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Horacio G, Longina
Catalogue : 2006OIDAR | Vidéo expérimentale | dv | couleur | 2:0 | Espagne | 2005
Horacio G, Longina
OIDAR
Vidéo expérimentale | dv | couleur | 2:0 | Espagne | 2005
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Paul Gabel
Catalogue : 2006I will always wait (It will never be) | Vidéo | dv | couleur | 8:56 | USA | 2005
Paul Gabel
I will always wait (It will never be)
Vidéo | dv | couleur | 8:56 | USA | 2005
Un film qui parvient à saisir Wall Street en un point entre déconstruction (la Deutsche Bank enveloppée pour travaux), reconstruction (7 World Trade Center) et destruction (l'absence des tours jumelles). Les phrases "I will always wait" ("j'attendrai toujours") et "It will never be" ("cela n'arrivera jamais") rendent possibles une lamentation sur la journée tragique du 11 septembre, à un moment où ces indications physiques sont bouleversées par le progrès et le renouveau urbain.
Paul Gabel est né en 1976. Il vit et travaille à New-York. Dessinateur et vidéaste, il a également travaillé pour le Metropolitan Museum of Art, le Drawing Center et le Whitney Museum of American Art de New-York. Son travail explore les thèmes de la connaissance, la mémoire, la foi, l'autorité, la présence et l'absence. Sa vidéo, 'I will always wait, It will never be' trace la possibilité d'une complainte concernant l'état actuel de Ground Zero. Elle a été recemment montrée au 4è festival de courts métrages de Hull, a Royaume-Uni, et au festival de films de Luksuz en Slovénie.
Gints Gabrans
Catalogue : 2020SAN FOOOD office Towers Paris | 0 | 0 | | 0:0 | Lettonie, 0 | 2019
Gints Gabrans
SAN FOOOD office Towers Paris
0 | 0 | | 0:0 | Lettonie, 0 | 2019
The whole Paris is covered by a GPS-based large scale virtual object “SAN Foood office Paris”, that can be seen using the augmented reality app SAN (download - san.lv). At the center of the object, 25-kilometer-high SAN towers are located near the Eiffel Tower. Foood office based on the idea: UN estimates that by 2050 the number of world’s population will reach 9 billion, therefore it will be necessary to produce by 70 per cent more food. Unlike the tendency to think how to produce more and more, the FOOOD project proposes genetically modified human metabolic bacteria that have been endowed with the ability to synthesise enzymes that break down cellulose. Cellulose, a simple sugar glucose polymer, makes up a significant part of plant biomass. In the ordinary human metabolism, cellulose is indigestible and totally without nutritional value. That is why these enzymes that break down cellulose would allow the use of everyday food products from the vegetable world with almost a third more efficiency. They would also allow the more effective use of completely new types of food resources for example, cellulose rich wood and paper. If we managed to create a complete process to break down cellulose then humans would obtain 11% more kilocalories from 100 grams of paper than from 100 grams of bread (400 kilocalories from paper and 355 from bread).
Gints Gabr?ns (b. 1970, Valmiera, Latvia) works mainly with installations and new media art. From 2016 to 2020, he developed the augmented reality mobile application SAN. Solo exhibitions include: Transreality Zirgu Street, Riga (SAN, 2018); Out of Nowhere, Société d'encouragement pour l'industrie nationale, Paris (2015); The Bright Sky, Watermans New Media Gallery, London (2010); Paramirrors, Latvian Pavilion, 52nd Venice Biennale (2007); Invisible. Special Effects of a Parallel World, Contemporary Art Centre, Vilnius (2005); and STARIX, 26th Sao Paulo Biennial (2004). Group exhibitions include: 2019 "The Coming World: Ecology as the New Politics 2030–2100, Garage Museum, Moscow Obvious and Incredible, Gallery 427, Riga (2018); New Eden, Arctic Biennial, Sølvberget Galleri, Stavanger, Norvay (2016); Science Inspires Art: Food, New York Hall of Science, New York (2016); Visionary Structures. From Johansons to Johanson, Bozar Art Centre, Brussels (2015); and the 4th Moscow Biennale of Contemporary Art (2011). He lives and works in Riga.
