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Christian Merlhiot
pointligneplan
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Les vingt dernières années auront vu se déplacer nombre de frontières artistiques. Les relations entre cinéma et vidéo, cinéma et photographie, fiction et documentaire n?ont cessé d?alimenter formes et attitudes. Inquiété dans son support, ses enjeux, son histoire, le cinéma aura été l?un de ces n?uds critiques. Ces questionnements sont aujourd?hui particulièrement sensibles au croisement des arts plastiques et du cinéma par un regard croisé des plasticiens vers le cinéma et des cinéastes vers l?art contemporain. C?est à ce croisement que pointligneplan situe ses enjeux, depuis 1998, par la mise en place régulière d?une programmation de films. Organisée à l?origine avec le concours du Groupe de recherches et d?essais cinématographiques par Christian Merlhiot, rejoint en 1999 par Pascale Cassagnau, Vincent Dieutre et Érik Bullot, la programmation pointligneplan présente régulièrement à La fémis ou lors de cartes blanches dans des festivals et des institutions culturelles, un ensemble d??uvres singulières : cinéastes, artistes, plasticiens questionnant et redéfinissant de nouveaux partages du monde et de l?image.
Depuis 1988, Christian Merlhiot a réalisé 19 courts et longs métrages, dont "Silenzio" en 2006. Mais, si Christion Merlhiot est cinéaste, il ne se désintéresse pas pour autant de l?art contemporain, une discipline pas forcément très éloignée du cinéma. En 1998, il crée pointligneplan avec le soutient du Grec (Groupe de recherches et d?essais cinématographiques), où il est lecteur, et l?aide de François Barat, son délégué général. Un collectif né de son désir, et de celui d?autres cinéastes, de monter ses propres films et d?échanger son expérience et ses points de vue. Une association créée pour réunir et diffuser dans un même lieu des ?uvres autrement dispersées dans les festivals, les galeries et les musées.
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Christian Merlhiot
De la danse / Pièce n°2
Vidéo | dv | couleur | 4:0 | France | 2010
Petit duo en forme de duel sur les glaces de la banquise
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Christian Merlhiot, Daniel LARRIEU
Ice dream
Vidéo | hdv | couleur | 17:27 | France, Groenland | 2011
De ces paysages désertiques et montagneux aux plaques de glaces qui dérivent près de la côte, il semble n?y avoir qu?un pas pour cet homme qui, de l?un à l?autre, ne cesse de marcher et de danser. Sans précipitation et sans relâche, son mouvement est comme un événement lent et continu qu?il nous resterait à saisir, une transformation déjà inéluctable et invisible.
Christian Merlhiot est né en 1963 à Niort. Il a suivi des études à l?École nationale des beaux-arts de Bourges de 1981 à 1987. Entre 1994 et 1995, il est pensionnaire à la Villa Medicis à Rome pour l?écriture d?un scénario qu?il adapte pendant son séjour et réalise son premier long-métrage : Les Semeurs de peste, sorti en salle en 2003.
Christian Merlhiot a enseigné le cinéma et la vidéo dans plusieurs écoles d?art notamment à Angoulême, Nancy et Bourges. Il est actuellement responsable pédagogique au Pavillon, Laboratoire de création du Palais de Tokyo à Paris. Il est fondateur de pointligneplan, un collectif qui situe ses enjeux au croisement des arts plastiques et du cinéma.
Érik Bullot a consacré à ses films un texte publié dans l?ouvrage collectif pointligneplan aux Éditions Léo Scheer (Fr-2002). Chez le même éditeur, un livre est consacré à l?ensemble de ses films, accompagné d?un texte de Fabien Danesi et d?une édition dvd de 3 courts-métrages (Fr-2003).
Son film Silenzio, tourné au Japon en 2004, est sorti en salle au printemps 2006.
Il a réalisé, avec Matthieu Orléan, un Atelier de création raphiophonique pour France Culture diffusé en février 2007. Cette expérience a aussi donné un film : Des Indes à la planète Mars, sélectionné en compétition française au Festival International du Film Documentaire de Marseille 2007 et sorti en salle en avril 2008.
