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Rita Barbosa
2ª Pessoa
Vidéo | 4k | couleur | 16:0 | Portugal | 2022
One day, an old water pipe caused a ceiling leak. On this ceiling, toxic mushrooms of the order Polyporales would grow. Sitting on the toilet, the lady of this house looks up and observes that magical and mysterious fungus, which is not an animal, nor a plant. The mushroom is the future, she thought.
1979. Graduated in Digital Arts, in Sound and Image Course, by the School of Arts of UCP (2002). She completed her training with courses and workshops such as the Maine Media Workshops Photography Management Workshop. She wrote and performed her first short film FRIENDS AFTER DARK [2016], that had it international premiere at the 69th Locarno Film Festival, and was screened at film festivals such as Curtas de Vila do Conde, Márgenes, Curtas de Verin, SACO - Oviedo Contemporary Audiovisual Week, FICA - Aguilar del Campo Film Festival, Cinema Jove, Luso Brasileiro de Santa Maria da Feira, and in other exhibitions of which Bilbao Arte stands out. She wrote and staged the film-performance AMIGOS IMAGINÁRIOS [2018], with the collaboration of Rui Lima, Sérgio Martins and Jonathan Saldanha, with a premiere scheduled at Teatro Rivoli (2019). In theater, dance and performance she collaborated in the creation, set design, visual design, video and dramaturgy of several projects, including TRÊS DEDOS ABAIXO DO JOELHO (2012), by Tiago Rodrigues, that won Best Play in 2012 by the SPA, presented internationally in Kunsten Festival Des Arts, De Internationale Keuze and Rotterdamse Schouwburg, STAGE, Théâtre de la Ville, Théâtre des Abbesses, Emilia Romagna Theater Fondazione, among others. She collaborated in the plays: SABOTAGEM (2015), by Lígia Soares, Miguel Castro Caldas and Sílvia Pinto Coelho; O ESPLÊNDIDO (2014), by Andresa Soares. She participated also in other performance projects, such as CELEBRAÇÃO (2012), a dance and performance program presented at Culturgest. She is a TV commercial director for Take It Easy since 2006, where she has made severaladvertisements brand campaigns: Compal, Luso, Matinal, Gallo, Médis, Banco Popular, Terra Nostra, Lidl, CGD, Optimus, ANF, Staples, PT, TMN, Planta, Unitel, Milaneza, RTP, etc. She directed documentary and experimental videos such as: ESFORÇOZINHO DA GENICA, SKATE NO PALÁCIO, POP FISH e GET BENT [2005], this one presented at the exhibition "J'en Rêve" at the Cartier Foundation Paris and at the festivals Imago, Video-Lisboa, Impakt Festival and Courtisane.
Cecilia Barriga
El origen de la violencia
Vidéo expérimentale | dv | couleur | 1:0 | Espagne | 2004
Un jeune garçon joue avec un petit chat, et soudain, il transforme ce jeu agréable en un acte de haine incontrôlé. Cette vidéo d'une minute nous amène à réfléchir sur l'origine de la violence.
Cecilia Barriga est né au Chili. En 1977, elle s'est installée en Espagne, à Madrid. Ces vingt dernières années, elle a travaillé sur différents supports visuels, tels que des films, de l'art vidéo, des documentaires et des longs-métrages. Ses créations les plus importantes sont les suivantes: 1991 "Meeting two queens," oeuvre expérimentale majeure présentée au MOMA, New York, Whitney Museum, Reina Sofia, Guggenheim Museum et dans de nombreuses universités à travers le monde. 2000 "Time's up!", long-métrage sortie en salle à Paris, Madrid et présenté dans de nombreux festivals, notamment au San Sebastian International Film festival. Parmi ces créations récentes, on trouve "El camino de Moises" (2004), un documentaire qui a été couronné de succès à la télévision espagnole. "The origine of violence" (2006) a été présenté dans les musées d'art les plus importants d'Espagne.
Daniel Barroca
Verdun
Vidéo expérimentale | dv | noir et blanc | 9:0 | Portugal | 2003
"Verdun" est une vidéo composée de fragments d'images de la Première Guerre Mondiale. Le silence des paysages déserts est dérangeant. C'est comme un récit du vide après la destruction et de ce qui subsiste des personnes absentes. Cela traite de la sensation de perdre toute visibilité et d'en redécouvrir une dans la perte et dans ce qui repose dans cette perte.
Daniel Barroca est né à Lisbonne en 1976. Il a étudié les Arts Visuels à l'Ecole d'Art et Design de Caldas da Rainha, au Portugal, de 1996 à 2001 et à Ar.Co en 2002. Il a remporté le Prix de Jeune Création en Arts Visuels 2003-2004 de l'Union Latine. Au cours du dernier trimestre 2004, il a vécu et travaillé à l'Académie Espagnole à Rome. Ces dernières années, il a participé à plusieurs expositions et festivals vidéo au Portugal, en Italie, France et Norvège.
