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Christophe Beaucourt
Slowsand in inaccuracies of the mind machine
Animation | dv | couleur | 1:40 | France | 2005
des personnages lumineux bleus temporisent la nuit dans leur solitude en ville.
Christophe Beaucourt fait des images fixes et animés depuis 1997, année où il commence a travailler en tant qu`opérateur pour des vidéos de snowboard et photographe dans la presse (snowboard, skate, bmx). Parallèlement a ses activités de cadreur/monteur pour la télévision, il travaille sur l`art de rue depuis 2001, tout d?abord chez Graff it! en tant que photographe et journaliste puis collabore pendant 2 ans avec l`agence sipa. Il participe à des ouvrages tels "stencil project ou "Graffiti urban wallpaper". Il réalise également des documentaires expérimentaux sur l`art de rue qui ont été sélectionné dans divers festivals.
Martin Beauregard
Another Day after Eternity
Installation vidéo | 4k | couleur | 8:38 | Canada | 2017
L'oeuvre rend visible une forme de résurgences de l'expèrience traumatique au sein de la création d'environnements 3D représentatifs de la vie domestique. Sans jamais montrer l'horreur des évènements, elle participe de processus de recontextualisation et réinterprétation d'archives web d'attentats terroristes, ceux survenus notamment à Paris (2016), Bruxelles (2016) et Istambul (2017). Elle engage l'expression d'une temporalité humaine écartelée entre la réalité de l'événement et sa médiation faisant signe quelque part entre la vie, le son et l'image.
Martin Beauregard est artiste professionnel et professeur-chercheur-créateur à l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue. Martin Beauregard est diplémé de l’Université du Québec à Montréal (PhD en études et pratiques des arts) et de l’Université Paris 1 Panthéon Sorbonne (PhD en arts plastiques et musicologie), ainsi que de l’école des Beaux-arts de Bordeaux (Master en arts et médias). Son travail artistique a été présenté dans de nombreuses institutions, notamment au Musée des beaux-arts de Montréal (Montréal, Canada), Location One (New York, Etats-Unis), au Capc Musée d’art contemporain de Bordeaux (Bordeaux, France) et à l’Asahi Art Square (Tokyo, Japon).
Yann Beauvais
meeting paul in buffalo
Film expérimental | dv | couleur | 3:10 | France | 2010
Une brève visite à Buffalo à l`occasion d`une projection de mes films invité par Paul Sharits. Quelques fragments initialement tournés en super 8 dans les années 80
Yann Beauvais est né en 1953, il vit et travaille à Paris et São Paulo. Il est cinéaste, critique et curateur. Il est l'auteur d'une trentaine de films courts et d'installations. Il est cofondateur de Light Cone, structure dédiée à la diffusion et la sauvegarde du cinéma expérimental qui est aujourd'hui, avec plus de 3500 films à son catalogue, la plus importante coopérative européenne de diffusion du cinéma expérimental. Il a enseigné l'esthétique et l'histoire du cinéma expérimental au Studio Le Fresnoy, à l'Université Paris 3 - Sorbonne Nouvelle et à l'Université de Floride. Il a été conservateur et programmateur à l'American Center et est intervenu au Centre Pompidou, au Musée d'art moderne de la Ville de Paris ainsi qu'au Musée du Jeu de Paume. Ses articles, publiés dans diverses revues, ont été rassemblées dans le recueil "Poussière d?image, paru en 1998, aux Éditions Paris expérimental.
Sarah Beddington
Brief Encounter
Installation vidéo | dv | couleur | 2:46 | Royaume-Uni, USA | 2007
. « Brief Encounter » utilise trois images simultanées pour réfléchir sur la fragilité de la vie actuelle au Liban. L'image centrale a été tournée à l'ouest de Beyrouth. Un couple est vu à une table de café. L'homme est habillé en uniforme de l'armée, la tête de la femme est couverte d'un hijab. L'image de gauche montre une montgolfière s?élever lentement dans le ciel, après le coucher du soleil, au-delà de l'hôtel Holiday Inn de Beyrouth. Ce bâtiment présente encore les cicatrices des tirs de mortier de la guerre civile qui a pris fin en 1990. L'image de droite montre un cèdre, le symbole du Liban.
