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Danilo Prnjat, /
Catalogue : 2009Lilly Project | Installation vidéo | dv | couleur | 7:18 | Serbia | 2007
Danilo Prnjat, /
Lilly Project
Installation vidéo | dv | couleur | 7:18 | Serbia | 2007
« Lilly projet » représente une action pendant laquelle, à un moment donné, deux cents hommes réalisent une invasion guérilla dans le plus grand salon de beauté de Belgrade-Lilly, sans l?avoir annoncé préalablement. Cette performance littérale et non-métaphorique sur le comportement « patriarcal » et « mâle » - fondé sur l?hypothèse qu?« Il » a le droit d'occuper tout espace ou personne par tous les moyens possibles, avec ou sans permission (point de vue le plus souvent exclusivement associé aux individus élevés en tant qu?homme) - constitue un exemple purement formel de protestation par laquelle la distance qui suspend les procédés normaux, utilitaires et sociaux est mise en évidence. D'autre part, le fait que les acteurs de cette performance aient accepté de participer au projet à la condition d'être payés ? en assumant un comportement particulier qui, dans notre environnement, peut être considéré comme sexuellement « mauvais » - indique que les limites des comportements acceptables et des mécanismes servant à définir certains des aspects les plus vitaux de l'identité humaine (et notamment les aspects sexuels) dans la société capitaliste sont fixés de façon exclusivement matérielle.
Danilo Prnjat est né en 1982, à Kotor (Montenegro). Il vit actuellement à Belgrade (Serbie). Il a étudié à l?Académie des Beaux-Arts de Novi Sad (Serbie) de 2001 à 2006, puis a suivi un master interdisciplinaire en théorie des arts et des médias à l?Université des Arts de Belgrade, en 2007-2008.
Sejma Prodanovic
Catalogue : 2011Masks | Vidéo | dv | couleur | 0:40 | Serbia | 2010
Sejma Prodanovic
Masks
Vidéo | dv | couleur | 0:40 | Serbia | 2010
L??uvre est conçue à partir de photo-montage et de manipulation numérique d?images et de citations issues de nombreuses sources. Elle évoque formellement un ancien journal. Les représentations modernistes de mythes et d?utopies sont ici transposées dans un contexte actuel. Les niveaux de sens forment une narration non-linéaire, reflétant culture populaire, consommation et mondialisation
Diplômée de peinture à l?Académie des Beaux-Arts à Belgrade en 2004
Theo Prodromidis
Catalogue : 2015Towards the Bank of the Future | Fiction expérimentale | hdv | couleur | 7:38 | Grèce | 2013
Theo Prodromidis
Towards the Bank of the Future
Fiction expérimentale | hdv | couleur | 7:38 | Grèce | 2013
"Towards the Bank of the Future" observes and engages with two conceptual axes. The first axis derives from the analysis of Aristotle in the Nicomachean Ethics, where Aristotle presents the problematic of a definition of the "work of man". In the same way that Aristotle sets the work of man in motion, this form of a life that is activated by the operation of Logos, Cavafys repositions life, or a form of life at least, in the sphere of History, a history of action, an action beyond a simple livelihood (ζῆν). At this exact point, the work focuses on the second axis, on the concept of historicity, thus the specific position and use of History in the work of Cavafys. The poet frequently narrates in his works, of a man who is historically located either in the classical or the modern times.The above element is the one that transforms the work of Cavafys to a significant moment of modernity in poetry. The displaced historicity of the form, where the atemporal collides with the historical.
Theo Prodromidis born in Thessaloniki in 1979, lives and works in Athens, Greece. He studied Contemporary Media Practice at the University of Westminster and was awarded an MFA in Fine Art at Goldsmiths in 2007, in London, UK. His work has been exhibited in galleries, museums and institutions such as the 4h Athens Biennale, Athens, Greece, ReMap, Athens, Greece, Athens & Epidaurus Festival, Athens, Greece, Kunsthalle Athena, Athens, Greece, Ileana Tounta Art Centre, Athens, Greece, Werkleitz zentrum für medienkunst, Halle, Germany, Contour Mechelen, Brussels, Belgium, State Museum of Contemporary Art, Thessaloniki, Greece, Tramway, Glascow, Scotland, Centre Pompidou, Paris, France, Fondazione Merz, Torino, Italy, the 1st Thessaloniki Biennale, Thessaloniki, Greece, Museum of Cinema, Thessaloniki, Greece, Macedonian Museum of Contemporary Art, Thessaloniki, Greece i.a. He has been awarded with European Media Artists Award (EMARE), 2008 and Onassis Foundation Award, 2006. His work is in public and private collections in Greece, UK and Italy.
Theo Prodromidis
Catalogue : 2016Towards the production of Dialogues On The Market Of Bronze and Other Precious Materials | Fiction expérimentale | 0 | couleur | 16:0 | Grèce | 2013
Theo Prodromidis
Towards the production of Dialogues On The Market Of Bronze and Other Precious Materials
Fiction expérimentale | 0 | couleur | 16:0 | Grèce | 2013
The video installation “Towards the production of Dialogues On The Market Of Bronze and Other Precious Materials” has as a starting point of reference Bertolt Brecht’s The Messingkauf Dialogues, a theoretical work in a dialectical form that dates back to 1939 and was written in four different versions in a period of four years but remained incomplete. The work situates a reinterpreted version of Brecht’s work, connected to the socio-economic circumstances regarding contemporary society and the implications that these may cause, in the structures of a monetary policy, and its reverberations in the cultural sphere. Based on Brecht’s four nights’ structure the artist aims to provoke correlations regarding two structures, the structure of politics and the structure of finance using their architectural form and specificities as a visual starting point. The work motivates the viewer to contemplate all the above elements in a manner that the aesthetic experience of viewing it produces a platform for the critical engagement of the spectator with the socio-political signifiers that are presented. Theo Prodromidis’s video installation has a specific social context, to collective and private experiences as a consequence of politico-economic and political-cultural locations that are densified in a narrativized, critical and poetic process. Katerina Nikou, co-curator of AGORA text for the guidebook of AGORA, 4th Athens Biennale, Greece
Theo Prodromidis born in Thessaloniki in 1979, lives and works in Athens, Greece. He studied Contemporary Media Practice at the University of Westminster and was awarded an MFA in Fine Art at Goldsmiths in 2007, in London, UK. His work has been exhibited in galleries, museums and festivals such as Stavros Niarchos Foundation Cultural Centre, 5th Thessaloniki Biennale, 4th Athens Biennale, Athens & Epidaurus Festival, Kunsthalle Athena, Ileana Tounta Art Centre, Werkleitz zentrum für medienkunst, Contour Mechelen, State Museum of Contemporary Art, Tramway, Glascow, Centre Pompidou, Fondazione Merz, Museum of Cinema, Thessaloniki, Macedonian Museum of Contemporary Art i.a. He has been awarded with European Media Artists Award (EMARE), 2008 and Onassis Foundation Award, 2006.
Theo Prodromidis
Catalogue : 2008SERENADE TO SPECTACLE | Fiction expérimentale | 16mm | | 6:15 | Gr�ce, Royaume-Uni | 2006
Theo Prodromidis
SERENADE TO SPECTACLE
Fiction expérimentale | 16mm | | 6:15 | Gr�ce, Royaume-Uni | 2006
Serenade to Spectacle est un documentaire filme en 16mm, sur une performance par trois membres de Vincent Vincent and the Villains et le chanteur de Ahuman to Gemma Arterton, filme sur place à la George Loveless House, à l'est de Londres en juin 2006. Les éléments principaux du film, c'est à dire l'espace architectural de l'événement son emplacement ainsi que les acteurs et leurs actions sont observé à travers un méthodologie structural. Cette structure, en terme de durée comme de représentation permet l'introduction de cet acte narratif dans l'espace socio-historique du bâtiment. L?investissement de déranger les opérations habituelles de ce bâtiment avec un set de nouveaux musiciens et d?une actrice par usage romantique de la sérénade, ne ce limite pas au dérangement de l?expérience esthétique quotidienne de bloc d ?immeuble typique du début des années soixante en introduisant une action lourde en traditions méditerranéennes et en histoire d?amour mythique dans des situations sociales hostiles. Le nom du bâtiment est un hommage à George Loveless, figure historique de la tradition syndicaliste britannique, similairement, le choix des musiciens et de l?actrice fait référence à la musique populaire et à des moments cinématiques des années soixante liés à des périodes révolutionnaires dans les deux mouvements.
Theo Prodromidis est né a Thessaloniki en Grèce en 1979. Il a étudié l'art à l'université de Westminster et reçu un MFA de Goldsmith, Londres, où il vit et travaille. Il est professeur d'art émerite dans plusieur universite au royaume uni et depuis 2004 à l'Universiy College for the Creative Arts et reçut le prix de la fondation Onassis. Il a recement participé à des expositions en groupe tels que Heterotopias, la première biennale d'art contemporain, présidé par Jan-Erik Lundstrom, Catherine David et Maria Tsantsanoglou, Musée national d'art contemporain, Thessaloniki, Grèce. National Review for the Live Arts ,Tramway, Glascow, Scotland (2007) We`ve lost the hearts and minds..., E:vent Gallery, London, UK (2006), Strange Screen IV, Museum of Cinema, Thessaloniki, Greece (2006), Images of Violence, Violence of Images, The Young Artists? Biennale, Bucharest, Romania (2004), Experiments in Moving Image: A retrospective of works from the 60?s to now, The Old Lumiere Cinema, London, UK, (2004), amongst others.
Sergei Prokofiev
Catalogue : 2023Fireworks on the Swamp | Vidéo | 0 | couleur | 6:40 | Russie | 2020
Sergei Prokofiev
Fireworks on the Swamp
Vidéo | 0 | couleur | 6:40 | Russie | 2020
- Why do you want to blow fireworks on a swamp? - Well, I want it to happen in reality. There was fireworks on the swamp, that's for sure. The intensity of what is happening is so high that the consciousness does not have time to deconstruct the image of this event. Once the smoke dissipates, we can talk about interpretation field. But this is not so important, because it consists only of versions of reality and their totality does not give us a complete picture. It is important to live directly in the experience, where absolute reality can be revealed.
