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Francisco Baquerizo Racines
La Quema (del Planeta “B”)
Vidéo | 4k | couleur | 20:50 | Equateur | 2025
La Quema (del Planeta “B”) est une installation vidéo qui interroge l’incendie et le saccage de Guayaquil en 1624 par la flotte de Nassau à travers le prisme des pratiques vernaculaires contemporaines de l’Équateur — en particulier año viejo, une coutume populaire où l’on brûle collectivement des effigies lors des célébrations du Nouvel An. Ce rituel métis résiste aux récits linéaires : il propose une perspective andine en zigzag, où le renouveau passe par la répétition. La fabrication de ces effigies incarne la culture populaire vibrante de Guayaquil et ses désirs façonnés par le capitalisme, tout en ouvrant paradoxalement un espace de protestation (politique). Dans un contexte où les pratiques artistiques demeurent précaires, cette tradition fait également émerger des économies informelles. Les artistes Joshua Jurado et Diego Cuesta — tous deux basés dans le sud de Guayaquil — ont été invités à construire un año viejo sous la forme d’un galion, inspiré de l’Amsterdam, navire de la Compagnie hollandaise des Indes orientales (VOC). Promenée dans la ville avant d’être mise à feu, la sculpture marquait les 400 ans de l’événement originel, affrontant les cycles historiques par une action collective et un symbolisme vernaculaire. Tourné lors d’un des pics récents de violence à Guayaquil — violence liée aux héritages extractivistes — le projet tisse ensemble deux temporalités façonnées par un même système hégémonique. La Quema (del Planeta “B”) se dresse ainsi comme une question incisive adressée à ce système — celui qui a modelé nos corps, nos éthiques et nos désirs au service du capital.
Francisco Baquerizo-Racines (né en 1993, Quito, Équateur) Vit et travaille actuellement aux Pays-Bas. Baquerizo-Racines est titulaire d’un Master en arts plastiques de la HKU University of the Arts Utrecht (2022) et d’un Bachelor en arts visuels de la PUCE (2017). Son travail a été présenté en Équateur, en Amérique du Sud et aux Pays-Bas, avec des projets conservés dans les archives du MACBA et soutenus par le Mondriaan Fonds. En 2025, son installation filmique La Quema (del Planeta “B”) a été créée au 54? International Film Festival Rotterdam (IFFR).
Saulius Baradinskas
Golden Minutes
Fiction | 16mm | couleur | 10:0 | Lituanie | 2019
Poussé à bout par une énorme dette et son divorce imminent, un comptable poétique décide de se suicider, mais est sauvé par une crise cardiaque.
Saulius Baradinskas (né le 19 septembre 1990) est réalisateur de films, de publicités et de vidéoclips. Il est originaire de Vilnius, en Lituanie. Il s’est fait remarquer par la réalisation de vidéoclips dans les pays baltes. Lors de la remise des prix KlipVid en 2018, il a été élu meilleur réalisateur de l'année et a remporté le prix du meilleur vidéoclip pour la réalisation.
Christian Barani
Entre-temps
Doc. expérimental | dv | couleur | 31:30 | France, Népal | 2006
Une marche dans une vallée qui contourne le Manaslu. La présence fantomatique mais bien réelle des maoïstes m?empêche de filmer dans les premiers jours. Puis les militaires disparaissent, l?image peut exister. Durant cette avancée, une caméra super8 capte le temps de la marche où l?esprit glisse, se fragmente, se boucle, s?émeut et une caméra vidéo enregistre le temps qui se déploie.
Christian Barani se positionne, dans son parcours artistique, comme un passeur investissant les domaines de la réalisation, de la diffusion et de la transmission. En tant que vidéaste, il décide depuis 1997 d?intervenir dans la sphère du documentaire pour des enjeux éthiques, politiques et liés à la représentation de l?être humain dans ses actes du quotidien. Cette recherche est fondée sur un dispositif de tournage qui procure au plan un statut d?acte performatif et la narration se développe sous forme de fragments. Ses vidéos sont présentées en Europe et à l?étranger. Il collabore régulièrement pour l?atelier de recherche d?Arte. En tant qu?enseignant, il a dirigé de 1990 à 2006 le studio vidéo de l?Ecole Nationale Supérieure de Création Industrielle de Paris, réalise des workshops, des conférences et recherche des formes expérimentales de pédagogie. Dans le domaine de la diffusion, il a co-fondé une association de diffusion de vidéos d?artistes « est-ce une bonne nouvelle ». Ces programmations/diffusions sont présentées en France et dans le monde.