Son dernier film, Le procès d?Oscar Wilde, est sorti en salle en avril 2010.
Daniel Larrieu :
Né en 1957 à Marseille, Daniel Larrieu fait ses débuts de danseur professionnel au début des années 1980 avec Wes Howard, Anne Marie Reynaud Régine Chopinot. Le deuxième prix au Concours de Bagnolet en 1982 ?Chiquenaudes? révèle l?originalité de son langage chorégraphique. En une dizaine d?années, il multiplie les expériences, en passant des jardins du Palais Royal où il répète, à la piscine d?Angers où il crée un surprenant Waterproof, tentant à chaque fois de renouveler l?expérience de sa danse dans des rencontres chorégraphiques, plastiques, scénographiques et musicales variées. Considéré comme une figure marquante de la danse contemporaine française, Daniel Larrieu traverse ainsi l?aventure de la danse des années 80, ses expérimentations, ses audaces, ses lieux atypiques.
De 1990 à 1992, il est créateur associé au Centre d?art et de culture de Marne-la-Vallée, La Ferme du Buisson. Il est aussi invité par de grandes institutions chorégraphiques nationales et internationales : Opéra de Paris, Conservatoires nationaux supérieurs de musique et de danse de Paris et de Lyon, Ballet de Francfort, Festival d?Avignon, Festival d?Automne?
En 1994, il est nommé directeur du centre chorégraphique national de Tours. En décembre 1994, il reçoit du Ministre de la Culture le Grand Prix National de la danse. En 1995 il réalise un jardin pour le Festival international des Jardins à Chaumont.
Il créé des pièces d?envergure -On était si tranquille- 1998, Feutre -1999, Cenizas ? 2001, mais aime à chorégraphier de petites formes, danser en solo ou à plusieurs, comme autant d?occasions d?amicales complicités artistiques ? Pascale Houbin, Dominique Boivin?
Daniel Larrieu quitte volontairement le centre chorégraphique national de Tours fin 2002 pour retrouver la compagnie Astrakan à Paris. En novembre 2003, il crée N?oublie pas ce que tu devines, pièce pour six interprètes. Il obtient en 2004, le prix de la chorégraphie par la SACD, et réalise cette même année un projet pour les jardins, Marche, danses de verdure ainsi qu?un solo dans le cadre du vif du sujet au festival de Montpellier, action culturelle de la sacd, pour Julie Dossavi, A chaque vent le papillon se déplace sur le saule.
En juin 2006, il remonte Waterproof (pièce aquatique de 1986) au CNDC d?Angers, et crée une nouvelle pièce pour huit danseurs, Nevermind, à la MC2 de Grenoble, repris au Théâtre de la Ville (Paris).
A partir de septembre 2007, il entame un cycle de rendez-vous publics hors-champ de la représentation théâtrale classique. Ce projet est composé d?expériences menées dans des « paysages » spécifiques ( bord de mer, espace inter-urbain, jardins?) et avec des artistes toutes disciplines confondues. Le numéro 0 a été crée au studio de la compagnie en Septembre 2006 et le numéro 1 à l?espace 1789 de St Ouen le 3 octobre 2007. La conférence ?La danse, j?aimerais bien mais?? sur le paysage chorégraphique est un hors-série de ce travail, complété par un atelier de création radiophonique pour France Culture, Air de rien en Février 2007. Création d?un nouvel épisode à Dijon dans le cadre du Festival Entre Cour et jardins Voyage en Drakéole en août 2007, et au Lieu d?art contemporain de Sigean avec Portrait à l?horizon. A l?automne 2008, il travaille pour une chorégraphie pour la pièce ?Equus? de Peter Shaeffer mis en scène par Didier Long au théâtre Marigny, réalise un temps de laboratoire avec le cinéaste Vincent Dieutre à La Ferme du buisson ?acte de présence avec petites trouvailles?, il est conseillé gestuel pour l?opéra ?Welcome to the voice? au théâtre du châtelet à Paris, avec les chanteurs Sting, Elvis Costello et Sylvia Schwartz? mis en scène par Muriel Téodori. Il reçoit le ?Bonnie Bird Award 2008′ à Londres en Octobre 2008, il crée une pièce pour Transitions Dance Company installé au Laban centre sur une musique originale de Antoine Herniotte ?Come help me make a forest?. Il a crée en mai 2009 ?bord de mer? pour la nuit des musée au Havre, collaboration avec l?auteur Thierry Illouz. Il crée LUX en Février 2010 à la ferme du Buisson, Rose, pour la CIP de l?école nationale de danse de Marseille en Mars 2010. Il s?associe au Manège de Reims en collaboration avec le cdc de Picardie l?Echangeur pour les années 2010- 2011-2012. Il participe en collaboration avec l?association les Robinsons des Glaces à une expédition sur des plaques de glaces à la dérive en Juin pour attirer artistiquement l?opinion publique sur les changements climatique avec le cinéaste Christian Merlhiot et produit une installation et un film ICE DREAM. En 2011, il donne à Sciences Po Paris un atelier sur la composition et la pratique de la danse. Il expose sous le pseudonyme Daan Larjew un travail de photographie.