Daniel Barrow
A miracle
Animation | dv | couleur | 2:50 | Canada | 2004
?A Miracle? est un film fait en collaboration avec un groupe de Toronto appelé The Hidden Cameras. C?est une démonstration des techniques ?d?animation en direct? (?live animation?) de Daniel Barrow. La vidéo présente un jeune garçon allongé dans son lit qui fait des ombres chinoises sur les murs de sa chambre grâce à la lumière de la Lune. Alors qu?il fait des expériences avec les formes, il invoque l?esprit d?une énorme créature qui ressemble à un oiseau qui aurait la forme d?une chouette et les plumes d?une autruche. La créature partage un moment bref et romantique avec le garçon avant de l?avaler en entier et ensuite de régurgiter et de tordre les parties indigestes puis de les compresser en une balle en forme de gésier. A la fin, la chouette s?envole par la fenêtre et laisse le garçon debout dans sa chambre, il est nu et il a froid. Le garçon trouve une solution en fabriquant un planeur qui le représente, rejoignant ainsi symboliquement la chouette.
Daniel Barrow est un artiste médiatique installé à Winnipeg qui travaille dans la performance, la vidéo et l?installation. Il a beaucoup exposé au Canada et à l?étranger. Il a récemment exposé au Musée d?art contemporain de Los Angeles, au New Langton Arts à San Francisco et à la Galerie d?art contemporain de Vancouver. Depuis 1993, Barrow utilise un rétroprojecteur pour projeter des idées et des récits courts. Plus précisément, il adapte des récits de comics à une forme d?animation ?manuelle? en projetant, superposant et manipulant des dessins sur des transparents. Barrow donne différents noms à cette pratique : ?performance graphique, illustration en direct ou animation manuelle.?
Daniel Barrow
Artist Statement
Animation | 35mm | couleur | 5:0 | Canada | 2007
Daniel Barrow utilise un logiciel Amiga de 1988 (une véritable antiquité du point de vu des normes technologiques actuelles) pour illustrer et animer son manifeste personnel ?à l'honnêteté gratuite?. Daniel Barrow a créé "Artist Statement" pour décrire mais aussi parodier son approche personnelle de la création artistique. Cette vidéo est également représentative des themes, méthodes et préoccupations liés aux technologies obsolètes récurrents dans son oeuvre.
Daniel Barrow vit à Winnipeg, au Canada. Artiste pluridisciplinaire, il réalise des vidéos, des installations et des performances. Au fil des ans, il a exposé au Canada et à l?international. Plus récemment, Daniel Barrow a exposé au Museum of Contemporary Art de Los Angeles (USA), au New Langton Arts à San Francisco (USA) et à la Contemporary Art Gallery de Vancouver (Canada). Depuis 1993, Daniel Barrow utilise un projecteur frontal pour retransmettre des idées et des courtes fictions. Mais, plus spécifiquement, il crée et adapte des comics en une forme "manuelle" d'animation, en projetant et manipulant des dessins sur des feuilles transparentes de Mylar. Daniel Barrow se réfère alternativement à cette technique comme étant une "performance graphique, une illustration live ou une animation manuelle".
Daniel Barrow
A Miracle
Animation | dv | couleur | 2:50 | Canada | 2005
A Miracle est un film fait en collaboration avec un groupe de Toronto appelé The Hidden Cameras. C?est une démonstration des techniques ?d?animation en direct? (?live animation?) de Daniel Barrow. La vidéo présente un jeune garçon allongé dans son lit qui fait des ombres chinoises sur les murs de sa chambre grâce à la lumière de la Lune. Alors qu?il fait des expériences avec les formes, il invoque l?esprit d?une énorme créature qui ressemble à un oiseau qui aurait la forme d?une chouette et les plumes d?une autruche. La créature partage un moment bref et romantique avec le garçon avant de l?avaler en entier et ensuite de régurgiter et de tordre les parties indigestes puis de les compresser en une balle en forme de gésier. A la fin, la chouette s?envole par la fenêtre et laisse le garçon debout dans sa chambre, il est nu et il a froid. Le garçon trouve une solution en fabriquant un planeur qui le représente, rejoignant ainsi symboliquement la chouette.
Daniel Barrow est un artiste médiatique installé à Winnipeg qui travaille dans la performance, la vidéo et l?installation. Il a beaucoup exposé au Canada et à l?étranger. Il a récemment exposé au Musée d?art contemporain de Los Angeles, au New Langton Arts à San Francisco et à la Galerie d?art contemporain de Vancouver. Depuis 1993, Barrow utilise un rétroprojecteur pour projeter des idées et des récits courts. Plus précisément, il adapte des récits de comics à une forme d?animation ?manuelle? en projetant, superposant et manipulant des dessins sur des transparents. Barrow donne différents noms à cette pratique : ?performance graphique, illustration en direct ou animation manuelle.?
Anne Maree Barry
Missing Green
Documentaire | hdcam | couleur | 13:47 | Irlande | 2013
Missing Green (2013) is a poetic journey through Cork Street, Dublin, Ireland. Two parallel stories inter mesh to create one underlying narrative.
Anne Maree Barry is a film artist based in Dublin. Barry?s experimental short films have screened internationally and her work has also been installed in a gallery context at The LAB, Dublin and the Tampere Art Museum, Finland. Missing Green, her most recent short film, was selected for the Stranger Than Fiction Documentary Festival and Indie Cork.An in-depth interview concerning her research methodologies and practice featured in Film Ireland last year.
