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Camille Henrot
King Kong addition
Vidéo expérimentale | dv | couleur | 93:0 | France | 2006
Ni remake ni détournement, cette version de King Kong permet tout simplement de regarder en superposition trois versions du film hollywoodien (1933, 1976 et 2005). ?uvre mythique, King Kong est avant tout un film sur le cinéma et pour le cinéma. Le résultat de cette addition mathématique produit un film troublant à l?image noircie parfois illisible, dont l?opacité fait veritablement « écran », un écran sur lequel peuvent se progetter tous les fantasmes. De cette jungle d?images sombres ne se détachent plus que les deux figures principales du film : le gorille et le personnage féminin. King Kong émerge de cette obscurité et résiste au brouillage visuel. Ainsi le film pourrait donner raison à Théodore Adorno : la répétition d`une oeuvre en modifie sa constitution et finit par l`altérer. Pourtant King kong émerge de l`obscurité et résiste à l`anéantissement, il demeure une figure à laquelle le spectateur refuse de cesser de croire. Peut être est ce parce qu`a travers le destin de ce personnage monumentale c`est le basculement du rapport de l`homme à son environnement qui se rejoue tous les quinze ans depuis 1933 ? King Kong revient sans cesse, comme une peur souterraine : celle d`un état sauvage terrifiant mais surtout peur de ce que devient ce nouveau monde "civilisé " qui le remplace, celui du music hall et des avions mitrailleurs. Courtesy galerie kamel Mennour, oeuvre produite avec le soutien du groupe Première heure.
Le travail de Camille Henrot interroge la création et a pour champs d`action les arts qui, tel le cinéma, la musique ou l`architecture, existent à la fois comme industrie et artisanat. Camille Henrot explore dans ces domaines les possibilités de glissement et de fertilisation réciproques. Elle pratique un recyclage des produits culturels par addition, soustraction ou division afin d`en faire ressortir le caractère essentiel (King Kong Addition présenté au Palais de Tokyo, Karaoké Chorale lors de la nuit blanche 2007, ou The Minimum of Life au CIC Genève). Cette approche horizontale s`appuie aussi sur les rencontres, comme celle l`architecte de Yona Friedman, évoquée dans le projet Le Nouveau Monde ( jusqu`au 11 mai au Musée des Beaux arts de Bordeaux, exposition produite avec les collections saint cyprien/ galerie kamel mennour ).
Camille Henrot
sCOpe
Vidéo expérimentale | dv | couleur | 3:0 | France | 2005
sCOpe est un film serpent. La bande son y est un long sifflement. C?est un film un peu sadique qui désire en « enlever plein la vue » (en référence au slogan « Gimme more ! » vantant l?intérêt du format CinémaScope.) Le film original est un péplum essentiellement composé de plans larges avec de nombreux figurants. L?image sur la bande du film se comprime lentement sur les bords latéraux, elle est de plus en plus allongée, elle se rétrécit par les côtés jusqu?à n?être plus qu?un ruban. La particularité du format Scope est de permettre de donner de plus grandes images à voir au spectateur car l?image est inhabituellement élargie. Cette avancée technique va de pair avec l?installation du son Dolby : le spectateur est alors réellement au c?ur du film, enveloppé par l?image et le son. Dans mon film, cet enveloppement prendra la forme d?un enfermement. Les grandes images sollicitent davantage la vision A.O (pour Action Oriented), la plus primitive, vision dite « de surveillance du territoire » alors que la vision sémantique, vision P.O (Perception Oriented), est centrée. Le procédé CinémaScope, avec l?emphase un peu démodée de ses deux majuscules, m?intéresse parce qu?il affirme la suprématie du fait spectacle sur le contenu du spectacle lui-même.