Gints Gabrans
Catalogue : 2008PARAHYPNOSIS | Vidéo expérimentale | dv | couleur | 6:0 | Lettonie | 2007
Gints Gabrans
PARAHYPNOSIS
Vidéo expérimentale | dv | couleur | 6:0 | Lettonie | 2007
Cette vidéo montre une séance d?hypnose collective à la pleine lune. Au cours de la séance, l?hypnotiseur explique que la lumière du jour perce et qu?une manipulation permet de transformer la nuit en jour artificiel. Quand les gens hypnotisés se réveillent, ils ont réellement l?impression de voir la lumière du jour. Le spectateur peut choisir de suivre les transformations de l?espace et de la perception, ou de participer à cet événement imaginaire
Gints Gabrans est né en 1970. Il vit et travaille à Riga, en Lettonie. Son travail a été exposé au Musée d?art contemporain de Tallinn, au Baltic Art Center, à Stockholm, aux Rencontres internationales Paris/Berlin, à la Wolksbuhne, Berlin, à la 26ème Biennale de Sao Paulo, au Musée d?art contemporain Kiasma à Helsinki, au Musée d?art contemporain de Zagreb en Croatie, au Ludwig Museum de Budapest, à la Hamburger Bahnhoff, Berlin, au Moderna Museet, Stockholm, et lors de la 8ème triennale d?art baltique, au centre d?art contemporain de Vilnius (Lituanie).
Catalogue : 2006Starix | Doc. expérimental | betaSP | couleur | 26:0 | Lettonie | 2004
Gints Gabrans
Starix
Doc. expérimental | betaSP | couleur | 26:0 | Lettonie | 2004
"En transformant un vagabond de la gare de Riga en star des médias, Gabrans a révélé les mécanismes inhérents aux stratégies des médias. Pour ce projet, Gabrans a fondé l'agence de publicité Néostar. Le mot "Starix" renvoit à la fois à l'anglais "Star" avec la culture populaire qui s'y rattache, et au terme russe signifiant "vieil homme". Dans ce cas précis, le vieil homme est un sans domicile fixe mais, dans un contexte de projet artistique, peut devenir une star." source : kiasma
Tonci Gacina
Catalogue : 201022:22 Split-Zagreb | Vidéo | dv | couleur | 4:8 | Croatie | 2008
Tonci Gacina
22:22 Split-Zagreb
Vidéo | dv | couleur | 4:8 | Croatie | 2008
Sur le côté Est de la station de chemin de fer dans la ville de Split, juste à côté des voies de chemin de fer, les gens vivent dans les maisons construites jadis pour le personnel de la gare. Ce court documentaire les suit dans un moment bref, qui condense toute leur vie.
Tonći Gaćina was born in Split in 1983. In 2007 he turned into the Academy of Fine Arts in Split, at the Film and Video department. He is currently working in visual arts and film. Since 2006 he made a couple of experimental films, and "22:22 Split - Zagreb" is his first documentary.
Aslan Gaisumov
Catalogue : 2017People of No Consequence | Vidéo | 4k | couleur | 8:34 | Russie | 2016
Aslan Gaisumov
People of No Consequence
Vidéo | 4k | couleur | 8:34 | Russie | 2016
Aslan Gaisumov développe une œuvre qui se nourrit de mémoire personnelle et collective, mais les transforme et les transcende aussi. Son travail se situe entre l’immédiateté visuelle et le commentaire social, entre le momentané et le monumental. Si elle se compose surtout de vidéo et d’installations incluant des objets trouvés ou confectionnés spécifiquement pour la pièce, Gaisumov expose parfois des photographies et des œuvres sur papier aussi. People of No Consequence est le titre que Gaisumov a choisi pour cette installation vidéo : un plan séquence de la première rencontre d’un groupe de personnes âgées qui ont toutes vécu la déportation de la totalité du peuple tchétchène vers l’Asie centrale en 1944, il y a 72 ans. Il réutilise le titre pour sa constellation de trois œuvres récentes, incluant la vidéo Volga (2015) et l’œuvre tridimensionnelle Household (2016).
Aslan Gaisumov :son parcours relève presque du miracle : aujourd’hui âgé de 25 ans, l’artiste a grandi dans le nord du Caucase tchétchène, région marquée par la guerre civile et le terrorisme, et vécu sept ans dans un camp de réfugiés avec sa famille. A travers ses oeuvres marquantes, Aslan Gaisumov trouve le moyen de traiter son traumatisme et d’attirer l’attention sur la situation en Tchétchénie.