Sarah Beddington est une artiste britannique basée à Londres et à New York, dont le travail examine les points de rencontre entre le personnel, le politique et le social. Aucun de ses films et ?uvres vidéo n?est mis en scène ; ils sont plutôt des observations non narratives, proches du documentaire, filmées à partir d'une caméra immobile. Sous son regard détaché, des fragments culturels et visuels s'unissent en des tableaux poétiques. Elle construit un aperçu éloquent sur un monde qui semble fonctionner parallèlement à la perception que nous en avons au jour le jour. Parmi les expositions individuelles consacrées à ses ?uvres, signalons notamment « Crossing » au DAC de New York, « Places of Laughter and of Crying » au Bloomberg Space de Londres, « Panoptiscope » au Petrie Museum du UCL de Londres ou « Parallel Lines and Other Stories » à l?Artlab de Berlin. Son ?uvre est représentée dans un certain nombre de collections publiques et privées, notamment l?Arts Council England.
Sarah Beddington
Lost in Space
Art vidéo | 0 | couleur | 5:55 | Royaume-Uni | 2009
`Lost in Space`, 2009, 16mm film in colour, 5:55 min, with sound `Lost in Space` was filmed at an abandoned U.S. nuclear missile base and is part of Beddington?s investigation into capsular architecture of the Cold War period. The strange flying saucer-like object, lying abandoned on an old baseball court, was part of a now defunct radar system used to pinpoint co-ordinates for a nuclear-charged missile launch during the 1960s. In the film the object is approached cautiously thus giving it a certain presence that is heightened by shots of moving clouds and swaying vegetation. Sarah Beddington makes films that often investigate environments from the past as a starting point from which to look at the present. With `Lost in Space`, as in all of her other work, there is a sense of anticipation of waiting for something to happen. The meticulously observed compositions of her shots from an unmoving camera encourage the viewer to slow down and observe details of stillness and watching, light and shadow that turn this object of surveillance, once part of a system of power and fear, into an abject one that is now being surveyed. This relic from a utopian future that never happened becomes a surreal sundial for another era.
Sarah Beddington is a British artist and filmmaker, currently based in Paris, whose work is documentary in nature and investigates the intersection between the social, the personal and the political. Working in a variety of media, she records unique social and aesthetic circumstances that can manifest themselves in unanticipated ways. Her work revolves around the juxtaposition of the historical and the contemporary, often in relation to specific places, journeys and migration. Whether using installation, film or video, Beddington constructs parallel moments which, existing within a non-linear, non-narrative time, often have a dream-like quality. Solo exhibitions include Places of Laughter and of Crying, Bloomberg SPACE, London (2008); Crossing, DAC, New York (2008); Panoptiscope, Petrie Museum of Egyptian Archaeology, UCL, London (2006); Parallel Lines and Other Stories, Artlab, Berlin (2005). Group exhibitions include Liverpool Biennale: Future Movements (2010); Les Rencontres Internationales, Reina Sofia Museum, Madrid (2009); Eastern Standards: Western Artists in China, MASS MoCA (2009); Vanishing Point, Wexner Center for the Arts, Columbus, Ohio; About Time, Nordjyllands Kunstmuseum, Denmark. Her work is represented in a number of public and private collections including Arts Council England.
Roger Beebe
S A V E
Film expérimental | 16mm | couleur et n&b | 5:0 | USA | 2006
Une station service abandonnée affiche un curieux impératif : ?Save? (sauver). Cette énigme se pose sous une forme architecturale : qu?y a-t-il à sauver ? Un nouvel épisode dans l?histoire des Américains qui dirigent leurs caméras vers une station service ; une tentative pour comprendre ce que l?on a fait par le passé, ce que l?on va faire, et ce qu?on a laissé derrière nous. La première partie de S A V E a été entièrement montée sur caméra.