Born in 1983 in Moscow, Russia. Lives and works in Paris, France. In 2011 he graduated from the School of Contemporary Art "Free Workshops'' at MMOMA, Moscow. From 2011 to 2016, he co-founded and participated in the non-profit contemporary art site «It is not here», Moscow. In 2013 he won a competition to create a light installation "New Media Night" in Nikola-Lenivec, Russia. In 2013 he graduated from the Institute of Contemporary Art (ICA), Moscow. In 2014 he became a finalist in the international competition "Center - Periphery", Italy. From 2016 to 2020, he was a member of the Elektrozavod gallery team, Moscow. In 2021, he received the Second prize of “Zverev Art Prize”, Moscow. In 2022 he received the Charlottenborg Spring Exhibition Solo Award, Denmark. In mid-2022 he became an artist in exile because of his stance against Russia's full-scale military invasion of Ukraine. He is a participant and curator of exhibitions in Russia, Italy, Austria, Sweden, Hungary, Poland, Norway and Denmark. His current work includes graphics, sculpture, installations, performance and video. The works are in private collections and collections of the Luciano Benetton Foundation (Italy), the Sphere Foundation (Russia), the State Tretyakov Gallery (Russia) and Uppsala Art Museum (Sweden).
Laure Prouvost
Catalogue : 2022Re-dit-en-un-in-learning | Vidéo | hdv | couleur | 13:0 | France, Royaume-Uni | 2021
Laure Prouvost
Re-dit-en-un-in-learning
Vidéo | hdv | couleur | 13:0 | France, Royaume-Uni | 2021
“Re-dit-en-un-in-learning” emphasises and concludes the linguistic training. This film has been co-produced with Van Abbemuseum, where echoes of this installation will occur (from 28 November 2020 to 25 April 2021) and is a sequel to Prouvost’s earlier foray into her unconventional lexicon from 2017, entitled DIT LEARN (using the French for speak, thus pronounced ‘de-learn’ in English), produced for Walker Art Centre, in which the viewer was verbally harangued and visually disoriented by a strobing collage of words and images, translations and slippages that destroyed the edifices of meaning, recognition, voicing and seeing. In that work we were urged to remember that a hammer means ‘no’ and a lizard means ‘yes’ – “this shoe means car,” continues Prouvost in her voiceover, “You cannot find the words for the images you see… All becomes one.” Upon leaving the Re-Learning center, the induction is over and the real-world examination begins, with the ideographic effects of the technique now translating object and signs into Prouvost’s language.
Laure Prouvost was born in Lille, France and is currently based in Antwerp. In 2002, she received her BFA from Central St Martins, London and studied towards her MFA at Goldsmiths College, London. She also took part in the LUX Associate Programme. Solo exhibitions have been held at venues including ‘AM-BIG-YOU-US LEGSICON’, M HKA – Museum of Contemporary Art Antwerp, Belgium (2019) Palais de Tokyo, Paris (2018); BASS Museum, Miami (2018); They Are Waiting for You, Performance for stage at the McGuire Theatre, Minneapolis (2018); SALT Galata, Istanbul (2017); Kunstmuseum Luzern (2016); Pirelli HangarBicocca, Milan (2016); Museum Für Moderne Kunst, Frankfurt (2016); Red Brick Art Museum, Beijing (2016); Haus Der Kunst, Munich (2015); New Museum, New York (2014); Laboratorio Arte Alameda, Mexico City (2014); Max Mara Art Prize for Women, Whitechapel Gallery, London and Collezione Maramotti, Reggio Emilia (2013); and The Hepworth Wakefield (2012). In 2011, Prouvost won the MaxMara Art Prize for Women and was the recipient of the Turner Prize in 2013. Prouvost was selected to represent France at the 58th Venice Biennale in 2019.
Laure Prouvost
Catalogue : 2019SHED_A_LIGHT | Vidéo | hdv | couleur | 17:57 | France, Belgique | 2018
Laure Prouvost
SHED_A_LIGHT
Vidéo | hdv | couleur | 17:57 | France, Belgique | 2018
Shed A Light shows us a space where nature is purported to have taken over from humanity. Inspired by global warming, the filmed environment invites us to explore and celebrate ambiguity by being at once intimate and expansive. The video is an ode to diagonal lines, the transcending of limits and the joy of slipping over a fence to discover a wasteland. Or, a now-abandoned but marvelous garden, in which the artist has discovered a forgotten dystopic biological laboratory.
Laure Prouvost was born in 1978 in Croix-Lille, France. She lives and works in London, UK and Antwerp, Belgium. After receiving the Max Mara Prize for Women [2011], Prouvost was the first French artist to win the prestigious Turner Prize for contemporary British artists and/or living in Great Britain. Prouvost was a LUX Associate Artist 2008/9. Upcoming exhibitions include a major touring solo exhibition between Consortium Dijon, MMK Frankfurt and Kunstmuseum Luzern [2016] in addition to solo exhibitions at the Centre for Contemporary Art Laznia, Gdansk; Walker Art Centre, Minneapolis; Witte de With Center for Contemporary Art, Rotterdam [2017]; Hangar Biccoca, Milan; FRAC/Consortium, Dijon; and State of Concept, Athens [2016]. 2016 also includes residencies at Bogliasco Foundation, Genoa and at Fahrenheit for FLAX Foundation, Los Angeles. Recent solo exhibitions include A Way To Leak, Lick, Leek at Fahrenheit, Los Angeles [2016]; DER ÖFFENLICHKEIT: Laure Prouvost at Haus Der Kunst, Munich; Dear dirty dark drink drift down deep droll (in der dole) at carlier|gebauer, Berlin; Laure Prouvost: It, Heat, Hit, e-flux, New York; We Will Go Far, MuseÌe deÌpartemental d’art contemporain de Rochechouart, Rochechouart; Burrow Me, Rupert, Vilinus; L’eÌcran: Entre ici et Ailleurs, CAPC MuseÌe d’Art Contemporain de Bordeaux, Bordeaux. Other selected solo exhibitions include The Meeting at MOT International, Brussels [2014]; Polpomotorino at Morra Greco Foundation, Naples [2014]; For Forgetting at New Museum, New York [2014]; From Wantee to Some Signs at Extra City Kunsthal, Antwerp [2014]; Laure Prouvost / Adam Chodzko at Tate Britain, London [2013]; Laure Prouvost at The Hepworth, Wakefield [2012].
Catalogue : 2017Lick in the Past | Vidéo | hdv | couleur | 8:25 | France | 2016
Laure Prouvost
Lick in the Past
Vidéo | hdv | couleur | 8:25 | France | 2016
Ses films sont des montages sensuels créés à partir de situations données. L’artiste développe en parallèle des clips à saynète réalisés de façon directe et spontanée, des oeuvres plus élaborées dans lesquelles elle produit des tissages visuels à partir de coupes franches et précises dans des séquences filmiques au long court. L’habillage, l’ornementation, la prise à partie du spectateur et la mise en difficulté du récit font parties intégrantes de ses créations. Lick In The Past a été réalisé dans le cadre de sa résidence à la Fahrenheit Flax Foundation (Los Angeles).
Laure Prouvost est née à Croix, en France. Elle vit et travaille à Londres. Lauréate du prestigieux Prix Turner en 2013 – la seule Française à l’avoir jamais gagné, s’empresse-t-on en général d’ajouter – Laure Prouvost est devenue l’une des artistes les plus reconnues et les plus en vogue de la scène internationale. Elle a déjà exposé à New-York, Pékin, Athènes, Mexico… et elle travaille officiellement entre Anvers et Londres.
Laure Prouvost
Catalogue : 2018DIT LEARN | Vidéo | hdv | couleur | 15:44 | France, Royaume-Uni | 2017
Laure Prouvost
DIT LEARN
Vidéo | hdv | couleur | 15:44 | France, Royaume-Uni | 2017
In 'DIT LEARN' the viewer is enticed into an abstract, pre-verbal condition from which to rediscover the learning of language, words and their associated meanings. With a fast-paced procession of objects and images, an accompanying aural and written narrative directly implicates the viewer.
Née à Croix en 1978, la vidéaste française part à Londres pour étudier au Central Saint Martins college of Art and Design, puis au Goldsmiths College où elle obtient un MFA et s’établit dans la capitale britannique. Elle devient l’assistante de l’artiste conceptuel John Latham, qui a lui-même enseigné à la Saint Martins jusqu’en 1966. Gagnante du Turner Prize (2013), Laure Prouvost est connue pour ses films et installations multimédias luxuriants et envoûtants. Intéressée par la confusion entre les récits linéaires et les associations attendues entre les mots, les images et les significations, elle a pu dire que dans ses œuvres «fiction et réalité étaient réellement enchevêtrés». A la fois séduisants et discordants, ses films sont constitués d’un riche et presque tangible assortiment d’images, de sons, de phrases lues et écrites, qui apparaissent et disparaissent dans une succession de plans rapides. Ces plans sont souvent nichés au coeur d’installations où prolifèrent un ensemble vertigineux d’objets trouvés, de sculptures, de peintures, de dessins, de meubles, de signes et d’assemblages architecturaux, construits sur les thèmes et l’imaginaire de ses films. Prouvost n’autorise pas de contemplation passive. A travers son travail, elle s’adresse souvent directement aux spectateurs, les précipitant dans ses visions imaginaires et indisciplinées. Elle expose en 2011 à la Tate Britain puis en 2012 à la Whitechapel Gallery de Londres ainsi qu’au Festival Paris Images de Toronto. En 2013, son œuvre est présente à la Biennale d’art contemporain de Lyon et à l’Institute of Contemporary Art de Londres. En 2014 elle met en place une performance au Grand Palais à l’occasion de la FIAC. Son œuvre sera aussi présentée aux Etats-Unis au Danspace de New York ainsi qu’au Laboratorio Arte Alameda de Mexico City la même année. En 2016, son œuvre fait l’objet d’expositions au Kunstmuseum Luzern en Suisse, au MMK Frankfurt en Allemagne, au Red Brick Art Museum à Beijing. En 2009 elle remporte l’EAST International Award. Elle gagne deux années de suite l’Oberhausen Short Film Festival. En 2011, elle remporte le Max Mara Art Prize for Women, grâce auquel elle effectue une résidence à la British School à Rome et à la fondation Pistoletto de Biella. En 2013, c’est le Turner Prize qu’elle remporte pour son film Wantee.
