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Igor Heitzmann
Catalogue : 2009Nach der Musik | Documentaire | | couleur et n&b | 105:3 | Allemagne | 2007
Igor Heitzmann
Nach der Musik
Documentaire | | couleur et n&b | 105:3 | Allemagne | 2007
Le chef d?orchestre autrichien Otmar Suitner dirigea pendant 26 ans l?opéra national de Berlin-Est ?Unter den Linden?. Il avait deux familles, une à l?Ouest, une à l?Est de la ville divisée. 16 ans après la fin de sa carrière, il part en voyage avec son fils - pour découvrir ce qui reste après la musique.
Né en 1971 à Rendsburg, il a grandi à Berlin. De 1995 à 2006 il étudie la réalisation à la Deutsche Film-und Fernsehakademie de Berlin (DFFB).
Eytan Heller
Catalogue : 2007Love Sum Game | Documentaire | dv | couleur | 4:20 | Israel | 2006
Eytan Heller
Love Sum Game
Documentaire | dv | couleur | 4:20 | Israel | 2006
Tourné à Abu Dis (Est Jérusalem), "Love Sum Game" met en scène une partie de tennis qui a lieu des deux côtés du mur de Séparation. Il n´a été possible de réaliser ce film que grâce à la coopération et le dialogue établi entre artistes et activistes israéliens et palestiniens sur le forum "Artists Without Walls" (Artistes sans murs). "Artists Without Walls" est un forum de dialogue permanent entre Palestiniens et Israéliens qui s´engagent dans tous les domaines artistiques ou culturels.
Né à Bruxelles en 1968, il vit et travaille en Israel depuis 1988. BA (équivalent à une licence) en Sciences Politiques - Hebrew University of Jerusalem (1988 - 1991) Maîtrise en Economie Politique Internationale, The London School of Politics (1991 - 1992). A travaillé pendant trois ans en tant qu´économiste pour le Commission Européene en Irael (1994 - 1997). Par la suite il a étudié le cinéma à l´Université de New York. Il est retourné en Israel comme producteur et réalisateur de programmes (documentaires) radio et télévision. Depuis 1998, il participe à des expositions collectives en Israel et à l´étranger. Il travaille actuellement sur la production de films documentaires.
Aline Helmcke
Catalogue : 2007Destrukt | Animation | dv | couleur et n&b | 2:15 | Allemagne | 2005
Aline Helmcke
Destrukt
Animation | dv | couleur et n&b | 2:15 | Allemagne | 2005
?Destrukt? s'abstient sciemment de toute prise de position concrète vis-à-vis des images présentées. Le film ne développe aucune action narrative: à partir d'un objet-image, des dessins en métamorphose se décomposent en linéaments qui se rassemblent pour former l'objet-image suivant. La base de ces dessins d'une complexité inhabituelle pour un film d'animation sont des photographies de reportages. A travers leur transformation dans le medium du dessin, ils se muent en inventaires qui gomment les identités, rendent le sang et les morceaux de cadavres encore plus représentables, perdant ainsi toute concupiscence sensationnelle. Le sous-titre ?ceci n?est pas la lune? renvoie à la structure ambivalente de ces conflits que nous (européens de l'ouest) nous représentons en général exclusivement sous la forme d'une distance médiale travaillée et abstraite.
Aline Helmcke est née à Berlin . Elle a étudié les Arts Platiques à l'Université des arts de Berlin avec pour dominantes: le dessin l'installation et la création de film expétimental avec le professeur Dieter Appelt.Elle vit, depuis la fin de ses études, à Berlin et travaille comme artiste plasticienne et cinéaste. Chargée d'enseignement à l'Université des Arts de Berlin dans le domaine de l'animation expérimentale(adaptation filmique du manuscrit ?Dynamik der Großstadt? de Laszlo Mololy-Nagy). Résidence de 5 mois à l'Akademia Sztuk Pienknych à Cracovie avec le Professeur Jerzy Kucia.Étudie actuellement l'animation (MA) au Royal College of Art à Londres.
