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Pedro Costa
Catalogue : 2008MEMORIES | Vidéo expérimentale | dv | couleur | 102:0 | Portugal, Coree du Sud | 2007
Pedro Costa, Harun FAROCKI, Eugène GREEN
MEMORIES
Vidéo expérimentale | dv | couleur | 102:0 | Portugal, Coree du Sud | 2007
Diplômé de l`Escola Superior de Cinema (l`Ecole de Cinéma du Conservatoire National de Lisbonne), Pedro Costa suit les cours de l`acteur portugais Antonio Reis. Il réalise en 1987 son premier court métrage,"Cartas a Julia", suivi bientôt d`une série pour enfants pour la télévision portugaise. Très influencé par Friedrich-Wilhelm Murnau, il signe en 1989 "Le Sang", un drame encensé par la critique qui ne le satisfait pourtant pas tout à fait. "La Maison de lave" en 1994 confirme le talent de ce réalisateur portugais aux yeux des professionnels du cinéma, qui dévoile dès lors les caractéristiques de son travail : un esthétisme qui frôle le maniérisme, des noirs et blancs variés et très travaillés, des thèmes récurrents tels que le sordide et le crasseux, mais une certaine tendance à les sublimer. Son goût pour le sang et la violence froide se retrouve dans "Ossos" (1997). Les critiques voient en son style un retour au cinéma des origines, héritage du cinéma muet. Le film sera primé notamment à Venise et à Belfort. En 2000, il signe "Dans la chambre de Vanda" narrant la déchéance d`une toxicomane. L`esthétisme de Costa transforme cette histoire sombre en poème filmique. "Où gît votre sourire enfoui ?"(2001) est un hommage au couple de cinéastes Danièle Huillet/Jean-Marie Straub. "Il faut se risquer dans chaque plan, c?est ce que disait Antonio Reis. Risquer sa vie même dans chaque plan, chaque moment, chaque intonation d?un acteur. Sinon le cinéma ne sert à rien. Pour moi, il est fondamental qu?un film soit utile." Pedro Costa
Catalogue : 2007Minimo macho, minimo Fêméa | Installation vidéo | dv | couleur | 37:0 | Portugal | 2005
Pedro Costa
Minimo macho, minimo Fêméa
Installation vidéo | dv | couleur | 37:0 | Portugal | 2005
L´installation "Minimo macho, minimo fêméa", consiste en une double projection de bandes du film "No quarto da Vanda", et nous montre une vue alternant scènes d´extérieur et les intérieurs respectifs de maisons dans les environs de Fontainhais, Lisbonne. De ce fait, elle documente et intensifie l´existence d´immigrants des anciennes colonie par l´illustration, de manière claire et calme.
Diplômé de l'École Supérieure de Cinéma (École de Cinéma du Conservatoire National de Lisbonne), Pedro Costa y fut l'élève de l'acteur portugais Antonio Reis. En 1987 il réalise son premier court métrage, "Lettres à Julia", et continue avec une série pour enfants pour la télévision portugaise. Inspiré en Friedrich-Wilhelm Murnau, il réalise en 1989 "Ou Sangue", un drame encensé par la critique mais qui ne le satisfait pas entièrement. "À Casa de Lava" (1994) confirme le talent de ce producteur portugais aux yeux des professionnels du cinéma, révélant les caractéristiques de son travail : une esthétique qui s'apparente au maniérisme, des blancs et noirs variés et élaborés, des sujets récurrents dont le sordide et la crasse, qu'il tend à sublimer. Son goût pour le sang et la violence froide sont explicites dans "Ossos" (1997). Les critiques voient dans son style un retour aux origines du cinéma, un héritage du muet. Ce film fut récompensé, en particulier, à Venise et à Belfort. En 2000, il réalise "Non Quarto de Vanda", qui narre la décadence d'un toxicomane. L'esthétique de Costa fait de cette histoire obscure un poème cinématographique. "Onde jaz ou teu sorriso escondido?" (2001) est un hommage aux cinéastes Danièle Huillet/Jean-Marie Straub. "Comme le disait Antonio Reis, il est nécessaire de prendre des risques sur chaque plan. Risquer sa vie sur chaque plan, à chaque moment, à chaque intonation d'un acteur. Sinon, le cinéma ne sert à rien. Pour moi, il est capital qu'un film soit utile." Pedro Costa
Catalogue : 2007Où gît votre sourire enfoui | Documentaire | 35mm | couleur | 104:0 | Portugal, France | 2001
Pedro Costa
Où gît votre sourire enfoui
Documentaire | 35mm | couleur | 104:0 | Portugal, France | 2001
Pedro Costa filme Jean-Marie Straub et Danièle Huillet au cours des différentes étapes du travail de montage du film "Sicilia !". Jean-Marie Straub définit le montage comme un "combat avec la matière". Il s`avère en effet ici une épuisante épreuve de patience. Car ce n`est pas dans la composition générale du film, dans les choix fondamentaux, que nous plonge ce document, mais simplement dans un fastidieux travail sur les raccords. Chacun impliquant de minuscules choix, chaque fois lourds de sens pour l`esprit général du film à venir. Pedro Costa s`attarde sur ces images sans cesse fouillées, ralenties, repassées en arrière, immobilisées, jusqu`à leur donner un effet hypnotique. De même, il explore l`atmosphère d`un laboratoire obscur, puis inclut, sans les expliquer, deux étonnantes séquences où les Straub présentent leurs films à une poignée de spectateurs.
Diplômé de l`Escola Superior de Cinema (l`Ecole de Cinéma du Conservatoire National de Lisbonne), Pedro Costa suit les cours de l`acteur portugais Antonio Reis. Il réalise en 1987 son premier court métrage,"Cartas a Julia", suivi bientôt d`une série pour enfants pour la télévision portugaise. Très influencé par Friedrich-Wilhelm Murnau, il signe en 1989 "Le Sang", un drame encensé par la critique qui ne le satisfait pourtant pas tout à fait. "La Maison de lave" en 1994 confirme le talent de ce réalisateur portugais aux yeux des professionnels du cinéma, qui dévoile dès lors les caractéristiques de son travail : un esthétisme qui frôle le maniérisme, des noirs et blancs variés et très travaillés, des thèmes récurrents tels que le sordide et le crasseux, mais une certaine tendance à les sublimer. Son goût pour le sang et la violence froide se retrouve dans "Ossos" (1997). Les critiques voient en son style un retour au cinéma des origines, héritage du cinéma muet. Le film sera primé notamment à Venise et à Belfort. En 2000, il signe "Dans la chambre de Vanda" narrant la déchéance d`une toxicomane. L`esthétisme de Costa transforme cette histoire sombre en poème filmique. "Où gît votre sourire enfoui ?"(2001) est un hommage au couple de cinéastes Danièle Huillet/Jean-Marie Straub. "Il faut se risquer dans chaque plan, c?est ce que disait Antonio Reis. Risquer sa vie même dans chaque plan, chaque moment, chaque intonation d?un acteur. Sinon le cinéma ne sert à rien. Pour moi, il est fondamental qu?un film soit utile." Pedro Costa
Catalogue : 2007Six bagatelles | Doc. expérimental | dv | couleur | 20:0 | Portugal | 2004
Pedro Costa
Six bagatelles
Doc. expérimental | dv | couleur | 20:0 | Portugal | 2004
Pedro Costa a pris six scènes de "Où gît votre sourire enfoui?" et les a placées dans un contexte différent. Ces fragments ne sont pas seulement des "bagatelles", mais avant tout un regard personnel sur Danièle Huillet et Jean-Marie Straub.