Née en 1978. Vit et travaille à Paris. Formée a l?Ecole des Arts Decoratifs de Paris, Camille Henrot a été révélée par l?exposition «J?en rêve» à la fondation Cartier puis par sa première exposition personnelle, «Room Movies», à la galerie Dominique Fiat et par «l?Atelier du Jeu de Paume» qu? elle a inauguré en novembre 2005. Le travail de Camille Henrot procède par soustraction et par effacement, ainsi se crée une sorte de «nostalgie des possibles» : non pas une nostalgie de ce qui a été, mais une nostalgie de ce qui aurait pû être. C?est en tant que machine à faire revivre un passé hypothétique, fictif, que le cinéma est l?un des champs privilégié de son travail. Alors que le cinéma traditionnel tend à faire disparaître ses dispositifs pour absorber le spectateur, Camille Henrot fait réapparaître la matière même du film: la pellicule. Elle propose ainsi au spectateur un aller-retour permanent entre la fiction et le réel, ou plutôt entre le désir de fiction et la conscience des procédés cinématographiques qui la rendent possible. Considérant les films comme objets de mémoire, la série Room Movies met ainsi en scène une disparition de l?image, par compression, masquage ou grattage. En négatif, se révèle alors les contours d?une absence sous la forme d?une flamme vacillante, comme un fantôme qui viendrait hanter la psyché amnésique des images. La fiction originale devient un écran sur lequel l?artiste inscrit son propre univers émotionnel.
Kevin Henry
Last Thoughts
Documentaire | 16mm | couleur | 72:0 | USA | 2006
En 1926, à Oklaoma, un jeun garçon de seize ans saute dans un train pour la Californie, commençant alors une odyssée de dix ans ponctuée d'expériences qui vont changer sa vie. Ce n'est qu'à la veille de sa mort qu'il décide de révéler ses histoires de la Grande Dépression, en faisant un enregistrement pour la postérité. Soixante-quinze ans après ce premier voyage en train, son petit-fils ressort ces enregistrements, et, muni d'une caméra 16mm, part à la recherche d'échos dans le paysage moderne. "Last Thoughts" est un voyage impressionniste à travers l'Ouest américain, d'hier et d'aujourd'hui, guidé par la voix d'un vagabond en fin de vie.
Kevin Henry a grandi à Austin, au Texas, avant de s'installer dans les environs de San Fransisco. Malgré un diplôme en informatique et un emploi d'ingénieur informaticien, il a consacré beaucoup de son temps au voyage, à la musique et à l'art. Après avoir écouté les histoires enregistrées par son grand-père, il a décidé de se tourner vers la réalisation de films. "Last Thoughts" est son premier film.
Margaux Henry-thieullent, en collaboration avec Molpé
Sublime
Vidéo expérimentale | mp4 | couleur | 2:10 | France | 2020
"Sublime" est un texte écrit en 2018 par la plasticienne Margaux Henry-Thieullent. Elle a ensuite donné carte blanche à la musicienne Molpé en 2019 pour la création musicale. En 2020, "Sublime", devient un projet a vocation immersive et expérimentale. À partir d'un travail de sculpture digitale sur iPhone, Margaux Henry-Thieullent réalise une série intitulée "Encore des Morceaux" de quatre vidéos, toutes produites au début de la période de confinement en France. "Sublime", est la première vidéo de cette série. Elle questionne la construction de notre mémoire contemporaine laissant place à l’émergence de récits organiques. Dans le projet "Sublime", on assiste directement à l'éclatement de la caverne digitale. Notre société du spectacle navigue violemment au cœur de lieux oniriques, des théâtres virtuels où se désacralise le réel. D’autres perceptions du dehors se dessinent alors, certainement par nécessité, à la frontière d’un nouveau langage : celui qui nous rassemble encore.
Margaux Henry-Thieullent, est une artiste plasticienne française. Architecte, diplômée de Paris Malaquais en 2019, elle montre pour la première fois son travail de dessin la même année au salon DDessin à Paris (France) ainsi qu'au Festival Vrrraiment à Toulon (France). En octobre 2020, la Galerie 5un7 à Bordeaux (France) présente son travail. Dès la réouverture des lieux de culture, Margaux Henry-Thieullent participera à l'exposition collective, "Vaste Monde #2" organisée par la Villa Beatrix Enea, Centre d'Art Contemporain d'Anglet (France). Elle travaille actuellement sur son premier solo show pour 2021, qui sera présenté à la Cité des Arts de Bayonne (France).
Linn Nora Henz
She is leaving home
Film expérimental | mov | | 5:25 | Suisse | 0
Trouvaille. Une silhouette de fille dans des images d'archive de la Croix Rouge. Se tisse un voyage sensoriel vers elle, spéculation d'un désir d'échapper au vent, au monde désert, d’échapper au temps stagnant et de se découvrir femme.