Ronja Hemm
Catalogue : 2021For Your Sake | Documentaire | 4k | couleur | 37:56 | Allemagne | 2020
Ronja Hemm
For Your Sake
Documentaire | 4k | couleur | 37:56 | Allemagne | 2020
Deux filles d'une famille d’origine tamang népalaise se préparent à étudier à l'étranger. Leur espoir d’une vie meilleure est élevé, mais le prix à payer est incommensurable. Elles doivent quitter ce qui est le plus précieux pour le peuple Tamang: la famille. Les sœurs cherchent à parler à leur mère et à leur grand-mère, qui mènent encore une vie ardue en suivant la vieille tradition.
Ronja Hemm a grandi à Bamberg (Allemagne) et a étudié les time-based Media à la Hochschule Mainz, Mayence (Allemagne). Pendant ses études, elle s'est principalement consacrée aux formats documentaires. Le documentaire "For Your Sake" est son film de fin d'études.
Louis Henderson
Catalogue : 2011A Walk With Nigel | Doc. expérimental | dv | couleur et n&b | 22:0 | Royaume-Uni | 2009
Louis Henderson
A Walk With Nigel
Doc. expérimental | dv | couleur et n&b | 22:0 | Royaume-Uni | 2009
A WALK WITH NIGEL is a video essay that constructs a dialogue between two artists from two different times, between movement and stillness, between speech and silence. An archaeological study of a community, reawakening the archive in the present. A materialist study of streets and social relations. This is a two screen video about the photographic work of the late artist Nigel Henderson (1917-1985). Re-visiting the same locations within which Nigel Henderson originally shot a series of photographs in the 1950s in East London, Louis Henderson creates a response to these photographs and locations on video in the present. The video is presented alongside the original photographs, forming a dialectical collage of a temporal/imagistic nature, combined with a voice-over created from fragments of text found in the Nigel Henderson collection in the Tate Gallery Archive. A WALK WITH NIGEL is the continuation of certain aesthetic and political ideas developing ? through historical understanding ? the afterlife of a body of work.
Biography Born in Norwich in 1983. Moved to London in 2004 to study Film and Video at London College of Communication (University of the Arts London) graduating with a First Class Honours degree. Between 2007 and 2009 worked independently on various solo and collaborative films and worked as an assistant to William Raban. In 2009 began a practice-based PhD at London College of Communication supervised by William Raban and Dr Jonathan Dronsfield, working in film, photography and text. The research is led by the question ?Can Film be a Future Archaeology?? and looks into the politics of institutional archives and the way art takes part in the production and distribution of the common.
Pascal Hendrick
Catalogue : 2007L'Art et la Manière - Christian de Portzamparc | Documentaire | betaSP | couleur | 26:0 | France | 2006
Pascal Hendrick
L'Art et la Manière - Christian de Portzamparc
Documentaire | betaSP | couleur | 26:0 | France | 2006
Christian de Portzamparc est né à Casablanca (Maroc) en 1944. La ville est d`emblée le sujet majeur de son travail. Dès 1975-1979, il applique au quartier des Hautes-Formes, à Paris, son concept d`îlot ouvert sur la rue. Il interviendra avec la même démarche à Marseille, Nantes et Montpellier. Il est aussi l`auteur d`une série d`ouvrages consacrés à l`art : Conservatoire de musique Erik Satie (Paris, 1981-1983), Ecole de Danse de l`Opéra de Paris, à Nanterre (1983-1988), Cité de la Musique (1990-1995). La complexité de ce dernier programme le conduira d`ailleurs à organiser l`espace comme un fragment de ville. A partir des années 1990, sa carrière s`internationalise, avec la tour Bandaï à Tokyo en 1994 et la tour LVMH à New York en 1995. Dernièrement, l`architecte s`est vu confier la réalisation du Philharmonique du Luxembourg, et celle de l`ambassade de France à Berlin. Tandis que l`extension du cinéma Pathé Tushinski à Amsterdam (Pays-Bas) est en phase d`étude.
Tomas Hendriks
Catalogue : 2015Decision Pending | Doc. expérimental | hdv | couleur | 29:55 | Pays-Bas, Belgique | 2014
Tomas Hendriks
Decision Pending
Doc. expérimental | hdv | couleur | 29:55 | Pays-Bas, Belgique | 2014
Decision Pending is an alienating observation of politicians stuck in the daily routines of decision making. During committee meetings and plenary sessions everyone seems under the spell of difficult decisions that have to be made. Decision Pending is a non-political film about politics, which unfolds itself as an audiovisual symphony.