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Christian Merlhiot
Je reviendrai comme un enfant
Vidéo | hdv | | 1:32 | France, Canada | 2013
Une petite communauté inuit de l?Arctique canadien. Nasri est venu rencontrer les habitants d?Igloolik, descendants d?une société de chasseurs aujourd?hui sédentaire. Dans ce village, il découvre que l?esprit des morts est indissociable du monde des vivants et comprend l?importance des noms hérités des ancêtres et transmis de génération en génération.
CHRISTIAN MERLHIOT est né en 1963 à Niort. Il a suivi des études à l?École nationale des beaux-arts de Bourges de 1981 à 1987. En 1995, il est pensionnaire à la Villa Médicis à Rome où il réalise son premier long-métrage : Les Semeurs de peste, sorti en salle en 2003. Christian Merlhiot a enseigné le cinéma et la vidéo dans plusieurs écoles d?art notamment à Angoulême, Nancy et Bourges. Il est actuellement responsable du Pavillon Neuflize OBC, le laboratoire de création du Palais de Tokyo à Paris. Il est l?un des membres fondateur de pointligneplan. Érik Bullot a consacré à ses films un texte publié dans l?ouvrage collectif pointligneplan aux Éditions Léo Scheer (Fr-2002). Chez le même éditeur, un livre est consacré à l?ensemble de ses films, accompagné d?un texte de Fabien Danesi et d?une édition DVD de 3 courts-métrages (Fr-2003). Son film Silenzio, tourné au Japon en 2004, est sorti en salle en 2006. Il a réalisé avec Matthieu Orléan un Atelier de création raphiophonique pour France Culture qui est ensuite devenu un film : Des Indes à la planète Mars sorti en salle en 2008. Son film intitulé, Le procès d?Oscar Wilde a été distribué au printemps 2010. En 2011, il a séjourné à Kyoto et rapporté de ce séjour au Japon un film intitulé Slow Life. www.minorcinema.com
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Christian Merlhiot
Le voyage au Japon, journal
Vidéo | betaSP | couleur | 13:0 | France | 1999
Lors de mon premier voyage au Japon en 1999, j?ai séjourné à Kanazawa une quinzaine de jours pour diriger un atelier avec les étudiants de l?école d?art. Le film que nous avons réalisé mettait en scène le déchiffrage de la langue française. Présenté ici, le journal qui accompagne ce film recense les situations qui échappent à ce projet en défiant les barrières de la langue et en rapprochant deux cultures que tout oppose de prime abord.
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Christian Merlhiot
Le procès d'Oscar Wilde
Fiction expérimentale | dv | couleur | 68:0 | France, Liban | 2009
Dans le jardin d?une villa face à la Méditerranée, un homme travaille à la traduction arabe du procès d?Oscar Wilde. Sous la lumière d?un soir d?été et tout au long des nuits suivantes, les différents protagonistes du procès se présentent à lui. Il les incarne à tour de rôle et fait revivre les enjeux esthétiques et politiques de ce combat. Cette joute verbale apparaît alors comme la dernière oeuvre - féroce et précieuse - du dandy anglais.
