Catalogue > Liste par artiste
Parcourez la liste complète des artistes présentés dans le cadre des Rencontres Internationales depuis 2004. Utilisez le filtre alphabétique pour affiner vos recherches.
Mark Lewis, -
Catalogue : 2011Backstory | Film expérimental | 35mm | couleur | 39:0 | Canada | 2009
Mark Lewis, -
Backstory
Film expérimental | 35mm | couleur | 39:0 | Canada | 2009
`Backstory` introduces the remaining stars of rear projection, a technique prevelant in cinema until the development of green screen. In Backstory, Lewis invited the Hansard family, which has been instrumental in the provision and development of rear projection for hundreds of Hollywood productions over several decades, to tell (with humour and straight-laced directness) their own story of the heyday of the techniques and their decline and disappearance as they are replaced by new technologies and new tastes in visibility.
Born in Ontario in 1957, Mark Lewis is an artist who lives and works in London. Solo Exhibitions include: the Vancouver Art Gallery (Canada), Hamburger Kunstverein (Germany), Musée d?art moderne (Luxembourg), BFI Southbank (London) and Museo Marino Marini (Italy) Forte Di Bard (Italy) and Monte Clark (Vancouver, Canada). In 2009 Mark represented Canada at the 53rd Venice Biennale with his exhibition Cold Morning. His films have been shown at a number of international film festivals including; Rotterdam International Film Festival 2010 (The Netherlands), Toronto International Film Festival 2009 (Canada) and Berlin International Film Festival 2010 (Germany).
Mark Lewis
Catalogue : 2020Carte blanche to Mark Lewis | 0 | 0 | | 75:0 | Canada, 0 | 0
Mark Lewis
Carte blanche to Mark Lewis
0 | 0 | | 75:0 | Canada, 0 | 0
Mark Lewis was born in 1958 in Hamilton, Ontario. From 1989 to 1997 he lived in Vancouver becoming part of the burgeoning photoconceptualism scene of the Vancouver School. Much of his work focuses on the technology of film and the different genres which have been developed in over 100 years of film history. His films are often short, precise exercises on particular techniques. His films tend to look at contemporary cities, film history, and the way film has impacted ideas about everyday life—subjects, for instance, have included ice skaters at Toronto’s Nathan Phillips Square and a custodial worker at Vancouver’s 1500 West Georgia Street. In 2009, Lewis represented Canada at the Venice Biennale. Other exhibitions include shows at the Power Plant, the Vancouver Art Gallery, the Hamburger Kunstverein, BFI Southbank and the Art Gallery of Ontario. His work is in many collections including the National Gallery of Canada, the Museum of Modern Art and the Centre Pompidou. Lewis is also co-editorial director of Afterall, which produces a journal and books on contemporary art.
Christelle Lheureux
Christelle Lheureux
Catalogue : 2008Water Buffalo | | dv | couleur | 33:0 | France | 2007
Christelle Lheureux
Water Buffalo
| dv | couleur | 33:0 | France | 2007
Un film où deux récits s`entrelacent, l`un issu d`un soap opera que diffuse la télévision, l`autre, d`une jeune femme qui la regarde dans sa maison, à Saigon. Le récit télévisuel d`un enfant à la recherche de son père dans le delta du Mekong, pris dans la tourmente de la guerre d`Indochine, se superpose au quotidien de cette jeune téléspectatrice vietnamienne que la caméra suit. Le premier récit prend le pas sur l`autre et inversement. Le film joue sur les écarts et les croisements de ces deux histoires, confrontant ainsi l`imaginaire collectif communiste au quotidien d`une vie urbaine en pleine expansion.
Née en 1972, Christelle Lheureux est artiste et cinéaste, basée à Paris. Après une formation aux universités d?Amiens et de Paris 8, elle étudie aux Beaux-Arts de Grenoble puis au Fresnoy. Elle est représentée par la galerie Blancpain (Genève) et Artericambi (Italie). Elle enseigne le cinéma à la Haute école d?Art et & de Design de Genève et crée Third Home Films avec Antoine Segovia en 2006. Elle réalise des installations vidéo et des films depuis 1997 qu`elle présente dans des lieux d`art contemporain (Grand Palais, Palais de Tokyo, Musée d`Art Moderne de la Ville de Paris, Espace Paul Ricard à Paris, Castello di Rivoli en Italie, MAMCO à Genève, Die Appel à Amsterdam, Pusan Biennale et Art Sonje en Corée du Sud, Hiroshima Art Document au Japon...) et dans des festivals de cinéma (Rotterdam International Film Festival, Visions du réel à Nyon, FID Marseille, Bangkok Experimental Film Festival, Vancouvert International Film Festival...). Elle réalise plusieurs résidences en Asie (Villa Kujoyama au Japon, Cité Siam à Bangkok, SOC à Saigon?) et collabore selon ses projets avec d`autres artistes, cinéastes, architectes ou écrivains, dont pour les plus récurrents, Apichatpong Weerasethakul (cinéaste thaï) et Philippe Rahm (architecte).
Catalogue : 2007A carp jumps in his mind | Fiction expérimentale | dv | couleur | 33:0 | France, Japon | 2005
Christelle Lheureux
A carp jumps in his mind
Fiction expérimentale | dv | couleur | 33:0 | France, Japon | 2005
D?après ?Barefoot Gen?, un manga de Keiji Nakazawa. De ce film, nous ne verrons rien. Une voix nous en raconte l?histoire. La voix d?un jeune japonais qui erre dans les montagnes autour d?Hiroshima, soixante ans après. L?histoire de la bombe atomique à travers ses représentations, ce qu?elle devient au travers du regard de ce jeune homme, ce qu?elle convoque dans notre imaginaire.
