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Claire Angelini
Jeune, révolution! 2007-2012
Doc. expérimental | hdv | couleur | 13:12 | France, Allemagne | 2012
(Brise la mer ! / Jeune, révolution !) : deux courts films prennent le spectateur en étau, et à travers eux, deux paroles sur l?histoire : celle de Narriman B., qui s?interroge sur les raisons de la guerre d?Algérie à l?occasion de la commémoration de l?Indépendance (1962). Et celle d?Ikbel Z., confronté au délitement de la Révolution de jasmin et au désenchantement de la jeunesse tunisienne. Quand aux cuves de pétrole du port de Béjaia, (Algérie), répondent les toupies d?abord fougueuses, puis de plus en plus lentes, d?une table de café tunisienne, de quel tour sur soi-même la révolution, dans l?un et l?autre de ces deux pays, a-t-elle été porteuse ?
Claire Angelini, artiste et cinéaste (ensba Paris / Sorbonne / HFF Munich), interroge le rapport de l?art à l?histoire comme inscription du politique, sous les espèces de la trace, la ruine, la réminiscence et de la survivance des images. Le cinéma comme outil critique sensible et comme dispositif visuel et sonore, lui permet de questionner l?histoire qui hante notre espace commun aujourd?hui et ce faisant, d?en interroger la représentation. Diffusions récentes : MAC-Santiago du Chili 2012 / galerie Fucares Madrid 2012 / Instants video Marseille 2012 / Underdox 07 Munich 2012 / Cinemateca brasileira Sao Paolo 2012 / Etats généraux du film documentaire Lussas 2011 / Cinéma du Réel Paris 2011 / Institut franco-japonais Tokyo 2010 / Viennale 2009
Claire Angelini
La mémoire n'est pas un jeu d'enfant
Documentaire | dv | couleur | 52:50 | France, Allemagne | 2009
1 femme / 3 pays / 3 guerres Ce film ? qui s?attache à la figure d?une femme revenant sur les lieux de son enfance entre France, Tunisie et Algérie ? convoque, par le dispositif qu?il met en place, les catégories croisées de la mémoire individuelle et de l?histoire dans un espace lui-même sédimenté par les couches du passé et du présent. Film sur les paysages perdus de notre enfance construit comme un voyage, "La mémoire n?est pas un jeu d?enfant" est une réflexion sur la façon dont nous sommes traversés par l`histoire dans les lieux où nous grandissons. Un "arpentage" qui met en perspective la question de la mémoire avec le territoire et la conscience de l?adulte, qui est réminiscence et parole confrontées à l?image et au son des paysages. Une réflexion politique au sens profond du terme.
L?hypothèse que déploie Claire Angelini dans sa pratique, est que l?histoire est une trace physique et une projection mentale. Ces traces perdurent dans le présent des lieux (défigurés, transformés ou identiques), dans les corps (qui se souviennent ou qui oublient), et sous la forme d?archives. Ces traces cependant sont activement constitutives de notre espace collectif aujourd?hui. Travaillant différents médias ( installation, film, photographie), Claire Angelini, qui manipule des surfaces tactiles ou projetées, s?attache à ce que la surface du réel cache ou conserve de ce qui affleure, émerge, s`enfouit, a été enfoui mais subsiste, et s?intéresse par là à la notion de recouvrement et à la dimension géologique de l?histoire. Diplômée de l?Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris, Claire Angelini, qui est titulaire d?une maîtrise d?Histoire de l?art, a aussi fréquenté la section documentaire de l?H.F.F. (Hochschule für Film und Fersehen) de Munich. Claire Angelini vit et travaille actuellement à Munich et à Paris. Dernières projections: International Film Festival Underdox 04, Munich 2009 et Viennale 2009
Claire Angelini
MARCHE / ARAGON
Doc. expérimental | dv | couleur | 23:7 | France, Allemagne | 2010
Marche / Aragon montre comment la guerre a traversé et influencé deux villages du sud de l?Europe, l?un en Italie méridionale, dans les Marches, l?autre en Espagne, dans la province de Huesca. Ortezzano a vécu la montée du fascisme dans les années 30. Belver au contraire, a tenté une expérience unique et singulière d?anarchisme au moment de la République espagnole. Formellement tout oppose les Marches à l?Aragon : d?un côté se développe un film sans paroles au fil d?un album communal, seul dépositaire d?une mémoire inavouable. De l?autre, un récit se déploie, au fil d?un témoignage incarné par la voix d?un survivant de la guerre d?Espagne. La musique aussi, devient, au cours du film un protagoniste essentiel de Marche /Aragon, chargée qu?elle est de sa propre mémoire politique.
Diplômée de l?Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris, où elle a étudié la photographie et le montage sonore, Claire Angelini, titulaire d?une maîtrise d?Histoire de l?art, a fréquenté la section documentaire de l?HFF (Hochschule für Film und Fersehen) de Munich. Sa production inclut l?installation, le film, la vidéo, la photographie, le son et le dessin. Claire Angelini vit et travaille à Munich et à Paris. Ses films les plus récents, ont été présentés à l?Institut franco-japonais de Tokyo, à la Bobine de Grenoble, à la Viennale 2009, à la Maison des Arts d?Amiens, à la 12e BIM de Genève, aux Instants vidéo à Marseille, au festival Underdox de Munich, à la Kunsthalle de Vienne, au Festival internacional de videoarte de Gijon, à la Nuit Blanche 2008, ainsi que dans différents cinémas en France et en Allemagne, et, dans le cadre des Rencontres Internationales Paris-Berlin-Madrid, au Centre Georges Pompidou, au Musée du Jeu de Paume, à la Haus der Kulturen der Welt, ainsi qu?au Museo Reina Sofia de Madrid.