Tomas Hendriks (°1985) studied Composition at the Royal Conservatory in The Hague (NL) and Film / Audiovisual Art at KASK School of Arts in Ghent (BE). His compositions have been performed and awarded throughout the Netherlands and Belgium. His films are characterized by a strong sense for composition and focus on the experience of image and sound. They can be best described as moods, shaped or stretched out over a course of time. Consequentially, the unspoken and unexplained are prominent. In 2009, his graduation film Strangers (15min) was screened and awarded at several film festivals. For Decision Pending, his first independent film, he also wrote the music, which is performed by Spectra Ensemble.
Catalogue : 2010Strangers | Fiction expérimentale | | couleur | 14:58 | Pays-Bas, Belgique | 2009
Tomas Hendriks
Strangers
Fiction expérimentale | | couleur | 14:58 | Pays-Bas, Belgique | 2009
`Strangers` shows someone after a disturbing discovery. The shock of this moment disrupts his perception. The film takes you into his experience of a world losing its coherence
Since his early childhood, Tomas has been occupied with composing music. He studied composition with Roderik de Man from ?99 till ?03, at the Royal Conservatory The Hague. During this period, he was awarded in several national youth composition competitions (such as the ?Prinses Christina Concours, 2000?). His works have had professional performances, varying from solo pieces to orchestral scores, by ensembles such as the Nieuw Ensemble (Metempsychose 1999), the Netherlands Wind Ensemble (Acres Diver 1999, Petit Histoire 2001), the Radio Chamber Orchestra directed by Peter Eötvös (Qwerty 2003), and recently the young Belgian Ensemble Nadar (Monologue 2009). Tomas? interest in film rose over the years and after graduating high school, he decided to study film. He studied Film and Television at the University of Amsterdam for one year (2003-2004), worked on several film sets in Amsterdam for another year (2004-2005), and then moved to Belgium to study Film at the Royal Academy of Fine Arts in Ghent (2005-2009). Through the years, Tomas? musical background has always been a great influence on his work as a filmmaker. Strangers is Tomas? master graduation film for the Academy.
Paul Hendrikse
Catalogue : 2015The Tape-Recorded Surprise, Interview With I.J. | Vidéo | dv | couleur | 11:36 | Pays-Bas | 2009
Paul Hendrikse
The Tape-Recorded Surprise, Interview With I.J.
Vidéo | dv | couleur | 11:36 | Pays-Bas | 2009
The video-installation The tape recorded surprise; Interview with I.J. starts from the intriguing life of South African poet Ingrid Jonker (1933/1965). Jonker became politically engaged in the fifties when she vehemently opposed a law imposing censorship on publications and entertainment. Her work was published in Drum, a clandestine ‘black’ magazine and rewarded South Africa’s most prestigious literature prize, but she was forgotten after her suicide in 1965. After the fall of the Apartheid-regime in 1990 Jonker became a figure of mythical proportions. Since then, Jonker’s texts and mediated identities are assumed, transformed into symbols then imbued with various meanings by interested parties. Actresses, biographers, admirers and politicians piece together Jonker’s story, growing it into something ghost- like – unfixed yet omnipresent. In the videowork two actresses are presented to us. Nicola Hanekom, recently played Jonker in a theatre-play. Grethe Fox, an older actress, knew Jonker when she was a child, and always wanted to play her. Paul Hendrikse worked with them and carried out various interviews. Subsequently he swapped the positions. Both actresses had to work together and try to close their respective gaps on both sides, each coaching the other on how to depict her falsified relationship to the iconic poet.
Paul Hendrikse est un artiste plasticien qui vit et travaille à Anvers et Berlin. Dans son travail, il explore les intersections entre l`histoire et la fiction. En quête d`une appréhension alternative d`événements historiques, il laisse de côté la grande Histoire pour s`intéresser aux micro-histoires individuelles, niant ainsi la possibilité de présenter l`Histoire d`une manière unique et autoritaire. Ses projets - souvent des performances ou des œuvres à caractère de performance -sont surtout le résultat de longs et sérieux travaux de recherche. Ils prennent forme dans divers médias, comme les publications, installations, œuvres audiovisuelles, et performances. Ces dernières années, son travail a été présenté entre autres au S.M.A.K. et au Kunsthalle Basel, à Onomatopee et à la Biennale Contour 2013. En 2011, il a remporté le Prix Langui de la Jeune Peinture Belge. paulhendrikse.net.
