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Horacio G, Longina
Catalogue : 2006OIDAR | Vidéo expérimentale | dv | couleur | 2:0 | Espagne | 2005
Horacio G, Longina
OIDAR
Vidéo expérimentale | dv | couleur | 2:0 | Espagne | 2005
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Paul Gabel
Catalogue : 2007For Safekeeping (Scissions, Sutures and Naming) | Doc. expérimental | dv | couleur | 44:22 | USA | 2006
Paul Gabel
For Safekeeping (Scissions, Sutures and Naming)
Doc. expérimental | dv | couleur | 44:22 | USA | 2006
Une collection d?images publiques est enregistrée au jour le jour pour attirer l?attention sur le fait que l?archiviste, l?acte d?archiver et les archives elles-mêmes s?affectent entre eux à travers les techniques et les pratiques qui développent et maintiennent le contenu archivé qui en résulte. En suspendant, au tout début de l?étude, la citation suivante de Jacques Derrida : « il n?y a pas d?archives sans un lieu, sans technique de répétition et sans une certaine extériorité. Il n?y a pas d?archives sans extérieur », commence une enquête sur les conditions grâce auxquelles l?archivage et les archives peuvent exister. Alors que la caméra se concentre sur des passants dans la rue et se concentre ensuite sur l?intérieur de la collection, on voit des archivistes chercher et choisir des images et des illustrations pour le catalogue et les séparer page par page de leur livre d?origine. Ces illustrations vont ensuite subir un certain nombre de procédures et vont être réorganisées, cataloguées et reclassées avant d?être finalement rangées pour pouvoir être feuilletées par le public. Alors qu?on déchire, recadre et écrit sur les illustrations au contenu astronautique, historique, archéologique et anthropologique vues sur l?enregistrement, le pouvoir historique du contenu est métaphoriquement réduit et retiré alors qu?il devient un objet transformé et assimilé dans la vaste histoire de la collection. Dans une scène qui nous montre les limites derrière les directives de la classification, le portrait d?un homme souriant est abandonné à la décision d?un archiviste de le classer dans la rubrique ?maladie? ou ?peau? puisque la photographie accentue le vitiligo du sujet. Dans la séquence finale, les images qui sont maintenant complètement intégrées dans la collection, subissent une nouvelle sélection dans les mains des patrons qui choisissent des images pour leurs propres objectifs. La boucle est bouclée lorsque l?on voit un patron quitter le bâtiment avec ses images et disparaître parmi les passants. Avec lui ne s?en va pas seulement une infime partie de la collection mais (comme la vidéo voulait l?enregistrer au départ) un testament d?actes performatifs mis en avant à travers des procédures, une partie vivante de la main de l?archiviste et une histoire vraiment unique.
Paul Gabel a obtenu un BFA (Bachelor of fine arts) pour son travail en dessin et gravure à l?université de Binghamton où il a étudié de 1994 à 1998. Pendant sa formation, Gabel a travaillé en tant qu?illustrateur au tribunal pour une chaîne de télévision locale à Binghamton et a couvert les affaires de meurtre Pennsylvania vs. Dr. Stephen Barry Scher en 1997 et New York vs. Giuseppe Cataldo en 1998. Gabel a ensuite travaillé pour le Metropolitan Museum of Art, The Drawing Center et the Whitney Museum of American Art. En 2001 il fut engagé afin d?aider à développer The New York Public Library Art Collection, et depuis 2005, The New York Public Library Picture Collection. Paul Gabel est né à Kingston en Pennsylvanie en 1976 et a été élevé à Binghamton dans l?état de New York. Il vit aujourd?hui dans la ville de New York. Les projets vidéo de Paul Gabel (qui ont étudié des thèmes concernant la connaissance, le souvenir, la foi, l?autorité, la présence et l?absence) s?est fait connaître à travers des publications, des expositions collectives et des festivals internationaux d?art vidéo. The Journal of Motion and Sound a sélectionné The Impossibility of Remaining (2003) pour leur première compilation sur DVD de 40 artistes internationaux. The Film-maker?s Cooperative, qui est la plus grande source d?archives de films indépendants et avant-gardistes du monde, détient les droits d?exploitation de The Impossibility of Remaining, de The Seen and the Unseen (2004) et de I will always wait, I twill never be, qui est la dernière vidéo de Gabel tournée en 2005 et qui parle de la possibilité de faire son deuil par rapport à l?état dans lequel était Ground Zero à l?époque. Gabel continue de chercher de nouveaux endroits susceptibles d?accueillir ces projets et sa dernière étude vidéo For Safekeeping (Scissions, Sutures and Naming). For Safekeeping est un documentaire expérimental qui enregistre jour après jour les procédures qui se cachent derrière des archives d?images pour proposer un point de vue sur la formation, la mise en ordre et la prolongation de l?origine, de l?histoire et de l?autorité. Après avoir été projeté pour la première fois à la Bibliothèque Nationale du Québec en Septembre 2006, la vidéo de Gabel, I will always wait (It will never be) est présentée actuellement au PULSAR CARACAS 2006, Encuentro Internacional de Multimedia, du 1er Octobre au 18 Novembre. Une sélection du travail de Gabel peut être consultée en ligne à l?adresse suivante : www.paulgabel.com
Catalogue : 2006I will always wait (It will never be) | Vidéo | dv | couleur | 8:56 | USA | 2005
Paul Gabel
I will always wait (It will never be)
Vidéo | dv | couleur | 8:56 | USA | 2005
Un film qui parvient à saisir Wall Street en un point entre déconstruction (la Deutsche Bank enveloppée pour travaux), reconstruction (7 World Trade Center) et destruction (l'absence des tours jumelles). Les phrases "I will always wait" ("j'attendrai toujours") et "It will never be" ("cela n'arrivera jamais") rendent possibles une lamentation sur la journée tragique du 11 septembre, à un moment où ces indications physiques sont bouleversées par le progrès et le renouveau urbain.
