Catalogue > Search
Results for : Tout le catalogue
![](/proposition/catalogue/photo/08_5059_de-yarza_1.jpg)
![](/proposition/catalogue/photo/08_5059_de-yarza_1.jpg)
Guzman De Yarza
COMBATE
Art vidéo | dv | couleur | 6:30 | Espagne | 2007
Ce projet essaie de construire une métaphore visuelle pour repenser le concept de conflit qui sous-tend toute forme de relation humaine, et également d?étudier la violence de notre société contemporaine comme un spectacle organisé de médias de masse. L?auteur a observé combien les sports de contact et d?autres sortes d?arts martiaux brutaux se sont récemment développés ces derniers temps. Parmi eux, le dénommé « Extreme Fighting », où deux adversaires se battent dans le ring sans presque aucune limite, utilisant un mélange de divers arts martiaux. L??uvre s?intéresse à la relation entre les mécanismes de transmission du savoir à la fois dans les arts martiaux et à l?université, en faisant le rapprochement entre la compétitivité qui y est enseignée et l?art de tuer ce qui est différent de soi?
Guzmán de Yarza Blache est né à Saragosse (Espagne) en 1976 et est diplômé en architecture à l?Université de Navarre (Espagne). Après avoir travaillé au cabinet d?architectes d?Andrea Perea, à Madrid, il fonde J1 Architects en 2002, un cabinet basé à Madrid qui réalise et dirige des projets dans différentes régions d?Espagne. Parallèlement, il poursuit une carrière d?artiste vidéaste, dans une approche interdisciplinaire qui, selon ses propres mots, enrichit ses deux activités et permet un dialogue entre leurs sensibilités en espérant, d?une manière ou d?une autre, illuminer notre perception de la condition humaine. Ses intérêts, en tant qu?artiste, sont fondamentalement liés à l?art de dépeindre et décrire la société contemporaine, c?est pourquoi il réalise des ?uvres d?art publiques et des productions proches du documentaire, qui posent un large spectre de questions, à une échelle aussi bien très intime que nationale ou transnationale, en faisant constamment référence à l?architecture et l?urbanisme et à la manière dont ils affectent significativement notre vie.
![](/proposition/catalogue/photo/07_2763_de-yarza_1.jpg)
![](/proposition/catalogue/photo/07_2763_de-yarza_1.jpg)
Guzman De Yarza
No les Hables de Lenin
Art vidéo | dv | couleur | 6:3 | Espagne | 2006
Une sélection de portraits pris tard le soir dans différentes boites de nuits et "after hours" dans des différentes villes sibériennes durant l'été 2006. Un portrait collectif de la première génération de Russes nés libres qui ont apprit très rapidement ces rituels occidentaux de loisir et d'hédonisme à travers les réseaux globaux de télévision. Grâce à des horaires d'ouverture extrêmement flexibles, développe en ce moment une sensualité et une joie de vivre qui essaye de compenser tout le temps perdu par les générations passées. Ce projet est une approche documentaire de trois grandes villes industrielles russes, situées sur la Route Transsibérienne, Yekaterimburg, Novosibirsk et Irtkusk, où plus de quatre cent portraits furent pris pendant un voyage de cinq semaines. Environ soixante en furent choisis avec l'intention d'obtenir quelques connaissances de Russes dont les conditions de vie ont changé dramatiquement par rapport à celles de leur parents. Les portrait sont présentés sous forme de diptyque avec des images de bâtiments des villes où les personnages principaux vivent. Cela crée un catalogue d'architecture soviétique mais aussi des nouvelles construction ressemblantes à des centres-commerciaux et de l'architecture "occidentale". Le projet n'essaye pas seulement d'enquêter la quantité d'architecture dans un visage ou la portion anthropomorphe dans un bâtiment, mais aussi montre un des aspects principal de notre société contemporaine, l'assimilation des tendances globales par les plus jeunes générations, toujours liées au temps de loisir et à l'hédonisme. Cela représente le commencement du démarquage d'un nouveau champ de bataille social dans lequel la nouvelle attitude révolutionnaire est de voir à quel point l'on peut faire la fête et dormir le moins possible...
Guzman DE YARZA est architecte à l'université de Navarre en espagne. Apres avoir travaillé à Madrid, chez Andres Perea Office of Architecture, il crée J1 Architects in 2002, une entreprise qui dirige plusieurs travaux à travers l'espagne. Simultanément, il développe une carrière en tant qu'artiste vidéo avec une mixture disciplinaire qui enrichie et permet une échange de sensibilité qui éventuellement essaye d'illuminer notre perception de la condition humaine. Ses intérêts en tant qu'artiste sont liés au portrait et à la description de notre société contemporaine. Pour cela il exécute des performance artistiques publiques et des productions documentaires qui posent des question sur une variété de choses allant d'une échelle très intime jusqu a une échelle nationale ou bien transnationale avec des référence constantes à l'urbanisme et l'architecture et la manière dont elles affectent dramatiquement nos vies.
