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Eva L'hoest
Catalogue : 2021The Inmost Cell | Vidéo | 0 | couleur | 11:8 | Belgique | 2020
Eva L Hoest
The Inmost Cell
Vidéo | 0 | couleur | 11:8 | Belgique | 2020
"The Inmost Cell" est la nouvelle œuvre vidéo d'Eva L'Hoest. Son récit est inspiré par les contes traditionnels du fleuve Daugava et par les ruines de ses îles sous-marines, englouties lors de la création du barrage de Riga. En combinant divers procédés numériques, Eva L'Hoest transforme son reportage photographique sur la périphérie de Riga en architectures tridimensionnelles et fluides. Ces éléments perdus de la culture lettone indiquent un lieu de synthèse entre humains, nature et ruines artificielles. Dans une fusion entre le paysage rural et le paysage maritime faisant référence à la calenture, un mirage de marin où la mer devient un champ herbeux invitant, l'artiste imprègne les images d'une qualité hallucinatoire et changeante. À travers des travellings lents et contemplatifs, ses différentes réalités fusionnent, les formes tombent les unes après les autres et des passages sont créés entre les lieux et la mémoire.
Eva L'Hoest (née en 1991, en Belgique) explore la façon dont tous les types d'images mentales, en particulier les souvenirs et les réminiscences, peuvent réapparaître sous une forme technologique. Œuvre par œuvre, l'artiste s'approprie les technologies contemporaines afin de révéler à la fois leur nature en tant qu'extensions pour capturer le monde, et leur potentiel en tant que support artistique. Son travail a récemment été exposé au FRAC Grand Large, Dunkerque (France); "Shapeshifters" au Malmö Museum (Suède); à la Biennale internationale de Riga (Lettonie) "And suddenly it all blossoms", organisée par Rebecca Lamarche-Vadel (curatrice); à la Biennale de Lyon "Là où les eaux se mêlent", organisée par le Palais de Tokyo, Lyon (France); La triennale d'Okayama Art Summit 2019 "IF THE SNAKE", organisée par Pierre Huyghe, Okayama (Japon); "Suspended time, Extended space", Casino Luxembourg (Luxembourg).
Catalogue : 2018Under Automata | Film expérimental | 4k | noir et blanc | 10:49 | Belgique | 2017
Eva L Hoest
Under Automata
Film expérimental | 4k | noir et blanc | 10:49 | Belgique | 2017
Au-dessus de l`Atlantique, des dormeurs ont été scanné manuellement par l’artiste le long du couloir d`un avion long-courrier. Le film se présente comme un lent travelling sur une réalité que l`on identifie immédiatement mais qui est déchirée par les failles du processus de captation. Les corps, les objets ne sont donc que partiellement recomposés par le logiciel et donnent lieu à un plan cinématographique ainsi qu`à la vision d`accidents de la substance-image.
Eva L’Hoest (1991, vit et travaille à Bruxelles), est issue d’une génération qui est née en même temps que les développements exponentiels de ce qu’il devient désuet d'appeler “ les nouvelles technologies ”. Cette jeune artiste formée à l’atelier Vidéo de l’ESAVL-Académie des Beaux-Arts de Liège (Jacques-Louis Nyst) s`est très vite tournée vers l`exploration de pièces inédites en réalité virtuelle ainsi que des impressions 3D sur lesquelles elle intervient manuellement. Au fil de ses pièces, Eva L’Hoest propose une analyse de la morbidité contenue au coeur du virtuel lorsqu’il est débarrassé de ses oripeaux et de son pouvoir strictement illusionniste. Ce qui en résulte, c’est une plongée fascinante dans une matière visuelle qui provient du travail conjoint de la main et de la machine. Performeuse d’une nouvelle ère, lartiste s’attache sans complexe à la beauté et au vertige des limites de l’analyse électronique.
Marcellvs L.
Catalogue : 2006man.road.river. | Art vidéo | dv | couleur | 9:27 | Brésil | 2004
Marcellvs L.
man.road.river.
Art vidéo | dv | couleur | 9:27 | Brésil | 2004
Un homme. Une route. Une rivière.
Marcellvs L. a un parcours chargé : une formation universitaire, des leçons de musique depuis qu'il est enfant, et de nombreuses lectures. Encore aujourd'hui, cet artiste consacre quelques heures par jour aux leçons de piano. Ses compositeurs préférés vont de Béla Bartók (1881-1945) et Gyorgy Liget (1923) à Erik Satie (1866-1925) et Claude Debussy (1862-1918). Son intérêt pour la musique ne se restreint pas à l'univers de la musique instrumentale et classique, mais inclut aussi des genres plus populaires comme le rock ou la musique expériementale. Comme lectures, il préfère la littérature et la philosophie, particulièrement Nietzsche et Deleuze. L'intérêt de Marcellvs pour la musique et son rythme de lecture intense provient de son parcours initial. Par la suite, il inclura cinéma et vidéo. Ce double intérêt pour la musique et l'image, ainsi qu'une amitié de longue date avec les membres du pexbaA band, ont de plus en plus rapproché Marcellvs de la production d'images. Ainsi, pendant près de quatre ans, de 2000 jusque 2003, l'artiste s'est produit avec le groupe. Dans certains concerts, les membres du groupe étaient dissimulés derrière un écran. Marcellvs s'est produit avec pexbaA au Projeto Rock Contemporâneo (Projet de Rock Contemporain) au SESC Ipiranga, São Paulo (2002), au III Festival Eletrônika Telemig Celular au Palácio das Artes, Belo Horizonte (2002), au SXSW Festival ? South by Southwest, Austin, Texas, USA (2002), et au Projeto Rumos Itaú Cultural ? Cartografia Musical Brasileira (Itaú Cultural Pathways Project ? Brazilian Musical Cartography) au Itaú Cultural, São Paulo (2001), parmi d'autres. Pendant ses années universitaires à la PUC-MG?s Faculdade de Comunicação e Artes (Faculté des Communication et Arts), l'artiste commença à rechercher des vidéorhizomes pour son projet de fin d'année, sous la direction du Professeur André Brasil. Avec ses vidéorhizomes, Marcellvs a participé à de nombreux festivals et expositions tels que ?Brésil, Brésils?, au Videoformes Festival, à Clermont-Ferrand, France (2005); ?Abre Alas?, à la Galeria A Gentil Carioca, Rio de Janeiro (2005); ?Do micro ao macro: novas políticas e imagens? (Du micro au macro: nouvelles politiques et images), présenté lors du 6ème Festival International du Court-Métrage de Belo Horizonte, à Belo Horizonte (2004); Laboratorio Arte Alameda, à Mexico City (2004); ?Uma mágica por minuto? (Une magie par minute), Universidade de Passo Fundo, au Rio Grande do Sul (2004); Laisle.com Video Art Exhibition, Museu de Arte Moderna (Modern Art Museum), à Rio de Janeiro (2004); ?Investigações Contemporâneas? (Enquêtes Contemporaines), exposition au 14ème Videobrasil International Electronic Art Festival), à São Paulo (2003), ?Entre a casa e a metrópole? (Entre la maison et la métropole), au XXVIème Intercom Congress, à Belo Horizonte (2003), parmi d'autres. La thématique Deleuzienne est également présente dans une autre oeuvre attrayante : la vidéo ?Deleuze while a living model? (2003). Dans cette oeuvre, l'image de Deleuze dans un poste de télévision est barbouillée de rouge à lèvres. La vidéo a fait partie du Southern Competitive Show au 14ème Videobrasil International Electronic Art Festival, à São Paulo (2003); à la Muestra de Cortometrajes de Minas Gerais (Exposition de courts-métrages de Minas Gerais), à l'Auditorio de la FUNCEB, Fundación Centro de Estudos Brasileiros (Brazilian Study Center Foundation), à Buenos Aires (2004); au Cine Esquema Novo (New Scheme Cinema), à l'Usina do Gasômetro, à Porto Alegre, (2004); à la 7ème Tiradentes Cinema Exhibition, au Centro Cultural Yves Alves, à Minas Gerais (2004), parmi tant d'autres. La vidéo a également remporté de nombreuses récompenses au Festival do Livre Olhar (FLO ? Free Look Festival), au Santander Cultural, à Porto Alegre (2003), ainsi que le prix de la meilleure vidéo à la 5ème Competitive Exhibition of Images in Motion, à la Casa do Conde de Santa Marinha, à Belo Horizonte (2003). De tous les vidéorhizomes, ?Man.Road.River?, connu aussi sous le titre de ?Rizoma 0778?, est le plus connu, ayant remporté plusieurs récompenses lors de divers festivals et expositions. La vidéo a remporté le Grand Prix du 51ème Oberhausen International Short Film Festival (2005), le prix du Meilleur Film Expérimental à la Mostra do Filme Livre 2005 (Free Film Exhibition), au Centro Cultural Banco do Brasil, Rio de Janeiro, et le prix dans la catégorie Ousadia e Risco category (Oser et Risquer) au Festival do Livre Olhar (FLO), au Santander Cultural, Porto Alegre (2003). Récemment, l'artiste a également reçu une bourse du Museu de Arte da Pampulha (Musée d'Art de Pampulha), Belo Horizonte, et participera à une exposition durant le second semestre 2005, au Paço das Artes, à São Paulo. (par eduardo de jesus, dossier videobrasil marcellvs l.)