Roger Beebe est professeur de cinéma et de ?media studies? à l?université de Floride. Son travail a été montré un peu partout dans le monde dans des endroits aussi improbables que la McMurdo Station en Antarctique et le CBS Jumbotron à Times Square, mais aussi dans des endroits un peu plus convenus comme par exemple Ann Arbor, le New York Underground et Rotterdam. De 1997 à 2000 il s?est occupé de Flicker, un festival bimensuel de courts-métrages à Chapel Hill en Caroline du Nord et il est actuellement le directeur artistique de FLEX, le Festival du Film et de la Vidéo Expérimental de Floride (Florida Experimental Film/Video Festival).
Roger Beebe
TB TX DANCE
Film expérimental | 16mm | noir et blanc | 2:30 | USA | 2006
L'arrière plan de l'image est fait d'un motif de points imprimés directement sur un patron clair. Cet arrière-plan se dédouble comme une bande sonore optique de différents tons créer par la différente densité des points. Les points sont inspiré des bas que Toni Basil (Antonia Christina Basilotta") portait dans le film de Bruce Conner "Breakaway" en 1966, qui servit aussi de source d'image pour le danseur dans le film. Toni Basil elle-même est une source d'inspiration pour tout les trentenaires n'ayant pas encore trouvé leur voie (Elle avait 39 ans quand "Mikey" devint un tube en 1982") Ce film a été commissionné à Cinematexas en 2005 pendant un déjeuner d'un plat de porc et d'une charlotte aux pêches. Le film e st aussi connu sous le nom de "32.37" (le prix du repas). De la série Lunchfilm: Mike Plante, conservateur, déjeune avec des réalisateurs et commande un film pour le prix du déjeuner. Certaines règles sont écrites sur une serviette. Voici les règles de cette commission: faire référence à la danse, faire référence au Texas, avoir un autographe, mentionner Toni Basil.
Roger Beebe est professeur de film et médias à l'université de Floride. Ses travaux ont été montré de part le monde dans des lieux aussi peu communs que la McMurdo Station en Antarctique et le CBS Jumbotron sur Times Square et aussi dans des lieux plus communs comme le Museum of Modern Art, Ann Arbor, NY Underground, et Rotterdam. De 1997 à 2000 il a été en charge de Flicker, un festival bi-mensuel de film de petit "calibre" à Chapel Hill, NC, et est maintenant directeur artistique de FLEX, Florida Experimental Film/Video Festival.
Sergio Belinchón
AVALANCHA
Art vidéo | 16mm | couleur | 7:0 | Espagne, Allemagne | 2008
Avalancha is the story of a group of people hidden in the woods, they start running out of it and try to trespass a fence with handmade ladders, they jump and run into the woods, and the loop starts, they are hidden in the woods? Based on the events that happened in the border of Morocco and Spain, when several big groups of people tried to trespass the border fence. The press called this event as "avalanche". The film was shot in Germany, in a former fence separating East and West Germany, with german actors, trying to mix equal situations but not being obvious, there is no information about all this in the video. This is just a choreography based on a situation. I filmed the action from 3 different points of view that we can see simultaneously in 3 screens, one for the fence, one for the woods and one for the whole action. The video is presented as a continuous loop as the real fences problem is also a loop.
Neil Beloufa
Kempinski
Vidéo expérimentale | dv | couleur | 15:0 | France, Mali | 2007
Bienvenu à Kempinski, Les habitants de ce lieu mystique et animiste nous le présentent. « Aujourd?hui nous disposons d?un centre spatial. Nous mettrons bientôt des fusées ainsi qu?un certain nombre de satellites sur orbite qui nous permettront d?avoir beaucoup plus d?informations sur les autres stations et sur les autres astres. » La vidéo n?a pas de scripte et son scénario est causé par une règle du jeu spécifique.