Claire Angelini
SHE/SEE
Documentaire | dv | couleur | 20:0 | France, Allemagne | 2007
Ce film, fait travailler les éléments d?une improbable rencontre, celle d?une « boat-people » qui a fui son pays, le Vietnam, pour aboutir en Allemagne et du lac de Starnberg nimbé du souvenir mythifié de Sissi et de Louis II de Bavière. Autour du corps présent-absent de la réfugiée ?celui aussi d?un souvenir qui se délite ? se déploie une narration fragmentaire et stratifiée. Quelle image peut saisir en effet la caméra aujourd?hui de cet itinéraire de peur inscrit à même le corps, déplacé dans le tracé paisible d?une excursion touristique « sans histoire » ? Qui parle, et de quoi dans ce jeu complexe des questions-réponses à trois voire quatre voix, et en trois langues (français, allemand, vietnamien) ? De l?impossible palimpseste, émergent des fragments d?histoire : celle de cette femme, celle de son pays déchiré, celle de son voyage en mer, et au-delà celle de la condition de réfugié dans le monde actuel. La disposition des voix, et les incertitudes de la traduction ouvrent sur un vide, délinéant le manque de l?exilée, l?indécision quant à l?identité de celle qui parle, indécision identitaire, devenue sa blessure invisible.
Bio-Filmographie Diplômée de l?Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris, où elle a étudié la photographie et le montage sonore, Claire Angelini, qui est titulaire d?une maîtrise d?Histoire de l?art, a aussi fréquenté la section documentaire de l?H.F.F. (Hochschule für Film und Fersehen) de Munich. Circulant entre les langues et les villes européennes, elle s?intéresse plus particulièrement dans son travail aux rapports entre l?art et l?histoire, dans le cadre d?une production multimédia incluant aussi bien l?installation que le film ou la video, la photographie, le son, ou encore le dessin. Claire Angelini vit et travaille actuellement à Munich et à Paris. Films 1996 La minorité, Hi8 transféré sur VHS, 2 minutes 30. (Editions video Artos/ Athènes) 2002 Réciprocités, mini dv, 3 x 60 minutes. (Zweite Architekturwoche, München, Instants video, Martigue, 2004) 2004 Un trou dans le gant, mini dv, 32 minutes. (Kunsthalle Vienne 2006, Université du Québec à Montréal 2006, festival internacional de video arte y fotografia, Gigon, Espagne, 2006, Instants video, Friche de la Belle de Mai, Marseille, 2006.) Ici s?atteint la limite de l?effort pédagogique, mini dv, 22 minutes. (Instants video, Friche de la Belle de Mai, Marseille, 2006.) Lullaby, mini dv, 6 minutes. (Spiegel/ Lothringer 13, München, 2004) 2005 Es geht eine dunkle Wolk herein, mini dv, 20 minutes. (Kunsthalle Vienne 2006, Rencontres internationales Paris-Berlin, Musée du Jeu de Paume, Paris, 2006, Rencontres internationales Paris-Berlin-Madrid, Circulo de Bellas Artes, Madrid, 2007, Rencontres internationales Paris-Berlin, Kino Babylon, Berlin 2007) 2007 Loci soli/Soliloques, mini dv, 21 minutes. (Programmation annuelle des Instants video, marseille 2007- 2008) SHE/SEE, mini dv, 22 minutes. ( Biennale de l?Image, Saint-Gervais, Genève, 2007) En cours : La mémoire n?est pas un jeu d?enfant ( production Atopic/Christophe Gougeon/Aide à l?écriture et au développement, CNC) et Et tu es dehors, installations multimédia (production Finavril/Emmanuel Deswartes).
Dominic Angerame
Anaconda target
Vidéo expérimentale | dv | noir et blanc | 8:0 | USA | 2005
Nous n?avons pas le temps d?être effrayé, tout arrive en quelques secondes. ??Le regard s?allume devant in pare-brise, tout est prêt pour que l?ordinateur fasse son travail : ??C?est l?ordinateur qui ajoute la dernière touche?? Paul Virilo Le 4 mars 2002, à peu près2000 troupes de la coalition dirigées par les Etats-Unis étaient engagées en combat rapproché avec des petites poches de supposés combattants Al Qaeda et Talibans dans le Nord de l?Afghanistan, dans une opération nommée Anaconda? La pellicule de cette ?uvre vient d?éléments de cette mission. ?? Autre qu?un carton et qu?une citation du théoricien des médias Paul Virilo annexés au début, la dernière vidéo de Angerame est un objet complètement trouvé : une pellicule militaire d?une opération offensive sur une mosquée en Afghanistan. Pour moi, il s?agit d?un cliché qui permet de mettre à l?affiche les quelques instants qui se passent, je ne peux pas dire que je pensais honnêtement regarder une vidéo surveillance militaire ou un jeu vidéo, mais la pertinence inéluctable du cliché semble être l'un des points principaux d?Angerame. Après CNN, Baudrillard et, en fait, Virilo, nous avons toujours le même problème ? des soldats de la X box de dix-huit et dix-neuf ans allant exécuter nos ordres. Certains spectateurs avec qui j?ai discuté avaient gardé en travers de la gorge la présentation crue d?Angerame de la pellicule, la ressentant comme s?il n?y avait pas assez d?art. Mais ce point de vue oublie le contexte, l?acte rebelle de tirer et horrible pellicule dans le domaine raffiné de l?esthétique de la projection des films expérimentaux. (En tant qu?Américains, les dollars de nos taxes sont utilisés par millions dans la production de tel films.hard). À la fin, rien d?autre dans le programme de visionnage ne m?a balancé si loin de mon état d?esprit contemplatif, assis et regardant le prochain film, en opposition, conduire tous les spectateurs dehors pour quelque manque de civisme, me semblait vaguement obscène. Et encore? Et encore? nous savons que ce n?est jamais aussi simple, n?est-ce pas ? Michale Sicinski Expositions Toronto International Film Festival, 2004 Onion City Film Festival, Chicago, 2004 New York Film Festival, Lincoln Center, 2004 Viennale, Vienne 2004 Pacific Film Archives, Berkeley, Californie 2004 Hong Kong International Film Festival, 2005 Director?s Choice, Black Maria Film Festival, 2005 Australian Center for Moving Image, Canberra, Australie, 2005 Rotterdam Film Festival, 2005 Nashville Film Festival, 2005 Tiburon Film Festival, 2005 San Francisco Cinematheque, 2005 Big Muddy Film Festival, 2005, First Place European Media Arts Festival, Osnabruck, Allemagne, 2005 Black and White Festival, Porto, Portugal Athens International Film Festival, Athens Ohio Fear No Film Festival, Salt Lake City, 2005 Empire Film Festival, 2005 Cracow Film Festival, 2005 DMZ_2005 Exhibition, Korea, 2005 Splitz Film Festival, Croatia, 2005 Torino International Film Festival, 2005 Sarajevo Film Festival, 2005 Montreal International Film Festival, 2005 Seoul Net&Film Festival, 2005 VII Festival Iberoamericano De Cine De Santa Cruz, Bolivie
