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Alice Colomer-kang
Natalia Comandari, -
Catalogue : 2013Ryhmä-School Party | Doc. expérimental | hdv | couleur | 8:30 | Salvador, Finlande | 2012
Natalia Comandari
Ryhmä-School Party
Doc. expérimental | hdv | couleur | 8:30 | Salvador, Finlande | 2012
Ryhmä-School Party est la première vidéo d?une série des événements filmés dans plusieurs contextes temporellement précis ayant tous comme fil conducteur l?envie de documenter des nouveaux rites et cérémonies modernes. Ryhmä, traduit du Finlandais veut dire groupe, catégorie, fête. Dans le village de Hämeenkyrö les élèves de la F:E Sillanpää Senior High School célèbrent une tradition qui a été transmise de génération en génération : les élèves de la troisième année du Lycée quittent l?école pour aller à l?université, ce sont donc, les étudiants de la deuxième année qui deviennent les plus âgés dans l?école. Cet honneur est célébré avec un bal avec des danses traditionnelles finlandaises mais aussi des danses de salon. C?est un rite de passage à l?âge adulte qui mélange tradition et culture pop comme les principaux ingrédients d?un bal contemporain.
NATALIA COMANDARI Born 1983 San Salvador, El Salvador lives and works between Switzerland and El Salvador EXHIBITIONS 2012 Ins Blickfeld gerückt, Galerie de multiples, Paris. Art Forum Tampere, Tampere Art Museum. 2011 Festival Bandit-Mages, Bourges, France. Rencontres Internationales Paris-Berlin-Madrid at Centre Georges Pompidou, Paris. Copenhagen International Documentary Film Festival, Videothèque. Video Dumbo Festival, Brooklyn, New York. Vue sur la Mer, openning of 26 rue de La Coulouvrenière, Genève. Rencontres Internationales Paris-Berlin-Madrid, Haus der Kulturen der Welt, Berlin. Live in your Brain, Broom Social Club, Genève. Rencontres Internationales Paris-Berlin-Madrid, Museo Reina Sofia, Madrid. Le Fédéral à semen-contra, Rotwand galerie, Zurich. 2010 Rencontres Internationales Paris-Berlin-Madrid, Centre Georges Pompidou, Paris. Float Over the Mist, La Dependance, Rennens. Robinsson and Freitag in Berlin, Skulpturenpark, Berlin. Too early, too late,BB4 The 4th Bucharest Biennale, Rumania. Ins Blickfeld gerückt, Institut Français de Berlin. Playground, Nyon Piratage!, Nyon.
Catalogue : 2012Torito Denbow | Doc. expérimental | hdv | couleur | 5:51 | Salvador | 2011
Natalia Comandari, -
Torito Denbow
Doc. expérimental | hdv | couleur | 5:51 | Salvador | 2011
Originaire d?Amérique centrale, le reggaton et son bit industriel, le Denbow, ont accompagné les protestations des classes populaire et les femmes durant leur revendications sociales des années 80- 90. Un combat féminin avec une instru entraînante comme hymne anti-machiste. Torito Denbow est une mix tape de symboles religieux et de rituels latino américains revisité par une bande de jeune sous la direction de Natalia Comandari. L?étoile de la soirée, la Quinciañera, est sur le point de basculer dans le monde des femmes adultes pour ces quinze ans. Dans son plus simple appareil la musique quant à elle marque le rite, la répétition et souligne l?aspect cyclique de ces coutumes. Tout le monde est sur scène dans ce décor de rue ; la célébrée, les célébrants, la cérémonie, l?assemblée, et le temps qui tourne en boucle sur mode ``repeat``.
Née 1983 San Salvador, El Salvador Vie et travaille entre la Suisse et El Salvador EDUCATION 2010: HEAD de Genève, master programme: Work Master, mention du jury. 2007: DNSEP mention du jury: Engagement du travail et de l?artiste, ENBAL Lyon. 2004: DNAP Felicitations du Jury, ENBAL, Lyon 2002: Journalism and Visual Communication, UCA, San Salvador.
Catalogue : 2011Made in Suiza | Doc. expérimental | dv | couleur | 5:56 | Salvador, Suisse | 2010
Natalia Comandari
Made in Suiza
Doc. expérimental | dv | couleur | 5:56 | Salvador, Suisse | 2010
Le décor : un concours de beauté qui désignera le plus beau jeune homme de la communauté latino-américaine de Genève. Le corps masculin est ici exposé comme un prétexte à l?idéalisation et au rôle de la femme parfaite. Les pistes sont brouillées en même temps que les corps érotisés des jeunes hommes dessinent et trahissent, l?affirmation des codes et des stéréotypes sociaux. La plupart des participants nés en Suisse, fils d?immigrants, rejouent l?idéal masculin et les jugements féminins de manière ambiguë et re_chargé d?exotisme. Les corps impatients étalent l?hédonisme d?une jeunesse. Romain Legros
NATALIA COMANDARI Née le 24/01/83 San Salvador, El Salvador ncomandari@gmail.com Vie et travaille entre la Suisse et El Salvador EDUCATION June 2007: DNSEP mention du jury: Engagement du travail et de l?artiste, ENBAL Lyon. June 2004: DNAP Felicitations du Jury, ENBAL, Lyon Sep 2002: Journalism and Visual Communication, UCA, San Salvador
Natalia Comandari
Catalogue : 2013Ryhmä-School Party | Doc. expérimental | hdv | couleur | 8:30 | Salvador, Finlande | 2012
Natalia Comandari
Ryhmä-School Party
Doc. expérimental | hdv | couleur | 8:30 | Salvador, Finlande | 2012
Ryhmä-School Party est la première vidéo d?une série des événements filmés dans plusieurs contextes temporellement précis ayant tous comme fil conducteur l?envie de documenter des nouveaux rites et cérémonies modernes. Ryhmä, traduit du Finlandais veut dire groupe, catégorie, fête. Dans le village de Hämeenkyrö les élèves de la F:E Sillanpää Senior High School célèbrent une tradition qui a été transmise de génération en génération : les élèves de la troisième année du Lycée quittent l?école pour aller à l?université, ce sont donc, les étudiants de la deuxième année qui deviennent les plus âgés dans l?école. Cet honneur est célébré avec un bal avec des danses traditionnelles finlandaises mais aussi des danses de salon. C?est un rite de passage à l?âge adulte qui mélange tradition et culture pop comme les principaux ingrédients d?un bal contemporain.
NATALIA COMANDARI Born 1983 San Salvador, El Salvador lives and works between Switzerland and El Salvador EXHIBITIONS 2012 Ins Blickfeld gerückt, Galerie de multiples, Paris. Art Forum Tampere, Tampere Art Museum. 2011 Festival Bandit-Mages, Bourges, France. Rencontres Internationales Paris-Berlin-Madrid at Centre Georges Pompidou, Paris. Copenhagen International Documentary Film Festival, Videothèque. Video Dumbo Festival, Brooklyn, New York. Vue sur la Mer, openning of 26 rue de La Coulouvrenière, Genève. Rencontres Internationales Paris-Berlin-Madrid, Haus der Kulturen der Welt, Berlin. Live in your Brain, Broom Social Club, Genève. Rencontres Internationales Paris-Berlin-Madrid, Museo Reina Sofia, Madrid. Le Fédéral à semen-contra, Rotwand galerie, Zurich. 2010 Rencontres Internationales Paris-Berlin-Madrid, Centre Georges Pompidou, Paris. Float Over the Mist, La Dependance, Rennens. Robinsson and Freitag in Berlin, Skulpturenpark, Berlin. Too early, too late,BB4 The 4th Bucharest Biennale, Rumania. Ins Blickfeld gerückt, Institut Français de Berlin. Playground, Nyon Piratage!, Nyon.
Catalogue : 2012Torito Denbow | Doc. expérimental | hdv | couleur | 5:51 | Salvador | 2011
Natalia Comandari, -
Torito Denbow
Doc. expérimental | hdv | couleur | 5:51 | Salvador | 2011
Originaire d?Amérique centrale, le reggaton et son bit industriel, le Denbow, ont accompagné les protestations des classes populaire et les femmes durant leur revendications sociales des années 80- 90. Un combat féminin avec une instru entraînante comme hymne anti-machiste. Torito Denbow est une mix tape de symboles religieux et de rituels latino américains revisité par une bande de jeune sous la direction de Natalia Comandari. L?étoile de la soirée, la Quinciañera, est sur le point de basculer dans le monde des femmes adultes pour ces quinze ans. Dans son plus simple appareil la musique quant à elle marque le rite, la répétition et souligne l?aspect cyclique de ces coutumes. Tout le monde est sur scène dans ce décor de rue ; la célébrée, les célébrants, la cérémonie, l?assemblée, et le temps qui tourne en boucle sur mode ``repeat``.
Née 1983 San Salvador, El Salvador Vie et travaille entre la Suisse et El Salvador EDUCATION 2010: HEAD de Genève, master programme: Work Master, mention du jury. 2007: DNSEP mention du jury: Engagement du travail et de l?artiste, ENBAL Lyon. 2004: DNAP Felicitations du Jury, ENBAL, Lyon 2002: Journalism and Visual Communication, UCA, San Salvador.