Christian Barani
Dans la fumée d'une peau
Doc. expérimental | hdv | couleur | 12:30 | France, Afrique du sud | 2018
Christian Barani
My Dubaï Life
Doc. expérimental | 0 | couleur | 60:0 | France | 2011
Dans son travail, Christian Barani questionne et déconstruit les codes du documentaire. Il n?est pas question de représentation du réel ni de fiction mais d?expérience. En convoquant la marche et la dérive, il met en jeu un autre processus de création qui génère une représentation sans a priori. Il joue avec le hasard et l?improvisation. Aucune séquence n?est enregistrée deux fois. Dans le cadre d?une exposition intitulée "Manifeste sur les villes invisibles", Olivier Marboeuf propose à Christian Barani de réaliser une « dérive » à Dubaï. Cette démarche propre à l?artiste consiste à aller marcher dans des paysages, des villes. En l?occurrence, Dubaï est une ville où rien n?est pensé pour le corps en mouvement, une ville construite par et pour les flux. Il s?agit de marcher pour se perdre dans ces espaces de fiction, et de construire à partir du hasard.
Né en 1959, Christian Barani vit et travaille à Paris. Il commence à travailler avec la vidéo en 1990, et fonde le département Images en Mouvement à l'école Nationale Supérieure de Création Industrielle, où il enseigne durant 17 ans. En 2000, il co-fonde une structure de diffusion de vidéos d'artistes "estceunebonnenouvelle" regroupant une centaine d'artistes internationaux et une collection composée de 500 films. Incrustation, rapport à la peinture et à la poésie constituent l'axe de recherche de ses premières vidéos. Depuis 1997, son travail questionne et déconstruit les codes du documentaire, à travers une expérience engageant un corps/caméra dans l?espace et non un documentaire ou une fiction. Il réalise des films linéaires, des installations, des performances? Son travail a été projeté et exposé dans de nombreux festivals, musées et centres d'art en Europe, notamment à au Centre Pompidou, au Jeu de Paume, au Lieu Unique à Nantes, au MUSAC Museo de Arte Contemporaneo de Castilla y Leon, au Musée National Reina Sofia.
Christian Barani, reynard guillaume
kazakhstan, naissance d'une nation
Doc. expérimental | dv | couleur | 64:0 | France, Kazakhstan | 2008
Les fictions du réel En 1998, sept ans après l?indépendance du pays, le président autocratique kazakh Noursoultan Nazarbaiev décide de déplacer la capitale d?Almaty à Astana, dans les steppes du nord. De vertigineuses tours de verre sortent de terre, financées par les exportations de pétrole. Un discours présidentiel de 1997 sur l?avenir du Kazakhstan ouvre le film, vantant aux "trois couches sociales, les riches, les classes moyennes et les pauvres", les infinies promesses du marché. Christian Barani et Guillaume Reynard y regardent vivre une nouvelle société, dans les oripeaux standardisés et clinquants de la richesse. S?attachant à représenter "la fiction qui dans chaque scène semble avoir précédé le réel", jusque sur un tournage du cinéaste Darejan Omirbaev, ils s?aventurent aussi dans l?envers du décor, d?une baraque de chantier à une maisonnette bientôt expropriée. À travers une oligarchie ex-soviétique en pleine expansion, un portrait mélancolique et poétique de la mondialisation.
Christian Barani, dans son parcours artistique, investit les domaines de la réalisation, de la diffusion et de la transmission. En tant que vidéaste, il décide depuis 1997 d?intervenir dans la sphère du documentaire pour des enjeux éthiques et politiques. Cette recherche est fondée sur un dispositif de tournage qui procure au plan un statut d?acte performatif et la narration se développe sous forme de fragments. Guillaume Reynard est illustrateur à Paris. Il collabore avec plusieurs maisons d?édition et publie dans différents titres de la presse écrite (Le Monde, Libération...). Sans s`inscrire dans une représentation stricte ou anecdotique du réel, son travail fait de dessins figuratifs, explore le lien qui unit les êtres aux lieux, les êtres aux objets. Le lien qui unit les êtres entre eux.
Christian Barani
des êtres de poussière
Doc. expérimental | hdv | couleur | 18:0 | France, Népal | 2018
Un point de départ : dans le Haut Mustang, une très vieille histoire se raconte dans le village de Ghemi. Malgré le courage et les combats des villageois, toutes les nuits, la démone Balmo et ses esprits détruisent les habitations du village. Épuisés, ils décident de demander l’aide d’un moine, le guru Rimpoche qui méditait dans la vallée. Rimpoche sort alors de sa méditation et accepte de combattre la démone. Durant sept nuits le combat fut monstrueux. Mais Rimpoche remporta la bataille. Aujourd’hui dans le pays népalais, la lutte contre les esprits qui détruisent sans cesse le pays continue. Malgré une révolution maoïste qui a abouti à la démocratie, à l’abolition de la monarchie, à l’écriture d’une nouvelle constitution, à l’égalité homme femme… le pays est toujours victime des esprits destructeurs et le peuple népalais continue sans cesse la lutte. Ce film tisse trois espaces narratifs : un chanteur népalais de musique traditionnelle qui improvise sur le thème des esprits destructeurs ; des traces d’une lutte, d’une révolution. Seuls des fragments, des images saccadées presque détruites résistent ; des ouvriers fabriquent des briques pour la construction des habitations dans la vallée de Katmandou.