Catalogue : 2017Volga | Vidéo | 4k | couleur | 4:11 | Russie | 2015
Aslan Gaisumov
Volga
Vidéo | 4k | couleur | 4:11 | Russie | 2015
Dans cette vidéo faisant preuve d’une simplicité des plus efficaces, l’artiste de 24 ans Aslan Gaisumov nous plonge dans le conflit tragique auquel est confrontée sa Tchétchénie natale. Ce document, en partie autobiographique, montre comment les familles tentent de fuir le pays en s’entassant par douzaines dans de minuscules voitures. Le langage intuitif et poétique de Gaisumov vise à signifier les conséquences de la guerre, associées à la perte des traditions et des repères d’identité. Lorsque la survie devient une nécessité, les constructions fragiles comme le langage, les contes de fée et les symboles disparaissent. La mémoire et les histoires familiales se font rares et sont la plupart du temps perdues à jamais. Mais ceux qui parviennent à fuir, tel Gaisumov, représentent une nouvelle génération. On observe alors un nouveau leitmotiv, où le passé et le présent s’entremêlent pour créer de nouveaux symboles et métaphores perpétuant la continuité d’un peuple.
Aslan Gaisumov son parcours relève presque du miracle : aujourd`hui âgé de 25 ans, l`artiste a grandi dans le nord du Caucase tchétchène, région marquée par la guerre civile et le terrorisme, et vécu sept ans dans un camp de réfugiés avec sa famille. A travers ses oeuvres marquantes, Aslan Gaisumov trouve le moyen de traiter son traumatisme et d`attirer l`attention sur la situation en Tchétchénie.
Fernando Galan
Rafael Gallar
Catalogue : 2007Infinitos monos | Vidéo expérimentale | dv | couleur | 6:0 | Espagne | 2006
Rafael Gallar
Infinitos monos
Vidéo expérimentale | dv | couleur | 6:0 | Espagne | 2006
?Infinitos Monos? est une interprétation plastique du Paradoxe du singe savant qui affirme qu?un singe qui taperait sur les touches d?un clavier au hasard finirait presque sûrement par écrire tous les livres qui se trouvent à la bibliothèque nationale de France. Ce théorème montre qu?il est extrêmement improbable que cela arrive, ceci étant il serait encore plus improbable que les lois de la statistiques soient déjouées.
Rafael Gallar est né à Alicante en 1969. Il a commencé en tant que photographe industriel à Alicante, une profession qu?il a exercée pendant quatre ans. En 1998, il a déménagé à Madrid pour travailler en tant qu?assistant pour plusieurs photographes. Trois ans plus tard il commença à collaborer avec plusieurs magazines en tant que photographe free lance et réalisa des campagnes de publicité. Il a exposé ses photos au Photoespaña-02, et au festival BAC-03 au CCCB. Il a commencé à travailler avec la vidéo en 2004 et a exposé deux pièces la même année au FEM-04. il a exposé ?Infinities Monkeys? au FEM-05 et ?I?d Prefer to Borrow Someone Else?s Interpretation? au FEM-06.
Inti Gallardo
Catalogue : 2022Mnemoc(y)ne | VR expérimental | super8 | couleur | 0:0 | Argentine, Chili | 2019
Inti Gallardo
Mnemoc(y)ne
VR expérimental | super8 | couleur | 0:0 | Argentine, Chili | 2019
In a black cubic space of virtual reality based on panels of ATLAS MENOSYNE created by Aby Warburg, the user will be able to activate different fragments of a personal memory filmed in Super8mm, generating his own montage and relations between the sequences that are projected in the space. The exterior limit of the physical space is defined by the same films exposed in their original materiality. The project pretends to expand with time, adding images to an atlas in motion, that reports Nomadic life of the fragmented time-space and the no existence of digital borders. Programer: Lucian A. Meister. Sound design: Sonoscopia.
Inti Gallardo has a degree in Cinema (University of Córdoba), and a Master in Media Art (University of Chile / Polytechnic University of Valencia). It is part of the ANCORA AV work cooperative and the CEIS8 group (Experimentation in analog film formats). Her work is linked to the use of materialities, archives, memory and the crossing between analog and digital media in different aesthetic and political configurations.