Paul Gabel est né en 1976. Il vit et travaille à New-York. Dessinateur et vidéaste, il a également travaillé pour le Metropolitan Museum of Art, le Drawing Center et le Whitney Museum of American Art de New-York. Son travail explore les thèmes de la connaissance, la mémoire, la foi, l'autorité, la présence et l'absence. Sa vidéo, 'I will always wait, It will never be' trace la possibilité d'une complainte concernant l'état actuel de Ground Zero. Elle a été recemment montrée au 4è festival de courts métrages de Hull, a Royaume-Uni, et au festival de films de Luksuz en Slovénie.
Leo Gabin
Catalogue : 2019No panic baby | Vidéo | hdv | couleur | 31:30 | Belgique | 2017
Leo Gabin
No panic baby
Vidéo | hdv | couleur | 31:30 | Belgique | 2017
Une voix myste?rieuse et sussurante tente de re?conforter des esprits anxieux alors que le ciel est envahit de faux objets. Le personnage fe?minin ressemble à un agresseur scolaire type, mais avec les lèvres et les sourcils de Kylie Jenner. Un paysage ame?ricain peuple? de casinos en voie de faire faillite et les quartiers environnants sont de?serts. Chagrins d'amour et casquettes de baseball en feu. Un avion tient tout seul au milieu du ciel alors qu'une personne nous dit «Ne croyez pas ce que vous pensez» ... NO PANIC BABY, par le trio d'artistes Leo Gabin, e?voque une histoire d'amour baignant dans une ambiance d'extrême paranoïa et d'anxie?te?. Le film capture le sens inhe?rent à l'irre?el, comme l'emblème d'une e?poque qui prend alors son dernier souffle.
Leo Gabin est un trio d'artistes belges qui ont travaille? ensemble depuis 2000. Leur pratique artistique inclut à la fois la peinture, l'installation, la sculpture et le film. Ils tirent leur inspiration de la prolife?ration de contenu ge?ne?re? par les utilisateurs d'internet, ainsi que l'espace de rencontre encore inde?fini entre la sphère publique et personnelle. Les oeuvres des Leo Gabin ont e?te? pre?sente?es au museum Dhondt-Dhaenens (Deurle), au Schirn Kunsthalle (Frankfurt), à White Cube (London), au Museum M Woods (Beijing), au CPH:DOX (selected New:Vision award), au Nowe Horyzonty (selected Grand Prix), au IFFR (Critics' Choice), au Torino Film Festival et au CineMarfa, entre autres.
Gints Gabrans
Catalogue : 2008PARAHYPNOSIS | Vidéo expérimentale | dv | couleur | 6:0 | Lettonie | 2007
Gints Gabrans
PARAHYPNOSIS
Vidéo expérimentale | dv | couleur | 6:0 | Lettonie | 2007
Cette vidéo montre une séance d?hypnose collective à la pleine lune. Au cours de la séance, l?hypnotiseur explique que la lumière du jour perce et qu?une manipulation permet de transformer la nuit en jour artificiel. Quand les gens hypnotisés se réveillent, ils ont réellement l?impression de voir la lumière du jour. Le spectateur peut choisir de suivre les transformations de l?espace et de la perception, ou de participer à cet événement imaginaire
Gints Gabrans est né en 1970. Il vit et travaille à Riga, en Lettonie. Son travail a été exposé au Musée d?art contemporain de Tallinn, au Baltic Art Center, à Stockholm, aux Rencontres internationales Paris/Berlin, à la Wolksbuhne, Berlin, à la 26ème Biennale de Sao Paulo, au Musée d?art contemporain Kiasma à Helsinki, au Musée d?art contemporain de Zagreb en Croatie, au Ludwig Museum de Budapest, à la Hamburger Bahnhoff, Berlin, au Moderna Museet, Stockholm, et lors de la 8ème triennale d?art baltique, au centre d?art contemporain de Vilnius (Lituanie).
Catalogue : 2006Starix | Doc. expérimental | betaSP | couleur | 26:0 | Lettonie | 2004
Gints Gabrans
Starix
Doc. expérimental | betaSP | couleur | 26:0 | Lettonie | 2004
"En transformant un vagabond de la gare de Riga en star des médias, Gabrans a révélé les mécanismes inhérents aux stratégies des médias. Pour ce projet, Gabrans a fondé l'agence de publicité Néostar. Le mot "Starix" renvoit à la fois à l'anglais "Star" avec la culture populaire qui s'y rattache, et au terme russe signifiant "vieil homme". Dans ce cas précis, le vieil homme est un sans domicile fixe mais, dans un contexte de projet artistique, peut devenir une star." source : kiasma
Gints Gabrans
Catalogue : 2020SAN FOOOD office Towers Paris | 0 | 0 | | 0:0 | Lettonie, 0 | 2019
Gints Gabrans
SAN FOOOD office Towers Paris
0 | 0 | | 0:0 | Lettonie, 0 | 2019
The whole Paris is covered by a GPS-based large scale virtual object “SAN Foood office Paris”, that can be seen using the augmented reality app SAN (download - san.lv). At the center of the object, 25-kilometer-high SAN towers are located near the Eiffel Tower. Foood office based on the idea: UN estimates that by 2050 the number of world’s population will reach 9 billion, therefore it will be necessary to produce by 70 per cent more food. Unlike the tendency to think how to produce more and more, the FOOOD project proposes genetically modified human metabolic bacteria that have been endowed with the ability to synthesise enzymes that break down cellulose. Cellulose, a simple sugar glucose polymer, makes up a significant part of plant biomass. In the ordinary human metabolism, cellulose is indigestible and totally without nutritional value. That is why these enzymes that break down cellulose would allow the use of everyday food products from the vegetable world with almost a third more efficiency. They would also allow the more effective use of completely new types of food resources for example, cellulose rich wood and paper. If we managed to create a complete process to break down cellulose then humans would obtain 11% more kilocalories from 100 grams of paper than from 100 grams of bread (400 kilocalories from paper and 355 from bread).