Marcellvs L.
Catalogue : 20080434 | Art vidéo | | couleur | 6:56 | Brésil | 2006
Marcellvs L.
0434
Art vidéo | | couleur | 6:56 | Brésil | 2006
0434 focuses on two boats anchored at sea which slowly move in uncanny synchrony, composing a casual choreography that suggests a dialog or a strange courtship ritual. The video is a one piece of the on going series VideoRhizome.
The video and sound artist Marcellvs L. was born 1980 in Belo Horizonte (Brazil), he lives and works in Berlin. His particular and radical production that gets into dialogue with the electronic arts? universe attracts attention by the intensity with which it associates philosophical concepts to the electronic images and sounds. His work places itself in a zone of undiscernibility, which turns it inapprehensible by this or that audiovisual genre creating its own discursive universe.
Eva La Cour
Catalogue : 2017Composite / De-Composited | Film expérimental | 16mm | couleur | 3:0 | Danemark, Belgique | 2015
Eva La Cour
Composite / De-Composited
Film expérimental | 16mm | couleur | 3:0 | Danemark, Belgique | 2015
COMPOSITE / DE-COMPOSITED juxtaposes picturesque visions of authenticity in urban space with narratives of the High Arctic and the 20th century phantasmagoric medium of film. The short 16mm film is shot at a construction site in Brussels characterized by facadisme. In architecture, this is when a building is demolished and rebuilt from within while the exterior of the building is preserved. The film recording is merged with an account of mine extraction in mountain formations on Svalbard, and together the two elements form the story of creating an image: The film subtly addresses the relationship between planetary raw material and the landscape-as-image. Or, the relationship between the façade as raw material and the city as scenery.
Eva la Cour is a Danish visual artist and researcher with a background in fine arts as well as visual anthropology. She works with audio-visual and spatial forms of montage and display, performance and text, always negotiating with the surroundings in which her work actualizes. This reflects her general interest in notions such as fieldwork, skilled vision and mediation, which she particularly has investigated in relation to landscapes of narratives and raw materials in the Arctic terrain on Svalbard. Currently Eva la Cour lives and works in both Copenhagen and Gothenburg, where she is an artistic practice-based PhD candidate at Valand Academy of Art.
La Decanatura, Elkin Calderón Guevara & Diego Piñeros García
Catalogue : 2018Pluralia tantum bon bril | Vidéo expérimentale | hdv | couleur | 4:49 | Colombie | 2017
La Decanatura, Elkin Calderón Guevara & Diego Piñeros García
Pluralia tantum bon bril
Vidéo expérimentale | hdv | couleur | 4:49 | Colombie | 2017
SYNOPSIS A Colombian video-contribution between the collective La Decanatura and the queer-artist Federica Burns presents the creation of the universe - the big bang - in a new way: Their work aims to subvert the lopsided vision of the white male sovereignty in the representation of the Creator in order to devise a god of ambiguity. As a hybrid being this god is neither male nor female but genderless, mestizo, playful, and plural has put on make-up and is dancing with a fire produced with a "Bon Bril" (kitchen steel wool sponges ) that is used as a fireworks in popular neighborhoods in Colombia and Brazil. Title: PLURALIA TANTUM BON BRIL Director: LA DECANATURA (Diego Piñeros GarcÃa & Elkin Calderón) Production: LA DECANATURA (Diego Piñeros GarcÃa & Elkin Calderón) Camera: Johannes Förster Edition: LA DECANATURA (Diego Piñeros GarcÃa & Elkin Calderón) Actor: Abner Wagner a.k.a Federica Burns Makeup artist: MartÃn Ortegón Duration: 5 min Technical details: Recorded in 4K, final Version in Full HD, 1920 x 1080 stereo
LA DECANATURA. Collective formed by artists Elkin Calderón Guevara and Diego Piñeros GarcÃa that seeks to generate new approaches to art from historical approaches and "foreign" disciplines that inquire hegemonic forms of knowledge and power. LA DECANATURA has been the winner of different awards for the development of artistic projects such as the Residence in Switzerland, Villa Ruffieaux of the Coincidence Program, Pro Helvetia, 2018. Plataforma Bogota Scholarship in art, Science and Technology 2017/18. They have exhibited individually at the Museum of Modern Art in Medellin, Caja Negra (Black Box) 2017. Also they have participated in the Regional Salon for Artists in the Central Zone 2015 and in the National Artists Salon, 2016. Their work "Centro Espacial Satelital de Colombia" has been shown in important festivals, winner of one of the prizes of the Videobrasil Festival 2017 and is part of the Art Collection of the Banco de la República in Colombia.
La Ribot
Catalogue : 2025Differentness | Fiction expérimentale | 4k | couleur | 31:8 | Espagne, Portugal | 2022
La Ribot, Raquel Freire
Differentness
Fiction expérimentale | 4k | couleur | 31:8 | Espagne, Portugal | 2022
Dans les profondeurs de notre imagination, une forêt apparaît, animée par des plantes, des êtres humains et leurs fantasmes. Dans cette forêt millénaire, l'espace est partagé avec le vent. Ce lieu habité de fables est une réalité proche d'un rêve vivant. Ce qui est montré témoigne du désir de vivre et de danser. Differentness a été réalisé lors de la création du spectacle Happy Island, chorégraphie de La Ribot avec la compagnie Dançando com a Diferença. Création septembre 2018 au Grütli – Centre de production et de diffusion des Arts vivants, dans le cadre de La Bâtie-festival de Genève.
Née à Madrid, La Ribot vit à Genève et travaille à l’international. « La Ribot est danseuse, chorégraphe, réalisatrice et artiste visuelle. Son œuvre, apparue au sortir de la transition démocratique dans l’Espagne des années 1980, a profondément modifié le champ de la danse contemporaine. Elle défie les cadres et les formats de la scène comme du musée, empruntant librement aux vocabulaires du théâtre, des arts visuels, de la performance, du cinéma et de la vidéo pour opérer un déplacement conceptuel de la chorégraphie. Solos, explorations collaboratives, recherches avec des amateurs, installations et images en mouvement présentent dès lors les facettes d’une pratique protéiforme, qui ne cesse de mettre en jeu le droit du corps. » — Marcella Lista, écrivaine et commissaire d’exposition au département Nouveaux Médias du Centre Pompidou, Paris, 2020 L’œuvre chorégraphique et visuelle de La Ribot a été saluée par de nombreux prix, notamment le Lion d’or pour l’ensemble de sa carrière à la Biennale de la danse de Venise en 2020, le Grand Prix suisse de danse par l’Office fédéral de la culture en 2019, le Premio en Artes Plásticas de la Comunidad de Madrid (Espagne) en 2018, la Medalla de Oro al Merito en las Bellas Arte en Espagne en 2015, le Premio Nacional de Danza décerné par le Ministère de la Culture espagnol en 2000. Son travail chorégraphique a été présenté, entre autres, à la Tate Modern (Londres), au Théâtre de la Ville et au Centre Pompidou (Paris), au Musée Reina Sofia (Madrid), au Festival d’Automne à Paris, à la Triennale d’Aïchi (Nagoya, Japon), au Museu Serralves (Porto), à Art Unlimited – Art Basel, au S.M.A.K. (Gand), au MUAC (Museo Universitario de Arte Contemporáneo, Mexico DF). Son travail visuel fait partie des collections privées et publiques du Musée Reina Sofia (Madrid), du Centre Pompidou (Paris), du CNAP – Centre national des arts plastiques (Paris), du MUSAC (Museo de Arte Contemporáneo de Castilla y León), de l’Artium (Centro - Museo vasco de arte contemporáneo), des FRAC Lorraine et Franche-Comté, du FMAC — Collection d’art contemporain de la Ville de Genève...