Diplômé de l`Escola Superior de Cinema (l`Ecole de Cinéma du Conservatoire National de Lisbonne), Pedro Costa suit les cours de l`acteur portugais Antonio Reis. Il réalise en 1987 son premier court métrage,"Cartas a Julia", suivi bientôt d`une série pour enfants pour la télévision portugaise. Très influencé par Friedrich-Wilhelm Murnau, il signe en 1989 "Le Sang", un drame encensé par la critique qui ne le satisfait pourtant pas tout à fait. "La Maison de lave" en 1994 confirme le talent de ce réalisateur portugais aux yeux des professionnels du cinéma, qui dévoile dès lors les caractéristiques de son travail : un esthétisme qui frôle le maniérisme, des noirs et blancs variés et très travaillés, des thèmes récurrents tels que le sordide et le crasseux, mais une certaine tendance à les sublimer. Son goût pour le sang et la violence froide se retrouve dans "Ossos" (1997). Les critiques voient en son style un retour au cinéma des origines, héritage du cinéma muet. Le film sera primé notamment à Venise et à Belfort. En 2000, il signe "Dans la chambre de Vanda" narrant la déchéance d`une toxicomane. L`esthétisme de Costa transforme cette histoire sombre en poème filmique. "Où gît votre sourire enfoui ?"(2001) est un hommage au couple de cinéastes Danièle Huillet/Jean-Marie Straub. "Il faut se risquer dans chaque plan, c?est ce que disait Antonio Reis. Risquer sa vie même dans chaque plan, chaque moment, chaque intonation d?un acteur. Sinon le cinéma ne sert à rien. Pour moi, il est fondamental qu?un film soit utile." Pedro Costa
Catalogue : 2006Minimo macho, minimo Fêméa | Fiction | dv | couleur | 37:0 | Portugal | 2005
Pedro Costa
Minimo macho, minimo Fêméa
Fiction | dv | couleur | 37:0 | Portugal | 2005
l´installation "Minimo macho, minimo fêméa", consiste en une double projection de bandes du film "No quarto da Vanda", et nous montre une vue alternant scènes d´extérieur et les intérieurs respectifs de maisons dans les environs de Fontainhais, Lisbonne. De ce fait, elle documente et intensifie l´existence d´immigrants des anciennes colonie par l´illustration, de manière claire et calme.
Pedro Costa
Catalogue : 2013Ne change rien | Documentaire | 35mm | noir et blanc | 90:0 | Portugal | 2009
Pedro Costa
Ne change rien
Documentaire | 35mm | noir et blanc | 90:0 | Portugal | 2009
'Ne change rien' est né d'une amitié entre l'actrice Jeanne Balibar, l'ingénieur du son Philippe Morel et Pedro Costa. Jeanne Balibar, chanteuse, des répétitions aux enregistrements, des concerts rock aux cours de chant lyrique, d'un grenier à Sainte-Marie-aux-Mines à la scène d'un café de Tokyo, de Johnny Guitar à 'La Périchole' d'Offenbach. Pedro Costa filme dans un noir et blanc très contrasté la comédienne Jeanne Balibar, interprétant son album 'Slalom Dame' auprès du musicien Rodolphe Burger. Il nous invite à entendre sa voix qui résonne dans une scénographie s'apparentant à une grotte, comme dans un théâtre où l'obscurité instaure une certaine abstraction. La voix et le visage ombré sont sortis de leur contexte et se détachent de l'obscurité dominante. Cette forme austère, la durée des plans fixes, la place accordée aux silences, sont des éléments d'une forme habituelle chez le réalisateur portugais de ?En avant jeunesse?, avec ici le supplément poétique de la musique. Véritable ovni, cet objet expérimental, diamant noir à la fois beau et inquiétant, propose un étonnant travail sonore suscitant notre méditation. La caméra paraît parfois oublier qu'elle tourne et capte les hésitations de Jeanne Balibar. Avec les "off" du travail de la chanteuse, Costa invite ainsi le trivial qui dynamite un instant le mystère vocal. Ce film peut s?apparenter à un magnifique hommage à la création qui révèle sous ses aspects les plus lugubres son potentiel de séduction.
Pedro Costa (born 1959) is a Portuguese film director. He is acclaimed for using his ascetic style to depict the marginalised people in desperate living situations. Many of his films are set in a district of Lisbon inhabited by the socially disadvantaged and shot in a natural and low-key way that makes them resemble documentaries. While studying history at University of Lisbon, Costa switched to film courses at School of Theatre and Cinema (Escola Superior de Teatro e Cinema). After working as an assistant director to several directors such as Jorge Silva Melo and João Botelho, he made a first feature film O Sangue (The Blood) in 1989. He collected the France Culture Award (Foreign Cineaste of the Year) at 2002 Cannes International Film Festival for directing the film No Quarto da Vanda (In Vanda?s Room). Juventude em Marcha (Youth on the March, known as ?Colossal Youth? in Anglophone countries, and ?En avant, jeunesse? ? ?Onward, Youth? ? in Francophone countries) was selected for the Cannes Film Festival in 2006 and earned the Independent/Experimental prize (Los Angeles Film Critics Assossiation) in 2008.
Catalogue : 2012Ossos | Fiction | 35mm | couleur | 94:0 | Portugal | 1997
Pedro Costa
Ossos
Fiction | 35mm | couleur | 94:0 | Portugal | 1997
Estrela d?Africa, un quartier créole aux frontières de Lisbonne. Un petit enfant, vieux de quelques jours, va survivre à plusieurs morts. Tina, sa jeune mère, le prend dans ses bras et ouvre le gaz. Sauvé par son père, il dort dans la rue et boit le lait de la charité. Deux fois, il sera presque vendu, par trop de désespoir, trop d?amour, pour rien. Mais Tina n?oublie pas et ses soeurs du quartier voudront la venger.
Diplômé de l`Escola Superior de Cinema (l`Ecole de Cinéma du Conservatoire National de Lisbonne), Pedro Costa suit les cours de l`acteur portugais Antonio Reis. Il réalise en 1987 son premier court métrage,"Cartas a Julia", suivi bientôt d`une série pour enfants pour la télévision portugaise. Très influencé par Friedrich-Wilhelm Murnau, il signe en 1989 "Le Sang", un drame encensé par la critique qui ne le satisfait pourtant pas tout à fait. "La Maison de lave" en 1994 confirme le talent de ce réalisateur portugais aux yeux des professionnels du cinéma, qui dévoile dès lors les caractéristiques de son travail : un esthétisme qui frôle le maniérisme, des noirs et blancs variés et très travaillés, des thèmes récurrents tels que le sordide et le crasseux, mais une certaine tendance à les sublimer. Son goût pour le sang et la violence froide se retrouve dans "Ossos" (1997). Les critiques voient en son style un retour au cinéma des origines, héritage du cinéma muet. Le film sera primé notamment à Venise et à Belfort. En 2000, il signe "Dans la chambre de Vanda" narrant la déchéance d`une toxicomane. L`esthétisme de Costa transforme cette histoire sombre en poème filmique. "Où gît votre sourire enfoui ?"(2001) est un hommage au couple de cinéastes Danièle Huillet/Jean-Marie Straub. "Il faut se risquer dans chaque plan, c?est ce que disait Antonio Reis. Risquer sa vie même dans chaque plan, chaque moment, chaque intonation d?un acteur. Sinon le cinéma ne sert à rien. Pour moi, il est fondamental qu?un film soit utile." Pedro Costa
Catalogue : 2011O nosso homem / Notre homme | Fiction | | couleur | 23:0 | Portugal | 2010
Pedro Costa
O nosso homem / Notre homme
Fiction | | couleur | 23:0 | Portugal | 2010
« J?étais un bon maçon. J?ai jamais fais un mur de travers. Mon patron s?est jamais plaint de moi. Un jour le travail s?est arrêté, j?ai perdu mon chômage. Pas de pension de retraite, pas d?allocations familiales. J?ai cherché du travail partout, mais rien. Je ramenais pas d?argent à la maison, Suzete m?a foutu à la porte »
Catalogue : 2008The Rabbit Hunters | Fiction expérimentale | betaSP | couleur | 23:0 | Portugal | 2007
Pedro Costa
The Rabbit Hunters
Fiction expérimentale | betaSP | couleur | 23:0 | Portugal | 2007
Pedro Costa filme la vie quotidienne des habitants de Fontainhas, une communauté perdue, un bidonville en périphérie de Lisbonne. Tous aspirent à une vie meilleure faite de confort et de croissance économique. Virgilio se demande s?il a vraiment besoin d?un nouveau réfrigérateur, Benvindo et Maria se séparent, Isabelle n?en peut plus.