Christian Merlhiot est né en 1963 à Niort. Il a suivi des études à l?École nationale des beauxarts de Bourges de 1981 à 1987. Entre 1994 et 1995, il est pensionnaire à la Villa Medicis à Rome pour l?écriture d?un scénario qu?il adapte pendant son séjour, réalisant son premier longmétrage : Les Semeurs de peste, distribué en salle en 2003. Christian Merlhiot a enseigné le cinéma et la vidéo dans plusieurs écoles d?art notamment à Angoulême, Nancy et Bourges. Il est actuellement responsable pédagogique au Pavillon, Laboratoire de création du Palais de Tokyo à Paris. Il est fondateur de pointligneplan, un collectif qui situe ses enjeux au croisement des arts plastiques et du cinéma. Érik Bullot a consacré à ses films un texte publié dans l?ouvrage collectif pointligneplan aux Éditions Léo Scheer (Fr-2002). Chez le même éditeur, un livre est consacré à l?ensemble de ses films, accompagné d?un texte de Fabien Danesi et d?une édition dvd de 3 courtsmétrages (Fr-2003). Son film Silenzio, tourné au Japon en 2004, est sorti en salle au printemps 2006. Il a réalisé un Atelier de création raphiophonique pour France Culture, diffusé en février 2007. Cette expérience a aussi donné un film : Des Indes à la planète Mars, sélectionné en compétition française au Festival International du Film Documentaire de Marseille 2007 et sorti en salle en avril 2008.
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Christian Merlhiot
Ningiuq
Animation | hdv | couleur | 11:0 | France, Canada | 2014
En 2009, Rachel Uyarasuk, alors doyenne de la communauté inuit d?Igloolik, évoque les ancêtres dont elle a reçu les noms à sa naissance. Elle explique comment cette transmission a assuré leur retour dans le monde des vivants.
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Christian Merlhiot
rice bowl hill incident
Fiction | dv | couleur | 40:0 | France | 2008
L?extrait d?un rapport du Military Intelligence Service, emprunté à l?ouvrage de Haruki Murakami Kafka on the shore, sert de point de départ à ce film. Dans ce rapport, intitulé Rice Bowl Hill Incident, une institutrice japonaise raconte un évènement inexpliquable, proche du surnaturel, survenu aux enfants de sa classe lors d?une sortie en montagne. Dans la première séquence, cet évènement est reconstitué en décor naturel d?après les descriptions fournies dans le rapport. La deuxième séquence est constituée du récit de la jeune femme. Filmée dans une salle de classe, elle rapporte l?incident face à un mystérieux enquêteur.
Christian Merlhiot est cinéaste. Il a réalisé notamment Les semeurs de peste (1995), Voyage au pays des vampires (2001), Silenzio (2005) et Des Indes à la planète Mars (2007). Il est fondateur de pointligneplan un collectif qui situe ses enjeux au croisement des arts plastiques et du cinéma. Depuis 2002, il est responsable pédagogique du Pavillon, le Laboratoire de création du Palais de Tokyo.
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Christian Merlhiot
Slow life
Fiction | hdv | couleur | 74:0 | France | 2012
Kentaro a quitté sa ville d?origine depuis peu. Il vit dans un village près de Kyoto et travaille dans un atelier de teinture. Il rend aussi de petits services aux habitants et s?occupe de Yukiko, une vieille dame espiègle et silencieuse. Au fil des rencontres et des petits boulots, il découvre de nouveaux modes de vie où le temps s?écoule autrement. Il s?interroge alors sur son avenir et son rôle dans cette nouvelle communauté. Un jour d?automne ensoleillé, il part avec Yukiko pour une sortie dans la forêt?
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Angelica Mesiti
Rapture (silent anthem)
Art vidéo | | couleur | 10:10 | Australie | 2009
Rapture (silent anthem) captures a teenage crowd caught in a slow-motion expression of quasi-religious fervour at a rock concert. Both a celebration of life and a look at the darker aspects of this zeal, the video takes a contemporary look at the human need for transcendence and communal ritual in unlikely places.