![](/proposition/catalogue/photo/20_2494_debert_1.jpg)
Arthur Debert
Midnight movie
Animation | mov | couleur | 4:18 | France, Allemagne | 2018
De courtes séquences d’animation reprennent, dans les grandes lignes, les formes, les mouvements et les bandes sonores des jingles utilisés par les compagnies de production internationales. Ces spots épurés s’enchaînent à l’infini, et amorcent un film qui ne commencera jamais. Par accumulation, ces logos débarrassés de leur nom, composent un film qui évoque les grandes et petites histoires du cinéma. "Midnight movie" évoque la marchandisation de ces films, produits et diffusés en masse tout en renvoyant au "Cinéma de minuit" (1976-2018), une émission de télévision française consacrée au cinéma. En suggérant ces marques déposées qui nous sont familières, "Midnight movie" souligne que ces courtes séquences constituent déjà des récits complexes; des court-métrages pensés et réalisés par des cinéastes. En déplaçant l’attention sur ces jingles, "Midnight movie" tente de questionner ce que l’on ne voit plus, et qui pourtant fait partie intégrante de la production de films, et nous interroge sur la notion d’auteur avec un clin d’œil à la figure de "l’homme-orchestre".
Arthur Debert, né en 1990 à Paris (France), vit et travaille à Paris (France) et à Berlin (Allemagne). Il a grandi dans le Nord-Est de la France. Sa passion pour l’animation le dirige vers des études de cinéma puis vers des écoles d’art. Il travaille pour des institutions et assiste de nombreux artistes, avant de passer un an à Shanghai (Chine), où il réalise un post-diplôme "École Offshore" de l’ENSAD – École Supérieure d’Art et de Design de Nancy (France), post-diplôme dont le programme se focalise sur l’influence de la globalisation sur les écosystèmes artistiques, et la compatibilité entre les pratiques de l’art et la société. En 2016, il s’installe à Berlin (Allemagne) où il développe des projets dans le domaine de la vidéo et des nouveaux médias. Dans sa pratique artistique, Arthur Debert valorise les formats collectifs et les principes d'échange direct. Au cœur des projets qu'il initie, se trouve la question de la transmission et de la survie des connaissances, à la fois subjectives, anecdotiques et mémorables au travers d’installations, de vidéos et d’éditions.
![](/proposition/catalogue/photo/23_5412_decam_1.jpg)
![](/proposition/catalogue/photo/23_5412_decam_1.jpg)
Edouard Decam
Calibration
Film expérimental | 16mm | couleur | 15:49 | France, Espagne | 2023
« Tout a tendance à dériver avec le temps et perd de sa précision de façon périodique. Un ajustement assure que la précision reste au niveau requis. » Comme une invocation, une nécessité de calibration du paysage qui perdrait petit à petit sa condition naturelle, le film projette une nature mouvante, en constante modification et réajustement. Les niveaux de vents, hauteurs de neiges, les compositions physiques, géologiques, morphologiques et temporelles s’étalonnent lentement, la montagne s’équilibre. Dans la continuité de « Volva », film tourné en 2016 à l’observatoire astronomique du Pic du Midi, « Calibration » est une expérience physique de la nature, d’un temps vécu, en plein hiver, isolé dans un refuge de haute montagne durant trois semaines, au contact des aléas du vent, de la neige, des lumières et du temps.
Architecte de formation il collabore dans diverses agences avant de se consacrer exclusivement à sa pratique artistique. En 2006 il est lauréat de la bourse de la Fondation EDF pour les jeunes architectes. Il réalise le projet photographique Landscape scale sur les barrages des Pyrénées qui marquera la direction de ses futurs projets. Il centre ses recherches sur les relations qui se tissent entre l’architecture et le paysage, entre l’homme et la nature. Ses recherches tentent de construire la part impalpable de notre relation au naturel. Ses installations se développent entre photographies, vidéos et volumes construits. En 2016 il réalise son premier film, Volva à l’observatoire astronomique du Pic du Midi. Durant 3 semaines passées à 2871m, il capte inlassablement les traces du temps imprimés dans les expériences scientifiques, l’architecture du lieu et le paysage environnant. Nominé dans divers festivals, Volva est lauréat du prix LOOP Discover à Barcelone. Il intègre la collection du MACBA et du FRAC Normandie Caen. Il a été résident de la Casa de Velázquez et de l’Institut français. Ses travaux sont exposés en Europe, aux Etats-Unis et intègrent diverses collections publiques, FRAC, musées et Fondations. Il vit et travaille à Argut-Dessus, dans les Pyrénées.