Neil Beloufa est né en 1985 à Paris. Étudiant en 4e année aux Beaux-Arts (ENSBA) et aux Arts Décoratifs (ENSAD) de Paris, il est actuellement en échange universitaire aux États-Unis.
Neil Beloufa
Sans titre
Fiction | dv | couleur | 15:0 | France | 2010
Un décor en carton et photographies reconstitue une villa luxueuse type californienne en Algérie. Ses habitants, des voisins et d?autres protagonistes s?y projettent pour expliquer pourquoi et comment celle-ci aurait été occupée par des terroristes pour se cacher alors que, paradoxalement elle est entièrement vitrée. Ils l?auraient même entretenue jusqu`à ne pas y laisser de traces. Cette anecdote improbable et insolvable pousse les personnages à inventer les images d?une période médiatisée sans images ni histoire en manquant l?objet principal.
Neil Beloufa
TONIGHT AND THE PEOPLE
Fiction expérimentale | hdv | couleur | 81:0 | France, USA | 2013
Dans un Hollywood imaginaire des cow-boys, des membres d’un gang, des militants, des hippies et des adolescentes rebelles élaborent un conte philosophique qui recycle les stéréotypes les plus forts de notre époque. Dans ce monde où documentaire et science- fiction s'entrechoquent, lutte des classes et invasion extra-terrestre cohabitent.
Neil Beloufa (1985, Paris) a étudié à l'Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts (ENSBA) et l'Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs (ENSAD) de Paris, et à Le Fresnoy - Studio national des arts contemporains. Il a reç̧u plusieurs prix, notamment le Prix Videoforme de Clermont-Ferrand en 2009, le Grand Prix IndieLisboa 2009, le Prix Arte du court métrage et le Prix du Jury au Festival de Oberhausen en 2011. Son travail a été présenté dans de nombreuses expositions solo à Francfort, Los Angeles, Paris et New York, et présenté dans le cadre de nombreuses expositions solo et collectives depuis 2007. Ses films ont été présentés dans des festivals internationaux de vidéo et documentaire. En 2012, il a reçu le talent Prix Audi pour son projet de long métrage TONIGHT AND THE PEOPLE, dont la première a eu lieu au FID Marseille en 2013. Cette même année, il a reçu le prix Meurice pour son prochain projet de film. Il vit à Paris.
Louidgi Beltrame
Brasilia/Chandigarh
Doc. expérimental | dv | couleur | 27:0 | France | 2008
Deux architectes espéraient construire la cité idéale: Oscar Niemeyer a créé Brasilia en plein mato (savane) brésilien, Le Corbusier s?est rendu en Inde pour y construire Chandigarh. Les deux villes s?élèvent dans le paysage, comme deux mémentos futuristes de béton, témoins de leurs bâtisseurs, les rares habitants qui nous sont donnés à voir semblent rapetissés. Les géométries respectives de Brasilia et Chandigarh construisent le film, tandis que le dialogue s?installe entre les deux cités.Brasilia 2.doc
Louidgi Beltrame, cinéaste, artiste, est né en 1971 à Marseille. Il a présenté son travail à l?Atelier du Jeu de Paume, au Palais de Tokyo ou au Musée André Malraux du Havre ainsi qu?au Festival du Film de Locarno ou au Festival Interntional du Documentaire à Marseille.
Louidgi Beltrame
gunkanjima
Doc. expérimental | dv | couleur | 33:0 | France | 2010
Située au large de Nagasaki au Japon, l?île de Gunkanjima est une colonie minière abandonnée depuis 1974. Objet d?une expérimentation urbaine verticale, extrême, et non planifiée, l?île rassemble aujourd?hui les vestiges archéologiques de l?architecture moderne japonaise. Ces formes vides, filmées comme des sculptures monumentales, sont néanmoins habitées par des histoires stratifiées - celles des conditions de production, des idéologies qui ont motivé ces chantiers et des hommes qui les ont bâti et exploités.
