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Horst Baur
Catalogue : 2007Heroes | Vidéo expérimentale | dv | couleur | 4:45 | Allemagne | 2006
Horst Baur
Heroes
Vidéo expérimentale | dv | couleur | 4:45 | Allemagne | 2006
30 ans après la fin de la grande Révolution Culturelle prolétarienne, on a demandé à des Chinois aussi bien à Munich, en Allemagne, qu'à Changsha, en Chine, de poser comme à l'époque avec la bible maoïste. Il s'agissait d'amis, d'étudiants, d'artistes et de passants (Chine). Ils étaient libres de choisir une bible maoïste parmi 40 dans lesquelles la photo officielle avait été remplacée par une image de Mao faite par un artiste occidental. Les artistes étaient entre autres Andy Warhol, Gerhard Richter, KP Brehmer, Jörg Immendorff ...
né en 1954 à Munich, Allemagne 1973-1980 études de philosophie et de théologie catholique 1978-1993 Collaboration à la scène de théâtre Avantgarde à Munich 1980-1982 Formation de rédacteur 1981.-1982 Coéditeur de la revue FLIEGENPILZ depuis 1987 vidéos et performances depuis 2000 mail art
Catherine Bay
Catalogue : 2013Blanche Neige épisode 2 | Vidéo | hdv | couleur | 5:52 | France | 2012
Catherine Bay
Blanche Neige épisode 2
Vidéo | hdv | couleur | 5:52 | France | 2012
Depuis 2002, le projet Blanche-Neige évolue à travers une série d?interventions : performances, conférences, spectacles et manifestations. Ici, Blanche-Neige investit l?espace filmique. Parés d?un costume et d?une perruque en latex prémoulées, designées par Roël Stassart, les interprètes battent la campagne en escadrons dans une mise en scène reprenant les codes du western et du film de guerre. L?utilisation du format Cinémascope et du grand angle permet d?aborder la place du corps dominé par les grands espaces, et renvoie la figure de Blanche Neige à l?immensité du paysage. Le personnage de Blanche-Neige, démultiplié et décontextualisé, fait se télescoper des sensations liées à la féérie enfantine et au cauchemar publicitaire. « Dans ce travail, explique Catherine Baÿ, il est question de réactiver un possible imaginaire autour d?une figure hypermédiatisée devenue objet de consommation courante et de proposer un spectacle populaire. » Ce travail sur la déformation du mythe donne lieu à un film hybride interrogeant le rapport entre industrie de l?image et imaginaire collectif.
Après des études de théâtre (École Jacques Lecoq, Philippe Gaulier, Antoine Vitez), d`ethnologie (Jean Rouch) et de danse (notamment avec Marcia Barcello, Philippe Decouflé, Milly Nichols), elle développe, depuis une dizaine d`années son travail de chorégraphe et de metteur en scène. Son parcours la conduit à se promener à travers les formes (chorégraphie, performances, mise en scène, vidéos, cabaret) et à collaborer avec des artistes de différents champs d`expression. De 1987 à 1994, C. B. orchestre des performances et des événements dans différents types d`espace : piscines, boîtes de nuit, friches industrielles et les galeries Yvon Lambert , Anne de Villepoix, .. Elle collabore notamment avec les plasticiens Combas, Jean-Charles Blais, Sylvia Bossu, les architectes Laurence Bourgeois et Pascale Lecoq, les acteurs-danseurs Alain Rigout, Amy Garmon et Laurence Levasseur. Depuis 1994, elle développe un travail spécifique sur les codes de représentation. Elle dissèque les écarts entre le corps intime et le corps social dans Relief ou le discours sur l`éloquence en portant un regard critique sur les postures des hommes politiques lors des élections de 1995. Ainsi parlait Eliane et Lulu, qu`elle élabore avec Marco Berrettini et Kolatch, joue sur la confrontation scénique de corps singuliers. En 1999, elle chorégraphie Nains mode d`emploi, spectacle qui se déroule en vitrine. C. B. y élabore un dispositif scénique complexe qui instaure un dialogue entre un écran vidéo et des acteurs. Le motif du bouffon y est exacerbé et concentre l`approche satyrique du monde de la chorégraphe. Elle travaille actuellement à la création de nouvelles interventions de "Blanche-Neige" et une création en cours " Jack in the box ". Aujourd`hui s?est renforcé par l?expérience acquise avec le projet Blanche-Neige une méthode spécifique à celle du travail avec le "Performer". Elle a donc mis au point la méthode A235. Cette méthode se développe sous forme de workshop. Le premier s` est déroulé en juillet 2009 à Micadanse (Paris) et se poursuivra à la fondation Gilbert Brownstone (Paris) courant 2010. Parallèlement à ses créations, Catherine Baÿ dirige artistiquement et coproduit différentes structures qui ont pris domicile dans ses bureaux du 41 rue du Faubourg Saint-Martin à Paris. Qu`il s`agisse du Cabaret "Nue & Habillé? de 1994, de la vitrine ?Window? crée avec les frères Stassart en 1999, de la galerie ?The Window 41? dirigée actuellement par Charlotte Batifol et Yann Perol, ou du Laboratoire A235, chacune de ses structures sont de véritable plates-formes d`échanges et de création. Elles ont permis et permettent encore de créer des événements en marge des institutions classiques et de s`interroger sur le dynamisme possible entre la production, la diffusion et la création.
Catalogue : 2007Blanche Neige épisode 1 | Vidéo expérimentale | dv | couleur | 10:0 | France | 2006
Catherine Bay
Blanche Neige épisode 1
Vidéo expérimentale | dv | couleur | 10:0 | France | 2006
Blanche Neige Episode # 1 est la première réalisation vidéo autonome de la série des Blanche Neige. Plusieurs Blanche Neige traversent un paysage, et le cadre de l`image. Le projet Blanche Neige a été initié à Paris en novembre 2002, et a évolué vers des interventions et des vidéos. Les Blanche Neige, au travers de performances, de conférences, de démonstrations, prolifèrent dans le monde, se multiplient. Blanche Neige, personnage d`un autre monde, se propage dans le notre comme un virus, envahit un espace, l`adapte à ses besoins, et le quitte rapidement. Blanche Neige peut être vue dans une multitude d`espaces et de situations différentes, en ville et à la campagne, dans une galerie d`art ou sur un navire seule ou en bataillon. Blanche Neige n`est jamais tout à fait la même, ni tout à fait une autre. Dans ce projet, Catherine Bay interroge avant tout notre relation à l`image. Le projet a été réalisé à Paris, à la Fondation Brownstone, à la Fondation Cartier, à Milan à l`Uovo festival, à Moscou au Kliazma festival, à Rome durant la Nuit Blanche, à Lausanne à l`Arsenic Théâtre, à Vidéodanse à Beaubourg, au Parc de la Villette dans le cadre du festival Pelouse autorisée. Les Rencontres internationales Paris/Berlin ont invité Catherine Bay au Podewil à Berlin et à la Grande Halle de la Villette. La Prochaine intervention des Blanches Neige aura lieu au musée du Mac/val le 16 sept 2007.