Diplômé de l`Escola Superior de Cinema (l`Ecole de Cinéma du Conservatoire National de Lisbonne), Pedro Costa suit les cours de l`acteur portugais Antonio Reis. Il réalise en 1987 son premier court métrage,"Cartas a Julia", suivi bientôt d`une série pour enfants pour la télévision portugaise. Très influencé par Friedrich-Wilhelm Murnau, il signe en 1989 "Le Sang", un drame encensé par la critique qui ne le satisfait pourtant pas tout à fait. "La Maison de lave" en 1994 confirme le talent de ce réalisateur portugais aux yeux des professionnels du cinéma, qui dévoile dès lors les caractéristiques de son travail : un esthétisme qui frôle le maniérisme, des noirs et blancs variés et très travaillés, des thèmes récurrents tels que le sordide et le crasseux, mais une certaine tendance à les sublimer. Son goût pour le sang et la violence froide se retrouve dans "Ossos" (1997). Les critiques voient en son style un retour au cinéma des origines, héritage du cinéma muet. Le film sera primé notamment à Venise et à Belfort. En 2000, il signe "Dans la chambre de Vanda" narrant la déchéance d`une toxicomane. L`esthétisme de Costa transforme cette histoire sombre en poème filmique. "Où gît votre sourire enfoui ?"(2001) est un hommage au couple de cinéastes Danièle Huillet/Jean-Marie Straub. "Il faut se risquer dans chaque plan, c?est ce que disait Antonio Reis. Risquer sa vie même dans chaque plan, chaque moment, chaque intonation d?un acteur. Sinon le cinéma ne sert à rien. Pour moi, il est fondamental qu?un film soit utile." Pedro Costa
Pedro Costa
Catalogue : 2016O Nosso Homem | Doc. expérimental | hdv | couleur | 23:0 | Portugal | 2015
Pedro Costa
O Nosso Homem
Doc. expérimental | hdv | couleur | 23:0 | Portugal | 2015
Nouveau montage, inédit de «O Nosso Homen». Un matin de l’été 2007. L’intérieur d’une baraque en bois et plaques d’étain dans la périphérie de Lisbonne. José Alberto, vingt-sept ans, et sa mère, cinquante-cinq ans, tous les deux Cap-Verdiens. Ils sont assis à une table. José Alberto se coupe les ongles avec un petit couteau de poche. Ils parlent en créole.
Pedro Costa est réalisateur, scénariste et directeur de la photographie portugais. En 1994, «Casa de Lava» est sélectionné au Festival de Cannes. «Ossos» remporte en 1997 le prix de la photographie de la Mostra de Venise. «La chambre de Vanda» est primé au Festival de Cannes en 2002. «En avant jeunesse !», qui revient sur la vie d’immigrés cap-verdiens déplacés dans un quartier HLM neuf de Lisbonne, est sélectionné en compétition internationales au Festival de Cannes en 2006, et est primé par le Los Angeles Film Critics Association en 2008. «Ne Change rien» est présenté à la Quinzaine des réalisateurs du Festival de Cannes en 2009. Son dernier film «Cavalo Dinheiro» a reçu le Léopard du meilleur film au Festival international du film de Locarno en 2014. «Il faut se risquer dans chaque plan, c’est ce que disait Antonio Reis. Risquer sa vie même dans chaque plan, chaque moment, chaque intonation d’un acteur. Sinon le cinéma ne sert à rien. Pour moi, il est fondamental qu’un film soit utile.» Pedro Costa
Pedro Costa
Catalogue : 2010Ne change rien | Documentaire | 35mm | noir et blanc | 98:0 | Portugal, France | 2009
Pedro Costa
Ne change rien
Documentaire | 35mm | noir et blanc | 98:0 | Portugal, France | 2009
Pedro Costa
Pedro Costa, Harun FAROCKI, Eugène GREEN
Catalogue : 2008MEMORIES | Vidéo expérimentale | dv | couleur | 102:0 | Portugal, Coree du Sud | 2007
Pedro Costa, Harun FAROCKI, Eugène GREEN
MEMORIES
Vidéo expérimentale | dv | couleur | 102:0 | Portugal, Coree du Sud | 2007
Diplômé de l`Escola Superior de Cinema (l`Ecole de Cinéma du Conservatoire National de Lisbonne), Pedro Costa suit les cours de l`acteur portugais Antonio Reis. Il réalise en 1987 son premier court métrage,"Cartas a Julia", suivi bientôt d`une série pour enfants pour la télévision portugaise. Très influencé par Friedrich-Wilhelm Murnau, il signe en 1989 "Le Sang", un drame encensé par la critique qui ne le satisfait pourtant pas tout à fait. "La Maison de lave" en 1994 confirme le talent de ce réalisateur portugais aux yeux des professionnels du cinéma, qui dévoile dès lors les caractéristiques de son travail : un esthétisme qui frôle le maniérisme, des noirs et blancs variés et très travaillés, des thèmes récurrents tels que le sordide et le crasseux, mais une certaine tendance à les sublimer. Son goût pour le sang et la violence froide se retrouve dans "Ossos" (1997). Les critiques voient en son style un retour au cinéma des origines, héritage du cinéma muet. Le film sera primé notamment à Venise et à Belfort. En 2000, il signe "Dans la chambre de Vanda" narrant la déchéance d`une toxicomane. L`esthétisme de Costa transforme cette histoire sombre en poème filmique. "Où gît votre sourire enfoui ?"(2001) est un hommage au couple de cinéastes Danièle Huillet/Jean-Marie Straub. "Il faut se risquer dans chaque plan, c?est ce que disait Antonio Reis. Risquer sa vie même dans chaque plan, chaque moment, chaque intonation d?un acteur. Sinon le cinéma ne sert à rien. Pour moi, il est fondamental qu?un film soit utile." Pedro Costa
Catalogue : 2007Minimo macho, minimo Fêméa | Installation vidéo | dv | couleur | 37:0 | Portugal | 2005
Pedro Costa
Minimo macho, minimo Fêméa
Installation vidéo | dv | couleur | 37:0 | Portugal | 2005
L´installation "Minimo macho, minimo fêméa", consiste en une double projection de bandes du film "No quarto da Vanda", et nous montre une vue alternant scènes d´extérieur et les intérieurs respectifs de maisons dans les environs de Fontainhais, Lisbonne. De ce fait, elle documente et intensifie l´existence d´immigrants des anciennes colonie par l´illustration, de manière claire et calme.