Christelle Lheureux est artiste et cinéaste. Née en 1972, elle vit à Paris et est représentée par la galerie Blancpain (Genève) et Play Film production (Paris). Elle enseigne le cinéma à l?Ecole des Beaux-Arts de Genève. Elle réalise des installations vidéo et des films depuis 1997 qu'elle présente dans des lieux d'art contemporain (Grand Palais, Palais de Tokyo, Musée d`Art Moderne de la Ville de Paris, Espace Paul Ricard à Paris, Castello di Rivoli en Italie, MAMCO à Genève, DieAppel à Amsterdam, Pusan Biennale et Art Sonje en Corée du Sud, Hiroshima Art Document au Japon...) et dans des festivals de cinéma (Rotterdam International Film Festival en Hollande, Festival International de Cinéma de Nyon en Suisse, Festival International du Film Documentaire à Marseille, Bangkok Experimental Film Festival en Thaïlande, Vancouvert International Film Festival au Canada...). Elle réalise plusieurs résidences en Asie (Villa Kujoyama au Japon, Cité Siam à Bangkok) et collabore selon ses projets avec d`autres artistes, cinéastes, architectes ou écrivains, français ou étrangers ; dont Apichatpong Weerasethakul (cinéaste thaï) et Philippe Rahm (architecte).
Christelle Lheureux
Catalogue : 2012 | Fiction expérimentale | 0 | couleur et n&b | 42:0 | France | 2011
Christelle Lheureux
Fiction expérimentale | 0 | couleur et n&b | 42:0 | France | 2011
Christelle Lheureux
Catalogue : 202180 000 ans | Fiction | mp4 | couleur | 28:26 | France, 0 | 2020
Christelle Lheureux
80 000 ans
Fiction | mp4 | couleur | 28:26 | France, 0 | 2020
C’est l’été en Normandie. Céline travaille sur un chantier de fouilles et en profites pour passer un week-end dans son village d'enfance, qu'elle n'a pas revu depuis longtemps. Ses recherches archéologiques se mêlent à des retrouvailles plus ou moins probables au fil de ses promenades.
Originaire de Normandie (France), Christelle Lheureux est cinéaste, artiste et enseignante. Elle vit à Paris (France) et enseigne à la Haute école d’art et de design de Genève (Suisse). Après une formation aux universités d’Amiens (France) et de Paris VIII (France), aux Beaux-Arts de Grenoble (France) et au Fresnoy – Studio national des arts contemporains, Tourcoing (France), elle réalise de nombreuses installations vidéo dans les années 2000, et participe à de nombreuses expositions, biennales et résidences d’art contemporain en Europe et en Asie. Dans les années 2010, elle réalise plusieurs courts et moyens-métrages primés dans des festivals de cinéma. Elle prépare actuellement "Le vent des crocodiles", son premier long-métrage avec Christmas in July (Julie Salvador), "Dans le ventre de la baleine", un moyen métrage en Thaïlande avec Kidam (François-Pierre Clavel), et termine "80 000 ans", un court métrage en diptyque.
Gaetano Liberti
Catalogue : 2012Storm | Film expérimental | hdv | couleur | 20:14 | Italie | 2011
Gaetano Liberti
Storm
Film expérimental | hdv | couleur | 20:14 | Italie | 2011
«In this glass air bubbles do not trace any world map.» «It seemed so, at first sight but then?» (from Storm dialogues) FIRST SYNOPSIS Two people (two voices) ? in a hotel room using an unknown language ? are talking about the making of a film. LAST SYNOPSIS Two people (two voices) ? in a hotel room using an unknown language ? are talking about the film that we are watching. They are wondering if a storm could kill. Three ?true images? of three real storms that have been filmed by somebody are interrupting, suspending, breaking up. It feels as if someone is falling down, but the fall is not visible. The characters are trying to reconstruct some kind of truth starting from words, conversations, questions and answers: the language. Their gaze ? in a long subjective shot ? is constantly returning images of crossing over in an endless shifting between the inside and the outside. Storm seems to exist close to something ? a window, a word, the film itself ? neither inside nor outside, constantly swinging between what is happening (or not) inside or outside the room, inside or outside the speech, in the objectivity of the (etymological) rule or in the uncertainty of the insight. (Storm is an unknown chapter part of ?F ? Anthology of failure from a survey on the next desert?.)
Gaetano Liberti. Filmmaker, performer. He collaborates and has worked with various contemporary realities in the Italian and international theatre and the artistic panorama. In 2005 he created Brailleway, an identity by which he produces filmworks, performances, installations and research on new devices. At the moment part of his investigation focuses on the filing systems of the instant, the boundaries of the cinema-device, the remembrance and the frame.
Catalogue : 2011From the place we don't know | Fiction expérimentale | dv | couleur et n&b | 16:18 | Italie | 2010
Gaetano Liberti
From the place we don't know
Fiction expérimentale | dv | couleur et n&b | 16:18 | Italie | 2010
From the place we don?t know is an unknown chapter part of ?F ? Anthology of failure from a survey on the next desert?. There is no story. The subjects ? which are only subjects ? have no specific or particular experience. They have no past, they are given. The place where they exist is the place where nothing will never happen, and their being in that place defines and generate the failure of the story. Starting from this lack ? having not a story, unable to write it, unable to have a relationship with it, having not received it ? the camera fails its task. The camera is literally outrunned by the untiring running of the subjects without a history, a film without a story. ? I think of two people who run fast, they take a car and I think about a camera left alone, without subjects, outrunned.?
Gaetano Liberti born in Rovereto in 1983. In 2004, after finishing the Arts School in Trento, he meets Cesare Ronconi and Mariangela Gualtieri of Cesena?s Teatro Valdoca where he attends the High Training Course for the Actor, and he begins a personal search on the use of the body, physical movement, voice and sound. Since 2005 he works as an actor, performer and filmaker collaborating with various active realities in the contemporary italian theatrical and artistic panorama (Teatro Valdoca, Motus, Vincenzo Schino, Muna Mussie?) In 2005 he created Brailleway, an identity by which he produces filmworks as a writer and director, and develops his artistic research in the field of performance, installation and other devices. At the moment part of his investigation focuses on the practice of truth, failure, intimacy and the desert.
Catalogue : 2010B.A.T.W.H.N.S.A.Y.H.B. | Doc. expérimental | dv | couleur | 16:25 | Italie | 2009
Gaetano Liberti
B.A.T.W.H.N.S.A.Y.H.B.