Catalogue : 2016How To Make Money Religiously | Vidéo | hdv | couleur | 8:44 | France, Royaume-Uni | 2014
Laure Prouvost
How To Make Money Religiously
Vidéo | hdv | couleur | 8:44 | France, Royaume-Uni | 2014
«How to Make Money Religiously» explore les possibilités multiples de la mémoire et de l’oubli, nous confronte aux caractérisitiques arbitraires du pouvoir et de la possession. Consommation, désir et syntaxe expressive des arnaques sur internet s’entrecroisent. Laure Prouvost interroge ainsi, à travers diverses strates, les glissements entre système et communication, et fait apparaître, comme par magie, des interprétations multiples, qui dépendent de la manière dont on perçoit ou dont on se rappelle l’histoire.
Laure Prouvost est née à Croix, près de Lille, en 1978. Elle étudie les arts plastiques et intègre une école d’art, l’institut Saint Luc de Tournai, en Belgique. En 1999, elle part à Londres afin d’étudier au Central Saint Martins College of Art and Design (CSM), et s’établit dans la capitale britannique. Elle devient l’assistante de l’un de ses enseignants à Saint Martins, l’artiste conceptuel John Latham, et poursuit ses études au Goldsmiths College. Ses oeuvres ont été exposées à l’Institute of Contemporary Arts et à la Tate Britain. En 2011, elle remporte le Max Mara Art Prize for Women, grâce auquel elle effectue une résidence à la British School at Rome et à la fondation Pistoletto de Biella. Peu connue en France, elle expose en 2013 à la Biennale d’art contemporain de Lyon. Son installation Wantee, présentée dans le cadre de l’exposition « Schwitters in Britain », est sélectionnée par le jury du prix Turner. Celui-ci est organisé par la Tate Britain et récompense chaque année un artiste contemporain de moins de cinquante ans, né ou travaillant au Royaume-Uni. À la surprise des critiques, il lui est décerné en décembre 2013. En 2014, le New Museum of Contemporary Art de New York accueille l’exposition « Laure Prouvost: For Forgetting », présentant une oeuvre inédite, qui mêle un collage mural, des sculptures, des installations vidéo et un film, intitulé «How to Make Money Religiously». En 2015, le musée départemental d’art contemporain de Rochechouart accueille sa première exposition monographique française, «On ira loin». Elle y présente notamment une création, «The Smoking Image», où elle met en scène des adolescents de la région confrontés au désoeuvrement, à l’âge des premiers désirs et au souhait d’indépendance.
Sergey Provorov, Myznikova Galina
Catalogue : 2013Vechnost | Vidéo | hdv | couleur | 41:0 | Russie | 2012
Sergey Provorov, Myznikova Galina
Vechnost
Vidéo | hdv | couleur | 41:0 | Russie | 2012
In the system of culture, eternity is perceived as something transcendental and which is beyond human understanding. Circumstances, that devour life, and beings, that are doomed to live, are metaphorically brought together in the ?Eternity?project. A metaphor of Eternity is a little girl who mentally withstands and resists destructive force and always wins a victory over it. This is the Eternity of an absolute and timeless being. The little girl finds herself in a number of deadly circumstances, it gradually turns into existential cycle, her ?life appears to be Eternity, and her death appears to be only an instant?.
The artists work in various genres of contemporary art: video art, experimental films, photography installations and opera theater. Their works were presented at the 51st Venice Biennale, Kunstfilm Biennale (Museum Ludwig, Cologne), Hors Pistes (Centre Pompidou, Paris), Biennial of Moving Images (Saint-Gervais, Geneva) and other notable events. Over twenty films of the art group participated in international festivals and were awarded with: Tiger Award for Short Film (38th International Film Festival Rotterdam), Gran Premio (25th Asolo International Art Film Festival), Best Experimental Film (15th Chilean International Short Film Festival). In 2010 the ?Inspiration? film was a part of ?Orizzonti? program at the 67th Venice International Film Festival and in 2012 the ?Eternity? is invited by Roma International Film Festival to competition program ?Cinema XXI?. ?Three String Quartets For One Video? was a Grand Prix winner of the Kuryokhin Contemporary Art Awards.
Catalogue : 2009Skolzkaya gora | Vidéo expérimentale | dv | couleur | 6:6 | Russie | 2006
Sergey Provorov, Myznikova Galina
Skolzkaya gora
Vidéo expérimentale | dv | couleur | 6:6 | Russie | 2006
Une narration visuelle qui représente simplement la récente histoire d'une nation. Un groupe de jeunes tentent de gravir une montagne, mais se font toujours tirer dessus, ils tombent en roulant mais recommencent toutefois à nouveau, sur le rythme des coups de feu. Un horrible rêve, qui ouvre à l'espérance, à la volonté de vie et de changement représentée par les jeunes.
Depuis 1993, Galina Myznikova et Sergey Provorov ont créé un grand nombre de projets, qui démontrent le large éventail de leurs intérêts artistiques et leur goût pour les expériences créative dans le domaine du cinéma et de l'art contemporain. Il y a parmi ces projets des films expérimentaux invités dans de nombreux festivals internationaux du monde entier, notamment à Rotterdam (Pays-Bas) Oberhausen (Allemagne), Clermont-Ferrand (France), Milan (Italie), Hambourg (Allemagne), Montréal (Canada), Moscou (Russie), Pesaro (Italie), Sao Paulo (Brésil) et bien d?autres. Nombre de leurs films ont remporté des prix et appartiennent à des collections de musées ; leurs installations ont souvent été créées en tant que projets internationaux et présentées lors de biennales, notamment à la Biennale d'Art Contemporain de Moscou, à la Biennale des Jeunes Artistes de Bucarest (Roumanie), à la KunstFilmBiennale de Cologne (Allemagne), à la Biennale de l'Image en Mouvement de Genève (Suisse). En 2005, « Provmyza » de Myznikova et Provorov a représenté la Russie avec le projet novateur « Idiot Wind » à la 51e Biennale de Venise.
Nicolas Provost
Catalogue : 2007The Diver | Vidéo expérimentale | dv | couleur | 6:40 | Belgique | 2005
Nicolas Provost
The Diver
Vidéo expérimentale | dv | couleur | 6:40 | Belgique | 2005
Provost utilise le plus souvent des disciplines jumelles de l'art vidéo en tant que référence pour le spectateur, utilisant plus particulièrement ces éléments qui sont les plus gravés dans notre mémoire culturelle collective. Pour "The Diver" ("Le Plongeur"), il a choisi la scène de balcon empruntée au théâtre et immortalisée par Roméo et Juliette, comme lieu de rencontre entre amoureux. Il utilise la musique pour exprimer des émotions trop fortes pour être décrites avec des mots, d'une manière qui évoque les classiques du film. L'atmosphère est determinée par la couleur et la lumière, ce qui rappelle l'art de la peinture. De la danse moderne, il a emprunté la capacité d'exprimer le désir ardent par le moindre changement physique de la posture, du geste ou du regard. Le titre de cette oeuvre, "The Diver" évoque même des associations de la littérature dramatique dans le sens où il paraît difficile à dire, à partir de la vidéo, si le couple se tenant ainsi à deux doigts du bord sur le toit d'un grand building ne fait pas en vérité l'expérience d'un désir inventé. La distance qui les sépare pourrait être bien insupportable pour l'un d'entre eux. Grâce à tous ces ingrédients combinés, Provost atteint un effet exacerbé tel que chaque prise de vue dans cette scène pourrait servir très bien pour la couverture d'une fiction de quatre sous. La musique et les détonations des feux d'artifice en arrière plan s'enflent d'une façon telle que les haut-parleurs s'agitent tandis que l'environnement jouit d'une lumière dramatique. La passion est tout autour et le spectateur partage ce que les deux amoureux doivent ressentir secrètement.
Nicolas Provost
Catalogue : 2012Stardust | Vidéo | hdv | couleur | 20:0 | Belgique, USA | 2010
Nicolas Provost
Stardust
Vidéo | hdv | couleur | 20:0 | Belgique, USA | 2010
Provost`s 2007 piece `Plot point` used a subtle combination of music, editing and photography to lead the viewer into a subconscious process of establishing and discovering a story. `Stardust` takes this a stage further, manipulating recorded conversations taken from films as well as background music. Provost moves from New York to Las Vegas, filming the public going about their daily business. He then uses these clips of people engaging in conversations, making phone calls, watching a screen or gazing into space, and adds film music and dialogue over the top. Provost is the master of exploiting the associations and reactions learned by the public through years of watching crime and action films and television programmes, using film music to build tension, to induce emotional responses, to alter the nature of what is seen or heard. He also uses parataxis to great effect, presenting two separate and unrelated things together, so that the audience generates links. For example, hearing gunshots while the camera shows only a closed door, we think that the shots have been fired in the room behind the door. Through his understanding of cinematographic language, Provost manipulates the audience into generating narratives and developing characters. As the piece progresses, the plots that must be built become more complex and less believable, exposing the tricks Provost is playing.
Nicolas Provost (b.1969, Belgium) is a filmmaker and visual artist living and working in Brussels, Belgium. His work is a reflection on the grammar of cinema and the relationship between visual art and the cinematic experience. He has also written and directed several short and mid-length fiction films. His work has been broadcast, screened and exhibited worldwide on both visual art platforms and film festivals and have earned a long list of awards and screenings at prestigious festivals including The Sundance Film Festival, The Berlinale, The Viennale, The San Francisco International Filmfestival, Cinevegas, The International Film Festival Rotterdam, and The Locarno Film Festival. Solo exhibitions include The Seattle Art Museum, USA, Musée d!art moderne et contemporain, Strasbourg, France, De Brakke Grond, Amsterdam, Tim Van Laere Gallery, Antwerp, Belgium, C-Space Gallery, Beijing, China, The International Media Art Biennale, Poland, Solar Galeria de Arte Cinematica, Vila do Conde, Portugal.