Linn Nora Henz est née en 1997 à Zurich. Elle intègre l'Université de Zurich (Suisse) en lettres, puis l’ECAL - École cantonale d’art de Lausanne (Suisse) pour une année préparatoire. Elle poursuit ses études à la HEAD - Haute école d'art et de design de Genève (Suisse), au Département Cinéma avec une spécialisation en montage. En outre, elle collabore à des recherches curatoriales et multidisciplinaires.
Mauro Herce
Dead Slow Ahead
Documentaire | 4k | couleur | 74:0 | Espagne, France | 2015
A freighter crosses the ocean. The hypnotic rhythm of its pace reveals the continuous movement of the machinery devouring its workers: the old sailors’ gestures disappearing under the mechanical and impersonal pulse of the 21st century. Perhaps it is a boat adrift, or maybe just the last example of an endangered species with engines still running, unstoppable.
Born in Barcelona in 1976, Mauro Herce graduated in engineering and fine arts before enrolling in film school at the Escuela Internacional de Cine y TV in San Antonio de los Baños (Cuba) and the École nationale supérieure Louis-Lumière in Paris. He started his career as a director of photography and screenwriter on such films as Ocaso (2010), Arraianos (2012), A puerta fria (2012), El quinto evangelio de Gaspar Hauser (2013) and Slimane (2013). Dead Slow Ahead (2015) is his first feature film as a director.
Carlos Heredero
Débat
| dv | couleur | 0:0 | Espagne | 2007
la création des Cahiers du Cinéma espanols représente un événement de première importance dans le milieu de la critique et de la théorie cinématographiques en Espagne. Cette revue suit délibérément la trajectoire historique de son "grand frère" français (dont elle ne tire pas seulement son nom, mais également sa philosophie et sa ligne éditoriale actuelle), mais s'appuie également sur un héritage construit sur l'itinéraire de certaines des plus importantes revues de cinéma ayant existé en Espagne. Cet héritage nous oblige à nous remettre constamment en question, avec Serge Daney à "Comment arriver à une image", et il nous fait comprendre que l'exercice de la critique cinématographique doit être repensé, face à tous les défis que nous propose l'univers audio-visuel de nos jours. Face à l'uniformisation croissante du discours cinématographique qui prévaut de nos jours, face à la tentation de s'installer en marge de la réalité et d'accepter passivement cette réalité que l'on nous impose, les pages de ce magazine prennent vie dans le but de toujours rechercher une pensée critique et réfléchie, une échelle de valeurs qui puisse donner de la liberté et ouvrir des horizons.
Carlos F. Heredero, né à Madrid en 1953, est historien et critique de cinéma. Professeur d'histoire du cinéma espagnol à l'ECAM (Escuela de Cinematografía y del Audiovisual de la Comunidad de Madrid) ainsi qu'à l'ESCAC (Escuela de Cine de Barcelona). Il est également l'auteur de nombreux essais, études historiographiques et monographies sur divers auteurs (Wong Kar-wai, Aki Kaurismäki, John Huston, Sam Peckinpah, Joseph L. Mankiewicz, José Luis Borau, Manuel Gutiérrez Aragón, etc...). En 1995, il recoit le Prix Cinématographique Sant Jordi pour les livres "le langage la lumière" ("El lenguaje de la luz"), un recueil d'entrevues avec des directeurs de la photographie du cinéma espagnol et "les traces du temps. Cinéma espagnol 1951-1961 " ("Las huellas del tiempo. Cine español 1951-1961"). Il écrit une série de quatre documentaires produits par Canal Plus et réalisés par Carlos Rodrìguez : Traces d'un esprit (1998), Alfred Hitchcock : la fiction sans limite (1999), Orson Welles au pays de Don Quichotte (2000), et Huston et Joyce. Dialogues avec la mort (2001). Il a dirigé le catalogue national espagnol des publications cinématographiques spécialisées (la base de données REC) et a préparé, avec Antonio Santamarina, la bibliothèque du cinéma espagnol, un catalogue rassemblant les sources littéraires (espagnoles, latino-americaines et étrangères) du cinéma espagnol. Actuellement (2003/2007), il co-dirige, avec Eduardo Rodríguezet Ivan Giroud, le Dictionnaire du cinéma espagnol et latino-américain en sept volumes , préparé par la Fondation Auteur (SGAE) et dirige, depuis mai 2007, l'édition espagnole des Cahiers du cinéma.