![](/proposition/catalogue/photo/16_3307_decam_1.jpg)
Edouard Decam
Volva
Fiction expérimentale | 16mm | couleur | 24:39 | France | 2016
Volva est le nom que Johannes Kepler a donné à la Terre, vue de l’espace, dans son texte « Somnium » considéré comme le premier ouvrage de science-fiction . Les observatoires étudient un passé lointain, suspendus dans un temps indéterminé, sans à peine faire attention à leur entourage. Centré sur l’observatoire du Pic du Midi, tourné en 16mm, Volva réfléchit aux rapports espace-temps qui s’établissent entre architecture, science et paysage. Suivant une chronologie solaire, les machines filmées tentent de capter un environnement proche ainsi qu’une série d’ondes semblant provenir des montagnes. L’absence de forme humaine laisse penser à un lieu contrôlé artificiellement. Les plans, entre intérieurs et extérieurs, conduisent le lieux à se confronter à un espace-temps parallèle d’où il semblerait provenir. Un nouveau territoire apparait alors entre l’architecture et le paysage qui l’entoure. Le film est construit dans le possible mouvement de cet espace qui se déplacerait dans divers temps à la fois, passé - présent - futur, et divers lieu, hors et sur Terre. En associant des représentations du réel, Volva vient explorer le rôle de l’image dans l«Transformant la recherche en une exploration du territoire à la première personne, Édouard Decam bâtit une méthodologie du vécu (…) le voyage est lié à un enracinement transitoire dans ces lieux où l’architecture est la partie essentielle d’un environnement qui ne peut être compris sans elle et où l’on a besoin du temps nécessaire pour comprendre l’espace.» Sonia Fernández Pan Édouard Decam est architecte de formation. Il collabore dans diverses agences entre la France et l’Espagne avant de se consacrer exclusivement à sa pratique artistique. En 2006 il est lauréat de la bourse de la Fondation EDF pour les jeunes architectes et réalise le projet photographique « Landscape scale » qui marquera la direction de ses futures recherches. Ses travaux, entre photographies, volumes construits et films, questionnent l’architecture, la science et le paysage. Ses recherches servent à construire la part impalpable de notre relation au naturel. Il s’inscrit dans une démarche d’identification des limites, des zones de contact entre l’espace et le temps, qui constituent des territoires. Aide à la création, résident de la Casa de Velázquez puis du Matadero Madrid, ses travaux ont été exposés en Europe et aux Etats-Unis. Il vit et travaille actuellement entre Bordeaux et Barcelone.
«Transformant la recherche en une exploration du territoire à la première personne, Édouard Decam bâtit une méthodologie du vécu (…) le voyage est lié à un enracinement transitoire dans ces lieux où l`architecture est la partie essentielle d’un environnement qui ne peut être compris sans elle et où l’on a besoin du temps nécessaire pour comprendre l`espace.» Sonia Fernández Pan Édouard Decam est architecte de formation. Il collabore dans diverses agences entre la France et l’Espagne avant de se consacrer exclusivement à sa pratique artistique. En 2006 il est lauréat de la bourse de la Fondation EDF pour les jeunes architectes et réalise le projet photographique « Landscape scale » qui marquera la direction de ses futures recherches. Ses travaux, entre photographies, volumes construits et films, questionnent l’architecture, la science et le paysage. Ses recherches servent à construire la part impalpable de notre relation au naturel. Il s’inscrit dans une démarche d’identification des limites, des zones de contact entre l’espace et le temps, qui constituent des territoires. Aide à la création, résident de la Casa de Velázquez puis du Matadero Madrid, ses travaux ont été exposés en Europe et aux Etats-Unis. Il vit et travaille actuellement entre Bordeaux et Barcelone.
![](/site/_images/_all/work_no_image.jpg)
Alain Declercq, Jeanne SUSPLUGAS
Protection civile
Vidéo expérimentale | 0 | couleur | 15:44 | France, Suisse | 2011
A l?occasion de ce travail, "Protection Civile", les deux artistes sont allés explorer les abris antiatomiques suisses. Le pays regorge d?abris souterrains et chaque individu y a une place. Qu?ils soient individuels ou collectifs, allant de la cave particulière aux immenses abris médicalisés, ils répondent tous à une organisation stricte et efficace. Le film interroge alors une éventuelle présence sous terre, les limites de la cohabitation, la promiscuité et les inévitables problèmes d?organisation que soulève un tel plan de protection. Sous forme panoptique et systématique, apparaissent tour à tour des dortoirs, cuisines, blocs opératoires, sanitaires et matériel d?urgence. Cependant, dans certains de ces espaces, s?opèrent des mutations, des changements d?affectation ou d?utilisation. Ainsi, certains abris peuvent servir de lieux de stockage hétéroclites qui peuvent parfois prendre un aspect incongru... Les artistes témoignent à travers ce film du patrimoine architectural singulier et unique de la Suisse. Protection civile apparaît comme la suite logique du premier film coréalisé par les deux artistes, Plan iode. En explorant les arrières boutiques de pharmacies, les artistes examinaient le système prévu pour la distribution de l?iodure de potassium, médicament vital en cas d?attaque nucléaire.