??Voir la ville par les yeux de Dominic Agerame est comme regarder une bête organique de béton qui sasse et respire en riches tonalités de blancs et de noir.?? Sike Tudor, SF Weekly. Depuis 1969, Dominic Angerame a fait plus de 35 films qui ont été montrés et qui ont remporté des récompenses dans des festivals de films partout dans le monde. Il fut aussi honoré de deux Cine Probe Series au Museum of Modern Art de New York (MOMA) en 1993 et juin 1998. Sa dernière ?uvre, Targer (2004) est exposée au Toronto International Film Festival, au Onion City Film Festival, à Chicago, au New York film festival et à la Viennale de Vienne et sera projeté au Hong Kong International Film Festival, au Rotterdam Film Festival, au Nashville Film Festival et bien d?autres encore. Sa série de films Battle Stations - A Navel Adventure (2002), Pixiescope (2003), The Waifen Maiden (2003), et Consume (2003) son sur le chemin de la projection dans des festivals internationaux dont Toronto Film Festival, Madrid, Les Rencontres Internationales Paris/Berlin et bien d?autres informations à les propos sont disponible sur demande. Ils ont aussi été projetés à la Cinémathèque de San Francisco, au Yerba Buena Center en le 11 décembre 2004. Angerame enseigne la réalisation de film et cinématographique ainsi que la critique au San Francisco Art Institue en tant qu?artiste invité. Il enseigne aussi la production de film et le cinéma à l?Université de Californie Berkeley, Extension, au New College of California et fut maître de conférence invité et artiste invité à l?Université de Stanford, la School of the Art Institute of Chicago, la Graduate School of Theology de Berkeley parmi d?autres. Dominic Angerame fut aussi directeur exécutif au Canyon Cinema pour les vingt dernières années. Sous sa direction, le Canyon Cinema est devenu le distributeur le plus renommé dans le monde de l?avant-garde et du film expérimental. La contribution du Canyon Cinema dans le domaine de la réalisation d?avant garde et expérimentale est historique et héroïque. Quant aux projets de réalisation, Angerame fut récompensé par des prix de production de la part du Illinois Art Council, Sammuel B Mayer Foundtion, trois autres du National Endowment for the Art Western Regional Fellowship, The film Art Foundation. Au printemps 1999, M. Agerame a dirigé une série nommée Shake The Nation et a tracé le développement de la réalisation de film d?avant garde à San Francisco de 1939 à nos jours. M. Angerame fut nominé pour une bourse de la fondation John D. Rockfeller en 2000. Le film de Dominic ??In The Course of Human Events? ? (1997) s?inscrivit dans un groupe d?expositions tenues à la Fondation Cartier de Paris in novembre 2002 jusqu?en mars 2003 nommée ??Ce Qui Arrive? ? et dirigée par le susmentionné urbaniste Paul Virilo.
Alex Anikina
Ostrannenie
Film expérimental | hdv | couleur | 8:13 | Russie, Royaume-Uni | 2015
Ostrannenie is a video-exploration of a territory and of the language belonging to it. It traces a history of imaginary lands from the times when the Earth rested on elephants’ backs to the current moment of Google Maps and glossy stock footage. The map of the world in the video becomes a field where the history of geographical discoveries is intertwined with the histories of the human imagination, with the camera’s eye and the gaps in language.
Alex Anikina is an artist-researcher who currently lives and works in London, working primarily with texts, language-based works, experimental films and objects. Her artistic and academic practices both revolve around the exploration of human relationship with technology and knowledge through experimental film. Her works are held in the collection of National Centre for Contemporary Arts, Moscow. Participated in VI Moscow Biennale of Contemporary Art and IV Moscow International Biennale for Young Art. Presented a paper and a video installation at DRHA 2014 at Greenwich University. Received Best Experimental Short award at the London Independent Film Festival (2014). Screenings include Open Eyes Filmfest Marburg, VideoJam at Salford, MAGIKALCHARM Experimental Video Festival (2014 and 2015) at Anthology Film Archives, New York, Athens International Film and Video Festival, FLEXfest, 10th Cologne International Videoart Festival, AOF International Film Festival, Berlin DLX festival.
Ziad Antar
Safe sound
Vidéo expérimentale | dv | couleur | 9:0 | Liban, France | 2006
Safe Sound de Ziad Antar, RT: 8 mins. Comme le siége continua et l'assaut ne s'arrêta pas, la routine quotidienne se suspend et le temps reste immobile. Quand quelqu'un n'est pas immédiatement exposé au danger, survivre devient une question de gérer la captivité ressentie et de faire passer le temps.
Filmmaker?s Biography: Ziad Antar lives and works between Lebanon and France. He graduated with a degree in agricultural engineering in 2001, and has been working in photography and video since 2002. His videos include Safe Sound (2006), Marche Turque (2007) and Mdardara (2007). He directed his first documentary Jean-Luc Moulène in 2002.
Ziad Antar
WA
Vidéo expérimentale | dv | couleur | 2:30 | Liban, France | 2004
Deux enfants jouent du synthétiseur et créent leur propre chanson.
Né à Saida, Liban en 1978. Vit à Paris. Travaille dans les domaines de la vidéo et de la photographie depuis 2002. diplôme comme ingénieur en agriculture en 2001 à Beirut. Il expose une année au Palais de Tokyo en 2003, Le Pavillon.
Emmanuelle Antille
A Place We Call Home
Fiction expérimentale | dv | couleur | 8:0 | Suisse | 2006
A Place We Call Home nous entraîne au c?ur des relations intenses et particulières qui unissent deux personnages féminins. Le décor qui les entoure, à la fois urbain et sauvage, physiquement mangé par la végétation, absorbe et réfléchit leurs rituels.