Angelica Mesiti was born in Sydney and studied at the College of Fine Arts, University of NSW. She works within the traditions of video, performance and installation and generates material through a range of approaches including staged situations, site specific performative acts, re-enactment and documentation. Her videos operate within a cinematic framework to offer fractured narratives that negotiate between primary experience and historical retelling. She uses performance as a way to embrace the present moment and several of her works focus on the dynamics of group activity as a form of social exchange.
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Angelica Mesiti
The Line of Lode and Death of Charlie Day
Fiction expérimentale | | couleur | 15:45 | Australie | 2008
Situé à Broken Hill, une ville de la brousse australienne, « The Line of Lode and Death of Charlie Day » est une histoire d'histoires. En réfléchissant sur la façon dont les différentes connaissances d?un lieu se croisent et se chevauchent, l'artiste emploie la vidéo pour jouer avec les conventions du cinéma et du conte folklorique. Trois histoires entrecroisées de la région constituent l'épine dorsale de l'?uvre : la compréhension indigène de la terre, le développement de l'exploitation minière dans la région, notamment son lien avec la fondation de Broken Hill, et l'histoire d'une attraction locale, Mario?s Palace Hotel. Ces images notent comment les histoires sont portées par les personnes de générations en générations, et ne sont pas tant des histoires du passé, mais un ensemble durable de relations entre la terre et le peuple.
Angelica Mesiti est née en 1976 à Sydney (Australie). Elle vit et travaille actuellement à Paris et à Sydney. Ses médiums de prédilection sont la vidéo, la performance et l'installation. Ses ?uvres explorent souvent la notion d'histoires alternatives, recherchées par le biais d?histoires stratifiées et à mi-mots, intégrées dans des paysages et environnements urbains. Montrée régulièrement depuis 2000, l??uvre de Mesiti a fait l?objet d?expositions individuelles et collectives dans toute l'Australie et à l'étranger. Depuis 2001, l?artiste a été invitée régulièrement par le College of Fine Arts en tant que conférencière occasionnelle au Time Based Art Department.
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Angelica Mesiti
Future Perfect Continuous
Vidéo | hdv | noir et blanc | 8:30 | Australie, France | 2022
Future Perfect Continuous is an invitation to meditate, to listen closely, and to consider the greater meaning of small gestures. In this work, Angelica Mesiti creates a crease in time and in memory, while offering an anchor to a transcendent idea of community. Future Perfect Continuous is based on a game usually taught to children in a classroom setting as a community building or drama-warm-up exercise. It involves a simple series hands gesture like rubbing, snapping, clapping, slapping that when repeated by the group generate a sound performance that convincingly mimics the sound of a rainstorm. For this video the ‘rain-storm’ activity is performed by a diverse group of young adults in their 20s, at the start of their adult life. 'We can imagine them leaving home and entering society, forming new communities'(1). ‘In my work I often explore the idea of the individual and the collective and how gesture and sound can be used to express a cultural experience or moment. I am interested in how this innocent game of imitating nature could also represent a turbulence that is part of the present. The performers become the weather’(2). 1 Kathleen Ritter 2 Angelica Mesiti
Angelica Mesiti is a multi-disciplinary artist based between Paris & Sydney. Her practice combines performance with video, sound and spatial installation to create immersive environments of absorption and contemplation. Mesiti has long been fascinated by performance: as a mode of storytelling and a means to express social ideas in physical form. In recent years she has been making videos that reveal how culture is manifested through non-linguistic forms of communication, and especially through vocabularies of sound and gesture.There is a focus in her work on the unquantifiable social role played by music — and, by extension, sound in general — in our relationship with the world. Mesiti’s work is regularly shown in museums and biennales internationally. Her work ASSEMBLY was the official Australian presentation at the 58th Venice Biennale (2019).