Alain Declercq est un artiste français, né à Moulin en 1969, Moulin. Il vit et travaille à Paris, son travail est exposé depuis 1996. Il est représenté en France par la Galerie Hervé Loevenbruck à Paris, et en Belgique par Élaine Levy Project Gallery (Bruxelles). Jeanne Susplugas est une artiste française, née à Montpellier en 1974. Elle vit et travaille à Paris. Elle est représentée à Paris par la JamoisArtPartners Gallery, à Bruxelles par la Charles de Jonghe Gallery, à Copenhague par la Poulsen Gallery et à Tokyo par la Mizuma Art Gallery.
![](/proposition/catalogue/photo/12_5806_declercq_1.jpg)
Alain Declercq, Jeanne Susplugas
Pill-boxes
Vidéo | dv | couleur | 10:0 | France, Suisse | 2012
En Suisse, plus de trois-mille bunkers ont été construits entre 1882 et 1995. En 1914, l?aviation entre pour la première fois dans l?histoire d?un conflit armé et engendre des changements de stratégies : il devient nécessaire de se cacher, c?est la naissance du camouflage. Les ouvrages militaires suisses ont été camouflés par d?étonnantes décorations, si bien intégrés au paysage que personne ne les remarque: du sapin métallique de Fort Pré-Giroud (Vallorbe) au porte rocher de Gütsch (Uri). Cette singulière architecture témoigne de la neutralité Suisse et questionne la relation entre architecture et paysage. Aujourd?hui, la plupart de ces fortins sont désaffectés et posent la question du devenir de cet important patrimoine.
De la vidéo à la photographie, de l?installation au dessin, Jeanne Susplugas évolue dans un univers aussi séduisant qu?inquiétant avec comme préoccupations principales nos addictions. Elle crée des espaces pénétrables, des « maisons » qui questionnent le spectateur sur des comportement sociaux et intimes. Susplugas est représentée par la galerie Valérie Bach (Bruxelles), Mizuma Art Gallery (Tokyo) et Rewind (New York). Alain Declercq explore les différentes structures du pouvoir et les oppressions qu`elles engendrent - schizophrénie sécuritaire, surveillance, manipulations médiatiques. Sa technique de l`inversion transforme Declercq en chasseur d`indices, provocateur de dysfonctionnements, renverseur de situations ou empêcheur de tourner en rond. Declercq est représenté par les galeries Elaine Lévy (Bruxelles) et Loevenbruck (Paris).
![](/proposition/catalogue/photo/23_2652_decock_1.jpg)
![](/proposition/catalogue/photo/23_2652_decock_1.jpg)
Leon Decock
Een Vogel met Jouw Naam
Doc. expérimental | dcp | couleur et n&b | 18:42 | Belgique | 2022
Silhouettes and songs are hand-scrawled besides lists of birds and other animals. Feathers are carefully placed besides photographs of remote destinations. This was a life of observation documented in little notebooks, but the man who made them is no longer here. Now these fragments serve as a guide in search of a waning fascination for the environment. I revisit these traces and explore what is left behind.
Leon Decock was born in 1999 in Ghent, Belgium. He has a background in documentary filmmaking and holds a MA in audiovisual arts from RITCS, Brussels and as of 2022 studies media art at KASK, Ghent.
![](/proposition/catalogue/photo/07_4078_dee_1.jpg)
![](/proposition/catalogue/photo/07_4078_dee_1.jpg)
Jason Dee
Moonscape
Vidéo expérimentale | dv | couleur | 2:30 | Royaume-Uni | 2007
Moonscape est un panorama continuel en boucle, fait en recousant digitalement les fonds peints de nombreux films de science-fiction des années 50. Ces films se projetaient vers le futur - cependant créaient leurs effets futuristes en revenant aux racines cinématographiques. Ils étaient filmés en cinémascope, à l'époque technologie de pointe, pourtant leurs formats et l'usage de paysages peints à la main remontent aux panoramas du 19eme siècle. "Moonscape", en mélangeant la peinture, le celluloïd et les pixels, continue cet esprit de simultanément regarder vers le passé et le futur. Dans les années cinquante, ces paysages devaient être imaginés, et pourtant ils contenaient des détails scientifiques d'une société à la limite du voyage spatial. Les fonds peints à la main mélangés avec de l'imagerie faite à l'objectif, de la fantaisie mélangée avec des faits scientifiques, quand les peintures imaginées deviennent infusées d'un effet de réalité. De voir ces paysages maintenant, après que l'aire de l'exploration lunaire semble être venue et révolue, l'optimisme de pionnier (démontré par l'usage de Technicolor et de Panavision) ouvre le chemin à un point de vue plus désolé et sans directions. Ce panorama montre un monde suspendu et distant, comme enfermé hors de notre monde et du temps. Des cosmonautes distants et fantasmagoriques semblent isolés et sans but, tombés dans l'oubli d'un paysage futur imaginé de celluloïd et de peinture qui est devenu réalité et qui seulement maintenant nous revient en mémoire.