Diplômé de l'École Supérieure de Cinéma (École de Cinéma du Conservatoire National de Lisbonne), Pedro Costa y fut l'élève de l'acteur portugais Antonio Reis. En 1987 il réalise son premier court métrage, "Lettres à Julia", et continue avec une série pour enfants pour la télévision portugaise. Inspiré en Friedrich-Wilhelm Murnau, il réalise en 1989 "Ou Sangue", un drame encensé par la critique mais qui ne le satisfait pas entièrement. "À Casa de Lava" (1994) confirme le talent de ce producteur portugais aux yeux des professionnels du cinéma, révélant les caractéristiques de son travail : une esthétique qui s'apparente au maniérisme, des blancs et noirs variés et élaborés, des sujets récurrents dont le sordide et la crasse, qu'il tend à sublimer. Son goût pour le sang et la violence froide sont explicites dans "Ossos" (1997). Les critiques voient dans son style un retour aux origines du cinéma, un héritage du muet. Ce film fut récompensé, en particulier, à Venise et à Belfort. En 2000, il réalise "Non Quarto de Vanda", qui narre la décadence d'un toxicomane. L'esthétique de Costa fait de cette histoire obscure un poème cinématographique. "Onde jaz ou teu sorriso escondido?" (2001) est un hommage aux cinéastes Danièle Huillet/Jean-Marie Straub. "Comme le disait Antonio Reis, il est nécessaire de prendre des risques sur chaque plan. Risquer sa vie sur chaque plan, à chaque moment, à chaque intonation d'un acteur. Sinon, le cinéma ne sert à rien. Pour moi, il est capital qu'un film soit utile." Pedro Costa
Catalogue : 2007Où gît votre sourire enfoui | Documentaire | 35mm | couleur | 104:0 | Portugal, France | 2001
Pedro Costa
Où gît votre sourire enfoui
Documentaire | 35mm | couleur | 104:0 | Portugal, France | 2001
Pedro Costa filme Jean-Marie Straub et Danièle Huillet au cours des différentes étapes du travail de montage du film "Sicilia !". Jean-Marie Straub définit le montage comme un "combat avec la matière". Il s`avère en effet ici une épuisante épreuve de patience. Car ce n`est pas dans la composition générale du film, dans les choix fondamentaux, que nous plonge ce document, mais simplement dans un fastidieux travail sur les raccords. Chacun impliquant de minuscules choix, chaque fois lourds de sens pour l`esprit général du film à venir. Pedro Costa s`attarde sur ces images sans cesse fouillées, ralenties, repassées en arrière, immobilisées, jusqu`à leur donner un effet hypnotique. De même, il explore l`atmosphère d`un laboratoire obscur, puis inclut, sans les expliquer, deux étonnantes séquences où les Straub présentent leurs films à une poignée de spectateurs.
Diplômé de l`Escola Superior de Cinema (l`Ecole de Cinéma du Conservatoire National de Lisbonne), Pedro Costa suit les cours de l`acteur portugais Antonio Reis. Il réalise en 1987 son premier court métrage,"Cartas a Julia", suivi bientôt d`une série pour enfants pour la télévision portugaise. Très influencé par Friedrich-Wilhelm Murnau, il signe en 1989 "Le Sang", un drame encensé par la critique qui ne le satisfait pourtant pas tout à fait. "La Maison de lave" en 1994 confirme le talent de ce réalisateur portugais aux yeux des professionnels du cinéma, qui dévoile dès lors les caractéristiques de son travail : un esthétisme qui frôle le maniérisme, des noirs et blancs variés et très travaillés, des thèmes récurrents tels que le sordide et le crasseux, mais une certaine tendance à les sublimer. Son goût pour le sang et la violence froide se retrouve dans "Ossos" (1997). Les critiques voient en son style un retour au cinéma des origines, héritage du cinéma muet. Le film sera primé notamment à Venise et à Belfort. En 2000, il signe "Dans la chambre de Vanda" narrant la déchéance d`une toxicomane. L`esthétisme de Costa transforme cette histoire sombre en poème filmique. "Où gît votre sourire enfoui ?"(2001) est un hommage au couple de cinéastes Danièle Huillet/Jean-Marie Straub. "Il faut se risquer dans chaque plan, c?est ce que disait Antonio Reis. Risquer sa vie même dans chaque plan, chaque moment, chaque intonation d?un acteur. Sinon le cinéma ne sert à rien. Pour moi, il est fondamental qu?un film soit utile." Pedro Costa
Catalogue : 2007Six bagatelles | Doc. expérimental | dv | couleur | 20:0 | Portugal | 2004
Pedro Costa
Six bagatelles
Doc. expérimental | dv | couleur | 20:0 | Portugal | 2004
Pedro Costa a pris six scènes de "Où gît votre sourire enfoui?" et les a placées dans un contexte différent. Ces fragments ne sont pas seulement des "bagatelles", mais avant tout un regard personnel sur Danièle Huillet et Jean-Marie Straub.
Diplômé de l`Escola Superior de Cinema (l`Ecole de Cinéma du Conservatoire National de Lisbonne), Pedro Costa suit les cours de l`acteur portugais Antonio Reis. Il réalise en 1987 son premier court métrage,"Cartas a Julia", suivi bientôt d`une série pour enfants pour la télévision portugaise. Très influencé par Friedrich-Wilhelm Murnau, il signe en 1989 "Le Sang", un drame encensé par la critique qui ne le satisfait pourtant pas tout à fait. "La Maison de lave" en 1994 confirme le talent de ce réalisateur portugais aux yeux des professionnels du cinéma, qui dévoile dès lors les caractéristiques de son travail : un esthétisme qui frôle le maniérisme, des noirs et blancs variés et très travaillés, des thèmes récurrents tels que le sordide et le crasseux, mais une certaine tendance à les sublimer. Son goût pour le sang et la violence froide se retrouve dans "Ossos" (1997). Les critiques voient en son style un retour au cinéma des origines, héritage du cinéma muet. Le film sera primé notamment à Venise et à Belfort. En 2000, il signe "Dans la chambre de Vanda" narrant la déchéance d`une toxicomane. L`esthétisme de Costa transforme cette histoire sombre en poème filmique. "Où gît votre sourire enfoui ?"(2001) est un hommage au couple de cinéastes Danièle Huillet/Jean-Marie Straub. "Il faut se risquer dans chaque plan, c?est ce que disait Antonio Reis. Risquer sa vie même dans chaque plan, chaque moment, chaque intonation d?un acteur. Sinon le cinéma ne sert à rien. Pour moi, il est fondamental qu?un film soit utile." Pedro Costa
Catalogue : 2006Minimo macho, minimo Fêméa | Fiction | dv | couleur | 37:0 | Portugal | 2005
Pedro Costa
Minimo macho, minimo Fêméa
Fiction | dv | couleur | 37:0 | Portugal | 2005
l´installation "Minimo macho, minimo fêméa", consiste en une double projection de bandes du film "No quarto da Vanda", et nous montre une vue alternant scènes d´extérieur et les intérieurs respectifs de maisons dans les environs de Fontainhais, Lisbonne. De ce fait, elle documente et intensifie l´existence d´immigrants des anciennes colonie par l´illustration, de manière claire et calme.
Diogo Costa Amarante
Noé Cottencin
Catalogue : 2022Reality and Fiction | Fiction expérimentale | mov | couleur | 10:20 | France, Pays-Bas | 2021
Noé Cottencin
Reality and Fiction
Fiction expérimentale | mov | couleur | 10:20 | France, Pays-Bas | 2021
Un chien, une fille, des adolescents et d’autres créatures fantastiques font l’insurrection de leur vie quotidienne à travers des marches dans la ville, des détournements d’espaces et autres actions à travers lesquelles ils observent et transforment la réalité et le monde autour d’eux.
Noé Cottencin (France, 1994) a étudié l’image en mouvement à l’Académie Gerrit Rietveld et au Sandberg Institute. Son travail, à travers des récits qui prennent différentes formes (dessins, films, interventions, publications), s’intéresse principalement à la mise en commun des individualités. Il vit et travaille à Amsterdam et Los Angeles.
Pierre Coulibeuf
Catalogue : 2009PAVILLON NOIR | Fiction expérimentale | 35mm | couleur | 24:0 | France | 2006
Pierre Coulibeuf
PAVILLON NOIR
Fiction expérimentale | 35mm | couleur | 24:0 | France | 2006
Fiction parodique de Pierre Coulibeuf basée sur des actions chorégraphiques d?Angelin Preljocaj. Les sept personnages qui évoluent dans le bâtiment Pavillon Noir de Rudy Ricciotti dynamitent sans vergogne les codes de la chorégraphie et du cinéma : contamination, débordement, distance, - la fiction met la réalité à l?épreuve.