Yael Bartana
By the river (angel camp part I)
Fiction | dv | couleur | 17:0 | Suisse | 2004
Yael Bartana
You Could Be Lucky
Vidéo expérimentale | dv | couleur | 8:0 | Pays-Bas, Royaume-Uni | 2004
Le gouvernement républicain d?Oliver Cromwell en Grande-Bretagne fut une époque d?austérité sociale durant laquelle parier et boire étaient des crimes condamnables. Après la mort de Cromwell, la Grande-Bretagne est redevenue une monarchie. En 1660, Charles II reprit le trône, les lois d?interdiction furent annulées et la tradition du ?Grand National? devint bien établie en tant qu?activité sociale et culturelle associée au roi qui était connu pour sa passion pour les chevaux. Le ?Grand National? ? un des plus grands hippodromes de Grande-Bretagne ? est un endroit où l?héritage culturel, l?histoire et la société britannique contemporaine se rencontrent. Depuis l?époque du règne de Charles II, il abrite le point d?orgue de la saison sociale. C?est un événement éclatant qui attire des milliers de personnes chaque année, y compris des membres de la famille royale. Bartana arrive à cet événement social afin de se concentrer sur le public. Dans ses travaux précédents, Bartana se concentrait sur les rituels, les commémorations et les faveurs accordées lors des cérémonies sociales qui font partie de la société israélienne. En faisant cela, elle a décrit des événements qui impliquaient des problèmes d?identité régionale, locale, publique et personnelle. Le but premier d?un rituel civil est de consolider une identité collective régionale distincte et d?intensifier le sentiment d?appartenance de l?individu. Avec le temps, seul le geste perdure dans sa version moderne mais il est occasionnellement vide de sens. Le sens premier de la cérémonie se perd petit à petit, et ce qu?il reste est un symbole et un simple rappel de ce qu?il y avait avant. Au ?Grand National?, déléguée par the Liverpool Biennial, Bartana mène un enquête sur les rituels de socialisation qui ont lieu autour de l?hippodrome et examine la tension créée entre l?endroit, la culture du passé et la société moderne. Bartana choisit entre autres de se concentrer sur un événement qui est considéré par beaucoup comme le temps fort de l?événement ? ?Laydies Day? - un défilé de mode et de talons aiguilles ostentatoire, une exhibition extravertie de couleur et de féminité stéréotypée.
Yael Bartana est née en 1970 à Kfar-Yehezkel en Israël. Elle a obtenu un BFA (Bachelor of Fine Art) à l?Académie d?Art et de Design de Bezalel à Jérusalem, un MFA (Master of Fine Art) à l?Ecole d?Art Visuel de New York et a participé au programme de résidence d?artistes à la Rijksakademie de 2000 à 2001. Elle a fait des expositions personnelles dans plusieurs pays comme par exemple l?Allemagne, Israël, l?Australie et le Japon et elle a gagné différents prix comme le Anselm Kiefer Prize en 2003 et le Dorothea von Stetten-Kunstpreis en 2005. son travail se concentre principalement sur la relation entre rituel et identité dans la société israélienne et étudie les pratiques qui forment l?identité, et plus particulièrement dans leur relation avec les notions traditionnelle et contemporaine de genre, de lieu et d?ethnicité. Dans la plupart de ses ?uvres, Bartana utilise des images documentaires tournées dans des endroits public ou semi-public lors d?événements collectifs qui contribuent à la formation de l?identité, comme par exemple les exercices de tir des femmes apprentis soldats ou les festivités du carnaval organisé pour la fête juive de Purim. Actuellement, Bartana vit et travaille à Amsterdam.
Kita Bauchet
Les Gestes de Saint-Louis
Doc. expérimental | 4k | couleur | 32:0 | Belgique, Sénégal | 2022
Fruit d’une collaboration entre la compagnie de danse contemporaine sénégalaise Diagn’art et les artistes belge et suisse Kita Bauchet et Stéphanie Pfister, « Les gestes de Saint-Louis » présente une esquisse subjective de la ville et du quotidien qui la rythme. Une infiltration chorégraphique de Saint-Louis à 2 danseurs et 2 caméras sur la musique de Siegfried Canto, qui met en lumière les énergies qui la font vibrer et célèbre la force créative de sa jeunesse.
Diplômée de l’INSAS, Kita Bauchet est une cinéaste belge. Après plusieurs courts métrages de fiction, elle réalise en 2009 La Fabrique de Panique, un long-métrage documentaire sur le film d’animation «Panique au village» de Vincent Patar et Stéphane Aubier, suivra en 2016 Une vie contre l’oubli sur l’œuvre du réalisateur André Dartevelle. En 2018, elle réalise Bains Publics, qui pousse les portes des « Bains du Centre » au cœur des Marolles, un quartier populaire de Bruxelles. Le film reçoit le prix France Télévisions du meilleur documentaire au Festival International de Films de Femmes à Créteil ainsi qu’au festival Brussels in Love, le Prix Birgit Wallborn de Docs en Goguette et une mention spéciale du jury au festival «Signes de vie à Clermont-Ferrand. En 2022, débute le parcours de « Les Gestes de Saint-Louis » mené en collaboration avec la compagnie de danse contemporaine Diagn’art, l’artiste suisse Stéphanie Pfister sur des musiques de Siegfried Canto.
Eric Baudelaire
[SIC]
Vidéo expérimentale | dv | couleur | 15:0 | France | 2009
Dans une librairie de Kyoto, une employée reçoit un arrivage de livres. Elle les feuillette et gratte la surface de certaines images à la lame, dans une extrapolation de l?usage japonais du bokashi, une autocensure de l?obscène définie par cette ambiguïté juridique : « ce qui excite ou stimule inutilement le désir ». Dans une poétique de l?absurde, le film étend le geste du bokashi au-delà de la notion de désir, un rituel qui devient une méditation sur ce que dit une image, ce que peut une image.