Catalogue : 2011Made in Suiza | Doc. expérimental | dv | couleur | 5:56 | Salvador, Suisse | 2010
Natalia Comandari
Made in Suiza
Doc. expérimental | dv | couleur | 5:56 | Salvador, Suisse | 2010
Le décor : un concours de beauté qui désignera le plus beau jeune homme de la communauté latino-américaine de Genève. Le corps masculin est ici exposé comme un prétexte à l?idéalisation et au rôle de la femme parfaite. Les pistes sont brouillées en même temps que les corps érotisés des jeunes hommes dessinent et trahissent, l?affirmation des codes et des stéréotypes sociaux. La plupart des participants nés en Suisse, fils d?immigrants, rejouent l?idéal masculin et les jugements féminins de manière ambiguë et re_chargé d?exotisme. Les corps impatients étalent l?hédonisme d?une jeunesse. Romain Legros
NATALIA COMANDARI Née le 24/01/83 San Salvador, El Salvador ncomandari@gmail.com Vie et travaille entre la Suisse et El Salvador EDUCATION June 2007: DNSEP mention du jury: Engagement du travail et de l?artiste, ENBAL Lyon. June 2004: DNAP Felicitations du Jury, ENBAL, Lyon Sep 2002: Journalism and Visual Communication, UCA, San Salvador
Pierre-nicolas Combe
Agustina Comedi
Catalogue : 2021Playback. Ensayo de una despedida | Doc. expérimental | 4k | couleur | 14:32 | Argentine | 2019
Agustina Comedi
Playback. Ensayo de una despedida
Doc. expérimental | 4k | couleur | 14:32 | Argentine | 2019
In Córdoba, far away from Argentina’s capital city, the end of a military regime promises a spring that doesn’t last long. “La Delpi” is the only survivor from a group of transgender women and drag queens, who began to die of AIDS in the late 80’s. In a catholic and conservative city, the Kalas Group made their weapons and trenches out of improvised dresses and playbacks. Today the images of a unique and unknown footage are not only a farewell letter, but also a friendship manifesto.
Agustina Comedi (1986) Córdoba, Argentina. Screenwriter and Filmmaker. She studied Modern Literature. In 2017 her first film "Silence is a Falling Body" was premiered at IDFA. The film was multi-awarded and selected in more than 50 international festivals. Nowadays she's writing her second feature.
Céline Condorelli, Ben Rivers
Catalogue : 2023After Work | Film expérimental | 16mm | couleur | 13:18 | Royaume-Uni | 2022
Céline Condorelli, Ben Rivers
After Work
Film expérimental | 16mm | couleur | 13:18 | Royaume-Uni | 2022
The process of making a playground is the starting point for a reflection on the relationship between work and free-time, highlighting the hidden labour of the production of culture by following the construction of Condorelli’s commission in South London. Jay Bernard wrote and recites the soundtrack.
Condorelli has produced an extensive body of work that develops different possibilities for living and working together, exploring notions such as public space, the commons, institutions, property relations. Condorelli’s practice is committed to a continuous exploration of the less explicit elements that compose the structures through which individuals encounter the world — be they cultural, economic, material, social or political – the apparatuses of visibility that are often taken for granted, and which the artist describes as “support structures”.
Céline Condorelli lives and works between London and Lisbon. A selection of exhibitions and projects include: Pentimenti (The Corrections), National Gallery, London, UK (2023); After Work, Talbot Rice Gallery, South London Gallery, UK (2022); Our Silver City 2094, Nottingham Contemporary, Nottingham, UK (2022); Dos años de vacaciones, TEA, Tenerife, Spain (2021); Deux ans de vacances, FRAC Lorraine – Metz, France (2020); Ground Control, Bildmuseet, Umeå, Sweden (2020); Singapore Biennial, Art Encounters Biennial, Timisoara, Romania (2019); Céline Condorelli, Kunsthaus Pasquart, Biel, Switzerland (2019); Host / Vært, Kunsthal Aarhus, Denmark (2019); Zanzibar (commissioned sculpture), King’s Cross Projects, London, UK (2019); Geometries, Locus Athens, Greece (2018); Anren Biennale, Chengdu, China (2018).
Ben Rivers studied Fine Art at Falmouth School of Art, initially in sculpture before moving into photography and super8 film. After his degree he taught himself 16mm filmmaking and hand-processing. His practice as a filmmaker treads a line between documentary and fiction. Often following and filming people who have in some way separated themselves from society, the raw film footage provides Rivers with a starting point for creating oblique narratives imagining alternative existences in marginal worlds.
He is the recipient of numerous prizes including: FIPRESCI International Critics Prize, 68th Venice Film Festival for his first feature film Two Years At Sea; the Baloise Art Prize, Art Basel 42, 2011; shortlisted for the Jarman Award 2010/2012; Paul Hamlyn Foundation Award for Artists, 2010. Recent exhibitions include: Slow Action, Hepworth Wakefield, 2012; Sack Barrow, Hayward Gallery, London, 2011; Slow Action, Matt’s Gallery, London and Gallery TPW, Toronto, 2011; A World Rattled of Habit, A Foundation, Liverpool, 2009. Artist-in-focus include Courtisane Festival; Pesaro International Film Festival; London Film Festival; Tirana Film Festival; Punto de Vista, Pamplona; Indielisboa and Milan Film Festival.
In 1996 he co-founded Brighton Cinematheque which he then co-programmed through to its demise in 2006 – renowned for screening a unique programme of film from its earliest days through to the latest artist’s film and video.
Carles Congost
Catalogue : 2009La Mala Pintura | Art vidéo | | couleur | 10:0 | Espagne | 2008
Carles Congost
La Mala Pintura
Art vidéo | | couleur | 10:0 | Espagne | 2008
Insatisfait par le manque de retentissement et d'importante de l'art espagnol sur la scène internationale actuelle, les grands maîtres du baroque, Velázquez, Murillo et Zurbarán, trament un plan infernal afin de faire renaître l'âge d'or. Pour ce faire, ils exploitent la loyauté aveugle d'un conservateur arriviste et sans talent, outil par lequel ils vont réaliser une série de sacrifices. Le spectaculaire retour de la peinture s'incarne en une engeance de montres infernaux, dont le but est de semer la panique et de renverser toutes les « avancées » du monde contemporain. Avec une esthétique inspirée par les films d'horreur américains des années 1980, et un arsenal d'effets spéciaux sophistiqués, « La Mala Pintura » présente une série de situations absurdes et hilarantes, centrées sur le thème de la réception de l'art espagnol en dehors de l'Espagne. Comme dans les ?uvres précédentes de l'artiste, l'affrontement entre tradition et modernité est poussé jusqu'à un point stéréotypé, en un exploit comique irrévérencieux et désinhibé, qui parodie les conventions du genre. Ce que « La Mala Pintura » nous offre donc, c'est une vision irrévérencieuse et désinhibée de l'instant présent dans l'art, chargée d'ironie et d'humour noir, dans un esprit de pur Pop. Dans le casting, notons tout particulièrement la présence de l'acteur barcelonais Nilo Mur, et du chanteur de pop italien Ryan Paris (« La Dolce Vita »), dans le rôle du Célèbre Conservateur International.
Né en 1970 à Olot (Espagne), Carles Congost associe librement différents médias et disciplines comme la vidéo, la musique, la peinture et la photographie. Il fait régulièrement l'objet d?expositions individuelles dans les principaux centres d?art contemporain, à la Fondation Miró de Barcelone (Espagne), au Centre Andalou d?Art Contemporain, au Musée Reina Sofia de Madrid (Espagne), à la Fondation Bilbao Arte, au Centre d?Art Santa Mònica de Barcelone, au MUSAC (Museo de Castilla y León), au Hamburger Bahnhof de Berlin (Allemagne), à la 50e Biennale de Venise (Italie), au PS1/MOMA de New York (USA) et à l'exposition « Live » (2004) du Palais de Tokyo de Paris (France).
Catalogue : 2008Memorias de Arkaran | Vidéo expérimentale | dv | couleur | 5:0 | Espagne | 2005
Carles Congost
Memorias de Arkaran
Vidéo expérimentale | dv | couleur | 5:0 | Espagne | 2005
"Memorias de Arkaran" dépeint un pays imaginaire où ne vivent que des artistes. Ceux-ci mènent une vie privilégiée et tranquille, mais sont frustrés par leur rôle de bouffons, juste bons au divertissement des rois. Dans la vallée, la reine d?Argkarun est lassée de vivre dans la peur et décide d?ignorer l?imminence d?une guerre prédite par un vieux sage. Elle envoie ainsi son fils à Arkaran, afin qu?il devienne un prince artiste plutôt qu?un roi guerrier, comme le souhaite son armée. L?histoire d?Arkaran est racontée sur le ton d?une joyeuse épopée, mais elle reflète en réalité des aspects du monde de l?art qui semblent très actuels, notamment les relations entre l?art et le pouvoir, ainsi que la place des artistes eux-mêmes. Le designer Bernhard Willhelm et la fabuleuse Amanda Lear participent à cette vidéo.
Carles Congost (né en 1970 à Olot) associe librement différents médias et disciplines comme la vidéo, la musique, la peinture et la photographie. Les ?uvres citées ci-dessous constituent les points forts de sa carrière, notamment ses expositions individuelles dans les principaux centres d?art contemporain :À la Fondation Miró à Barcelone ; au centre andalou d?art contemporain ; au Reina Sofia à Madrid, à la Fondation Bilbao Arte ; au Centre d`Art Santa Mònica à Barcelone ; au MUSAC (Museo de Castilla y León) ; au Hamburger Bahnhof à Berlin ; à la 50ª Biennale de Venise ; au PS1/ MOMA à New York et à l'exposition "Live" (2004) au the Palais de Tokyo, Paris.
Carles Congost
Catalogue : 2014Paradigm | Fiction expérimentale | hdv | couleur | 10:16 | Espagne | 2012
Carles Congost
Paradigm
Fiction expérimentale | hdv | couleur | 10:16 | Espagne | 2012
Paradigm represents a departure both formally and conceptually from the artist?s previous works. This new piece represents a commitment on behalf of the artist to an overtly cinematographic language placing his discourse in the renovated territory of the suggestive and the ambiguous. This work presents a highly recognizable situation within the police procedural genre, both in films and TV series. The characters that take part in the story appear gradually and in slow motion becoming integrated in a setting that, to begin with, leaves little room for improvisation. In spite of the multiplicity of familiar spaces represented in the first scenes of the film, the narration progressively releases subtle and disturbing signals that aim at articulating a mysterious choreography, a kind of ritual that shifts the fortuitous encounter between characters to an unwonted place. In this video we find numerous references to contemporary films and film directors such as the mythical western Once Upon A Time In The West, (1968), directed by Sergio Leone. The original soundtrack of Paradigm was composed by the Greek musician Evripidis Sabatis and Stefano Maccarrone, member of the Barcelona-based pop band Mendetz.