Né à Elbeuf (France). Vit à Paris. Cinéaste et plasticien. Doctorat de lettres modernes ? Thèse sur Pierre Klossowski et Leopold von Sacher Masoch. La création contemporaine est le matériau du travail cinématographique et plastique de Pierre Coulibeuf. Dans un rapport transversal avec les genres du cinéma (fiction, expérimental...), ainsi qu?avec les modes de présentation de l?image en mouvement (projection 35mm, installation vidéo, photographie), ses oeuvres inventent un lieu et un langage à la frontière des disciplines, critiquent les formes établies, questionnent les modes de représentation de la réalité. Depuis 1987, Pierre Coulibeuf a réalisé des courts et longs métrages d?après notamment Pierre Klossowski, Michelangelo Pistoletto, Marina Abramovic, Michel Butor, Jean-Marc Bustamante, Jan Fabre, Meg Stuart, Angelin Preljocaj, Benoît Lachambre. Ses films sont sélectionnés dans de nombreux festivals internationaux de cinéma. Une rétrospective de ses films, sous le titre ?Le démon du passage?, conçue par le Ministère des Affaires étrangères en 2004, circule actuellement dans le monde entier. Pierre Coulibeuf présente également ses oeuvres sous forme d?installations (vidéo/photo) dans le réseau de l?art contemporain. En 2006, plusieurs expositions personnelles ont eu lieu en Allemagne, notamment aux Deichtorhallen-Haus der Photographie, à Hambourg. En 2005, il a été invité dans le Pavillon international de la 5ème Biennale internationale d?art contemporain du Mercosul, à Porto Alegre, au Brésil. En 2007, il a fait partie de l?exposition d?ouverture du musée Berardo à Lisbonne, au Portugal. En 2008, la Fondation Iberê Camargo à Porto Alegre (Brésil), lui a commandé une ?uvre (film + installation vidéo), pour une exposition en juin 2009. Ses ?uvres font partie d?importantes collections en France et à l?étranger. (1993 : Lauréat de la Bourse Léonard de Vinci du ministère des Affaires étrangères pour l?Italie (Cinéma) /// 1995-1996 : Artiste en résidence au Domaine de Kerguéhennec, Centre d?art contemporain (France) /// 2000 : Chevalier de l?ordre des Arts et des Lettres).
Pierre Coulibeuf
Catalogue : 2014Doctor Fabre Will Cure You | Fiction expérimentale | 35mm | couleur | 60:10 | France, Belgique | 2013
Pierre Coulibeuf
Doctor Fabre Will Cure You
Fiction expérimentale | 35mm | couleur | 60:10 | France, Belgique | 2013
Portrait fictif de l?artiste flamand Jan Fabre, basé sur son journal intime et ses performances. Le film, conte de fées moderne, projette Jan Fabre dans son propre imaginaire et compose un personnage qui change sans cesse d?identité. Jan Fabre joue de multiples rôles sous les déguisements les plus variés ; derrière un masque, toujours un autre masque? Le personnage féminin, tel un ?démon du passage? empruntant différents visages, hante le personnage masculin et inspire ses métamorphoses, ad infinitum. Les concepts de l??uvre sont la répétition, le simulacre et la métamorphose, dans un rapport essentiel aussi bien avec l??uvre de Jan Fabre qu?avec mon ?uvre propre. La métamophose, c?est ici le passage d?une forme à une autre, d?un état intensif à un autre, d?une identité à une autre, d?un univers à un autre. Le film comme ?transposition? ? la forme ?performance? se change en forme cinématographique ? création nouvelle. ?L?existence simule, elle dissimule, et elle dissimule que, même dissimulant et jouant un rôle, elle continue d?être l?existence authentique, liant ainsi, par une malice presque indémêlable, le simulacre à la véritable authenticité.? Maurice Blanchot.
Cinéaste et plasticien. Vit à Paris. Pierre Coulibeuf développe un projet interdisciplinaire : il réalise des fictions expérimentales qui investissent savamment le champ de l?art, et où les changements d?identité affectent les univers et les artistes qui inspirent ses oeuvres. Ses films sont présentés aussi bien au cinéma que, recomposés, sous forme d?installations (vidéo-photo) dans les musées. Ses oeuvres font partie d?importantes collections. Les principaux concepts de ses ?uvres sont le dédoublement, le simulacre, la métamorphose, le labyrinthe, la réalité comme fiction ou projection mentale. Coulibeuf a eu des expositions personnelles dans le monde entier : en Allemagne, Deichtorhallen, Hambourg (2006) ; au Portugal, Museu Colecçào Berardo, Lisbonne (2010) ; en France, Musée d?Art Moderne de Saint-Etienne (2009) ; Musée d?Art Roger-Quilliot, Clermont-Ferrand (2013) ; au Brésil : Fondation Iberê Camargo (2009) ; en Russie, Musée d?Art Contemporain de Perm (2011) ; en Chine : MOCA, Musée d?Art contemporain de Chengdu (2012) ; Yuan Space, Pékin (2013), et des expositions collectives au Brésil, 5ème Biennale d?art du Mercosul (2005) ; en Russie : 1ère Biennale d?art contemporain de l?Oural (2010) ; en Allemagne, Haus der Kunst (2012)? En 2013, Coulibeuf est nominé au Prix Art China, dans la catégorie des artistes étrangers les plus influents en Chine (avec Warhol, Marcel Duchamp, Araki, Shirin Neshat).
Catalogue : 2008Who's Meg Stuart (in Who's who? Series) | Art vidéo | 35mm | couleur | 7:46 | France | 2006
Pierre Coulibeuf
Who's Meg Stuart (in Who's who? Series)
Art vidéo | 35mm | couleur | 7:46 | France | 2006
La fiction du sujet / le sujet de la fiction. Autour de l`idée de "portrait" : le sujet en devenir, les fluctuations d`identité, la métamorphose, la dissolution du moi personnel ; l`entre-deux des images : glissement de l`image sociale, de l?identité d`artiste, aux images fictionnelles. « Nous sommes une pluralité qui s?est imaginée une unité » (Nietzsche). La question de la représentation : les images en tant que simulacres : interprétations : pures inventions. La transversalité : l`ambiguité ou l`indétermination des identités, mais aussi des codes artistiques. L?invention d?un lieu ?à la frontière? : entre le langage du cinéma et le langage de la vidéo.
Pierre Coulibeuf. Né à Elbeuf (France). Cinéaste et plasticien. Vit à Paris. La création contemporaine est le matériau du travail cinématographique et plastique de Pierre Coulibeuf. Dans un rapport transversal avec les genres du cinéma (fiction, expérimental...), ainsi qu?avec les modes de présentation de l?image en mouvement (projection 35mm, installation, vidéo, photographie), ses oeuvres inventent un lieu et un langage à la frontière des disciplines, critiquent les formes établies, questionnent les modes de représentation de la réalité. Une oeuvre hors normes, hors genres, hors limites. En 2006, plusieurs expositions personnelles en Allemagne, notamment aux Deichtorhallen-Haus der Photographie, à Hambourg. Pavillon international de la 5ème Biennale internationale d?art contemporain du Mercosul, Porto Alegre, Brésil, en 2005. Exposition d?ouverture du musée Berardo à Lisbonne, au Portugal en 2007.