Jason Dee is a graduate from Glasgow School of Art`s MFA programme. He continues to live in the city, working on his art practice while occasionally teaching New Media skills and lecturing at the Art School. His work has been exhibited and screened at venues throughout Europe and the USA.
![](/proposition/catalogue/photo/3456_dee_1.jpg)
![](/proposition/catalogue/photo/3456_dee_1.jpg)
Jason Dee
We're going for a trip across the water
Vidéo expérimentale | dv | noir et blanc | 2:0 | Royaume-Uni | 2006
Un couple sur une barque est pris dans une boucle sans fin. Ils semblent prisonniers par le mécanisme du film lui-même. Dans cette répétition transforme l'homme en automate, et donne à la femme une allure fantômatique. Les acteurs, ou plutôt leurs images sont prises dans un été d'entre-deux, entre passé et présent, mouvement et suspen, vie et mort.
Jason Dee studied photography at Northumbria University and completed a Masters in Fine Art at Glasgow School of Art. His current art practice investigates connections between modern media from the mid 19th century to the present day. He uses digital software to alter film scenes originally shot on celluloid, assessing how new media has reconfigured and re-contextualised the way we perceive 20th century cinema. His work has been exhibited in Europe and the United States. Dee is currently undertaking a year long new-media residency at the University of Abertay funded by the Scottish Arts Council. He lives in Dundee, Scotland.
![](/proposition/catalogue/photo/1719_degorce_1.jpeg)
![](/proposition/catalogue/photo/1719_degorce_1.jpeg)
Olivier Degorce, Christophe GRISEAU
Wall Street (épisode 1)
Vidéo expérimentale | dv | couleur | 4:3 | France | 2004
Après l?échec d?un avenir radieux annoncé par le communisme, nos amis les clones, chantres du capitalisme, décident la mise en faillite délibérée d?entreprises. EXTRAIT D?UN ENSEMBLE DE FILMS REGROUPÉS SOUS LE TITRE : « In The World Of Opulence » Les films se jouent des sujets épineux et calamiteux de nos sociétés contemporaines. Les thèmes récurrents qui ont influencé OBSESSION 27 (l?isolement social, l?exclusion, la jet set, la perversité, certains fléaux planétaires?) sont illustrés avec légèreté ou tragique, humour ou ironie, parfois sous forme purement documentaire et généralement engagée. Tout à la fois ludiques et humoristiques, les vidéos participent autant de la critique sociale que du divertissement. Toute lourdeur de production écartée,a favorisé une grande souplesse de réalisation et les moyens réduits furent propices à la spontanéité : Matériel minimum (caméra DV), logiciel de montage de base, séances improvisées et intervenants évidemment non professionnels
Olivier Degorce & Christophe Griseau sont nés à Niort, France. Ils vivent et travaillent à Paris et près de l`Atlantique. Au gré de ses collaborations, on retrouve Olivier DEGORCE sous différents pseudos : M&M?S, OBSESSION 27, NOWHERE, ou encore WHAT?S FOR DINNER. Sa production polymorphe associe la vidéo, la musique électronique, la photographie, et l?écriture. Il revendique une approche ludique, touche-à-tout, iconoclaste et un certain militantisme. Les thématiques récurrentes qui traversent sa pratique et constituent des sources d?inspiration sont aussi variées que les médias qu`il utilise : l?environnement, la question de la célébrité, les sociétés d?opulence, les fléaux planétaires, etc? Ses installations photographiques ont été exposées à Paris [ American Center, Passage de Retz, Centre Georges Pompidou...], à l`étranger [Nikolai Comtemporary Art Center de Copenhague, Traders Pop Gallery à Maastricht, Speak For Gallery à Tokyo] et dans plusieurs galeries de province [Confort Moderne de Poitiers, C.A.P.C de Bordeaux , Le rectangle à Lyon...]. Dès 1988, M&M`S a été partie prenante de la scène électronique française. En 1998, il a publié l?ouvrage de référence sur la culture DJ, « NORMAL PEOPLE » compilant 180 portraits photographiques de Dj`s français et internationaux (Crash Editions). Ses productions musicales ont été signées sur des labels tels que TEKNOTIKA ? Detroit / USA, MENTAL GROOVE Records?Genève /Suisse SKAM Records-Manschester/UK MAZZO Music (Pays-Bas), B-Cool (Japon), Sony France, BMG?.. En 2004 et 2005, il se consacre notamment, avec Christophe Griseau, à la réalisation d`une série de vidéos illustrant leur pièce sonore : OBSESSION 27 "In the World of Opulence" Ce projet est réalisé avec le soutien de la DRAC Ile-de-France. *Articles et textes engagés avec Amandine Geers sur l`alimentation et l?écologie pour le magazine CRASH / Paris, pour lequel il a été également photographe.