Louidgi Beltrame est un artiste français. Né à Marseille, il vit et travaille actuellement à Paris. Son travail se développe autour de la déconstruction des structures narratives et formelles du cinéma, considéré comme un médium avec sa syntaxe spécifique, mais également comme une force politique qui a influencé les développements du siècle passé, et qui constitue également une documentation de l?architecture moderniste et de ses vestiges. Le travail de Louidgi Beltrame est exposé dans des galeries, des musées et présenté dans des festivals de cinéma en France et à l?étranger, notamment au Musée d?Art Moderne et Contemporain de Strasbourg ; à Paris au Musée du Jeu de Paume, à la Fondation Ricard, au Palais de Tokyo, au centre d?art Le Plateau, au Centre Georges Pompidou. Ses films ont été diffusés au FID Marseille (festival international du documentaire), au festival international du film de Rotterdam, au festival du film de Locarno, à la Fondation Funarte de Rio de Janeiro, à LOOP, Barcelone ; au Japon à la Echigo Tsumari Art Triennal, à Niagata et à l?Hiroshima Art Document.
Louidgi Beltrame
the walking tree
Doc. expérimental | 16mm | couleur | 35:0 | France | 2014
Louidgi Beltrame filme en 16 mm un grand banyan situé dans le jardin botanique de Calcutta. Cet arbre, qui a la particularité de s’étendre en rhizome sur plusieurs centaines de mètres, est approché comme une forêt de clones, un espace métaphysique où des histoires refont surface : l’histoire de l’invention et du développement parallèle de la photographie et de la télégraphie dans le contexte de l’Inde colonisée, le rêve de Linné selon Foucault, des réminiscences du cinéma Bengali de Ritwik Ghatak et de Satyajit Ray où réel et fiction se sont rencontrés.
Louidgi Beltrame est né à Marseille en 1971. Il vit et travaille à Paris. Le travail de Louidgi Beltrame se développe autour d’une documentation des modes d’organisation humaine dans l’histoire du 20ème siècle. Il se déplace sur des sites définis par une relation paradigmatique à la modernité : Hiroshima, Rio de Janeiro, Brasilia, Chandigarh, Tchernobyl ou encore la colonie minière de Gunkanjima au large de Nagasaki. Ses films - qui reposent sur l’enregistrement du réel et la constitution d’une archive - font appel à la fiction comme une manière possible d’envisager l’Histoire.
Louidgi Beltrame
El Brujo
Film expérimental | 4k | couleur | 17:29 | France, Pérou | 2016
El Brujo, qui signifie “ le sorcier “ en espagnol est aussi le nom d’un site archéologique mochica. C’est sur cette plage de la côte péruvienne que l’artiste a tourné une partie de son film : le guérisseur José Levis Picón y rejoue la séquence finale du film de François Truffaut Les Quatre Cent Coups (1959) où le jeune héros Antoine Doinel, interprété par Jean-Pierre Léaud, s’enfuit vers le rivage. Le célèbre acteur français prend lui aussi part à l’oeuvre de Louidgi Beltrame, filmé à la dérive dans les rues de Paris. A travers ces transpositions, l’artiste orchestre une série de déplacements, une migration des personnages, des motifs et des époques : “Antoine Doinel est déplacé dans l’espace et dans le temps, mais aussi dans le langage. En Aymara, langue indienne vernaculaire, le passé se situe devant le locuteur et le futur derrièrere lui. “ Aux lignes géométriques du paysage péruvien fait de pyramides et d’excavations répond la structure du montage filmique composée de travellings et de plans panoramiques sur la musique modulaire et synthétique du morceau Triangle (1979) de Jacno.