Le projet Blanche Neige a été initié à Paris en novembre 2002, et a évolué vers des interventions et des vidéos. Les Blanche Neige, au travers de performances, de conférences, de démonstrations, prolifèrent dans le monde, se multiplient. Blanche Neige, personnage d'un autre monde, se propage dans le nôtre comme un virus, envahit un espace, l'adapte à ses besoins, et le quitte rapidement. Blanche Neige peut être vue dans une multitude d'espaces et de situations différentes, en ville et à la campagne, dans une galerie d'art ou sur un navire seule ou en bataillon. Blanche Neige n'est jamais tout à fait la même, ni tout à fait une autre. Dans ce projet, Catherine Baÿ interroge avant tout notre relation à l'image. Le projet a été réalisé à Paris, à la Fondation Brownstone, à la Fondation Cartier, à Milan à l'Uovo festival, à Moscou au Kliazma festival, à Rome durant la Nuit Blanche de la ville, à Lausanne à l'Arsenic Théâtre, à Vidéodanse à Beaubourg, au Parc de la Villette dans le cadre du festival Pelouse autorisée. Les rencontres internationales Paris/Berlin ont invité Catherine Baÿ au Podewil à Berlin et à la Grande Halle de la Villette
Laura Bazalgette
Catalogue : 2013INTÉRIEUR | Vidéo | hdv | couleur | 6:58 | France | 2011
Laura Bazalgette
INTÉRIEUR
Vidéo | hdv | couleur | 6:58 | France | 2011
Un village bordé d?un fleuve. Deux hommes, « le Vieillard » et « l?Étranger », marchent le long de la berge, dans l?obscurité. Ils se suivent et ne se connaissent pas. Flotte dans l?eau le corps d?une jeune fille. Morte. Noyée. Ensemble ils la découvrent. Il va maintenant falloir annoncer (énoncer) le drame. Attente. Dans la maison de la « petite morte » que les deux hommes observent depuis le jardin, se trouvent le père, la mère, les deux filles et l?enfant. Au coin du feu. Apaisés et doux. Ils ne savent pas. Le « Vieillard » et « l?Étranger », sont inquiets, agités. Ils tentent de retracer l?événement, de mettre en mot l?indicible terreur qui les saisit. Silence. « Le Vieillard » s?avance vers la demeure. Il frappe à la porte. Le père lui ouvre la porte. Il entre. Il le dit. NOTE D?INTENTIONS « Le poète dramatique est obligé de faire descendre dans la vie réelle, dans la vie de tous les jours, l?idée qu`il se fait de l?inconnu. Il faut qu?il nous montre de quelle façon, sous quelle forme, dans quelles conditions, d?après quelles lois, à quelle fin agissent sur notre destinée les puissances supérieures, les influences inintelligibles, les principes infinis, dont, en tant que poète, il est persuadé que l?univers est plein. » ? Maeterlinck « Le tournage s?est principalement déroulé en appartement, dans un espace de quatre mètres, sur trois. Un film en habitat avec une caméra vidéo. Il m?a semblé passionnant de mettre en frottement le lieu intime, la maison, le foyer, et la zone fictive du projet de film. Un terrain organique, apprivoisé, transformable. Les possibilités sont multipliées. Face à la problématique très concrète d?être au plus proche de mes moyens et d?y adapter le projet, il s?agissait pour moi d?inventer une autre manière d?agir. J?ai ainsi souhaité travailler avec un seul acteur qui incarnerait tous les personnages de la fiction, et par là, questionner l?artifice et le vraisemblable. Permettre le glissement du vrai au faux. J?ai donc choisi de travailler plastiquement le visage de l?acteur, de le traficoter légèrement. Créer des looks radicaux, francs et universels. Des types. Trouver le vêtement, la matière signifiante. Transformer les apparences et les identités. D?emblée comme un aveu de tricherie. De cette modification du réel, surgit un fort sentiment d?étrangeté. Il s?agit pour moi de rejoindre entièrement la FICTION DRAMATIQUE et de toucher au mystère. Un studio de cinéma fait main. Un chantier cinématographique, avec ses effets spéciaux et son montage. Expérimenter le glissement de la littérature au cinéma. Adapter. » Laura Bazalgette
Après une formation au Conservatoire National de Région de Bordeaux (2001-2003), Laura Bazalgette intègre l?École Florent en 2003 où elle travaille avec Sandrine Lanno. En 2005, elle poursuit sa formation à l?Atelier Théâtral de Création dirigé par Stéphane Auvray-Nauroy. De 2005 à 2007 elle assiste Sandrine Lanno, Bruno Blairet et Cyril Anrep au sein de L?Ecole Florent. Elle participe également à plusieurs stages de formations avec Michel Fau, Jean-Michel Rabeux, Robert Cantarella, Katell Djian, Frédéric Fisbach, Frédéric Maragnani, Renaud Cojo, Jan Fabre. Depuis Janvier 2007, elle développe un travail axé sur les écritures contemporaines. Elle met en scène Outrage au public de Peter Handke (2005), Le Fils de Jon Fosse (2007) et réalise le film L?Exercice de la raison d?après le texte de Jean-Luc Lagarce (2008). En février 2010, suite à une résidence au Centquatre (Paris), elle crée le spectacle Atteintes à sa vie de Martin Crimp . En juin 2011, elle réalise le film Intérieur, d?après le texte de Maurice Maeterlinck, 1er film du projet All By Myshelves (adaptation cinématographique d??uvres littéraires). Elle réalise de nombreux assistanats : auprès de Frédéric Maragnani et la compagnie Travaux Publics (Plage, Baroufs) et auprès de Christophe Huysman pour le spectacle L?Orchestre perdu. Elle est actuellement en répétitions sur sa prochaine création théâtrale qui s?intitule « Séries » et qui se jouera en février 2013.
Magnus Bärtås, Behzad Khosravi Noori
Catalogue : 2025On Hospitality – Layla Al Attar and Hotel Al Rasheed | Doc. expérimental | digital | couleur | 18:0 | Suède | 2024
Magnus Bärtås, Behzad Khosravi Noori
On Hospitality – Layla Al Attar and Hotel Al Rasheed
Doc. expérimental | digital | couleur | 18:0 | Suède | 2024
On Hospitality is a necromantic documentary where the Iraqi artist Layla Al-Attar returns from the dead to tell the story of how a Swedish company built a luxurious hotel in Baghdad, ordered by Saddam Hussein for the 1983 summit of the Non-Alignment Movement. War changed all the plans. Layla made a mosaic at the entrance of the hotel, depicting George Bush’s face, and her house was hit by an American missile.
Magnus Bärtås is an artist, writer and filmmaker, and has exhibited at Gwangju Biennial, Göteborgs Konsthall and Moderna Museet, Stockhom among other venues. He won the grand prize at Oberhausen International Short Film Festival in 2010 with Madame & Little Boy. Behzad Khosravi Noori is an artist, writer and filmmaker working between Karachi and Stockholm. Bärtås and Khosravi-Noori won the 1st Prize of the Jury of the Ministry of Culture and Science of North Rhine-Westphalia at Oberhausen International Short Film Festival with On Hospitality – Layla al Attar and Hotel al Rasheed in 2024.
