paper-craft, video and live performance. Her works have been shown at many art museums, cultural organizations, film festival and music festival nationally and internationally.
Chanasorn Chaikitiporn
Blinded by the Light
Doc. expérimental | mp4 | couleur et n&b | 22:23 | Thaïlande | 0
The film aims to interrogate double-sided effects of how cinema itself has changed and developed through time, and how it affected both workers in film productions and its audiences along its journey.
Chanasorn Chaikitiporn is a filmmaker and moving image artist. Who is interested in exploring and interrogate socio-political histories of Thailand with questions of culture, political thought, identity and personal historical memory in perspective and relation to the semi-coloniality. In combining fiction film and documentary film genre, he investigates on archival, found footages and declassified documents. Chaikitiporn is a member of Rapid Eye Movement (REM), a experimental film and media screening in Bangkok, Thailand
Agathe Champsaur
Cowboy drags
Vidéo expérimentale | 35mm | couleur et n&b | 0:54 | France, USA | 2018
"Hair done/ boots on/ tell me this ain`t the usa" Surreal portraits of americans. The contrasts and extremes in nowadays austin, Texas`s life.
Documentary filmmaker and photographer. I live and work in Paris. I`m currently working on two documentaries in Lebanon, detailing the life of two different but very inspiring figures, Abdulrahman Katanani a Palestinian visual artist that broke free from palestinian camps through art, and Therese Basbous, a poet often known as Michel Basbous` wife.
Kent Chan
Orphic Oracular
Fiction expérimentale | hdv | couleur | 10:16 | Singapour | 2014
A woman follows a man through a man-made forest. Night falls and she narrates a tale that is at once distant yet familiar. The man she follows undergoes a transformation. Elsewhere we find a wanderer concocting a recipe and deep at night, in an empty amphitheatre a man performs with fire. Orphic Oracular, as it’s title suggests is a vision of a future that recalls the past.
Kent Chan (b. 1984) is an artist, filmmaker and curator based in Singapore and Amsterdam. His practice revolves around our encounters with art, fiction and cinema that explore the links between aesthetic experience and knowledge production. The works and practices of others often form the locus of his works, which examines the ambiguity that lies at the interstices of art (making) and daily life. His works have taken the form of film, text, situations and exhibitions. Trained as a filmmaker, filmmaking forms the basis of his work. Not merely in terms of medium, the cinematic as aesthetic and methodology underpins and informs his practice. Kent uses text and the image medium to construct narratives that investigate the inherent conflicts and issues within the subject matter that he examines. Areas of interest that his works have explored include notions of cultural identities, myths and modernity. His works has been shown internationally in both film festivals and exhibitions in Asia and Europe. He has held his solo exhibition at The Substation in Singapore. Recent group exhibitions include the 4th Taiwan International Video Art Exhibition 2014 and the Busan Biennale 2014.
Charlie Chaplin
The Idle Class
Fiction | 16mm | noir et blanc | 31:0 | USA | 1921
Chaplin essayait souvent de nouveaux rôles pour son personnage de vagabond. Dans "The Idle Class" , il joue deux rôles distincts : le Vagabond, et un jeune mari riche et alcoolique. A eux deux, ils représentent le riche oisif et le pauvre oisif ( d?où le titre original, The Idle Class, la classe oisive]. Tous les personnages du film partagent l?obsession dominante de l?Amérique d?alors : le golf. L?action se passe dans un hôtel de Miami, où les quiproquos s?enchaînent lorsque la belle Edna prend le Vagabond, étonné mais prêt à tout, pour son mari alcoolique distrait et négligent.