Catalogue : 2008Gravity | Vidéo expérimentale | dv | couleur | 6:7 | Belgique | 2007
Nicolas Provost
Gravity
Vidéo expérimentale | dv | couleur | 6:7 | Belgique | 2007
Dans "Gravity", l`univers rassurant créé par un enchaînement de scènes de baisers est brisé par un effet stroboscopique qui nous perd dans le vertige étourdissant de l?étreinte où, comme souvent dans le cinéma de Nicolas Provost, l`amour devient une bataille passionnée dans laquelle les monstres finissent par être démasqués.
Artiste visuel, Nicolas Provost a vécu 10 ans à Oslo. Il vit et travaille actuellement à Bruxelles. Son travail est diffusé dans le monde entier dans des lieux de cinéma et d`arts visuels. Ses oeuvres ont reçu de nombreux prix et sont diffusées dans des festivals prestigieux comme le Festival du Film de Sundance, le Festival International du Film de San Francisco, Cinevagas, le Festival International du Film de Rotterdam, la Viennale, le Festival du Film de Locarno, le Ann Arbor Film Festival, le Festival de Clermont-Ferrand, Impakt Film Festival, The Asian International Film Festival (Séoul). Les oeuvres de Nicolas Provost sont à la fois des tableaux audiovisuels et des expériences cinématiques dans lesquelles il tente de s`accommoder des dualités et de trouver le ton juste entre grotesque et émouvant, beauté et cruauté, émotionnel et intellectuel, cinéma et beaux-arts. Ses fantasmagories provoquent à la fois reconnaissance et aliénation et répondent à retiennent notre attention avec une énigme mystérieuse et abstraite qui nous force à développer une réflexion sur le phénomène de l`audiovisuel. Le langage cinématographique est analysé via des manipulations de temps, de codes et de forme, l`angle d`approche est modifié, de nouvelles histoires sont racontées. Le son est, avec le langage filmique et visuel, une composante essentielle de l`?uvre de Nicolas Provost dont il constitue une charpente rythmique et un guide émotionnel. Dans son oeuvre faite de fragments de films récupérés, Nicolas Provost stimule la mémoire et la perception filmique. Il réalise également des films d`art contemporain. "Exoticore", un moyen métrage de fiction sur le cauchemar de l`intégration d`un immigré en Norvège, était en compétition au Festival du Film de Sundance en 2006. Son film "Papillon d`amour" a reçu de nombreux prix et une Mention Spéciale au Festival du Film de Sundance en 2004. "Induction", une déconstruction cinématique, était en compétition à Sundance en 2007. Il travaille actuellement sur "The Invader", un long-métrage sur le déclin psychologique d`un homme sur fond d`immigration clandestine à Bruxelles. Ce cauchemar poétique sur un thème universel offre une nouvelle fois une réflexion sur la question cinématographique et son impact émotionnel.
Catalogue : 2008Plot point | Vidéo expérimentale | dv | couleur | 13:39 | Belgique | 2007
Nicolas Provost
Plot point
Vidéo expérimentale | dv | couleur | 13:39 | Belgique | 2007
Après avoir joué avec les émotions des spectateurs dans "Cinématics", sa précédente exposition, Nicolas Provost nous propose avec "Plot Point" un voyage en apnée. Si le choc sensoriel reste un élément majeur, l`artiste en appelle cette fois à nos capacités de narration. L`intuition est au centre de ces ?uvres que ce soit du point de vue de leur conception ou de la façon dont elles sont investies par les spectateurs. Sans jamais dévoiler leur essence et leur signification, ces films sont autant de puzzles mystérieux qui distillent ça et là des indices et réveillent notre imagination et nos pulsions les plus sombres. Dans "Plot Point", le célèbre univers de la police américaine avec ses sirènes, ses uniformes, ses ambulances et ses rues bondées se transforme rapidement en un décor de cinéma parfait. Le film pose la question des frontières entre réalité et fiction et des codes narratifs au cinéma (tension ascendante, climax, n?ud de l?intrigue). Mais "Plot Point", tout en jouant avec les attentes du spectateur, laisse le mystère entier.
Artiste visuel, Nicolas Provost a vécu 10 ans à Oslo. Il vit et travaille actuellement à Bruxelles. Son travail est diffusé dans le monde entier dans des lieux de cinéma et d`arts visuels. Ses oeuvres ont reçu de nombreux prix et sont diffusées dans des festivals prestigieux comme le Festival du Film de Sundance, le Festival International du Film de San Francisco, Cinevagas, le Festival International du Film de Rotterdam, la Viennale, le Festival du Film de Locarno, le Ann Arbor Film Festival, le Festival de Clermont-Ferrand, Impakt Film Festival, The Asian International Film Festival (Séoul). Les oeuvres de Nicolas Provost sont à la fois des tableaux audiovisuels et des expériences cinématiques dans lesquelles il tente de s`accommoder des dualités et de trouver le ton juste entre grotesque et émouvant, beauté et cruauté, émotionnel et intellectuel, cinéma et beaux-arts. Ses fantasmagories provoquent à la fois reconnaissance et aliénation et répondent à retiennent notre attention avec une énigme mystérieuse et abstraite qui nous force à développer une réflexion sur le phénomène de l`audiovisuel. Le langage cinématographique est analysé via des manipulations de temps, de codes et de forme, l`angle d`approche est modifié, de nouvelles histoires sont racontées. Le son est, avec le langage filmique et visuel, une composante essentielle de l`?uvre de Nicolas Provost dont il constitue une charpente rythmique et un guide émotionnel. Dans son oeuvre faite de fragments de films récupérés, Nicolas Provost stimule la mémoire et la perception filmique. Il réalise également des films d`art contemporain. "Exoticore", un moyen métrage de fiction sur le cauchemar de l`intégration d`un immigré en Norvège, était en compétition au Festival du Film de Sundance en 2006. Son film "Papillon d`amour" a reçu de nombreux prix et une Mention Spéciale au Festival du Film de Sundance en 2004. "Induction", une déconstruction cinématique, était en compétition à Sundance en 2007. Il travaille actuellement sur "The Invader", un long-métrage sur le déclin psychologique d`un homme sur fond d`immigration clandestine à Bruxelles. Ce cauchemar poétique sur un thème universel offre une nouvelle fois une réflexion sur la question cinématographique et son impact émotionnel.
Catalogue : 2007Induction | Fiction | dv | couleur | 12:0 | Belgique | 2005
Nicolas Provost
Induction
Fiction | dv | couleur | 12:0 | Belgique | 2005
La rencontre inopinée d'un chaman, d'une femme seule et d'un jeune garçon dont les pas vont se croiser et diverger. Après avoir amplifié la souffrance dans "Exoticore" et "Papillon d'amour" et exploré l'inquiétude dans "Oh Dear", Nicolas Provost plonge dans un univers d'anxiété et d'étrangeté, interrogeant notre crainte de l'envahisseur, et nous propulse au coeur d'une nouvelle expérience émotionnelle. Cet artiste, comme son alter égo le chaman, ruse; il travaille une nouvelle fois sur la matière cinématographique et le choc émotionnel qu'elle engendre, mais également sur sa nature illusionniste telle la magie blanche, manipulant la logique temporelle et narrative, avant de nous laisser seuls face au mystère insondable de sa dernière création.
Nicolas Provost, artiste plasticien, s'est récemment installé en Belgique après avoir vécu 10 ans à Oslo, en Norvège. A présent, il vit et travaille à Bruxelles. Ses oeuvres ont été présentées dans le monde entier, dans les espaces consacrés au cinéma comme dans ceux dédiés aux arts plastiques. Ses films "Papillon d'amour", "Bataille", "Oh Dear" et "EXOTICORE" ont été récompensés dans des festivals prestigieux dont le Festival de Cinéma de Sundance, le Festival de Cinéma International de San Francisco, le Festival de Cinéma de Nashville, le Festival de Cinéma de Ann Arbor, Clermont-Ferrand, le Festival Asiatique de Cinéma International, Séoul et le Festival de Cinéma de Vila Do Conde. L'oeuvre de Nicolas Provost oscille entre le cinéma de fiction et les beaux-arts, le grotesque et l'émotion, la beauté et la cruauté, et cherche à avancer sur la frontière étroite de ces dualités. Le temps et ses fantasmagories suscitent à la fois reconnaissance et aliénation et réussissent à mobiliser toute notre attention au sein d'un jeu de mystère et d'abstraction qui agit autant sur nos émotions que sut notre intellect. Par la manipulation du temps et de la forme, Nicolas Provost analyse le langage cinématographique et narratif, déplace les enjeux et raconte de nouvelles histoires. Il explore l'extraordinaire afin de révéler le général. Mise à part l'utilisation du langage filmique et visuel, le son constitue l'élément essentiel de l'?uvre de l'artiste, en tant qu'indicateur de rythme et guide émotionnel. Dans certaines vidéos, la mémoire et la perception filmiques sont stimulées par l'introduction d'extraits de films célèbres d'Akira Kurosawa, d'Igmar Bergman, d'Alain Resnais ou de Russ Meyers. Mais Provost réalise probablement ses films et vidéos en s'inspirant de films obscurs de série B autant que du cinéma contemporain. Provost a récemment écrit, réalisé et produit "EXOTICORE", son premier film de fiction. Déclaration "Je vise à analyser et explorer le phénomène que constitue le cinéma, ses différents composants, son influence et ses conventions. Mon travail est le reflet d'une grammaire du cinéma et de la relation entre les arts plastiques et l'expérience cinématographique."
Catalogue : 2006Exoticore | Fiction | dv | couleur | 27:0 | Belgique | 2004
Nicolas Provost
Exoticore
Fiction | dv | couleur | 27:0 | Belgique | 2004
L`histoire d`un immigrant du Burkina Faso et de sa tentative de s`intégrer dans une culture qui lui est étrangère, la Norvège. "Exoticore" est un film relatant des gens qui essayent de trouver leur place dans le monde. Ce film évoque l`intégration, la solitude et la démence contemporaine. Une sombre journée dans l`exotisme.