Doc. expérimental | dv | couleur | 16:25 | Italie | 2009
?I always dream only of houses. Ruined houses to be put in order, new houses to furnish?? G. Truth is the telling of a falsehood. B.A.T.W.H.N.S.A.Y.H.B. ? Blessed Are Those Who Have Not Seen And Yet Have Believed revolves around a first research on the practice of truth and on the action of witnessing. The consistence of the human language, the eloquence of objects and of places, the resistance of things to abandonment, the breaking in of the present. It?s actually impossible to speak the truth, to be a witness form the outside. It?s neither possible to be a witness from within. It seems that this unfeasible position and this tension imbedded in the act of witnessing is to be neither simply within, nor outside, but, paradoxically, both inside and outside at the same time. An abandoned place and dreams are subject to the same rules. Therefore, in these places, it will not matter anymore to speak the truth.
Gaetano Liberti born in Rovereto in 1983 from a Croatian mother and Neapolitan father. In 2004, after finishing the Arts School in Trento, he meets Cesare Ronconi and Mariangela Gualtieri of Cesena?s Teatro Valdoca where he attends the High Training Course for the Actor ? organized by ERT and Teatro Valdoca ? and he begins a personal search on the use of the body, physical movement, voice and sound. Since 2005 he works as an actor, performer and videomaker collaborating with various active realities in the contemporary italian theatrical and artistic panorama (Teatro Valdoca, Motus, Vincenzo Schino, ?) In 2005 he created Brailleway, an identity by which he produces video works as a writer and director, and develops his artistic research in the field of performance, installation and other devices. At the moment part of his investigation focuses on the practice of truth, relics, false statements, intimacy and memory. THEATRE/ACTOR Teatro Valdoca ? Landscape with broken brother (2005); special projects (from 2005). Motus - Pre-paradise sorry now ? Piccoli Episodi di Fascismo Quotidiano ? (video) (2005); A place. [that again] (2006). Vincenzo Schino ? Opera (2006); Operette (2006-2007); Voilà (2008); Limite (2009). GROUP PROJECTS AND COLLABORATIONS PRIMAVERA 2009 ? with Muna Mussie ? for Teatrino Clandestino?s ?Candide? ? Bologna (2009) COLORE - with Sonia Brunelli, Leila Gharib, Luca Mattei, Muna Mussie, Irena Radmanovic - Fies Factory One - Dro (TN) (2008). CROSSING OVER ? with Luca Mattei, Muna Mussie, Irena Radmanovic - Torcito parco danza - Cannole (LE) (2008).
Catalogue : 2009SOGLIA I | Doc. expérimental | dv | couleur et n&b | 23:33 | Italie | 2008
Gaetano Liberti
SOGLIA I
Doc. expérimental | dv | couleur et n&b | 23:33 | Italie | 2008
« Threshold I » constitue la première des trois parties du cycle vidéo « Threshold » sur la mémoire retrouvée. L?artiste dit être actuellement ? ce qu?il considère être un attribut de l?esprit ? dans un état de distraction, de perte, avec la sensation de se trouver toujours au commencement et de devoir « reprendre le fil ». Aller ? mettre en ordre ? devoir. Trouver un score de vitesse qui permette d?éliminer le temps et la distance pourrait seulement amener ? par définition ? à un échec. Le seuil d?où l?on observe les choses n?a ni emplacement, ni durée. L?acte de se rappeler implique toujours un échec et une naissance. « Threshold I » : Caméra subjective. Deux lieux. Deux maisons. Deux personnes chéries. Deux grand-mères. La proximité des objets, des choses ? la distance avec laquelle nous les regardons. Ici, le temps n?existe pas. Comme si tout était à sa place et bien rangé ? comme cela arrive au début, dans les ténèbres de l?entrée ? avec ce tapis continuellement soulevé. Plutôt que la lumière qui met toujours les choses à leur place.
Gaetano Liberti est né en 1983 d?une mère croate et d?un père napolitain. En 2004, après avoir fini les Beaux-Arts de Trente (Italie), il rencontre Cesare Ronconi et Mariangela Gualtieri du Teatro Valdoca de Cesena (Italie), dont il suit le cours de théâtre intensif et commence des recherches personnelles sur l?utilisation du corps, sur le mouvement physique, sur la voix et le son. En 2005, il réalise « Brailleway » et commence ses propres recherches artistiques, en utilisant la vidéo dans le script et la direction. Il travaille actuellement sur l?incapacité d?évoquer ses souvenirs, sur le mouvement en arrière, sur le silence et sur le concept de dispositif et d?éternité. Depuis 2005, il travaille comme acteur, artiste, et réalisateur de vidéo, en collaboration avec différents milieux du théâtre contemporain et du paysage artistique italien.
Emanuel Licha
Catalogue : 2012How do we know what we know? | Vidéo expérimentale | hdv | couleur | 16:46 | Canada | 2011
Emanuel Licha
How do we know what we know?
Vidéo expérimentale | hdv | couleur | 16:46 | Canada | 2011
"How do we know what we know?" Le journaliste en studio s?adresse à l?envoyé spécial qui n?a pas pu avoir accès à la zone de conflit évoquée dans le reportage qu?il a fabriqué à partir d?images amateures. Il y a quelques années à peine, on pouvait encore entendre dire que c?étaient les médias qui décidaient du début d?un conflit, à partir du moment où les journalistes se rendaient sur place. La multiplication des images tournées par les protagonistes eux- mêmes, couplées à leur diffusion quasi-instantanée, modifie cette équation. Avons-nous encore besoin des journalistes ? Les images sont des outils et des armes pour la conduite des guerres. Ce n?est pas nouveau en soi, mais ce qui l?est sans doute davantage est la multiplication de leurs sources. C?est par conséquent un moment propice pour ques- tionner le travail journalistique « classique », celui qui s?appuie notamment sur le témoignage rarement contesté des correspondants de guerre. Tout l?appareillage entourant cette couverture médiatique paraît déjà un peu dépassé et sera peut-être bientôt caduc : les envoyés spéciaux, les équipes de tournage, les camions satellite, les hôtels de guerre, les « flash info » et autres « breaking news », le jingle dramatique du téléjournal... Qu?est-ce qu?une « bonne » image de conflit ? Où se fabriquent-elles et comment seront-elles construites demain ? Comment en faire une critique par d?autres images ? La production et la diffusion médiatiques créent des dis- positifs dans lesquels nous sommes pris, et auxquels nous contribuons plus ou moins volontairement. Ce sont les détails ? parfois bénins en apparence ? de ces dispositifs qu?on peut essayer de décrire, pour pouvoir les penser et peut-être s?en dégager.