Catalogue : 2015Film noir 001 | Vidéo | hdv | couleur | 12:48 | Espagne | 2014
La Ribot
Film noir 001
Vidéo | hdv | couleur | 12:48 | Espagne | 2014
Commencé en 2014, FILM NOIR est un projet en évolution, en plusieurs parties, qui explore une fascination à long terme de La Ribot: la figure de l'extra, "surnuméraire" ou l'acteur de fond. Les pièces de La Ribot 40 Espontáneos, 2004, et PARAdistinguidas, 2011, par exemple, invitaient des extras (des bénévoles locaux, normalement avec peu ou aucune expérience théâtrale) au centre de la scène dans de nouvelles œuvres d’art vivant pour le théâtre. En revanche, FILM NOIR regarde en arrière dans l'histoire du cinéma et utilise la vidéo pour explorer la dynamique cinématographique du monde des extras. Premier de la série, FILM NOIR 001, 2014, se penche sur les extras dans Spartacus (1960) et El Cid (1961) - "papier de tournesol" humain dont les actions et les attitudes révèlent les idéologies contrastées des deux productions. Actuellement en cours, FILM NOIR 002 et 003 élargissent l'enquête sur d'autres films et d'autres questions.
L’artiste et chorégraphe La Ribot est née à Madrid. En 1986, elle co-fonde le groupe Bocanada Danza et le co-dirige jusqu’à sa dissolution en 1989. Deux ans après, elle commence à travailler sous le nom de La Ribot et elle inaugure le « striptease » humoristique Socorro! Gloria!, une pièce qui attire un nouveau public et qui lui inspire sa série solo intitulée 13 Pièces distinguées. Más distinguidas, la seconde série des Pièces distinguées, est inaugurée à Madrid à la fin de l’année 1997. Suivi d’autres série des pièces : Still Distinguished, 2000 et PARAdistinguidas, 2011. Panoramix, la version anthologique de trois heures rassemblant les trente-quatre premières Pièces distinguées, est inaugurée en 2003 à la Tate Modern et a voyagé ensuite dans d’autres galeries européennes, telles la Reina Sofía de Madrid ou le Centre Georges Pompidou à Paris. En 2000, La Ribot amorce son travail vidéo, et expérimente plus particulièrement l’utilisation du plan-séquence, tourné du point de vue du corps impliqué dans une performance. Cette approche a irrigué de nombreuses œuvres depuis les années 2000, dont l’installation Despliegue, 2001, et le travail complexe mené avec la pièce Mariachi 17, 2009. La même année, elle prend comme base Mariachi 17 afin de mettre en place Llámame Mariachi, un nouveau travail mêlant vidéo et performance live des trois interprètes. En 2004, La Ribot arrive à Genève, en Suisse. Elle y fonde et co-dirige entre 2004 et 2008 Art/Action, un département destiné à l’enseignement et à la recherche du live art basé à la Haute École d’Art et de Design (HEAD) de Genève. Les années 2000 voient aussi le développement de la pièce participative de grande envergure 40 Espontáneos, 2004 ; lancée en 2006 à l’Art Unlimited de Bâle, la pièce Laughing Hole ; et Gustavia, 2008, un duo conçu et joué avec la danseuse, chorégraphe et directrice du Centre National de la Danse de France, Mathilde Monnier. En 2011, elle lance PARAdistinguidas, une nouvelle série des Pièces distinguées conçue pour cinq danseuses et vingt « figurants » volontaires ; en 2012 elle achève EEEXEEECUUUUTIOOOOONS!!!, une commande chorégraphique majeure du Ballet de Lorraine à Nancy, en France. Également en 2012, le MUAC (Mexico City’s Contemporary Art University Museum), a inauguré son espace d’exposition de live art en proposant une exposition monographique sur son œuvre. Le travail vidéo de La Ribot est présenté au sein de collections privées et publiques dans toute l’Europe et elle continue à développer et présenter son travail à l’internationale. Elle a participé à des exhibitions au Japon, Seoul, Korée du Sud et Mexico: en 2012, le MUAC (Mexico City’s Contemporary Art University Museum), a inauguré son espace d’exposition de live art en proposant une exposition monographique sur son œuvre. En 2014, aux côtés du compositeur et pianiste Carles Santons, elle a produit Beware of Imitations!, un vidéo hommage à la danseuse américaine Loie Fuller. Elle poursuit son travail à l’international depuis sa base située à Genève, en Suisse, où elle vit avec le chorégraphe suisse Gilles Jobin.
La Ribot
Catalogue : 2016Film noir 001 // 002 // 003 | Vidéo | hdv | couleur et n&b | 28:0 | Espagne, Suisse | 2015
La Ribot
Film noir 001 // 002 // 003
Vidéo | hdv | couleur et n&b | 28:0 | Espagne, Suisse | 2015
Dans FILM NOIR 001 (2014), La Ribot fait apparaître les extras de deux péplums, «Spartacus» de Stanley Kubrick et «Le Cid» d’Anthony Mann, tournés dans l’Espagne des années 60. Témoignage des mouvements politiques et sociaux de cette époque, le film construit le fond de l’histoire à travers des corps anonymes. Dans FILM NOIR 002 (2015), la série continue avec les corps de figurants ou travailleurs de plusieurs films, nous laissant ainsi contempler la splendeur de leur jeu. Dans FILM NOIR 003 (2015), l’aspect spatial et chorégraphique nous saute aux yeux. Musicalement organisés, les figurants remplissent l’espace du fond, créant un ballet sensuel et drôle, parfois catastrophique, toujours impeccable.
L’artiste et chorégraphe La Ribot est née à Madrid. En 1986, elle co-fonde le groupe Bocanada Danza et le co-dirige jusqu’à sa dissolution en 1989. Deux ans après, elle commence à travailler sous le nom de La Ribot et elle inaugure le striptease humoristique Socorro! Gloria!, une pièce qui attire un nouveau public et qui lui inspire sa série solo intitulée «13 Pièces distinguées». «Más distinguidas», la seconde série des Pièces distinguées, est inaugurée à Madrid à la fin de l’année 1997. Suivi d’autres série des pièces : «Still Distinguished», 2000 et «PARAdistinguidas», 2011. «Panoramix», la version anthologique de trois heures rassemblant les trente-quatre premières Pièces distinguées, est inaugurée en 2003 à la Tate Modern et a voyagé ensuite dans d’autres institutions européennes, telles la Reina Sofía de Madrid ou le Centre Pompidou à Paris. En 2000, La Ribot amorce son travail vidéo, et expérimente plus particulièrement l’utilisation du plan-séquence, tourné du point de vue du corps impliqué dans une performance. Cette approche a irrigué de nombreuses oeuvres depuis les années 2000, dont l’installation «Despliegue», 2001, et le travail complexe mené avec la pièce «Mariachi 17», 2009. La même année, elle prend comme base «Mariachi 17» afin de mettre en place «Llámame Mariachi», un nouveau travail mêlant vidéo et performance live des trois interprètes. En 2004, La Ribot arrive à Genève, en Suisse. Elle y fonde et co-dirige entre 2004 et 2008 Art/Action, un département destiné à l’enseignement et à la recherche du live art basé à la Haute École d’Art et de Design (HEAD) de Genève. Les années 2000 voient aussi le développement de la pièce participative de grande envergure «40 Espontáneos», 2004 ; lancée en 2006 à l’Art Unlimited de Bâle, la pièce «Laughing Hole» ; et «Gustavia», 2008, un duo conçu et joué avec la danseuse, chorégraphe et directrice du Centre National de la Danse de France, Mathilde Monnier. En 2011, elle lance «PARAdistinguidas», une nouvelle série des Pièces distinguées conçue pour cinq danseuses et vingt figurants volontaires ; en 2012 elle achève «EEEXEEECUUUUTIOOOOONS!!!», une commande chorégraphique majeure du Ballet de Lorraine à Nancy, en France. Le travail vidéo de La Ribot est présenté au sein de collections privées et publiques dans toute l’Europe et elle continue à développer et présenter son travail à l’international. Elle a participé à des expositions au Japon, en Corée du Sud et à Mexico: en 2012, le MUAC (Mexico City’s Contemporary Art University Museum) a inauguré son espace d’exposition de live art en proposant une exposition monographique sur son oeuvre. En 2014, aux côtés du compositeur et pianiste Carles Santons, elle a produit «Beware of Imitations!», une vidéo hommage à la danseuse américaine Loie Fuller. Elle poursuit son travail à l’international depuis sa base située à Genève, en Suisse, où elle vit avec le chorégraphe suisse Gilles Jobin.