Christian Barani est né en 1959, vit à Paris. Il termine ses études par une maîtrise de sciences économiques à la Faculté de Nice. Il construit une pratique qui associe le champ du documentaire à celui des Arts Visuels. Sa recherche se fonde sur un dispositif performatif qui engage un corps/caméra marchant dans l’espace. Il définit une règle du jeu qui compose avec le hasard et l’improvisation et génère des images sans à priori. Pas de scénario préalable. Durant le temps de la marche, tout se joue dans l’instant de la rencontre. Jamais une séquence n’est tournée deux fois. Ce qui est advenu et advenu. De cette expérience nait une œuvre protéiforme composée de films en salle, de films déployés dans l’espace d’exposition, d’installations vidéos, de projections performances et de photographies. Sur une période de 10 ans, il filme au Kazakhstan avec G. Reynard l’apparition de la post modernité et les transformations sociales de ce pays d’Ex Union Soviétique, il filme au Népal, en Namibie, en Éthiopie, à Chypre, à Dubaï, au Liban, en Géorgie... Il réalise en parallèle de nombreuses œuvres de commandes pour des musées comme la Maison Arthur Rimbaud à Charleville Mézières, l’Institut Royal des Sciences Naturelles de Bruxelles, le Centre de Culture Scientifiques de Rennes, Agora : Biennale d’Architecture de Bordeaux, le Mons Mémorial Museum en Belgique, Le Musée des Confluences à Lyon, La Cité de l’architecture et du patrimoine de Paris… De 1990 à 2006, à l’École Nationale Supérieure de Création Industrielle, il fonde et dirige le département Images en Mouvement, la cellule d’Expérimentation Image et Son- Xis- avec Jeff Guess et Extensions - dynamiques d’écritures avec frédéric dumond. De 2000 à 2010, il crée avec Véronique Barani et Sabine Massenet une structure de diffusion de films et vidéos d’artistes "estceunebonnenouvelle" qui va regrouper plus d’une centaine de réalisateurs et artistes internationaux. Cette collection comprend plus de 500 films.
Christian Barani
Prolégomène à la lumière
Doc. expérimental | dv | couleur | 7:0 | France, Kazakhstan | 2013
KAZAKHSTAN. Mine de Kouzembaïev dans les steppes de Karaganda. Durant l'époque soviétique, les mineurs bénéficiaient d’un très grand respect de la part du régime et de la population. Ce statut était dû aux nombreux sacrifices subis pour la construction du pays. Depuis la chute du mur, une société libérale est apparue. Avec lui, l’individualisme, le chômage et la crise. Les mines ferment les unes après les autres. Sur 28 mines présentent dans la région, seules 8 sont encore en service. Dans la mine du héros Kouzembaëv, dans cet instant qui précède la descente dans le noir, seule la lumière persiste pour honorer ces corps.
Christian Barani est né en 1959. Il construit une pratique qui associe le champ du documentaire à celui des Arts Visuels. Dans le processus de réalisation, il est question d’expérience engageant un corps/caméra marchant dans l’espace. Pour filmer, il se définit une règle du jeu qui compose avec le hasard et l’improvisation. Pas de scénario préalable. La marche est utilisée comme un vecteur de rencontres. Tout se joue dans l’instant. Au terme de l’expérience, un matériau est récolté. Il prendra différentes formes en fonction du projet à venir, des lieux d’exposition : film, installation, performance…
Christian Barani
Windhoek
Documentaire | dv | couleur | 32:0 | France | 2005
La déambulation produit une attitude, une forme et fait apparaître une autre ville. La traversée de la ville devient une performance dont le résultat est une forme plastique, documentaire. Le territoire est représenté comme une expérience. Chaque plan n?est jamais tourné deux fois. L?improvisation structure le désir de filmer. L?intuition me fait déclencher l?enregistrement mais sans jamais savoir ce qu?il va se produire. Filmer devient ainsi un acte performatif où la rencontre avec l?autre devient un enjeu de représentation. Représenter cet instant suspendu où la relation instinctive se crée, est acceptée voir parfois refusée. Dans cette déambulation, j?invente un trajet, je découvre des territoires secrets et je m?adapte au contexte. Le trajet tient compte à la fois de la géographie physique mais aussi de ma relation psychique à l?espace et aux personnes. La forme de cette dérive apparaît comme un montage d?ambiances singulières liées à la diversité des espaces urbains traversés et des personnes rencontrées. Elle produit un collage urbain.