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Messieurs Delmotte
Breakdown dream - Melt Umbrella - Extinguishers
Vidéo expérimentale | dv | couleur | 7:8 | Belgique | 2006
Le travail de Messieurs Delmotte se trouve quelque part entre réalité et imagination, entre le génie et le dilettantisme. Delmotte se distingue par son code vestimentaire et son visage unique. Il est toujours vêtu d?un costume deux ou trois-pièces. Ses cheveux mi-longs, coupés bien droits à la base et qu?il plaque en arrière avec beaucoup de gomina, sont également une de ses caractéristique. Une raie très précisément au milieu de sa tête apporte la touche finale et achève la géométrie de la coiffure. Delmotte met en avant un personnage qui fait barrage avec son public avec brio grâce à des découvertes gestuelles qui sont aussi imprévisibles qu?absurdes. La révolte poétique et existentielle de son travail repose sur cette gaieté excessive et ce non-sens. Il s?agit toujours d?interférer avec une situation, de s?engager dans un combat hilarant et héroïque avec l?objet ordinaire, le personnage d?une situation précise. D?après Delmotte, la société est irrationnelle et ne peut démonter les mécanismes de conditionnement social qui déterminent nos vies car son sens commun et son sens de la justice sont insuffisants. Il s?échappe donc dans le ridicule et l?absurde et ces moments où il abandonne le bon goût sont un exutoire lorsqu?il refuse de livrer bataille à la société. L?engagement physique de son propre corps en tant qu?instrument de désobéissance joue un rôle primordial dans son travail.
Messieurs Delmotte est né en 1967 et a étudié à l?institut Saint-Luc de Liège. Il s?intéresse principalement à la photographie, la vidéo et la performance. Son travail est à la hauteur de la tradition surréaliste belge, quelque part entre réalité et imagination, entre le génie et le dilettantisme. Ses vidéos ont été exposées dans des endroits tels que le musée d?art moderne de Philadelphie, le Festival Underground de New York et MUHKA à Anvers.
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Messieurs Delmotte
Fränz ünd Kofön
Vidéo expérimentale | dv | couleur | 12:33 | Belgique | 0
"Il ne s'agit pas d'une performance, et encore moins d'une bonne idée." Les vidéos de Messieurs -ou Monsieur- Delmotte n'épargnent rien ni personne et elles banalisent tout ce qu'elles touchent, y compris Monsieur Delmotte lui-même. Ce ne sont pas des autoportraits ni des transpositions de l'auteur sur un ou plusieurs de ses personnages imaginaires. Il est possible qu'elles ne puissent être décrites que par l'absence malicieuse de sujet et par des scènes absurdes voire surréalistes. Vacillant quelque part entre fiction et réalité - ces dernières ne forment d'ailleurs peut-être qu'une seule et même chose, et explosent en une multitude de particules libres. Delmotte, qui s'est auto-proclamé poseur, se moque du monde artistique institutionnalisé à travers des actions espiègles et surprenantes, lesquelles sont banales dans leur fond et simples dans leur forme. Le résultat est clair mais également pur et plus que tout irrésistiblement charmant. Comme Delmotte le dit lui-même: "Je le fais, je ne sais pas pourquoi, mais je le fais!"
Messieurs Delmotte (né en 1967) a étudié à l'institut Saint-Luc de Liège et se concentre principalement sur la photographie, la vidéo et les "performances." Ses créations s'inscrivent dans la plus pure tradition surréaliste belge, quelque part entre réalité et imagination, entre brillance et dilettantisme. Dans ses vidéos, il retranscrit ses bétises puériles et ses sarcasmes contre le monde artistique institutionalisé à travers des actions individuelles, qui sont aussi simples qu'absurdes, comme des réflexions sur l'identité schizophrène de l'artiste. Ses vidéos ont été présentées entre autres au Museum of Modern Art à Philadelphie, au New York Underground Festival et au musée d'art contemporain MUHKA (Anvers).