Christophe Hermans
Etrangère
Documentaire | | couleur | 13:0 | Belgique | 2010
Sophie est seule. Elle partage sa vie entre des petits boulots et son déménagement. Pour combler ce vide, Sophie sculpte son corps.
Ibai Hernandorena
Terramar
Installation vidéo | mov | couleur | 0:0 | France, Espagne | 2017
L’autodrome de Terramar, est un circuit abandonné de type ovale ouvert en 1923. Situé dans la ville de Sitges dans la province de Barcelone. Il reste inutilisé depuis les années 50. Le circuit a une longueur d’environ 2 km et sa piste est remarquable de par ses rampes à 90 degrés. Déambuler dans un monument de la modernité qui appartient au passé est en quelque sorte un paradoxe temporel. C’est une faille dans laquelle le projet Terramar se développe et trouve son étrangeté. Ce portrait du lieu est une tentative de représentation de l’espace et de son épuisement grâce à un relevé poétique, filmique, sonore et sculptural de son architecture.
Après deux ans en résidence, dans le cadre d’un programme de recherche, à la Villa Arson à Nice, Ibai Hernandorena vit et travaille à Paris aujourd’hui. En 2000, il a obtenu son DNSEP à l’école nationale d’arts de Paris-Cergy. Le déplacement est un mécanisme qui consiste à passer d’un point A à un point B, d’un état à un autre. Qu’il s’agisse de voyage, de rêverie ou de construction, le mouvement est en jeu. Il s’amorce dans un désir de changement provoquant une nouvelle situation. Convoquant différents médiums (vidéo, installation, photographie, sculpture), Ibai Hernandorena modifie sensiblement la nature des choses et des espaces, leur conférant un caractère illusoire. On ne sait plus s’il s’agit de réalités montrées comme des fictions, des fictions empruntes de réalités ou encore de situations totalement chimériques. Il crée de facto des espaces autres où cohabitent plusieurs temporalités parfois incompatibles dans le réel.
Ibai Hernandorena
Principe d'inertie
Vidéo | hdv | couleur | 23:0 | France | 2016
Principe d`inertie soulève la question de l`objet mobile et de sa trajectoire. Ce film-essai met en parallèle notre perception du mouvement par rapport à l’espace et au temps, et la recherche de l’accélération absolue d’un père et sa fille lors d’une course de moto dragster.
Ibai Hernandorena (b.1975, St Jean de Luz), est un artiste plasticien diplomé de l’école nationale supérieure d’arts de Paris-Cergy en 2000. Il vit et travaille à Paris. Sa pratique est multi-disciplinaire, se centrant principalement sur l’installation, la sculpture, la vidéo et la photographie. Qu’il s’agisse de voyage, de rêverie ou de construction, Hernandorena questionne la nature des espaces. Faisant cohabiter plusieurs temporalités parfois incompatibles dans le réel, il leur conférant ainsi un caractère illusoire. Ibai Hernandorena a exposé au MAK Center, Los Angeles; Palais de Tokyo, Paris; APAP2010 festival, Anyang, Corée du Sud; Galerie Laurence Bernard, Genève; Villa Arson, Nice; Retina video art festival, Rome; Galerie Sintitulo et Frac PACA, Marseille; Nuit Blanche, Paris. Il a également été lauréat de commandes publiques à Paris-St Denis, Grenoble, Avignon, Marseille. Il est actuellement en production pour une commande des Nouveaux Commanditaires de la Fondation de France.
Rodrigo Hernández
Water
Art vidéo | | couleur | 1:8 | Espagne | 2007
L'eau est une substance chimique commune essentielle à toute forme de vie. L'eau est considérée comme purificatrice dans la plupart des religions. Le philosophe grec Empedocles affirmait que l'eau est l'un des quatre éléments de base avec le feu, la terre et l'air. L'eau était considérée comme le Ylem, c'est-à-dire la substance fondamentale de l'univers. Dans la philisophie traditionnelle chinoise également, l'eau est un des cinq éléments fondamentaux, avec la terre, le feu, le bois et le métal. L'eau joue un rôle important dans la littérature, comme symbole de purification et de changement permanent. Cette installation vidéo utilise un vaporisateur-humidificateur d'eau chaude, crée des images d'eau et le bruit de la pluie, communs à tous. L'oeuvre est un sorte de rituel, qui cherche à modifier la façon dont nous appréhendons un espace particulier, à le transformer en espace familier et confortable, bon pour l'âme et le corps, commun à tous.