Emmanuelle Antille est née en 1972 à Lausanne où elle demeure et travaille. Elle étudie à l'Ecole supérieure d'art visuel de Genève de 1991 à 1996, puis, de 1997 à 1998, à la Rijksacademie à Amsterdam. Elle use d'un langage parfois minimal parfois emphatique. Elle ausculte le dedans et le dehors et se voit de l'intérieur et de l'extérieur. Cette discipline de l'analyse systématique permet à tout un chacun de faire l'épreuve à son tour de son soi. Ses ?uvres ont été exposées notamment lors de festivals de vidéo comme ceux de Zurich, New York, Le Caire, Vilnius, Salamanque. En 2005 elle présentait « Rollow » au festival de Locarno et obtenait le prix Jeune créateur de la fondation vaudoise pour la promotion et la création artistique.
Emmanuelle Antille, -
Barricata
Fiction expérimentale | dv | couleur | 19:52 | Suisse | 2007
Barricata est une vidéo en trois actes se jouant autour de quatre personnages féminins : la grand-mère, ses deux filles et sa petite fille. Axée sur le thème de l?abandon (de soi, des autres, de ses biens, de son corps ou de sa mémoire), cette vidéo présente les relations intimes entre les membres d?une même famille. Dans le premier acte, les quatre femmes, cloîtrées dans la cuisine, attendent et guettent l?arrivée de deux inconnus. Ceux-ci pénètrent dans la maison, l?inspectent, barricadent la pièce principale, puis repartent aussi soudainement qu?ils sont apparus. Dans le deuxième acte, les quatre femmes sortent de leur isolement et reprennent possession des lieux. Elles effectuent de petits rituels intimes et obsessionnels, ensemble ou séparément. Ces rituels leur permettent d?établir une tension avec leur environnement, de reprendre le contrôle ou de lâcher prise. Ainsi, ces femmes rejouent et réinventent les relations qui les unissent, jusqu?à l?hallucination parfois. Dans le troisième acte, les deux inconnus reviennent. Les femmes sont alors prêtes à les rencontrer, prêtes à leur livrer une part de leur histoire. Ils se retrouvent alors tous ensemble dans le salon barricadé.
Emmanuelle Antille Née à Lausanne en 1972. Vit et travaille à Lausanne. 1997-1998 Rijksakademie van Beeldende Kunsten, Amsterdam 1991-1996 Ecole Supérieure d`Art Visuel, Genève Expositions personnelles (sélection) : 2008 Family Viewing, Centre PasquArt, Bienne Editing Room / Editing Territories, Art Unlimited, Bâle 2007 Barricata, Salle Noire, Musée d?Art Moderne de la Ville de Paris/ARC, Paris Inner Streams, COMA, Berlin Skull Shaker, Galleria Roberto Giustini, Rome 2006 Le Journal de Jack, Galerie Eva Presenhuber, Zürich Angels Camp, Simon Fraser University Gallery, Vancouver. Kill me twice, dear friend, dear enemy, Nichido Contemporary Art, Tokyo Tornadoes of my Heart, Tokyo Wonder Site, Tokyo Cures & Comas, Marc Hostettler, Neuchâtel 2005 Kill me twice, dear friend, dear enemy, Art Unlimited, Bâle Centre pour l?image contemporaine Saint Gervais, Genève 2004 Angels and Landscapes, Galerie Akinci, Amsterdam Angels Camp ? First Songs, CCA, Glasgow Angels Camp ? Radiant Spirits, Sammlung Goetz, Münich Angels Camp ? First Songs, Site Gallery, Sheffield Night For Day, Centro Atlantico de Arte Modernao, Las Palmas Gran Canaria 2003 Angels Camp, The Renaissance Society, Chicago NB, Kunsthaus Baselland, Muttenz Angels Camp, Pavillon Suisse, 50ème Biennale de Venise, Venise Expositions collectives (sélection) : 2008 Shifting Identities, Kunsthaus Zürich Identity, Nichido Contemporary Art, Tokyo You Are My Mirror 1: L?Infamille, Frac Lorraine, Metz about: safety scaffold, :emyt, Berlin SUPERNATURAL, Kunsthalle Andratx, Mallorca Accrochage, Musée des Beaux-Arts, Lausanne La Durée, National Islandic Gallery, Reykjavik 2007 Global Feminisms, Brooklyn Art Museum, New York Dark Mirror, Montevideo Time Based Arts, Amsterdam Global Feminisms, Davis Art Museum / Wellesley, Wellesley Art en Plein Air Môtiers 2007, Môtiers Love Addiction, Galleria Comunale d?Arte Contemporanea di Monfalcone, Monfalcone Video Salon, Galerija 10 m2, Sarajevo Dadada, Hammam de Mostar, Sarajevo Videoskulptur 07, Baden Surréalités, Centre PasquArt Kunsthaus, Bienne Outre-Tombe, Galerie 1m3, Lausanne Monumenta, projection d?Angels Camp, Grand-Palais, Paris Résidents, Espace Electra, Paris Jubliee Exhibition, House Eva Presenhuber, Vnà Triennale de l?imprimé contemporain, Musée des Beaux-Arts, Le Locle 2006 Nouvelles Collections, Centre PasquArt, Bienne Frictions, Espace des arts plastiques, Saint-Dié-des-Vosges Visioni del Paradiso, Institut Suisse de Rome, Rome 1ère Biennale du Havre, Le Havre Eldorado, MUDAM, Luxembourg WoMA. Women Making Art, André Schlechtriem Temporary Inc., New York 2005 Fast Forward, Media Art, Goetz Collection, Conde Duque, Madrid Madonna ? Express yourself, Kunsthaus Dresden Swiss Made (The Art of Falling Apart), Cobra Museum, Amstelveen Refleksija, Nizhnij Novgorod, National Center for Contemporary Arts, Moscou The Parable Show, Grimm/Rosenfeld gallery, Münich Croiser des mondes, Musée du Jeu de Paume, Paris Goetz meets Flackenberg, Phoenix Art, Hamburg T 142, Gallery Deweer, Ottegem At The Launderette, Lausanne Desire, Para/Site Art Space, Hong Kong Frictions, Fonds régional d?art contemporain de Lorraine, Metz Alias & Alibi, Fries Museum, Leeuwarden