Nicolas Provost est un artiste plasticien qui a récemment déménagé en Belgique après être restée dix ans à Oslo, en Norvège. Maintenant, il vit et travaille à Anvers. Son film est présenté sur toute la planète sur des supports filmiques et visuels. Ses films "Papillon d?Amour", "Bataille", "Oh Dear?" et "EXOTICORE" ont été récompensés dans de prestigieux festivals parmis d?autres à The Sundance Film Festival, The San Francisco International Film Festival, The Nashville Film Festival, The Ann Arbor Film Festival, à Clermont-Ferrand, The Asian Interantional Film Fstival, Séoul, et Vila Do Corde Film Festival? Le travail de Nicolas Provost se balance entre la fiction et les beaux-arts, entre le charmant et le choquant, la beauté et la cruauté, et souhaite marcher sur le fil du rasoir de la dualité. Le temps et sa fantasmagorie à nouveau provoquent à la fois reconnaissance et aliénation et réussi à attraper nos attentes dans un jeu d?éffilochage de mystère et l?abstraction qui a un impacte aussi émotionnel qu?intellectuel. Avec des manipulations de temps et de formes, le langage narratif et cinématographique est analysé, les accents sont déplacés et de nouvelles histoires sont racontées. L?extraordinaire est élucidé afin de révéler le tout. Sauf l?utilisation du film et du langage visuel, le son est aussi un facteur dans le corps du travail de Provost, comme une révolution rythmée ou un guide émotionnel. Dans certaines vidéos, la mémoire filmique et la perception sont stimulées par fragments de films classiques de Akira Kurosawa, Igmar Bergman, Alain Resnais ou Russ Meyer. Mais Provost est aussi sensible de faire des vidéos inspirées des films de série B que du cinéma contemporain. Provost à récemment écrit, produit et dirigé "EXOTICORE", son premier film de fiction.
Nicolas Provost
Catalogue : 2013Moving Stories | Fiction expérimentale | | couleur | 7:0 | Belgique | 2011
Nicolas Provost
Moving Stories
Fiction expérimentale | | couleur | 7:0 | Belgique | 2011
Nicolas Provost is a filmmaker and visual artist living and working in Brussels, Belgium. He studied at the Royal Academy of Fine Arts in Gent, Belgium and spent 10 years in Oslo, Norway where he first worked as an illustrator, graphic designer and art director. In the late 1990s he started making video works, which have been screened worldwide and have received awards at many international film festivals. Provost?s work is a reflection on the grammar of cinema, and the relation between visual art and the cinematic experience. Duality plays an important role; his video works often balance between the grotesque and the moving, beauty and cruelty, the emotional and the intellectual. Through the manipulation of time, codes and formal elements, Provost analyses cinematographic and narrative language; new stories are told by shifting and deconstructing existing footage. Sound is also an important element, used for rhythmic support or as an emotional guideline.
Nicolas Provost
Nicolas Provost
Catalogue : 2014Tokyo Giants | | | | 23:0 | Belgique | 0
Nicolas Provost
Tokyo Giants
| | | 23:0 | Belgique | 0
Provost shot this final part of the `Plot Point Trilogy` in Tokyo. He here presents the man in the street as a film protagonist whose reality lies somewhere between a dream and a nightmare. In these three aesthetic reinterpretations, Provost, using seemingly insignificant raw material, not only moulds mystical spaces that compellingly absorb the viewer, but also masterfully shows that the dream-world called ?cinema? is simply a constructed parallel reality comprising clichés, technical rules and dramaturgical conventions.
Nicolas Provost (° 1969, Belgium) is a visual artist who recently moved back to Belgium after a 10 years? stay in Oslo, Norway. Now he lives and works in Brussels, Belgium. His work is to be seen worldwide on both film- and visual arts platforms. His films have earned a long list of awards and screenings at prestigious festivals as among others The Sundance Film Festival, The San Francisco International Filmfestival, Cinevegas, The International Film Festival Rotterdam, The Viennale, The Locarno Film Festival, The Ann Arbor Film Festival, Clermont-Ferrand, Impakt Film Festival, The Asian International Film Festival (Seoul), ?? The works of Nicolas Provost can be seen as cinematic experiences as much as they are poetic audiovisual paintings. They intend to walk on the fine line between dualities and balance between the grotesque and the moving, beauty and cruelty, the emotional and the intellectual, between cinema and fine arts. Time and again his phantasmagorias provoke both recognition and alienation and succeed in catching our expectations into an unravelling game of mystery and abstraction forcing the viewer to reflect on the fenomenon of the audiovisual. With manipulations of time, codes and form, cinematographic and narrative language is analysed, accents are shifted and new stories are told. Apart from the use of film and visual language, sound is also a constant factor in Provost?s body of work, as a rhythmical spine or an emotional guideline.
Sarah Pucill
Catalogue : 2006Stages of Mourning | Film expérimental | 16mm | couleur et n&b | 18:0 | Royaume-Uni | 2004
Sarah Pucill
Stages of Mourning
Film expérimental | 16mm | couleur et n&b | 18:0 | Royaume-Uni | 2004
?J?ai utilisé une plainte dans cette performance pour la caméra, la compréhension avec la perte de ma partenaire, Sandra Lahire. Un voyage de deuil inclus une mise en scène pour moi-même et pour la caméra. Le pouvoir hallucinatoire du fantôme de la mémoire est placé avec la nature du matériel basé sur une lentille pour transporter le fantôme. La texture de la peau et de la voix de la personne décédée sont insufflées avec la pixelisation et le grain de la photographie, du film et de la video. SP.??
??Sarah Pucill est une chargée de court expérimentée à la Fine Art Media BA de la University of Westminster. Elle a étudié les arts créatifs à la Manchester Metropolitan University (un BA en 1987), et les beaux-art et média à la Slade School of Art de Londres (doctorat en 1990). Ensuite, elle a fait un MA en théorie visuelle à la University of East London (1997). Son travail photographique et filmique fut montré internationalement dans des musées, des festivals et des galeries. Elle a été nominée pour des récompenses au Norway Women?s Film Festival pour BLACK COMB AND MILK AND GRASS. Son film YOU BE MOTHER a remporté le prix expérimental du Oberhausen Short Film Festival (Germany, 1991) et le prix de l?innovation au Atlanta Short Film Festival (USA, 1995). Le film de Sarah STAGE OR MOURNING a fait une première au London Gay and Lesbian Film Festival 2004 le 29 mars à 20 :40 et le 1er avril à 18 :30 au NFT. Les films de Sarah : Backcomb UK, Mirrored Measure Australia, and You be Mother UK passerons à la télévision l?année prochaine.
Noëlle Pujol, Ludovic Burel
Catalogue : 2023Les Lettres de Didier | Doc. expérimental | mov | couleur | 66:0 | France | 2021
Noëlle Pujol
Les Lettres de Didier
Doc. expérimental | mov | couleur | 66:0 | France | 2021
Est-il vrai qu’on peut s’attacher une jeune femme par l’écriture ? Correspondance longue de 149 lettres, ce film est basé sur les lettres que m’a adressées mon frère Didier. Deux acteurs portent son écriture poétique à la perception inédite. Axel Bogousslavsky et Nathalie Richard sont le frère et la sœur. Ils chantent, ils dansent sur les routes, en voyage. Ce film explore comment l’écriture, l’expérience d’un langage hybride, fabriquent un film d’amour.
La filmographie de Noëlle Pujol est une constellation de courts et longs métrages qui ont été présentés dans des festivals internationaux et des institutions artistiques. Ses différents films mêlant l’enquête et des éléments autobiographiques questionnent des enjeux de société intimes et collectifs à la fois. Son univers visuel simple et dépouillé mêle avec force et excitation, malice et gravité, l’étonnement qui s’ouvre sur des mondes qu’elle traverse et qu’elle habite longuement. http://noellepujol.free.fr
Catalogue : 2017Jumbo/Toto, histoires d’un éléphant | Doc. expérimental | mov | couleur | 67:0 | France | 2016
Noëlle Pujol
Jumbo/Toto, histoires d’un éléphant
Doc. expérimental | mov | couleur | 67:0 | France | 2016
De New York à Hambourg en passant par Rome, un récit d’enquête et d’aventure sur les traces d’un éléphant dont le destin reflète celui de l’Europe de la première moitié du XXème siècle.
Noëlle Pujol, née en 1972, a intégré Le Fresnoy - Studio national des arts contemporains après son diplôme à l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris en 2000. Depuis 1998, elle réalise des films de court et long métrage présentés à la fois dans de nombreux festivals de films internationaux et des lieux d’art contemporain.
Catalogue : 2014Dossier Scolaire | Fiction expérimentale | | couleur | 23:0 | France | 2012
Noëlle Pujol, Andreas BOLM
Dossier Scolaire
Fiction expérimentale | | couleur | 23:0 | France | 2012
Deux filles et un garçon sont pris au piège dans les couloirs d`une école déserte. Une histoire d`amour et de fantômes.
Andreas Bolm is a german filmmaker who studied at the University of Television and Film in Munich. He directed and produced several films that have been screened at many festivals worldwide. Jaba (2006) was presented by Cinéfondation at the Festival de Cannes and won the ?Golden Mikeldi? for best documentary at the Zinebi film festival in Bilbao. In 2009 Andreas attended the Cinéfondation Residence Festival du Cannes, where he developed his film Die Wiedergänger/ The Revenants (2012). The film was premiered in 2013 at the 63th Berlinale, Perspektive deutsches Kino. Noëlle Pujol is a french artist and a filmmaker. Her practice spans documentary films, video installations, photography and drawings. Since 1998 Noëlle had numerous presentations of her work in contemporary art spaces and international film festivals. Her latest work consists in two films, Histoire racontée par Jean Dougnac (2010) and Le Dossier 332 (2012), meant as a two-part piece.