Laura Henno
Juliane Henrich
Catalogue : 2017Aus westlichen Richtungen | Doc. expérimental | 4k | couleur | 61:0 | Allemagne | 2016
Juliane Henrich
Aus westlichen Richtungen
Doc. expérimental | 4k | couleur | 61:0 | Allemagne | 2016
The film essay "From the West" opens with a child’s question of what ‘the West’ means beyond the cardinal direction, then goes on to retrace how ‘the West,’ as a model of society, inscribed itself in the Federal Republic of Germany’s postwar history and architecture. Long panning shots through unidentified West German cities alternate with interior footage of a house being cleared out. Long drives ‘ down highways, through suburbs and industrial zones ‘ traverse urban sprawl and car-friendly cities to the rhythm of abstract, mellow music inspired by evening news theme tunes. In the film’s searching movements, the narrator shifts among reflections on modern architecture and property relations, detailed scenes from childhood, and a passed-down memory of a ‘hemmed-in West Germany,’ recalling the years of her parents’ membership in a 1970s communist splinter group. Over and over, the rallying point is the single-family home ‘ which Konrad Adenauer and his contemporaries once touted as a bastion against the East and which Engels, much earlier, had decried as a tool for quashing rebellion. For all its deconstruction, West Germany also appears in the film as a site of childhood longing where everyone was ‘still tuned in to the same TV show.’
Juliane Henrich was born in 1983. She studied writing in Leipzig and media-art at the University of the Arts Berlin and the Bezalel Academy of Arts and Design in Jerusalem with Heinz Emigholz and Avi Mograbi. Her work has been shown at international film-festivals and exhibitions, among them: Forum Expanded/Berlin Film Festival (Berlinale) at Arsenal Cinema and Berlinische Galerie, HKW Berlin, International Short Film Festival Oberhausen, Duisburg Documentary Film Week, ZKM Karlsruhe, Visions du Reél/Nyon, The Images Festival/Toronto, DEAF-Biennale Rotterdam, Les Rencontres Internationales/Paris, Kav 16 Gallery/Tel Aviv, Hong-Gah Museum/Taipeh, and in different Goethe-Institutes. Her films are part of Arsenal disbribution (Institute for film and video-art).
Juliane Henrich
Catalogue : 2015schleifen | Vidéo | hdv | couleur | 5:50 | Allemagne | 2014
Juliane Henrich
schleifen
Vidéo | hdv | couleur | 5:50 | Allemagne | 2014
A detailed study of the architecture in a small German village slowly reveals an uncanny sense of displacement, erasure and doubling. New houses line freshly paved streets that all have the suffix '-neu' at the end. This journey ends on the outskirts of the village, opening onto the pit mine that will displace the old village.
Juliane Henrich, born 1983, studied at the University of the Arts Berlin with Heinz Emigholz and Thomas Arslan and at the Bezalel Academy of Arts and Design Jerusalem with Avi Mograbi and Efrat Shalem. All films are represented by Arsenal Disbribution (Arsenal – Institute for film and videoart e.V.) Her work has been shown at Berlinale/Forum Expanded, Berlinische Galerie, International Short Film Festival Oberhausen, The Images Festival and ZKM Karlsruhe among others.
Juliane Henrich
Catalogue : 2022Time Before Land | Doc. expérimental | 0 | couleur | 80:0 | Allemagne, Pologne | 2021
Juliane Henrich
Time Before Land
Doc. expérimental | 0 | couleur | 80:0 | Allemagne, Pologne | 2021
A woman arrives in a Polish village. As the director’s alter ego, she embarks on a search. An ancestor, we learn, originally came from this region of Silesia. The film follows her journey through the summertime landscape. She meets people of both German and Polish descent, who, after the war’s end, were forced to leave their homes, or who remained in what became a new country. She encounters shadows of the past: monuments, dioramas, the ruins of Nazi architecture. In a dinosaur park, paleontologists dig for the bones of a prehistoric creature, the one they call the grandfather of dinosaurs. Again and again, there is the presence of water—in the floods that swept fossils from one place to another and in fear-inflected metaphors: waves of Slavs or refugees. Where do the monsters of the past lurk? Fact and fiction interweave into a fantastic tapestry, as the process of genealogical research begins to go off course. Layer by layer, traces of migration routes are uncovered, and the roots of racial ideology are shaken loose from the ground— because almost nothing originally comes from the place where it’s found.