La Ribot, Raquel Freire
Catalogue : 2025Differentness | Fiction expérimentale | 4k | couleur | 31:8 | Espagne, Portugal | 2022
La Ribot, Raquel Freire
Differentness
Fiction expérimentale | 4k | couleur | 31:8 | Espagne, Portugal | 2022
Dans les profondeurs de notre imagination, une forêt apparaît, animée par des plantes, des êtres humains et leurs fantasmes. Dans cette forêt millénaire, l'espace est partagé avec le vent. Ce lieu habité de fables est une réalité proche d'un rêve vivant. Ce qui est montré témoigne du désir de vivre et de danser. Differentness a été réalisé lors de la création du spectacle Happy Island, chorégraphie de La Ribot avec la compagnie Dançando com a Diferença. Création septembre 2018 au Grütli – Centre de production et de diffusion des Arts vivants, dans le cadre de La Bâtie-festival de Genève.
Née à Madrid, La Ribot vit à Genève et travaille à l’international. « La Ribot est danseuse, chorégraphe, réalisatrice et artiste visuelle. Son œuvre, apparue au sortir de la transition démocratique dans l’Espagne des années 1980, a profondément modifié le champ de la danse contemporaine. Elle défie les cadres et les formats de la scène comme du musée, empruntant librement aux vocabulaires du théâtre, des arts visuels, de la performance, du cinéma et de la vidéo pour opérer un déplacement conceptuel de la chorégraphie. Solos, explorations collaboratives, recherches avec des amateurs, installations et images en mouvement présentent dès lors les facettes d’une pratique protéiforme, qui ne cesse de mettre en jeu le droit du corps. » — Marcella Lista, écrivaine et commissaire d’exposition au département Nouveaux Médias du Centre Pompidou, Paris, 2020 L’œuvre chorégraphique et visuelle de La Ribot a été saluée par de nombreux prix, notamment le Lion d’or pour l’ensemble de sa carrière à la Biennale de la danse de Venise en 2020, le Grand Prix suisse de danse par l’Office fédéral de la culture en 2019, le Premio en Artes Plásticas de la Comunidad de Madrid (Espagne) en 2018, la Medalla de Oro al Merito en las Bellas Arte en Espagne en 2015, le Premio Nacional de Danza décerné par le Ministère de la Culture espagnol en 2000. Son travail chorégraphique a été présenté, entre autres, à la Tate Modern (Londres), au Théâtre de la Ville et au Centre Pompidou (Paris), au Musée Reina Sofia (Madrid), au Festival d’Automne à Paris, à la Triennale d’Aïchi (Nagoya, Japon), au Museu Serralves (Porto), à Art Unlimited – Art Basel, au S.M.A.K. (Gand), au MUAC (Museo Universitario de Arte Contemporáneo, Mexico DF). Son travail visuel fait partie des collections privées et publiques du Musée Reina Sofia (Madrid), du Centre Pompidou (Paris), du CNAP – Centre national des arts plastiques (Paris), du MUSAC (Museo de Arte Contemporáneo de Castilla y León), de l’Artium (Centro - Museo vasco de arte contemporáneo), des FRAC Lorraine et Franche-Comté, du FMAC — Collection d’art contemporain de la Ville de Genève...
Catalogue : 2015Film noir 001 | Vidéo | hdv | couleur | 12:48 | Espagne | 2014
La Ribot
Film noir 001
Vidéo | hdv | couleur | 12:48 | Espagne | 2014
Commencé en 2014, FILM NOIR est un projet en évolution, en plusieurs parties, qui explore une fascination à long terme de La Ribot: la figure de l'extra, "surnuméraire" ou l'acteur de fond. Les pièces de La Ribot 40 Espontáneos, 2004, et PARAdistinguidas, 2011, par exemple, invitaient des extras (des bénévoles locaux, normalement avec peu ou aucune expérience théâtrale) au centre de la scène dans de nouvelles œuvres d’art vivant pour le théâtre. En revanche, FILM NOIR regarde en arrière dans l'histoire du cinéma et utilise la vidéo pour explorer la dynamique cinématographique du monde des extras. Premier de la série, FILM NOIR 001, 2014, se penche sur les extras dans Spartacus (1960) et El Cid (1961) - "papier de tournesol" humain dont les actions et les attitudes révèlent les idéologies contrastées des deux productions. Actuellement en cours, FILM NOIR 002 et 003 élargissent l'enquête sur d'autres films et d'autres questions.
L’artiste et chorégraphe La Ribot est née à Madrid. En 1986, elle co-fonde le groupe Bocanada Danza et le co-dirige jusqu’à sa dissolution en 1989. Deux ans après, elle commence à travailler sous le nom de La Ribot et elle inaugure le « striptease » humoristique Socorro! Gloria!, une pièce qui attire un nouveau public et qui lui inspire sa série solo intitulée 13 Pièces distinguées. Más distinguidas, la seconde série des Pièces distinguées, est inaugurée à Madrid à la fin de l’année 1997. Suivi d’autres série des pièces : Still Distinguished, 2000 et PARAdistinguidas, 2011. Panoramix, la version anthologique de trois heures rassemblant les trente-quatre premières Pièces distinguées, est inaugurée en 2003 à la Tate Modern et a voyagé ensuite dans d’autres galeries européennes, telles la Reina Sofía de Madrid ou le Centre Georges Pompidou à Paris. En 2000, La Ribot amorce son travail vidéo, et expérimente plus particulièrement l’utilisation du plan-séquence, tourné du point de vue du corps impliqué dans une performance. Cette approche a irrigué de nombreuses œuvres depuis les années 2000, dont l’installation Despliegue, 2001, et le travail complexe mené avec la pièce Mariachi 17, 2009. La même année, elle prend comme base Mariachi 17 afin de mettre en place Llámame Mariachi, un nouveau travail mêlant vidéo et performance live des trois interprètes. En 2004, La Ribot arrive à Genève, en Suisse. Elle y fonde et co-dirige entre 2004 et 2008 Art/Action, un département destiné à l’enseignement et à la recherche du live art basé à la Haute École d’Art et de Design (HEAD) de Genève. Les années 2000 voient aussi le développement de la pièce participative de grande envergure 40 Espontáneos, 2004 ; lancée en 2006 à l’Art Unlimited de Bâle, la pièce Laughing Hole ; et Gustavia, 2008, un duo conçu et joué avec la danseuse, chorégraphe et directrice du Centre National de la Danse de France, Mathilde Monnier. En 2011, elle lance PARAdistinguidas, une nouvelle série des Pièces distinguées conçue pour cinq danseuses et vingt « figurants » volontaires ; en 2012 elle achève EEEXEEECUUUUTIOOOOONS!!!, une commande chorégraphique majeure du Ballet de Lorraine à Nancy, en France. Également en 2012, le MUAC (Mexico City’s Contemporary Art University Museum), a inauguré son espace d’exposition de live art en proposant une exposition monographique sur son œuvre. Le travail vidéo de La Ribot est présenté au sein de collections privées et publiques dans toute l’Europe et elle continue à développer et présenter son travail à l’internationale. Elle a participé à des exhibitions au Japon, Seoul, Korée du Sud et Mexico: en 2012, le MUAC (Mexico City’s Contemporary Art University Museum), a inauguré son espace d’exposition de live art en proposant une exposition monographique sur son œuvre. En 2014, aux côtés du compositeur et pianiste Carles Santons, elle a produit Beware of Imitations!, un vidéo hommage à la danseuse américaine Loie Fuller. Elle poursuit son travail à l’international depuis sa base située à Genève, en Suisse, où elle vit avec le chorégraphe suisse Gilles Jobin.