Gints Gabr?ns (b. 1970, Valmiera, Latvia) works mainly with installations and new media art. From 2016 to 2020, he developed the augmented reality mobile application SAN. Solo exhibitions include: Transreality Zirgu Street, Riga (SAN, 2018); Out of Nowhere, Société d'encouragement pour l'industrie nationale, Paris (2015); The Bright Sky, Watermans New Media Gallery, London (2010); Paramirrors, Latvian Pavilion, 52nd Venice Biennale (2007); Invisible. Special Effects of a Parallel World, Contemporary Art Centre, Vilnius (2005); and STARIX, 26th Sao Paulo Biennial (2004). Group exhibitions include: 2019 "The Coming World: Ecology as the New Politics 2030–2100, Garage Museum, Moscow Obvious and Incredible, Gallery 427, Riga (2018); New Eden, Arctic Biennial, Sølvberget Galleri, Stavanger, Norvay (2016); Science Inspires Art: Food, New York Hall of Science, New York (2016); Visionary Structures. From Johansons to Johanson, Bozar Art Centre, Brussels (2015); and the 4th Moscow Biennale of Contemporary Art (2011). He lives and works in Riga.
Tonci Gacina
Catalogue : 201022:22 Split-Zagreb | Vidéo | dv | couleur | 4:8 | Croatie | 2008
Tonci Gacina
22:22 Split-Zagreb
Vidéo | dv | couleur | 4:8 | Croatie | 2008
Sur le côté Est de la station de chemin de fer dans la ville de Split, juste à côté des voies de chemin de fer, les gens vivent dans les maisons construites jadis pour le personnel de la gare. Ce court documentaire les suit dans un moment bref, qui condense toute leur vie.
Tonći Gaćina was born in Split in 1983. In 2007 he turned into the Academy of Fine Arts in Split, at the Film and Video department. He is currently working in visual arts and film. Since 2006 he made a couple of experimental films, and "22:22 Split - Zagreb" is his first documentary.
Kevin Gaffney
Catalogue : 2016The mirror is dark and inky | Vidéo | hdv | couleur | 5:38 | Irlande, Iran | 2015
Kevin Gaffney
The mirror is dark and inky
Vidéo | hdv | couleur | 5:38 | Irlande, Iran | 2015
`The mirror is dark and inky` is comprised of images of daily life in Iran- driving through the city in the afternoon, playing board games with friends- alongside the narration of a neighbour concerned about a whale living in a bath in her apartment building. As the film progresses, we leave the city behind and move into the forest in northern Iran, where the narration turns inwards to a “feeling that does not come from my brain, it more erupts and descends like a fog, barely perceptible until it is enveloping, with a similar cold, dewy feeling.” The whale is the mirror and the mirror is dark and inky. Filmed on location in Tehran and northern Iran, two participants narrate the film and perform the roles.
Kevin Gaffney is a visual artist working in film and photography, living and working in Dublin. He graduated from the Royal College of Art`s MA Photography & Moving Image in 2011, and received an Honorary Mention from the Startpoint Prize for Emerging Artists. He was awarded a Sky Academy Arts Scholarship for the development of a new body of work (2015); was an UNESCO-Aschberg laureate artist in residence at the National Museum of Modern and Contemporary Art’s Changdong Residency in South Korea (2014); and received a Film Project Award from the Arts Council of Ireland for the creation of a new film while artist in residence at the Taipei Artist Village, Taiwan (2014). His work is part of the Irish Museum of Modern Art`s collection and has been shown in exhibitions and film festivals internationally, including: Out There, Thataway at CCA Derry~Londonderry (2015); the Alchemy Film & Moving Image Festival (Scotland, 2015); We at Catalyst Arts (Belfast, 2012); Abandon Normal Devices at Cornerhouse (Manchester, 2012); and solo exhibitions at the Contemporary Art Institute CAI02 (as part of the Sapporo International Art Festival, Japan, 2014); the Galway Arts Centre (2013); and RUA RED South Dublin Arts Centre (2011).
Aslan Gaisumov
Catalogue : 2017People of No Consequence | Vidéo | 4k | couleur | 8:34 | Russie | 2016
Aslan Gaisumov
People of No Consequence
Vidéo | 4k | couleur | 8:34 | Russie | 2016
Aslan Gaisumov développe une œuvre qui se nourrit de mémoire personnelle et collective, mais les transforme et les transcende aussi. Son travail se situe entre l’immédiateté visuelle et le commentaire social, entre le momentané et le monumental. Si elle se compose surtout de vidéo et d’installations incluant des objets trouvés ou confectionnés spécifiquement pour la pièce, Gaisumov expose parfois des photographies et des œuvres sur papier aussi. People of No Consequence est le titre que Gaisumov a choisi pour cette installation vidéo : un plan séquence de la première rencontre d’un groupe de personnes âgées qui ont toutes vécu la déportation de la totalité du peuple tchétchène vers l’Asie centrale en 1944, il y a 72 ans. Il réutilise le titre pour sa constellation de trois œuvres récentes, incluant la vidéo Volga (2015) et l’œuvre tridimensionnelle Household (2016).