Rodrigo Hernández est un artiste espagnol qui travaille la photographie et l'art vidéo. Il a étudié l'art et les média en Espagne et en République Tchèque. Il a exposé son oeuvre à travers l'Europe (Espagne, Andorre, France, République Tchèque). Il travaille également à la télévision espagnole (RTVE) et comme critique de cinéma. Actuellement, il développe un projet en Espagne, appelé "Gira Peonza Project", traitant de l'ontologie de l'image numérique.
Gabriel Herrera Torres
Al motociclista no le cabe la felicidad en el traje
Fiction | mov | couleur | 10:0 | Mexique | 2021
There he sits proudly on his motorbike, encompassed in majestic red and the dazzling admiration of the others. Round and round he goes, becoming more and more beautiful and exalted. For only he can explore the jungle. And no, he won’t hand over his motorbike, not even on loan. A playful re-enactment with reversed roles that takes aim at the hubris of the colonial conquerors.
The filmmaker and video artist was born in Mexico. He studied film at the Escuela Nacional de Artes Cinematográficas in Mexico City and at the Polish National Film School in ?ód?. He has made several short films and video works. He currently lives in Mexico where he is taking a doctorate in film theory while teaching film and making social documentaries. He is also developing his debut feature film.
Christophe Herreros
Orange Pattern
Vidéo | hdv | couleur | 6:21 | France | 2011
Dans la trilogie Orange Pattern, la caméra explore l?espace, comme elle parcourrait la scène d?un crime. Latéralement, verticalement, profondément, elle se meut dans trois décors successifs et finit par s?immobiliser sur un détail, digne descendant du MacGuffin hitchcockien. Clément Dirié
Christophe Herreros est né le 11 Mai 1981 à Carcassonne, Diplômé de l`Ecole Nationale Supèrieure des Beaux-arts de Paris avec les félicitations du Jury à l`unanimité en 2009 après un passage au California Institute of the Arts. Il l`expose l`année d`après à la galerie Air de Paris dans l`exposition DREAMLANDZ avec Carsten Holler et Bruno Serralongue. Puis, dans l`exposition Yet to be Title avec Neil Beloufa et Jonathan Binet à la Galerie Gaudel de Stampa. On retrouve également son travail dans différents salons dont le Salon de Montrouge et Jeune Création à l`espace 104 à Paris dont il est le lauréat 2010. En 2012, il propose une installation à la galerie de multiples à Paris "Five Red Herrings" dans laquelle il propose un interprétation spatiale de sa vidéo polar "Orange Pattern". La même année il a présenté au Fresnoy Studio National des Arts Contemporains dont il sort diplômé avec les félicitations du jury à l`unanimité une installation vidéo "Le Dragon d`Or" dans laquelle un film en image de synthèse 3D réalisé en 24h à Taiwan par NMA fait face à un diamant en pierre de taille et un mobilier en chêne.
Henri Herré
NOUVELLES HISTOIRES DE FANTOMES - GENESE
Documentaire exp. | hdv | Couleur | 45:0 | France | 2013
NOUVELLES HISTOIRES DE FANTOMES est le 7ème chapitre de LA TABLE DES MATIERES, un projet cinématographique d’Henri Herré avec Georges Didi-Huberman commencé en 2013. La table des matières, c’est le bureau de Georges Didi-Huberman où il étale tous ses documents, photos, fiches, livres et images pour en faire ses montages. Deux fois par ans, il propose à Henri Herré de venir avec sa caméra pour voir où il en est de son travail. En ce début de 2014, Georges Didi-Huberman venait de finir l’élaboration de son exposition au Palais de Tokyo « Nouvelles histoires de fantômes », il en décrit pas à pas la conception.