André S. Labarthe
Catalogue : 2006Georges Bataille, à perte de vue | Doc. expérimental | betaSP | couleur et n&b | 49:0 | France | 1997
André S. Labarthe
Georges Bataille, à perte de vue
Doc. expérimental | betaSP | couleur et n&b | 49:0 | France | 1997
Un « voyageur » enquête sur la vie et l??uvre de Georges Bataille : le portrait qu?André S. Labarthe livre de l?écrivain se distingue autant de la biographie filmée que du commentaire érudit. Il se présente comme un inventaire où expériences et moments fondateurs de l?existence côtoient éclats et fulgurances de l??uvre. Le montage articule des séquences tournées aujourd?hui sur les quelques principaux lieux de l?itinéraire de Georges Bataille (Reims, Le Puy de Dôme, Vézelay, Orléans, Paris), des plans parcourant ses manuscrits, ses ouvrages édités et des revues créées à son initiative (Documents, Acéphale, Critique), et des images mettant en scène des motifs obsessionnels ou des « visions » de son univers. Le commentaire d?André S. Labarthe, dit par Jean-Claude Dauphin, alterne avec des lectures et quelques enregistrements sonores de la voix de Georges Bataille. Pierre Klossowski et Jacques Pimpaneau interviennent également dans ce film. Sélective et partiale, l?enquête d?André S. Labarthe extrait quelques clefs propres à saisir le noyau sensible d?une pensée radicale.
Né le 18 décembre 1931 à Oloron Sainte-Marie (Pyrénées-Atlantiques) Après des études universitaires en philosophie,il intègre la revue des Cahiers du cinéma courant des années 50. Il passe à la réalisation et à la production quand il démarre avec Jeanine Bazin la série Cinéastes de notre temps de 1964 à 1970. Parallèlement, il collabore à l`émission Cinéma Cinémas de 1982 à 1987 ainsi qu`à de nombreux magazines télé consacrés à la danse, la peinture, au théâtre et dernièrement à la littérature, avec la collection Un siècle d`écrivains. La Société des gens de lettres lui a décerné en 1984 le Grand Prix de la télévision pour l`ensemble de son oeuvre. En 1990, il remet en chantier sa collection de portraits de cinéastes renommée Cinéma, de notre temps. Il est également auteur de quelques ouvrages sur le cinéma et la peinture
Catalogue : 2006Ushio amagatsu, éléments de doctrine | Doc. expérimental | betaSP | couleur | 73:0 | France | 1993
André S. Labarthe
Ushio amagatsu, éléments de doctrine
Doc. expérimental | betaSP | couleur | 73:0 | France | 1993
Au Japon, le blanc est la couleur du deuil. Les danseurs de butô s`enduisent le corps de poudre blanche et la poétisation de l`espace qui caractérise les pièces de la compagnie Sankai Juku est comme un cadavre exquis, au sens littéral du terme. Pour Amagatsu, fondateur de la compagnie, la danse butô est à la fois vie et mort.
Né le 18 décembre 1931 à Oloron-Sainte-Marie, André S. Labarthe est un critique cinématographique, producteur, réalisateur et scénariste français. Après des études universitaires en philosophie,il intègre la revue des Cahiers du cinéma courant des années 50. Il passe à la réalisation et à la production quand il démarre avec Jeanine Bazin la série Cinéastes de notre temps de 1964 à 1970. Parallèlement, il collabore à l`émission Cinéma Cinémas de 1982 à 1987 ainsi qu`à de nombreux magazines télé consacrés à la danse, la peinture, au théâtre et dernièrement à la littérature, avec la collection Un siècle d`écrivains. La Société des gens de lettres lui a décerné en 1984 le Grand Prix de la télévision pour l`ensemble de son oeuvre. En 1990, il remet en chantier sa collection de portraits de cinéastes renommée Cinéma, de notre temps. Il est également auteur de quelques ouvrages sur le cinéma et la peinture.
Brandon Labelle
Catalogue : 2006Surface tension | Création sonore | 0 | | 56:0 | Royaume-Uni, 0 | 2005
Brandon Labelle
Surface tension
Création sonore | 0 | | 56:0 | Royaume-Uni, 0 | 2005
"Surface Tension" est une anthologie réalisée par Ken Ehrlich, Brandon LaBelle et Stephen Vitiello. Ces différentes oeuvres sonores s`inscrivent dans une réflexion sur le lieu même de la création. A la recherche des interrelations avec un lieu, la façon dont il influence et répond à une création sonore. Le lieu se fait tour à tour ville ou corps. Entre extérieur et intérieur, non organique et organique. Ce programme a été diffusé dans le métro à Paris, station Carrefour Pleyel, lors des 10èmes Rencontres internationales Paris/Berlin. La diffusion du programme sur WPS1 prolonge cette question de l`espace public et des réseaux.
Brandon LaBelle vit et travaille à Los Angeles. Musicien, performeur, critique, plasticien des sons, éditeur, il est à l`intersection des différents champs artistiques, mixant ces diverses pratiques dans un travail singulier articulant le sonore à l`espace social. Par le biais de micro contacts, le corps humain devient une source sonore complexe, l`espace où se déroule son action s`impose comme un instrument à part entière. Il construit ses performances sonores en fonction du site et des objets trouvés sur place, found-art relevant d`une démarche tout à la fois très conceptuelle et dans un jeu d`improvisation. La musique de Brandon LaBelle révèle le contexte social dans laquelle elle s`inscrit, ou plus exactement c`est le contexte même qui est donné comme événement musical ; déplacement de la notion d`auteur sur un espace social agissant. " Techné " se présente comme la trace d`un processus où le corps physique entre en interaction avec une architecture par le biais de micro contacts. La technologie est l`interface de ce contact construit sur le désir et la contrainte architecturale du lieu (et son inconscient). Enregistrement d`une poétique situationniste où le projet politique donne la forme même, un bruit radical.
Philipp Lachenmann
Catalogue : 2012Alice.M | Installation vidéo | hdv | couleur | 9:30 | Allemagne, France | 2010
Philipp Lachenmann
Alice.M
Installation vidéo | hdv | couleur | 9:30 | Allemagne, France | 2010
A short absurd fairy tale taking place on a historical site of modernism, with references to Lewis Caroll and George Lucas. A young man enters a futuristic building, the headquarters of the Communist Party of France PCF in Paris. In the subterraneous grand assembly hall he encounters relics of the past that shaped/described history. Simultaneously on the roof of the building a hooded figure scans the premises` structure while down below the white concrete overground dome of the hall transforms into the moon. Alice in Wonderland in a conflictive version - playing out a poetic discourse on surrealism & socialism where science fiction, architecture, and literature are dialectically intertwined with the human psyche. The title Alice.M relates phonetically as "alism" to the ending of certain "ism" terms, such as e.g. "surrealism", "socialism", "idealism", "dualism".
Philipp Lachenmann (*1963 Munich, lives in Berlin) studied filmmaking at Munich?s Academy for Film and Television and art history and philosophy at the Ludwig Maximilians University. He received a scholarship from the German Academic Exchange Program (DAAD) for New York in 1998 and in 2003 a grant for the Villa Aurora in Los Angeles. From 2000 to 2003 he was awarded a post-graduate fellowship at the Academy of Media Arts Cologne (KHM), and several travel & work grants. Selected exhibitions include the Goethe Institute Paris, the Museum K21 Düsseldorf, the Transmediale Berlin, the Reina Sofia Madrid, the Kunst-Werke Berlin, the Nationalgalerie im Hamburger Bahnhof Berlin, and the Deichtorhallen, Hamburg. Screenings at MIT Short Film Festival Boston, IFFR International Filmfestival Rotterdam, SIFF Seattle International Film Festival, SFIFF San Francisco International Film Festival, NYFF New York Film Festival, HKIFF Hongkong International Film Festival. For 2012 Lachenmann received a one year grant at the Villa Massimo in Rome.