Carles Congost (Olot, Spain, 1970) has a BA in fne arts from the University of Barcelona. He has exhibited individually in Espai 13 / Fundació Miró, Barcelona; Espacio Uno / MNCARS, Madrid; CASM, Barcelona; MUSAC, León, Spain; CCA, Glasgow; Fundación Bilbao Arte, Bilbao; Gallery Luis Adelantado, Valencia; Gallery Horrach Moyà, Palma de Mallorca; Gallery Joan Prats, Barcelona; Artericambi, Verona (Italy); among others. He has participated in group exhibitions at the Palais de Tokyo, Paris; PS1/MOMA, New York; Hamburger Bahnhof, Berlin; IMMA, Dublin; f a projects, London; Santralistambul, Istanbul; Müczarnok Kunsthalle, Budapest; etc. He has also been invited to carry out specifc projects for the editions of the fairs: ARCO` 01, Madrid; Artissima` 06, Torino; and Frieze` 08, London
Stephen Connolly
Catalogue : 2018Machine Space | Doc. expérimental | hdv | couleur et n&b | 37:14 | Royaume-Uni | 2017
Stephen Connolly
Machine Space
Doc. expérimental | hdv | couleur et n&b | 37:14 | Royaume-Uni | 2017
Machine Space is an essay film exploring a city as a machine; a place of movement and circulation. Using a kinetic approach, issues of space, race and finance frame the city of Machine Space. Residents in voice over testify how the city as a spatial and financial machine shapes their experience. The city is Detroit, a place that has changed from producing the means of movement to producing space itself.
Stephen Connolly is an artist filmmaker currently teaching Film at the University for the Creative Arts. His practice as research doctorate, entitled The Spatial Cinema, is the culmination of many years of moving image research into the negotiation of space and the material environment through film. His work has been shown in film and media festivals worldwide since 2004. He has been the recipient of prestigious production grants from FLAMIN and the Arts Council.
Catalogue : 2014Zabriskie Point (Redacted) | Film expérimental | hdv | couleur et n&b | 27:40 | Royaume-Uni | 2013
Stephen Connolly
Zabriskie Point (Redacted)
Film expérimental | hdv | couleur et n&b | 27:40 | Royaume-Uni | 2013
Synopsis - inspired by a visit to Zabriskie Point ? a scenic tourist spot in Death Valley, California ? this film re-visits and re-imagines in the contemporary Antonioni?s 1970 MGM film of the same name. Aligning with Antonioni`s stated intentions ? to produce a work as "an idea in landscape" ? Zabriskie Point (Redacted) enacts a programme of visual and social research for the earlier film at one remove from the dramatic narrative. ?I wanted to ?play the stranger? with the original film. I`ve put the story to one side and concentrated on other aspects of the movie - the landscapes, the documentary footage used and the kind of material that was used as research for the work. The result is a peek at ideas of site, spatiality and the ?spectatorial?.? (Stephen Connolly) Sources and references for the film ? see here http://experimenta2013.tumblr.com/tagged/stephen-connolly
Artist filmmaker Stephen Connolly?s work investigates cinema and representation through site, history and politics. His single screen work has been widely shown internationally. He is currently a PhD candidate at the University of Kent, UK Filmmakers website www.bubblefilm.net
Antonio Contador
Catalogue : 2008JUNE 8TH | Installation vid�o | | couleur | 0:39 | Portugal | 2007
Antonio Contador
JUNE 8TH
Installation vid�o | | couleur | 0:39 | Portugal | 2007
Le début de cette vidéo est une scène du film "Taxi Driver" (1976) de Martin Scorsese. La séquence original a cependant été infiltré par quelque chose - le mot "palantine" est devenu "Palestine"- qui change le sens de tout, dans le contexte même du film comme dans la situation politique passée et présente.
Antonio Contador (né à Vitry Sur Seine, à côté de Paris/France), vit entre Paris et Lisbonne/Portugal. Il travaille dans le milieu de la music et de la vidéo "discount". Il produit des impressions musicales et visuelles, de la Pop ou bien des néo-jungles en se servant de sources sonores et de films hors de leur contexte. La production visuelle montre des vidéos sans contraintes, pris le plus souvent en se servant de "sample" et qui ne racontent pas forcement d'histoire. Il travaille avec "l'Appareil", structure artistique basée à Paris. Il a fait un master de recherche en Communication, Culture et Technologie de l'Information et travailles sur un Doctorat en Arts, Esthétique et Science de l'art à l'université de la Sorbonne à Paris.
Catalogue : 2007A.E.P. (Alternative Energy Providers) | Vidéo expérimentale | dv | couleur | 4:23 | Portugal | 2006
Antonio Contador
A.E.P. (Alternative Energy Providers)
Vidéo expérimentale | dv | couleur | 4:23 | Portugal | 2006
10 samples vidéos en boucle en format DVD sur les possibilités d´utilisation quotidienne d´énergie alternative peu coûteuse et propre, donc non nuisible à l´environnement. Nos corps ont besoin d´énergie pour pouvoir se mouvoir, mais ils sont également une source de production d´énergie propre grâce à ces mêmes mouvements corporels quotidiens. Ceux-ci semblent, néanmoins, se perdre dans leur utilité immédiate et l´énergie qui s´en dégage pourrait être captée et stockée en vue d´une utilisation postérieure. A. E. P. (Alternative Energy Providers) propose 10 extraits (?samples?) de mouvements corporels qui pourraient être à la base d´une production et accumulation énergétiques nouvelles. A. E. P. (Alternative Energy Providers) se présente comme un bureau de développement, un département d`idée et de recherche en énergie, une sorte de laboratoire énergétique à forte charge de potentiel, qui n´a de raison d`exister que par la réalité de ses projets. A. E. P. (Alternative Energy Providers) est une sorte de bureau d`étude qui cadre dans le réel des recherches sur les véritables possibilités de développement d´énergie commune, utilisable quotidiennement dans un avenir proche.
António Contador ? né en 1971 à Vitry Sur Seine dans le Val de Marne, vit depuis 1990 à Lisbonne au Portugal. Formé en sociologie il est actuellement professeur dans l' Ecole Supérieure d'Art et de Design de Caldas da Rainha au Portugal et prépare un doctorat en Art, Esthétique, et Science de l'art à la Sorbonne à Paris. Musicien il a publié quelques titres et albums dans différents labels indépendants ( Kinder of heart, Variz, Base) et en auto-audition. Il a collaboré avec le collectif d'artiste - musiciens Section Amour (et souhaite collaber plus). En tant qu'artiste visuel il est associé à la structure artistique L'appareil.
Eric Convents, Roger STEYLAERTS
Jasper Coppes
Catalogue : 2021Aasivissuit | Doc. expérimental | 4k | couleur | 23:30 | Pays-Bas, Groenland | 2020
Jasper Coppes
Aasivissuit
Doc. expérimental | 4k | couleur | 23:30 | Pays-Bas, Groenland | 2020
Les récentes images de la fonte des glaces polaires au Groenland, diffusées dans les médias internationaux, ont présenté ce pays à la fois comme l’épicentre de la crise climatique, et comme une vaste étendue à exploiter pour ses ressources. Le film "Aasivissuit" vise à en offrir une vision différente, en montrant plutôt son paysage et ses habitants: il se concentre sur les discussions entre les gens à propos du changement climatique et de la façon dont ils s'adaptent, dans leur relation complexe avec un environnement changeant. Le film suit deux gardes forestiers, qui explorent la campagne groenlandaise. Au cours de leurs conversations, ils échangent des connaissances nouvelles et anciennes à propos de cette terre. Ils expliquent comment d'anciens sédiments fertiles du Groenland sont utilisés pour nourrir des sols exploités ailleurs, et comment certains microbes ont trouvé le moyen de subsister malgré la pollution. Attirant l'attention sur la présence non humaine dans ce décors, la caméra adopte parfois le point de vue d'une mouche ou d'un corbeau, ou encore plonge dans l'un des trous de la calotte glaciaire qui fond, là où s'accumulent les métaux lourds toxiques. Le film s'interroge sur la manière dont nous pouvons expérimenter et peut-être comprendre ces différentes perspectives.
Jasper Baldwin Coppes est né en 1983 à Amsterdam (Pays-Bas). Il est artiste visuel, et travaille sur un large éventail de supports tels que le film, la performance sonore, l’installation et l’écriture. Dans ses œuvres, il explore les façons dont on peut transformer les récits dominants à propos du monde et de ses habitants. Les paysages controversés, les entités non humaines, les objets silencieux et leur présence ont souvent été au cœur de sa pratique. Il a obtenu un diplôme à la Gerrit Rietveld Academie, Amsterdam (Pays-Bas), en 2008, et a été boursier de la Jan van Eyck Academie, Maastricht (Pays Bas), en 2010 et 2011. Il a participé à divers festivals de cinéma, expositions internationales et conférences. Il est tuteur à la Royal Academy of Art, La Haye (Pays-Bas), et à la Gerrit Rietveld Academie, Amsterdam (Pays-Bas).