Festivals vidéos (sélection) / Projections : 2008 PointLignePlan 10 ans, Centre Pompidou, Paris La Blanchisserie, Paris Rencontres Internationales Paris/Berlin/Madrid, Musée National Reina Sofia, Madrid 2007 KunstFilm Biennale, Köln/Bonn Rencontres Internationales Paris/Berlin/Madrid, Berlin 2006 Festival du Film de Trieste, Trieste Festival du Film de Locarno, Locarno Swiss Video, Tate Modern, Londres 2005 Compétition video, Festival du Film de Locarno Prix : 2005 Prix en Arts Visuels de la Fondation Vaudoise pour la Culture 2003 Résidence de la Mairie de Paris au Couvent des Récollets, Paris 2001 Prix Fédéral des Beaux-Arts Prix Kiefer-Hablitzel Atelier Suisse à Berlin 2000 Prix Fédéral des Beaux-Arts Prix Kiefer-Hablitzel 1999 ConcoursFédéral des Beaux-Arts Review + film contest, Migros Culture 1996 Fonds Cantonal de Décoration et d`Art Visuel de Genève
Emmanuelle Antille
Even if we fall
Fiction | dv | couleur | 9:21 | Suisse | 2007
"Even if we fall" aborde la question des relations au sein d'une famille et des rôles joués par chacun de ses membres. Dans une maison silencieuse, un père, une mère et leur fille sont assis dans le salon, immobiles et silencieux. La mère prend soudainement sa fille par la main, et ils quittent tous les trois la pièce pour aller s'isoler dans la chambre des parents. Ils vont y exécuter un rituel unique : la fille a décidé d'offrir ses cheveux à sa mère. Le film montre la relation forte qui unit la fille à ses deux parents, et le lien très particulier qui existe entre les parents et pose une nouvelle fois la question de l'amour et du sacrifice au sein de la cellule familiale .
Emmanuelle Antille est née en 1972 à Lausanne. Elle a étudié à l?Ecole Supérieure d?art visuel de Genève, et à la Rijksakademie à Amsterdam. Ses oeuvres ont notamment été présentées à Attitudes, Genève ; au Fridericianum Museum, Kassel ; au centre d?art contemporain de Vilnius (Lituanie) ; à Imago 02, Salamanque ; à la Renaissance Society, Chicago ; au Pavillon Suisse de la 50ème Biennale de Venise ; au CCA de Glasgow ; au Centro Atlantico de Arte Modernao, Las Palmas Gran Canaria ; au Centre pour l'image contemporaine Saint Gervais, Genève ; au Nichido Contemporary Art, Tokyo ; au Musée d'art moderne de la Ville de Paris/ARC ; au Musée de la Photographie de Winterthur ; au Centre Culturel Suisse de Paris ; au FRAC, Nord-Pas de Calais, France ; au Stedelijk Museum S.M.A.K.à Gand ; au musée d?art contemporain de Zürich ; à la Fondazione Adriano Olivetti, Rome ; au Musée Reina Sofia (MNCARS), Madrid ; au ZKM, Karlsruhe ; à la Biennale de Busan (Corée du sud) ; au Musée cantonal des Beaux-Arts, Lausanne ; au centre national d?art contemporain de Moscou ; au Musée du Jeu de Paume, Paris ; au MUDAM, Luxembourg ; aux Rencontres Internationales Paris-Berlin-Madrid ; au Circulo de Bellas Artes, Madrid ; à la Tate Modern, Londres ; et au Grand-Palais, Paris. Ses vidéos ont été projetées lors de festivals, comme le Viper, Bâle, Lucerne ; la 8e Biennale de L'Image en Mouvement, Saint-Gervais, Genève; l'Impakt Festival, Utrecht ; le festival du film de Locarno et le festival du film de Trieste,.
Emmanuelle Antille
Strings of Affection
Vidéo | dv | couleur | 9:41 | Suisse | 2009
"Strings of Affection" montre la relation particulière d?une femme à son espace domestique. Munie d?une pelote de ficelle, celle-ci tisse des fils dans tout son appartement. Ainsi se matérialise une étrange géométrie interne. L?appartement devient un espace mental, un espace miroir de la psyché du personnage. L?architecture apparaît comme un lieu de transformation s?ouvrant à la fois sur l?extérieur, tout en se refermant sur lui-même comme un piège. Prise dans cette toile, le corps de la femme se trouve contraint, tandis que son esprit s?échappe.
Emmanuelle Antille est née en 1972 à Lausanne. Elle a étudié à l?Ecole Supérieure d`Art Visuel de Genève et à la Rijksakademie van beeldende kunsten à Amsterdam. Depuis 1995, elle a développé sa pratique artistique dans le champ des médias électroniques, travaillant principalement avec la vidéo et l?installation, mais également avec le son, la photographie, l?imprimé (publications tant de livres que d?albums musicaux) et l?élaboration de sites web. Expositions (sélection) : Kunstverein à Frankfurt, Musée d?Art Moderne de la Ville de Paris, Pavillon Suisse à la Biennale de Venise, The Renaissance Society à Chicago, CCA à Glasgow, Site Gallery à Sheffield, Toyko Wonder Site à Tokyo, De Appel à Amsterdam, Migros Museum à Zürich, Musée du Jeu de Paume à Paris, National Gallery of Iceland à Reykjavik. Lauréate du Concours fédéral des Beaux-Arts (1999, 2000, 2001), du prix Kiefer-Hablitzel (2000, 2001), du Review + film contest Migros et de la Fondation Vaudoise pour la Culture (2005). Elle a bénéficié d?une résidence à Berlin dans l?atelier de la Confédération en 2002, puis à Paris au Couvent des Récollets en 2003. Plus d?informations sur www.emmanuelleantille.com
Ralph Antunes, Pedro Maia de Brito, Leonardo Amaral
Tudo que vi era o sol
Doc. expérimental | 4k | couleur | 20:56 | Brésil | 2023
Gil works in construction, goes to his mother’s bar and has love dates with Katia. On a day like so many others, Gil is disappearing.