Christophe Gallois
Catalogue : 2025L'écoute vagabonde | Documentaire | 4k | couleur | 23:18 | France | 2024
Christophe Gallois
L'écoute vagabonde
Documentaire | 4k | couleur | 23:18 | France | 2024
Le monde de Dominique Petitgand est celui de l’écoute. Depuis trois décennies, l’artiste crée des pièces sonores qu’il diffuse à travers des disques, à la radio, lors de séances d’écoute se déroulant dans l’obscurité, selon le principe d’un « cinéma pour l’oreille », ou encore sous la forme d’installations déployées dans l’espace, dans des lieux d’exposition. Dans son travail de montage, des fragments de voix sont découpés, isolés, détachés de leur contexte, et associés à d’autres éléments vocaux, sonores ou musicaux. Ses œuvres portent attention au potentiel narratif que recèlent ces fragments de réel autant qu’aux « liens invisibles » qui les relient entre eux. Comment prolonger, à l’écran, l’expérience de ses œuvres ? Comment filmer l’écoute ? C’est à partir de ces interrogations que sont restitués trois moments de création et de diffusion : une séance d’écoute présentée au Musée des Beaux-Arts de Nancy ; un temps de travail autour de la table de montage, dans l’atelier de l’artiste ; une installation sonore, Les heures creuses, créée pour les espaces du T2G – Théâtre de Gennevilliers.
Christophe Gallois est, depuis 2007, curateur au Mudam Luxembourg. Il a été le commissaire de plusieurs expositions collectives d’envergure, parmi lesquelles « The Space of Words » (2009) et « L’Image papillon » (2013), et d’expositions personnelles d’artistes tels que Guillaume Leblon (2009), John Stezaker (2011), Sanja Ivekovic (2012), Fiona Tan (2016), Su-Mei Tse (2017), Jeff Wall (2018), Katinka Bock (2018), David Wojnarowicz (2019), LaToya Ruby Frazier (2019), Zoe Leonard (2022), Tacita Dean (2022) et Dayanita Singh (2023). Un nombre important de ces projets ont été développés en collaboration avec des institutions telles que le Taipei Fine Arts Museum, le Aargauer Kunsthaus, la Whitechapel Gallery à Londres, le Musée d’Art Moderne de Paris, le MCA Australia à Sydney, la Kunsthalle Mannheim ou encore le Whitney Museum of American Art à New York. Consacré au travail de Dominique Petitgand, « L’écoute vagabonde » est son premier court-métrage documentaire. Pensé comme un prolongement de sa pratique curatoriale, celui-ci poursuit un dialogue entamé avec l’artiste au milieu des années 2000 dans le cadre de plusieurs expositions de groupe et d’une exposition personnelle, ainsi que de la rédaction de textes et des entretiens.
Mindaugas Gapsevicius
Catalogue : 2009Bookshelf | Installation multimédia | 0 | couleur | 99:99 | Lituanie | 2006
Mindaugas Gapsevicius
Bookshelf
Installation multimédia | 0 | couleur | 99:99 | Lituanie | 2006
Les moniteurs de l?installation de Minidaugas Gapsevicius constituent une bibliothèque contemporaine, contenant en nombre infini des matériaux visuels et textuels numériques décrit par un flux continu de lettres et de chiffres. Sous cette forme descriptive, l?installation présente le côté non visible de la circulation des informations sur le réseau, qui devient ainsi lisible, à défaut d?être compréhensible. Ce flux rapide de lettres et de chiffres sur des moniteurs n?a pas de rapport avec la théorie du chaos, facteur potentiel de grandes perturbations, ni avec le monde des hackers. L?installation ?Bookshelf? s?apparente au tcpdump, logiciel de récupération de données qui transitent par un réseau et qui permet d?obtenir le détail du trafic visible depuis l?interface réseau.
Mindaugas Gapsevicius est né en 1974 en Lituanie. Il vit et travaille actuellement à Berlin (Allemagne) et Vilnius (Lituanie). Il a étudié les arts visuels à l'Académie des Arts de Vilnius et à la Muthesius-Hochschule de Kiel (Allemagne), où il a obtenu une maîtrise en peinture et en restauration d??uvres d?art Il a ensuite participé à un certain nombre d'expositions et de conférences sur les arts et la culture numérique, notamment à l?atelier Re-Approaching New Media (RAM) à Tallinn et Vilnius, ou à la conférence Interfiction de Kassel (Allemagne). L??uvre de Gapsevicius a été exposée dans de nombreuses galeries d'art contemporain, notamment au Centre d?Art Contemporain de Vilnius en 2002, au Centre National pour les Arts Contemporains de Moscou en 2004, à la Kunstraum Kreuzberg/Bethanien de Berlin en 2006. Il est l'un des fondateurs de « o-o institutio média » qui a été créé en 1998 et co-auteur des projets net.art « asco-o » et « carpet art ».