Henri Herré
sortir par les yeux
Doc. expérimental | hdv | couleur | 15:0 | France | 2013
Sortir par les yeux » 15mn, extrait du 1er tournage d?avril 2013, est l?étape liminaire d?une documentation sur comment, où, avec quelle méthode, dans quelles conditions travaille Georges Didi-Huberman. Pour élaborer ses productions, il s?assied à la table de couturière qui lui sert de bureau. Il y étale ses éléments écrits et iconographiques : « je les tourne, je les retourne, je les reproduis, les annote, les classe, les cadre et les décadre, les monte et les démonte, façon de les « secouer ». Avec les gestes de l?artisan qu?il revendique être, son travail intellectuel se déroule concrètement sur cette table. D?où le titre LA TABLE DES MATIERES, projet qui se poursuivra sur plusieurs années. En 2013 il propose 7 heures de films de 15mn à 2h 45mn.
Georges Didi-Huberman est anthropologue des images. Il étudie l?effet que produisent les images sur l?homme (en tant qu?individu plongé dans sa culture). Si vous vous intéressez à l?histoire de l?art et à la philosophie, vous avez probablement rencontré Georges Didi-Huberman via ses quarante livres traduits en une dizaine de langues, ses expositions dans de grands musées européens, ou ses conférences à travers le monde. Il a renouvelé sa discipline en profondeur, avec le don particulier de parler aux artistes et aux penseurs par cette production protéiforme. Henri Herré est auteur et réalisateur de fictions et de documentaires.
Rudolf Herz
Szeemann and Lenin Crossing the Alps
Documentaire | hdv | couleur | 18:46 | Allemagne | 2019
An unusual cooperative project between curator and artist was set in motion by Harald Szeemann and Rudolf Herz in the summer of 2003. Their ultimate goal was to produce a film. Now – more than ten years after Szeemann's death – the film is ready to be shown. Harald Szeemann had invited Rudolf Herz to present the project “Prologo sul Lago Maggiore” at the exhibition “G 2003. Mostra internazionale d'Arte all'aperto” in Ascona, Switzerland: a mobile monument consisting of granite busts from the dismantled Lenin monument in Dresden (in former East Germany), which is tied down on a semitrailer. It was a preliminary project for the “Lenin on Tour,” a Europe-wide monument touring event Herz staged the following year under the motto “I show Lenin to my contemporaries. And the 21st century to Lenin. Who will explain it to him?” In turn, Rudolf Herz suggested to present a performance together: He invited Harald Szeemann to join him in the driver's cabin on the long “Prologo” trip and express his thoughts on Lenin. Both Szeemann's discourse on the topic and the journey across the Alps were filmed. The videotapes were long lost and only recently rediscovered. The concept of the film is an interweaving of the surreal and yet very real slow-moving Alpine crossing of the huge vagabonding monument and Szeemann's contemplations on whether or not Lenin had ever been on Monte Verità, the mythenshrouded hill, the center for society's dropouts, back-to-nature lifestyle reformers and Anarchists at the Lago Maggiore around 1900. Szeemann, whose grandfather had been Lenin’s barber in Bern, talks about today at the beginning of the new millennium: about art and politics, about the world situation after the Fall of the Berlin Wall and about the September 11 attacks on the World Trade Center. This was one of the last lengthy talks Szeemann delivered that was recorded before his death in February 2005. Harald Szeemann (1933–2005) was a Swiss curator, artist, and art historian. Having curated more than 200 exhibitions many of which have been characterized as groundbreaking, such as Live In Your Head: When Attitudes Become Form (1969), Happening and Fluxus (1970), Documenta 5 (1972). Szeemann is said to have helped redefine the role of an art curator.
Rudolf Herz (born 1954) is a German sculptor and media artist living in Munich. He was awarded several art prices and grants including the renowned Villa Massimo scholarship in Rome in 1995. Herz’ artistic interest focuses on highly sensitve historical topics and their relation to the present time. In 1997 he was a laureate in the competition for the "Memorial to the Murdered Jews of Europe" (1997). Herz is most renowned for his installation “Zugzwang” which was internationally exhibited, including at The Jewish Museum, New York in 2002. One of his most recent works is a radio play (“Desperados or Hitler goes tot he movies“) about a lost anti-revolutionary film from 1919 which Herz could produce with the national broadcaster Bayerischer Rundfunk.