Emanuel Licha est un artiste qui vit à Paris. Son travail s?intéresse à l?espace public et à l?architecture et l?amène à envisager les objets du paysage urbain comme autant d?indices sociaux, historiques et politiques. Ses projets récents en films et installations vidéo questionnent les moyens utlilisés pour observer et témoigner d?événements violents et traumatiques. emanuel-licha.com
Catalogue : 2011Mirages | Vidéo | | couleur | 19:30 | Canada | 2010
Emanuel Licha
Mirages
Vidéo | | couleur | 19:30 | Canada | 2010
MIRAGES se déroule dans un décor de village irakien au milieu du désert Mojave en Californie. Conçu et utilisé par l`armée américaine pour l`entraînement des troupes avant leur départ pour l`Irak, ce village a été construit et continue d`être opéré sous la supervision de techniciens de Hollywood. Les figurants qui jouent le rôle des habitants de ce village sont recrutés parmi la diaspora irakienne immigrée aux États-Unis. Ce camp d?entraînement est un dispositif optique. Il est fait pour apprendre aux soldats à voir la ?réalité? irakienne telle que fictionnée par l?armée et Hollywood, et à reconnaître les ?terroristes?. Il sert aussi à représenter une utopie de la guerre, et à éduquer le regard des spectateurs, notamment par l?intermédiaire du travail des médias qui sont les bienvenus pour couvrir les activités du camp. L?installation vidéo 2 canaux MIRAGES montre des images du camp d`entraînement et des interviews de ceux qui travaillent en coulisse: le décorateur, le maquilleur, l`artificier, le ?coach? d?acteurs, ainsi que des figurants américains et irakiens, qui évoquent leur perception de la réalité qu`ils contribuent à créer. Le rôle joué par les `journalistes de guerre` apparaît à travers des séquences montrant le dispositif mis en place pour les aider à produire les bonnes images.
EMANUEL LICHA vit et travaille à Paris et Montréal. Après l?obtention d?une maîtrise en géographie urbaine, il a poursuivi ses études en arts visuels à l?Université Concordia, Montréal, puis par le Post-diplôme de l?Ecole nationale des beaux-arts de Lyon en 2001. Son travail s?intéresse à l?espace public et à l?architecture et l?amène à envisager les objets du paysage urbain comme autant d?indices sociaux, historiques et politiques. Ses projets récents en installations vidéo questionnent les moyens utlilisés pour observer et témoigner d?événements violents et traumatiques. Ses plus récentes expositions personnelles incluent : Pourquoi photogénique?, Galerie SBC, Montréal; War Tourist, Loop 09, Barcelona; R for Real, galerie Cortex Athletico, Bordeaux; Une autre fête au même instant brille dans Paris, Centre culturel canadien, Paris; Agnes & Bruce, Ex-Teresa Arte Actual, México; Nothing Less, Nothing More, Just Transformed, Careof, Milan; In & Out, Galerie B-312, Montréal et YYZ, Toronto. Il a également participé à des expositions collectives dans les institutions suivantes: NGBK, Berlin; Art Gallery of Ontario, Toronto; Parsons The New School for Design, New York; Musée d?art contemporain de Montréal; University of South Florida Contemporary Art Museum, Tampa; Israeli Center for Digital Art, Holon; MACBA, Barcelona; Fabbrica del Vapore, Milan; Frac Franche-Comté, Besançon; HartWare MedienKunstverein, Dortmund; Witte de With Center for Contemporary Art, Rotterdam; Galerie im Taxispalais, Innsbruck; Tirana Biennial; Steirischer Herbst, Graz; Sarajevo Centre for Contemporary Art; Stiftung Binz39, Zürich; Montreal Biennial; Musée d?art moderne de la Ville de Paris. Son travail fait partie de plusieurs collections privées et publiques, dont: MACBA (Museu d`art contemporani de barcelona); Musée d?art contemporain de Montréal; Fnac (Fonds national d?art contemporain), Paris; Frac Franche-Comté; University of South Florida Contemporary Art Museum. Emanuel Licha enseigne à l?Ecole nationale supérieure d?architecture de Paris-La Villette. Il est actuellement doctorant au Goldsmiths College, University of London. www.emanuel-licha.com
Deborah Ligorio
Catalogue : 2009Il Sonno | Vidéo | dv | couleur et n&b | 6:45 | Italie | 2007
Deborah Ligorio
Il Sonno
Vidéo | dv | couleur et n&b | 6:45 | Italie | 2007
« Il Sonno » montre une fascinante série de vues aériennes du Vésuve et du paysage environnant. Un chemin ascendant qui, après avoir survolé les quartiers délabrés des zones urbaines, s?achève au sommet du volcan. « Il Sonno » met en évidence les risques pris par ces territoires habités qui ignorent délibérément la menace imprévisible d?un volcan actif qui, en 79 après JC, détruisit les villes voisines de Pompéi et d'Herculanum.
Née à Brindisi, en Italie, Deborah Ligorio a étudié à Bologne, Milan et Paris. Elle vit actuellement et travaille à Berlin. Elle a reçu de nombreux prix et aides financières, notamment le Premio Arte Giovane, à la 15e Quadriennale de Rome (Italie) en 2008, ou le Prix Spécial ITALRE-GAI en 2004. Elle a été finaliste pour le Prix Querini-Furla. En 2003, elle a fait partie du MAK Schindler Artist and Architects in Residence Program de Los Angeles (USA) et a reçu deux prix de la Senatsverwaltung Forschung für Wissenschaft und Kultur de Berlin (Allemagne). Ses ?uvres sont exposées dans les biennales d'art contemporain MANIFESTA 7 et Sharjah (8e édition), dans plusieurs institutions et fondations d'art telles que Signal à Malmö (Suède), Bürofriedrich à Berlin, Villa delle Rose à Bologne (Italie), DeAppel Filmmuseum à Amsterdam (Pays-Bas), Fondation Sandretto ReRebaudengo à Turin (Italie), Link project à Bologne, Palazzo della Triennale à Milan (Italie), ainsi que dans des espaces publics, des studios d'artiste et des projets web.