Christian Barani se positionne, dans son parcours artistique, comme un passeur investissant les domaines de la réalisation, de la diffusion et de la transmission. En tant que vidéaste, il décide depuis 1997 d?intervenir dans la sphère du documentaire pour des enjeux éthiques, politiques et liés à la représentation de l?être humain dans ses actes quotidiens. Cette recherche est fondée sur un dispositif de tournage qui procure au plan un statut d?acte performatif et la narration se développe sous forme de fragments. Ses vidéos sont présentées en Europe et à l?étranger. Il collabore régulièrement pour l?atelier de recherche d?Arte. En tant qu?enseignant, il dirige depuis 1990 le studio vidéo de l?Ecole Nationale Supérieure de Création Industrielle de Paris, réalise des workshops, des conférences et recherche des formes expérimentales de pédagogie. Dans le domaine de la diffusion, il a co-fondé une association de diffusion de vidéos d?artistes « est-ce une bonne nouvelle ». Ces programmations/diffusions sont présentées en France et dans le monde.
Christian Barani
je me suis enfui
Doc. expérimental | mov | couleur | 83:0 | France, Ethiopie | 2021
Un jour Arthur Rimbaud quitte le monde de la culture lassé, déçu, en colère. Il ne comprend pas, il n’admet pas les conventions, le manque de courage, le manque d’investissement du monde de l’art. « La vraie vie est absente » dit Arthur Rimbaud. Alors il part, il part dans un ailleurs qui désigne moins un lieu qu’une tension anarchique. Il recherche le hasard, l’inconnu, la rencontre, l’inattendu. Il veut maintenant pratiquer la poésie puisque personne ne peut comprendre sa poésie. Arthur Rimbaud va vivre les dix dernières années de sa vie à Harar, ville sainte d’Éthiopie (1880-1891). En 2005, je pars à Harar. Tous les jours je marche, me perds. Je ne cherche pas car rien n’est à chercher. Je filme un Harar contemporain. En 2020, je décide de faire de ces séquences un film.
Le travail de Christian Barani prend la forme d’une poésie réaliste engagée. Engagée dans une altérité improvisée, jamais recherchée. Son corps souvent perdu dans l’espace, permet de montrer un certain état du monde. Il marche, traverse, observe, ressent, analyse, il rencontre, il filme. Il se perd, il dérive pour trouver, pour provoquer et créer un lien nécessaire et essentiel à la production d’une image. Il marche durant de longues heures jusqu’à l’épuisement, jusqu’au bout de soi. La dérive le met en danger. Un danger physique et mental qui permet, qui autorise à filmer l’autre dans sa difficulté de vie, dans sa quête de survie, dans sa lutte. Ce n’est qu’à ce prix que l’accueil est possible. L’image vient comme une conséquence. Les formes issues de ces expériences n’ont pas d’a priori. Elles sont souvent diverses et prennent la forme de film, de film installation, de lecture projection, de notes photographiques et de textes. Elles se réalisent à partir du matériau capté et sont souvent pensées en fonction des espaces où elles sont exposées.
Christian Barani
Lac Assal
Doc. expérimental | hdv | couleur | 15:12 | France, Djibouti | 2019
Dans la vallée du rift de Djibouti, dans le noir des roches volcaniques, des hommes attendent. Dans ce désert, quelques années auparavant, la production du sel organisait la vie. Depuis la concurrence a vaincu. Au bord du lac Assal, des résistants partent à la recherche de concrétions de sel en espérant les vendre aux quelques touristes qui viendraient contempler le bleu du lac.
Christian Barani est né en 1959, vit à Paris. Il construit une pratique qui associe le champ du documentaire à celui des Arts Visuels. Sa recherche se fonde sur un dispositif performatif qui engage un corps/caméra marchant dans l’espace. Il définit une règle du jeu qui compose avec le hasard et l’improvisation et génère des images sans à priori. Il filme là où les violences politiques et sociales oppressent, dressant un portrait au fil des temps des vaincus.
Anna Baranowski, Vlad Br?teanu
Fill In The Blanks
Film expérimental | 4k | couleur | 11:5 | Roumanie, Allemagne | 2022
Anna Baranowski and Vlad Br?teanu’s collaborative piece invites the audience to experience an intimate hypnotic induction. By making use of the hypnotic methodologies of relaxation - the sound of the sea and the soft human voice; images from the seaside, and the notions of rest and recovery that vacation recalls - the artist’s voices smoothly induce into the visitors’s consciousness local stories and realities of global warming, massive migration and economic challenges inflicted by global politics and mass tourism from Radhima, Vlora, a small village at the tip of the Albanian Riviera.