Dirk Herzog
Pelmeni or Bliny
Doc. expérimental | dv | couleur | 22:0 | Allemagne, Russie | 2005
La première biennale d' art contemporain s' est déroulée à Venise en 1985, et les manifestations d´art intercontinentales ont connu un essor fantastique au cours de ces 10 dernières années. On peut retrouver ces biennales partout dans le monde, à La Havane, Sao Paulo, Johannesburg, Dakar, Yokohama, Séoul ... il semble qu´elles soient le moyen idéal pour mettre les contextes locaux au service d´une mondialisation de la modernité. Certains disent que les biennales stimulent l´économie néolibérale, parlent de mondialisation de la mondialisation. D´autres les voient comme un événement de compétition artistique, exactement comme les jeux olympiques, et s´attristent sur une perte de subtilité artistique. Les organisateurs aussi bien que les artistes en tirent un gain d´image considérable. Le 28 janvier 2005, Moscou réclame sa place (position convoitée) sur la carte de l'International Art Inc., et ouvre sa première biennale d' art contemporain. "Pelmeni or Bliny" est un documentaire sur cet événement, pose la question des "ingrédients" nécessaires à un tel spectacle et examine l´échelle des décisions dans un telle situation gagnant-gagnant.
Dirk Herzog est né en 1971 à Bad Berzabern. Il vit et travaille à Berlin.
Elias Heuninck
Lightkeeping
Doc. expérimental | 4k | noir et blanc | 11:11 | Belgique | 2015
Curious about creating a new image quality, Elias Heuninck made a digital camera. A very simple one. Instead of using a complex sensor to capture the whole image in a fraction of a second, it builds up the image pixel by pixel by making one simple measurement at a time. The camera starts at the top left corner and works its way to the bottom right one, just as you are reading this text. To get the information for each position, the camera shoots a short pulse of laser light towards its subject and waits for the light-echo to return. It is then able to find the distance between itself and the object that reflected the light. The collected measurements do not show anything recognisable yet. The data has to be translated first in order to be visible as a greyscale image. With an exposure time of four days (and up to four weeks), it is not the most practical camera around, but it allows Elias to work directly with the building blocks of the picture itself. The resulting images are digital by nature, yet the visual resemblance with prints from the early days of photography is striking. Whereas the conventional camera is a darkroom that captures light, this camera is more like a lighthouse. Since every point in the image is a distance measurement, the image becomes a map. The video is a slideshow of scenes and letters. The letters are selected from an archive of the correspondence of William Henry Fox Talbot, a pioneer in negative-positive photography.
Elias Heuninck (1986) studied media art at the School of Arts in Ghent. He got interested in the use of a contemporary form of the landscape-image for various experiments. His works do sometimes involve different media, but they always touch on the material of film and the notion of cinema. He gently disorients the audience by changing the perspective in space, on paper, or in a digital data file.
Nicole Hewitt
In time - Episode 1
Doc. expérimental | dv | couleur | 10:0 | Croatie | 2006
IN TIME Episode 1 est le premier d'une série d'EPISODES basés sur les écoles et les clubs de danse de salons en Croatie, Bosnie etc. Durant une année ou plus, moi-même et l'équipe de mon film suivons des cours de danses de salon dans le but de faire un film. La relation entre moi, l'équipe de tournage et le club est une relation qui change constamment tandis que nos rôles et notre position au sein de la triade passent de réalisateurs de film à des danseurs débutants. Nous enregistrons tout sur un film vidéo, afin d'utiliser nos propres souvenirs et l'enregistrement vidéo comme des aides mémoires pour sélectionner les moments qui ont réellement eu lieu et les transformer en événements cinématographiques. Cette proposition est ouverte à toute personne qui se trouve dans ou autour du club. A un moment, un participant de la classe de danse est accusé de boire. Cet événement constitue la base d'une exploration visuelle des possibilités offertes par la fiction, le documentaire et le drame.
Née à Londres en 1965. A suivi les cours de l'école primaire de Zagreb, en Croatie. Diplômée de Brighton Polytechnic Art College, spécialisé dans l'animation au Jiri Trnka studio of animated films de Prague. MA in Fine Art Media à la Slade School of Fine Art, 2002. Actuellement élève chercheuse à la Slade rattachée au département d'anthropologie d'UCL. A réalisé de nombreux courts-métrages d'animation et expérimentaux depuis 1986, a présenté ses films et a été récompensée dans de nombreux festivals et expositions internationaux. Participe à différentes performances multimédia et collabore à différents projets. Enseigne le cinéma expérimental et le cinéma d'animation à l'Académie des Beaux-Arts de Zagreb.