Eric Baudelaire, né à Salt Lake City en 1973, vit à Paris. À travers la vidéo, la photographie, l`estampe ou l`installation, Eric Baudelaire s`intéresse à la relation entre image et événement, document et narration. Dans une démarche rappelant la factographie, il fait appel à des mises en scènes complexes qui tendent vers le réel, et placent le spectateur dans une situation de questionnement des modes de production, de construction et de consommation des images et des récits. Il a exposé à Elizabeth Dee Gallery, New York, à la Galeria Juana de Aizpuru, Madrid, au Musée de la Photographie de Charleroi et à la Galerie Greta Meert, Bruxelles. Son travail est présent dans les collections du Centre Pompidou, du Fond National d`Art Contemporain et du FRAC Auvergne.
Horst Baur
Heroes
Vidéo expérimentale | dv | couleur | 4:45 | Allemagne | 2006
30 ans après la fin de la grande Révolution Culturelle prolétarienne, on a demandé à des Chinois aussi bien à Munich, en Allemagne, qu'à Changsha, en Chine, de poser comme à l'époque avec la bible maoïste. Il s'agissait d'amis, d'étudiants, d'artistes et de passants (Chine). Ils étaient libres de choisir une bible maoïste parmi 40 dans lesquelles la photo officielle avait été remplacée par une image de Mao faite par un artiste occidental. Les artistes étaient entre autres Andy Warhol, Gerhard Richter, KP Brehmer, Jörg Immendorff ...
né en 1954 à Munich, Allemagne 1973-1980 études de philosophie et de théologie catholique 1978-1993 Collaboration à la scène de théâtre Avantgarde à Munich 1980-1982 Formation de rédacteur 1981.-1982 Coéditeur de la revue FLIEGENPILZ depuis 1987 vidéos et performances depuis 2000 mail art
Catherine Bay
Blanche Neige épisode 2
Vidéo | hdv | couleur | 5:52 | France | 2012
Depuis 2002, le projet Blanche-Neige évolue à travers une série d?interventions : performances, conférences, spectacles et manifestations. Ici, Blanche-Neige investit l?espace filmique. Parés d?un costume et d?une perruque en latex prémoulées, designées par Roël Stassart, les interprètes battent la campagne en escadrons dans une mise en scène reprenant les codes du western et du film de guerre. L?utilisation du format Cinémascope et du grand angle permet d?aborder la place du corps dominé par les grands espaces, et renvoie la figure de Blanche Neige à l?immensité du paysage. Le personnage de Blanche-Neige, démultiplié et décontextualisé, fait se télescoper des sensations liées à la féérie enfantine et au cauchemar publicitaire. « Dans ce travail, explique Catherine Baÿ, il est question de réactiver un possible imaginaire autour d?une figure hypermédiatisée devenue objet de consommation courante et de proposer un spectacle populaire. » Ce travail sur la déformation du mythe donne lieu à un film hybride interrogeant le rapport entre industrie de l?image et imaginaire collectif.
Après des études de théâtre (École Jacques Lecoq, Philippe Gaulier, Antoine Vitez), d`ethnologie (Jean Rouch) et de danse (notamment avec Marcia Barcello, Philippe Decouflé, Milly Nichols), elle développe, depuis une dizaine d`années son travail de chorégraphe et de metteur en scène. Son parcours la conduit à se promener à travers les formes (chorégraphie, performances, mise en scène, vidéos, cabaret) et à collaborer avec des artistes de différents champs d`expression. De 1987 à 1994, C. B. orchestre des performances et des événements dans différents types d`espace : piscines, boîtes de nuit, friches industrielles et les galeries Yvon Lambert , Anne de Villepoix, .. Elle collabore notamment avec les plasticiens Combas, Jean-Charles Blais, Sylvia Bossu, les architectes Laurence Bourgeois et Pascale Lecoq, les acteurs-danseurs Alain Rigout, Amy Garmon et Laurence Levasseur. Depuis 1994, elle développe un travail spécifique sur les codes de représentation. Elle dissèque les écarts entre le corps intime et le corps social dans Relief ou le discours sur l`éloquence en portant un regard critique sur les postures des hommes politiques lors des élections de 1995. Ainsi parlait Eliane et Lulu, qu`elle élabore avec Marco Berrettini et Kolatch, joue sur la confrontation scénique de corps singuliers. En 1999, elle chorégraphie Nains mode d`emploi, spectacle qui se déroule en vitrine. C. B. y élabore un dispositif scénique complexe qui instaure un dialogue entre un écran vidéo et des acteurs. Le motif du bouffon y est exacerbé et concentre l`approche satyrique du monde de la chorégraphe. Elle travaille actuellement à la création de nouvelles interventions de "Blanche-Neige" et une création en cours " Jack in the box ". Aujourd`hui s?est renforcé par l?expérience acquise avec le projet Blanche-Neige une méthode spécifique à celle du travail avec le "Performer". Elle a donc mis au point la méthode A235. Cette méthode se développe sous forme de workshop. Le premier s` est déroulé en juillet 2009 à Micadanse (Paris) et se poursuivra à la fondation Gilbert Brownstone (Paris) courant 2010. Parallèlement à ses créations, Catherine Baÿ dirige artistiquement et coproduit différentes structures qui ont pris domicile dans ses bureaux du 41 rue du Faubourg Saint-Martin à Paris. Qu`il s`agisse du Cabaret "Nue & Habillé? de 1994, de la vitrine ?Window? crée avec les frères Stassart en 1999, de la galerie ?The Window 41? dirigée actuellement par Charlotte Batifol et Yann Perol, ou du Laboratoire A235, chacune de ses structures sont de véritable plates-formes d`échanges et de création. Elles ont permis et permettent encore de créer des événements en marge des institutions classiques et de s`interroger sur le dynamisme possible entre la production, la diffusion et la création.