Thomas Lacoste
Catalogue : 2013NOTRE MONDE | Documentaire | hdv | couleur et n&b | 1:59 | France | 2012
Thomas Lacoste
NOTRE MONDE
Documentaire | hdv | couleur et n&b | 1:59 | France | 2012
« Silencio ! » Le tic?tac de l?horloge de la Bande Passante annonce le début de la représentation : le temps réel est suspendu. Les spectateurs s?installent dans leurs sièges. « Moteur... cadré... action ! » : un travelling avant dévoile un rang d?objectifs et de micros, avant d?en rejoindre le point de vue. La caméra, oscillant entre documentaire et fiction, nous emmène dans le film ; nous invitant, non pas à croire, mais à voir et entendre. Thomas Lacoste nous offre ici une grande respiration, comme un temps de pause face au rythme haletant de la vie politique, de la course électorale, et de la violence à venir de la crise. Portant les mots de Marie Ndiaye dans un « murmure fracassant », l?actrice Marianne Denicourt nous invite à venir regarder et écouter avec elle les belles paroles de ceux qui continuent de rêver notre monde. Rassemblant plus de 35 intervenants ? philosophes, sociologues, économistes, magistrats, médecins, universitaires, écrivains... ? Notre Monde établit un espace d?expression, pour travailler, comme nous y enjoint Jean?Luc Nancy, à « une pensée commune » et à « une commune pensée ». Il ne faut pourtant pas se méprendre : ce n?est pas d?un monde rêvé que l`on nous parle. Loin de séparer « pensée » et « action », ces femmes et hommes établissent un ensemble de propositions concrètes pour pallier les dysfonctionnements et impasses actuels. Éducation, santé, justice, droit du travail, culture, économie, politique internationale, discriminations sexuelles et raciales, et lieu de la démocratie : les symptômes de ces grands malades ne sont pas seulement diagnostiqués ; des traitements sont proposés. Mais plus encore qu?un libre espace de parole, Notre Monde est un lieu d?échange. Marianne Denicourt ? la « femme à la caméra » ? nous transporte du studio de tournage à la salle de spectacle de La Maison des Métallos, où les intervenants prennent cette fois la parole devant un public nombreux. Les yeux et les écrans se multiplient à l?infini, comme invitant le regard de chacun à s?y joindre. Le murmure de Marianne Denicourt pousse à tendre l?oreille. Le spectateur est activement mobilisé. Éloge d?une politique au discours libéré, Notre Monde agit comme un rappel. Le titre l?indique : la politique concerne le plus grand nombre ; chacun de nous se doit de réinvestir « Notre Monde ». Contre le culte d?un regard et d?une parole uniques, Thomas Lacoste oppose une symphonie de voix qui nous appellent : « Faites de la politique ! » et, de préférence, autrement. Bien loin d?une sollicitation univoque, le dispositif cinématographique complexe invite chacun de nous, individuellement et collectivement, à regarder la pensée et à penser le regard. « Inventons Notre Monde ! ».
Thomas Lacoste est cinéaste, éditeur et essayiste. Directeur et fondateur de la revue internationale de pensée critique Le Passant Ordinaire (1994, www.passant-ordinaire.com), des Éditions du Passant (1997), de L?Autre campagne (2006, www.lautrecampagne.org), et du Réseau international de pensées critiques, de pratiques alternatives et de créations contemporaines, La Bande Passante (2009, www.labandepassante.org). Il a réalisé plus d?une cinquantaine de films et entretiens dont, entre autres, les ciné-frontières Notre Monde (120?, 2012, Agat/LBP/Sister), Ulysse Clandestin ou les dérives identitaires (93?, 2010, LBP), Les Mauvais jours finiront, 40 ans de justice en France (126?, 2009, LBP), Universités, le grand soir (68`, 2007, LBP) et Réfutations (68?, 2007, LBP). L?ensemble de son travail a fait l?objet en 2012 d?un coffret DVD, Penser critique, réunissant 47 de ses films-entretiens aux Éditions Montparnasse et d?une rétrospective de ses ciné-frontières au cinéma le Reflet Médicis (Paris).
Petr Laden
Catalogue : 2019Tomorrow will be the same | Fiction expérimentale | hdv | couleur | 66:0 | Russie, 0 | 2018
Petr Laden
Tomorrow will be the same
Fiction expérimentale | hdv | couleur | 66:0 | Russie, 0 | 2018
Humanity died of unstoppable lust. Time stopped. Only two stayed alive. They fill and form the emptiness around with quite sounds and pauses. Their destiny is to save humanity with the help of Petty and Gimmy living in their heads. It is a musical post-apocalyptic movie. First part of mini-series discovering the territory of russian contemporary art music in form of popular genre films (post-apocalyptic, horror, space opera, etc.). Film is based on real characters: Kirill Shirokov (composer) and Sasha Elina (music performer), founders of `the same` ensemble, specialized in performing quite music related to certain space and time. During the film they perform music pieces from ‘every day melodies’ series composed by Kirill Shirokov. Interaction of time and space in perception of the spectator constructs the center point of the video.
Artist and circus performer. Born 1982 in Moscow. Graduated Moscow Lomonosov State University department of Physics (2005), Moscow Rodchenko school of photography and multimedia (2009). Cofounder and member of Upward! community and Vidiot art group. Curator of ex-Brown stripe apartment gallery. Founder and program curator of the 7th Floor Radio. Part of Great Circus of Failure. Main media: video film, performance, site-specific installation.
Catalogue : 2018Tomorrow Will Be the Same | Film expérimental | 4k | couleur | 66:0 | Russie | 2017
Petr Laden
Tomorrow Will Be the Same
Film expérimental | 4k | couleur | 66:0 | Russie | 2017
Like august flies, trying to escape certain death, people before the apocalypse started to copulate, mindlessly and robotically. Insatiable lust reigned over senseless flesh. Slaps, slurps and moans echoed across lands. It lasted for a long time, until every single one was completely exhausted. Then time stopped. The final pause had come. Only two people remained untouched. Having merged, like Salmacis and Hermaphroditus, in music that gave them eternal life, they wander timeless, empty spaces. Their destiny to save humanity. But humanity means nothing to them as it had failed to happen. Main characters of the movie, Kirill Shirokov and Sasha Elina, are real musicians and founders of “the same” ensemble, specialized in performing quite music related to certain space and time. During the film they perform music from "every day melodies" series composed by Kirill Shirokov. In this way the film uses fictional form to discover reality of interactions inside Russian contemporary art music. The movie is the first part of mini-series discovering the territory of contemporary art music.
Born 1982 in Moscow. Graduated Moscow Lomonosov State University department of Physics (2005), Moscow Rodchenko School of Photography and Multimedia (2009). Co-founder and member of Upward! community and Vidiot art group. Curator of ex-Brown stripe apartment gallery. Founder and program curator of the 7th Floor Radio. Main media: video film, performance, site-specific installation.