Nicolás Garcés
Catalogue : 2025Réplicas | Fiction expérimentale | hdv | couleur | 13:49 | Colombie | 2024
Nicolás GarcÉs
Réplicas
Fiction expérimentale | hdv | couleur | 13:49 | Colombie | 2024
In a land of musical rivers and omens coming from the heart of the jungle, a young man overhears a bird's song as a message of his fate. A dream-like contemplation of a man dissolving into a large common body.
Nicolás Garcés was born in Pasto, Colombia, and holds a degree in Filmmaking from the Universidad Nacional de Colombia. His work focuses on ethnographic explorations and experimental practices in audiovisual media, and has been screened in festivals such as MIDBO, Festival du Nouveau Cinéma de Montreal, FICCI, among others.
Marcos Garcia
Catalogue : 2007MediaLab Madrid | 0 | 0 | | 0:0 | Espagne | 2007
Marcos Garcia
MediaLab Madrid
0 | 0 | | 0:0 | Espagne | 2007
Médialab a été fondé en 2002 par le Centre culturel Conde Duque et le Conseil des Arts de la ville de Madrid. C`est une structure conçue comme un espace d`exposition et un laboratoire ouvert en lequel prennent forme des recherches traitant de l`art et de la science reliés aux technologies de l`information et télécommunication. Par l`organisation de séminaires et de festivals s`y retrouvent créateurs et chercheurs de disciplines différentes. C`est un lieu qui souhaite favoriser les échanges et le partage des connaissances et des expériences quant aux formes artistiques émergentes.
Marco Garcia est un artiste média travaillant au sein de l`espace Médialab, département documentation et programmation éducative.
Dora Garcia
Catalogue : 2010Film (Hôtel Wolfers) | Vidéo | betaSP | couleur | 11:31 | Espagne | 2009
Dora Garcia
Film (Hôtel Wolfers)
Vidéo | betaSP | couleur | 11:31 | Espagne | 2009
The camera?s eye tours through an abandoned house. Accurately it scans the walls, the window panes in their metal grooves and the light rooms. Its gaze slides over flaking paint. The outspoken architecture of this distinguished building ( Hôtel Wolfers in Brussels) is designed by Henry van de Velde. The soundless recordings, made in black and white on 35 mm film, the historical location and the chosen technique underline the story that is narrated by the voice-over. This story, a film script, dates back to 1965 but refers to 1929, the same era from which the building stems. There is no relation between the recordings of the space and the narration, although both sometimes seem to coincide. The house is a neutral space that is filled with the story written in 1965 by Samuel Beckett and bears the same mane as Dora Garcia?s work: ?Film?. Beckett was one of the first who emphasized the voyeuristic gaze of the viewer in cinema. He introduced the viewer into the story by letting him/her take the place of the camera. In the original version of ?Film?, Buster Keaton is the protagonist O. O is trying his best to remain unseen; his face is constantly turned away. People who do look into the camera and who are seen by it, shrivel with fear. After O has entered a house, he liberates each room from any gaze. Windows and mirrors are covered and portraits are taken from the walls. One gaze is overlooked: E?s ? the eye of the camera. In the confrontation, O and E appear to be the same person, symbolizing the viewer who is being confronted with his/her own gaze. In Dora Garcia?s piece it works in the same manner: the viewer?s position is investigated again through the camera, which accurately scans the space, looking for a clue or a story. The outward views are protected, nothing can be seen out of the windows. The wandering viewer eventually only meets himself.