Juliane Henrich studied writing, art and film in Leipzig, Berlin, and Jerusalem with Thomas Arslan, Heinz Emigholz, and Avi Mograbi among others. In 2012, she graduated with honors from the University of the Arts Berlin. Her work often deals with the ways in which the definitions of places change. Her films and video installations have been shown at international film festivals and art exhibitions, including the Berlinale, the International Short Film Festival Oberhausen, Duisburg Documentary Film Week, DOK Leipzig, ZKM Karlsruhe, Visions du Réel in Nyon, the Images Festival in Toronto, and at various Goethe Institutes. The Goethe Institute Buenos Aires and DocBuenosAires featured her work in a monographic show. In 2018, she was an artist in residence at Villa Aurora, Los Angeles. Her films are distributed by Arsenal – Institute for Film and Video Art, Berlin.
Nelson Henricks
Catalogue : 2006Satellite | Vidéo expérimentale | dv | couleur | 3:0 | Canada | 2004
Nelson Henricks
Satellite
Vidéo expérimentale | dv | couleur | 3:0 | Canada | 2004
Dans la vidéo SATELLITE, Nelson Henricks combine de la pellicule trouvée et des rythmes technos pour questionner la perpétuelle obsession de la société occidentale à l`égard de la science, de la technologie et du futur. En juxtaposant des images qui proviennent de vieux films éducatifs avec des aphorismes absurdes, Henricks offre un commentaire divertissant, drôle et provocateur de notre besoin de donner un sens à tout, à n`importe quel prix.
Nelson Henricks est né à Bow Island, Alberta et est diplômé du Alberta College of Art (1986). En 1991, il s`est installé à Montréal où il a obtenu un baccalauréat en cinéma de l`Université Concordia (1994). Henricks vit et travaille à Montréal, où il enseigne à l`Université Concordia (1995-2004) et à l`Université McGill (2001-2003). Musicien, écrivain, conservateur et artiste, Henricks est mieux connu pour ses vidéos, qui ont été présentés à travers le monde. Ses oeuvres ont été récemment présentées au MoMA, New York, dans la cadre de la série VIDEO VIEWPOINTS. Ses textes ont été publié dans les revues FUSE, PUBLIC et COIL, et dans les anthologies SO, TO SPEAK (Éditions Artexte, 1999) et LUX (YYZ Press, 2000). Henricks a coédité une anthologie de scénarios d`artistes intitulée BY THE SKIN OF THEIR TONGUES (YYZ Press, 1997) avec Steve Reinke. En 2002, Henricks a remporté le Prix Bell Canada d`art vidéographique (2002). Il vient de terminer une nouvelle bande : SATELLITE (2004).
Camille Henrot
Catalogue : 2008King Kong addition | Vidéo expérimentale | dv | couleur | 93:0 | France | 2006
Camille Henrot
King Kong addition
Vidéo expérimentale | dv | couleur | 93:0 | France | 2006
Ni remake ni détournement, cette version de King Kong permet tout simplement de regarder en superposition trois versions du film hollywoodien (1933, 1976 et 2005). ?uvre mythique, King Kong est avant tout un film sur le cinéma et pour le cinéma. Le résultat de cette addition mathématique produit un film troublant à l?image noircie parfois illisible, dont l?opacité fait veritablement « écran », un écran sur lequel peuvent se progetter tous les fantasmes. De cette jungle d?images sombres ne se détachent plus que les deux figures principales du film : le gorille et le personnage féminin. King Kong émerge de cette obscurité et résiste au brouillage visuel. Ainsi le film pourrait donner raison à Théodore Adorno : la répétition d`une oeuvre en modifie sa constitution et finit par l`altérer. Pourtant King kong émerge de l`obscurité et résiste à l`anéantissement, il demeure une figure à laquelle le spectateur refuse de cesser de croire. Peut être est ce parce qu`a travers le destin de ce personnage monumentale c`est le basculement du rapport de l`homme à son environnement qui se rejoue tous les quinze ans depuis 1933 ? King Kong revient sans cesse, comme une peur souterraine : celle d`un état sauvage terrifiant mais surtout peur de ce que devient ce nouveau monde "civilisé " qui le remplace, celui du music hall et des avions mitrailleurs. Courtesy galerie kamel Mennour, oeuvre produite avec le soutien du groupe Première heure.