Magnus Bärtås
Catalogue : 2015Miraklet i Tensta (Theoria) | Doc. expérimental | hdv | couleur | 16:36 | Suède | 2014
Magnus BÄrtÅs
Miraklet i Tensta (Theoria)
Doc. expérimental | hdv | couleur | 16:36 | Suède | 2014
Theoria is the Greek word for talking about something witnessed. If, during ancient times, someone during a travel experienced an extraordinary event a theoria was performed when the witness returned home. Philosophers talked in terms of "ritualized visuality" that received a political significance where the person lived, and the important part of a theoria was the social situation when the witness shared his experiences. The theoria that is dealt with in the film is based on the events that took place in a suburb of Stockholm, Tensta, in August 2012. A young girl borrowed her mother’s smartphone and took a photograph of a peculiar cloud in the sky. The image, that started to circulate on social media, was interpreted as an apparition of the Virgin Mary by many residents of Tensta. Thousands of people gathered in the local Syrian Orthodox church and again the miracle was witnessed, both in the condensation in the windows and in the trees outside the church. The story of the miracle in Tensta disappeared very quickly from mainstream media, but lived on different online discussion sites. In the film seven local residents perform a whispering reading of a manuscript written from these online discussions. The reading is combined with documentary footages from the church. The textual quality is emphasized and contrasted to the ecstatic situation and the documentary images where viewer has to ask her self what she is really seeing.
Magnus Bärtås is an artist, writer and professor of fine arts at Konstfack in Stockholm working with text, video, objects and installation. His dissertation in artist research, You Told Me – Work stories and video essays, was published in May 2010. Together with Fredrik Ekman he has published three books of essays. Their latest book, Alla monster måste dö (“All monsters must die”), was nominated to the Swedish national August prize. In 2010 his video essay Madame & Little Boy won the grand prize at Oberhausen International Short Film Festival. Recent exhibitions include “The Miracle in Tensta”, Tensta Konsthall, The 9th Gwangju Biennale 2012, and “ABCDEFGHI” at Marabouparken, Stockholm, 2013.
Catalogue : 2010Madame & Little Boy | Doc. expérimental | | couleur | 28:0 | Suède | 2009
Magnus BÄrtÅs
Madame & Little Boy
Doc. expérimental | | couleur | 28:0 | Suède | 2009
In 1978 the legendary South Korean actress Choi Eun-Hee was kidnapped in Hong Kong by North Korean agents and brought to Pyongyang. Two weeks later her ex-husband, the director Shin Sang-Ok, was abducted to North Korea as well. After spending five years in the country the couple was offered a ?contract? which included a public statement declaring their willful defection to North Korea, a major film budget, enormous resources in terms of equipment and extras, and furthermore a re-marriage. Two years later the artist-pair managed to escape, after having directing and producing a number of films in North Korea, eventually taking political asylum in the United States. Not yet finished was Pulgasari (1985), a Japanese-style monsterfilm based on a Korean legend and made in the vein of Godzilla. Madame & Little Boy is a video essay where historical lines and the circles of repetition in the life story of Choi Eun-Hee (Madame Choi) are examined. The genealogy of the monsters from Godzilla, via Pulgasari to Galgameth (Shin?s remake of Pulgasari in Hollywood) is interpreted as deliberate messages about atomic weapons.
As an experiment with situated narration this video essay takes a standpoint against documentarism and common documentary practice. The story of Madame and Little Boy (the code name of the Hiroshima bomb) is narrated by the American musician Will Oldham (aka Bonnie ?Prince? Billy) in a studio building next to The Nike Missile Site outside San Francisco. The studio building becomes place for viewing and talking back to images: the surrounding American landscape, the missile site (?a petrified monster?) where atomic weapons were kept in secrecy, clips from Shin Sang-ok?s production together with footages from North Korea. This site, serving as an intersection of the present and past, is also the meeting place with the gaze of Choi Eun-hee, filmed in a hotel in Seoul.
Denis-paul Beaubois
Catalogue : 2007Terminal Vision Project 2, The Fall From Raiatea | Vidéo | dv | couleur | 4:0 | Australie | 2006
Denis-paul Beaubois
Terminal Vision Project 2, The Fall From Raiatea
Vidéo | dv | couleur | 4:0 | Australie | 2006
?The fall from Raiatea? se concentre sur le fait de tomber. Les caméras sont lâchées, et non pas jetées, du 29ème étage d?une des tours Waterloo à Sydney. Leur propre poids les attire vers le sol. Alors qu?elles tombent, elles font écho à l?effondrement de grands idéaux, dans ce cas précis, la chute du modernisme et des logements de masse démocratisés. La chute en tant que libération (par opposition à la mésaventure) a été un aspect important dans la création de son travail. Il y a de l?optimisme et une forme de liberté qui émane du fait de s?en remettre à des forces au-delà de notre contrôle. Dès qu?il y a une surtension de courant dans le circuit de la caméra, l?expérience (par opposition à l?enregistrement) commence. La caméra réagit à ce qui l?entoure et continue de le faire jusqu?à ce qu?elle soit finalement détruite. Ses multiples points de vue sont conçus pour éliminer le point de vue unique que suggère l?expérience d?une seule personne. Grâce aux cinq caméras qui enregistrent simultanément la même chute, le spectateur est le seul point fixe de l?équation. C?est le monde autour de nous qui tombe alors que nous restons immobiles.
Denis-Paul Beaubois est né à l?île Maurice en 1970 et vit aujourd?hui à Sydney en Australie. Denis travaille en tant qu?artiste vidéo et artiste de performance en Australie et sur la scène internationale depuis onze ans. Son travail a été projeté et exécuté dans des festivals et des galeries en Europe, aux Etats-Unis, en Amérique du Sud, en Asie et en Australie, il a notamment gagné la Bonn Videonale de 1998 en Allemagne et a reçu le Special Award for the Mediunkunst preis 2001 au ZKM en Allemagne également. Son travail a récemment été exposé au SCAPE 2006 Biennial of Art in Public Space à Christchurch en Nouvelle Zélande et au Glass Kulture Koldo Mitxelena à San Sebastian en Espagne.
Catalogue : 2006Terminal Image1- The fall from Matavai | Vidéo | dv | couleur | 1:30 | Australie | 2004
Denis-paul Beaubois
Terminal Image1- The fall from Matavai
Vidéo | dv | couleur | 1:30 | Australie | 2004
Dans Fall from Matavai, l?action de tomber (physiquement et symboliquement) est explorée. Le travail est vu comme une sortie vers des forces qui échappent à notre contrôle. Chaque pas, teinté par le passage de l?histoire reflète des forces en opposition contre une vision dominante. ?The Fall from Matavai? explore les espoirs émanents du passé, leurs grands idéaux qui furent depuis longtemps discrédités par l?Histoire. La chute, dans ce cas, est l?effondrement du modernisme, le rêve d?une situation de masse démocratisée qui est allée de travers. Le travail explore aussi l?image enregistrée comme dans ?Terminal Vision? où l?événement physique est détruit afin de se consolider avec un processus d?enregistrement.