Franziska Cordes, Center of Applied Space Technology and Microgravity
Catalogue : 2008All is full of love | Film expérimental | dv | couleur | 10:0 | Allemagne | 2007
Franziska Cordes, Center of Applied Space Technology and Microgravity
All is full of love
Film expérimental | dv | couleur | 10:0 | Allemagne | 2007
?All is full of love? ist eine erzählerische Inszenierung des Äquivalenzprinzipes, das hier auf der Basis von round robin ? jeder gegen jeden ? als individuelles Glaubensbekenntnis artikuliert wird. Ausgangspunkt für das Projekt sind Videoaufnahmen, die zu Forschungszwecken bei Versuchen zur Erzeugung von Schwerelosigkeit gemacht wurden: In einem 100 Meter hohen Fallturm, der durch seine Form an ein Minarett erinnert, wird eine Kapsel abgeworfen und in einem mit Styroporkugeln gefüllten Behälter aufgefangen. `All is full of love` ist eine freie Übersetzung dieses Versuchs in eine fiktive Wettkampfsituation zwischen Turmspringern unterschiedlicher Mannschaften. Es gibt wenige Dinge, die sich so deutlich gegen die Virtuelle Welt stellen lassen wie die Schwerkraft. Das Projekt imaginiert unter diesem Aspekt einen Ort, an dem sich die Dinge in ihrer Gleichwertigkeit offenbaren ? an dem sich die Kontrahenten mit ihrer Gleich-gültigkeit konfrontiert sehen. Dieser Ort und dieser Moment artikulieren sich in einem beklemmenden Gefühl der Schwerelosigkeit, dem Muskelkraft entgegensteht. Das Motive des Wettbewerbs, die Diktatur von Gruppenidentitäten, ihrer Konstitution und potenzielle Dekonstruktion bilden die Ausgangssitu-ation. `All is full of love` stellt sich als Bricolage von Feldern dar: Politik, Sport, Liebe, Wissenschaft, Kunst. Fragmente werden zu einem dezentralen Netzwerk reorganisiert, Bild- und Tonspur semplen ein exorbitales Gewebe, durch das sich der Zuschauer satelitenartig bewegen kann.
Franziska Cordes studierte Freie Kunst und Visuelle Kommunikation mit Bjørn Melhus an der kunsthochschule Kassel. Seitdem nahm Franziska Cordes an zahlreichen internationalen Ausstellungen und Festivals teil. Seit 2006 ist sie im postgraduate programme "Audio-Visual Media" an der academy of Media Arts Cologne. Die Videos von Franziska Cordes eröffnen eine eizigartige Hintergründigkeit, in der die persönlichsten Belange des Individuums in den Strudel einer fragmentierten, spektakulären Welt geraten. Dabei inszeniert Cordes ihre eigene Person als Protagonistin unterschiedlichster kultureller Codes, um sich einer Analyse aktueller gesellschaftlicher Prozesse anzunähern. Ihre Geschichten beginnen und enden in der Abstraktion eines sehr persönlichen Erlebens. Mit ihrer eigenwilligen, oft kontrapunktischen Kombination von Bild und Text, sowie der großen Bedeutung von Querverweisen, gelingt ihr die Setzung einer scheinbar alles zerschmetternden Zentrumslosigkeit: Wie bei dem Tanz eines Derwisches verweist auch diese Sinnrotation auf ein Zentrum, welches verspricht, das persönliche Mysterium zu öffnen. Mit ihrer Arbeit versucht Franziska Cordes nicht Realität abzubilden, sondern Bilder zu schaffen, die in einem assoziativen Denkraum das Reale der Realität erfassen. Ihre Erzählungen werden dabei häufig unterbrochen, unterwandert oder neutralisiert und somit selbst zu einem Zustand des rasenden Stillstands. Diese bewusste Zerstörung linearer Schlüssigkeiten und klimaxorientierter, narrativer Bewegung erweist sich hier nicht nur als die Manifestation des scheinbaren Kollabierens der Kommunikationssysteme im Zeitalter der Kommunikation. Vielmehr umschreiben sie jene Assoziations- und Dissoziationsprozesse, die eine ewige Metamorphose des Sinnes bewirken. Franziska Cordes verhandelt Persönlichkeit als nomadisierenden Geist, der mit den Medien und durch die Medien hindurch den Selbstausdruck in der Dissemination zu finden versucht. In ihrem aktuellen Arbeitsvorhaben konzentriert sich Franziska Cordes auf die Suche nach den Signifikanten der Herkunft von Bildern, auf die Inszenierung ihrer Strukturen, ihrer spezifischen Sprache, und deren Reduktion auf ihre pure Materialität. Dabei beabsichtigt sie ihre bisherige filmische Arbeit in eine Installation (Skulptur) zu überführen, die die konkreten Umstände untersucht, in denen sich Identität vollzieht. Eine überraschende, und dennoch folgerichtige Entscheidung, die zeigt, dass sie spielend in der Lage ist, ihr Spielfeld zu erweitern. Franziska Cordes wurde 1979 in Hannover geboren und lebt und arbeitet in Köln.
Catalogue : 2008sans titre, O.T. | Installation vidéo | | | 1:35 | Allemagne | 2007
Franziska Cordes
sans titre, O.T.
Installation vidéo | | | 1:35 | Allemagne | 2007
Untitled (Against any uncertainty and discouragement of the ideal pioneers of reform and contrareform) Installation | Phosphorus Screen | 2 Spots | Audio | 2007 From the Mirage series (Concrete Garden) The screen, a wooden tablet covered with phosphorus, becomes near endlessly filled with light ? and reflects it again in the dark. The video projector projects no information, rather the screen itself saves the information of light. The image remains absent in a tragic comic way. The other side of the free hanging screen appears in the dark through backlight of the flood lamps. Two Sine waves careen, a seemingly continuous scale descends, the two tones cross over and into each other receding in opposite directions. The idea of a beginning and an end, extreme opposites and progression, becomes replaced through rotating illusion. Any sort of image remains, regardless of the deliberately constructed, continuously ascending expectation, absent. Whoever comes is the right people. Whatever happens is the only thing that could have. Whenever it starts is the right time. When it?s over it?s over. Just give me a call if you feel like it! The installation is inherently a socio-cultural psychogram and indicates a running stand still, which through its ironic breaking down of a medial illusion shows an unnerving state of condition and threshold of fear, thereby establishing the origin of the series Mirage (concrete garden).
Franziska Cordes was born in 1979 in Hannover, Germany. 2001-2006 she studied Virtual Realities and Fine Arts at Kunsthochschule Kassel with Bjørn Melhus. Currently Cordes graduates the Postgraduate Programme ?Audio Visual Media Arts? at the Academy for Media Arts in Cologne. Since 2004 she participated at numerous international Exhibitions and sceenings, as 2007 at Kunst- und Ausstellungshalle der Bundesrepublik Deutschland and 2006 at Kunstverein Hannover. Since February 2008 she is deputised by Arsenal Experimental Berlin and Gallery Sandra Bürgel Berlin. Cordes lives and works in Cologne. The videos from Franziska Cordes appear at first glance to destruct the senses, yet on closer inspection they establish a unique subtleness, in which the most personal issues of an individual become fragmented as if in a strudel or spectacular world: Cordes thereby stages her own person as protagonist of differing cultural codes, in order to approach a contemporary societal analysis. Her stories begin and end in the abstraction of a very personal experience. With her idiosyncratic, often contrapointal combination of picture and text, as in the larger meaning of cross-referencing, she succeeds the placing of a seemingly shattering discentrism, Like the dance of a dervish this rotation of the sence refers to a center, which promises to open the personal mystery. Within her work Franziska Cordes does not try to reproduce reality but to create pictures, which grasp the real of reality in an associative room of thinking. Thereby her stories are often interrupted, undercut or neutralized and become a status of the speeding stagnancy. This self-conscious destruction of linear conclusiveness and a climax-oriented, narrative motion in this case does not prove to be just the manifestation of the pretended collapse of the communication system in the age of communication. Rather they describe those processes of association and dissociation causing an eternal metamorphosis of sense. Franziska Cordes debates personality as a nomads provoking spirit, which tries to find the self concept by dissemination through and by the use of media. In her current project Franziska Cordes concentrates on the search for the significant source of pictures/images, for the production of her structures, her specific language, and their reduction to her pure materiality. Thereby she intends to convict her previous filmic work into an installation (sculpture) to analyse the concrete instances, in which identitiy is taking place. These installations are moving psychograms of a standstill showing the picture of an oppressive state of fear of embarking on something new in terms of deconstruction and recontextualisation. Thereby they form a starting point for Mirage (concrete garden), a series constructing essential scenarios of fear and harassment in different ways. Bjørn Melhus
Franziska Cordes
Catalogue : 2008All is full of love | Film expérimental | dv | couleur | 10:0 | Allemagne | 2007
Franziska Cordes, Center of Applied Space Technology and Microgravity
All is full of love
Film expérimental | dv | couleur | 10:0 | Allemagne | 2007
?All is full of love? ist eine erzählerische Inszenierung des Äquivalenzprinzipes, das hier auf der Basis von round robin ? jeder gegen jeden ? als individuelles Glaubensbekenntnis artikuliert wird. Ausgangspunkt für das Projekt sind Videoaufnahmen, die zu Forschungszwecken bei Versuchen zur Erzeugung von Schwerelosigkeit gemacht wurden: In einem 100 Meter hohen Fallturm, der durch seine Form an ein Minarett erinnert, wird eine Kapsel abgeworfen und in einem mit Styroporkugeln gefüllten Behälter aufgefangen. `All is full of love` ist eine freie Übersetzung dieses Versuchs in eine fiktive Wettkampfsituation zwischen Turmspringern unterschiedlicher Mannschaften. Es gibt wenige Dinge, die sich so deutlich gegen die Virtuelle Welt stellen lassen wie die Schwerkraft. Das Projekt imaginiert unter diesem Aspekt einen Ort, an dem sich die Dinge in ihrer Gleichwertigkeit offenbaren ? an dem sich die Kontrahenten mit ihrer Gleich-gültigkeit konfrontiert sehen. Dieser Ort und dieser Moment artikulieren sich in einem beklemmenden Gefühl der Schwerelosigkeit, dem Muskelkraft entgegensteht. Das Motive des Wettbewerbs, die Diktatur von Gruppenidentitäten, ihrer Konstitution und potenzielle Dekonstruktion bilden die Ausgangssitu-ation. `All is full of love` stellt sich als Bricolage von Feldern dar: Politik, Sport, Liebe, Wissenschaft, Kunst. Fragmente werden zu einem dezentralen Netzwerk reorganisiert, Bild- und Tonspur semplen ein exorbitales Gewebe, durch das sich der Zuschauer satelitenartig bewegen kann.