Inês Lima
Catalogue : 2020Past Perfect | Vidéo expérimentale | hdv | couleur | 23:0 | Portugal | 2019
Inês Lima
Past Perfect
Vidéo expérimentale | hdv | couleur | 23:0 | Portugal | 2019
"Many cities or countries have a distinct malaise. They are places that could be Portugal, so sunk in a painful longing of the past, and where each tension of the present is only the tip of an iceberg that is explained in successive retreats that can go straight until origin of the species, at least. This feeling common to many latitudes is often presented as a diagnosis, a denial of a painful present as opposed to the desire to return to a glorious past." Pedro Penim
Jorge Jácome was born in Viana do Castelo (Portugal) in 1988 and spent is childhood in Macau. He completed is degree in cinema in 2010 at Escola Superior de Teatro e Cinema and in 2016 graduated with ‘felicitations du jury’ from Le Fresnoy - Studio national des Arts Contemporains. His work is based on a strongly intuitive and sensorial process resulting in films made of narrative drifts, unexpected relationships and unusual encounters. His short films have been shown at film festivals in Portugal, Spain, France, Germany, Slovenia, Poland and Israel, and in retrospectives at the New Bedford Whaling Museum, Palais de Tokyo, Maison Européenne de la Photographie, CalArts - California Institute of the Arts and at Georgetown University.
Guillaume Linard-osorio
Catalogue : 2011Os candagos | Art vidéo | dv | couleur | 8:10 | France | 2010
Guillaume Linard-osorio
Os candagos
Art vidéo | dv | couleur | 8:10 | France | 2010
En 1964, quand Philippe de Broca tourne L?homme de Rio, Brasília est un vaste chantier. Avant d?abriter les hautes classes sociales recherchées, la ville doit composer avec une population indésirable mais indispensable, les constructeurs. Appelés aussi « candagos », cette population immigrée représente 55% de la population active, mais il n?est pas question pour le gouvernement qu?elle s?installe durablement dans le District fédéral. Aussi est-elle logée directement sur le chantier ou dans les villes satellites. La vidéo Os candagos est tirée d?un extrait de L?homme de Rio qui se déroule à Brasilia. Outre la dimension burlesque du film original, ce passage offre un point de vue exceptionnel sur la ville en 1964. La séquence est retravaillée image par image ; Belmondo y est effacé ainsi que toute trace de vie. Par ce geste j?ai voulu fondre les notions de matérialité et d?utopie en un même mouvement pour questionner les enjeux de la réalisation d?un projet tel que Brasilia. Les traces laissées par le processus d?effacement révèlent a fortiori une certaine présence ; celle des acteurs et des ouvriers. Le vent et la poussière règnent. Brasilia, point d?orgue du modernisme, devient ville fantôme.
Né à Montereau (77) en 1978, titulaire d?un Diplôme Supérieur d?Arts Appliqués (Ecole Boulle, Paris, 2002) et d?un DPLG (ENS Malaquais, Paris, 2007), Guillaume Linard-Osorio questionne dans son travail la notion de projet et les outils de représentation du réel. L?acte de déconstruction et l?acte de construction y sont des processus similaires qui permettent de révéler les fondements de notre environnement, la face cachée, l?insondable parfois. Ses compositions, quel que soit le medium utilisé, s?apparentent à des formes architectoniques libérées de toute fonctionnalité ou à des matériaux bruts, en attente de mise en forme. Sa production se situe en quelques sortes dans l?épaisseur même du décor. Partant d?une confrontation du monde des images à celui de la matière, son travail oscille entre documentation du réel et fiction pour finalement s?encrer dans un territoire insolite, à mi-chemin entre mécanique et illusion. S?intéressant davantage aux conditions de l??uvre qu?à l??uvre elle-même, Guillaume Linard-Osorio perçoit le monde physique comme un système d?objets dont les connexions seraient redevenues conceptuelles. Dans son travail l?interprétation vacille, les objets cohabitent avec leur fantôme, le temps est suspendu, étiré, parfois inversé, rien est accompli. Tout reste en puissance.
Fiona Lindron
Catalogue : 2009jacky | Vidéo expérimentale | dv | couleur | 3:57 | France | 2008
Fiona Lindron
jacky
Vidéo expérimentale | dv | couleur | 3:57 | France | 2008
une femme et sa horde de paparazzis...
Fiona lindron vit et travaille à dijon, elle obtient son dnsep l?ENSA Dijon en 2006. Les vidéos, photographies et installations émanent de rencontres humaines et géographiques. Elles font référence au genre cinématographique mais ne livre aucune explication ni dialogue. Ces images sont le reflet de l?état mental des personnages, de son rapport fantasmé aux rencontres. Elle participe de 1998 à 2002 à des événements collectifs au Point éphémère, au Batofar, à Mainsd?oeuvre Paris(France), à l?emaf festival Osnabrueck (Allemagne). Le travail de fiona lindron a été montré au Wharf centre d?art contemporain Basse Normandie 2007 Hérouville st clair(France), au festival bandits-mages Bourges 2007(France), à Opticafestival 2007 Gijon (Espagne), à Nuitblanche 2007 Paris(France), au Oneminutefestival 2007 Araau(Suisse)... Elle réalise actuellement en résidence à bandits-mages un film fantastique tourné sur un navire dans l?Océan Indien.
Patrick Lindsay
Catalogue : 2006Ego-cycle | Animation | dv | couleur | 1:50 | France | 2005
Patrick Lindsay
Ego-cycle
Animation | dv | couleur | 1:50 | France | 2005
Des briques s`unissent et se désunissent pour former des paysages toujours en mouvements et sans cesse renouvelés.