Né sur l?île Maurice en 1970. Il a travaillé comme artiste vidéo et de spectacles en Australie et internationalement pendant les 11 dernières années. Il est membre du collectif de spectacles Gravity Feed et a travaillé avec les Post Arrivalists et Gekidan Kaitaisha. Ses travaux ont été portés à l?écran / joués internationalement dans des festivals et des galeries comme : en 1997, The Cleveland Festival of Performance Art en tant qu?artiste invité (États-Unis), en 1998, Bonn Videonale, (Allemagne) où il s?est vu décerner le premier prix. Puis à EMAF, (Allemagne), Fimform (Allemagne), Dokumentar festival (Allemagne). En 1999, à Arco Electronico (Espagne), Artist Unlimited eV Bielefeld (Allemagne). En 2000, à Darklight film festival (Irlande), Canberra Contemporary Artspace (Australie), Center For Contemporary Photography, Melbourne (Australie) à Linden Arts Center, Victoria (Australie). En 2001, à ZKM, il a reçu le prix spécial pour le Mediunkunst preis 2001 (Allemagne). En 2002 il a travaillé à Kunsthaus Zurich. En 2003 à Museum Ludwig Cologne (Allemagne). En 2004 il était aux Transmediale (Allemagne), à D Art04 Sydney Film Festival (Australie). Finalement, en 2005 il a participé à l?Adélaïde Film Festival (Australie) et au ParaSite Art Space (Hongkong).
Catalogue : 2006Hope # 1 | Art vidéo | dv | couleur et n&b | 36:39 | Australie | 0
Denis-paul Beaubois
Hope # 1
Art vidéo | dv | couleur et n&b | 36:39 | Australie | 0
La caméra est traitée comme une ?forme de vie ? par opposition a un outil qui rassemble des informations par sélection. Lorsqu?on la met en marche, elle enregistre son environnement et continue à le faire jusqu?à ce qu?elle soit détruite. L?image transmise réagit à la physiqualité de l'événement qui a pour conséquence un signal cassé qui interrompt l?image par intermittence. Comme le lancé devient de plus en plus vigoureux et que la caméra subit des dégats de plus en plus grave, l?interruption de l?image devient de plus en plus prononcée. Hope#1 fait partie d?une série de travaux qui explorent la politique des images enregistrées à travers la physiqualité et la destruction. Il questionne les représentations actuelles d?un écran stérile basées sur la réalité qui monopolise les ondes hertziennes. Le travail utilise la technologie de transmission et de réception pour explorer la dissémination des informations en tant que force. Un modèle est suggéré, qui établit un parallèle entre l?inclusion dans l?aire de réception avec l?existence. L?accès à l?information refuse la frontière entre l?informé et le non-informé. Ceux qui tombent en hors de la portée de réception sont marginalisés et peut-être n?existent pas. Le signal intermittent, interrompu, transmis par les éléments est apparenté à "être à la frontière de l?existence". Le signal intermittent encourage l?incertitude en révélant des bribes de faits, des informations partielles. Le dicton , "l?ignorance est une bénédiction" n?est pas possible lorsque quelqu?un se situe sur la frontière. Le signal intermittent est un outil de panique potentielle ou de désinformation. Le destinataire est conscient d?une partie de l?information et c?est l?incertitude créée par cette structure qui conduit à la disproportion. ?Être au seuil de l?existence ? signifie se situer à la jonction entre l?information et l?oubli. Le travail tente de localiser l?extrémité physique d?un signal et ainsi faisant, délimiter une frontière entre l?inclusion et l?exclusion. Dans ce schéma, on pose la question : ?Qui se trouve dans une position marginalisée ? ?. Est-ce le ?transmetteur ? à qui on a volé sa voix, ou est-ce le receveur potentiel qui tombe hors de la portée du signal (ou qui ne possède pas les moyens de recevoir le signal), et par-là même est exclu de l?information. ?Être au seuil de l?existence? signifie être soumis au signal interrompu / intermittent. Qui ou qu?est-ce qui détermine la frontière ? Physiquement, elle est reliée à la puissance. Métaphoriquement, elle est race, classe, genre et croyance politique. Hope# 1 a eu lieu à l'extérieur des murs de la Haute Cour de Justice australienne à Cambera, le lieu de Jugement final / Terminal dans le système de justice australien.
Né sur l?île Maurice en 1970. Il a travaillé comme artiste vidéo et de spectacles en Australie et internationalement pendant les 11 dernières années. Il est membre du collectif de spectacles Gravity Feed et a travaillé avec les Post Arrivalists et Gekidan Kaitaisha. Ses travaux ont été portés à l?écran / joués internationalement dans des festivals et des galeries comme : en 1997, The Cleveland Festival of Performance Art en tant qu?artiste invité (États-Unis), en 1998, Bonn Videonale, (Allemagne) où il s?est vu décerner le premier prix. Puis à EMAF, (Allemagne), Fimform (Allemagne), Dokumentar festival (Allemagne). En 1999, à Arco Electronico (Espagne), Artist Unlimited eV Bielefeld (Allemagne). En 2000, à Darklight film festival (Irlande), Canberra Contemporary Artspace (Australie), Center For Contemporary Photography, Melbourne (Australie) à Linden Arts Center, Victoria (Australie). En 2001, à ZKM, il a reçut le prix spécial pour le Mediunkunst preis 2001 (Allemagne). En 2002 il a travaillé à Kunsthaus Zurich. En 2003 à Museum Ludwig Cologne (Allemagne). En 2004 il était aux Transmediale (Allemagne), à D Art04 Sydney Film Festival (Australie). Finalement, en 2005 il a participé à l?Adélaïde Film Festival (Australie) et au ParaSite Art Space (Hongkong).
Christophe Beaucourt
Catalogue : 2007Slowsand in inaccuracies of the mind machine | Animation | dv | couleur | 1:40 | France | 2005
Christophe Beaucourt
Slowsand in inaccuracies of the mind machine
Animation | dv | couleur | 1:40 | France | 2005
des personnages lumineux bleus temporisent la nuit dans leur solitude en ville.
Christophe Beaucourt fait des images fixes et animés depuis 1997, année où il commence a travailler en tant qu`opérateur pour des vidéos de snowboard et photographe dans la presse (snowboard, skate, bmx). Parallèlement a ses activités de cadreur/monteur pour la télévision, il travaille sur l`art de rue depuis 2001, tout d?abord chez Graff it! en tant que photographe et journaliste puis collabore pendant 2 ans avec l`agence sipa. Il participe à des ouvrages tels "stencil project ou "Graffiti urban wallpaper". Il réalise également des documentaires expérimentaux sur l`art de rue qui ont été sélectionné dans divers festivals.
Martin Beauregard
Catalogue : 2018Another Day after Eternity | Installation vidéo | 4k | couleur | 8:38 | Canada | 2017
Martin Beauregard
Another Day after Eternity
Installation vidéo | 4k | couleur | 8:38 | Canada | 2017
L'oeuvre rend visible une forme de résurgences de l'expèrience traumatique au sein de la création d'environnements 3D représentatifs de la vie domestique. Sans jamais montrer l'horreur des évènements, elle participe de processus de recontextualisation et réinterprétation d'archives web d'attentats terroristes, ceux survenus notamment à Paris (2016), Bruxelles (2016) et Istambul (2017). Elle engage l'expression d'une temporalité humaine écartelée entre la réalité de l'événement et sa médiation faisant signe quelque part entre la vie, le son et l'image.