![](/proposition/catalogue/photo/23_3964_degoutin_1.jpg)
![](/proposition/catalogue/photo/23_3964_degoutin_1.jpg)
Stéphane Degoutin, Gwenola Wagon
La maison qui vous veut du bien
Doc. expérimental | mov | couleur | 20:4 | France | 2022
La maison qui vous veut du bien La maison qui vous veut du bien est un film-essai sur l'histoire de la sonnette caméra de la société Ring rachetée par Amazon devenant en quelques années l'épicentre des objets connectées dits smart. Elle se voit envahie d'innombrables produits, éclairages, capteurs, caméras, aspirateurs, ours en peluche « intelligents » qui deviennent autant de témoins aux points de vue improbables. Des logiciels associés au réseau de surveillance des quartiers sont programmés pour analyser des comportements, ou encore des réseaux de neurones sont entraînés à reconnaître des visages captent, annotent, data minent, transforment la masse de données, filtrent par la détection biométrique assistée par du deep learning, en fonction de listes de gestes suspects, balancent leurs résultats aux officiers des polices publiques ou autres agences de sécurité... La capture sans autorisation du voisinage, l'espionnage organisé entre voisins et la disponibilité des vidéos privées pour les polices municipales font basculer le grand rêve de la maison automatisée en un cauchemar paranoïaque. Le moindre signe capté – vol d'un papillon, chien perdu, ombre d'un promeneur... – devient suspect, vient hanter les occupants de la petite maison blanche. Il se constitue progressivement un réseau d'espionnage privé en peer to peer. La bunkerisation des maisons entre dans sa phase «deep».
Stéphane Degoutin est artiste et chercheur. Ses thèmes de recherche portent sur l'humanité après l'homme, la ville après l'espace public, l'architecture après le plaisir. Ses projets enquêtent sur des situations d'ambivalence, entre la guerre et la danse, entre le plaisir sexuel et le non-lieu, entre la ville et son potentiel, entre le posthumain et l'obsolescence de l'homme. Il enseigne à l'École des Arts Décoratifs à Paris. Site internet : https://d-w.fr/ Gwenola Wagon est artiste et enseigne à l'université Paris 8 à Saint-Denis. Son travail imagine des alternatives et des récits paradoxaux pour déconstruire le monde numérique contemporain. Elle a réalisé des films et des installations pour des festivals et des expositions en France et à l'étranger. Elle a publié Psychanalyse de l'aéroport international avec Stéphane Degoutin, et le livre Planète B aux éditions 369. Site internet : https://d-w.fr/
![](/proposition/catalogue/photo/16_0162_deignan_1.jpg)
Michelle Deignan
A Glimpse of Common Territory
Fiction expérimentale | hdv | couleur | 8:47 | Irlande, Royaume-Uni | 2015
By exploring representation of time, movement, fact and fiction, `A Glimpse of Common Territory` tells of the unsettling distance between what we see, what we assume and what we know. Two aristocratic characters from an 1827 sci-fi novel, "The Mummy: a Tale of the Twenty Second Century", are invoked through the words of their author. We see them overlooking the landscape from an open platform within an uncanny architectural anomaly, a 127 metre cast concrete building in the centre of a housing estate. Together they confront a crisis, their new found awareness that what they perceive, see and control are completely fictitious. Though their negotiations are precarious they reach an understanding about how they can retain a semblance of control.
Deignan has exhibited her work in over 100 exhibitions, screenings and film festivals including: ‘New Work UK - Trust Yourself’, Whitechapel Gallery, London; ‘Europart - New Contemporary Art from Europe’, Vienna; ‘Terror and the Sublime: Art and Politics in an Age of Anxiety’, Crawford Art Gallery, Cork; ‘transmediale.08’, House of Cultures, Berlin; ‘Les Rencontres Internationale’, Gaîté Lyrique, Paris; Cork International Film Festival; ‘This Fanciful Digression’, CAN, Neuchatel, Switzerland; ‘Black Box Programme’ at the Edinburgh Film Festival. Michelle Deignan’s moving image work is distributed by LUX.
![](/proposition/catalogue/photo/14_2007_deignan_1.jpg)
Michelle Deignan
Her Fanciful Digression
Fiction expérimentale | hdcam | couleur | 10:54 | Irlande, Royaume-Uni | 2012
`Her Fanciful Digression` imagines a meeting between 19th Century Irish feminist Anna Doyle Wheeler and English landscape painter John Constable. It is set in Hatfield Forest, formerly The Houblon Estate, in South East England. Two apprentice romantics dressed in period costume repeatedly walk through the vistas of the landscape as the film`s voice over talks about the events that contribute to Constable and Wheeler`s meeting. The film considers the aesthetics of romanticism within the context of cultural, political and economic changes of the time and the application of those aesthetics in film now.