Louidgi Beltrame est né en 1971 à Marseille. Il vit et travaille actuellement à Paris. Il a étudié à l’école supérieure d’art et de design à Marseille, au Fresnoy-Studio National des Arts Contemporains et à la Villa Arson de Nice. Dans son travail salué par le prix SAM en 2014, Louidgi Beltrame examine les processus de constitution d’archives et de documentation de l’organisation humaine à travers le 20ème siècle, en utilisant la fiction comme une possible façon d’appréhender l’histoire. Le travail de Louidgi Beltrame se développe autour d’une déconstruction des structures formelles et narratives du cinéma, envisagé comme médium avec sa syntaxe spécifique mais aussi comme force politique qui a influencé le développement du siècle dernier et d’une documentation de l’architecture moderniste et de ses vestiges. Il filme ainsi dans des endroits définis par leur relation paradigmatique à la modernité : Hiroshima, Rio de Janeiro, Brasilia, Chandigarh, Tchernobyl, ou Gunkanjima, île abandonnée au large de Nagasaki, vestige d’une ancienne cité charbonnière. Son travail, récemment exposé au Palais de Tokyo (2016), a été montré au Centre d’art Contemporain de Chelles (2010), au Musée d’art Moderne et Contemporain de Strasbourg (2008), au Pinchuk Art Center de Kiev (2007), à l’Atelier du jeu de Paume (Paris, 2006), au Musée d’art contemporain du Val-de-Marne, (France, 2005), au Centre Georges Pompidou, (Paris, 2005).
Yosr Ben Messaoud
Envol
Vidéo | hdv | couleur | 4:12 | Tunisie, France | 2024
Dans la pénombre, la main surgit comme un fragment de présence, suspendue entre apparition et effacement. Elle devient un territoire sensible, effleuré par une intimité silencieuse, et se déploie comme un paysage ouvert, un espace d’accueil pour ce qui passe sans jamais vraiment se laisser saisir. La vidéo devient alors un lieu de ralentissement, où le regard croise une présence partielle mais habitée, traversée par un monde en mouvement.
Yosr Ben Messaoud est une artiste visuelle qui travaille entre la France et la Tunisie. Elle poursuit actuellement ses études à l’École des Beaux-Arts de Paris, après avoir obtenu un diplôme en art contemporain et sciences humaines à l’Université de Vincennes. Son travail se compose de vidéos, de photographies, de dessins et d’installations ou encore d’hybridation entre ces différentes formes d’expression. La variété de formes opératoires transmet une esthétique d’ouverture et de flottaison, où l’on est appelé à être un pont, à accueillir l’altérité pour l’émergence d’une nouvelle forme de communion. Dans son travail, elle interroge les enjeux liés au déplacement des récits et à leurs survivances en partant de l’intime, par la mise en place de dispositifs conçus à la fois comme des systèmes d’accueil, des contenus d’expériences et des circuits de narration, qui se peuplent de ce qui les entourent. Les axes se déplacent incessamment, entre le vécu et les faits d’affects, les images récoltées et celles qui survivent, l’intime et la parole collective, pour réfléchir autour de la condition de l'humain, non pas en tant qu’humanité au centre du monde mais comme faisant partie de son ordre sensible, matériel et social
Haim Ben Shitrit
No Johny no
Vidéo expérimentale | dv | couleur et n&b | 3:36 | Israel | 2006
Anonymous soldiers don?t tell your mother - synopsis Anonymous soldiers, l'hymne du "Shtern gang", un groupuscule juif anti-britannique qui opérait dans les années quarante traduit en français avec des fautes d'orthographe. Le texte est narré par les parents de l'artiste, qui ne le connaissent pas, mais tentent de plaire à leur fils. Le récit est interrompu par les corrections d'orthographe, la mère qui veut nourrir son fils, et d'autres sons et rythmes orientaux. Le son est orchestré par des personnages dont le visage est camouflé avec des paysages désertiques sculptés digitalement sur leur visage. "no johnny no" est une danse du ventre virtuelle dans un album de photos de famille. Accompagné par un son franco-arabe rêveur.