Ralph Antunes is a director, editor and producer. Graduated in Digital Arts at the Fine Arts School of UFMG, he produced and co-directed the short films Carga Viva (2013), Boa Morte (2015), Praça do Peixe (2018) and Tudo Que Vi Era o Sol (2023), which were shown at important festivals such as Doclisboa, FIC Valdivia, Málaga, Brasília and Tiradentes. As an artistic assistant, since 2014 he has collaborated with filmmaker and artist Cao Guimarães, coordinating the workflow of the artist's audiovisual and photographic productions and communicating his studio with art institutions around the world. Together with Pedro Maia de Brito, he is currently developing his first feature film, The Scarlet Temple Oracle, winner of the prize for best project in development in the Arché - Doclisboa'23.
Josh Appignanesi, The film is by APPIGNANESI Josh, the song is by CREED Martin
DIE | A film by Josh APPIGNANESI / A song by Martin CREED
Vidéo | hdv | couleur | 3:0 | Royaume-Uni | 2012
DIE is a collaboration between Turner Prize winning artist Martin CREED who made the song "Die" and feature filmmaker Josh APPIGNANESI who created a response to the song. The film brings into play multiple notions of being exposed and yet remaining mysterious; rendered utterly naked under the spotlight with reference to torture imagery and Abu Ghraib, and yet withholding the mystery of the interior, with reference to papparazzi photos of celebrities holding up their hands. The result is strangely joyous. In terms of the ongoing collaboration between the artists, the piece crosses over between experimental film and music video and in so doing makes reference to Creed`s own previous video work in this vein, as well as to Appignanesi`s feature film work such as Song Of Songs (2005.)
Josh APPIGNANESI is a writer/director based in London. He directed the feature films The Infidel and Song Of Songs. Working across genres, he has also made short films, video art, music videos, documentaries, commercials and artworks, working with cast such as John Malkovich, Richard Schiff, David Tennant, Omid Djalili, and Tom Hiddleston. He teaches internationally. www.joshappignanesi.com Martin CREED is a renowned British artist and musician working internationally. He won the Turner Prize in 2001. www.martincreed.com
Salvatore Arancio
Untitled (Pavilion)
Film expérimental | 16mm | noir et blanc | 2:56 | Italie, Royaume-Uni | 2009
The film focuses on the New York's State Pavilion, an iconic building and one of the few surviving structures of the New York World`s Fair, held in Flashing Meadows in 1964. In Arancio's timeless abstract film, the camera slowly panning from the ground to the top end of the building, presents us a subjective reading of its architectural elements. Shot on Super 8 in one take, the film aims to juxtapose the construction's original utopian visionary aesthetics with Arancio's interest in apocalyptic representation and fascination for transient beauty.
Salvatore Arancio was born in Catania, Italy in 1974. He lives and works in London. He studied Photography at the Royal College of Art. His most recent exhibitions include: An Arrangement of the Materials Ejected, Spacex, UK, 2011; To See an Object to See a Light, Fondazione Sandretto Re Rebaudengo, Guarene d?Alba, Italy, 2011; Shasta, Federica Schiavo Gallery, Rome; ?Sentinel - PPS//Meetings#4?, Palazzo Riso - Museo d`Arte Contemporanea della Sicilia, Palermo, 2011; ?SI-Sindrome Italiana?, Le Magasin - Centre National d?Art contemporain de Grenoble, France, 2010; ?Catastrophe? Quelle Catastrophe!? Manif d?Art 5, The Quebec City Biennial, Engramme, Quebec City, Canada, 2010; ?An Account of the Composition of the Earth?s Crust: Dirt Cones and Lava Bombs?, Frame, Frieze Art Fair, London, UK, 2010; Prague Biennale 4, Karlin Hall, Prague, Czech Republic, 2009; ?I giovani che visitano le nostre rovine non vi vedono che uno stile?, GAM-Galleria d?Arte Moderna, Turin, 2009. Arancio was the recipient of the Art Omi Residency (New York) and a grant from The Elephant Trust (London) in 2011, and of the ?New York? Prize in 2009. He was selected for the Bloomberg New Contemporaries in 2006.
Salvatore Arancio
Birds
Film expérimental | super8 | couleur | 6:31 | Italie, Royaume-Uni | 2012
The film shot on Super 8 was filmed at the Zoology museum in Bologna. The museum was founded in 1860 part of the University of Bologna and is the largest and most significant in Italy. Rows and rows of cabinets filled with strangely shaped animals. It traces its roots all the way back to the very first cabinet of curiosity and the collection of Ulisse Aldrovandi, who allegedly coined the word Geology and is undisputedly one of the fathers of natural history. The film follows Arancio?s fascination with the human? s preoccupation to bring order to the world around us and the aesthetics related to the systems of classification used for this purpose. With this work the artist presents us with a subjective vision of the ornithological collection created by Zafagnini-Bertocchi in the first half of the 20th Century. Through the juxtaposition of deep gravitational rumbling sounds by LA cosmic cult music project Expo 70 and Arancio? s precise editing, still close ups and slow camera panning, the film exposes the sinister and uncanny nature of the displays, resulting in an ambiguous temporality, a visionary experience that transcends and transforms the original scientific illustrative purpose of the cabinets.