L?artiste espagnole Dora García habite et travaille à Bruxelles. Dora García naît en 1965 à Valladodid dans le nord-ouest de l?Espagne. Son grand-père s?est battu dans la guerre civile en Espagne. Quant à son père, il exerce le métier d?avocat. Vu l?amour de ce dernier pour les voyages, la famille déménage beaucoup. Voilà pourquoi, pendant son enfance, Dora García vit un peu partout en Espagne. Dora García fait des études d?Arts Plastiques à l?université de Salamanca. Puis, elle suit des leçons aux Talleres del Círculo de Bellas Artes à Madrid. Là, des professeurs renommés tels que les artistes Richard Artschwager, Jiri Georg Dokoupil et Bruce McLean lui offrent une toute autre perspective de l?art. Ainsi, elle décide de quitter son pays natal pour aller découvrir d?autres horizons. Au début des années 90, García s?installe à Londres. Par cette voie, elle arrive à l?Académie des Beaux Arts d?Amsterdam où elle étudie de 1989 à 1991. Depuis 1992, l?artiste séjourne à Anvers grâce à une bourse d?études. En 1995, elle déménage à Bruxelles avec Manon de Boer, une artiste hollandaise avec laquelle Dora a étudié à Amsterdam. A présent, elle habite toujours à Bruxelles et y est professeur à l?école supérieure Sint-Lukas. L??uvre de Dora García se situe entre la performance, le texte et l?installation. Les rapports entre l?artiste, son ?uvre d?art et le spectateur occupent une place centrale. Son ?uvre est de nature conceptuelle. García utilise divers médias tels que le dessin, la photo, l?installation sur place, la performance, la vidéo, le son, le net.art et le texte. L?artiste travaille souvent dans l?espace public, comme le montre son ambitieux projet Inserts in real time (2001), une série de dix performances dans lesquelles les acteurs accomplissent ses instructions ?en temps réel?. En outre, le langage joue un rôle important, aussi bien comme moyen de communication que comme système de signes codé. L?impossibilité de communiquer clairement est un des thèmes clés de son ?uvre. De plus, l?artiste s?inspire souvent de textes littéraires. Dora García a participé à des manifestations d?art contemporain telles que Manifesta 1998, la Biennale d?Istanbul 2003 et Skulptur Projekte Münster 07. Elle a également exposé ses ?uvres au Musée d?Art Contemporain à Barcelone, au Stedelijk Museum à Amsterdam, au FRAC Lorraine à Metz, à la Galerie Michel Rein à Paris et au SMAK à Gand. En 2008, elle participera à la Biennale de Sydney et à d?autres expositions comme Double Agent, qui aura lieu à l?Institut d?Art Contemporain à Londres, et à Ne pas jouer avec des choses mortes à la Villa Arson à Nice
Inés García
Catalogue : 2014LIFT | Vidéo | hdv | couleur | 1:13 | Espagne | 2012
Inés GarcÍa
LIFT
Vidéo | hdv | couleur | 1:13 | Espagne | 2012
Transit time where the inside and outside, the above and below are merged into one unit.
Bachelor of Fine Arts from the University of Barcelona, she won a scholarship to study for a year in Bali, on her return she decided to bet for the local context of Barcelona and Bilbao. She has participated in several exhibitions in Barcelona, in Bilbao (BilbaoArte, Espacio Abisal and Rekalde?s Art Space) in Madrid in Space Trapezio and Matadero through Curator?s Network, or Berlin in exhibitions such as The Secret Cabinet or Sans Soleil. Her videos have been shown at the Contemporary Art Center of La Conservera in Murcia, LOOP and SCREEN Festival in Barcelona. Last year she has participated in the Latino Video Art Festival of New York, or at the International Video art festival ( FIVA) in Buenos Aires among others.
Dora García
Catalogue : 2022Si Pudiera Desear Algo | Doc. expérimental | hdv | couleur | 68:0 | Espagne, Belgique | 2021
Dora GarcÍa
Si Pudiera Desear Algo
Doc. expérimental | hdv | couleur | 68:0 | Espagne, Belgique | 2021
If I could wish for something takes its title from a Friedrich Holländer's Weimar song. The lyrics of ‘Wenn ich mir was wünschen dürfte’ are sung from the perspective of a woman who seeks to be happy, but not too happy, because sadness has become a refuge for her. This feeling is typical of the fraught ‘love story’ between feminism and socialism, between love and revolution. ‘The woman question’ has been tiptoed around by every revolutionary movement since the nineteenth century. These decades of disillusionment are part and parcel of feminist history.
Dora García lives and works in Oslo. She currently teaches at Oslo National Academy of the Arts, Norway. She has represented Spain at the Venice Biennale in 2011 and was present again in the Venice Biennale 2013. She took part in the 56th Venice International Art Exhibition, dOCUMENTA(13) and other international events such as Münster Sculpture Projects in 2007, Sydney Biennale 2008 and Sao Paulo Biennale 2010. Her work is largely performative and deals with issues related to community and individuality in contemporary society, exploring the political potential of marginal positions, paying homage to eccentric characters and antiheroes. These eccentric characters have often been the center of her film projects, such as The Deviant Majority (2010), The Joycean Society (2013) and Segunda Vez (2018).