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Messieurs Delmotte
Head with the cats
Vidéo expérimentale | dv | couleur | 1:27 | Belgique | 2006
Le travail de Messieurs Delmotte se situe à mi-chemin entre réalité et imagination, génie et dilettantisme. On le reconnaît à son code vestimentaire et à son visage unique. Il porte toujours un costume deux ou trois-pièces, a les cheveux mi-longs, coupés bien droits à la base et qu?il plaque en arrière avec beaucoup de gomina. Une raie au milieu excessivement régulière constitue la touche finale de cette coiffure géométrique. Le personnage créé par Messieurs Delmotte noie audacieusement le public sous une série de découvertes gestuelles aussi imprévisibles qu'absurdes. Derrière cette gaieté et ces absurdités se cache la révolte existentielle et poétique de l'?uvre. Il s'agit toujours d'interférer dans une situation, d'engager un combat hilarant et héroïque avec l'objet ordinaire, personnage d'une circonstance donnée. Selon Delmotte, la société est irrationnelle et ne dispose pas d'assez de justice et de bon sens pour démonter les mécanismes de conditionnement social qui déterminent notre existence. Voilà pourquoi il s'échappe à l'aide du ridicule et de l'absurde ; des moments d'abandon du bon goût qui agissent comme exutoire pour celui qui se refuse à lutter contre la société. L'implication physique de son propre corps comme instrument d'indiscipline joue un rôle capital.
Les spectateurs trouvent souvent les ?uvres de Messieurs Delmotte (ex Monsieur Delmotte, né en 1967 en Belgique) bizarres, absurdes ou sans intérêt. Mais pour l'artiste, ses vidéos et ses installations surréalistes basées sur des actions banales sont une nécessité absolue. Ses courts-métrages sont centrés sur un comportement obsessionnel ou des initiatives compulsives, et constituent une longue série de tentatives pour dépasser les limites de la réalité, avec un résultat proche du dessin animé. Ses ?uvres ont notamment été présentées au Musée d'Art Moderne de Philadelphie, au New York Underground Festival, au MUHKA d'Anvers et au Museo Reina Sofia (Madrid). Il vit et travaille à Liège.
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Christopher Messina
Nightlight
Vidéo expérimentale | dv | couleur | 9:30 | USA | 2005
Expérience utilisant la photographie numérique, "Nightlight" est une étude des nuits et des lumières le long de la Charles River à Boston, Massachusetts. L'?uvre est entièrement composée de photographies, dont l'assemblage donne l'impression qu'elles sont en mouvement. En réalisant des ajustements subtils entre chaque photographie prise, les lumières de la ville semblent prendre vie.
Né dans l'état de New York, Chris vit et réalise des films à Boston, Massachusetts.
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Mathilde Mestrallet
La règle du jeu
Vidéo expérimentale | dv | couleur | 3:50 | France | 2006
La règle du jeu fait partie d?une série de 8 vidéos nommée Errances. Ces vidéos interrogent le rapport de l?homme au paysage. Chaque projet a pour point de départ le déplacement physique, la découverte d?un lieu auparavant inconnu. L?artiste utilise son corps comme sujet, silhouette évoluant dans l?espace qu?elle investit, décidant de cadrages précis, plans fixes, paysages à traverser. On pourrait dire que ces vidéos tournent autour de rien, à vide, et que chaque vidéo est le résultat, récit, de la rencontre, expérience de ces espaces étrangers. La règle du jeu, Synopsis: Une jeune femme court le long des buissons, se cache, comme poursuivie, elle tente une échappée, un tir de fusil retentit et l?arrête dans son élan. Tuerie ludique, jeu d?enfant, la caméra tire sur sa victime.
Mathilde Mestrallet, diplômée des Arts Décoratifs de Strasbourg, réalise des projets vidéos où elle interroge la place de l?homme dans le paysage, la relation de l?homme à ce dernier. Elle s?intéresse aux différents parcours que propose un site. Les vidéos s?établissent sur des scénarios et mises en scènes simples: répétition d?une même action dans un lieu, marches, déambulations,jeux. L?expérience vécue, véritable rencontre avec le paysage, et la relation à l?espace, comme terrain inconnu, lieu étranger, territoire des possibles sont les points de départ de chaque projet vidéo. Entre «No man?s land» et architecture labyrinthique, les différents héros évoluent dans ces espaces surdimensionnés.
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Barbara Meter
A Touch
Film expérimental | 16mm | couleur | 13:30 | Pays-Bas | 2008
Ainsi donc, tout passe, comme le vent, comme les ombres et la fumée.