Patrick Lindsay est né à Marseille en 1972, il sort diplômé de l`Ensama puis de l`Ensad en 1997. Depuis 1999 il est basé à Marseille, ou il travaille comme graphiste et typographe. Inspiré par son enfance et ses jouets, le jeu est le thème principal de son travail. Il décline son univers coloré et ludique sur de nombreux supports : Affiches, illustrations, animations... A partir de 2001 il s`intéresse à la vidéo en temps réel, et participe à de nombreux événements (Friche Belle de Mai, Marseille. Territoires électroniques, Fondation Vasarely. Festival Arborescence, Aix...). En 2005, il crée le Typophone, expérience de typographie sonore.
Catalogue : 2006Trans-cycle | Animation | dv | couleur | 0:60 | France | 2005
Patrick Lindsay
Trans-cycle
Animation | dv | couleur | 0:60 | France | 2005
Un train défile malgré la fumée onirique qui s`en échappe.
Patrick Lindsay est né à Marseille en 1972, il sort diplômé de l`Ensama puis de l`Ensad en 1997. Depuis 1999 il est basé à Marseille, ou il travaille comme graphiste et typographe. Inspiré par son enfance et ses jouets, le jeu est le thème principal de son travail. Il décline son univers coloré et ludique sur de nombreux supports : Affiches, illustrations, animations... A partir de 2001 il s`intéresse à la vidéo en temps réel, et participe à de nombreux événements (Friche Belle de Mai, Marseille. Territoires électroniques, Fondation Vasarely. Festival Arborescence, Aix...). En 2005, il crée le Typophone, expérience de typographie sonore.
Jeanne Liotta
Catalogue : 2008Observando El Cielo | Film expérimental | 16mm | couleur et n&b | 19:0 | USA | 2007
Jeanne Liotta
Observando El Cielo
Film expérimental | 16mm | couleur et n&b | 19:0 | USA | 2007
Sept années d'enregistrements celestes de differents endroits avec ce trepied tournant qu'est la terre, sortis du chaos du cosmos et inscrits sur un film 16mm. Ce travail n'est ni une metaphore ni un symbol, mais l'inscription d'un sentiment vers le mileu de la perception à travers duqule le temps passe. Ces enregistrements VLF de la magnetosphere en action permettent à l'univers de parler pour lui-même. Le Sublime est Present. Amor Fati
Jeanne Liotta vit et travaille a New York où elle fait des films et autres arts éphémeres tels que de la vidéo, de la photographie, des travaux sur papier et des performance projectionnées en direct. Son dernier projet "Observando el cielo" prend place en une constellation de mediums etudiants le paysage cosmique a la rencontre de l'art, la science et la philosophie naturelle.
Catalogue : 2007Eclipse | Film expérimental | 16mm | couleur | 4:0 | USA | 2005
Jeanne Liotta
Eclipse
Film expérimental | 16mm | couleur | 4:0 | USA | 2005
L´éclipse de lune du 11 septembre 2003, documentée et traduite, en utilisant un film photosensitif. Au 4ème siècle avant JC, Aristote fonda le Lyceum, une école destinée à l´étude de tous les phénomènes naturels sans l´utilisation des mathématiques, car celles-ci étaient considérées comme trop parfaites pour pouvoir être appliquées à la sphère terrestre, trop imparfaite. Ce film est alors l´esprit de ...
Jeanne Liotta travaille et vit à New York oú elle réalise des films et autres travaux éphémeres dont des vidéos, photographies, travaux sur du papier et performances de projections live. Lors de la biennale de Whitney (2006), elle présentait son film en 16mm, "Eclipse" (2005). Son oeuvre a été projetée au festival du film de New York, à la Kunstfilm Biennale, Cologne, The Pacific Film Archives, Berkeley, le Musée d´Art Moderne, et le Musée Whitney d´art américain entre autres. Elle fait aussi de la recherche et est conférencière itinérante pour le collectif cinématographique Josepf Cornell aux archives du Film d´anthologie (Anthology Film Archives). Son dernier projet, "Observando el Cielo", consiste dans sa plus grande partie en un film en 16mm, qui est un enregistrement du ciel de nuit, à des intervalles réguliers. Il comprend une multitude de moyens dans un cadre Emersonien, entre science, art et philosophie naturelle. Elle enseigne aussi extensivement, par exemple the New School and Pratt Institute à New York, l´Institut d´Art de San Francisco, la Museum School à Boston, et actuellement à l´université (Milton Avery Graduate School for the Arts à l´Université Bard).
Jeanne Liotta
Catalogue : 2014Property | Doc. expérimental | 35mm | | 3:45 | USA | 2013
Jeanne Liotta
Property
Doc. expérimental | 35mm | | 3:45 | USA | 2013
A few simple techniques of the cinema--a direct quotation, a framed location, an actress in costume, a few cuts to the quick--conspire in a compact couple of minutes to produce an image replete with historical and geographic visibility, to wit: an implied and uncontainable expanse of a landscape bought, sold and inhabited. An anti-landscape film and a one-two punch. -JL
Jeanne Liotta was born and raised in New York City. She makes film, video and other cultural ephemera such as works on paper , photographs, projection performances, and intimate installations. Her playful investigations into time, space, and perception itself, are manifested through the observation of various and contingent subjects: the cosmos, landscape, pure abstraction, the body in space, the cinema itself, or knowledge systems such as science and language. Her work encompasses a constellation of mediums often located at a lively intersection of art, science, and natural philosophy, exemplified by her award-winning 16mm films of the night skies Observando El Cielo (2007), Eclipse (2005) as seen in the 2006 Whitney Biennial, and more recently with installations such as Diagram Squared (2013) at Microscope Gallery in Bklyn NY. In 2011 Liotta was voted amongst the top filmmakers of the decade by Film Comment magazine and in 2012 received the Helen Hill Award from the Orphans Film Symposium. Her works have been exhibited at The New York Film Festival, Rotterdam International Film Festival, The Pompidou in Paris, MCA Denver, The Sharjah Biennial, Arthouse Jones Center in Austin, The Exploratorium SF, and the Cornell Astronomical Society at Fuertes Observaotory, amongst numerous others. She also maintains ongoing research into The Joseph Cornell Film Collection at Anthology Film Archives, has worked with public film materials from the New York Public Library for her garden series Firefly Cinema in NYC for over 15 years, and more recently has curated programs of moving image poetics for Counterpath Press in Denver CO. She has taught widely and variously, at The New School, Pratt Institute, The San Francisco Art Institute, The Museum School Boston, and is presently Assistant Professor of Film Studies at The Univ. of Colorado Boulder, as well as film video faculty for the Milton Avery Graduate School of the Arts at Bard College, NY.