Né à Jérusalem A étudié avec Christian Boltonsky à l?Académie des Beaux-Arts, Paris. Diplômé avec mention de la Bezalel Art Academy à Jérusalem. A été récompensé par la fondation Manet-Katz, l´America-Israel fund et la fondation Pollock-Krasner de New York. Installations vidéo et projets en Israel, France, Angleterre, Belgique et Canada. directeur du Département des arts de l?Académie des arts et sciences à Jérusalem.
Younes Ben Slimane
Images De Tunisie
Doc. expérimental | 0 | couleur et n&b | 14:39 | Tunisie | 2025
Images de Tunisie réapproprie et recontextualise des images d’archives issues des actualités filmées françaises des années 1940, en les combinant avec de nouvelles prises de vue réalisées aux mêmes endroits, au milieu des architectures qui subsistent encore.
Younès Ben Slimane est un artiste visuel et cinéaste tunisien. Il est diplômé en architecture de l’École Nationale d’Architecture et d’Urbanisme de Tunis avant d’avoir poursuivi des études post-diplôme au Fresnoy – Studio national des arts contemporains (FR). Son travail a été présenté au Mucem à Marseille (FR), à la Biennale de l’Art Africain Contemporain de Dakar (SN), au Musée d’Art Contemporain de Skopje (MK), à l’Institut du Monde Arabe à Paris (FR), au Beirut Art Center (LB), à ETH Zurich – gta exhibitions (CH), à la Biennale d’Architecture de Versailles (FR), sur le musée-bateau Art Explora, ainsi qu’au Wexner Center for the Arts dans l’Ohio (US), à la Zaha Hadid Foundation à Londres (UK) et à la Galeria de Arte Cinemática à Vila do Conde (PT). Ses films ont été sélectionnés dans de nombreux festivals internationaux, notamment le Locarno Film Festival (CH), CPH:DOX (DK), le Black Star Film Festival (US), DokuFest (XK), EXiS Seoul (KR) et Prismatic Ground New York (US), entre autres. Il a reçu plusieurs distinctions, dont le Loop Barcelona Award (2022, ES). Son travail fait partie de collections publiques, notamment celles du Musée d’Art Contemporain de Barcelone (MACBA) Print et de Kadist Paris–San Francisco.
Younès Ben Slimane
We Knew How Beautiful They Were, These Islands
Doc. expérimental | hdcam | couleur | 20:0 | Tunisie, France | 2022
A lone figure digs a grave in the dead of night. With no dialogue – and no sound other than the wind, the crackling of a fire and the scrape of a shovel against dry earth – we are confronted with a dark and mysterious, possibly cursed, universe where every object seems haunted by a meaning we barely sense, but which seem to confirm our anxieties. The head of an old doll, a comb, a lipstick. Relics whose silent language speaks of the end of their former owners. At sea, in the desert. Younes Ben Slimane’s disturbingly beautiful and melancholic imagery is bathed in darkness and in a golden chiaroscuro, lit only by the stars and the lone grave diggers’ headlamps.
Younès Ben Slimane : Artiste et cinéaste tunisien, diplômé du Fresnoy – Studio national des arts contemporains en 2022. Ses films ont été sélectionnés dans des festivals internationaux parmi lesquels Locarno Film Festival, CPH:DOX, DokuFest, Festival dei Popoli. Il a reçu le a remporté le Tanit d'or aux journées cinématographiques de Carthage (2019), le Prix Studio Collector(2021) et le prix Loop Barcelona(2022).Son travail fait partie des collections d’institutions et de musées d’art notamment l’institut d'art contemporain, Villeurbanne/Rhône-Alpes (IAC), France et le Musée d'art contemporain de Barcelone, MACBA - Barcelone, Espagne. Actuellement, Younès Ben Slimane se consacre au développement de son prochain film grâce au programme Focus Script du Festival de Cannes.