Franziska Cordes studierte Freie Kunst und Visuelle Kommunikation mit Bjørn Melhus an der kunsthochschule Kassel. Seitdem nahm Franziska Cordes an zahlreichen internationalen Ausstellungen und Festivals teil. Seit 2006 ist sie im postgraduate programme "Audio-Visual Media" an der academy of Media Arts Cologne. Die Videos von Franziska Cordes eröffnen eine eizigartige Hintergründigkeit, in der die persönlichsten Belange des Individuums in den Strudel einer fragmentierten, spektakulären Welt geraten. Dabei inszeniert Cordes ihre eigene Person als Protagonistin unterschiedlichster kultureller Codes, um sich einer Analyse aktueller gesellschaftlicher Prozesse anzunähern. Ihre Geschichten beginnen und enden in der Abstraktion eines sehr persönlichen Erlebens. Mit ihrer eigenwilligen, oft kontrapunktischen Kombination von Bild und Text, sowie der großen Bedeutung von Querverweisen, gelingt ihr die Setzung einer scheinbar alles zerschmetternden Zentrumslosigkeit: Wie bei dem Tanz eines Derwisches verweist auch diese Sinnrotation auf ein Zentrum, welches verspricht, das persönliche Mysterium zu öffnen. Mit ihrer Arbeit versucht Franziska Cordes nicht Realität abzubilden, sondern Bilder zu schaffen, die in einem assoziativen Denkraum das Reale der Realität erfassen. Ihre Erzählungen werden dabei häufig unterbrochen, unterwandert oder neutralisiert und somit selbst zu einem Zustand des rasenden Stillstands. Diese bewusste Zerstörung linearer Schlüssigkeiten und klimaxorientierter, narrativer Bewegung erweist sich hier nicht nur als die Manifestation des scheinbaren Kollabierens der Kommunikationssysteme im Zeitalter der Kommunikation. Vielmehr umschreiben sie jene Assoziations- und Dissoziationsprozesse, die eine ewige Metamorphose des Sinnes bewirken. Franziska Cordes verhandelt Persönlichkeit als nomadisierenden Geist, der mit den Medien und durch die Medien hindurch den Selbstausdruck in der Dissemination zu finden versucht. In ihrem aktuellen Arbeitsvorhaben konzentriert sich Franziska Cordes auf die Suche nach den Signifikanten der Herkunft von Bildern, auf die Inszenierung ihrer Strukturen, ihrer spezifischen Sprache, und deren Reduktion auf ihre pure Materialität. Dabei beabsichtigt sie ihre bisherige filmische Arbeit in eine Installation (Skulptur) zu überführen, die die konkreten Umstände untersucht, in denen sich Identität vollzieht. Eine überraschende, und dennoch folgerichtige Entscheidung, die zeigt, dass sie spielend in der Lage ist, ihr Spielfeld zu erweitern. Franziska Cordes wurde 1979 in Hannover geboren und lebt und arbeitet in Köln.
Catalogue : 2008sans titre, O.T. | Installation vidéo | | | 1:35 | Allemagne | 2007
Franziska Cordes
sans titre, O.T.
Installation vidéo | | | 1:35 | Allemagne | 2007
Untitled (Against any uncertainty and discouragement of the ideal pioneers of reform and contrareform) Installation | Phosphorus Screen | 2 Spots | Audio | 2007 From the Mirage series (Concrete Garden) The screen, a wooden tablet covered with phosphorus, becomes near endlessly filled with light ? and reflects it again in the dark. The video projector projects no information, rather the screen itself saves the information of light. The image remains absent in a tragic comic way. The other side of the free hanging screen appears in the dark through backlight of the flood lamps. Two Sine waves careen, a seemingly continuous scale descends, the two tones cross over and into each other receding in opposite directions. The idea of a beginning and an end, extreme opposites and progression, becomes replaced through rotating illusion. Any sort of image remains, regardless of the deliberately constructed, continuously ascending expectation, absent. Whoever comes is the right people. Whatever happens is the only thing that could have. Whenever it starts is the right time. When it?s over it?s over. Just give me a call if you feel like it! The installation is inherently a socio-cultural psychogram and indicates a running stand still, which through its ironic breaking down of a medial illusion shows an unnerving state of condition and threshold of fear, thereby establishing the origin of the series Mirage (concrete garden).
Franziska Cordes was born in 1979 in Hannover, Germany. 2001-2006 she studied Virtual Realities and Fine Arts at Kunsthochschule Kassel with Bjørn Melhus. Currently Cordes graduates the Postgraduate Programme ?Audio Visual Media Arts? at the Academy for Media Arts in Cologne. Since 2004 she participated at numerous international Exhibitions and sceenings, as 2007 at Kunst- und Ausstellungshalle der Bundesrepublik Deutschland and 2006 at Kunstverein Hannover. Since February 2008 she is deputised by Arsenal Experimental Berlin and Gallery Sandra Bürgel Berlin. Cordes lives and works in Cologne. The videos from Franziska Cordes appear at first glance to destruct the senses, yet on closer inspection they establish a unique subtleness, in which the most personal issues of an individual become fragmented as if in a strudel or spectacular world: Cordes thereby stages her own person as protagonist of differing cultural codes, in order to approach a contemporary societal analysis. Her stories begin and end in the abstraction of a very personal experience. With her idiosyncratic, often contrapointal combination of picture and text, as in the larger meaning of cross-referencing, she succeeds the placing of a seemingly shattering discentrism, Like the dance of a dervish this rotation of the sence refers to a center, which promises to open the personal mystery. Within her work Franziska Cordes does not try to reproduce reality but to create pictures, which grasp the real of reality in an associative room of thinking. Thereby her stories are often interrupted, undercut or neutralized and become a status of the speeding stagnancy. This self-conscious destruction of linear conclusiveness and a climax-oriented, narrative motion in this case does not prove to be just the manifestation of the pretended collapse of the communication system in the age of communication. Rather they describe those processes of association and dissociation causing an eternal metamorphosis of sense. Franziska Cordes debates personality as a nomads provoking spirit, which tries to find the self concept by dissemination through and by the use of media. In her current project Franziska Cordes concentrates on the search for the significant source of pictures/images, for the production of her structures, her specific language, and their reduction to her pure materiality. Thereby she intends to convict her previous filmic work into an installation (sculpture) to analyse the concrete instances, in which identitiy is taking place. These installations are moving psychograms of a standstill showing the picture of an oppressive state of fear of embarking on something new in terms of deconstruction and recontextualisation. Thereby they form a starting point for Mirage (concrete garden), a series constructing essential scenarios of fear and harassment in different ways. Bjørn Melhus
Franziska Cordes, Markus Bertuch
Catalogue : 2010Advocat | Doc. expérimental | dv | couleur | 10:8 | Allemagne | 2009
Franziska Cordes, Markus Bertuch
Advocat
Doc. expérimental | dv | couleur | 10:8 | Allemagne | 2009
Ein Reiterstandbild wird abgerissen, verladen und abtransportiert. Eine Gruppe aus 4 Männern verschiedener europäischer Herkunft nimmt Autoreifen, Hölzer und Zugseile als Werkzeug für den Sturz. Das Bild, das entsteht, ist archaisch und erinnert an die Antike. Das Gewicht und die Kraft der Bronzestatur geht über die Körperkraft der Gruppe hinaus. Potential auf Potential. ADVOCAT behandelt die politische Dimension des Umsturzes auf die Weise, dass unerwähnt und nebensächlich bleibt, warum und weshalb es zu diesem Sturz kommt. Das Reiterstandbild, das durch die Aktion orts- und namenlos gemacht wird, fungiert hier als Maschine, gleichsam als Interface für die Handschrift der hierzu formierten Gruppe. Es wird auf die Reise geschickt, zurück bleibt nur der Sockel, der samt Inschrift an einen Grabstein erinnert. Die Bronzestatur selbst ist samt Autoreifen (auf die das Standbild gestürzt wurde) zu einer neuen Skulptur umgebaut. Der Ritter ist von der Vertikalen in die Horizontale gebracht und auf ein an eine Laderampe / Floss erinnerndes Podest geschnürt.
Franziska Cordes (*1979) studierte Freie Kunst bei Bjørn Melhus und absolvierte 2009 das Postgraduate Programme Audio-Visual-Media an der Kunsthochschule für Medien in Köln. Mit dem Video ?Gretel? schlug sie bereits frühzeitig einen sehr eigenwilligen Weg ein, den sie mit den nachfolgenden Arbeiten zu einer einzigartigen künstlerischen Position ausbaute. Dabei fanden die entstandenen Werke bereits während des Studiums in zahlreichen Ausstellungen und internationalen Festivals Anerkennung. 2009 erhielt sie das 1 jährige Arbeitsstipendium der Stiftung Kunstfonds Bonn. Für 2010 das Arbeitsstipendium am Schloss Ringenberg. Franziska Cordes wird von der Galerie Sandra Bürgel Berlin vertreten. Ihre Videos und Videoskulpturen werden vom Arsenal-Institut für Film und Videokunst e.V. Berlin verliehen. Sie lebt und arbeitet in Berlin und Düsseldorf.