Aslan Gaisumov :son parcours relève presque du miracle : aujourd’hui âgé de 25 ans, l’artiste a grandi dans le nord du Caucase tchétchène, région marquée par la guerre civile et le terrorisme, et vécu sept ans dans un camp de réfugiés avec sa famille. A travers ses oeuvres marquantes, Aslan Gaisumov trouve le moyen de traiter son traumatisme et d’attirer l’attention sur la situation en Tchétchénie.
Catalogue : 2017Volga | Vidéo | 4k | couleur | 4:11 | Russie | 2015
Aslan Gaisumov
Volga
Vidéo | 4k | couleur | 4:11 | Russie | 2015
Dans cette vidéo faisant preuve d’une simplicité des plus efficaces, l’artiste de 24 ans Aslan Gaisumov nous plonge dans le conflit tragique auquel est confrontée sa Tchétchénie natale. Ce document, en partie autobiographique, montre comment les familles tentent de fuir le pays en s’entassant par douzaines dans de minuscules voitures. Le langage intuitif et poétique de Gaisumov vise à signifier les conséquences de la guerre, associées à la perte des traditions et des repères d’identité. Lorsque la survie devient une nécessité, les constructions fragiles comme le langage, les contes de fée et les symboles disparaissent. La mémoire et les histoires familiales se font rares et sont la plupart du temps perdues à jamais. Mais ceux qui parviennent à fuir, tel Gaisumov, représentent une nouvelle génération. On observe alors un nouveau leitmotiv, où le passé et le présent s’entremêlent pour créer de nouveaux symboles et métaphores perpétuant la continuité d’un peuple.
Aslan Gaisumov son parcours relève presque du miracle : aujourd`hui âgé de 25 ans, l`artiste a grandi dans le nord du Caucase tchétchène, région marquée par la guerre civile et le terrorisme, et vécu sept ans dans un camp de réfugiés avec sa famille. A travers ses oeuvres marquantes, Aslan Gaisumov trouve le moyen de traiter son traumatisme et d`attirer l`attention sur la situation en Tchétchénie.
Fernando Galan
Rafael Gallar
Catalogue : 2007Infinitos monos | Vidéo expérimentale | dv | couleur | 6:0 | Espagne | 2006
Rafael Gallar
Infinitos monos
Vidéo expérimentale | dv | couleur | 6:0 | Espagne | 2006
?Infinitos Monos? est une interprétation plastique du Paradoxe du singe savant qui affirme qu?un singe qui taperait sur les touches d?un clavier au hasard finirait presque sûrement par écrire tous les livres qui se trouvent à la bibliothèque nationale de France. Ce théorème montre qu?il est extrêmement improbable que cela arrive, ceci étant il serait encore plus improbable que les lois de la statistiques soient déjouées.
Rafael Gallar est né à Alicante en 1969. Il a commencé en tant que photographe industriel à Alicante, une profession qu?il a exercée pendant quatre ans. En 1998, il a déménagé à Madrid pour travailler en tant qu?assistant pour plusieurs photographes. Trois ans plus tard il commença à collaborer avec plusieurs magazines en tant que photographe free lance et réalisa des campagnes de publicité. Il a exposé ses photos au Photoespaña-02, et au festival BAC-03 au CCCB. Il a commencé à travailler avec la vidéo en 2004 et a exposé deux pièces la même année au FEM-04. il a exposé ?Infinities Monkeys? au FEM-05 et ?I?d Prefer to Borrow Someone Else?s Interpretation? au FEM-06.
Inti Gallardo
Catalogue : 2022Mnemoc(y)ne | VR expérimental | super8 | couleur | 0:0 | Argentine, Chili | 2019
Inti Gallardo
Mnemoc(y)ne
VR expérimental | super8 | couleur | 0:0 | Argentine, Chili | 2019
In a black cubic space of virtual reality based on panels of ATLAS MENOSYNE created by Aby Warburg, the user will be able to activate different fragments of a personal memory filmed in Super8mm, generating his own montage and relations between the sequences that are projected in the space. The exterior limit of the physical space is defined by the same films exposed in their original materiality. The project pretends to expand with time, adding images to an atlas in motion, that reports Nomadic life of the fragmented time-space and the no existence of digital borders. Programer: Lucian A. Meister. Sound design: Sonoscopia.
Inti Gallardo has a degree in Cinema (University of Córdoba), and a Master in Media Art (University of Chile / Polytechnic University of Valencia). It is part of the ANCORA AV work cooperative and the CEIS8 group (Experimentation in analog film formats). Her work is linked to the use of materialities, archives, memory and the crossing between analog and digital media in different aesthetic and political configurations.