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Melanie Courtinat
Catalogue : 2026The Siren | Installation multimédia | 4k | couleur | 15:0 | France | 2025
Melanie Courtinat
The Siren
Installation multimédia | 4k | couleur | 15:0 | France | 2025
The Siren est une exploration numérique qui interroge les conventions traditionnelles du jeu vidéo. Le projet existe sous deux formes : une version installative, jouée sur écran à l’aide d’une manette, et une expérience immersive en réalité virtuelle. L’œuvre examine le sens que nous attribuons aux actions dans un jeu, les motivations qui sous-tendent nos pratiques ludiques, et cherche à introduire un public d’exposition au médium. Cette approche inclusive se veut accessible à toutes et tous, y compris aux personnes peu familières des jeux vidéo, tout en offrant un niveau de lecture supplémentaire pour les initié·es. Présentée en installation, la pièce combine gameplay accessible et cinématiques contemplatives, proposant une expérience visuelle riche à celles et ceux qui préfèrent regarder. Comme dans la version en réalité virtuelle, les interactions mains libres ajoutent une couche immersive, permettant une relation plus incarnée et intuitive à l’œuvre. The Siren commence comme beaucoup de jeux : vous incarnez une héroïne en armure scintillante, guidée par une voix omnisciente, apparemment chargée de sauver une demoiselle en détresse. Mais avant d’entamer cette “quête principale”, vous êtes prié·e d’accomplir une mission secondaire : collecter des coquillages lumineux disséminés sur une plage au crépuscule. Au fil du jeu, la présence du narrateur se fait plus pressante, ses instructions plus insistantes, plus autoritaires, poussant le joueur ou la joueuse à obéir, à performer. Cette montée en tension invite à réfléchir à notre rapport à l’autorité dans les jeux — et au-delà. Pourquoi suivons-nous les ordres ? Que se passe-t-il lorsque nous cessons de le faire ? The Siren établit un parallèle entre la logique des “quêtes annexes” (comme la collecte compulsive des graines Korogu dans Breath of the Wild) et la manière dont nous remplissons nos vies de tâches, de projets, de micro-objectifs pour détourner notre attention de l’inévitabilité de la mort. Apprendre une nouvelle compétence, optimiser son quotidien, tomber amoureux·se : nous nous activons frénétiquement, espérant qu’un sens surgira de la répétition. Ce sont des rituels minuscules que nous inventons pour tromper le vide. Au fond, The Siren questionne aussi le récit de la salvation romantique, cette croyance selon laquelle sauver la princesse — ou poursuivre l’idée d’une “moitié” — nous rendrait enfin complet·e·s. Que l’amour pourrait nous protéger de l’absurdité de l’existence ; que si nous sommes le personnage principal, il doit y avoir une histoire, et qu’elle doit mener quelque part. Le parcours du joueur ou de la joueuse se tisse à travers de discrètes décisions, ouvrant la voie à plusieurs fins possibles. Aucune n’est définitive : la “bonne fin” est difficile à trouver. The Siren ne vous demande pas de gagner : elle vous invite à dériver, et à vous demander ce que signifie continuer quand la quête n’a plus vraiment de sens. L’œuvre a été initialement commandée par le Musée d’art de Pully, sous le commissariat de Victoria Mühlig.
Mélanie Courtinat (née en 1993) est une artiste et directrice artistique primée, basée à Paris. Son travail s’étend du jeu vidéo aux images de synthèse et au film, jusqu’à des expériences immersives en réalité virtuelle. Développées principalement avec des moteurs en temps réel, ses œuvres personnelles ont été présentées internationalement, de la Biennale de Venise (section Immersive) à LISTE Art Fair Basel. Sa pratique s’empare des codes et des structures du jeu vidéo, faisant du gameplay lui-même une matière première. Elle s’intéresse aux mécanismes fondamentaux (tutoriels, quêtes, PNJ, points de sauvegarde…) qu’elle détourne pour interroger les logiques de jeu et les présupposés qu’elles véhiculent. En reconfigurant ces architectures familières, elle crée des méta-jeux sensibles où les règles se renversent pour révéler de nouvelles couches de sens. Parallèlement à sa pratique artistique, elle réalise des projets pour les secteurs du luxe, de la mode et de la haute joaillerie, accompagnant les marques dans l’exploration du langage et des esthétiques du jeu vidéo et des médias interactifs. Elle collabore également avec des créateurs issus du cinéma, du théâtre ou de la danse, assurant la direction artistique et la conception interactive afin de traduire leurs visions en expériences numériques pertinentes. Mélanie intervient régulièrement comme enseignante invitée en histoire du jeu vidéo et humanités numériques à l’ECAL, et participe fréquemment à des conférences, mentorats et jurys en Europe et en Amérique du Nord.
Yves Coussement
Catalogue : 2007Insert the name of the city here | Art vidéo | dv | couleur | 9:5 | Belgique | 2005
Yves Coussement
Insert the name of the city here
Art vidéo | dv | couleur | 9:5 | Belgique | 2005
Aujourd'hui, la réflexion sur le futur se meut généralement dans un contexte commercial ou d'économie mondiale. L'ampleur par laquelle différentes villes se présentent sur internet à une échelle innovante et mondialement compétitive via des présentations PowerPoint, sert à illustrer cette déclaration. Le point de départ dans "Insert the Name of the City Here" est le fait que chacun de ces PowerPoints consistent en les mêmes topiques et structures: un slogan placé sur un fond standard, accompagné d'un logo. La technique, apparemment naïve et ostensiblement didactique, devient encore plus douteuse, alors qu'une séquence vidéo montre ces pages une par une et que chaque PowerPoint se voit lu à voix-haute par un ensemble de touristes.
Yves Coussement (né en 1978 à Gand), a étudié l'ingénierie en architecture dans la département "Architecture et Urbanisme" à l'Université de Gand, en Belgique de 1996 à 2001. Après avoir travaillé un petit moment pour l'architecte Luc Deleu, il a décidé de se consacrer totalement à son oeuvre en tant que vidéaste. Son travail a récemment été présenté à des festivals vidéos comme l' "Image Forum Festival" (Tokyo) et le "Transmediale Festival" (Berlin) où sa vidéo "Insert the Name of the City Here" a reçu une mention honorable. Il travaille en ce moment sur deux nouvelles vidéos qu'il a récemment tourné à New York et à Mexico.
Nicky Coutts
Catalogue : 2011Passing Place | Vidéo expérimentale | dv | couleur et n&b | 24:0 | Royaume-Uni | 2009
Nicky Coutts
Passing Place
Vidéo expérimentale | dv | couleur et n&b | 24:0 | Royaume-Uni | 2009
Passing Place (2009) is set at a remote crossroads in the North East of England. Scenes from six feature films, where significant moments occur at crossroads, are re-enacted by local people who live or work nearby and know the location well. Re-visited excerpts from Oedipus Rex, (Paolo Pasolini, 1967); Down By Law, (Jim Jarmusch 1986); Cool Hand Luke (Stuart Rosenberg, 1967); Castaway, (Robert Zemeckis 2000); Divine Horsemen: The Living Gods of Haiti, (Maya Deren, 1985) and The Discreet Charm of the Bourgeoisie, (Luis Buñuel, 1972) show people hiding from the law, getting shot, killing members of their own family, performing voodoo rituals; all in this one location. Crossroads are traditionally where life-changing decisions are made. Seen as unhallowed ground in most Western cultures, they represent a threshold between the worlds of the real and the imaginary, the living and the dead. Although familiar with the location, participants in Passing Place have a fragile relationship with the unrehearsed parts they are asked to play. The film exposes non-professional actors in the process of adopting roles, relating to the stories of others, intuitively presenting their own version of events.