Catalogue : 2013Le Dossier 332 | Documentaire | hdv | couleur | 43:0 | France | 2012
Noëlle Pujol
Le Dossier 332
Documentaire | hdv | couleur | 43:0 | France | 2012
"Peut-on écrire son autobiographie avec les mots des autres ? Raconter une enfance à travers le discours des assistantes sociales ? Suivre la croissance d`un corps sur des tickets de caisse consignés sous la catégorie "Vêture"? Noëlle Pujol, séparée à la naissance de ses parents, lit en off une sélection de lettres du dossier de la DDASS qui porte son nom. Sur la rigidité du langage administratif, elle monte de beaux plans fixes tournés en Ariège, où elle a grandi. La réussite formelle de Dossier 332 tient à la lutte qu`il installe entre la distance bureaucratique et la persistance de l`attachement au lieu et à la fratrie, par-delà la séparation. Non seulement la vie bruit jusque dans les missives officielles - le film s`inscrivant en droite ligne des travaux de Michel Foucault et d`Arlette Farge sur des archives plus anciennes. Mais dans les plans de paysages aussi, le son direct révèle la texture de l`espace, son épaisseur. L`alternance entre la ville et la montagne inhospitalière rejoue à l`image la tension entre arrachement et attachement construite en voix off. Entre sécheresse minérale et légale, le pathos de l`enfance difficile s`efface, ouvrant la voie à une écriture cinématographique singulière." (Charlotte Garson)
Noëlle Pujol est née en 1972 à Saint-Girons. Après des études à l?École nationale supérieure des beaux-arts de Paris, elle intègre le Fresnoy, Studio national des arts contemporains, où elle réalise son premier film documentaire VAD (Visite à Domicile) projeté en 2003 au FIDMarseille et au Festival du film de Locarno. Les productions de Noëlle Pujol incluent documentaire, installation vidéo sonore, photographie et dessin. Depuis 1998, Noëlle Pujol réalise de nombreuses installations vidéo et des films documentaires présentés à la fois dans des lieux d?art contemporain et des festivals de films internationaux. Son film Histoire racontée par Jean Dougnac a obtenu le Prix du GNCR au FIDMarseille en 2010. En 2012, son film Le Dossier 332 est sélectionné au Festival du Cinéma du Réel au Centre Pompidou à Paris.
Catalogue : 2009Rien n'a été fait | Documentaire | dv | couleur | 39:0 | France | 2007
Noëlle Pujol, Ludovic Burel
Rien n'a été fait
Documentaire | dv | couleur | 39:0 | France | 2007
Néo-établis, nous nous sommes clandestinement infiltrés dans l?usine. Comme dans un camp, une prison ou un coffre dont la porte se serait malencontreusement refermée, nous y avons été durant de nombreuses années enfermés (y étions-nous par quelque force contraints ?). De cette profondeur de champ temporelle résulte l?effet de sédimentation des matériaux filmiques (on y mixe du super-8, du 16 mm, de l?Hi8, du VHS, de la DV). Dans ce cimetière de machines ? ce musée imaginaire où ne subsistent que des photographies de « nos ancêtres, les robots » ?, nous nous sommes progressivement métamorphosés en archéologues-amateurs ou, pour faire dans la science-fiction documentaire, en derniers survivants de l?usine (version Solaris plutôt que Planète des singes). Dispersés sur les quelque 6 000 m2 de l?entreprise, les trois protagonistes-zombis de Rien n?a été fait vaquent à leurs micro-occupations (moins STO cependant ? service de travail obligatoire ? que CAT ? centre d?aide par le travail). Héritage fordiste oblige, ils cultivent tous trois le solo, le mono (la monotâche, la monodie, etc.). Il y a Bernard, le relieur qui, avec du kraft, papier machine et musique, raccorde (évocation du défilement des images : il y débobine et rembobine à plusieurs reprises un bruissant rouleau de papier kraft). La maquilleuse, Jacqueline, qui donne le ?la? à la chromie « bleu archives » du film (sa seule parole aussi : elle y égrène le long listing de ses tenues de sortie de l?usine). Ludovic, le gardien des archives, qui fouille et grappille des images publicitaires, des ektachromes, de « girls and machines » (machines d?imprimerie tout à la fois prothétiques et mutilantes). On y usine dur pendant ce long dimanche postindustriel dans ce camp de vacances autogéré. (L.B.)
Noëlle Pujol Noëlle Pujol est née en 1972 à Saint-Girons. Elle est diplômée de l?Ecole nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris et du Studio national des arts contemporains Le Fresnoy, à Tourcoing. Son travail artistique explore les domaines du cinéma documentaire et de l?installation vidéo. Ses films ont été montrés au Festival international du fim documentaire de Marseille, au Festival international du film de Belfort, au Filmmaker Film Festival - Doc11 de Milan, au Festival international de Locarno. En 2008, deux expositions personnelles de l?artiste ont eu lieu à la Galerie du Triangle à Rennes et à l?ERBA de Valence. Le travail de Noëlle Pujol a été montré dans les expositions de groupe Variations, Galerie les filles du Calvaire (Paris, 2007) ; Exposition universelle d?Aïchi, pavillon français (Japon, 2005) ; Ficcions documentals, CaixaForum, Fundacio la Caixa, Barcelone (Espagne, 2004) ; Sportivement vôtre, Domaine départemental de Chamarande (France, 2004) ; From a global world, Galerie Ludovic de Wavrin, Paris, (France, 2003). Elle prépare actuellement son premier long métrage « Elles étaient une fois monmon ». (http://noellepujol.free.fr) Ludovic Burel Ludovic Burel est né à Lille en 1968. Artiste, enseignant, éditeur, il vit et travaille à Grenoble. De 2000 à 2005, il a coas- suré la direction artistique de la revue de culture politique Multitudes. En 2006, il a cofondé les éditions it: (readit.fr). Il a par ailleurs coorganisé au Centre national d?art contemporain de Grenoble, le Magasin, une série d?événements liés à la pratique du son et de la vidéo sur internet, ainsi que de la performance : en 2001, 5 x 55 ; en 2002, bug?nmix (http://bu- gnmix.online.fr) ; en 2003, borderphonics (http://borderphonics.samizdat.net) ; en 2005, Ressources (http://ressources. samizdat.net) ; en 2006, eXecute ; en 2008, Vidéodrama. En 2007, il a coassuré le commissariat de dddaaa, un colloque international et une exposition de design graphique qui ont eu lieu à l?École régionale d?art ainsi qu?au Lux, le CRAC de Valence. En 2008, il a participé aux expositions et événements suivants : Ultramoderne, Centre d?art Passerelle, Brest ; Valeurs croisées, Biennale d?art contemporain, Rennes ; Carte Blanche à Noëlle Pujol & Ludovic Burel, Université Paris VIII, Saint-Denis ; 19e festival international de l?affiche et du graphisme, Chaumont ; Artiste-enseignant ? Une stratégie d?encapsulation, Ecole supérieure d?art de Bourges ; Contrechamp, « L?accès-l?usine », Le Cinématographe, Nantes ; etc.
Noëlle Pujol, Andreas BOLM
Catalogue : 2023Les Lettres de Didier | Doc. expérimental | mov | couleur | 66:0 | France | 2021
Noëlle Pujol
Les Lettres de Didier
Doc. expérimental | mov | couleur | 66:0 | France | 2021
Est-il vrai qu’on peut s’attacher une jeune femme par l’écriture ? Correspondance longue de 149 lettres, ce film est basé sur les lettres que m’a adressées mon frère Didier. Deux acteurs portent son écriture poétique à la perception inédite. Axel Bogousslavsky et Nathalie Richard sont le frère et la sœur. Ils chantent, ils dansent sur les routes, en voyage. Ce film explore comment l’écriture, l’expérience d’un langage hybride, fabriquent un film d’amour.
La filmographie de Noëlle Pujol est une constellation de courts et longs métrages qui ont été présentés dans des festivals internationaux et des institutions artistiques. Ses différents films mêlant l’enquête et des éléments autobiographiques questionnent des enjeux de société intimes et collectifs à la fois. Son univers visuel simple et dépouillé mêle avec force et excitation, malice et gravité, l’étonnement qui s’ouvre sur des mondes qu’elle traverse et qu’elle habite longuement. http://noellepujol.free.fr
Catalogue : 2017Jumbo/Toto, histoires d’un éléphant | Doc. expérimental | mov | couleur | 67:0 | France | 2016
Noëlle Pujol
Jumbo/Toto, histoires d’un éléphant
Doc. expérimental | mov | couleur | 67:0 | France | 2016
De New York à Hambourg en passant par Rome, un récit d’enquête et d’aventure sur les traces d’un éléphant dont le destin reflète celui de l’Europe de la première moitié du XXème siècle.
Noëlle Pujol, née en 1972, a intégré Le Fresnoy - Studio national des arts contemporains après son diplôme à l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris en 2000. Depuis 1998, elle réalise des films de court et long métrage présentés à la fois dans de nombreux festivals de films internationaux et des lieux d’art contemporain.
Catalogue : 2014Dossier Scolaire | Fiction expérimentale | | couleur | 23:0 | France | 2012
Noëlle Pujol, Andreas BOLM
Dossier Scolaire
Fiction expérimentale | | couleur | 23:0 | France | 2012
Deux filles et un garçon sont pris au piège dans les couloirs d`une école déserte. Une histoire d`amour et de fantômes.
Andreas Bolm is a german filmmaker who studied at the University of Television and Film in Munich. He directed and produced several films that have been screened at many festivals worldwide. Jaba (2006) was presented by Cinéfondation at the Festival de Cannes and won the ?Golden Mikeldi? for best documentary at the Zinebi film festival in Bilbao. In 2009 Andreas attended the Cinéfondation Residence Festival du Cannes, where he developed his film Die Wiedergänger/ The Revenants (2012). The film was premiered in 2013 at the 63th Berlinale, Perspektive deutsches Kino. Noëlle Pujol is a french artist and a filmmaker. Her practice spans documentary films, video installations, photography and drawings. Since 1998 Noëlle had numerous presentations of her work in contemporary art spaces and international film festivals. Her latest work consists in two films, Histoire racontée par Jean Dougnac (2010) and Le Dossier 332 (2012), meant as a two-part piece.