Catherine Bay
Blanche Neige épisode 1
Vidéo expérimentale | dv | couleur | 10:0 | France | 2006
Blanche Neige Episode # 1 est la première réalisation vidéo autonome de la série des Blanche Neige. Plusieurs Blanche Neige traversent un paysage, et le cadre de l`image. Le projet Blanche Neige a été initié à Paris en novembre 2002, et a évolué vers des interventions et des vidéos. Les Blanche Neige, au travers de performances, de conférences, de démonstrations, prolifèrent dans le monde, se multiplient. Blanche Neige, personnage d`un autre monde, se propage dans le notre comme un virus, envahit un espace, l`adapte à ses besoins, et le quitte rapidement. Blanche Neige peut être vue dans une multitude d`espaces et de situations différentes, en ville et à la campagne, dans une galerie d`art ou sur un navire seule ou en bataillon. Blanche Neige n`est jamais tout à fait la même, ni tout à fait une autre. Dans ce projet, Catherine Bay interroge avant tout notre relation à l`image. Le projet a été réalisé à Paris, à la Fondation Brownstone, à la Fondation Cartier, à Milan à l`Uovo festival, à Moscou au Kliazma festival, à Rome durant la Nuit Blanche, à Lausanne à l`Arsenic Théâtre, à Vidéodanse à Beaubourg, au Parc de la Villette dans le cadre du festival Pelouse autorisée. Les Rencontres internationales Paris/Berlin ont invité Catherine Bay au Podewil à Berlin et à la Grande Halle de la Villette. La Prochaine intervention des Blanches Neige aura lieu au musée du Mac/val le 16 sept 2007.
Le projet Blanche Neige a été initié à Paris en novembre 2002, et a évolué vers des interventions et des vidéos. Les Blanche Neige, au travers de performances, de conférences, de démonstrations, prolifèrent dans le monde, se multiplient. Blanche Neige, personnage d'un autre monde, se propage dans le nôtre comme un virus, envahit un espace, l'adapte à ses besoins, et le quitte rapidement. Blanche Neige peut être vue dans une multitude d'espaces et de situations différentes, en ville et à la campagne, dans une galerie d'art ou sur un navire seule ou en bataillon. Blanche Neige n'est jamais tout à fait la même, ni tout à fait une autre. Dans ce projet, Catherine Baÿ interroge avant tout notre relation à l'image. Le projet a été réalisé à Paris, à la Fondation Brownstone, à la Fondation Cartier, à Milan à l'Uovo festival, à Moscou au Kliazma festival, à Rome durant la Nuit Blanche de la ville, à Lausanne à l'Arsenic Théâtre, à Vidéodanse à Beaubourg, au Parc de la Villette dans le cadre du festival Pelouse autorisée. Les rencontres internationales Paris/Berlin ont invité Catherine Baÿ au Podewil à Berlin et à la Grande Halle de la Villette
Laura Bazalgette
INTÉRIEUR
Vidéo | hdv | couleur | 6:58 | France | 2011
Un village bordé d?un fleuve. Deux hommes, « le Vieillard » et « l?Étranger », marchent le long de la berge, dans l?obscurité. Ils se suivent et ne se connaissent pas. Flotte dans l?eau le corps d?une jeune fille. Morte. Noyée. Ensemble ils la découvrent. Il va maintenant falloir annoncer (énoncer) le drame. Attente. Dans la maison de la « petite morte » que les deux hommes observent depuis le jardin, se trouvent le père, la mère, les deux filles et l?enfant. Au coin du feu. Apaisés et doux. Ils ne savent pas. Le « Vieillard » et « l?Étranger », sont inquiets, agités. Ils tentent de retracer l?événement, de mettre en mot l?indicible terreur qui les saisit. Silence. « Le Vieillard » s?avance vers la demeure. Il frappe à la porte. Le père lui ouvre la porte. Il entre. Il le dit. NOTE D?INTENTIONS « Le poète dramatique est obligé de faire descendre dans la vie réelle, dans la vie de tous les jours, l?idée qu`il se fait de l?inconnu. Il faut qu?il nous montre de quelle façon, sous quelle forme, dans quelles conditions, d?après quelles lois, à quelle fin agissent sur notre destinée les puissances supérieures, les influences inintelligibles, les principes infinis, dont, en tant que poète, il est persuadé que l?univers est plein. » ? Maeterlinck « Le tournage s?est principalement déroulé en appartement, dans un espace de quatre mètres, sur trois. Un film en habitat avec une caméra vidéo. Il m?a semblé passionnant de mettre en frottement le lieu intime, la maison, le foyer, et la zone fictive du projet de film. Un terrain organique, apprivoisé, transformable. Les possibilités sont multipliées. Face à la problématique très concrète d?être au plus proche de mes moyens et d?y adapter le projet, il s?agissait pour moi d?inventer une autre manière d?agir. J?ai ainsi souhaité travailler avec un seul acteur qui incarnerait tous les personnages de la fiction, et par là, questionner l?artifice et le vraisemblable. Permettre le glissement du vrai au faux. J?ai donc choisi de travailler plastiquement le visage de l?acteur, de le traficoter légèrement. Créer des looks radicaux, francs et universels. Des types. Trouver le vêtement, la matière signifiante. Transformer les apparences et les identités. D?emblée comme un aveu de tricherie. De cette modification du réel, surgit un fort sentiment d?étrangeté. Il s?agit pour moi de rejoindre entièrement la FICTION DRAMATIQUE et de toucher au mystère. Un studio de cinéma fait main. Un chantier cinématographique, avec ses effets spéciaux et son montage. Expérimenter le glissement de la littérature au cinéma. Adapter. » Laura Bazalgette