Catalogue : 2019Segunda Vez | Doc. expérimental | hdv | couleur | 94:0 | Espagne, Belgique | 2018
Dora GarcÍa
Segunda Vez
Doc. expérimental | hdv | couleur | 94:0 | Espagne, Belgique | 2018
SYNOPSIS - Une phrase Segunda Vez se concentre sur la figure d’Oscar Masotta, dont les idées sur la psychanalyse, la politique et l’art a changé le paysage artistique du Buenos Aires des années 60 qui précédait la dictature. SYNOPSIS - Court Doria García mélange politique, psychanalyse et performance dans Segunda Vez (La deuxième fois). Ce faux documentaire se concentre sur la figure d’Oscar Masotta, un théoricien pivotante dans l’avant-garde argentine des années 50 aux années 70, sans pour autant se définir en tant que biopic. Le titre, Segunda Vez, puise son origine d’une histoire homonymique écrite par un contemporain de Masotta, Julio Cortazar, qui raconte le climat de psychose et d’incertitude causé par le trauma des disparitions en Argentine. SYNOPSIS - Long Doria García mélange politique, psychanalyse et performance dans Segunda Vez (La deuxième fois). Ce faux documentaire se concentre sur la figure d’Oscar Masotta, un théoricien pivotante dans l’avant-garde argentine des années 50 aux années 70, sans pour autant se définir en tant que biopic. Le titre, Segunda Vez, puise son origine d’une histoire homonymique écrite par un contemporain de Masotta, Julio Cortazar, qui raconte le climat de psychose et d’incertitude causé par le trauma des disparitions en Argentine. Dans Segunda Vez, García tisse une séquence de scènes d’apparences disparates qui se lient grace à l’acte de la répétition et de l’observation : des posters collés le long d’un mur annoncent leur propre transmission . Un message phantômatique dans une ville animée. Deux publics convergent à la cime d’une falaise, ils sont divisés dans leur connaissance du scénario auquel ils participent. Une personne, attachée de ses vêtements blancs et de cordes se voit être portée et laissée dans une forêt. La brève apparence d’un hélicoptère cause quelque peu d’excitation et de consternation. Un groupe de personnes pauvres et âgées est réuni sur un podium, payé pour enduré une lumière et du son violent pendant une heure pendant qu’un public les observe. Une bibliothèque réunit un groupe de lecteurs qui savent être observés. Suite à une série de convocations mystérieuses, des étrangers se parlent dans une salle d’attente, anticipant ce qu’il pourrait arriver. L’un d’entre eux vient d’être rappellé pour “la deuxième fois?.
Dora Garcià vit et travaille entre Barcelone et Oslo. Elle enseigne couramment à L’Académie Nationale des Arts d’Oslo et au HEAD de Genève, en Suisse. Elle est co-directrice des laboratoires d’Aubervilliers à Paris. Elle a représenté l’Espagne à la Biennale de Venise en 2011 et s’est représentée à nouveau en 2013 (évènements collatéraux). Elle a participé à la 56ème édition de l’Exposition Internationale d’Art de Venise, à la dOCUMENTA (13) et à d’autres évènements internationaux tels que le Münster Sculptur Projekts en 2007, la Biennale de Sydney de 2008 et la Biennale de Sao Paulo de 2010. Son travail est largement performatif et traite de questions relatives à la communauté et à l’individualité dans la société contemporaine. Elle explore le potentiel des positions marginales en rendant hommage à des personnages excentriques et à des anti- héros. Ces derniers ont souvent été au centre de ses projets cinématographiques, tels que The Deviant Majority (2010) et The Joycean Society (2013).