Martin Beauregard est artiste professionnel et professeur-chercheur-créateur à l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue. Martin Beauregard est diplémé de l’Université du Québec à Montréal (PhD en études et pratiques des arts) et de l’Université Paris 1 Panthéon Sorbonne (PhD en arts plastiques et musicologie), ainsi que de l’école des Beaux-arts de Bordeaux (Master en arts et médias). Son travail artistique a été présenté dans de nombreuses institutions, notamment au Musée des beaux-arts de Montréal (Montréal, Canada), Location One (New York, Etats-Unis), au Capc Musée d’art contemporain de Bordeaux (Bordeaux, France) et à l’Asahi Art Square (Tokyo, Japon).
Yann Beauvais
Catalogue : 2011meeting paul in buffalo | Film expérimental | dv | couleur | 3:10 | France | 2010
Yann Beauvais
meeting paul in buffalo
Film expérimental | dv | couleur | 3:10 | France | 2010
Une brève visite à Buffalo à l`occasion d`une projection de mes films invité par Paul Sharits. Quelques fragments initialement tournés en super 8 dans les années 80
Yann Beauvais est né en 1953, il vit et travaille à Paris et São Paulo. Il est cinéaste, critique et curateur. Il est l'auteur d'une trentaine de films courts et d'installations. Il est cofondateur de Light Cone, structure dédiée à la diffusion et la sauvegarde du cinéma expérimental qui est aujourd'hui, avec plus de 3500 films à son catalogue, la plus importante coopérative européenne de diffusion du cinéma expérimental. Il a enseigné l'esthétique et l'histoire du cinéma expérimental au Studio Le Fresnoy, à l'Université Paris 3 - Sorbonne Nouvelle et à l'Université de Floride. Il a été conservateur et programmateur à l'American Center et est intervenu au Centre Pompidou, au Musée d'art moderne de la Ville de Paris ainsi qu'au Musée du Jeu de Paume. Ses articles, publiés dans diverses revues, ont été rassemblées dans le recueil "Poussière d?image, paru en 1998, aux Éditions Paris expérimental.
Sarah Beddington
Catalogue : 2011Lost in Space | Art vidéo | 0 | couleur | 5:55 | Royaume-Uni | 2009
Sarah Beddington
Lost in Space
Art vidéo | 0 | couleur | 5:55 | Royaume-Uni | 2009
`Lost in Space`, 2009, 16mm film in colour, 5:55 min, with sound `Lost in Space` was filmed at an abandoned U.S. nuclear missile base and is part of Beddington?s investigation into capsular architecture of the Cold War period. The strange flying saucer-like object, lying abandoned on an old baseball court, was part of a now defunct radar system used to pinpoint co-ordinates for a nuclear-charged missile launch during the 1960s. In the film the object is approached cautiously thus giving it a certain presence that is heightened by shots of moving clouds and swaying vegetation. Sarah Beddington makes films that often investigate environments from the past as a starting point from which to look at the present. With `Lost in Space`, as in all of her other work, there is a sense of anticipation of waiting for something to happen. The meticulously observed compositions of her shots from an unmoving camera encourage the viewer to slow down and observe details of stillness and watching, light and shadow that turn this object of surveillance, once part of a system of power and fear, into an abject one that is now being surveyed. This relic from a utopian future that never happened becomes a surreal sundial for another era.
Sarah Beddington is a British artist and filmmaker, currently based in Paris, whose work is documentary in nature and investigates the intersection between the social, the personal and the political. Working in a variety of media, she records unique social and aesthetic circumstances that can manifest themselves in unanticipated ways. Her work revolves around the juxtaposition of the historical and the contemporary, often in relation to specific places, journeys and migration. Whether using installation, film or video, Beddington constructs parallel moments which, existing within a non-linear, non-narrative time, often have a dream-like quality. Solo exhibitions include Places of Laughter and of Crying, Bloomberg SPACE, London (2008); Crossing, DAC, New York (2008); Panoptiscope, Petrie Museum of Egyptian Archaeology, UCL, London (2006); Parallel Lines and Other Stories, Artlab, Berlin (2005). Group exhibitions include Liverpool Biennale: Future Movements (2010); Les Rencontres Internationales, Reina Sofia Museum, Madrid (2009); Eastern Standards: Western Artists in China, MASS MoCA (2009); Vanishing Point, Wexner Center for the Arts, Columbus, Ohio; About Time, Nordjyllands Kunstmuseum, Denmark. Her work is represented in a number of public and private collections including Arts Council England.
Catalogue : 2009Brief Encounter | Installation vidéo | dv | couleur | 2:46 | Royaume-Uni, USA | 2007
Sarah Beddington
Brief Encounter
Installation vidéo | dv | couleur | 2:46 | Royaume-Uni, USA | 2007
. « Brief Encounter » utilise trois images simultanées pour réfléchir sur la fragilité de la vie actuelle au Liban. L'image centrale a été tournée à l'ouest de Beyrouth. Un couple est vu à une table de café. L'homme est habillé en uniforme de l'armée, la tête de la femme est couverte d'un hijab. L'image de gauche montre une montgolfière s?élever lentement dans le ciel, après le coucher du soleil, au-delà de l'hôtel Holiday Inn de Beyrouth. Ce bâtiment présente encore les cicatrices des tirs de mortier de la guerre civile qui a pris fin en 1990. L'image de droite montre un cèdre, le symbole du Liban.
Sarah Beddington est une artiste britannique basée à Londres et à New York, dont le travail examine les points de rencontre entre le personnel, le politique et le social. Aucun de ses films et ?uvres vidéo n?est mis en scène ; ils sont plutôt des observations non narratives, proches du documentaire, filmées à partir d'une caméra immobile. Sous son regard détaché, des fragments culturels et visuels s'unissent en des tableaux poétiques. Elle construit un aperçu éloquent sur un monde qui semble fonctionner parallèlement à la perception que nous en avons au jour le jour. Parmi les expositions individuelles consacrées à ses ?uvres, signalons notamment « Crossing » au DAC de New York, « Places of Laughter and of Crying » au Bloomberg Space de Londres, « Panoptiscope » au Petrie Museum du UCL de Londres ou « Parallel Lines and Other Stories » à l?Artlab de Berlin. Son ?uvre est représentée dans un certain nombre de collections publiques et privées, notamment l?Arts Council England.
Roger Beebe
Catalogue : 2008TB TX DANCE | Film expérimental | 16mm | noir et blanc | 2:30 | USA | 2006
Roger Beebe
TB TX DANCE
Film expérimental | 16mm | noir et blanc | 2:30 | USA | 2006
L'arrière plan de l'image est fait d'un motif de points imprimés directement sur un patron clair. Cet arrière-plan se dédouble comme une bande sonore optique de différents tons créer par la différente densité des points. Les points sont inspiré des bas que Toni Basil (Antonia Christina Basilotta") portait dans le film de Bruce Conner "Breakaway" en 1966, qui servit aussi de source d'image pour le danseur dans le film. Toni Basil elle-même est une source d'inspiration pour tout les trentenaires n'ayant pas encore trouvé leur voie (Elle avait 39 ans quand "Mikey" devint un tube en 1982") Ce film a été commissionné à Cinematexas en 2005 pendant un déjeuner d'un plat de porc et d'une charlotte aux pêches. Le film e st aussi connu sous le nom de "32.37" (le prix du repas). De la série Lunchfilm: Mike Plante, conservateur, déjeune avec des réalisateurs et commande un film pour le prix du déjeuner. Certaines règles sont écrites sur une serviette. Voici les règles de cette commission: faire référence à la danse, faire référence au Texas, avoir un autographe, mentionner Toni Basil.