Christina Gangos
Catalogue : 2012HAMMER TO BELL | Doc. expérimental | dv | couleur | 40:0 | Royaume-Uni, Irlande | 2011
Christina Gangos
HAMMER TO BELL
Doc. expérimental | dv | couleur | 40:0 | Royaume-Uni, Irlande | 2011
"Hammer to bell" is set in Limerick, a city on the West coast of Ireland known for its brutal gang land wars, branded as the ?murder capital of Europe?. Through careful observation, Christina Gangos travels into the core of this brutalized part of the world, watching the unobserved, mesmerized by the ordinary other. Inspired by the work of US Pulitzer prizewinning poet Robert Hass, "Hammer to bell" takes us on an extraordinary journey from boxing children to greyhounds, marvelous landscapes to chatting anglers and a land of raging bells.
Director Christina Jane Gangos is an independent documentary filmmaker based in Limerick, Ireland (since 2006). She studied journalism and history in Athens and then went on to do a Master in Documentary by Practice at Royal Holloway, University of London. Her work has been exhibited in different forms, from video installation like Sundance to experimental documentaries like Lettuce and Peppers and Attaché. Christina has been awarded the Arts Council New Work award as well as the Create award for Community Arts. She is currently funded by the Irish Film Board. She has been exhibited at London's National Portrait Gallery and the IFI amongst other places.
Moise Ganza
Catalogue : 2023Muzunga | Fiction expérimentale | mov | couleur | 16:57 | Rwanda | 2021
Moise Ganza
Muzunga
Fiction expérimentale | mov | couleur | 16:57 | Rwanda | 2021
An opinionated moto driver’s sanity is pushed to the edge when a total lockdown confronts him with the void in his life.
Ganza Moise is a published author and independent filmmaker based in Kigali, Rwanda. He is also the co-founder of Kiruri MFN, an independent production company based in Kigali, Rwanda. To date he has directed more than 8 short films, Like Sukut and Limbo which screened in various film festivals worldwide including; Cascade Festival of African Films, the AfrYKamera film festival, Signos de Noite, Ishango Encounters, Africa In Motion, Moscow International Experimental Film Festival, ZIFF and Exhibitions Like “International Digital Kunst Festival” and “The factory of Dreams” by Maison Beaulier. His film “Sensory Overload” won the jury’s special mention for the 67th Oberhausen. His latest film MUZUNGA premiered at the 2022 Oberhausen international film festival. Films he produced like IMUHIRA by Birara Miriam and From Here by Remy Ryumugabe among many others, have screened at prestigious festivals like the Locarno film festival and Oberhausen international short film festival.
Wei Gao
Catalogue : 2023Lightness | Film expérimental | 16mm | couleur | 3:16 | Chine, Coree du Sud | 2022
Wei Gao
Lightness
Film expérimental | 16mm | couleur | 3:16 | Chine, Coree du Sud | 2022
Cherry blossoms are fragile, beautiful and light. Grasping flowers with hands symbolizes a desire to grasp something beautiful, fragile but perishable in life. When the flowers fall, when the opportunity comes, some are caught and some are lost. Those caught are only temporary possessions. Trying to catch flowers, trying to catch something good but easy to lose. During the Covid pandemic, filmmaker Wei Gao started planting and gardening. Taking care of plants every day, she discovered that humans are as fragile as plants. We try to catch things in life, some succeed, some miss. “The unbearable lightness of being.”
Gao Wei is an independent photographer and filmmaker, living and working between Seoul and Paris. She graduated from the School of Photography, Beijing Film Academy, China. She previously worked in the media industry in Beijing. Currently, her artistic practice is mainly created through still and moving images. Practices involve multiple media such as photography, super 8mm, 16mm film, video and image experiments. She held solo exhibitions in Paris, France and Seoul, South Korea in 2022. One of her films was selected in the 2023 Rotterdam International Film Festival, and several of her films were screened at art festivals and institutions in New York, Seoul, Paris and Chengdu.
Mindaugas Gapsevicius
Catalogue : 2009Bookshelf | Installation multimédia | 0 | couleur | 99:99 | Lituanie | 2006
Mindaugas Gapsevicius
Bookshelf
Installation multimédia | 0 | couleur | 99:99 | Lituanie | 2006
Les moniteurs de l?installation de Minidaugas Gapsevicius constituent une bibliothèque contemporaine, contenant en nombre infini des matériaux visuels et textuels numériques décrit par un flux continu de lettres et de chiffres. Sous cette forme descriptive, l?installation présente le côté non visible de la circulation des informations sur le réseau, qui devient ainsi lisible, à défaut d?être compréhensible. Ce flux rapide de lettres et de chiffres sur des moniteurs n?a pas de rapport avec la théorie du chaos, facteur potentiel de grandes perturbations, ni avec le monde des hackers. L?installation ?Bookshelf? s?apparente au tcpdump, logiciel de récupération de données qui transitent par un réseau et qui permet d?obtenir le détail du trafic visible depuis l?interface réseau.
Mindaugas Gapsevicius est né en 1974 en Lituanie. Il vit et travaille actuellement à Berlin (Allemagne) et Vilnius (Lituanie). Il a étudié les arts visuels à l'Académie des Arts de Vilnius et à la Muthesius-Hochschule de Kiel (Allemagne), où il a obtenu une maîtrise en peinture et en restauration d??uvres d?art Il a ensuite participé à un certain nombre d'expositions et de conférences sur les arts et la culture numérique, notamment à l?atelier Re-Approaching New Media (RAM) à Tallinn et Vilnius, ou à la conférence Interfiction de Kassel (Allemagne). L??uvre de Gapsevicius a été exposée dans de nombreuses galeries d'art contemporain, notamment au Centre d?Art Contemporain de Vilnius en 2002, au Centre National pour les Arts Contemporains de Moscou en 2004, à la Kunstraum Kreuzberg/Bethanien de Berlin en 2006. Il est l'un des fondateurs de « o-o institutio média » qui a été créé en 1998 et co-auteur des projets net.art « asco-o » et « carpet art ».