Samy Benammar, Mohamad Awad
Adieu Ugarit
Documentaire | 16mm | noir et blanc | 15:45 | Canada | 2024
En 2012, Mohamed voit son meilleur ami abattu par une milice armée aux abords de Damas, en Syrie. Le sang se répand dans l’eau du lac et contamine la mémoire. Dix ans plus tard, les reflets des Laurentides rappellent le traumatisme de Mahamed, maintenant réfugié au Québec. Je lui demande s’il souhaite excaver les souvenirs, réparer les peurs en nous isolant quelques jours dans le calme le plus angoissant qui soit pour lui. Il raconte la mort, l’immigration, la colère. Nous nous demandons comment et pourquoi raconter cette histoire.
Samy Benammar est un cinéaste et critique de cinéma résidant entre Marseille et Montréal. Son travail d’écriture et de réalisation, construit autour d'enjeux sociopolitiques hérités de ses origines algériennes et ouvrières, déploie des dispositifs documentaires réflexifs et une approche tactile et expérimentale de l'image. Il a notamment réalisé adieu ugarit (2024), avant seriana (2024), kaua’i’o’o (2023) et peugeot pulmonaire (2021). Ses films sont distribués par Winnipeg Film Group, CFMDC et Vidéographe. Ils ont été présentés dans des festivals tels que le BFI London Festival, les RIDMs, Experiments in Cinema, Windx, le Symposium de Cinémathèque québécoise et le Beijing short film festival. Ses textes peuvent être lus dans différentes revues spécialisées. Il a siégé sur les comités de rédaction de 24 images, Hors-Champ et Panorama-cinéma. Il poursuit actuellement un doctorat en recherche-création sur la photographie coloniale dans la région des Aurès en Algérie.
Laetitia Benat
Fragmentarium
Fiction expérimentale | dv | couleur | 18:22 | France | 2008
Fragmentarium, -synopsis : Les thèmes principaux de ce film sont l?isolement et l`enfermement. La façon de les retranscrire, volontairement fragmentaire, différencie le film d`un documentaire et aussi d`une narration conventionnelle. Il a été réalisé à partir d?un texte écrit par une infirmière en psychiatrie qui joue son propre rôle dans le film. (cf texte d`Alexandra Koubichkine ci joint). Il n`a pas été tourné dans un réel hôpital mais dans le collège néerlandais de la Cité Universitaire Internationale de Paris. Je l`ai choisi pour ses qualités plastiques, la pureté de ses lignes qui guident véritablement le regard. Je voulais montrer comment l?espace et l?architecture représentent une forme de pouvoir qui contraint les corps. Plus que les barreaux, c?est le regard qui contraint l?autre, le veille, le surveille. Il était avant tout question d?évocation d`un espace en rapport avec la loi, une institution. Le titre reprend cette idée, il évoque un lieu (comme un sanatorium) et un mode de représentation du monde (fragmentaire).
Laetitia Benat est une artiste née en 1971 qui travaille trois médiums principalement : la photographie, de la vidéo et du dessin. Tous tendent à la réécriture d`une histoire inspirée par le quotidien. Mais un quotidien devenu étrange par l`attention portée à ces détails d`ordinaire invisibles où l`on s`engouffre à force d`y regarder de trop près. L`abîme est le lieu, la chambre le plus souvent, l`espace clos où toute la solitude se déroule. Un encadrement de fenêtre, une ombre qui passe sur un mur. Ses vidéos se caractérisent par l`attachement à dépeindre des femmes, alanguies, tristes pour certains hypnotiquement vidées pour d`autres. Mais à travers tous ces visages blêmes ce qui tend à s`écrire n`est peut-être que la poursuite du portrait originaire ; celui qui les rassemblerait toutes.