Anna Baranowski was born in Bytom, Poland in 1983. Today she lives secluded in a small village surrounded by the forests of East Germany and works on her art. In 2012, she received her diploma in media art with distinction from the Academy of Visual Arts in Leipzig. After her studies, she took part in numerous exhibitions in Germany and abroad, such as the Berlin Biennale „Forget Fear“ in 2012. She has received grants, such as the Stiftung Kunstfonds working scholarship in 2018, and in recent years has been invited to various artist residencies, such as the Greater Columbus Arts Council in Columbus, USA, to develop new artistic works. Anna Baranowski looks at historical legacies in contemporary everyday life and reflects on collective psychological phenomena of human behaviour. In the field of experimental and documentary film, she focuses on direct cinema. She always uses documentary material in her works. In addition to her own cinematic images, composed in detail, the use of archival material is a central element of her experimental films. In doing so, she uses a wide variety of sources, such as amateur recordings, NASA or military footage. By taking them out of their original context, her works release new meanings. With documentary images that depict the real world, Anna Baranowski tells fictitious stories that are irritating and contrary to obvious expectations, which is precisely why they have an inner meaning and for this very reason trigger processes - the viewer is thrown back on himself and is confronted with his own feelings. Vlad Br?teanu, born in Bac?u, in the former Socialist Republic of Romania (RSR) in 1986, currently lives and works in Berlin, Germany. Br?teanu holds a M.A. in Photography and Moving Image and a B.A. in Graphics from the National University of Arts in Bucharest. In 2016 he studied Philosophy in the Context of Contemporary Art at the Royal Institute of Art in Stockholm. His background in graphics forms the base for theoretical and conceptual considerations in which photography functions as a primary medium. Sound/hypnotic inductions, found objects, and public interventions that use playful semiotics of imagery are found in his current practice. Navigating the boundaries between public and private spaces, and finding signifiers for (in)visibility are translated into works that raise questions on precarity, fragility and stability in neoliberal societies. Research into the concept of plasticity and the effects of language are central in his artistic practice. Vlad is the co-founder of Template, an artist initiative and exhibition project that started in Bucharest in 2018 and is an alumnus of WHW Akademija in Zagreb in 2020.
Théodora Barat
On anything at all except the dark pavement
Vidéo | hdv | couleur | 5:0 | France | 2011
Or anything at all except the dark pavement est un travelling nocturne réalisé en 16mm. Un plan séquence en deux moments. D?abord une avancée en sentinelle dans la ville. Une percée dans la nuit, quelques néons comme guide, un phare latéral comme repère. La ville, déjà vague, s?estompe, l?obscurité lui succède et découvre un paysage lumineux, une autre « skyline ». Des éléments de mise en scène surgissent et offrent d?autres évènements. Ils sont aussi en référence : la ville traversée et son architecture évoque l?aspect « hangar décoré » de la ville américaine de nuit ; le soudeur, est une allusion à la scène d?entrée de Double Indemnity de Billy Wilder, premier Film Noir ; les éléments de chantier sont en rapport direct avec un texte de Tony Smith qui relate une virée nocturne sur une autoroute en construction dans les années 50, récit d?où est tiré le titre du film? Une vision fantasmée de paysage de bords de route
Théodora Barat a suivi un cursus de 5 années aux Beaux Arts de Nantes. Nourri par de nombreux voyages aux États-Unis et par le cinéma américain des années 50`s, son travail s`est peu à peu dirigé vers l`installation et spécialement l`installation vidéo. Elle réalise en 2008 Froissée, la première d`une série d`installations autour du Film Noir et de la représentation de la ville dans ce genre cinématographique. Suivront Underworld (2009) et Projection Frontale (2010). Elle réalise cette année son premier film, un plan séquence tourné en 16mm, diffusé sous la forme d`une installation et d?un film.
Rosa Barba
Inside the Outset: Evoking a Space of Passage
Film expérimental | 35mm | couleur | 0:0 | Italie, Chypre | 2021
Inside the Outset: Evoking a Space of Passage is a project by artist and filmmaker Rosa Barba following an invitation by Point Centre for Contemporary Art in Nicosia and curator Mirjam Varadinis to propose and realize a project in Cyprus. The work proposed by the artist in 2013, started in 2014 and consists of two parts: a film and a long-term open-air cinema installation. The project was then presented to the Italian Council and received the first prize at the international competition (Third Edition) in 2018, and was awarded a grant from DGAAP (Directorate General for Contemporary Art and Architecture and Urban Peripheries), Italy. Barba’s film is exclusively shot in Cyprus, including underwater shots of the Mazotos shipwreck, as well as aerial shots from archaeological sites. It is an investigation into the loaded, transforming topography that is already palpable in the landscape, before we actually understand what language it creates for our society. In that, the film follows Barba’s artistic approach to examine liminal states which manifest in between contested spaces, both mentally and geographically, in order to allow for a new perspective. The inaugural screening took place in Autumn 2021 at the open-air cinema installation in the Buffer Zone.