Born in Catania, Italy in 1974. Lives and works in London. He received his MA in Photography from the Royal College of Art. His artistic signature is photo-etching, but he works across a range of media such as sculpture, collage, animation and video. Arancio?s main interest lies in the potential of images. Departing from their literal meaning, he creates new juxtapositions that are both beautifully evocative and deeply disquieting. He looks to nature and science for his sources of inspiration, while unsettling any hint of the sublime by re-framing the images and the viewer?s experience. His constructed landscapes contain a sense of both the familiar and the unknown that enhances their symbolic readings and implications. Selected exhibitions: PROJECT: Salvatore Arancio, Rachel Cattle & Steve Richards, James Pyman, Maureen Paley Gallery, London, UK, 2013; PROJECT 03: Data, Contemporary Art Society, London, UK, 2013 (group show); Le Ragioni della Pittura. Esisti e prospettive di un medium, Palazzo de Sanctis, Castelbasso (Teramo), Italy, 2013 (group show); Curiosity. Art & the Pleasure of Knowing (Hayward Touring), Turner Contemporary, Margate, UK, 2013, touring to Norwich Castle Museum & Art Gallery, Norwich, UK, Royal Hibernian Academy, Dublin, Ireland, de Appel, Amsterdam, The Netherlands (group show); Cyclorama, Museo Tamayo Arte Contemporáneo, Mexico DF, Mexico (group show), 2013; Alternating Layers of Contrasting Resistance, Rowing Gallery, London, UK; The Little Man of the Forest With the Big Hat, Federica Schiavo Gallery, Rome, Italy; Relatively Absolute, Wysing Arts Centre, Cambridge, UK; Solo Presentation, Art Rotterdam 2013-New Art Section, Rotterdam, The Netherlands; The Little Man of the Forest With the Big Hat, MCZ-Museo Carlo Zauli, Faenza, Italy, 2012; An Arrangement of the Materials Ejected, Spacex, Exeter, UK, 2011; To See an Object to See a Light, Fondazione Sandretto Re Rebaudengo, Guarene d?Alba, Italy, 2011; Shasta, Federica Schiavo Gallery, Roma, 2011; Sentinel - PPS//Meetings#4, Palazzo Riso - Museo d?Arte Contemporanea della Sicilia, Palermo, Italy, 2011; SI-Sindrome Italiana, Le Magasin - Centre National d?Art contemporain de Grenoble, France, 2010; An Account of the Composition of the Earth?s Crust: Dirt Cones and Lava Bombs, Frame, Frieze Art Fair, London, UK, 2010; Catastrophe? Quelle Catastrophe!, Manif d?Art 5, The Quebec City Biennial, Engramme, Quebec City, Canada, 2010; Prague Biennale 4, Karlin Hall, Prague, Czech Republic, 2009; I giovani che visitano le nostre rovine non vi vedono che uno stile, GAM-Galleria d?Arte Moderna, Turin, Italy, 2009. Arancio was selected fot the Résidences Internationales aux Recollets, Paris, France, 2013; Sundaymorning@ekwc, European Ceramic WorkCentre, SG ?s-Hertogenbosch, The Netherlands; Wysing Arts Center Artist Residency, Cambridge, UK and Artist Residency and Ceramic Workshop, Museo Carlo Zauli, Faenza in 2012. He won The Elephant Trust Grant, London and The Art Omi Residency, New York in 2011, the Premio ?New York? in 2009 and was selected for the Bloomberg New Contemporaries in 2006.
Mauricio Arango
EVERYTHING NEAR BECOMES FAR
Fiction | hdcam | | 11:0 | Colombie | 2012
Everything Near Becomes Far follows a day in the life of a couple living in a cabin nestled deep within the Andes mountain range in Colombia. They begin their day as usual, but something seems strange to the woman. A fearsome group of men awaits them. An atmosphere of dread develops gradually through the sounds and silences, a looming landscape and the threatening visions of wild animals observing the main characters from the distance. The film`s title is inspired by an observation the poet Borgues made on Goethe: ?Alles Nähe werde fern, everything near becomes far. Goethe was referring to the evening twilight. Everything near becomes far. It is true. At nightfall, the closest to us seems to move away from our eyes. So the visible world has moved away from my eye, perhaps forever. Goethe could be referring not only to twilight but to life. All things go off, leaving us. Old age is probably the supreme solitude -except that the supreme solitude is death?.?
Mauricio Arango was born in Colombia and lives and works in New York. He is an alumnus of the Independent Study Program at the Whitney Museum (New York, 2007), was a resident at the International Academy of Fine Arts in Salzburg (2005), Austria and earned an MFA from the University of Minnesota (2003). He is a fellow at the MacDowell Artist Colony, USA. His films and works have been shown in multiple festivals and screened in more than twenty countries including New Directors/New Films at the Lincoln Film Society and The Museum of Modern Art in New York, Kino Der Kunst in Münich, VideoBrasil in Sao Paulo, IndieLisboa in Portugal. He has received support from the Foundation for Contemporary Art, New York; Rooftop Films, New York; and The Bush Foundation for the Arts, USA, among others.
Mauricio Arango
Seafarer
Film expérimental | mov | couleur | 26:0 | Colombie, USA | 2020
"Seafarer" est un film narratif expérimental. Il combine un style d’essai, le field recording, des fragments d'études visuelles, des expériences avec des acteurs et une réflexion romancée sur la production artistique ancrée dans l'expérience personnelle. Un unique monologue accompagne des prises de vue, longues pour la plupart, illustrant des moments quotidiens filmés dans la ville de New York: un coucher de soleil sur le fleuve Hudson, des gens à la plage, un film projeté dans une salle de cinéma, des golfeurs sur un parcours de Chelsea Piers, etc. Les images du montage sont reliées par une voix off répétitive et à la première personne, interprétée par la chanteuse Little Annie, originaire de Miami, qui incarne le personnage d'une réalisatrice anonyme. Ses paroles obsédantes, prononcées avec humour et sérieux, offrent une méditation sur les failles de sa vie d'artiste. Elles abordent une multitude de sujets, dont notre relation ambiguë avec le capital, la relation complexe entre les acteurs et les réalisateurs, l'expérience d'être dans un cinéma, et les périodes où les nouvelles idées se font rares. "Seafarer" met en évidence les tensions entre l'observateur et le créateur, entre ce qui est scénarisé et ce qui est capté par hasard.