Nicky Coutts (b. 1968) works primarily with film, video and photography, but also with sculpture and installation. Her work often contains elements of collage, or the reuse of materials such as film clips, paintings and photographs. Her work has been shown widely in the UK and internationally. She was awarded a six-month scholarship at Künstlerhaus Schloss Balmoral April-Oct 2010. Her work was also shown during 2010 at Ha Gamle Prestegard, Havegen, Naerbo, Norway; Doris, Stedefreund, Berlin; Es War Einmal Ein Papegei?, Künstlerhaus Schloß Balmoral, Germany and Multichannel, Artsway, UK. The solo show Millions Like Us at Danielle Arnaud Contemporary Art, London (Nov 5th- Dec 19th 2010) features film works and photographs made over the past 2 years. Her work often engages with the complicated perceptions one culture might have of another. ?A Tower in the Minds of Others?, commissioned for Tatton Park Biennial (2008), was a stack of three English garden sheds reminiscent of a pagoda, overlooking the Japanese Garden. In 2011 she returns to Japan for a 3 month residency to make a film at Youkobo Artspace, Tokyo. Coutts has an MA from Chelsea College of Art and a Phd from the Royal College of Art, London. www.nickycoutts.com
Daan Couzijn
Catalogue : 2020Buried in the Rain | Performance | 0 | | 1:52 | Pays-Bas | 2020
Daan Couzijn
Buried in the Rain
Performance | 0 | | 1:52 | Pays-Bas | 2020
"Buried in the Rain" opens a minimalist sound space where the artist own voice unfolds, singing the possibility of memory and questioning our identity.
Daan Couzijn (Haarlem, 1994) is a multidisciplinary artist currently based in Amsterdam. After having studied singing at the Conservatory of Music in Rotterdam, he continued his studies at the Institute of Performative Arts in Maastricht where he graduated with a BA in Performance Art. Concluding his education, Couzijn graduated in June 2019 from a Post-Graduate program (Radical Cut-Up department) at the Sandberg Institute in Amsterdam, where he received the title of MA in Fine Art and Design. Couzijn is a creative all-rounder - musically skilled with a very strong eye for visual aesthetics who focuses on authenticity, existentialism and the way external influences (in particular digital influences such as social media) shape us. Often using the richness of the internet and the possibilities of technology as an inspiration for his works, Couzijn believes that every idea, every creation, is a combined effort of everything we?ve ever witnessed and experienced. Besides working as a professional actor/performance artist, he performs live with his own music under the pseudonym of Cousin. As Cousin, he creates minimalistic, electronic music combined with his own angelic vocals. More recently he also started exhibiting several audio/visual- ánd kinetic installation works, often using video and other digital media as an expressing tool.
Daan Couzijn
Catalogue : 2020Blood | Performance | 0 | | 5:0 | Pays-Bas | 0
Daan Couzijn
Blood
Performance | 0 | | 5:0 | Pays-Bas | 0
Daan Couzijn (Haarlem, 1994) is a multidisciplinary artist currently based in Amsterdam. After having studied singing at the Conservatory of Music in Rotterdam, he continued his studies at the Institute of Performative Arts in Maastricht where he graduated with a BA in Performance Art. Concluding his education, Couzijn graduated in June 2019 from a Post-Graduate program (Radical Cut-Up department) at the Sandberg Institute in Amsterdam, where he received the title of MA in Fine Art and Design. Couzijn is a creative all-rounder - musically skilled with a very strong eye for visual aesthetics who focuses on authenticity, existentialism and the way external influences (in particular digital influences such as social media) shape us. Often using the richness of the internet and the possibilities of technology as an inspiration for his works, Couzijn believes that every idea, every creation, is a combined effort of everything we've ever witnessed and experienced. Besides working as a professional actor/performance artist, he performs live with his own music under the pseudonym of Cousin. As Cousin, he creates minimalistic, electronic music combined with his own angelic vocals. More recently he also started exhibiting several audio/visual- ánd kinetic installation works, often using video and other digital media as an expressing tool.
Coyote
Catalogue : 2023New Centuries Are Rare | Doc. expérimental | 0 | couleur et n&b | 11:15 | Suède | 2022
Coyote
New Centuries Are Rare
Doc. expérimental | 0 | couleur et n&b | 11:15 | Suède | 2022
New Centuries Are Rare is a short film by the artist collective coyote (SWE/DK). The film explores the interlaced history of the former mining village Norberg in Sweden and the emblematic story of the electronic music scene at the turn of the last century. Sampling these intersections in time, New Centuries are Rare unfolds a journey through psychological, chemical and technological rhythms placed in close proximity to the grinding resistance present in the region’s past.
coyote is a multidisciplinary artist collective founded in 2017. Their collective practice is constantly in flux and moves between artistic and curatorial work. In addition to several self-produced exhibitions and projects, coyote have exhibited at Bizarro (DK), KØS - Museum of Art in Public Spaces (DK), Index - The Swedish Contemporary Art Foundation (SE), NSFW/SVILOVA (SE) and curated events at Filmform (SE), Moderna Museét (SE) and Bonamatic (DK) among others.
Denis Côté
Catalogue : 2026Jours avant la mort de Nicky | Fiction expérimentale | dcp | couleur et n&b | 19:30 | Canada | 2024
Denis CÔtÉ
Jours avant la mort de Nicky
Fiction expérimentale | dcp | couleur et n&b | 19:30 | Canada | 2024
Derrière le volant de sa petite voiture, Nicky a l'air d'être en pleine mission. Les routes défilent mais les idées dans sa tête restent insondables et désespérées. Un repas, la découverte d'un fusil, des rencontres fortuites: le mystère reste entier.
Dans les années 90, il tourne une quinzaine de courts métrages, puis a été journaliste et critique de cinéma avant de réaliser son premier long métrage Les états nordiques en 2005. Son 4e long métrage, Carcasses (2009), est présenté à la Quinzaine des réalisateurs à Cannes pendant que Curling, remporte les honneurs au Festival de Locarno en 2010. Vic+Flo ont vu un ours (2013) a obtenu l'Ours d'argent de la Berlinale en Allemagne pour son innovation. Toujours à la Berlinale, il a présenté quatre longs métrages en Compétition officielle. Les films singuliers de Denis Côté ont été montrés dans des centaines de manifestations cinématographiques en plus de faire l'objet d’une quarantaine de rétrospectives à travers le monde.
Jordan Crandall
Catalogue : 2011Hotel | Fiction expérimentale | dv | couleur | 6:6 | USA | 2009
Jordan Crandall
Hotel
Fiction expérimentale | dv | couleur | 6:6 | USA | 2009
An encounter.
Jordan Crandall is a media artist and theorist based in Los Angeles. He is Associate Professor in the Visual Arts Department at University of California, San Diego. His video installations have been presented in numerous exhibitions worldwide, including recent group exhibitions at Tate Modern, San Francisco Museum of Modern Art, and the Walker Art Center. His most recent video installation, HOTEL, produced in advanced 4K high definition technology, probes into the realms of extreme intimacy, where techniques of control combine with techniques of the self. He writes and lectures regularly and is the founding editor of the new journal VERSION.
Catalogue : 2007Homefront | Vidéo expérimentale | dv | couleur et n&b | 8:0 | USA | 2006
Jordan Crandall
Homefront
Vidéo expérimentale | dv | couleur et n&b | 8:0 | USA | 2006
A la fin du film, l'écran de projection est devenu miroir . Entre-temps, deux acteurs exécutent un pas de deux élaboré. Ils se désirent, et pourtant leurs mouvements sont pleins de suspicion. Ils jaugent et trompent l'autre tout autant qu'eux-mêmes, en sollicitant aussi bien qu'en repoussant le contact érotique. Evoluant au sein d'un mélange efficace entre le divertissement moderne et la culture de la sécurité, ils personnifient les méchanismes interdépendants du plaisir et de la paranoïa. Au sein d'une culture de plus en plus militarisée, il y a une corrélation entre la façon dont les technologies de surveillance fonctionnent et la manière dont l'identité se métisse. "Homefront" propose une analyse du rôle du spectateur et des méchanismes de l'identification, renvoyant à une ère de médiatisation de la sécurité : une "sécurité inconsciente" s'est propulsée dans le langage cinématographique.