Benoît Laffiché
Catalogue : 2007Kolkata | Doc. expérimental | dv | couleur | 12:55 | France, Inde | 2005
Benoît LaffichÉ
Kolkata
Doc. expérimental | dv | couleur | 12:55 | France, Inde | 2005
La ville de Kolkata (Calcutta) n`a pas été touchée par le raz de marée du 26 décembre 2004. Le document vidéo KOLKATA a été filmé le long des premiers jours de janvier 2005. KOLKATA est une oeuvre calme, à la gravité méditative, qui peut paraître à mille lieux de l?événement ; elle porte cependant l`empreinte ténue mais persistante d`une tension sous-jacente. L?eau est partout, discrète, en rigoles et coulures. C`est la trace de l?inconscient du cameraman qui aurait travaillé, une réplique intérieure. Il ne s`agit pas d`un documentaire, encore moins de journalisme, mais bien d`une production artistique, avec son rythme et la respiration qui lui sont propres. Les plans fixes ouvrent à celui qui regarde un espace de temps, d`observation et de rêverie. C`est précisément cette simplicité dans la forme qui garantit à la fois la liberté de notre regard, et un respect profond de ce qui est filmé. Benoît Laffiché nous livre ainsi l`idée qu`il se fait du rôle de l`artiste, et la tâche première qui à ses yeux lui est dévolue : donner à voir, à penser et à échanger. Delphine Descaves
Mon travail s`attache aux échanges mondialisés, aux flux migratoires, à l?altérité, à la cartographie. Filmer, photographier, c?est rencontrer l?autre, et lui proposer une image de son environnement, une mémoire de son temps social, un récit qui produit de la distance. C`est le regard sur l?autre pour comprendre cet autrement que nous sommes. Mon travail échappe à la posture ethnographique à laquelle le critique américain Hal Foster reproche très justement de ne pas interroger suffisamment l?autorité ethnographique. Là n?est pas ma préoccupation. Mon propos est ailleurs. Je crois que l`art dans cette prise en compte des questions sociales et politiques peut parvenir à garder suffisamment d?autonomie et de distance pour dire quelque chose que seul lui peut dire. Comment, au plus près du réel, l?art s?affirme en tant qu?art, certes parfois mimétique, mais jamais fusionnel ? Mes images n`imposent rien, aucune injonction simplement des soulignements. Benoît Laffiché
Jérémy Laffon
Catalogue : 2006Cache-Cache Salade | Fiction expérimentale | dv | couleur | 3:30 | France | 2004
Jérémy Laffon
Cache-Cache Salade
Fiction expérimentale | dv | couleur | 3:30 | France | 2004
Cette vidéo est extraite d?un travail sériel où la laitue est utilisée comme élément principal de la composition. "Cache-Cache Salade" se veut être lu comme un conte burlesque, un extrait onirique quelque peu étrange et malsain, car sans fondement immédiat, ni possibilité d?identification. La vidéo débute par un plan panoramique bricolé, où un personnage cloné émerge en sautillant, mimant un enfant se promenant dans les bois ?directement sorti d?un conte pour enfant-. L?enrobage sonore participe également au récit onirique et mystérieux. Le personnage semble ensuite pris dans un jeu de cache-cache, où il est lui-même agressé, pourchassé, et devient la proie à chaque fois qu?il s?expose au regard extérieur (hors-champ). Ou bien est-il lui-même le prédateur ? se cachant pour traquer "la bête" ? Ce regard extérieur, suggéré par les aboiements hors-champ, est également celui du spectateur/voyeur observant la scène. Notons que c?est par l?attitude du personnage se cachant puis courant alternativement entre les arbres, que se crée le lien métaphorique avec l?extérieur. L?essentiel ne se tient donc pas dans l?action comme seule narration, mais dans cette sorte de fascination hypnotique procurée par l?image elle-même - quasi statique - et par l?impression d?un instant se livrant ailleurs, en un hors-temps. La poésie est ici préservée par la persistance de l?arbitraire, l?image s?affirme et n?affine que peu à peu sa possible interprétation.
Né en 1978 (en France), Jérémy Laffon débute sa recherche artistique par un travail exclusivement pictural et poétique, puis élargit peu à peu son champ d?expression à d?autres supports tels que la gravure, la photographie, la performance (et happening), ainsi que la vidéo, tout en conservant une unité poétique révélant différentes influences (comme celle des Incohérents, de Fluxus, de Francis Alÿs, Fischli & Weiss, Paul McCarthy, etc.). C?est en collaborant régulièrement avec diverses associations artistiques (lors d?expositions ou d?évènementiels), que l?artiste expérimente ses concepts et processus créatifs (en les implantant parfois dans des lieux non prévus à cet effet, tels que des festivals de musique, ou la rue elle-même). Ces concepts constituent aujourd?hui un langage singulier, gravitant autour des phénomènes du flux, de l?éphémère, et du grotesque, tout en conservant une rigueur obsessionnelle et ironique envers le processus de création et la relation avec le spectateur. Se définissant lui-même comme un usurpateur, un amateur professionnel et s?habillant de personnages aussi variés que "l?errant", "l?empoté", "l?empailleur", ou le "pom-pom boy", Jérémy Laffon décline le rôle de l?intrus, et porte un regard iconoclaste sur la culture en interrogeant des notions clés telles que "le pouvoir", "l?argent" ou "la manipulation".
Arnaud Laffond
Catalogue : 2021stay home | Animation | mp4 | couleur | 4:10 | France | 2020
Arnaud Laffond
stay home
Animation | mp4 | couleur | 4:10 | France | 2020
"Stay Home" est un journal de bord graphique, que j'essaie de tenir en y notant mes sentiments pendant cette quarantaine. Mes perceptions et mon ressenti au jour le jour. En mettant mes propres expériences et les sentiments des gens autour de moi, que j'ai au téléphone ou sur d'autres réseaux sociaux. C'est un moment de vie très singulier qui, je pense, marquera et changera notre société. L'appréhension de l'après est considérable, voire inquiétante. Comment sera-ce après le confinement? Une vie normale? Ceci est un résumé de mes 55 jours.
Arnaud Laffond est vidéaste, plasticien digitalien vivant à Lyon. Son travail se caractérise par la création d'environnements virtuels et de matériaux générés par ordinateur. La couleur, en tant que matière brute, est numériquement sculptée, traitée et modifiée pour renaître dans une architecture vibrante et lumineuse. Ses œuvres se situent à la limite de la science-fiction, à mi-chemin entre l'abstraction et le représentationalisme, entre l'utopie et la dystopie, entre l'architecture et le paysage. Il travaille avec divers aspects de la vidéo, tels que l'installation, le gif animé et l'impression.
Paolo Laganá
Catalogue : 2023Eine neue Nacht | Fiction | 4k | noir et blanc | 28:55 | Italie, Allemagne | 2022
Paolo LaganÁ
Eine neue Nacht
Fiction | 4k | noir et blanc | 28:55 | Italie, Allemagne | 2022
Following a passionate encounter with a young man, Karl finds himself filled with reservations and suspicion as the latter unexpectedly leaves from his apartment. Yet, the ensuing night presents Karl with a chance to reassess his perception.
Paolo Laganá was born in 1986 in Italy. Their artistic practice revolves around queer culture and themes of identity. They are currently based in Berlin, studying Film Editing at the Deutsche Film- und Fernsehakademie Berlin (dffb). Paolo's passion for filmmaking began early, leading them to create several short experimental films on Super 8. They spent several years in Bucharest, Romania, gaining experience in various roles on film sets and collaborating with many figures from the Romanian new wave. Paolo is the recipient of a scholarship for artistic merit from the German National Academic Foundation. Their film "A New Night" was produced independently, outside their academic studies.
Virginie Laganière, Jean-Maxime DUFRESNE
Catalogue : 2023Fragile Monument | Vidéo expérimentale | 4k | couleur | 10:30 | Canada | 2022
Virginie LaganiÈre, Jean-Maxime DUFRESNE
Fragile Monument
Vidéo expérimentale | 4k | couleur | 10:30 | Canada | 2022
Culminant à 3600 mètres d’altitude, le glacier du Rhône est devenu un objet d’étude scientifique et un important site d’affluence touristique des Alpes suisses. Indice éloquent d’une disparition anticipée, une partie de la zone d’ablation du glacier, sujette à la fonte, est recouverte de mosaïques géotextiles afin de le protéger des radiations solaires. Si ces couvertures réfléchissantes peuvent contribuer à diminuer l’accélération du retrait glaciaire, cette pratique demeure toutefois contestée par le milieu scientifique. Évocateur d’un décor énigmatique, de linceuls ou de refuges temporaires, le déploiement de ces bâches de survie représente une tentative de contrôle anthropique sur le paysage dans un contexte de bouleversements climatiques. Dans un travail immersif de l’image et du son, Fragile Monument explore les échelles de temporalité propres au glacier, à l’eau, à l’environnement minéral et leur enchevêtrement avec des rythmes humains. En s’interrogeant sur des modèles d’écologies futures, le travail s’attarde à nos rapports complexes avec une nature altérée, où se conjuguent des états d’hybridité, de vulnérabilité et du sublime.