Nicole Hewitt
Žene minorne spekulacije
Doc. expérimental | 4k | couleur et n&b | 59:0 | Croatie | 2021
Taking as its starting point the Neolithic figurines found throughout the Danube region from Croatia to the Black Sea through Serbia, Romania, North Macedonia,Bulgaria and Greece Women Minor Speculations is part road trip, part time travel and part speculative fiction using fragments of time, archaeological fragments, sound fragments and imaginary audio files trying to weave a potential whole from many distinct parts. During a period of four years I collected materials in film, images, sounds, and text dealing with remains as evidential material, with landscapes as witnesses, with interwoven biographies of archaeologists, their objects and subjects of research (the figurines, the constellations, cement, gossip and songs) in an exploration of how real and unreal objects of material culture produce gendered interpretations, collisions and hallucinations of public accounts, using technologies of memory, data storage devices to fracture the official historical narrative through minor histories, minor narratives and minor speculations. Shot over a fiveyear period on 35mm, 16mm, digital Bolex, Digital 8, mobile phones and still cameras the film involves a tentative encounter of two female explorers in south eastern Europe meeting through materials and separated by 6000 years.
Nicole Hewitt is a visual artist working in film, video, installation, performance, spoken word and text. Her work has recently been shown at The Museum of Contemporary Art Zagreb, Pogon Centre for Independent Culture, Zagreb; Sonic Acts Academy, Amsterdam, The Museum of Modern and Contemporary Art Rijeka; Invisible Savicenta – Savicenta; international festivals such as Days of Croatian Film, Hiroshima International Festival of Animation, International Documentary Film Festival Amsterdam, Festival of New Film Split, Rencontres Internationales Paris/Berlin/Madrid, International Film Festival Rotterdam, EMAF, New Media Festival Seoul, Mumbai International Film Festival, Montreal International Festival of New Cinema and New Media, etc. Retrospectives of her film, video and animation work were parts of Holland International Animation Film Festival Utrecht (2007) and ANIMATEKA (2006), Nicole Hewitt, Museums Quartier Vienna, 2004; Nicole Hewitt, Galerija Nova, Zagreb, 2004; UrbanFestival, Zagreb, 2011; Spaport Biennial 2009/2010, Banja Luka; Women With Vision, Walker Art Centre, Minneapolis, 2008, Insert, Retrospective of Croatian Video Art, MSU, Zagreb, 2006; Here Tomorrow, MSU Zagreb, 2002., etc.). Hewitt is cofounder of the artist run collective Studio Pangolin , is part of the sound collective Soundspiels and teaches at The Academy of Fine Arts, Zagreb. Hewitt lives and works in Zagreb and London.
Nicole Hewitt
The Waltz. a Mock Ball
Film expérimental | 16mm | couleur | 10:0 | Croatie | 2004
La bande son est composé d'un documentaire audio venant des préparations du Bal Annuel de l?Opéra de Vienne, les images sont des reconstructions avec des acteurs croates et des étudiants de la manifestation que j'ai filmé en attendant les répétitions, les auditions et les préparations pour le Ball. La Croatie espère présenter le Viennq Opera Ball en Février 2005.
Née en 1965 à Londres. Elle a fait son primaire à Zagreb, en Croatie et fut diplômée du Brighton Polytechnique Art College et s'est spécialisée en animation avec modèles au Jiri Trinka Studio of animated film à Prague. Un MA en beaux arts et média à la Slade School of Fine Art en 2000. Elle est en ce moment étudiante en cours de recherche dans la même école et attachée au département d'anthropologie à UCL. Elle a fait de nombreux films courts, animés et expérimentaux depuis 1986, projeté et récompensés dans de nombreux festivals internationaux et expositions. Elle participe dans de nombreuses performances multimédias. Elle enseigne en ce moment le film expérimental et l'animation à la Zagreb Academy of Fine Art. (Filmographie : IN/DIVIDU; IN BETWEEN; PIGS, ETC; GLORIA; BRIDGE;WALTZ)