Mauricio Arango est né à Bogotá, en Colombie, et vit et travaille à New York (USA). Il est ancien élève de l'Independent Study Program du Whitney Museum of American Art, New York (USA), et a participé à des résidences au Headlands Art Center for the Arts, San Francisco (USA); à la MacDowell Artist Colony, Peterberough (USA) et au Museo El Barrio, New York (USA). Il a obtenu un MFA à l'université du Minnesota, Minneapolis (USA). Ses films ont été projetés dans des festivals d'art et de cinéma, notamment au New Directors/New Films at the Lincoln Film Society, New-York (USA); au Museum of Modern Art, New York (USA); à Kino Der Kunst, Munich (Allemagne); à VideoBrasil, São Paulo (Brésil); au FIDMarseille (France); aux Rencontres Internationales Paris/Berlin (France/Allemagne); et à IndieLisboa, Lisbonne (Portugal). Il a reçu des prix sous la forme de soutien financier de la part d'institutions telles que la Foundation For Contemporary Art, New York (USA); RivieraLab Coproduction Fund, Playa del Carmen (Mexique); Secretary of Culture, Bogota (Colombie); Filmmakers Fund, Rooftop Films, New York (USA); Matt Robert Arts, Londres (Royaume-Uni); Bush Foundation For the Arts, Saint Paul (USA); la Jerome Foundation, New York (USA); le National Fund for the Arts de la National Association of Latino Artists and Communities, San Antonio (USA); et The Minnesota State Arts Board, Minneapolis (USA), entre autres.
Vasco Araujo
Augusta
Art vidéo | dv | couleur | 8:55 | Portugal | 2008
La vidéo « Augusta » reflète les abus de pouvoir et les idéologies politiques dans le monde, par le biais d'une conversation entre deux lions en pierre, qui discutent d?un nouvel endroit où vivre.
Vasco Araújo est né en 1975 à Lisbonne, où il vit et travaille aujourd?hui. Il a obtenu sa licence de sculpture en 1999 à la FBAUL (École des Beaux-arts de Université de Lisbonne), et a participé ensuite à des cours de perfectionnement en arts visuels au Maumaus de Lisbonne de 1999 à 2000. Il a par la suite participé à plusieurs expositions individuelles et collectives tant au Portugal qu?à l'étranger. Il également été en résidence dans plusieurs institutions et programmes, notamment à l'Université des Arts de Philadelphie (USA) en 2007, aux Récollets à Paris en 2005, et au Core Program de Houston en 2003/2004. En 2003, il a reçu le Prix de l'EDP pour les Jeunes Artistes.
Vasco Araujo
Hereditas
Vidéo expérimentale | dv | couleur | 12:0 | Portugal | 2006
Hereditas, this piece confronts us with a paradox. The action is intriguing, and the location suggests something strange, yet magical. A child comes out of the forest?s depths and, with guileless steps, leads us into a dilapidated sanatorium?s long, empty corridors, in a timeless, lonely, sometimes spectral itinerary. The paradox lies in the simple, straightforward way the mountain?s findings are handled. It represents an encounter with something essential, thought hidden, and which may reveal itself with a surprising cruelty, harsher than death itself. Hereditas it is a work on childhood, loneliness, pain, love, death and the desire for knowing and understanding the great enigmas and interrogations of our human, all too human condition.
Vasco Araújo was born in 1975 in Lisbon, the city where he continues to live and work. He completed his first degree in Sculpture in 1999 at FBAUL (Lisbon University School of Fine Art), and attended the Advanced Course in Visual Arts at Maumaus in Lisbon, from 1999 to 2000. Since then, he has participated in various solo and group exhibitions both in Portugal and abroad, also taking part in residency programmes, such as The University of Arts, Philadelphia (2007); Récollets, Paris (2005); and the Core Program (2003/04), Houston. In 2003, he was awarded the EDP Prize for New Artists. Selection of his solo exhibitions: About being Different (2007), BALTIC Centre for Contemporary Art, U.K.; Pathos (2006), Domus Artium 2002, Salamanca; Dilemma (2005), S.M.A.K., Ghent; L?inceste (2005), Museu do Azulejo, Lisbon; The Girl of the Golden West (2005), The Suburban, Chicago; Dilema (2004), Museu de Serralves, Porto; Sabine/Brunilde (2003), SNBA, Lisbon. Amongst his group exhibitions, the most important have been his participation in the ?Experience of Art?, La Biennale di Venezia. 51st International Exhibition of Art, Venice; ?Dialectics of Hope?, 1st Moscow Biennial of Contemporary Art, Moscow, (both in 2005); Solo (For Two Voices), CCS, Bard College (2002), New York; ?The World Maybe Fantastic? Sydney Biennial (2002), Sydney; Trans Sexual Express, Barcelona (2001), a Classic for the Third Millennium (2001), Centre d?Art Santa Mònica, Barcelona. His work has been published in various books and catalogues and is represented in several public and private collections, such as at the Centre Pompidou, Musée d?Art Moderne (France); Fundação Calouste Gulbenkian (Portugal); Fundación Centro Ordóñez-Falcón de Fotografía ? COFF (Spain); Museo Nacional Reina Sofia, Centro de Arte (Spain); Fundação de Serralves (Portugal); Museum of Fine Arts, Houston (USA).
Astrid Ardagh
Ishavsringen
Documentaire | dcp | | 20:36 | Pays-Bas, Norvège | 2024
En 2022, une importante cyberattaque russe a isolé les îles norvégiennes de Bjørnøya et de Hopen du reste du monde. On Air retrace la manière dont un petit groupe de radioamateurs norvégiens est intervenu pour rétablir le contact, révélant le rôle essentiel des technologies analogiques dans une société numérique de plus en plus fragile. Observé à travers les yeux curieux d’anthropologues extraterrestres, le film explore comment le code Morse et les signaux radio pourraient, un jour, devenir les gardiens de notre monde hyperconnecté.
Astrid Ardagh est une artiste et cinéaste originaire d’Engeløya, dans le nord de la Norvège. Diplômée en images en mouvement de la Gerrit Rietveld Academy à Amsterdam, elle développe des œuvres in situ qui explorent les interconnexions entre les êtres humains et leur environnement dans un monde en mutation rapide. En mêlant son intérêt pour l’anthropologie à une mise en récit esthétique, elle crée des films immersifs et sensoriels qui dépassent les perspectives traditionnellement anthropocentrées. Les courts-métrages d’Ardagh ont été présentés dans des festivals renommés tels que Clermont-Ferrand et le Kortfilmfestivalen de Grimstad, ainsi que dans des galeries et musées d’art tels que Kristiansand Kunsthall, l’Eye Filmmuseum et le Stedelijk Museum d’Amsterdam.