Catalogue : 2013Le Dossier 332 | Documentaire | hdv | couleur | 43:0 | France | 2012
Noëlle Pujol
Le Dossier 332
Documentaire | hdv | couleur | 43:0 | France | 2012
"Peut-on écrire son autobiographie avec les mots des autres ? Raconter une enfance à travers le discours des assistantes sociales ? Suivre la croissance d`un corps sur des tickets de caisse consignés sous la catégorie "Vêture"? Noëlle Pujol, séparée à la naissance de ses parents, lit en off une sélection de lettres du dossier de la DDASS qui porte son nom. Sur la rigidité du langage administratif, elle monte de beaux plans fixes tournés en Ariège, où elle a grandi. La réussite formelle de Dossier 332 tient à la lutte qu`il installe entre la distance bureaucratique et la persistance de l`attachement au lieu et à la fratrie, par-delà la séparation. Non seulement la vie bruit jusque dans les missives officielles - le film s`inscrivant en droite ligne des travaux de Michel Foucault et d`Arlette Farge sur des archives plus anciennes. Mais dans les plans de paysages aussi, le son direct révèle la texture de l`espace, son épaisseur. L`alternance entre la ville et la montagne inhospitalière rejoue à l`image la tension entre arrachement et attachement construite en voix off. Entre sécheresse minérale et légale, le pathos de l`enfance difficile s`efface, ouvrant la voie à une écriture cinématographique singulière." (Charlotte Garson)
Noëlle Pujol est née en 1972 à Saint-Girons. Après des études à l?École nationale supérieure des beaux-arts de Paris, elle intègre le Fresnoy, Studio national des arts contemporains, où elle réalise son premier film documentaire VAD (Visite à Domicile) projeté en 2003 au FIDMarseille et au Festival du film de Locarno. Les productions de Noëlle Pujol incluent documentaire, installation vidéo sonore, photographie et dessin. Depuis 1998, Noëlle Pujol réalise de nombreuses installations vidéo et des films documentaires présentés à la fois dans des lieux d?art contemporain et des festivals de films internationaux. Son film Histoire racontée par Jean Dougnac a obtenu le Prix du GNCR au FIDMarseille en 2010. En 2012, son film Le Dossier 332 est sélectionné au Festival du Cinéma du Réel au Centre Pompidou à Paris.
Catalogue : 2009Rien n'a été fait | Documentaire | dv | couleur | 39:0 | France | 2007
Noëlle Pujol, Ludovic Burel
Rien n'a été fait
Documentaire | dv | couleur | 39:0 | France | 2007
Néo-établis, nous nous sommes clandestinement infiltrés dans l?usine. Comme dans un camp, une prison ou un coffre dont la porte se serait malencontreusement refermée, nous y avons été durant de nombreuses années enfermés (y étions-nous par quelque force contraints ?). De cette profondeur de champ temporelle résulte l?effet de sédimentation des matériaux filmiques (on y mixe du super-8, du 16 mm, de l?Hi8, du VHS, de la DV). Dans ce cimetière de machines ? ce musée imaginaire où ne subsistent que des photographies de « nos ancêtres, les robots » ?, nous nous sommes progressivement métamorphosés en archéologues-amateurs ou, pour faire dans la science-fiction documentaire, en derniers survivants de l?usine (version Solaris plutôt que Planète des singes). Dispersés sur les quelque 6 000 m2 de l?entreprise, les trois protagonistes-zombis de Rien n?a été fait vaquent à leurs micro-occupations (moins STO cependant ? service de travail obligatoire ? que CAT ? centre d?aide par le travail). Héritage fordiste oblige, ils cultivent tous trois le solo, le mono (la monotâche, la monodie, etc.). Il y a Bernard, le relieur qui, avec du kraft, papier machine et musique, raccorde (évocation du défilement des images : il y débobine et rembobine à plusieurs reprises un bruissant rouleau de papier kraft). La maquilleuse, Jacqueline, qui donne le ?la? à la chromie « bleu archives » du film (sa seule parole aussi : elle y égrène le long listing de ses tenues de sortie de l?usine). Ludovic, le gardien des archives, qui fouille et grappille des images publicitaires, des ektachromes, de « girls and machines » (machines d?imprimerie tout à la fois prothétiques et mutilantes). On y usine dur pendant ce long dimanche postindustriel dans ce camp de vacances autogéré. (L.B.)
Noëlle Pujol Noëlle Pujol est née en 1972 à Saint-Girons. Elle est diplômée de l?Ecole nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris et du Studio national des arts contemporains Le Fresnoy, à Tourcoing. Son travail artistique explore les domaines du cinéma documentaire et de l?installation vidéo. Ses films ont été montrés au Festival international du fim documentaire de Marseille, au Festival international du film de Belfort, au Filmmaker Film Festival - Doc11 de Milan, au Festival international de Locarno. En 2008, deux expositions personnelles de l?artiste ont eu lieu à la Galerie du Triangle à Rennes et à l?ERBA de Valence. Le travail de Noëlle Pujol a été montré dans les expositions de groupe Variations, Galerie les filles du Calvaire (Paris, 2007) ; Exposition universelle d?Aïchi, pavillon français (Japon, 2005) ; Ficcions documentals, CaixaForum, Fundacio la Caixa, Barcelone (Espagne, 2004) ; Sportivement vôtre, Domaine départemental de Chamarande (France, 2004) ; From a global world, Galerie Ludovic de Wavrin, Paris, (France, 2003). Elle prépare actuellement son premier long métrage « Elles étaient une fois monmon ». (http://noellepujol.free.fr) Ludovic Burel Ludovic Burel est né à Lille en 1968. Artiste, enseignant, éditeur, il vit et travaille à Grenoble. De 2000 à 2005, il a coas- suré la direction artistique de la revue de culture politique Multitudes. En 2006, il a cofondé les éditions it: (readit.fr). Il a par ailleurs coorganisé au Centre national d?art contemporain de Grenoble, le Magasin, une série d?événements liés à la pratique du son et de la vidéo sur internet, ainsi que de la performance : en 2001, 5 x 55 ; en 2002, bug?nmix (http://bu- gnmix.online.fr) ; en 2003, borderphonics (http://borderphonics.samizdat.net) ; en 2005, Ressources (http://ressources. samizdat.net) ; en 2006, eXecute ; en 2008, Vidéodrama. En 2007, il a coassuré le commissariat de dddaaa, un colloque international et une exposition de design graphique qui ont eu lieu à l?École régionale d?art ainsi qu?au Lux, le CRAC de Valence. En 2008, il a participé aux expositions et événements suivants : Ultramoderne, Centre d?art Passerelle, Brest ; Valeurs croisées, Biennale d?art contemporain, Rennes ; Carte Blanche à Noëlle Pujol & Ludovic Burel, Université Paris VIII, Saint-Denis ; 19e festival international de l?affiche et du graphisme, Chaumont ; Artiste-enseignant ? Une stratégie d?encapsulation, Ecole supérieure d?art de Bourges ; Contrechamp, « L?accès-l?usine », Le Cinématographe, Nantes ; etc.
Noëlle Pujol
Catalogue : 2023Les Lettres de Didier | Doc. expérimental | mov | couleur | 66:0 | France | 2021
Noëlle Pujol
Les Lettres de Didier
Doc. expérimental | mov | couleur | 66:0 | France | 2021
Est-il vrai qu’on peut s’attacher une jeune femme par l’écriture ? Correspondance longue de 149 lettres, ce film est basé sur les lettres que m’a adressées mon frère Didier. Deux acteurs portent son écriture poétique à la perception inédite. Axel Bogousslavsky et Nathalie Richard sont le frère et la sœur. Ils chantent, ils dansent sur les routes, en voyage. Ce film explore comment l’écriture, l’expérience d’un langage hybride, fabriquent un film d’amour.
La filmographie de Noëlle Pujol est une constellation de courts et longs métrages qui ont été présentés dans des festivals internationaux et des institutions artistiques. Ses différents films mêlant l’enquête et des éléments autobiographiques questionnent des enjeux de société intimes et collectifs à la fois. Son univers visuel simple et dépouillé mêle avec force et excitation, malice et gravité, l’étonnement qui s’ouvre sur des mondes qu’elle traverse et qu’elle habite longuement. http://noellepujol.free.fr
Catalogue : 2017Jumbo/Toto, histoires d’un éléphant | Doc. expérimental | mov | couleur | 67:0 | France | 2016
Noëlle Pujol
Jumbo/Toto, histoires d’un éléphant
Doc. expérimental | mov | couleur | 67:0 | France | 2016
De New York à Hambourg en passant par Rome, un récit d’enquête et d’aventure sur les traces d’un éléphant dont le destin reflète celui de l’Europe de la première moitié du XXème siècle.
Noëlle Pujol, née en 1972, a intégré Le Fresnoy - Studio national des arts contemporains après son diplôme à l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris en 2000. Depuis 1998, elle réalise des films de court et long métrage présentés à la fois dans de nombreux festivals de films internationaux et des lieux d’art contemporain.
Catalogue : 2014Dossier Scolaire | Fiction expérimentale | | couleur | 23:0 | France | 2012
Noëlle Pujol, Andreas BOLM
Dossier Scolaire
Fiction expérimentale | | couleur | 23:0 | France | 2012
Deux filles et un garçon sont pris au piège dans les couloirs d`une école déserte. Une histoire d`amour et de fantômes.
Andreas Bolm is a german filmmaker who studied at the University of Television and Film in Munich. He directed and produced several films that have been screened at many festivals worldwide. Jaba (2006) was presented by Cinéfondation at the Festival de Cannes and won the ?Golden Mikeldi? for best documentary at the Zinebi film festival in Bilbao. In 2009 Andreas attended the Cinéfondation Residence Festival du Cannes, where he developed his film Die Wiedergänger/ The Revenants (2012). The film was premiered in 2013 at the 63th Berlinale, Perspektive deutsches Kino. Noëlle Pujol is a french artist and a filmmaker. Her practice spans documentary films, video installations, photography and drawings. Since 1998 Noëlle had numerous presentations of her work in contemporary art spaces and international film festivals. Her latest work consists in two films, Histoire racontée par Jean Dougnac (2010) and Le Dossier 332 (2012), meant as a two-part piece.