Jordan Crandall est un artiste visuel doublé d'un théoricien. Professeur agrégé, il enseigne dans le département pour les Arts visuels de l'université de Californie à San Diego. Son project de recherche artistique "Under Fire" traite de l'organisation et de la représentation de la violence politique, et a été inauguré en octobre 2006 lors de la Biennale internationale d'art contemporain de Séville. Jusqu'à présent, deux catalogues "Under Fire" ont été produits en 2004 puis en 2005, et publiés par le Centre d'art contemporain Witte de With à Rotterdam. Le troisième volume sera produit par la Biennale de Séville début 2007. Jordan Crandall vient de terminer une nouvelle installation vidéo intitulée "Homefront", combinant trois supports : fiction réelle, extraits de vidéo-surveillance et logiciels de surveillance militaires. Ce travail explore les effets de la nouvelle culture de la sécurité sur la subjectivité et l'identité. Il a été présenté lors de ses nombreuses expositions individuelles à travers le monde : le Musée d'art contemporain Kiasma à Helsinki, la Nouvelle Galerie du Joanneum Musée d´Etat Fédéral à Graz, l'ARTLAB à Tokyo, le Musée d'art Carillo Gil à Mexico City, le Centre d?Art Contemporain de Basse-Normandie à Caen, Kunst-Werke à Berlin, The Kitchen à New York, l'AGORA à Rio de Janeiro, l'Edith Russ Site für Medienkunst à Oldenburg, et le TENT Centrum Beeldende Kunst à Rotterdam. Son oeuvre a également été présentée lors d'expositions collectives dans des institutions aussi incontournables que le Whitney Museum à New York. Jordan Crandall écrit régulièrement sur la technologie et la culture. Une anthologie de ses projets et écrits critiques intitulée "Drive" a été publiée conjointement en 2002 par les éditions Hatje Cantz Verlag et le ZKM (Zentrum für Kunst und Medientechnologie) de Karlsruhe. Pour l'heure, Jordan Crandall termine un texte sur la culture de la surveillance abordant la surveillance à la fois en tant que technologie, discours et modalité de perception. Son essai le plus récent est intitulé "Precision+Guided+Seeing"(CTheory, 2006). Il a rédigé des articles sur les thèmes de la technologie et de la culture pour des revues telles que Artforum, Parachute, Framework, Cultural Politics, Journal of Visual Culture et TRANS>arts.cultures.media. Parmi ses autres ouvrages: "Trigger Projekt" (Frankfurt: Revolver, 2002); "Heatseeking" (Caen: Esac, 2002); "Suspension" (Kassel: Documenta X, 1997); et "Interaction: Artistic Practice in the Network" (New York: D.A.P., 2001). Les vidéos de Jordan Crandall ont été projetées lors de nombreux festivals internationaux du film et des médias : World Wide Video Festival à Amsterdam; le Transmediale International Media Art Festival à Berlin; le Montreal International Festival of New Cinema and New Media; le Video Archaeology Festival à Sofia, Bulgarie; le MIX Festival à New York City; la Biennale de Berlin; le European Media Art Festival à Osnabruck, Allemagne; ?Cine y Casi Cine? au Museo Nacional Centro de Arte Reina Sofia à Madrid; le Festival du documentaire et de la vidéo à Kassel; et le Festival international du film de Rotterdam. Crandall travaille avec la vidéo, le cinéma et les nouvelles technologies propres à la culture militaire et à la culture de la surveillance. Parmi ses précédents travaux : une installation vidéo in-situ "Suspension" (1997), commandée par Documenta X à Kassel; une installation vidéo en sept parties "Drive" (1998-99); une installation vidéo en six parties intitulée "Heatseeking" (2000), et "Trigger" (2002), une installation vidéo (double canal).
Sam Crane
Catalogue : 2022We Are Such Stuff As Dreams Are Made On | Vidéo | mov | couleur | 9:59 | Royaume-Uni | 2021
Sam Crane
We Are Such Stuff As Dreams Are Made On
Vidéo | mov | couleur | 9:59 | Royaume-Uni | 2021
What happens when you try to perform Shakespeare inside GTA Online, a game space notorious for its aggression and gratuitous violence? You might expect the other players in your server to respond with heavy weaponry, perhaps a mini SMG, or a compact grenade launcher. And indeed, this is often what happens. Yet occasionally you may come across someone who responds in an entirely unexpected manner. This work radically subverts and appropriates the notoriously violent world of GTA Online and reimagines it as a meditative space for live performance of Shakespeare. It challenges lazy assumptions about video games (that they are simply mindless entertainment or the nadir of violent youth culture) to reveal their inherent artistry and sophistication, and at the same time opens up the snobbish and elitist world of classical theatre to those who are excluded from it due to disability, financial concerns, geographical proximity or lack of familiarity with the theatrical ecosystem. By harnessing the technological capabilities and networked connectivity offered by contemporary video games, it also interrogates the concept of the audience: what it is, how it can be accessed, and how it can interact with live performance.
Sam Crane is an actor and video artist, critically acclaimed for his performances at the National Theatre, Shakespeare’s Globe, in The West End and on Broadway. He has collaborated with many of the most celebrated and influential theatre artists in the world including Mark Rylance, Katie Mitchell and Robert Icke in groundbreaking productions including Farinelli and The King, 1984 and ...some trace of her. In the guise of his alter ego Rustic Mascara, he attracted over 50 thousand views in two weeks to his radical attempts to perform Shakespeare inside GTA online and has had his films shown at contemporary art and film festivals worldwide (including London Short Film Festival, Slamdance and Athens Digital Arts Festival). He is also a prolific screen actor and has appeared in many the most loved and successful television shows of recent years including The Crown (Netflix), The Trial of Christine Keeler (BBC), COBRA (Sky), Poldark (BBC), Endeavour (ITV) and Call The Midwife (BBC). He has recently been selected as one of six emerging artistic researchers for Zurich University of the Arts PEERS programme, and was longlisted for the Aesthetica Art Prize 2022
Mike Crane
Catalogue : 2017Bunker Drama | Doc. expérimental | hdv | couleur | 30:0 | USA, Lituanie | 2015
Mike Crane
Bunker Drama
Doc. expérimental | hdv | couleur | 30:0 | USA, Lituanie | 2015
Buried deep underground in an abandoned Russian broadcasting station located in the forest of Vilnius, Lithuania, an actor performs the role of a Red Army General to teach free-market values to a group of unemployed teenagers by subjecting them to an antagonistic history lesson on the Soviet occupation of the Baltic States.
Mike Crane is an artist raised in Bogotá, Colombia and currently based in New York. He is a graduate of the Cooper Union School of Art and studied at Hunter CUNY. Previous exhibitions include The Bass Museum of Art (Miami), Center for Contemporary Art Derry (Northern Ireland), FridayExit (Austria), Dublin City Gallery The Hugh Lane (Ireland), Chashama (New York), Carnegie International Lending Library of Transformazium (Pittsburg), The Banff Centre (Canada), and Silent Green Kulturquartier (Berlin). His work was most recently exhibited at the Bronx Museum Biennial, the Berlinale Forum Expanded and the Haus der Kulturen der Welt, Berlin. He was awarded the Brenda and Jamie Mackie Fellowship for Visual Arts at the Banff Centre, and the Foundation for Contemporary Arts Emergency Grant for his film installation at Chetham’s Library in Manchester, UK. In 2015, Crane was an artist in residence at the Triangle Arts Association in Brooklyn and the Rupert Centre in Vilnius, Lithuania. He is a recipient of a 2015 Creative Capital visual arts grant and is an artist in residence at the 2016-2017 Smack Mellon studio program in Brooklyn, NY.