Dora Garcia
Catalogue : 2010Film (Hôtel Wolfers) | Vidéo | betaSP | couleur | 11:31 | Espagne | 2009
Dora Garcia
Film (Hôtel Wolfers)
Vidéo | betaSP | couleur | 11:31 | Espagne | 2009
The camera?s eye tours through an abandoned house. Accurately it scans the walls, the window panes in their metal grooves and the light rooms. Its gaze slides over flaking paint. The outspoken architecture of this distinguished building ( Hôtel Wolfers in Brussels) is designed by Henry van de Velde. The soundless recordings, made in black and white on 35 mm film, the historical location and the chosen technique underline the story that is narrated by the voice-over. This story, a film script, dates back to 1965 but refers to 1929, the same era from which the building stems. There is no relation between the recordings of the space and the narration, although both sometimes seem to coincide. The house is a neutral space that is filled with the story written in 1965 by Samuel Beckett and bears the same mane as Dora Garcia?s work: ?Film?. Beckett was one of the first who emphasized the voyeuristic gaze of the viewer in cinema. He introduced the viewer into the story by letting him/her take the place of the camera. In the original version of ?Film?, Buster Keaton is the protagonist O. O is trying his best to remain unseen; his face is constantly turned away. People who do look into the camera and who are seen by it, shrivel with fear. After O has entered a house, he liberates each room from any gaze. Windows and mirrors are covered and portraits are taken from the walls. One gaze is overlooked: E?s ? the eye of the camera. In the confrontation, O and E appear to be the same person, symbolizing the viewer who is being confronted with his/her own gaze. In Dora Garcia?s piece it works in the same manner: the viewer?s position is investigated again through the camera, which accurately scans the space, looking for a clue or a story. The outward views are protected, nothing can be seen out of the windows. The wandering viewer eventually only meets himself.
L?artiste espagnole Dora García habite et travaille à Bruxelles. Dora García naît en 1965 à Valladodid dans le nord-ouest de l?Espagne. Son grand-père s?est battu dans la guerre civile en Espagne. Quant à son père, il exerce le métier d?avocat. Vu l?amour de ce dernier pour les voyages, la famille déménage beaucoup. Voilà pourquoi, pendant son enfance, Dora García vit un peu partout en Espagne. Dora García fait des études d?Arts Plastiques à l?université de Salamanca. Puis, elle suit des leçons aux Talleres del Círculo de Bellas Artes à Madrid. Là, des professeurs renommés tels que les artistes Richard Artschwager, Jiri Georg Dokoupil et Bruce McLean lui offrent une toute autre perspective de l?art. Ainsi, elle décide de quitter son pays natal pour aller découvrir d?autres horizons. Au début des années 90, García s?installe à Londres. Par cette voie, elle arrive à l?Académie des Beaux Arts d?Amsterdam où elle étudie de 1989 à 1991. Depuis 1992, l?artiste séjourne à Anvers grâce à une bourse d?études. En 1995, elle déménage à Bruxelles avec Manon de Boer, une artiste hollandaise avec laquelle Dora a étudié à Amsterdam. A présent, elle habite toujours à Bruxelles et y est professeur à l?école supérieure Sint-Lukas. L??uvre de Dora García se situe entre la performance, le texte et l?installation. Les rapports entre l?artiste, son ?uvre d?art et le spectateur occupent une place centrale. Son ?uvre est de nature conceptuelle. García utilise divers médias tels que le dessin, la photo, l?installation sur place, la performance, la vidéo, le son, le net.art et le texte. L?artiste travaille souvent dans l?espace public, comme le montre son ambitieux projet Inserts in real time (2001), une série de dix performances dans lesquelles les acteurs accomplissent ses instructions ?en temps réel?. En outre, le langage joue un rôle important, aussi bien comme moyen de communication que comme système de signes codé. L?impossibilité de communiquer clairement est un des thèmes clés de son ?uvre. De plus, l?artiste s?inspire souvent de textes littéraires. Dora García a participé à des manifestations d?art contemporain telles que Manifesta 1998, la Biennale d?Istanbul 2003 et Skulptur Projekte Münster 07. Elle a également exposé ses ?uvres au Musée d?Art Contemporain à Barcelone, au Stedelijk Museum à Amsterdam, au FRAC Lorraine à Metz, à la Galerie Michel Rein à Paris et au SMAK à Gand. En 2008, elle participera à la Biennale de Sydney et à d?autres expositions comme Double Agent, qui aura lieu à l?Institut d?Art Contemporain à Londres, et à Ne pas jouer avec des choses mortes à la Villa Arson à Nice
Serge Garcia
Catalogue : 2023A General Disappointment | Fiction expérimentale | 16mm | couleur | 24:0 | USA | 2022
Serge Garcia
A General Disappointment
Fiction expérimentale | 16mm | couleur | 24:0 | USA | 2022
A General Disappointment bends the quotidian with ordinary scenes that are overlaid with stories told through text that wander through a night at a sex club, domestic duties at home, and the existential aftermath after a failed attempt to go on a date. The experience invites us to ponder over the systemic failures inherent to capitalist societies, and how vain their promises of happiness and self-fulfillment are.