Roger Beebe est professeur de film et médias à l'université de Floride. Ses travaux ont été montré de part le monde dans des lieux aussi peu communs que la McMurdo Station en Antarctique et le CBS Jumbotron sur Times Square et aussi dans des lieux plus communs comme le Museum of Modern Art, Ann Arbor, NY Underground, et Rotterdam. De 1997 à 2000 il a été en charge de Flicker, un festival bi-mensuel de film de petit "calibre" à Chapel Hill, NC, et est maintenant directeur artistique de FLEX, Florida Experimental Film/Video Festival.
Catalogue : 2007S A V E | Film expérimental | 16mm | couleur et n&b | 5:0 | USA | 2006
Roger Beebe
S A V E
Film expérimental | 16mm | couleur et n&b | 5:0 | USA | 2006
Une station service abandonnée affiche un curieux impératif : ?Save? (sauver). Cette énigme se pose sous une forme architecturale : qu?y a-t-il à sauver ? Un nouvel épisode dans l?histoire des Américains qui dirigent leurs caméras vers une station service ; une tentative pour comprendre ce que l?on a fait par le passé, ce que l?on va faire, et ce qu?on a laissé derrière nous. La première partie de S A V E a été entièrement montée sur caméra.
Roger Beebe est professeur de cinéma et de ?media studies? à l?université de Floride. Son travail a été montré un peu partout dans le monde dans des endroits aussi improbables que la McMurdo Station en Antarctique et le CBS Jumbotron à Times Square, mais aussi dans des endroits un peu plus convenus comme par exemple Ann Arbor, le New York Underground et Rotterdam. De 1997 à 2000 il s?est occupé de Flicker, un festival bimensuel de courts-métrages à Chapel Hill en Caroline du Nord et il est actuellement le directeur artistique de FLEX, le Festival du Film et de la Vidéo Expérimental de Floride (Florida Experimental Film/Video Festival).
Sergio Belinchón
Catalogue : 2011AVALANCHA | Art vidéo | 16mm | couleur | 7:0 | Espagne, Allemagne | 2008
Sergio BelinchÓn
AVALANCHA
Art vidéo | 16mm | couleur | 7:0 | Espagne, Allemagne | 2008
Avalancha is the story of a group of people hidden in the woods, they start running out of it and try to trespass a fence with handmade ladders, they jump and run into the woods, and the loop starts, they are hidden in the woods? Based on the events that happened in the border of Morocco and Spain, when several big groups of people tried to trespass the border fence. The press called this event as "avalanche". The film was shot in Germany, in a former fence separating East and West Germany, with german actors, trying to mix equal situations but not being obvious, there is no information about all this in the video. This is just a choreography based on a situation. I filmed the action from 3 different points of view that we can see simultaneously in 3 screens, one for the fence, one for the woods and one for the whole action. The video is presented as a continuous loop as the real fences problem is also a loop.
Michael Bell-smith
Neil Beloufa
Catalogue : 2015TONIGHT AND THE PEOPLE | Fiction expérimentale | hdv | couleur | 81:0 | France, USA | 2013
Neil Beloufa
TONIGHT AND THE PEOPLE
Fiction expérimentale | hdv | couleur | 81:0 | France, USA | 2013
Dans un Hollywood imaginaire des cow-boys, des membres d’un gang, des militants, des hippies et des adolescentes rebelles élaborent un conte philosophique qui recycle les stéréotypes les plus forts de notre époque. Dans ce monde où documentaire et science- fiction s'entrechoquent, lutte des classes et invasion extra-terrestre cohabitent.
Neil Beloufa (1985, Paris) a étudié à l'Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts (ENSBA) et l'Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs (ENSAD) de Paris, et à Le Fresnoy - Studio national des arts contemporains. Il a reç̧u plusieurs prix, notamment le Prix Videoforme de Clermont-Ferrand en 2009, le Grand Prix IndieLisboa 2009, le Prix Arte du court métrage et le Prix du Jury au Festival de Oberhausen en 2011. Son travail a été présenté dans de nombreuses expositions solo à Francfort, Los Angeles, Paris et New York, et présenté dans le cadre de nombreuses expositions solo et collectives depuis 2007. Ses films ont été présentés dans des festivals internationaux de vidéo et documentaire. En 2012, il a reçu le talent Prix Audi pour son projet de long métrage TONIGHT AND THE PEOPLE, dont la première a eu lieu au FID Marseille en 2013. Cette même année, il a reçu le prix Meurice pour son prochain projet de film. Il vit à Paris.
Neil Beloufa
Catalogue : 2008Kempinski | Vidéo expérimentale | dv | couleur | 15:0 | France, Mali | 2007
Neil Beloufa
Kempinski
Vidéo expérimentale | dv | couleur | 15:0 | France, Mali | 2007
Bienvenu à Kempinski, Les habitants de ce lieu mystique et animiste nous le présentent. « Aujourd?hui nous disposons d?un centre spatial. Nous mettrons bientôt des fusées ainsi qu?un certain nombre de satellites sur orbite qui nous permettront d?avoir beaucoup plus d?informations sur les autres stations et sur les autres astres. » La vidéo n?a pas de scripte et son scénario est causé par une règle du jeu spécifique.
Neil Beloufa est né en 1985 à Paris. Étudiant en 4e année aux Beaux-Arts (ENSBA) et aux Arts Décoratifs (ENSAD) de Paris, il est actuellement en échange universitaire aux États-Unis.
Louidgi Beltrame
Catalogue : 2018El Brujo | Film expérimental | 4k | couleur | 17:29 | France, Pérou | 2016
Louidgi Beltrame
El Brujo
Film expérimental | 4k | couleur | 17:29 | France, Pérou | 2016
El Brujo, qui signifie “ le sorcier “ en espagnol est aussi le nom d’un site archéologique mochica. C’est sur cette plage de la côte péruvienne que l’artiste a tourné une partie de son film : le guérisseur José Levis Picón y rejoue la séquence finale du film de François Truffaut Les Quatre Cent Coups (1959) où le jeune héros Antoine Doinel, interprété par Jean-Pierre Léaud, s’enfuit vers le rivage. Le célèbre acteur français prend lui aussi part à l’oeuvre de Louidgi Beltrame, filmé à la dérive dans les rues de Paris. A travers ces transpositions, l’artiste orchestre une série de déplacements, une migration des personnages, des motifs et des époques : “Antoine Doinel est déplacé dans l’espace et dans le temps, mais aussi dans le langage. En Aymara, langue indienne vernaculaire, le passé se situe devant le locuteur et le futur derrièrere lui. “ Aux lignes géométriques du paysage péruvien fait de pyramides et d’excavations répond la structure du montage filmique composée de travellings et de plans panoramiques sur la musique modulaire et synthétique du morceau Triangle (1979) de Jacno.