Catalogue : 2013Le Dossier 332 | Documentaire | hdv | couleur | 43:0 | France | 2012
Noëlle Pujol
Le Dossier 332
Documentaire | hdv | couleur | 43:0 | France | 2012
"Peut-on écrire son autobiographie avec les mots des autres ? Raconter une enfance à travers le discours des assistantes sociales ? Suivre la croissance d`un corps sur des tickets de caisse consignés sous la catégorie "Vêture"? Noëlle Pujol, séparée à la naissance de ses parents, lit en off une sélection de lettres du dossier de la DDASS qui porte son nom. Sur la rigidité du langage administratif, elle monte de beaux plans fixes tournés en Ariège, où elle a grandi. La réussite formelle de Dossier 332 tient à la lutte qu`il installe entre la distance bureaucratique et la persistance de l`attachement au lieu et à la fratrie, par-delà la séparation. Non seulement la vie bruit jusque dans les missives officielles - le film s`inscrivant en droite ligne des travaux de Michel Foucault et d`Arlette Farge sur des archives plus anciennes. Mais dans les plans de paysages aussi, le son direct révèle la texture de l`espace, son épaisseur. L`alternance entre la ville et la montagne inhospitalière rejoue à l`image la tension entre arrachement et attachement construite en voix off. Entre sécheresse minérale et légale, le pathos de l`enfance difficile s`efface, ouvrant la voie à une écriture cinématographique singulière." (Charlotte Garson)
Noëlle Pujol est née en 1972 à Saint-Girons. Après des études à l?École nationale supérieure des beaux-arts de Paris, elle intègre le Fresnoy, Studio national des arts contemporains, où elle réalise son premier film documentaire VAD (Visite à Domicile) projeté en 2003 au FIDMarseille et au Festival du film de Locarno. Les productions de Noëlle Pujol incluent documentaire, installation vidéo sonore, photographie et dessin. Depuis 1998, Noëlle Pujol réalise de nombreuses installations vidéo et des films documentaires présentés à la fois dans des lieux d?art contemporain et des festivals de films internationaux. Son film Histoire racontée par Jean Dougnac a obtenu le Prix du GNCR au FIDMarseille en 2010. En 2012, son film Le Dossier 332 est sélectionné au Festival du Cinéma du Réel au Centre Pompidou à Paris.
Catalogue : 2009Rien n'a été fait | Documentaire | dv | couleur | 39:0 | France | 2007
Noëlle Pujol, Ludovic Burel
Rien n'a été fait
Documentaire | dv | couleur | 39:0 | France | 2007
Néo-établis, nous nous sommes clandestinement infiltrés dans l?usine. Comme dans un camp, une prison ou un coffre dont la porte se serait malencontreusement refermée, nous y avons été durant de nombreuses années enfermés (y étions-nous par quelque force contraints ?). De cette profondeur de champ temporelle résulte l?effet de sédimentation des matériaux filmiques (on y mixe du super-8, du 16 mm, de l?Hi8, du VHS, de la DV). Dans ce cimetière de machines ? ce musée imaginaire où ne subsistent que des photographies de « nos ancêtres, les robots » ?, nous nous sommes progressivement métamorphosés en archéologues-amateurs ou, pour faire dans la science-fiction documentaire, en derniers survivants de l?usine (version Solaris plutôt que Planète des singes). Dispersés sur les quelque 6 000 m2 de l?entreprise, les trois protagonistes-zombis de Rien n?a été fait vaquent à leurs micro-occupations (moins STO cependant ? service de travail obligatoire ? que CAT ? centre d?aide par le travail). Héritage fordiste oblige, ils cultivent tous trois le solo, le mono (la monotâche, la monodie, etc.). Il y a Bernard, le relieur qui, avec du kraft, papier machine et musique, raccorde (évocation du défilement des images : il y débobine et rembobine à plusieurs reprises un bruissant rouleau de papier kraft). La maquilleuse, Jacqueline, qui donne le ?la? à la chromie « bleu archives » du film (sa seule parole aussi : elle y égrène le long listing de ses tenues de sortie de l?usine). Ludovic, le gardien des archives, qui fouille et grappille des images publicitaires, des ektachromes, de « girls and machines » (machines d?imprimerie tout à la fois prothétiques et mutilantes). On y usine dur pendant ce long dimanche postindustriel dans ce camp de vacances autogéré. (L.B.)
Noëlle Pujol Noëlle Pujol est née en 1972 à Saint-Girons. Elle est diplômée de l?Ecole nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris et du Studio national des arts contemporains Le Fresnoy, à Tourcoing. Son travail artistique explore les domaines du cinéma documentaire et de l?installation vidéo. Ses films ont été montrés au Festival international du fim documentaire de Marseille, au Festival international du film de Belfort, au Filmmaker Film Festival - Doc11 de Milan, au Festival international de Locarno. En 2008, deux expositions personnelles de l?artiste ont eu lieu à la Galerie du Triangle à Rennes et à l?ERBA de Valence. Le travail de Noëlle Pujol a été montré dans les expositions de groupe Variations, Galerie les filles du Calvaire (Paris, 2007) ; Exposition universelle d?Aïchi, pavillon français (Japon, 2005) ; Ficcions documentals, CaixaForum, Fundacio la Caixa, Barcelone (Espagne, 2004) ; Sportivement vôtre, Domaine départemental de Chamarande (France, 2004) ; From a global world, Galerie Ludovic de Wavrin, Paris, (France, 2003). Elle prépare actuellement son premier long métrage « Elles étaient une fois monmon ». (http://noellepujol.free.fr) Ludovic Burel Ludovic Burel est né à Lille en 1968. Artiste, enseignant, éditeur, il vit et travaille à Grenoble. De 2000 à 2005, il a coas- suré la direction artistique de la revue de culture politique Multitudes. En 2006, il a cofondé les éditions it: (readit.fr). Il a par ailleurs coorganisé au Centre national d?art contemporain de Grenoble, le Magasin, une série d?événements liés à la pratique du son et de la vidéo sur internet, ainsi que de la performance : en 2001, 5 x 55 ; en 2002, bug?nmix (http://bu- gnmix.online.fr) ; en 2003, borderphonics (http://borderphonics.samizdat.net) ; en 2005, Ressources (http://ressources. samizdat.net) ; en 2006, eXecute ; en 2008, Vidéodrama. En 2007, il a coassuré le commissariat de dddaaa, un colloque international et une exposition de design graphique qui ont eu lieu à l?École régionale d?art ainsi qu?au Lux, le CRAC de Valence. En 2008, il a participé aux expositions et événements suivants : Ultramoderne, Centre d?art Passerelle, Brest ; Valeurs croisées, Biennale d?art contemporain, Rennes ; Carte Blanche à Noëlle Pujol & Ludovic Burel, Université Paris VIII, Saint-Denis ; 19e festival international de l?affiche et du graphisme, Chaumont ; Artiste-enseignant ? Une stratégie d?encapsulation, Ecole supérieure d?art de Bourges ; Contrechamp, « L?accès-l?usine », Le Cinématographe, Nantes ; etc.
Marija Mojca Pungercar
Catalogue : 2008Bratstvo in enotnost | Documentaire | dv | couleur | 38:0 | Slovénie | 2006
Marija Mojca Pungercar
Bratstvo in enotnost
Documentaire | dv | couleur | 38:0 | Slovénie | 2006
Le documentaire "Brotherhood and Unity" a été tourné en avril et mai 2006 sur le site de construction du Hrastje - sur l'autoroute de Lesnica à Novo Mesto en Slovénie. L'autoroute a été ouverte le 23 juin 2006. En 1958, les brigades de choc yougoslaves avaient construit l'autoroute de Dolenjska, la section de route appelée la Route de la Fraternité, à cet endroit même. L'ancienne autoroute a été presque entièrement détruite pour la construction de la nouvelle. Le documentaire donne un aperçu de la vie des hommes travaillant sur les chantiers. La plupart d'entre eux n'ont qu'un travail temporaire. L'époque des brigades de choc dont l'objectif était de réunir les gens est révolue. Aujourd'hui, les travailleurs ont en commun leur lutte pour la survie. La Slovénie, qui appartenait autrefois à une patrie commune, est devenue pour eux un pays étranger.
Marija Mojca Pungercar est née à Novo Mesto. Elle vit et travaille à Ljubljana. Elle a été créatrice de mode. Elle est diplômée de l'académie des beaux arts de Ljubljana (1989) et du San Fransisco Art Institute (2001). Elle travaille comme artiste freelance (vidéo, photographie, performance, installation), édite le portail web Artservis, et dessine des costumes de théâtre. Elle expose son oeuvre sur le plan international. Son travail est marqué par un fort engagement social, une critique de la société consumériste et des questions de localité et de communauté. Elle a reçu plusieurs prix: l'Austrian Academic Exchange Scholarship, l'Artslink Grant et le Fulbright Scholarship.
Wojciech Pus
Catalogue : 2021Queer Landscapes | Segues from Endless | Fiction expérimentale | 4k | couleur | 22:13 | Pologne | 2020
Wojciech Pus
Queer Landscapes | Segues from Endless
Fiction expérimentale | 4k | couleur | 22:13 | Pologne | 2020
"Queer Landscapes | Segues from Endless" est un portrait expérimental d’une personne en transition. À travers leurs recherches, les différents personnages et voix du film forment un essai à plusieurs. Cette trame de rêve éveillé prend la forme d’un chœur d'identités opprimées, qui deviennent révolutionnaires et libres. L'essence de ce film repose sur la communauté informelle de performeurs de différents milieux sociaux, identités de genre, nationalités et statuts migratoires (Chili, France, Mexique, Pologne, Ukraine). La combinaison de leurs histoires personnelles avec des fragments d'œuvres littéraires, de films, d’autobiographies et de rêves crée une structure en mosaïque, qui s’inscrit dans le genre de l'abstraction queer.
Wojciech Pus est artiste. Il travaille dans divers domaines artistiques: le cinéma, le théâtre, les arts visuels et l’opéra. Dans son travail, il combine l'esthétique du cinéma expérimental avec des éléments d'installation lumineuse et vidéo, leur conférant un caractère filmique. Il a développé un style original et reconnaissable, faisant largement référence au rythme, au mouvement et au temps, qu’il analyse au moyen du film. Il confronte le spectateur à des représentations abstraites ayant un potentiel narratif, construites par le montage et la musique. Ses œuvres sont à la limite de deux réalités - la réalité tangible et celle créée par la visualité du film.