Rosa Barba (b. 1972 in Italy) lives and works in Berlin. Rosa Barba studied at the Academy of Media Arts in Cologne and at the Rijksakademie van Beeldende Kunsten in Amsterdam. Barba’s work is represented in numerous international collections such as Collezione MAXXI Arte, Rome, Italy; Collezione FRAC Piemonte, Vercelli, Italy; Hamburger Bahnhof, Berlin; Lemaître Collection, London; Louisiana Museum of Modern Art, Humlebæk, Denmark; Museo di arte moderna e contemporanea di Trento e Rovereto, Rovereto; Museo Centro de Arte Reina Sofía, Madrid, Kunsthaus Zürich, MACBA Barcelona, Mambo Bologna, Sammlung zeitgenössischer Kunst der Bundesrepublik Deutschland Germany and Jumex, Mexico City. She has participated in group shows amongst others at MASS MoCA, USA; Akademie der Künste, Berlin; Kunstmuseum Liechtenstein, Vaduz; La Cinémathèque Française, Paris; WIELS, Brussels; Museo Nacional Centro de Arte Reina Sofia, Madrid; Swiss Institute, New York; 8th Berlin Biennale for Contemporary Art International Triennial of New Media Art 2014, Beijing, China; 19th Biennale of Sydney; International Biennial of Contemporary Art of Cartagena de Indias, Colombia; 2010 Liverpool Biennial; 52nd and 53rd Venice Biennale; 2nd Thessaloniki Biennale of Contemporary Art; Biennial of Moving Images, Geneva.
Rosa Barba
From Source to Poem
Film expérimental | 35mm | couleur | 12:0 | Italie, Allemagne | 2016
"From Source to Poem" is an invitation to think about the spaces in which history and cultural production is preserved in order to be passed on to future generations. On the one hand, it pursues Barba’s research initiated with "The Hidden Conference" (2010-2015) “a three-part film work exploring museum storages and whose title refers to imaginary conversations taking place between artworks inside these invisible spaces” on the other hand, it is a reflection about the obsession of preserving any output of western culture in any possible medium. "From Source to Poem" shifts the focus from artworks into archival storage: Shot at the National Audio-Visual Conservation Center of the Library of Congress in Culpeper, Virginia, and at an enormous solar power plant in the Mojave Desert in California, it juxtaposes images from the largest media archive worldwide with a study of rhythm, and images of cultural with those of industrial production. The film exposes the preservation of cultural outputs, but also their digitisation for the future. A vast number of the archive’s holdings are sound material; a sonic memory which is recovered and mixed in the soundtrack as a mean to set in motion otherwise unlikely dialogues. Filmed and screened on 35mm film, the work itself is preserved in one of the most durable archival forms.
Rosa Barba’s work is a subtle interrogation into and co-option of industrial cinema-as-subject, via various kinds of what might be understood as “stagings”—of “the local,” the non-actor, gesture, genre, information, expertise and authority, the mundane—and removals from a social realism within which they were observed, and which qualifies them as components of the work, to be framed, redesigned, represented. The effect of which her work contests and recasts truth and fiction, myth and reality, metaphor and material to a disorientating degree, which ultimately extends into a conceptual practice that also recasts the viewer’s own staging as an act of radical and exhilarating reversal – from being the receiver of an image (a subject of control) to being in and amongst its engine room/s, looking out. (Ian White)
Rosa Barba
Aggregate States of Matters
Doc. expérimental | 4k | couleur | 21:22 | Italie, 0 | 2019
L’état des lieux met en évidence la relation ambiguë entre l’homme et la nature. Pour son nouveau film en 35 mm tourné au Pérou, Rosa Barba a travaillé avec des communautés qui sont touchées par la fonte d’un glacier et les temps géologiques qui sont mis à nu. Barba montre la lente disparition du glacier et la perception de ce fait au sein de la population Quechua des Andes. Tout en explorant les différents mythes locaux, elle souligne la possibilité de traduire les connaissances anciennes dans le temps présent.
Rosa Barba est née en 1972 en Italie, vit et travaille à Berlin. Elle a fait ses études à l'Académie des arts et médias de Cologne et à la Rijksakademie van Beeldende Kunsten à Amsterdam. Le travail de Barba est représenté dans de nombreuses collections internationales telles que la Collezione MAXXI Arte à Rome en Italie, la Collezione FRAC Piemonte à Vercelli en Italie, le Hamburger Bahnhof à Berlin, la Collection Lemaître à Londres, le musée d'art moderne Louisiana à Humlebæk au Danemark, le Museo di arte moderna e contemporanea di Trento e Rovereto à Rovereto, le Museo Centro de Arte Reina Sofía à Madrid, la Kunsthaus à Zurich, le MACBA à Barcelone, le Mambo à Bologne, le Sammlung zeitgenössischer Kunst der Bundesrepublik Deutschland en Allemagne, et Jumex à Mexico. Elle a participé à des expositions collectives, notamment au MASS MoCA aux États-Unis, à l'Akademie der Künste à Berlin, au Kunstmuseum du Liechtenstein à Vaduz, à la Cinémathèque Française à Paris, au WIELS à Bruxelles, au Museo Nacional Centro de Arte Reina Sofia à Madrid, au Swiss Institute à New York, à la 8e Biennale d'art contemporain de Berlin, à la Triennale internationale en arts des nouveaux médias 2014 à Pékin en Chine, à la 19e Biennale de Sidney, à la Biennale internationale d'art contemporain de Carthagène en Colombie, à la Biennale 2010 de Liverpool, aux 52e et 53e Biennales de Venise, à la 2e Biennale d'art contemporain de Thessalonique et à la Biennale de l'image en mouvement à Genève.