Le travail de Camille Henrot interroge la création et a pour champs d`action les arts qui, tel le cinéma, la musique ou l`architecture, existent à la fois comme industrie et artisanat. Camille Henrot explore dans ces domaines les possibilités de glissement et de fertilisation réciproques. Elle pratique un recyclage des produits culturels par addition, soustraction ou division afin d`en faire ressortir le caractère essentiel (King Kong Addition présenté au Palais de Tokyo, Karaoké Chorale lors de la nuit blanche 2007, ou The Minimum of Life au CIC Genève). Cette approche horizontale s`appuie aussi sur les rencontres, comme celle l`architecte de Yona Friedman, évoquée dans le projet Le Nouveau Monde ( jusqu`au 11 mai au Musée des Beaux arts de Bordeaux, exposition produite avec les collections saint cyprien/ galerie kamel mennour ).
Catalogue : 2007sCOpe | Vidéo expérimentale | dv | couleur | 3:0 | France | 2005
Camille Henrot
sCOpe
Vidéo expérimentale | dv | couleur | 3:0 | France | 2005
sCOpe est un film serpent. La bande son y est un long sifflement. C?est un film un peu sadique qui désire en « enlever plein la vue » (en référence au slogan « Gimme more ! » vantant l?intérêt du format CinémaScope.) Le film original est un péplum essentiellement composé de plans larges avec de nombreux figurants. L?image sur la bande du film se comprime lentement sur les bords latéraux, elle est de plus en plus allongée, elle se rétrécit par les côtés jusqu?à n?être plus qu?un ruban. La particularité du format Scope est de permettre de donner de plus grandes images à voir au spectateur car l?image est inhabituellement élargie. Cette avancée technique va de pair avec l?installation du son Dolby : le spectateur est alors réellement au c?ur du film, enveloppé par l?image et le son. Dans mon film, cet enveloppement prendra la forme d?un enfermement. Les grandes images sollicitent davantage la vision A.O (pour Action Oriented), la plus primitive, vision dite « de surveillance du territoire » alors que la vision sémantique, vision P.O (Perception Oriented), est centrée. Le procédé CinémaScope, avec l?emphase un peu démodée de ses deux majuscules, m?intéresse parce qu?il affirme la suprématie du fait spectacle sur le contenu du spectacle lui-même.
Née en 1978. Vit et travaille à Paris. Formée a l?Ecole des Arts Decoratifs de Paris, Camille Henrot a été révélée par l?exposition «J?en rêve» à la fondation Cartier puis par sa première exposition personnelle, «Room Movies», à la galerie Dominique Fiat et par «l?Atelier du Jeu de Paume» qu? elle a inauguré en novembre 2005. Le travail de Camille Henrot procède par soustraction et par effacement, ainsi se crée une sorte de «nostalgie des possibles» : non pas une nostalgie de ce qui a été, mais une nostalgie de ce qui aurait pû être. C?est en tant que machine à faire revivre un passé hypothétique, fictif, que le cinéma est l?un des champs privilégié de son travail. Alors que le cinéma traditionnel tend à faire disparaître ses dispositifs pour absorber le spectateur, Camille Henrot fait réapparaître la matière même du film: la pellicule. Elle propose ainsi au spectateur un aller-retour permanent entre la fiction et le réel, ou plutôt entre le désir de fiction et la conscience des procédés cinématographiques qui la rendent possible. Considérant les films comme objets de mémoire, la série Room Movies met ainsi en scène une disparition de l?image, par compression, masquage ou grattage. En négatif, se révèle alors les contours d?une absence sous la forme d?une flamme vacillante, comme un fantôme qui viendrait hanter la psyché amnésique des images. La fiction originale devient un écran sur lequel l?artiste inscrit son propre univers émotionnel.