Barbara Meter, qui vit et travaille aux Pays-Bas, fait des films depuis les années 70, le plus généralement des films expérimentaux mais également des documentaires et des fictions. Elle enseigne le cinéma à Groningen (Pays-Bas) et au San Francisco Art Institute (USA). Elle a organisé de nombreuses projections de films expérimentaux, sans précédents aux Pays-Bas.
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Barbara Meter
Ariadne
Film expérimental | 35mm | couleur | 12:0 | Pays-bas | 2004
Film constant de roues, frusques et pignons en hommage au loyen du film.
Barbara Meter, née en 1939 est allée à l'Académie néerlandaise du film en 1963. Elle fait des films depuis les années 70 : des documentaires, des films collectifs - principalement expérimentaux. Meter était la co-fondatrice d l'Electric Cinema au début des années 70, un bastion du cinéma expérimental néerlandais et la Stichting Lighthouse dans les années 80. A présent, elle travaille aussi dans la programmation de films, professeur et chargée de cours freelance sur les films.
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Henrike Meyer, Thérèse Nylén
Still Leben
Installation vidéo | | couleur | 4:56 | Allemagne | 2008
Les deux artistes se sont penchées sur la cave d?un restaurant d?asperges dans le Brandenburg. Pendant les trois mois que dure la saison, le restaurant offre l?hébergement à 150 ouvriers polonais. Le reste de l?année, les 30 chambres restent vides, à l?abandon. Elles produisent l?effet de capsules temporelles. Des fleurs en plastiques dans de grandes boîtes, des pages de calendrier griffonnés, des graffitis au mur, des torchons sur les tables sont autant de traces du passage des ouvriers. Des arrangements pleins d?histoires. Les prises de vues de ces arrangements et de la danseuse sont confrontées dans Le 2-Canal-Projection, et se motivent mutuellement dans leurs mouvements dans un échange mimétique.
Henrike Meyer est née en 1984 à Hoya dans le Weser. De 2003 à 2006, elle étudie le théâtre, l?histoire de l?art et la littérature à la Freie Universität de Berlin, puis jusqu?en 2008, la communication visuelle à l?Université des Arts de Berlin, et est actuellement en création expérimentale et médias dans cette même université. Elle vit et travaille à Berlin. Thérèse Nylén est née en 1976 à Malmö, en Suède. Elle obtient une licence en danse théâtrale moderne à l?Ecole Supérieure des Arts d?Amsterdam en 2001. En 2005, elle est sélectionnée pour partir en résidence à Scuol, en Suisse, avec le NAIRS Kuturzentrum, et à nouveau en 2007, cette fois avec le Werkbeitrag Tanz du canton de Luzerne. De 2001 à 2007, elle collabore à des projets avec, entre autres, Martin Butler (Pays-Bas), Suzanne Marx (Pays-Bas), Kyle Bukhari (Suisse), et Nina F.Schneider (Suisse). Elle vit et travaille à Berlin.
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Agnes Meyer-brandis
Have A Tea With A Tree - a video conference with trees
0 | 0 | couleur | 0:0 | Allemagne | 2021
"Have a Tea with a Tree" is an online platform of the "Office for Tree Migration" where anyone can book an appointment for a video conference with 1-10 trees of different countries & climates for free. The trees will also participate live in the stream. The conferences are scheduled with one hour each. Besides the meeting with trees, these meetings can be extended and e.g. guests can be invited or scenes staged can be added. The OTM online platform thus becomes a hybrid field of experimentation between digital and analog worlds, humans, nature and technology. It can become stage, exhibition space, film, performance, reading, conference, and exchange between different forms of communication as well as life, play, explore.
Agnes Meyer-Brandis is a Berlin based artist with a background in sculpture and new media, She creates works on the fringes of science, fiction and fabulation. Educated first in mineralogy, followed by studies at the art academies in Maastricht, Düsseldorf and KHM Cologne, she has been the founder and director of the Research Raft, an „Institute for Art and Subjective Science“ that purposefully ‘is asking questions but gives no answers’ in fields such as climate research, environmental studies, meteorology, as well as synthetic and artistic biology. Meyer-Brandis’ work has been exhibited worldwide and awarded many prizes, including a Prix Ars Electronica Award of Distinction, and the European Kairos prize. Please find further info under the following link: www.ffur.de