Serge Garcia is a writer and filmmaker with a penchant for aimlessly wandering. His work emphasizes narratives that explore possibilities for agency. His films and documentaries have screened internationally
Marcos Garcia
Catalogue : 2007MediaLab Madrid | 0 | 0 | | 0:0 | Espagne | 2007
Marcos Garcia
MediaLab Madrid
0 | 0 | | 0:0 | Espagne | 2007
Médialab a été fondé en 2002 par le Centre culturel Conde Duque et le Conseil des Arts de la ville de Madrid. C`est une structure conçue comme un espace d`exposition et un laboratoire ouvert en lequel prennent forme des recherches traitant de l`art et de la science reliés aux technologies de l`information et télécommunication. Par l`organisation de séminaires et de festivals s`y retrouvent créateurs et chercheurs de disciplines différentes. C`est un lieu qui souhaite favoriser les échanges et le partage des connaissances et des expériences quant aux formes artistiques émergentes.
Marco Garcia est un artiste média travaillant au sein de l`espace Médialab, département documentation et programmation éducative.
Inés García
Catalogue : 2014LIFT | Vidéo | hdv | couleur | 1:13 | Espagne | 2012
Inés GarcÍa
LIFT
Vidéo | hdv | couleur | 1:13 | Espagne | 2012
Transit time where the inside and outside, the above and below are merged into one unit.
Bachelor of Fine Arts from the University of Barcelona, she won a scholarship to study for a year in Bali, on her return she decided to bet for the local context of Barcelona and Bilbao. She has participated in several exhibitions in Barcelona, in Bilbao (BilbaoArte, Espacio Abisal and Rekalde?s Art Space) in Madrid in Space Trapezio and Matadero through Curator?s Network, or Berlin in exhibitions such as The Secret Cabinet or Sans Soleil. Her videos have been shown at the Contemporary Art Center of La Conservera in Murcia, LOOP and SCREEN Festival in Barcelona. Last year she has participated in the Latino Video Art Festival of New York, or at the International Video art festival ( FIVA) in Buenos Aires among others.
Dora García
Catalogue : 2022Si Pudiera Desear Algo | Doc. expérimental | hdv | couleur | 68:0 | Espagne, Belgique | 2021
Dora GarcÍa
Si Pudiera Desear Algo
Doc. expérimental | hdv | couleur | 68:0 | Espagne, Belgique | 2021
If I could wish for something takes its title from a Friedrich Holländer's Weimar song. The lyrics of ‘Wenn ich mir was wünschen dürfte’ are sung from the perspective of a woman who seeks to be happy, but not too happy, because sadness has become a refuge for her. This feeling is typical of the fraught ‘love story’ between feminism and socialism, between love and revolution. ‘The woman question’ has been tiptoed around by every revolutionary movement since the nineteenth century. These decades of disillusionment are part and parcel of feminist history.
Dora García lives and works in Oslo. She currently teaches at Oslo National Academy of the Arts, Norway. She has represented Spain at the Venice Biennale in 2011 and was present again in the Venice Biennale 2013. She took part in the 56th Venice International Art Exhibition, dOCUMENTA(13) and other international events such as Münster Sculpture Projects in 2007, Sydney Biennale 2008 and Sao Paulo Biennale 2010. Her work is largely performative and deals with issues related to community and individuality in contemporary society, exploring the political potential of marginal positions, paying homage to eccentric characters and antiheroes. These eccentric characters have often been the center of her film projects, such as The Deviant Majority (2010), The Joycean Society (2013) and Segunda Vez (2018).
Catalogue : 2019Segunda Vez | Doc. expérimental | hdv | couleur | 94:0 | Espagne, Belgique | 2018
Dora GarcÍa
Segunda Vez
Doc. expérimental | hdv | couleur | 94:0 | Espagne, Belgique | 2018
SYNOPSIS - Une phrase Segunda Vez se concentre sur la figure d’Oscar Masotta, dont les idées sur la psychanalyse, la politique et l’art a changé le paysage artistique du Buenos Aires des années 60 qui précédait la dictature. SYNOPSIS - Court Doria García mélange politique, psychanalyse et performance dans Segunda Vez (La deuxième fois). Ce faux documentaire se concentre sur la figure d’Oscar Masotta, un théoricien pivotante dans l’avant-garde argentine des années 50 aux années 70, sans pour autant se définir en tant que biopic. Le titre, Segunda Vez, puise son origine d’une histoire homonymique écrite par un contemporain de Masotta, Julio Cortazar, qui raconte le climat de psychose et d’incertitude causé par le trauma des disparitions en Argentine. SYNOPSIS - Long Doria García mélange politique, psychanalyse et performance dans Segunda Vez (La deuxième fois). Ce faux documentaire se concentre sur la figure d’Oscar Masotta, un théoricien pivotante dans l’avant-garde argentine des années 50 aux années 70, sans pour autant se définir en tant que biopic. Le titre, Segunda Vez, puise son origine d’une histoire homonymique écrite par un contemporain de Masotta, Julio Cortazar, qui raconte le climat de psychose et d’incertitude causé par le trauma des disparitions en Argentine. Dans Segunda Vez, García tisse une séquence de scènes d’apparences disparates qui se lient grace à l’acte de la répétition et de l’observation : des posters collés le long d’un mur annoncent leur propre transmission . Un message phantômatique dans une ville animée. Deux publics convergent à la cime d’une falaise, ils sont divisés dans leur connaissance du scénario auquel ils participent. Une personne, attachée de ses vêtements blancs et de cordes se voit être portée et laissée dans une forêt. La brève apparence d’un hélicoptère cause quelque peu d’excitation et de consternation. Un groupe de personnes pauvres et âgées est réuni sur un podium, payé pour enduré une lumière et du son violent pendant une heure pendant qu’un public les observe. Une bibliothèque réunit un groupe de lecteurs qui savent être observés. Suite à une série de convocations mystérieuses, des étrangers se parlent dans une salle d’attente, anticipant ce qu’il pourrait arriver. L’un d’entre eux vient d’être rappellé pour “la deuxième fois?.