Maddi Barber, June Crespo
CORE
Film expérimental | mov | couleur | 21:22 | Espagne | 2022
Someone is sleeping. A conveyor belt moves stones in an underground place. The stones fall through a hole in the shape of a mouth. Some hands go through a piece of concrete. Someone operates a knob that crushes the stone. In CORE, we document the different states through which the material passes: stone, dust, liquid and solid. Moving between the surface of things and underneath them, we interweave two apparently distant processes: hands traversing and manipulating cement sculptures and the process of extracting and transforming stones in a quarry. An encounter and friction between materials that is in turn the result of the meeting and negotiation of two languages, the sculptural and the cinematographic.
JUNE BIO June Crespo (Pamplona 1982) graduated in Fine Arts from the University of the Basque Country in 2005 and participated in the De Ateliers residency programme (Amsterdam 2015-2017). Her solo exhibitions include: entre alguien y algo (2022) and Ser dos (2017) at CarrerasMugica gallery, Bilbao; Helmets (2020) at Artium, Vitoria-Gasteiz; Voy, sí (2020) Heinrich Ehrhardt gallery, Madrid and No Osso (2019) at Uma Certa Falta de Coêrencia, Oporto. She has recently participated in group exhibitions such as: The Milk of Dreams, Venice Biennale 2022; Fata Morgana, Jeu de Paume (Paris) or El sentido de la Escultura at the Miró Foundation (Barcelona). MADDI BIO Maddi Barber (Valle de Arce, 1988) has a degree in Audiovisual Communication and an MA in Visual Anthropology from the University of Manchester. Her work has been shown at festivals such as Visions du Réel, FidMarseille, San Sebastian (Zabaltegi), Curtocircuito, Zinebi, Ji.hlava, Porto Post Doc and Las Palmas, among others. They have also been exhibited in museums and centres such as La Panera, Artium and the Oteiza Museum. She is currently working on the development of his first feature film, "Claros de bosque".
Maddi Barber, Marina Lameiro
Cambium
Doc. expérimental | 16mm | couleur | 44:30 | Espagne | 2024
CAMBIUM, the cellular stratum of trees, it’s a cambial membrane that runs along the trunk and roots, producing growth. In the Navarrese Pyrenees a community has decided to cut down a pine forest in order to recover ancient fields for cultivation and animal grazing. Structured in two parts, the film traces the change of a territory traversed by practices of violence and care for the land.After the abandonment of the villages during the 1960s in the Arce Valley, the Government of Franco planted pines in the fields that were used for grazing as part of a state programme of reforestation and forestry. More than 50 years later, in Lakabe, a village repopulated in the 1980s, they have decided to cut down the pines and recover their meadows for livestock. Through different data capture and image technologies, CAMBIUM explores, together with the inhabitants of the area, a territory in transformation.
Maddi Barber studied audiovisual communication at the University of the Basque Country and did a master's degree in visual anthropology at the University of Manchester. In 2019 she created the production company Pirenaika, with which she has produced some of her films as well as those of other artists and filmmakers from the nearby context such as Gerard Ortin, Ainhoa Gutiérrez and Irati Gorostidi. Her latest co-production, CONTADORES, by Irati Gorostidi, had its international premiere at the Semaine de la Critique in Cannes. She is currently participating in Tabakalera's Ikusmira Berriak residency, where she is developing the feature-length fiction film CLAROS DE BOSQUE. Marina Lameiro is a filmmaker and producer. She holds a degree in Audiovisual Communication from the URJC and a master's degree in Creative Documentary from IDEC-UPF and a postgraduate degree in Audiovisual Editing from the same university. She was part of the Collaborative Studio (CoLab) of UnionDocs in New York City as an artist-in-residence. In 2018 he released her first feature film YOUNG & BEAUTIFUL which, among other awards, won the Special Audience Award at the Punto de Vista Festival in 2018, was nominated for the Feroz Awards and has been screened in more than 20 countries. In 2021 she released DARDARA, her second feature film, which entered the list of the 10 most-seen films in cinemas after its premiere at the Punto de Vista Festival.
George Barber
What's that sound?
Vidéo expérimentale | dv | couleur | 4:0 | Royaume-Uni | 2004
George Barber doffs his cap to the 20th anniversary of Scratch Video with What`s That Sound?, a mesmerizing montage of questions, answers, and the cries and screams of people caught in a disaster movie. The work uses as its starting point, the film Airport `77 where, improbably, a jumbo jet sinks to the bottom of the sea. What follows is a clever amalgamation of absurd linguistics, cries and shouts, highlighting the artist`s permanent fascination with speech, and human reaction to out-of-the-ordinary situations.