Michelle Deignan`s is an artist and filmmaker. Her work is represented by Maria Stenfors, London. She has exhibited in over 50 national and international exhibitions and festivals including: `New Work UK - Trust Yourself`, Whitechapel Gallery, London; `Europart - New Contemporary Art from Europe`, Vienna; `transmediale.08`, House of Cultures, Berlin; `Her Fanciful Digression`, Crawford Art Gallery, Cork; `Film Programme 1`, Badischer Kunstverein, Karlsruhe; `Black Box Programme` at the Edinburgh Film Festival.
![](/proposition/catalogue/photo/15_4514_deignan_1.jpg)
Michelle Deignan
Ways to Speculate
Vidéo | hdv | couleur | 3:44 | Irlande, Royaume-Uni | 2014
Actual and virtual simulacra of historical European buildings, monuments and recreational spaces are presented in a tumultuous and fluctuating sonic landscape. This uncanny vision of past and present, depicting the instrumentalisation of places, is framed by two distinct voices. One languidly quotes lyrics from Kraftwerk’s Europe Endless (1977) the other earnestly performs excerpts from the introduction to the sci-fi novel, “The Mummy: A Tale of the Twenty Second Century” by Jane Webb Loudon (1827). Between them they proposes a progressive but unstable future where past dramas can easily be re-enacted.
Michelle Deignan (b. Dublin 1970) is an artist and filmmaker based in London. She has exhibited her work in over 60 national and international exhibitions, screenings and festivals including: `Public Space Ltd.`, Athens Media Art Festival;`transmediale`, House of Cultures, Berlin; `India Art Summit`, Delhi; The LUX and Cranford Collection Present: The World Turned Upside Down, Camden Arts Centre, London; `Terror and the Sublime: Art and Politics in an Age of Anxiety`, Crawford Art Gallery, Cork; `This Fanciful Digression`, CAN, Neuchatel, Switzerland. Michelle Deignan`s moving image work is distributed by LUX.
![](/proposition/catalogue/photo/20_3074_deignan_1.jpg)
Michelle Deignan
Idiots
Animation | mov | noir et blanc | 2:7 | Irlande, Royaume-Uni | 2020
"Idiots" combine mots et rythmes en une symphonie apoplectique. La langue est crue et hachée, bégayant diatribes, cris, et hurlements sur l'écran. Ce film est en colère à votre place.
Michelle Deignan crée des images en mouvement, des photographies et des œuvres imprimées pour des expositions en galerie, pour le cinéma et pour d'autres contextes de projection. Par les images en mouvement, elle crée des récits factuels et fictifs, qui présentent des expériences et interprétations alternatives de l'identité et de la place de chacun. Ces films mettent souvent en scène les triomphes et les échecs de protagonistes qui luttent pour être vus, pour qu’on se souvienne d’eux, ou pour être entendus, alors qu'ils se battent pour leur autonomie. Son travail d'images en mouvement est distribué par LUX, Londres (Royaume-Uni). Elle fait partie d'un groupe international de femmes artistes qui produisent collectivement "The Crown Letter", un projet artistique participatif en ligne, qui a débuté en avril 2020.
![](/proposition/catalogue/photo/2736_deimling_1.jpeg)
![](/proposition/catalogue/photo/2736_deimling_1.jpeg)
Johannes Deimling
Taxi libre
Doc. expérimental | betaSP | couleur et n&b | 11:0 | Allemagne | 2005
![](/proposition/catalogue/photo/08_5139_del-cubo_1.jpg)
![](/proposition/catalogue/photo/08_5139_del-cubo_1.jpg)
Fernando Del Cubo
EL MOTIN DEL MOSCA
Doc. expérimental | dv | couleur | 3:42 | Espagne | 2008
Madrid 1980, Lou Reed fait un concert dans le quartier usera. Trop de yankees, trop de violence!
Cubo 1967 video-performance video art Sculpture http://es.geocities.com/cuboart/index.htm
![](/proposition/catalogue/photo/09_5505_delcubo_1.jpg)
Fernando Del Cubo
Madera 22
Doc. expérimental | dv | couleur | 3:8 | Espagne | 2009
My experience as a DJ in the eighties has provided me whith first-hand material to be abe to ofer an alternative version of the "Movida Madrileña" through events that were the general trend of group bahavoir. Violence and Drugs are one of the aspects concealed in the official history,Which insists on remembering the most playful and banal aspects. Employing a process of re-writing musical films and the appropiation of soundtracks,the video plays with the reconstruction of memory,showing up the present-day manipulation of the "nostalgia for the not experienced". Assembling real and fictitious images,Madera 22 recreates teh presentations of the first record of a "cult band ",during which the public took an LSD cocktail without teir knowledge,whith the resulting general high.