Dora Garcià vit et travaille entre Barcelone et Oslo. Elle enseigne couramment à L’Académie Nationale des Arts d’Oslo et au HEAD de Genève, en Suisse. Elle est co-directrice des laboratoires d’Aubervilliers à Paris. Elle a représenté l’Espagne à la Biennale de Venise en 2011 et s’est représentée à nouveau en 2013 (évènements collatéraux). Elle a participé à la 56ème édition de l’Exposition Internationale d’Art de Venise, à la dOCUMENTA (13) et à d’autres évènements internationaux tels que le Münster Sculptur Projekts en 2007, la Biennale de Sydney de 2008 et la Biennale de Sao Paulo de 2010. Son travail est largement performatif et traite de questions relatives à la communauté et à l’individualité dans la société contemporaine. Elle explore le potentiel des positions marginales en rendant hommage à des personnages excentriques et à des anti- héros. Ces derniers ont souvent été au centre de ses projets cinématographiques, tels que The Deviant Majority (2010) et The Joycean Society (2013).
Virginia García Del Pino
Catalogue : 2013EL JURADO | Doc. expérimental | hdv | couleur | 63:39 | Espagne | 2012
Virginia GarcÍa Del Pino
EL JURADO
Doc. expérimental | hdv | couleur | 63:39 | Espagne | 2012
A high angle extreme close-up shot of a woman?s face. So deeply focused she is biting her nails while listening. What is she listening to? Some voices being exchanged through microphones, pointing out a homicide case. As the title indicates, this is a trial, in which the woman is a juror. Virginia Garcia del Pino has us sitting at the top of a sophisticated triangle: we are watching someone listening to something, without seeing what she can see (magistrates, policemen, experts, etc.) although hearing everything the same way she does. We can hear the words while watching the effect they produce on someone else: we are both listening and surveying the listening process. She is our mirror image. The situation is even more critical as she is not a passive spectator. Her duty? To discern the significant facts and return a verdict. As we scrutinise her (a juror suddenly becoming the one being tried), a highly selective attention can be observed: a strain towards truth and justice. Finally, being bereft of what she can see, we will inevitably make it up: a mental film as a rival to the ongoing picture. The labyrinthine effect of the information we can hear is therefore increased: What image could match such and such word? What does this uncouth solicitor look like? What about the deep-voiced judge? Is the defendant in? Technical problems, mentioned during the hearing and failing to produce certain images and sounds, comically echo our own struggle to picture the scenes. A trial as an opportunity to obstruct the truth from being brought out: this is cinema teaching us a lesson.
Née en 1966, Virginia García del Pino est vidéaste. Après avoir étudié le cinéma à l?école des Beaux-Arts, elle se tourne vers le documentaire. Ses deux oeuvres les plus connues sont Pare de sufrir et Hagase tu voluntad qui ont reçu de nombreux prix.
Catalogue : 2010Mi hermana y yo | Doc. expérimental | dv | couleur | 10:0 | Espagne | 2009
Virginia GarcÍa Del Pino
Mi hermana y yo
Doc. expérimental | dv | couleur | 10:0 | Espagne | 2009
Por primera vez Virginia García del Pino bucea en la experiencia familiar para volver, desde una posición mucho más personal e íntima, sobre algunas de las cuerdas dramáticas que ya había pulsado en su obra anterior. En esta ocasión se trata de trazar en la pantalla sentimientos y estados de ánimo sin excusa narrativa. Relaciones descarnadas en un doble sentido: por que surgen sin argumento aparente que las organice y por que formalmente rompe cualquier tipo de continuidad entre la banda de sonido y la imagen que pueda servir de asidero para el espectador. Pieza oscura, como sus planos finales, que nos devuelve al siempre complejo y muchas veces tormentoso universo familiar, en un viaje interno que cada espectador debe realizar con sus propios fantasmas. Esos con los que es imposible pactar una tregua duradera.
Virginia García del Pino estudió Bellas Artes y cine en Barcelona, su ciudad natal. Sus creaciones como video-artista la acercan al género documental. Sus vídeos surgen de una tentativa de comprender el mundo desde una óptica menos dolorosa y es en ese intento de comprensión donde se despoja de todo artificio y opta por una contundente sencillez. Sus trabajos son muchas veces una manera de poner atención a las cosas que ya conoce hasta que le parecen del todo desconocidas. Es precisamente de esta mirada a lo conocido (lo cercano) como si no lo conociera, de donde parece emerger la profunda humanidad de sus vídeos y la dignidad de sus retratados: ya sean sirvientas en México (Hágase su voluntad, 2004) o trabajadores españoles cuyas profesiones están socialmente desprestigiadas (Lo que tú dices que soy, 2007). Ese mismo empeño por conocer se percibe también en su último trabajo, Mi hermana y yo (2009), en el que no trata de comunicar ideas, sino de plasmar sentimientos, de ahí que la pieza, se mantenga en un territorio difuso entre la experiencia intransferible y la capacidad de identificación. Y es este movimiento hacia el otro, este reconocimiento de y en las emociones ajenas, lo que aquí se pone en imágenes y en sonidos.