Courtesy Video Data bank
www.vdb.org
"What`s that Sound?" is a piece started in 1989 but not finished until 2004. The piece is a re-working of "Airport 77" disaster movie. The Artist focuses on a scene where the occupants of a plane, stranded at the bottom of the sea, are listening desperately for any signs of rescue. Vincent Price and Jack Lemmon star. Slowly a link is made between the audience listening - and those on the plane listening. We struggle like them to hear and are drawn in. The extraneous sounds of life start to become part of the work."
Courtesy www.luxonline.org
"George Barber was born in Guyana in 1958. He studied at St Martins and Slade Schools of Art, London. He was a founder member of ZG Magazine and a leading figure in the Scratch Video phenomenon of the 80s, which exploited newly available video-editing technologies and their potential for rhythmic-editing and moving-image collage. His current work is visually striking and sometimes disturbing, and often concerned with human behavior in unusual situations. He was once described by Art Monthly as, "The Henry Ford of independent video." Courtesy Video data bank
Nora Barbier
Les Yeux bleus cheveux noirs
Fiction expérimentale | hdv | couleur | 14:31 | France | 2017
Deux amis se filment dans Shanghai. Librement inspiré du livre éponyme de Marguerite Duras, Les Yeux bleus cheveux noirs est un film sur le regard,le désir : une lutte silencieuse dans laquelle la retenue l’emporte sur ce qui est livré.
Nora Barbier est née en 1988. Après des études en philosophie contemporaine (Philmaster ENS et EHESS) et en études de genre (M2 de l’Université Paris 8 Saint-Denis), elle a travaillé comme attachée de production de cinéma pour Capricci. Sa première exposition personnelle, Life is so Easy, a eu lieu au Bazaar Compatible Program à Shanghai en 2016.
Olivo Barbieri
site specific_LAS VEGAS 05
Film expérimental | 35mm | couleur | 12:30 | Italie, Canada | 2005
Las Vegas, ou l?apothéose de la ville en plein désert. Visiter Las Vegas au milieu des années 60 était l?équivalent du voyage à Rome à la fin des années 40? « Learning from Las Vegas" Venturi, Brown, Izenour. The M.I.T. Press, 1972,1977. Trente-trois ans après la publication du célèbre traité d?architecture de Robert Venturi « Learning from Las Vegas », comment cette ville apparaît-elle aujourd?hui? Las Vegas 1905- 2005 : un siècle après sa fondation, quelle est la forme de Las Vegas, première ville au monde en termes de tourisme et de divertissement de masse et qui semble imperméable aux différentes crises énergétiques (pétrole, eau, électricité) et menaces terroristes qui touchent le monde moderne ? «site specific_LAS VEGAS 05" est un projet artistique, une ?uvre en cours de réalisation, la deuxième étape d?un voyage commencé à Rome et qui nous amènera ensuite à Shanghai.
Olivio Barberi est né en 1954 en Italie et commence à exposer en 1978. À partir de 1989, il effectue des voyages réguliers en Orient, surtout en Chine. En 1993, 1995 et 1997 il participe à la Biennale de Venise et à de nombreuses manifestations internationales d?arts visuels contemporains. En 1996, le Folkwang Museum d?Essen lui consacre une rétrospective. En 2003, il participe à «Strangers », la première triennale de photographie et de vidéo organisée par le Centre International de la Photographie ICP à New-York. En 2003, il entreprend le projet site_specific qui s?intéresse à plusieurs villes dont Rome, Montreal, Amman, Las Vegas, Los Angeles, Shanghai et Séville. Dans le cadre du film site_specific, il réalise trois films : site specific_ROMA 04, site specific_LAS VEGAS 05, site specific_SHANGHAI 04. En 2005, il commence une nouvelle série de films intitulée Seascape # e Riversacape #. En 2006 la BIACS (biennale de Séville) l?invite à réaliser un nouveau film, Se villa → ( ∞ ) 06. Les ?uvres d?Olivio Barbieri sont présentées dans des musées, des universités et des collections en Europe et aux États-Unis. De nombreux ouvrages ont été publiés sur son ?uvre dont Paesaggi in Miniatura, Art& Udine 1991 ; Notte, Art&, Udine 1991 ; Olivo Barbieri seit 1978, Museum Folgwan, Essen 1996 ; Artificial Illuminations, Smithsonian, Washington, D.C., 1998 ; Virtual Truths, Silvana Editoriale, Milano 2001 ; Notsofareast, Donzelli, Roma 2002 ; Site Specific_Roma 04, Zoneattive, Roma 2004 ; Site Specific_Las Vegas 05, Wonder Inc., Toronto 2005 ; site specific_SHANGHAI 04, Editrice Quinlan, Bologna 2006 ; site specific_NYC 07, APM edizioni, 2007.