Franziska Cordes
Catalogue : 2007delay.aventures | Vidéo expérimentale | dv | couleur | 15:50 | Allemagne | 2006
Franziska Cordes
delay.aventures
Vidéo expérimentale | dv | couleur | 15:50 | Allemagne | 2006
Dans un cadre tragicomique, "Delay.Aventures" décrit, avec des références au conte d'Andersen "Les souliers rouges", la tentative désespérée pour compenser ce qui a été refoulé, et pour rendre tangibles des identités qui s'effacent. En émerge l'étrange caricature d'une personnalité dont la négation intensive de soi s'inverse pour devenir une auto-mise en scène excessive qui ne permet en aucun cas d'appréhender le personnage, mais qui mène au contraire à sa perte. Le personnage touche le fond. "Delay.Aventures" est en quelque sorte une illustration, poussée à l'extrême et tendue vers l'auto-dérision, des conflits, des crises et des particularités auxquels se voient quotidiennement confrontés les artistes, avant tout du fait de leur réflexion personnelle sur la création , au vu d'un environnement saturé de médias.
Franziska Cordes est née en 1979 à Hanovre. Elle vit et travaille à Berlin et Cologne. Elle a fréquenté de 1999 à 2000 le Leibniz-Kolleg de Tübingen, où elle a étudié l'épistémologie et la physique. De 2001 à 2006, elle étudie à la Kunsthochschule de Kassel la communication visuelle (nouveaux médias) , puis en 2002 les arts libres (réalités virtuelles) avec les professeurs Urs Lüthi et Bjørn Melhus. Ses oeuvres ont été exposées dans le monde. Depuis 2006 elle participe au programme de troisième cycle "Audio-Visual Media" (arts des médias) à l'Academy of Media Arts de Cologne.
François Cormier
Catalogue : 2006Débat | 0 | 0 | | 0:0 | Canada | 2005
François Cormier
Débat
0 | 0 | | 0:0 | Canada | 2005
L?organisme Champ Libre (fondé en 1992) qui ?uvre maintenant dans les domaines de l?image en mouvement, des arts électroniques, de l?architecture et de l?urbanisme a emprunté son nom à l?histoire récente du Québec. En effet au moment de la fondation de l?organisme en 1992, François Cormier l?un des co-fondateurs, cherchait un nom à donner à ce nouvel espace de réflexion et de diffusion artistique qui émergeait à partir de l?effervescence de rencontres avec d?autres co-fondateurs issus du milieu de l?architecture, des arts visuels, de la philosophie, de la littérature et de l?urbanisme. À cette époque ce collectif définissait son action entre autres par le besoin de regrouper les forces de ses co-fondateurs et proposer de nouvelles façons de voir, d?entendre et de comprendre. C?est au hasard d?une visite dans une librairie de livres usagés du plateau Mont-Royal à Montréal en 1991 que fut découverte une édition ancienne et originale de la revue de cinéma québécoise CHAMP LIBRE ayant existé dans les années soixante-dix le temps de quelques numéros. L?édition no 1 de cette revue clamait en 1971 que : ?il consiste à donner aux colonisés que sont les Québécois les images d?eux-mêmes qui leur manquent, à reconquérir un reflet volé et à proposer des schémas d?analyse et de lutte. Inutile de dire que CHAMP LIBRE participe à ce combat. C?est la force éditoriale de ces propos et le désir, la volonté de faire revivre le nom inspirant de cette revue de cinéma d?auteur qui a fait naître dans sa continuité le nom de l?organisme CHAMP LIBRE que l?on connaît aujourd?hui.
CHAMP LIBRE * (fondé en 1992) est un diffuseur et un laboratoire artistique nomade qui présente des événements in situ, s`insérant dans la communauté et mettant en relation les pratiques contemporaines de l`art, de l?architecture, de l?urbanisme et des nouvelles technologies.
Juliette Corne
Catalogue : 2026Izioum | Documentaire | mov | couleur | 4:18 | France, Ukraine | 2025
Juliette Corne
Izioum
Documentaire | mov | couleur | 4:18 | France, Ukraine | 2025
Place centrale d’Izioum, quelques mois après la libération de la ville. Une caméra hésitante parcourt les traces de la guerre, tandis que des habitant·es reprennent leur quotidien.
Juliette Corne est diplômée des Beaux-Arts de Paris en 2022. Son travail navigue entre l’art contemporain et le cinéma, explorant les événements socio-politiques contemporains et leurs conséquences sur les représentations et les intimités. Attachée à révéler les mécanismes qui engendrent une normalisation de la violence, elle capte, à travers ses films, ses installations et ses photographies, des moments de vie qui continuent malgré l’horreur et la guerre. Zoé Monti
Robbie Cornelissen
Catalogue : 2018The Number 9 Sessions | Animation | hdv | noir et blanc | 8:36 | Pays-Bas | 2017
Robbie Cornelissen
The Number 9 Sessions
Animation | hdv | noir et blanc | 8:36 | Pays-Bas | 2017
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Les dessins et vidéos de Robbie Cornelissen illustrent un univers parallèle au parfum de mondialisation où se mêle le familier et l’étrange. Il dépeint des structures architecturales extrèmement détaillées qui tant impressionnent de par leur immensité, présentent des perspectives vertigineuses ou étourdissent de par leur complexité. De ces espaces se dégage un vide angoissant que l’occasionnel ajout d’un personnage sans visage ne rend guère plus chaleureux, mais d’autant plus fascinant. Née Utrecht, au Pays-Bas, en 1954, Robbie Cornelissen est reconnu comme l’un des dessinateurs néerlandais les plus importants de sa génération. Son oeuvre a récemment fait l’objet d’un catalogue (The Capacious Memory, 2011) ainsi que de deux expositions majeures, soit au Gemeentemuseum Den Haag (La Haye) et au Centraal Museum (Utrecht)
Eli Cortiñas
Catalogue : 2023I‘ve Always Demanded More From The Sunset | Vidéo | mov | couleur et n&b | 4:0 | Espagne, Allemagne | 2022
Eli CortiÑas
I‘ve Always Demanded More From The Sunset
Vidéo | mov | couleur et n&b | 4:0 | Espagne, Allemagne | 2022
In the three channel video installation 'I’ve Always Demanded More From The Sunset' a mysterious female artificial intelligence warns us about humans being naturally drawn to killing. While navigating different sequences of breathing exercises to overcome fear and what seems to be an array of non human entities in a state of uncanniness and disbelief, different associations and questions beginn to appear: What stories lie in the forest? What arises in the ruins of man made devastation? An orchestrated symphony of mushrooms emerges from the ground like a poetic anticipation of post-human life.
Eli Cortiñas is a video artist of Cuban descent, born in Las Palmas de Gran Canaria. She was a guest professor at the Art Academy Kassel and the Art Academy Mainz and shared a professorship for Spatial Concepts with Candice Breitz at the University of Art Braunschweig from 2019 till 2022 Cortiñas has recently been appointed professor for Media Art at the Academy of Fine Arts Leipzig. She has received numerous grants and residencies, including Fundación Botín, Kunstfonds, Villa Massimo, Berlin Senate, Villa Sträuli, Goethe Institute, Kölnischer Kunstverein, Rupert and Karl Schmidt Rottluff among others. Cortiñas’ work has been presented in solo and group exhibitions at institutions such as Museum Ludwig, Kunsthalle Budapest, CAC Vilnius, SCHIRN Kunsthalle, SAVVY Contemporary, Kunstverein Braunschweig, Museum Marta Herford, Kunstraum Innsbruck, Centro Atlántico de Arte Moderno, Centre Georges Pompidou, Museum of Modern Art Moscow, Kunstmuseum Bonn and MUSAC et al., as well as in international Biennials and festivals such as Ural Industrial Biennial, Riga Biennale, Moscow International Biennale for Young Art, Mardin Biennale, International Short Film Festival Oberhausen, International Curtas Vila Do Conde and Nashville Film Festival et al. She lives and works in Berlin.
Catalogue : 2015Quella che cammina | Vidéo | hdv | couleur et n&b | 9:30 | Espagne | 2014
Eli CortiÑas
Quella che cammina
Vidéo | hdv | couleur et n&b | 9:30 | Espagne | 2014
"The One Who Walks" ("Quella Che Cammina") is a central female character in Carlo Lizzanis contribution to the neorealist anthology film "L'amore in città" of 1953. Eli Cortiñas' unconventional filmic composition used this figure of an aging, impoverished prostitute as a nucleus an associative montage of self-filmed material, found footage and fragile sculptural constructions circle around to question her own role as a self-responsible individual, as a working class child, as a woman, as a daughter, as an artist.
Eli Cortiñas was born in Las Palmas de Gran Canaria, Spain, 1976. She studied at the Academy of Media Arts Cologne and has been awarded the Villa Massimo and the Karl Schmidt-Rottluft grant among others. Her work has been presented in solo and group shows at museums such as Museum Ludwig, Cologne, Kunsthalle Budapest, Museum Marta Herford, Kunstraum Innsbruck, Museum La Regenta and MUSAC, Spain, as well as in international festivals such as the 3rd Moscow International Biennale for Young Art, the 2nd Mardin Biennale, the 58th International Short Film Festival Oberhausen, the 20th International Curtas Vila Do Conde and the Nashville Film Festival. She lives and works in Berlin.