Emma Charles
Fragments on Machines
Doc. expérimental | hdv | couleur | 17:0 | Royaume-Uni | 2013
Fragments on Machines reveals the physical framework and materiality of the Internet, a vast network often thought and spoken about solely in abstract terms. Taking New York City as its central focus and interwoven with a fictionalised narrative, the film observes the evolution of architecture in the city to accommodate the material nodes and connectors that comprise the physical manifestation of the “virtual” world. New York is home to many of the great buildings that symbolise nineteenth and early twentieth century industrial capitalism. Today, it is significant that a number of these Art Deco skyscrapers—located predominantly in the Financial District—have become the containers for the infrastructure of the Internet and virtual capital. These grand monuments of brick and steel are now homes to the servers and computers that drive post-industrial finance capitalism. Highly elusive yet pervasive in their nature, data centres consist of room upon room of copper and fibre-optic cables, computer servers and ventilation systems. With direct links to the companies they serve, these Internet hubs become a kind of unofficial space for trade.
Emma Charles is a London based artist. She studied MA Photography at the Royal College of Art (2011-2013) and BA (Hons) in Editorial Photography from the University of Brighton (2006-2009). Working with both photography and moving image, her work explores metropolitan spaces of productivity that are hidden from the public eye, primarily focusing on the more ethereal and abstract elements of industry and corporate environments. Charles was recently commissioned for solo show ‘Surfaces of Exchange’, Jerwood Visual Arts (2014). Recent Group exhibitions and screenings include Kassel Dokfest; Marl Video Art Award; Premio Celeste; ‘Neither Here Nor There’, FotoFocus Biennial; ‘Centralia’, South Kiosk; ‘Aesthetica Short Film Festival’; ‘Night Contact’, Contact Editions and ‘CAPITAL’, George and Jorgen Gallery. Her work has been discussed as part of the 2012 Brighton Photo Biennale symposium Visible Economies: Photography, Economic Conditions and Urban Experiences and published by Photoworks and was recently reviewed by Artsy, South London Art Map and Jotta. Charles was recently awarded a Jerwood Visual Arts Project Space commission, RCA Travel Bursary, Villiers David Bursary Award and Christopherson Foundation Grant.
Miryam Charles
Une forteresse
Fiction expérimentale | 16mm | couleur | 7:0 | Canada, 0 | 2018
Aprés la mort de leur fille adoptive, un couple se rend en Haîti afin de retrouver les membres de sa famille. Sur place, ils font la connaissance d`un spécialiste de l`ADN qui posséderait le pouvoir de résurrection.
Formé en cinéma à l'Université Concordia, Miryam Charles a produit et photographié les courts métrages,Danger of death, La boutique de forge, Full Love, Feu de Bengale et les longs métrages Le pays des âmes et Nouvelles, Nouvelles. Elle est la réalisatrice de Vole, vole tristesse, Vers les colonies, Une forteresse et Trois Atlas.
Emma Charles, James, Ben Evans
On A Clear Day You Can See the Revolution From Here
Doc. expérimental | 16mm | couleur | 64:14 | Royaume-Uni | 2020
"On A Clear Day You Can See the Revolution From Here" explore des strates de mythes, de géologie et de technologie pour révéler les lignes de faille changeantes entre un gouvernement, son peuple et sa terre. Le film met en lumière les processus contemporains de construction d’une nation et de création de mythes au Kazakhstan, par un grand voyage à travers les vestiges des infrastructures technologiques soviétiques, qui hantent le paysage. Dans ce film en 16 mm, la caméra traverse la steppe kazakhe, en passant par des mines, la steppe eurasienne, le site nucléaire désaffecté STS, et la ville nouvellement construite de Noursoultan.