Louidgi Beltrame est né en 1971 à Marseille. Il vit et travaille actuellement à Paris. Il a étudié à l’école supérieure d’art et de design à Marseille, au Fresnoy-Studio National des Arts Contemporains et à la Villa Arson de Nice. Dans son travail salué par le prix SAM en 2014, Louidgi Beltrame examine les processus de constitution d’archives et de documentation de l’organisation humaine à travers le 20ème siècle, en utilisant la fiction comme une possible façon d’appréhender l’histoire. Le travail de Louidgi Beltrame se développe autour d’une déconstruction des structures formelles et narratives du cinéma, envisagé comme médium avec sa syntaxe spécifique mais aussi comme force politique qui a influencé le développement du siècle dernier et d’une documentation de l’architecture moderniste et de ses vestiges. Il filme ainsi dans des endroits définis par leur relation paradigmatique à la modernité : Hiroshima, Rio de Janeiro, Brasilia, Chandigarh, Tchernobyl, ou Gunkanjima, île abandonnée au large de Nagasaki, vestige d’une ancienne cité charbonnière. Son travail, récemment exposé au Palais de Tokyo (2016), a été montré au Centre d’art Contemporain de Chelles (2010), au Musée d’art Moderne et Contemporain de Strasbourg (2008), au Pinchuk Art Center de Kiev (2007), à l’Atelier du jeu de Paume (Paris, 2006), au Musée d’art contemporain du Val-de-Marne, (France, 2005), au Centre Georges Pompidou, (Paris, 2005).
Catalogue : 2015the walking tree | Doc. expérimental | 16mm | couleur | 35:0 | France | 2014
Louidgi Beltrame
the walking tree
Doc. expérimental | 16mm | couleur | 35:0 | France | 2014
Louidgi Beltrame filme en 16 mm un grand banyan situé dans le jardin botanique de Calcutta. Cet arbre, qui a la particularité de s’étendre en rhizome sur plusieurs centaines de mètres, est approché comme une forêt de clones, un espace métaphysique où des histoires refont surface : l’histoire de l’invention et du développement parallèle de la photographie et de la télégraphie dans le contexte de l’Inde colonisée, le rêve de Linné selon Foucault, des réminiscences du cinéma Bengali de Ritwik Ghatak et de Satyajit Ray où réel et fiction se sont rencontrés.
Louidgi Beltrame est né à Marseille en 1971. Il vit et travaille à Paris. Le travail de Louidgi Beltrame se développe autour d’une documentation des modes d’organisation humaine dans l’histoire du 20ème siècle. Il se déplace sur des sites définis par une relation paradigmatique à la modernité : Hiroshima, Rio de Janeiro, Brasilia, Chandigarh, Tchernobyl ou encore la colonie minière de Gunkanjima au large de Nagasaki. Ses films - qui reposent sur l’enregistrement du réel et la constitution d’une archive - font appel à la fiction comme une manière possible d’envisager l’Histoire.
Catalogue : 2011gunkanjima | Doc. expérimental | dv | couleur | 33:0 | France | 2010
Louidgi Beltrame
gunkanjima
Doc. expérimental | dv | couleur | 33:0 | France | 2010
Située au large de Nagasaki au Japon, l?île de Gunkanjima est une colonie minière abandonnée depuis 1974. Objet d?une expérimentation urbaine verticale, extrême, et non planifiée, l?île rassemble aujourd?hui les vestiges archéologiques de l?architecture moderne japonaise. Ces formes vides, filmées comme des sculptures monumentales, sont néanmoins habitées par des histoires stratifiées - celles des conditions de production, des idéologies qui ont motivé ces chantiers et des hommes qui les ont bâti et exploités.
Louidgi Beltrame est un artiste français. Né à Marseille, il vit et travaille actuellement à Paris. Son travail se développe autour de la déconstruction des structures narratives et formelles du cinéma, considéré comme un médium avec sa syntaxe spécifique, mais également comme une force politique qui a influencé les développements du siècle passé, et qui constitue également une documentation de l?architecture moderniste et de ses vestiges. Le travail de Louidgi Beltrame est exposé dans des galeries, des musées et présenté dans des festivals de cinéma en France et à l?étranger, notamment au Musée d?Art Moderne et Contemporain de Strasbourg ; à Paris au Musée du Jeu de Paume, à la Fondation Ricard, au Palais de Tokyo, au centre d?art Le Plateau, au Centre Georges Pompidou. Ses films ont été diffusés au FID Marseille (festival international du documentaire), au festival international du film de Rotterdam, au festival du film de Locarno, à la Fondation Funarte de Rio de Janeiro, à LOOP, Barcelone ; au Japon à la Echigo Tsumari Art Triennal, à Niagata et à l?Hiroshima Art Document.
Catalogue : 2009Brasilia/Chandigarh | Doc. expérimental | dv | couleur | 27:0 | France | 2008
Louidgi Beltrame
Brasilia/Chandigarh
Doc. expérimental | dv | couleur | 27:0 | France | 2008
Deux architectes espéraient construire la cité idéale: Oscar Niemeyer a créé Brasilia en plein mato (savane) brésilien, Le Corbusier s?est rendu en Inde pour y construire Chandigarh. Les deux villes s?élèvent dans le paysage, comme deux mémentos futuristes de béton, témoins de leurs bâtisseurs, les rares habitants qui nous sont donnés à voir semblent rapetissés. Les géométries respectives de Brasilia et Chandigarh construisent le film, tandis que le dialogue s?installe entre les deux cités.Brasilia 2.doc
Louidgi Beltrame, cinéaste, artiste, est né en 1971 à Marseille. Il a présenté son travail à l?Atelier du Jeu de Paume, au Palais de Tokyo ou au Musée André Malraux du Havre ainsi qu?au Festival du Film de Locarno ou au Festival Interntional du Documentaire à Marseille.
Yosr Ben Messaoud
Catalogue : 2026Envol | Vidéo | hdv | couleur | 4:12 | Tunisie, France | 2024
Yosr Ben Messaoud
Envol
Vidéo | hdv | couleur | 4:12 | Tunisie, France | 2024
Dans la pénombre, la main surgit comme un fragment de présence, suspendue entre apparition et effacement. Elle devient un territoire sensible, effleuré par une intimité silencieuse, et se déploie comme un paysage ouvert, un espace d’accueil pour ce qui passe sans jamais vraiment se laisser saisir. La vidéo devient alors un lieu de ralentissement, où le regard croise une présence partielle mais habitée, traversée par un monde en mouvement.