Après une formation au Conservatoire National de Région de Bordeaux (2001-2003), Laura Bazalgette intègre l?École Florent en 2003 où elle travaille avec Sandrine Lanno. En 2005, elle poursuit sa formation à l?Atelier Théâtral de Création dirigé par Stéphane Auvray-Nauroy. De 2005 à 2007 elle assiste Sandrine Lanno, Bruno Blairet et Cyril Anrep au sein de L?Ecole Florent. Elle participe également à plusieurs stages de formations avec Michel Fau, Jean-Michel Rabeux, Robert Cantarella, Katell Djian, Frédéric Fisbach, Frédéric Maragnani, Renaud Cojo, Jan Fabre. Depuis Janvier 2007, elle développe un travail axé sur les écritures contemporaines. Elle met en scène Outrage au public de Peter Handke (2005), Le Fils de Jon Fosse (2007) et réalise le film L?Exercice de la raison d?après le texte de Jean-Luc Lagarce (2008). En février 2010, suite à une résidence au Centquatre (Paris), elle crée le spectacle Atteintes à sa vie de Martin Crimp . En juin 2011, elle réalise le film Intérieur, d?après le texte de Maurice Maeterlinck, 1er film du projet All By Myshelves (adaptation cinématographique d??uvres littéraires). Elle réalise de nombreux assistanats : auprès de Frédéric Maragnani et la compagnie Travaux Publics (Plage, Baroufs) et auprès de Christophe Huysman pour le spectacle L?Orchestre perdu. Elle est actuellement en répétitions sur sa prochaine création théâtrale qui s?intitule « Séries » et qui se jouera en février 2013.
Magnus Bärtås
Miraklet i Tensta (Theoria)
Doc. expérimental | hdv | couleur | 16:36 | Suède | 2014
Theoria is the Greek word for talking about something witnessed. If, during ancient times, someone during a travel experienced an extraordinary event a theoria was performed when the witness returned home. Philosophers talked in terms of "ritualized visuality" that received a political significance where the person lived, and the important part of a theoria was the social situation when the witness shared his experiences. The theoria that is dealt with in the film is based on the events that took place in a suburb of Stockholm, Tensta, in August 2012. A young girl borrowed her mother’s smartphone and took a photograph of a peculiar cloud in the sky. The image, that started to circulate on social media, was interpreted as an apparition of the Virgin Mary by many residents of Tensta. Thousands of people gathered in the local Syrian Orthodox church and again the miracle was witnessed, both in the condensation in the windows and in the trees outside the church. The story of the miracle in Tensta disappeared very quickly from mainstream media, but lived on different online discussion sites. In the film seven local residents perform a whispering reading of a manuscript written from these online discussions. The reading is combined with documentary footages from the church. The textual quality is emphasized and contrasted to the ecstatic situation and the documentary images where viewer has to ask her self what she is really seeing.
Magnus Bärtås is an artist, writer and professor of fine arts at Konstfack in Stockholm working with text, video, objects and installation. His dissertation in artist research, You Told Me – Work stories and video essays, was published in May 2010. Together with Fredrik Ekman he has published three books of essays. Their latest book, Alla monster måste dö (“All monsters must die”), was nominated to the Swedish national August prize. In 2010 his video essay Madame & Little Boy won the grand prize at Oberhausen International Short Film Festival. Recent exhibitions include “The Miracle in Tensta”, Tensta Konsthall, The 9th Gwangju Biennale 2012, and “ABCDEFGHI” at Marabouparken, Stockholm, 2013.
Magnus Bärtås
Madame & Little Boy
Doc. expérimental | | couleur | 28:0 | Suède | 2009
In 1978 the legendary South Korean actress Choi Eun-Hee was kidnapped in Hong Kong by North Korean agents and brought to Pyongyang. Two weeks later her ex-husband, the director Shin Sang-Ok, was abducted to North Korea as well. After spending five years in the country the couple was offered a ?contract? which included a public statement declaring their willful defection to North Korea, a major film budget, enormous resources in terms of equipment and extras, and furthermore a re-marriage. Two years later the artist-pair managed to escape, after having directing and producing a number of films in North Korea, eventually taking political asylum in the United States. Not yet finished was Pulgasari (1985), a Japanese-style monsterfilm based on a Korean legend and made in the vein of Godzilla. Madame & Little Boy is a video essay where historical lines and the circles of repetition in the life story of Choi Eun-Hee (Madame Choi) are examined. The genealogy of the monsters from Godzilla, via Pulgasari to Galgameth (Shin?s remake of Pulgasari in Hollywood) is interpreted as deliberate messages about atomic weapons.