Catalogue : 2012Confessions with an open curtain | Vidéo | hdv | | 5:25 | Espagne, Allemagne | 2011
Eli CortiÑas
Confessions with an open curtain
Vidéo | hdv | | 5:25 | Espagne, Allemagne | 2011
As in previous works, the video which is based on found-footage, deals with the construction of female identity, as well as with the portrayal of pictorial details, the interpretation of the specifics of a dramaturgic scene and the relevant film scenography. Things which within the context of film history are already ?embedded? in the film material and could thus be overlooked, are brought to the forefront. Paradoxically the supposed confessional referred to by the artist is described as having an open curtain, in contrast to the usual situation in the Catholic Church where its confessional booths consist of a dividing wall and a curtain. The curtain has long been regarded as being at the beginning, an item which veils and conceals. In the baroque and bourgeois theatre of the 18th century it is accorded a particular power, which gives it an active role. Not only does it announce the play, it becomes a figure itself, with its folds, movements and shades of colour, ranging from opaque to transparent. In Cortiňas? work the curtain turns into the central figure with its individual sounds, sweeping size and physical characteristics. In front of it and behind it are blonde women, allowing the viewer only to look over their shoulders. Cortiňas utilizes this motif from Romanticism which permits the female figures to be made anonymous as well as be typified, seeming to merge into one. Alongside the women we gaze out of the window into the distance, into the past, into the future, celebrate the nostalgic image of the romantic idea of inner freedom and are halted by the rasping voice of a mature woman: Every woman has a career ? the career of being a woman. Cortiňas approach to the re-enactment of the longings of her mostly female heroines, who reveal their supposed confessions in a collage of sounds, and in excerpts, is accompanied by an aesthetic reflection, in the sense of an ?atmospheric? perception. The pictorial-compositional and narrative excerpts which occur simultaneously provoke us into completing the ellipses in the visual and the content. Through the distance to the usual cinema experience ? the linear dramaturgy is constantly interrupted both on the levels of image and sound ? Cortiňas confronts the viewer with completely different versions of the individual motifs. She creates a layer of desires, most of which turn out to be unrealistic. The goal as an endless pipe-dream.
ELI CORTIÑAS Born 1976 in Las Palmas de Gran Canaria/Spain. Lives and works in Berlin and Cologne/ Germany. 2003-2008 Academy of Media Arts Cologne, Prof. Matthias Müller, Prof. Marcel Odenbach 2001-2002 European Film College, DK AWARDS / GRANTS 2011 Shortlist Award for young Film Art, Freunde der Neuen National Galerie und Deutsche Filmakademie 2009 Promotion Prize NRW 2009 for Media Art, Düsseldorf/ Germany Winner of the 19th Art Students Competition by the States Department for Education and Research, Kunst- u. Ausstellungshalle der Bundesrepublik, Bonn/ Germany Short List Nomination for the Columbus Art Foundation Project, Leipzig/ Germany 2nd Price NRW Competition at the International Filmfestival Oberhausen/ Germany 2008 Nominated for the German Short film Award in Gold for experimental film, Berlin/ Germany 2005 Promotion Price of the Big Art Exhibition North Rhine-Westphalia, Düsseldorf/ Germany 2001 Grant from the Film foundation MSH, Lübeck/ Germany EXHIBITIONS 2011 Street Girls Bringing Sailors In Must Pay In Advance I + II, Michael Wiesehöfer Gallery/ Haus Im Süden, Cologne/ Germany Dorothea, Ancient & Modern Gallery, London Based Around Babusch, Babusch Art Project, Berlin What a pity, it was indeed a great city, Van Bau Gallery, Vestfossen, Norway The New Rhineland. The Post-ironic Generation, Museum Morsbroich, Leverkusen/ Germany (C) BIWAK III, Eli Cortiñas, Jürgen von Dückerhoff, Diango Hernández, Alexander Lieck, Anthony McCall, Thom Merrick, Richard Allen Morris, Trevor Paglen, Peter Piller, Thomas Zander Gallery, Schmidt Maczollek Gallery, Michael Wiesehöfer Gallery, Cologne/ Germany 2010 Hypercinema!, Les Rencontres Internationales, Centre Pompidou, Paris/ France (C) The New Rhineland. The Post-ironic Generation, Museum Morsbroich, Leverkusen/ Germany (C) Saw it & Loved it # 4: Saw it, Loved it # 4: Better living with... From young collections, Museum Ludwig, Cologne/ Germany New Positions, Art Cologne, solo booth, Michael Wiesehöfer Gallery, Cologne/ Germany (C) (Solo) The excitement of ownership, Waldburger Gallery, Brussels/ Belgium (Solo) The sky is burning, 6 positions towards collage, Rupert Pfab Gallery, Düsseldorf/ Germany 2009 Liste Basel, Basel/ Switzerland (C) (Solo) Dial M for Mother, Michael Wiesehöfer Gallery, Cologne/Germany (Solo) Footloose, Waldburger Gallery, Brussels/ Belgium Moon Star Love, Marcelle Alix Gallery, Paris/ France +10/ Shortlist Columbus Art Foundation Project, Halle 14, Spinnerei Leipzig/ Germany (C) Regarding Düsseldorf 4, Düsseldorf/ Germany (C) Art Students Competition Exhibition, Kunst- u. Ausstellungshalle der Bundesrepublik, Bonn/ Germany (C) 2008 Cinéma Revisité, Centre Pompidou, Paris/ France (C) Documental: Contemporary Video Art from Europe, Guggenheim Gallery, L.A./ U.S.A. 13. Marler Video Art Price, Glaskasten Marl, Marl/ Germany (C) Lies. Nowhere. Between fiction and reality, exhibition screening, Museum for Contemporary Art Münster, Münster/ Germany (C) Recently seen and admired, Kunstagenten Gallery, Berlin/ Germany Minus Eins, Minus Eins experimental Lab, curated by Mischa Kuball, Cologne/ Germany Family Matters, Gallery NB8, Oslo/ Norway Zur Zeit, Künstlerhaus Bregenz, Palais Thurn & Taxis, Bregenz/ Austria There will be no funeral, e*raum, Cologne/ Germany (Solo) 2007 Rettung ohne Untergang, Deutzer Brücke, Cologne/ Germany CROPPED, Figge von Rosen Gallery, Cologne/ Germany 2006 Exhibition due to Promotion Price of the Big Art Exhibition North Rhine-Westphalia, Düsseldorf/ Germany (C) 2005 Köln Kunst 7, Cologne/ Germany (C) 5. Augsburger Art Lab (LAB 30), Augsburg/ Germany Guten Tag: Auf Wiedersehen, Rutgers Arts Center, New Jersey/ U.S.A. SCREENINGS 2011 Xperimenta, Xcèntric, CCCB, Barcelona (November 2011) IFFF Dortmund, Espressofilm, Viena, Austria 2008 ? 2011 Les Rencontres Internationales, Paris, Madrid, Berlin 2009 Norwegian Short Film Festival Grimstad/ Norway Reel to Real, Künstlerhaus Mousonturm, Frankfurt am Main/ Germany ZKMax showroom: Passage Maximilianstrasse, Landeshauptstadt München Kulturreferat in cooperation with ZKM Center for Art and Media Karlsruhe, München/ Germany 2008 CINÉMA REVISITÉ Centre Pompidou Paris/ France Int. Women Film Festival Dortmund, Panorama section, Dortmund, Cologne/ Germany "LUX" Max Ophüls Price, Experimental Film / Video, Saarbrücken/ Germany Short Cuts Cologne, Cologne/ Germany 2007 LOOP, video art fair, Barcelona/ Spain European Media Art Festival, Osnabrück/ Germany Int. Short Film Festival, Oberhausen/ Germany L´Alternativa, Barcelona/ Spain 2006 XXX Forum ? Video Art, Museum Ludwig, Cologne/ Germany Geladen: Videokunst", Junge Kunstfreunde, Museum Ludwig, Cologne/ Germany "Traveller auf Reise wohnen", Galerie Sammler, Leipzig/Germany 2003 Oldenburg Film Week, Oldenburg/ Germany Filmfest Augenweide, Kiel/G Germany Int. Leipzig Festival for Documentary & Animated Film, (Competition), Leipzig/ Germany Film Tournee Unterwegs, Germany 2002 Feminale, Cologne/ Germany Nordic Film Week, Lübeck/ Germany Mediawave, Ungarn Int. Women?s Film Festival, Seoul/ Korea CURRENT PUBLICATIONS/ PRESS ?TWIN ? Cinematic New Talents: Eli Cortiñas, Conrad Ventur, Angelika Markul and Ruth Hinkel-Pevzner ? by Freire Barnes, TWIN-Factory ,London, UK. ?Despite moments of clarity there is no ism in this book: 100 New Artists?, by Francesca Gavin, Laurence King Publishing, London, UK., coming out: September 2011 ?RISING: Young Emerging Artists?, by Julia Ritterskamp u.a., Herausgeber: Daab Verlag, Erscheinungstermin: Mai/ Juni 2011 GQ MAGAZINE, British Edition, ?Up and Coming Artists? by George Daniell, May 2011 MONOPOL, 1/2011 January, ?Komisch: Leverkusen predigt Postironie und die Generationsschublade klemmt?, Alexandra Wach, S.95 (http://www.monopol-magazin.de/drucken/artikel/2337/) Welt am Sonntag, 28. November 2010, ?Die neue rheinische Ehrlichkeit?, Christiane Hoffmans, S.48 MOFF ? Artists Magazine, 2/2010, ?Eli Cortiñas?, S.30-34 (C= Catalogue)
Catalogue : 2011Vogel, Kirsche, Geliebte | 0 | betaSP | couleur | 8:0 | Espagne, Allemagne | 2010
Eli CortiÑas
Vogel, Kirsche, Geliebte
0 | betaSP | couleur | 8:0 | Espagne, Allemagne | 2010
A woman trapped in a vicious circle between redemption and ruin.