Outre leurs pratiques individuelles, Virginie Laganière et Jean-Maxime Dufresne explorent dans leur collaboration artistique les transformations de nos territoires construits, naturels, technologiques et les réalités sociales qui en découlent. De nature anthropologique, leur démarche s’élabore par une méthodologie d’enquête développée lors de séjours et de résidences à l’étranger. La recherche et l’observation in situ alimentent un travail de l’image au confluent des approches documentaires et fictionnelles, comme objet d’investigation qui s’intéresse à différentes formes de narrativité et de visibilité. En témoignent leurs installations protéiformes où la vidéo, l’art sonore et la photographie interagissent avec des éléments sculpturaux et des dispositifs architecturaux. ??Soutenu par le Conseil des arts et des lettres du Québec et le Conseil des arts du Canada, leur travail a été présenté lors d’expositions, festivals et résidences au Canada et à l’international. Ceux-ci incluent le Festival International du Film sur l’Art, la Galerie de l’UQAM, le Musée d’art de Joliette, le Studio du Québec à Rome, Tokyo Arts and Space, le EXiS Experimental Film and Video Festival à Séoul, le Inside-Out Art Museum à Pékin et le Helsinki International Artist Programme. En 2021-22, ils ont poursuivi de nouvelles recherches intitulées La Montagne radieuse au Programme principal de résidence de La Becque, en Suisse.
Jules Lagrange
Catalogue : 2019Beau Soleil | Film expérimental | super8 | couleur | 6:13 | France | 2018
Jules Lagrange
Beau Soleil
Film expérimental | super8 | couleur | 6:13 | France | 2018
Ce film a été réalisé en collaboration avec des enfants en situation de handicap mental. Beau Soleil est un film de science-fiction écrit à travers l`utilisation de jeu d`écriture surréaliste. Réalisé en Super8 couleur, il relate comment la disparition du soleil entraine la disparition de l`espèce humaine et la survivance de certaines espèces animales qui s`organisent alors en société.
Jules Lagrange (b. 1989, Besançon, France) is an artist who lives and works in Brussels. His practice manifests among others as fiction films. His research is organized around processes of rewriting and re-appropriation of the code of cinematic language with the aim to re-load and re-sentimentalize characters and emotions represented in cinema. He studied at the Institute of Art, Design and Technology in Dublin and at the National School of Fine Arts in Lyon, where he graduated in 2014. In 2016 he was an artist in residency at the postgraduate art program, directed by curator and critic François Piron, at the National School of Fine Arts in Lyon
Catalogue : 2017Orion Aveugle | Fiction expérimentale | hdv | couleur | 9:10 | France | 2016
Jules Lagrange
Orion Aveugle
Fiction expérimentale | hdv | couleur | 9:10 | France | 2016
Orion Aveugle, c’est l’histoire d’un rite funéraire vu à travers les yeux poussiéreux d’un cyborg. La temporalité et le contexte précis de cet événement appartenant au passé, lui sont inconnus. Ils ont disparus au profit d’une mémoire dense et disparate. Son implication et sa filiation aux sujets est inaccessible, perdues à jamais, dans la densité d’événements enregistrés au cours des siècles. Sa mémoire est donnée à voir, vidée de son sens. C’est l’histoire d’un être devenu le simple témoin, de sa propre nostalgie.
Jules Lagrange est un artiste français, né en 1989 à Besançon. Son travail se développe principalement dans l’élaboration de film de fiction. Ses recherches s’orientent autour de processus de réécriture et de jeu de réappropriation des codes cinématographique visant à ré-incarner et à re-sentimentaliser les corps et les affects représentés au cinéma. Il a étudié à l’institut of Art, Design and Technology de Dublin et à l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux Arts de Lyon dont il est diplômé en 2014. En 2016, il intègre le post diplôme de l’ENSBA Lyon dirigé par François Piron. Son travail a été visible au travers d’expositions, notamment, à la Friche belle de Mai (Marseille), au Creux de l’enfer (Thiers) ou encore au Treize et à Glassbox (Paris). Ses films ont également était projeté au Festival International de Video de Camaguey (Cuba), au Frac Nord pas de Calais (Dunkerque), à Mains d’oeuvres (St Ouen) ou encore aux Musée des Confluences (Lyon). Il vit et travaille à Bruxelles.
Linda Chiu-han Lai
Catalogue : 2006I Told Them My Camera Was On | Doc. expérimental | dv | couleur | 24:44 | Hong Kong | 2005
Linda Chiu-han Lai
I Told Them My Camera Was On
Doc. expérimental | dv | couleur | 24:44 | Hong Kong | 2005
Le film est un jeu narratif recomposant les journaux intimes vidéo de Lai (1990-2004) et des images d'archives. Il joue avec la mince frontière qui existe entre se souvenir et fabriquer, enregistrer et mettre en scène, entre le documentaire et l'histoire,... Il ébranle la logique narrative causale et présente 13 histoires de femmes comme un réseau de connaissances, chacune à un moment précis de sa vie. Les questions sur la pratique de l'auto-ethnographie sont soulevées à travers "la politique du quotidien."
Enseignant actuellement à plein temps à l'Ecole des Médias Créatifs, à la City University de Hongkong, Linda Lai est une artiste interdisciplinaire, conservatrice de musée, écrivain créative, érudite et historienne. Elle détient un doctorat en Etudes Cinématographiques de l'Université de New York. Ses recherches scolaires et créatrices comprennent des études culturelles, théorie et histoire du cinéma, expérimentations narratives et écrits créatifs, avec un revirement vers les domaines de l'image et du texte, les médias digitaux, l'intermédiaéité, la cuber textualité et l'ethnographie visuelle.
Emmanuelle Laine, Benjamin Valenza
Catalogue : 2020Est-on prêtes à endosser les habits de l'artiste ? | Vidéo | 4k | couleur | 19:0 | France | 2019
Emmanuelle Laine, Benjamin Valenza
Est-on prêtes à endosser les habits de l'artiste ?
Vidéo | 4k | couleur | 19:0 | France | 2019
Synopsis court Les paroles de femmes travaillant dans un centre d’art sont jouées en lip-sync par une femme installée dans un intérieur sommairement meublé. Affects et expériences de travail se mêlent à mesure que la protagoniste est habillée de différentes tenues. Synopsis long Les paroles de femmes travaillant dans un centre d’art sont jouées en lip-sync par une femme installée dans un intérieur sommairement meublé. Affects et expériences de travail se mêlent à mesure que la protagoniste est habillée de différentes tenues qui petit à petit contraignent, exhibent puis dissimulent son corps. Une statue se détache sur un ciel bleu, dans le silence d’une rue. Alors que le monologue se poursuit, l’espace vacant devient celui d’une institution imaginaire, traversé de silhouettes de visiteurs et collaborateurs. Aux récits se mêlent des images d’archives, fragments de performances d’artistes femmes, détails d’une pratique collective de l’art.
LAINÉ VALENZA — vit et travaille à Marseille Lainé Valenza est un duo d’artistes, constitué à partir d’une conversation perpétuelle, d’une zone commune à la frontière de leurs recherches respectives. Il se caractérise par un intérêt pour la critique institutionnelle, la mutation des formes d’images et d’une attention visuelle, de ses enjeux culturels subjectifs et politiques. Au fil des projets, le duo emploi des formes visuelles diverses, telles que le cinéma étendu, des installations in situ, de la télévision en direct, des performances, etc. Emmanuelle Lainé est une artiste visuelle déjà bien connue pour ses installations in-situ à grande échelle. Elles montrent souvent une reconstitution précise de l'architecture créant un espace critique pour la perception du spectateur ainsi que pour l’institution qui l’accueil. Ses Installation se caractérisent par une utilisation systématique de la photographie très grand format, associée à un langage sculptural très exigeant. Benjamin Valenza concentre depuis plusieurs années déjà sa pratique artistique sur la création d'un média à part entière. Prenant en compte Internet et le numérique autant que la télévision comme point de départ il s’agit d’une forme critique et intentionnellement non déterminée . Le lieu d'exécution ou la problématique du contexte est central dans son travail, il s'articule avec la sculpture et l'installation afin de créer des situations de micro politique ou l’artiste s’efface au profit du collectif.