Yosr Ben Messaoud est une artiste visuelle qui travaille entre la France et la Tunisie. Elle poursuit actuellement ses études à l’École des Beaux-Arts de Paris, après avoir obtenu un diplôme en art contemporain et sciences humaines à l’Université de Vincennes. Son travail se compose de vidéos, de photographies, de dessins et d’installations ou encore d’hybridation entre ces différentes formes d’expression. La variété de formes opératoires transmet une esthétique d’ouverture et de flottaison, où l’on est appelé à être un pont, à accueillir l’altérité pour l’émergence d’une nouvelle forme de communion. Dans son travail, elle interroge les enjeux liés au déplacement des récits et à leurs survivances en partant de l’intime, par la mise en place de dispositifs conçus à la fois comme des systèmes d’accueil, des contenus d’expériences et des circuits de narration, qui se peuplent de ce qui les entourent. Les axes se déplacent incessamment, entre le vécu et les faits d’affects, les images récoltées et celles qui survivent, l’intime et la parole collective, pour réfléchir autour de la condition de l'humain, non pas en tant qu’humanité au centre du monde mais comme faisant partie de son ordre sensible, matériel et social
Haim Ben Shitrit
Catalogue : 2007No Johny no | Vidéo expérimentale | dv | couleur et n&b | 3:36 | Israel | 2006
Haim Ben Shitrit
No Johny no
Vidéo expérimentale | dv | couleur et n&b | 3:36 | Israel | 2006
Anonymous soldiers don?t tell your mother - synopsis Anonymous soldiers, l'hymne du "Shtern gang", un groupuscule juif anti-britannique qui opérait dans les années quarante traduit en français avec des fautes d'orthographe. Le texte est narré par les parents de l'artiste, qui ne le connaissent pas, mais tentent de plaire à leur fils. Le récit est interrompu par les corrections d'orthographe, la mère qui veut nourrir son fils, et d'autres sons et rythmes orientaux. Le son est orchestré par des personnages dont le visage est camouflé avec des paysages désertiques sculptés digitalement sur leur visage. "no johnny no" est une danse du ventre virtuelle dans un album de photos de famille. Accompagné par un son franco-arabe rêveur.
Né à Jérusalem A étudié avec Christian Boltonsky à l?Académie des Beaux-Arts, Paris. Diplômé avec mention de la Bezalel Art Academy à Jérusalem. A été récompensé par la fondation Manet-Katz, l´America-Israel fund et la fondation Pollock-Krasner de New York. Installations vidéo et projets en Israel, France, Angleterre, Belgique et Canada. directeur du Département des arts de l?Académie des arts et sciences à Jérusalem.
Younes Ben Slimane
Catalogue : 2026Images De Tunisie | Doc. expérimental | 0 | couleur et n&b | 14:39 | Tunisie | 2025
Younes Ben Slimane
Images De Tunisie
Doc. expérimental | 0 | couleur et n&b | 14:39 | Tunisie | 2025
Images de Tunisie réapproprie et recontextualise des images d’archives issues des actualités filmées françaises des années 1940, en les combinant avec de nouvelles prises de vue réalisées aux mêmes endroits, au milieu des architectures qui subsistent encore.
Younès Ben Slimane est un artiste visuel et cinéaste tunisien. Il est diplômé en architecture de l’École Nationale d’Architecture et d’Urbanisme de Tunis avant d’avoir poursuivi des études post-diplôme au Fresnoy – Studio national des arts contemporains (FR). Son travail a été présenté au Mucem à Marseille (FR), à la Biennale de l’Art Africain Contemporain de Dakar (SN), au Musée d’Art Contemporain de Skopje (MK), à l’Institut du Monde Arabe à Paris (FR), au Beirut Art Center (LB), à ETH Zurich – gta exhibitions (CH), à la Biennale d’Architecture de Versailles (FR), sur le musée-bateau Art Explora, ainsi qu’au Wexner Center for the Arts dans l’Ohio (US), à la Zaha Hadid Foundation à Londres (UK) et à la Galeria de Arte Cinemática à Vila do Conde (PT). Ses films ont été sélectionnés dans de nombreux festivals internationaux, notamment le Locarno Film Festival (CH), CPH:DOX (DK), le Black Star Film Festival (US), DokuFest (XK), EXiS Seoul (KR) et Prismatic Ground New York (US), entre autres. Il a reçu plusieurs distinctions, dont le Loop Barcelona Award (2022, ES). Son travail fait partie de collections publiques, notamment celles du Musée d’Art Contemporain de Barcelone (MACBA) Print et de Kadist Paris–San Francisco.
Younès Ben Slimane
Catalogue : 2023We Knew How Beautiful They Were, These Islands | Doc. expérimental | hdcam | couleur | 20:0 | Tunisie, France | 2022
Younès Ben Slimane
We Knew How Beautiful They Were, These Islands
Doc. expérimental | hdcam | couleur | 20:0 | Tunisie, France | 2022
A lone figure digs a grave in the dead of night. With no dialogue – and no sound other than the wind, the crackling of a fire and the scrape of a shovel against dry earth – we are confronted with a dark and mysterious, possibly cursed, universe where every object seems haunted by a meaning we barely sense, but which seem to confirm our anxieties. The head of an old doll, a comb, a lipstick. Relics whose silent language speaks of the end of their former owners. At sea, in the desert. Younes Ben Slimane’s disturbingly beautiful and melancholic imagery is bathed in darkness and in a golden chiaroscuro, lit only by the stars and the lone grave diggers’ headlamps.
Younès Ben Slimane : Artiste et cinéaste tunisien, diplômé du Fresnoy – Studio national des arts contemporains en 2022. Ses films ont été sélectionnés dans des festivals internationaux parmi lesquels Locarno Film Festival, CPH:DOX, DokuFest, Festival dei Popoli. Il a reçu le a remporté le Tanit d'or aux journées cinématographiques de Carthage (2019), le Prix Studio Collector(2021) et le prix Loop Barcelona(2022).Son travail fait partie des collections d’institutions et de musées d’art notamment l’institut d'art contemporain, Villeurbanne/Rhône-Alpes (IAC), France et le Musée d'art contemporain de Barcelone, MACBA - Barcelone, Espagne. Actuellement, Younès Ben Slimane se consacre au développement de son prochain film grâce au programme Focus Script du Festival de Cannes.
Samy Benammar, Mohamad Awad
Catalogue : 2026Adieu Ugarit | Documentaire | 16mm | noir et blanc | 15:45 | Canada | 2024
Samy Benammar, Mohamad Awad
Adieu Ugarit
Documentaire | 16mm | noir et blanc | 15:45 | Canada | 2024
En 2012, Mohamed voit son meilleur ami abattu par une milice armée aux abords de Damas, en Syrie. Le sang se répand dans l’eau du lac et contamine la mémoire. Dix ans plus tard, les reflets des Laurentides rappellent le traumatisme de Mahamed, maintenant réfugié au Québec. Je lui demande s’il souhaite excaver les souvenirs, réparer les peurs en nous isolant quelques jours dans le calme le plus angoissant qui soit pour lui. Il raconte la mort, l’immigration, la colère. Nous nous demandons comment et pourquoi raconter cette histoire.
Samy Benammar est un cinéaste et critique de cinéma résidant entre Marseille et Montréal. Son travail d’écriture et de réalisation, construit autour d'enjeux sociopolitiques hérités de ses origines algériennes et ouvrières, déploie des dispositifs documentaires réflexifs et une approche tactile et expérimentale de l'image. Il a notamment réalisé adieu ugarit (2024), avant seriana (2024), kaua’i’o’o (2023) et peugeot pulmonaire (2021). Ses films sont distribués par Winnipeg Film Group, CFMDC et Vidéographe. Ils ont été présentés dans des festivals tels que le BFI London Festival, les RIDMs, Experiments in Cinema, Windx, le Symposium de Cinémathèque québécoise et le Beijing short film festival. Ses textes peuvent être lus dans différentes revues spécialisées. Il a siégé sur les comités de rédaction de 24 images, Hors-Champ et Panorama-cinéma. Il poursuit actuellement un doctorat en recherche-création sur la photographie coloniale dans la région des Aurès en Algérie.