Eli Cortinas est né en 1976 à Las Palmas de Gran Canaria en Espagne. Il vit et travaille à Cologne en Allemagne. De 2001 à 2002 il a étudié à l?European Film College au Danemark, puis de 2003 à 2008, à l?Academy of Media Arts Cologne. Il a été lauréat du Prize for Media Art NRW 2009, Düsseldorf, Allemagne. Il a réalisé plusieurs films, dont les vidéos double canal "Bird, Cherry, Lover" (2010) et "No Place Like Home" (2006), le film experimental "2 or 3 Things I knew About Her" (2006), la vidéo simple canal "Lovers ? all the same in front of G.O.D." (2007), la vidéo double canal "Dial M for Mother? (2008) et la vidéo simple canal ?FIN? (2009).
Catalogue : 2009Dial M for Mother | Installation vidéo | 0 | couleur | 11:30 | Espagne, Allemagne | 2008
Eli CortiÑas
Dial M for Mother
Installation vidéo | 0 | couleur | 11:30 | Espagne, Allemagne | 2008
Une sonnerie de téléphone persistante résonne tout le long de « Dial M for Mother » et domine le son et la scène visuelle, de même que la figure de Gena Rowlands, qui se bat tout en étant poursuivie la sonnerie percutante. On entend une voix espagnole lui parler comme à quelqu'un qui semble être une mère. Eli Cortinas Hidalgo réalise une prouesse fascinante par sa profondeur psychologique et humaine dans ce travail final pour l'Académie des Arts Médiatiques de Cologne (Allemagne).
Eli Cortinas Hidalgo est née en 1976 à Las Palmas de Gran Canaria (Espagne). De 2003 à 2008, elle a étudié à l'Académie des Arts de Cologne et, de 2001 à 2002, à l'European Film College. Elle a reçu la médaille d?or du film expérimental au Prix du Court-Métrage Allemand de Berlin en 2008, et le Prix de la Grande Exposition d'Art de Nord-Rhénanie-Westphalie de Düsseldorf (Allemagne) en 2006.
Pedro Costa
Catalogue : 2013Ne change rien | Documentaire | 35mm | noir et blanc | 90:0 | Portugal | 2009
Pedro Costa
Ne change rien
Documentaire | 35mm | noir et blanc | 90:0 | Portugal | 2009
'Ne change rien' est né d'une amitié entre l'actrice Jeanne Balibar, l'ingénieur du son Philippe Morel et Pedro Costa. Jeanne Balibar, chanteuse, des répétitions aux enregistrements, des concerts rock aux cours de chant lyrique, d'un grenier à Sainte-Marie-aux-Mines à la scène d'un café de Tokyo, de Johnny Guitar à 'La Périchole' d'Offenbach. Pedro Costa filme dans un noir et blanc très contrasté la comédienne Jeanne Balibar, interprétant son album 'Slalom Dame' auprès du musicien Rodolphe Burger. Il nous invite à entendre sa voix qui résonne dans une scénographie s'apparentant à une grotte, comme dans un théâtre où l'obscurité instaure une certaine abstraction. La voix et le visage ombré sont sortis de leur contexte et se détachent de l'obscurité dominante. Cette forme austère, la durée des plans fixes, la place accordée aux silences, sont des éléments d'une forme habituelle chez le réalisateur portugais de ?En avant jeunesse?, avec ici le supplément poétique de la musique. Véritable ovni, cet objet expérimental, diamant noir à la fois beau et inquiétant, propose un étonnant travail sonore suscitant notre méditation. La caméra paraît parfois oublier qu'elle tourne et capte les hésitations de Jeanne Balibar. Avec les "off" du travail de la chanteuse, Costa invite ainsi le trivial qui dynamite un instant le mystère vocal. Ce film peut s?apparenter à un magnifique hommage à la création qui révèle sous ses aspects les plus lugubres son potentiel de séduction.
Pedro Costa (born 1959) is a Portuguese film director. He is acclaimed for using his ascetic style to depict the marginalised people in desperate living situations. Many of his films are set in a district of Lisbon inhabited by the socially disadvantaged and shot in a natural and low-key way that makes them resemble documentaries. While studying history at University of Lisbon, Costa switched to film courses at School of Theatre and Cinema (Escola Superior de Teatro e Cinema). After working as an assistant director to several directors such as Jorge Silva Melo and João Botelho, he made a first feature film O Sangue (The Blood) in 1989. He collected the France Culture Award (Foreign Cineaste of the Year) at 2002 Cannes International Film Festival for directing the film No Quarto da Vanda (In Vanda?s Room). Juventude em Marcha (Youth on the March, known as ?Colossal Youth? in Anglophone countries, and ?En avant, jeunesse? ? ?Onward, Youth? ? in Francophone countries) was selected for the Cannes Film Festival in 2006 and earned the Independent/Experimental prize (Los Angeles Film Critics Assossiation) in 2008.
Catalogue : 2012Ossos | Fiction | 35mm | couleur | 94:0 | Portugal | 1997
Pedro Costa
Ossos
Fiction | 35mm | couleur | 94:0 | Portugal | 1997
Estrela d?Africa, un quartier créole aux frontières de Lisbonne. Un petit enfant, vieux de quelques jours, va survivre à plusieurs morts. Tina, sa jeune mère, le prend dans ses bras et ouvre le gaz. Sauvé par son père, il dort dans la rue et boit le lait de la charité. Deux fois, il sera presque vendu, par trop de désespoir, trop d?amour, pour rien. Mais Tina n?oublie pas et ses soeurs du quartier voudront la venger.
Diplômé de l`Escola Superior de Cinema (l`Ecole de Cinéma du Conservatoire National de Lisbonne), Pedro Costa suit les cours de l`acteur portugais Antonio Reis. Il réalise en 1987 son premier court métrage,"Cartas a Julia", suivi bientôt d`une série pour enfants pour la télévision portugaise. Très influencé par Friedrich-Wilhelm Murnau, il signe en 1989 "Le Sang", un drame encensé par la critique qui ne le satisfait pourtant pas tout à fait. "La Maison de lave" en 1994 confirme le talent de ce réalisateur portugais aux yeux des professionnels du cinéma, qui dévoile dès lors les caractéristiques de son travail : un esthétisme qui frôle le maniérisme, des noirs et blancs variés et très travaillés, des thèmes récurrents tels que le sordide et le crasseux, mais une certaine tendance à les sublimer. Son goût pour le sang et la violence froide se retrouve dans "Ossos" (1997). Les critiques voient en son style un retour au cinéma des origines, héritage du cinéma muet. Le film sera primé notamment à Venise et à Belfort. En 2000, il signe "Dans la chambre de Vanda" narrant la déchéance d`une toxicomane. L`esthétisme de Costa transforme cette histoire sombre en poème filmique. "Où gît votre sourire enfoui ?"(2001) est un hommage au couple de cinéastes Danièle Huillet/Jean-Marie Straub. "Il faut se risquer dans chaque plan, c?est ce que disait Antonio Reis. Risquer sa vie même dans chaque plan, chaque moment, chaque intonation d?un acteur. Sinon le cinéma ne sert à rien. Pour moi, il est fondamental qu?un film soit utile." Pedro Costa
Catalogue : 2011O nosso homem / Notre homme | Fiction | | couleur | 23:0 | Portugal | 2010
Pedro Costa
O nosso homem / Notre homme
Fiction | | couleur | 23:0 | Portugal | 2010
« J?étais un bon maçon. J?ai jamais fais un mur de travers. Mon patron s?est jamais plaint de moi. Un jour le travail s?est arrêté, j?ai perdu mon chômage. Pas de pension de retraite, pas d?allocations familiales. J?ai cherché du travail partout, mais rien. Je ramenais pas d?argent à la maison, Suzete m?a foutu à la porte »
Catalogue : 2008The Rabbit Hunters | Fiction expérimentale | betaSP | couleur | 23:0 | Portugal | 2007
Pedro Costa
The Rabbit Hunters
Fiction expérimentale | betaSP | couleur | 23:0 | Portugal | 2007
Pedro Costa filme la vie quotidienne des habitants de Fontainhas, une communauté perdue, un bidonville en périphérie de Lisbonne. Tous aspirent à une vie meilleure faite de confort et de croissance économique. Virgilio se demande s?il a vraiment besoin d?un nouveau réfrigérateur, Benvindo et Maria se séparent, Isabelle n?en peut plus.
Diplômé de l`Escola Superior de Cinema (l`Ecole de Cinéma du Conservatoire National de Lisbonne), Pedro Costa suit les cours de l`acteur portugais Antonio Reis. Il réalise en 1987 son premier court métrage,"Cartas a Julia", suivi bientôt d`une série pour enfants pour la télévision portugaise. Très influencé par Friedrich-Wilhelm Murnau, il signe en 1989 "Le Sang", un drame encensé par la critique qui ne le satisfait pourtant pas tout à fait. "La Maison de lave" en 1994 confirme le talent de ce réalisateur portugais aux yeux des professionnels du cinéma, qui dévoile dès lors les caractéristiques de son travail : un esthétisme qui frôle le maniérisme, des noirs et blancs variés et très travaillés, des thèmes récurrents tels que le sordide et le crasseux, mais une certaine tendance à les sublimer. Son goût pour le sang et la violence froide se retrouve dans "Ossos" (1997). Les critiques voient en son style un retour au cinéma des origines, héritage du cinéma muet. Le film sera primé notamment à Venise et à Belfort. En 2000, il signe "Dans la chambre de Vanda" narrant la déchéance d`une toxicomane. L`esthétisme de Costa transforme cette histoire sombre en poème filmique. "Où gît votre sourire enfoui ?"(2001) est un hommage au couple de cinéastes Danièle Huillet/Jean-Marie Straub. "Il faut se risquer dans chaque plan, c?est ce que disait Antonio Reis. Risquer sa vie même dans chaque plan, chaque moment, chaque intonation d?un acteur. Sinon le cinéma ne sert à rien. Pour moi, il est fondamental qu?un film soit utile." Pedro Costa