Kevin Henry
Catalogue : 2008Last Thoughts | Documentaire | 16mm | couleur | 72:0 | USA | 2006
Kevin Henry
Last Thoughts
Documentaire | 16mm | couleur | 72:0 | USA | 2006
En 1926, à Oklaoma, un jeun garçon de seize ans saute dans un train pour la Californie, commençant alors une odyssée de dix ans ponctuée d'expériences qui vont changer sa vie. Ce n'est qu'à la veille de sa mort qu'il décide de révéler ses histoires de la Grande Dépression, en faisant un enregistrement pour la postérité. Soixante-quinze ans après ce premier voyage en train, son petit-fils ressort ces enregistrements, et, muni d'une caméra 16mm, part à la recherche d'échos dans le paysage moderne. "Last Thoughts" est un voyage impressionniste à travers l'Ouest américain, d'hier et d'aujourd'hui, guidé par la voix d'un vagabond en fin de vie.
Kevin Henry a grandi à Austin, au Texas, avant de s'installer dans les environs de San Fransisco. Malgré un diplôme en informatique et un emploi d'ingénieur informaticien, il a consacré beaucoup de son temps au voyage, à la musique et à l'art. Après avoir écouté les histoires enregistrées par son grand-père, il a décidé de se tourner vers la réalisation de films. "Last Thoughts" est son premier film.
Margaux Henry-thieullent, en collaboration avec Molpé
Catalogue : 2021Sublime | Vidéo expérimentale | mp4 | couleur | 2:10 | France | 2020
Margaux Henry-thieullent, en collaboration avec Molpé
Sublime
Vidéo expérimentale | mp4 | couleur | 2:10 | France | 2020
"Sublime" est un texte écrit en 2018 par la plasticienne Margaux Henry-Thieullent. Elle a ensuite donné carte blanche à la musicienne Molpé en 2019 pour la création musicale. En 2020, "Sublime", devient un projet a vocation immersive et expérimentale. À partir d'un travail de sculpture digitale sur iPhone, Margaux Henry-Thieullent réalise une série intitulée "Encore des Morceaux" de quatre vidéos, toutes produites au début de la période de confinement en France. "Sublime", est la première vidéo de cette série. Elle questionne la construction de notre mémoire contemporaine laissant place à l’émergence de récits organiques. Dans le projet "Sublime", on assiste directement à l'éclatement de la caverne digitale. Notre société du spectacle navigue violemment au cœur de lieux oniriques, des théâtres virtuels où se désacralise le réel. D’autres perceptions du dehors se dessinent alors, certainement par nécessité, à la frontière d’un nouveau langage : celui qui nous rassemble encore.
Margaux Henry-Thieullent, est une artiste plasticienne française. Architecte, diplômée de Paris Malaquais en 2019, elle montre pour la première fois son travail de dessin la même année au salon DDessin à Paris (France) ainsi qu'au Festival Vrrraiment à Toulon (France). En octobre 2020, la Galerie 5un7 à Bordeaux (France) présente son travail. Dès la réouverture des lieux de culture, Margaux Henry-Thieullent participera à l'exposition collective, "Vaste Monde #2" organisée par la Villa Beatrix Enea, Centre d'Art Contemporain d'Anglet (France). Elle travaille actuellement sur son premier solo show pour 2021, qui sera présenté à la Cité des Arts de Bayonne (France).
Linn Nora Henz
Catalogue : 2021She is leaving home | Film expérimental | mov | | 5:25 | Suisse | 0
Linn Nora Henz
She is leaving home
Film expérimental | mov | | 5:25 | Suisse | 0
Trouvaille. Une silhouette de fille dans des images d'archive de la Croix Rouge. Se tisse un voyage sensoriel vers elle, spéculation d'un désir d'échapper au vent, au monde désert, d’échapper au temps stagnant et de se découvrir femme.
Linn Nora Henz est née en 1997 à Zurich. Elle intègre l'Université de Zurich (Suisse) en lettres, puis l’ECAL - École cantonale d’art de Lausanne (Suisse) pour une année préparatoire. Elle poursuit ses études à la HEAD - Haute école d'art et de design de Genève (Suisse), au Département Cinéma avec une spécialisation en montage. En outre, elle collabore à des recherches curatoriales et multidisciplinaires.
Mauro Herce
Catalogue : 2016Dead Slow Ahead | Documentaire | 4k | couleur | 74:0 | Espagne, France | 2015
Mauro Herce
Dead Slow Ahead
Documentaire | 4k | couleur | 74:0 | Espagne, France | 2015
A freighter crosses the ocean. The hypnotic rhythm of its pace reveals the continuous movement of the machinery devouring its workers: the old sailors’ gestures disappearing under the mechanical and impersonal pulse of the 21st century. Perhaps it is a boat adrift, or maybe just the last example of an endangered species with engines still running, unstoppable.