As an experiment with situated narration this video essay takes a standpoint against documentarism and common documentary practice. The story of Madame and Little Boy (the code name of the Hiroshima bomb) is narrated by the American musician Will Oldham (aka Bonnie ?Prince? Billy) in a studio building next to The Nike Missile Site outside San Francisco. The studio building becomes place for viewing and talking back to images: the surrounding American landscape, the missile site (?a petrified monster?) where atomic weapons were kept in secrecy, clips from Shin Sang-ok?s production together with footages from North Korea. This site, serving as an intersection of the present and past, is also the meeting place with the gaze of Choi Eun-hee, filmed in a hotel in Seoul.
Magnus Bärtås, Behzad Khosravi Noori
On Hospitality – Layla Al Attar and Hotel Al Rasheed
Doc. expérimental | digital | couleur | 18:0 | Suède | 2024
On Hospitality is a necromantic documentary where the Iraqi artist Layla Al-Attar returns from the dead to tell the story of how a Swedish company built a luxurious hotel in Baghdad, ordered by Saddam Hussein for the 1983 summit of the Non-Alignment Movement. War changed all the plans. Layla made a mosaic at the entrance of the hotel, depicting George Bush’s face, and her house was hit by an American missile.
Magnus Bärtås is an artist, writer and filmmaker, and has exhibited at Gwangju Biennial, Göteborgs Konsthall and Moderna Museet, Stockhom among other venues. He won the grand prize at Oberhausen International Short Film Festival in 2010 with Madame & Little Boy. Behzad Khosravi Noori is an artist, writer and filmmaker working between Karachi and Stockholm. Bärtås and Khosravi-Noori won the 1st Prize of the Jury of the Ministry of Culture and Science of North Rhine-Westphalia at Oberhausen International Short Film Festival with On Hospitality – Layla al Attar and Hotel al Rasheed in 2024.
Denis-paul Beaubois
Terminal Image1- The fall from Matavai
Vidéo | dv | couleur | 1:30 | Australie | 2004
Dans Fall from Matavai, l?action de tomber (physiquement et symboliquement) est explorée. Le travail est vu comme une sortie vers des forces qui échappent à notre contrôle. Chaque pas, teinté par le passage de l?histoire reflète des forces en opposition contre une vision dominante. ?The Fall from Matavai? explore les espoirs émanents du passé, leurs grands idéaux qui furent depuis longtemps discrédités par l?Histoire. La chute, dans ce cas, est l?effondrement du modernisme, le rêve d?une situation de masse démocratisée qui est allée de travers. Le travail explore aussi l?image enregistrée comme dans ?Terminal Vision? où l?événement physique est détruit afin de se consolider avec un processus d?enregistrement.
Né sur l?île Maurice en 1970. Il a travaillé comme artiste vidéo et de spectacles en Australie et internationalement pendant les 11 dernières années. Il est membre du collectif de spectacles Gravity Feed et a travaillé avec les Post Arrivalists et Gekidan Kaitaisha. Ses travaux ont été portés à l?écran / joués internationalement dans des festivals et des galeries comme : en 1997, The Cleveland Festival of Performance Art en tant qu?artiste invité (États-Unis), en 1998, Bonn Videonale, (Allemagne) où il s?est vu décerner le premier prix. Puis à EMAF, (Allemagne), Fimform (Allemagne), Dokumentar festival (Allemagne). En 1999, à Arco Electronico (Espagne), Artist Unlimited eV Bielefeld (Allemagne). En 2000, à Darklight film festival (Irlande), Canberra Contemporary Artspace (Australie), Center For Contemporary Photography, Melbourne (Australie) à Linden Arts Center, Victoria (Australie). En 2001, à ZKM, il a reçu le prix spécial pour le Mediunkunst preis 2001 (Allemagne). En 2002 il a travaillé à Kunsthaus Zurich. En 2003 à Museum Ludwig Cologne (Allemagne). En 2004 il était aux Transmediale (Allemagne), à D Art04 Sydney Film Festival (Australie). Finalement, en 2005 il a participé à l?Adélaïde Film Festival (Australie) et au ParaSite Art Space (Hongkong).