Catalogue : 2010Sutro | Film expérimental | dv | couleur | 3:0 | USA | 2009
Jeanne Liotta
Sutro
Film expérimental | dv | couleur | 3:0 | USA | 2009
Animated portrait of the eponymous television tower on the hill, guardian of fog and electronic signals in that earthshaking city by the bay San Francisco.
Jeanne Liotta splits her time between her hometown of New York City and Boulder Colorado where she is currently an Assistant Professor of Film.
Wei Liu
Catalogue : 2007Wang Que De Yi Tian | Documentaire | dv | couleur | 13:30 | Chine | 2005
Wei Liu
Wang Que De Yi Tian
Documentaire | dv | couleur | 13:30 | Chine | 2005
A Day to Remember Le 4 juin, Liu Wei est allé à l'université de Pékin où le soulèvement étudiant avait commencé et à la place Tian'anmen où cet événement s'est terminé en massacre. Armé d'une caméra, il a posé une liste de quelques questions à chaque personne qu'il a rencontré dans la journée. Les gens à qui il a posé ces questions ont pâli on essayé de les esquiver ou on simplement craint de répondre. Le souvenir du sang versé il y a seize ans et des vies qui ont été prises s'est estompé et on l'a oublié, ne laissant derrière qu'un silence impuissant et une page blanche dans notre mémoire. Puisque le sujet reste taboo dans la société chinoise moderne, les gens n'en parlent pas ouvertement pour leur propre bien-être, ou alors ils ne veulent pas vraiment s'en souvenir. Beaucoup de jeunes gens ne savent même pas que ces événements ont eu lieu puisque ce sujet à été enfoui, et en parler a été interdit pendant des années. Seize années se sont écoulées. Les cheveux des mères des victimes ont blanchi, les êtres proches ont séché leurs larmes. Le silence prévaut, toujours aussi glorieux, dans la plus grande rue de Chine. Le silence, l'oubli et la dissimulation délibérée laissent la mémoire des gens vide. Les événements du passé deviennent des images floues, les véritables souvenirs se sont effacés et seules les illusions restent.
Liu Wei est né en 1965 en République Populaire de Chine. Il vit et travaille à Pékin. En 1992, il a obtenu son diplôme en littérature, major en design, du département des beaux-arts de la China Central Academy of Drama. En 1995, il a effectué ses études au Symposium sur la relation entre religion et culture, acceuilli par le département de philosophie de l'université de Pékin.
Lishan Liu
Catalogue : 2019Product ( VIDEO ) LISHAN ™ | Vidéo expérimentale | hdv | couleur | 2:20 | USA | 2018
Lishan Liu
Product ( VIDEO ) LISHAN ™
Vidéo expérimentale | hdv | couleur | 2:20 | USA | 2018
Product ( VIDEO ) LISHAN ‘ is a series of three 30-second pseudo-ads by re-situating the 3 electronic devices for personal healthcare and beauty(a Clarisonic facial brush, a Philips air flosser and a Braun epilator) and interrupting the normal working of the “œmachinesâ”. The videos, loosely following the structure and aesthetic of the original product commercials, are aesthetically pleasing and entertaining. Subsequently, It entails the seductive irony of interwoven relationship among several spheres of commercial aesthetics, techno-fetishism and narcissism in contemporary consumerism. This series of videos has once shown in a screening in SVA Theater and arranged to play in between other artists` work, which functioned as TV commercials in terms of form. It conveys the artistâ’s satirical commentary on the attention span and art production strategies.
Liu makes video-based work. Her highly personal artistic practice, with a constant approach of de/recontextualization and conceptualization, reflects the globalized cultural environment accelerated by Internet (Techno-culture, consumption culture, pop culture and so on). Liu graduated from MFA Photography, Video and Related Media at School of Visual Arts. She has exhibited her work in both China and the US including Vacuum Gallery, Beijing(2017); Poor Image Art Center, online(2016); Rabbithole, New York; Flux Factory(2016); Fei Gallery, Guangzhou(2015); Shenzhen New Media Art Festival at The Value Factory(2014); Jinji Lake Art Museum, Suzhou(2014); Today Art Museum, Beijing(2014) and etc.
Wei Liu, Amy ZI
Catalogue : 2006Silence | Doc. expérimental | dv | couleur | 7:40 | Chine | 2005
Wei Liu, Amy ZI
Silence
Doc. expérimental | dv | couleur | 7:40 | Chine | 2005
Les cinq visages de la vidéos sont ceux de personnes tuées dans l?avenue Chang An, lieu-dit Place Tiananmen, le 4 Juin 1989. Ils étaient aussi jeune que je l?étais et venaient de familles les plus normales de Chine. Ces images viennent de leur pierre tombale . Ils furent. Ils imprimèrent l?Histoire de leur jeune vies et leurs familles transportent sur leur frêles épaules les tribulations et les iniquités de la Chine moderne. Les trous sur le tableau en métal dans la vidéo sont les noms en écriture braille des personnes tuées lors des événements, qui ont patiemment été récoltés pendant plusieurs années par la mère de l?un d?entre eux. La plupart était de jeunes gens, étudiants et citoyens. Les trous noirs dans ce tableau sont les impacts de balle, sur des visages jeunes et fragiles. Et sont des plaies éternelles dans le coeur de leur famille et des gens simples de Chine. Ressentir ces douleurs est également ressentir les blessures infligées par le pouvoir au peuple chinois, génération après génération. Les regarder est voir leur mère en larmes à chaque moment. Les ignorer est recouvrir la vérité de prétentions et d?idoles, tout en maintenant une vie contrefaite qui a cours en Chine. Dans la Chine actuelle, tapageuse, les médias fabriquent de force une histoire, et un âge florissant, tout en recouvrant ces événements d?un extraordinaire silence. Les trous noirs essaient de casser la propagande, pareille à un tableau d?acier, la voix publique, les slogans solennels et l?histoire fabriquée par les médias, avec leur pouvoir de parole autocratique. La Rue A, dans son dynamique changement surnommée la première rue de Chine, est tellement faible face à eux. La prospérité de la ville, pour laquelle chacun a versé du sang, et les pas pressés des gens qui y circulent, ne changent en rien ce qui s?y est passé. Cette vidéo, SILENCE, montre le changement des quatre saisons dans les lieux où ces jeunes gens ont été tués et où ils sont enterrés. Le temps s?écoule rapidement, les mémoires brisées et les blessures nous rendent encore plus silencieux et impuissants.