Emma Charles est artiste et réalisatrice. Elle habite à Londres (Royaume-Uni). Au travers d’approches expérimentales des images en mouvement et du son, sa pratique basée sur la recherche se déploie dans le domaine de la non-fiction, abordant les thèmes récurrents de la technologie, du capitalisme et du paysage. Jouant avec les frontières floues entre le documentaire et la fiction, son travail révèle souvent l'artificialité de l'environnement filmique et de notre expérience vécue. Emma Charles a notamment exposé aux Serpentine Galleries, Londres (Royaume-Uni); au ICA – Institute of Contemporary Art, Londres (Royaume-Uni); à la HKW – Haus der Kulturen der Welt, Berlin (Allemagne); et au Jeu de Paume, Paris (France). Elle a également présenté ses films au Sheffield DocFest, Sheffield (Royaume-Uni); à Vision du Réel, Nyon (Suisse); au Dharamshala International Film Festival, Dharamsala (Inde); à Abandon Normal Devices, Manchester (Royaume-Uni); et au Impakt Festival, Utrecht (Pays-Bas). En 2017, elle a été nommée pour le prix du nouveau talent au Sheffield Doc/Fest (Royaume-Uni), pour son film "White Mountain". Elle a gagné un Arts Council England award en 2015 et en 2017, une bourse du British Council UK-China Connections Through Culture, et un prix du fonds The Elephant Trust. Ses films sont conservés dans les collections de deux musées: le Guangdong Museum of Art (Chine), et le ZKM – Zentrum für Kunst und Medien Karlsruhe (Allemagne). Elle est titulaire d'un Master en photographie au Royal College of Art, Londres (Royaume-Uni). Ben Evans James est réalisateur et curateur. Son travail s'intéresse aux récits qui se situent en dehors des paysages construits par le capitalisme mondial. Il est curateur de films pour la Transmediale, Berlin (Allemagne), a co-fondé l'espace de projet South Kiosk, Londres (Royaume-Uni), et est doctorant, avec un financement du AHRC – Art and Humanities Research Coucil, sous la direction de Beryl Graham, théoricien des nouveaux médias. Son dernier long métrage, "On A Clear Day You Can See The Revolution From Here", a été présenté en première mondiale à Visions du Réel, Nyon (Suisse), en 2020. Ben Evans James habite entre Vancouver (Canada) et Berlin (Allemagne).
Laurent Charles, Rémi FONTANEL
Les enfants de Roberto
Fiction | 35mm | couleur et n&b | 180:0 | France | 2006
Extrait du second volet de la série Les Enfants de Roberto, réalisée à compte d`auteur, par Laurent Charles en 2002, les entretiens avec Adriano Apra constituent en quelque sorte l`introduction à la collection Mythologie(s) de mon voisin. Au prisme de l`expérience de Roberto Rossellini, et de ses multiples héritiers, Adriano Apra formule le postulat de nos interrogations et de notre démarche, une "approche comparée" de la donne économique et technologique du cinéma indépendant. Dix minutes.
Miryam Charles
Chanson pour le Nouveau-Monde
Fiction expérimentale | 16mm | couleur | 9:0 | Canada | 2021
À la suite de la disparition d'un homme en Écosse, sa fille se remémore des paroles chantées avant la nuit.
Miryam Charles est une réalisatrice, productrice et directrice de la photographie d’origine haïtienne vivant à Montréal. Elle a produit plusieurs courts et longs métrages de fiction. Elle est également la réalisatrice de plusieurs courts métrages. Ses films ont été présentés dans divers festivals au Québec et à l’international. Elle vient de compléter la réalisation de son premier long métrage Cette maison. À travers ses oeuvres, elle explore les thèmes liés à l’exil et aux effets de la colonisation.
Miryam Charles
Vers les colonies (Towards the colonies)
Fiction | 16mm | couleur | 5:0 | Canada, Haiti | 2016
Lorsqu’une jeune fille est retrouvée au large de la côte vénézuélienne, un médecin légiste tente de déterminer les causes du décés avant que le corps ne soit rapatrié.
Formé en cinéma à l’Université Concordia, Miryam Charles a produit et photographié les courts métrages,Danger of death, La boutique de forge, Full Love, Feu de Bengale et les longs métrages Le pays des âmes et Nouvelles, Nouvelles. Elle est la réalisatrice de Vole, vole tristesse, Vers les colonies, Une forteresse et Trois Atlas.