Born in Barcelona in 1976, Mauro Herce graduated in engineering and fine arts before enrolling in film school at the Escuela Internacional de Cine y TV in San Antonio de los Baños (Cuba) and the École nationale supérieure Louis-Lumière in Paris. He started his career as a director of photography and screenwriter on such films as Ocaso (2010), Arraianos (2012), A puerta fria (2012), El quinto evangelio de Gaspar Hauser (2013) and Slimane (2013). Dead Slow Ahead (2015) is his first feature film as a director.
Carlos Heredero
Catalogue : 2007Débat | | dv | couleur | 0:0 | Espagne | 2007
Carlos Heredero
Débat
| dv | couleur | 0:0 | Espagne | 2007
la création des Cahiers du Cinéma espanols représente un événement de première importance dans le milieu de la critique et de la théorie cinématographiques en Espagne. Cette revue suit délibérément la trajectoire historique de son "grand frère" français (dont elle ne tire pas seulement son nom, mais également sa philosophie et sa ligne éditoriale actuelle), mais s'appuie également sur un héritage construit sur l'itinéraire de certaines des plus importantes revues de cinéma ayant existé en Espagne. Cet héritage nous oblige à nous remettre constamment en question, avec Serge Daney à "Comment arriver à une image", et il nous fait comprendre que l'exercice de la critique cinématographique doit être repensé, face à tous les défis que nous propose l'univers audio-visuel de nos jours. Face à l'uniformisation croissante du discours cinématographique qui prévaut de nos jours, face à la tentation de s'installer en marge de la réalité et d'accepter passivement cette réalité que l'on nous impose, les pages de ce magazine prennent vie dans le but de toujours rechercher une pensée critique et réfléchie, une échelle de valeurs qui puisse donner de la liberté et ouvrir des horizons.
Carlos F. Heredero, né à Madrid en 1953, est historien et critique de cinéma. Professeur d'histoire du cinéma espagnol à l'ECAM (Escuela de Cinematografía y del Audiovisual de la Comunidad de Madrid) ainsi qu'à l'ESCAC (Escuela de Cine de Barcelona). Il est également l'auteur de nombreux essais, études historiographiques et monographies sur divers auteurs (Wong Kar-wai, Aki Kaurismäki, John Huston, Sam Peckinpah, Joseph L. Mankiewicz, José Luis Borau, Manuel Gutiérrez Aragón, etc...). En 1995, il recoit le Prix Cinématographique Sant Jordi pour les livres "le langage la lumière" ("El lenguaje de la luz"), un recueil d'entrevues avec des directeurs de la photographie du cinéma espagnol et "les traces du temps. Cinéma espagnol 1951-1961 " ("Las huellas del tiempo. Cine español 1951-1961"). Il écrit une série de quatre documentaires produits par Canal Plus et réalisés par Carlos Rodrìguez : Traces d'un esprit (1998), Alfred Hitchcock : la fiction sans limite (1999), Orson Welles au pays de Don Quichotte (2000), et Huston et Joyce. Dialogues avec la mort (2001). Il a dirigé le catalogue national espagnol des publications cinématographiques spécialisées (la base de données REC) et a préparé, avec Antonio Santamarina, la bibliothèque du cinéma espagnol, un catalogue rassemblant les sources littéraires (espagnoles, latino-americaines et étrangères) du cinéma espagnol. Actuellement (2003/2007), il co-dirige, avec Eduardo Rodríguezet Ivan Giroud, le Dictionnaire du cinéma espagnol et latino-américain en sept volumes , préparé par la Fondation Auteur (SGAE) et dirige, depuis mai 2007, l'édition espagnole des Cahiers du cinéma.
Christophe Hermans
Catalogue : 2011Etrangère | Documentaire | | couleur | 13:0 | Belgique | 2010
Christophe Hermans
Etrangère
Documentaire | | couleur | 13:0 | Belgique | 2010
Sophie est seule. Elle partage sa vie entre des petits boulots et son déménagement. Pour combler ce vide, Sophie sculpte son corps.
Jaiziel Hernandez