Liu Wei est né en 1965 en Chine. Il vit et travaille à Beijing. Il a étudié la littérature et les arts, et a poursuivi des études sur les relations entre religion et culture, à la faculté de philosophie de Pékin. Il réalise des installations vidéo, des vidéos et des documentaires. Son travail est exposé dans le monde entier, notamment au Centre international de la photographie à New York, au World Wide video festival d?Amsterdam, à la Transmediale Berlin, au Musée d?art contemporain de Denver, à Viper, Bâle, à Videobrasil, Sao Paulo, à Videoex, Zürich, à Kassel, au Medialab de Madrid. Les Rencontres internationales Paris/Berlin présentent depuis plusieurs années le travail de Liu Wei.
Zhouanqi Liu
Catalogue : 2022A Walk in Spring | Fiction | 4k | couleur | 10:39 | Chine | 2019
Zhouanqi Liu
A Walk in Spring
Fiction | 4k | couleur | 10:39 | Chine | 2019
A laid-off worker pretends to go to work as usual but goes on an excursion to the mountain by his own.
Zhouanqi Liu 8/30/1994 Director/Screenwriter/Production Designer/Photographer 346 West 84th St #2F, New York, 10024 NY zl2734@columbia.edu (929) 319-6622 Education ? Beijing Film Academy Screenwriting 2012-2016 ? Columbia University Directing 2018-2021 (thesis film shooting year stage) Experience ? 2013.8-11 Chinese post-rock band ’48V’ 8-city China Road Show as photographer ? 2014.10/2015.10 13&14st ‘ISFVF’ International Student Film and Video Festival of Beijing Film Academy as subtitle translator ? 2015.6-2015.11 Chinese rock band ’Omnipotent Youth Society’ 13-city China Road Show as photographer ? 2016.2 Peking University ‘Preparation for Entrance’ Campus Activity Feature Film (No.5 the Summer Palace Road) as screenwriter ? 2016.4-2016.8 Musician prof. Guo 9-city China Road Show as photographer ? 2017.2-5 Info&Updates Studio China First Exhibition ‘Grand Coupes’ as curation&music production in Beijing&Shanghai ? 2017.6 Beijing 1st ‘Vintage Fair’ advertising video as art director ? 2017.8-10 The Door music company experimental advertising video as screenwriter ? 2017.11-2018.4 School of Visual Arts graduate student thesis documentary ‘The Wanderer’ as the self ? 2018.4-2018.8 Jing Wang photo exhibition on Beijing Three Shadows Art Center ’Goodbye, Paris’ as technician( darkroom film processing&hand coloring)
Zhenchen Liu
Catalogue : 2007Shanghai Shanghai | Doc. expérimental | 0 | couleur | 12:1 | Chine | 2006
Zhenchen Liu
Shanghai Shanghai
Doc. expérimental | 0 | couleur | 12:1 | Chine | 2006
?Shanghai Shanghai? présente Shanghai comme elle est conçue, pensée, imaginée en maquettes et en images de synthèse, et par ailleurs, il présente la réalité de la ville. Ce film confronte trois types d?images, image utopique de cette ville, image métaphorique et image documentaire.
Je suis né en 1976 à Shanghai. J?ai eu mon diplôme de Maîtrise en peinture à l?école des beaux-arts de Shanghai, diplôme de Master à l?école national supèrieur d?art de Nice (Villa Arson). Je travaille beaucoup sur le sujet de « Urbain », «La modernisation », « La problèmatique du developpement de la Chine »? Récemment, j?ai participé la 1ère Biennale de l`Art Contemporain Chinois de Montpellier, 11e Biennale de l?Image en Mouvement à Genève, ?Panorama7? à Tourcoing, 7e manifestation internationale vidéo et art électronique et 35th Festival du Nouveau Cinéma de Montréal? Actuellement je suis en résidence au Studio nationale des arts contemporains du Fresnoy.
Tsui-lun Liu
Catalogue : 2008Girls'n guns | Vidéo expérimentale | dv | couleur | 4:0 | Taiwan | 2006
Tsui-lun Liu
Girls'n guns
Vidéo expérimentale | dv | couleur | 4:0 | Taiwan | 2006
La scène se déroule un samedi après-midi, pendant l'entraînement de la Girls Honor Guard. Des filles sont rassemblées et on entend aucun ricannement. Elles disent qu'elles doivent prendre soin de leur fusil, respecter les membres plus agés et fraterniser avec leurs soeurs. A la fin des années 90, Tsui-lun Liu a vécu ses années au lycée avec les meilleures membres de la Girls Honor Guard de Taïwan. Ces jeunes filles de 16 ans, elle y compris, étaient convaincues qu'elles se seraient toujours reconnaissantes d'avoir vécu cette expérience au sein de la Girls Honor Guard. Les membres se portent volontaires. Ce que l'on voit ne reflète pas une obéissance aveugle ; la performance est d'une beauté parfaitement réglée.
Tsui-lun Liu est née en 1979 à Keelung, à Taïwan. Elle a étudié l'histoire à l'université nationale de Taïwan et la Free University de Berlin. Elle a également étudié les beaux-arts au Dutch Art Institute des Pays-Bas où elle a obtenu un MFA (Master of Fine Arts) en 2006. Son travail est présenté lors de nombreuses projections et participations internationales. Elle vit et travaille à Taipei, à Taïwan.