Denis-paul Beaubois
Hope # 1
Art vidéo | dv | couleur et n&b | 36:39 | Australie | 0
La caméra est traitée comme une ?forme de vie ? par opposition a un outil qui rassemble des informations par sélection. Lorsqu?on la met en marche, elle enregistre son environnement et continue à le faire jusqu?à ce qu?elle soit détruite. L?image transmise réagit à la physiqualité de l'événement qui a pour conséquence un signal cassé qui interrompt l?image par intermittence. Comme le lancé devient de plus en plus vigoureux et que la caméra subit des dégats de plus en plus grave, l?interruption de l?image devient de plus en plus prononcée. Hope#1 fait partie d?une série de travaux qui explorent la politique des images enregistrées à travers la physiqualité et la destruction. Il questionne les représentations actuelles d?un écran stérile basées sur la réalité qui monopolise les ondes hertziennes. Le travail utilise la technologie de transmission et de réception pour explorer la dissémination des informations en tant que force. Un modèle est suggéré, qui établit un parallèle entre l?inclusion dans l?aire de réception avec l?existence. L?accès à l?information refuse la frontière entre l?informé et le non-informé. Ceux qui tombent en hors de la portée de réception sont marginalisés et peut-être n?existent pas. Le signal intermittent, interrompu, transmis par les éléments est apparenté à "être à la frontière de l?existence". Le signal intermittent encourage l?incertitude en révélant des bribes de faits, des informations partielles. Le dicton , "l?ignorance est une bénédiction" n?est pas possible lorsque quelqu?un se situe sur la frontière. Le signal intermittent est un outil de panique potentielle ou de désinformation. Le destinataire est conscient d?une partie de l?information et c?est l?incertitude créée par cette structure qui conduit à la disproportion. ?Être au seuil de l?existence ? signifie se situer à la jonction entre l?information et l?oubli. Le travail tente de localiser l?extrémité physique d?un signal et ainsi faisant, délimiter une frontière entre l?inclusion et l?exclusion. Dans ce schéma, on pose la question : ?Qui se trouve dans une position marginalisée ? ?. Est-ce le ?transmetteur ? à qui on a volé sa voix, ou est-ce le receveur potentiel qui tombe hors de la portée du signal (ou qui ne possède pas les moyens de recevoir le signal), et par-là même est exclu de l?information. ?Être au seuil de l?existence? signifie être soumis au signal interrompu / intermittent. Qui ou qu?est-ce qui détermine la frontière ? Physiquement, elle est reliée à la puissance. Métaphoriquement, elle est race, classe, genre et croyance politique. Hope# 1 a eu lieu à l'extérieur des murs de la Haute Cour de Justice australienne à Cambera, le lieu de Jugement final / Terminal dans le système de justice australien.
Né sur l?île Maurice en 1970. Il a travaillé comme artiste vidéo et de spectacles en Australie et internationalement pendant les 11 dernières années. Il est membre du collectif de spectacles Gravity Feed et a travaillé avec les Post Arrivalists et Gekidan Kaitaisha. Ses travaux ont été portés à l?écran / joués internationalement dans des festivals et des galeries comme : en 1997, The Cleveland Festival of Performance Art en tant qu?artiste invité (États-Unis), en 1998, Bonn Videonale, (Allemagne) où il s?est vu décerner le premier prix. Puis à EMAF, (Allemagne), Fimform (Allemagne), Dokumentar festival (Allemagne). En 1999, à Arco Electronico (Espagne), Artist Unlimited eV Bielefeld (Allemagne). En 2000, à Darklight film festival (Irlande), Canberra Contemporary Artspace (Australie), Center For Contemporary Photography, Melbourne (Australie) à Linden Arts Center, Victoria (Australie). En 2001, à ZKM, il a reçut le prix spécial pour le Mediunkunst preis 2001 (Allemagne). En 2002 il a travaillé à Kunsthaus Zurich. En 2003 à Museum Ludwig Cologne (Allemagne). En 2004 il était aux Transmediale (Allemagne), à D Art04 Sydney Film Festival (Australie). Finalement, en 2005 il a participé à l?Adélaïde Film Festival (Australie) et au ParaSite Art Space (Hongkong).
Denis-paul Beaubois
Terminal Vision Project 2, The Fall From Raiatea
Vidéo | dv | couleur | 4:0 | Australie | 2006
?The fall from Raiatea? se concentre sur le fait de tomber. Les caméras sont lâchées, et non pas jetées, du 29ème étage d?une des tours Waterloo à Sydney. Leur propre poids les attire vers le sol. Alors qu?elles tombent, elles font écho à l?effondrement de grands idéaux, dans ce cas précis, la chute du modernisme et des logements de masse démocratisés. La chute en tant que libération (par opposition à la mésaventure) a été un aspect important dans la création de son travail. Il y a de l?optimisme et une forme de liberté qui émane du fait de s?en remettre à des forces au-delà de notre contrôle. Dès qu?il y a une surtension de courant dans le circuit de la caméra, l?expérience (par opposition à l?enregistrement) commence. La caméra réagit à ce qui l?entoure et continue de le faire jusqu?à ce qu?elle soit finalement détruite. Ses multiples points de vue sont conçus pour éliminer le point de vue unique que suggère l?expérience d?une seule personne. Grâce aux cinq caméras qui enregistrent simultanément la même chute, le spectateur est le seul point fixe de l?équation. C?est le monde autour de nous qui tombe alors que nous restons immobiles.
Denis-Paul Beaubois est né à l?île Maurice en 1970 et vit aujourd?hui à Sydney en Australie. Denis travaille en tant qu?artiste vidéo et artiste de performance en Australie et sur la scène internationale depuis onze ans. Son travail a été projeté et exécuté dans des festivals et des galeries en Europe, aux Etats-Unis, en Amérique du Sud, en Asie et en Australie, il a notamment gagné la Bonn Videonale de 1998 en Allemagne et a reçu le Special Award for the Mediunkunst preis 2001 au ZKM en Allemagne également. Son travail a récemment été exposé au SCAPE 2006 Biennial of Art in Public Space à Christchurch en Nouvelle Zélande et au Glass Kulture Koldo Mitxelena à San Sebastian en Espagne.