2009:Para/site-Hong Kong "Misery flae market" 2009:?Chupa-Chapa? BELLAMATIC :RIGA (Lituania)2009:?Feria? película 3m (Video ) 2009 :?Te calientan la cabeza ?? esculpture 2009: ?Trilogía de los tres minutos? 2008:?EL MOTIN DEL MOSCA? centre du art POMPIDÚ (PARIS) Rencontres internacionales Paris/Berlin/Madrid/ 2008: EL MOTÏN DEL MOSCA dentro de LHFA (Explorando Usera) MADRID ABIERTO 2007: Instalatión : MADRID HA-BIERTO 2007:?AMOR DE MOTERO?Proyect art. 2007:?MOLLERUSSA art fair ?MERCADILLO DE LA MISERIA 2007:sound sculpture?NO TE METAS DONDE NO TE LLAMAN? Proyect-film 2007: Instalatión video esculpture :MERCADILLO DE LA MISERIA (working process ) 2007:LAMASBELLA ARCO07 2006: Instalation for Art Palace 2006:PROHIBICION:Street art 2006:Aparca-coches:Sculpture street art 2005:Ape-DREAM-e: ARCO 05 2005: Performance "SUJETO VIOLENTADO" 2005:PerformanceHOAX:Video-performance 2004:?La mujer inventada? esculturas relacionadas 2004:? MeCaGo`NL amorrr? Sculpture.
![](/proposition/catalogue/photo/12_1091_del_Pozo_barriuso_1.jpg)
Diego Del Pozo Barriuso
APRENDER FÍSICA
Vidéo | hdv | couleur | 13:23 | Espagne | 2012
Learning Physics Video HD. 13´ 23´´ Single Channel Color, Stereo 2012 Learning Physics raises the importance of reinterpreting history, and to read in the present its possible transformations as an exercise of questioning what is experienced, and of the vision and of how we see? What do we see? Who has the privilege of handling various points of view and why? Why some people blind others or why some people deliberately covers their eyes? It addresses the problem of vision when agreeing the boundaries of the territories and their organization, the boundaries between variable and invariable in the imagination and construction of futures. In the video essay there is a connection between the current financial crisis, the contemporary scientific revolutions and experiences of Huesca and Jaen collectivists at the time of the Spanish Civil War.
Lives and works in Madrid. Artist and cultural producer, member of the collective CASITA and professor at the Faculty of Fine Arts at the University of Salamanca. Among of his solo exhibitions include those in the CAB of Burgos in 2011, ECAT in Toledo in 2009, at the Cultural Center Montehermoso of Vitoria in 2007 and at the Contemporary Art Center of Salamanca, DA2 in 2006. He has participated in group exhibitions including: Educating Knowledge, MUSAC, Leon (2010); Apres la fin / valeur travail, Haus der Culturen der Welt, Berlin, Germany (2009); Heterotopías, Oktogon HFBK, Dresden, Germany (2007 ) Destination future, Royal Botanic Gardens, Madrid (2007), Terraplane blues, The Burning House, Madrid (2006); Radicáis free, Auditorio de Galicia in Santiago (2005). His videos have been programmed into the International Video Rencontres Paris / Madrid / Berlin, Theatre du Chatelet, Paris, MNCA Reina Sofia, Madrid and Jeu de Paume, Paris in 2008 and 2011. His work is also in collections such as the Leon MUSAC or Domus Artium 2002 Salamanca (DA2). Villaplana.!
![](/site/_images/_all/work_no_image.jpg)
Diego Del Pozo Barriuso
ACCIONES SINUOSAS
Art vidéo | dv | noir et blanc | 5:6 | Espagne | 2010
Sinuous actions reflects a memory of the most important disagreements that have been pronounced by various social and political movements in different contexts. It shows different strategies of these movements using disguises and changes of indentity in order to get their goals or to put in evidence the contraditions of the system. Sinuous actions proposes a set of multiple clashes. Not only for the use of two screens but for showing different types of masks which operate on different levels of power (patriarchal heteronormativity, globalization, intolerance for ideas policies,...). At the same time this work visualizes unconscious gestures of any person which present different ways of hiding. We can hide ourself, by imposed cause or by incidental situation. These gestures could suggest different ways of understanding and changing subjectivities from individual position to collectives positions.
Diego del Pozo Barriuso lives and works in Madrid. He studied at the Faculty of Fine Art in Salamanca and Madrid, and at the Gerrit Rietveld Academie in Amsterdam. Artist and cultural producer, he develops projects about the social production of the body and identity. His work is based on his concern about affection and desire and the way in which these emotions, associated with subjective, private experience are conditioned by our social environment, by power and by production methods. His work is based on the idea that social control mechanisms are interiorised by individuals, and he shows how the cracks in these tools of power come into conflict and create contradictions within us. He also works with the group C.A.S.I.T.A. (www.ganarselavida.net) His work forms part, among other collections, of the collection of the MUSAC of León, Spain, and of the collection of DA2, the Centre of Contemporary Art of Salamanca, Spain.