Dora García
Catalogue : 2025(Revolución, cumple tu promesa) Amor Rojo | Doc. expérimental | 4k | couleur | 95:0 | Espagne, Belgique | 2024
Dora García
(Revolución, cumple tu promesa) Amor Rojo
Doc. expérimental | 4k | couleur | 95:0 | Espagne, Belgique | 2024
Faites de votre amour une arme. Ce film propose une lecture des écrits de la révolutionnaire soviétique et activiste sexuelle Alexandra Kollontai sur la sexualité féminine et l'émancipation, sur l'abolition de la famille et la nécessité de « changer les cœurs et les esprits ». Cette lecture trace un réseau complexe de connexions entre le féminisme marxiste européen du XXe siècle et les transféminismes latino-américains du XXIe siècle, entre le deuil personnel et collectif, entre une myriade de façons de comprendre le féminin, et entre le regard mélancolique du désenchantement et la demande furieuse, tendre et impérieuse que la révolution, enfin, remplisse sa promesse. (Révolution, tiens ta promesse) Red Love (2024) est le film jumeau de Red Love (2023). Les sons et les images des séquences originales de Red Love ont été entièrement remontés, et un grand nombre de nouveaux documents d'archives ont été ajoutés, qui sont clairement empreints de l'urgence du militantisme tout en retraçant des généalogies historiques minutieuses. Ce film est le résultat de huit années de recherche, depuis les archives Engels-Marx-Lénine de Moscou jusqu'à de multiples archives personnelles, familières, historiques et militantes au Mexique et en Amérique latine. Il s'agit d'une œuvre collective réalisée par une équipe de chercheurs et d'artistes de différentes nationalités. Il veut s'inscrire dans l'urgence de la tradition du film militant tout en traçant des généalogies historiques minutieuses et en se projetant dans l'avenir.
Dora García vit et travaille à Oslo. Elle enseigne actuellement à l'Académie nationale des arts d'Oslo, en Norvège. Elle a représenté l'Espagne à la Biennale de Venise en 2011 et était à nouveau présente à la Biennale de Venise en 2013. Elle a participé à la 56e exposition internationale d'art de Venise, à dOCUMENTA(13) et à d'autres événements internationaux tels que Münster Sculpture Projects en 2007, la Biennale de Sydney en 2008 et la Biennale de Sao Paulo en 2010. Son travail est largement performatif et traite de questions liées à la communauté et à l'individualité dans la société contemporaine, explorant le potentiel politique des positions marginales, rendant hommage aux personnages excentriques et aux antihéros. Ces personnages excentriques ont souvent été au centre de ses projets cinématographiques, tels que The Deviant Majority (2010), The Joycean Society (2013) et Segunda Vez (2018).
Virginia García Del Pino
Catalogue : 2010Mi hermana y yo | Doc. expérimental | dv | couleur | 10:0 | Espagne | 2009
Virginia GarcÍa Del Pino
Mi hermana y yo
Doc. expérimental | dv | couleur | 10:0 | Espagne | 2009
Por primera vez Virginia García del Pino bucea en la experiencia familiar para volver, desde una posición mucho más personal e íntima, sobre algunas de las cuerdas dramáticas que ya había pulsado en su obra anterior. En esta ocasión se trata de trazar en la pantalla sentimientos y estados de ánimo sin excusa narrativa. Relaciones descarnadas en un doble sentido: por que surgen sin argumento aparente que las organice y por que formalmente rompe cualquier tipo de continuidad entre la banda de sonido y la imagen que pueda servir de asidero para el espectador. Pieza oscura, como sus planos finales, que nos devuelve al siempre complejo y muchas veces tormentoso universo familiar, en un viaje interno que cada espectador debe realizar con sus propios fantasmas. Esos con los que es imposible pactar una tregua duradera.
Virginia García del Pino estudió Bellas Artes y cine en Barcelona, su ciudad natal. Sus creaciones como video-artista la acercan al género documental. Sus vídeos surgen de una tentativa de comprender el mundo desde una óptica menos dolorosa y es en ese intento de comprensión donde se despoja de todo artificio y opta por una contundente sencillez. Sus trabajos son muchas veces una manera de poner atención a las cosas que ya conoce hasta que le parecen del todo desconocidas. Es precisamente de esta mirada a lo conocido (lo cercano) como si no lo conociera, de donde parece emerger la profunda humanidad de sus vídeos y la dignidad de sus retratados: ya sean sirvientas en México (Hágase su voluntad, 2004) o trabajadores españoles cuyas profesiones están socialmente desprestigiadas (Lo que tú dices que soy, 2007). Ese mismo empeño por conocer se percibe también en su último trabajo, Mi hermana y yo (2009), en el que no trata de comunicar ideas, sino de plasmar sentimientos, de ahí que la pieza, se mantenga en un territorio difuso entre la experiencia intransferible y la capacidad de identificación. Y es este movimiento hacia el otro, este reconocimiento de y en las emociones ajenas, lo que aquí se pone en imágenes y en sonidos.
Albert García-alzórriz
Catalogue : 2021EYES / EYES / EYES / EYES | Doc. expérimental | 4k | couleur et n&b | 37:7 | Espagne | 2020
Albert GarcÍa-alzÓrriz
EYES / EYES / EYES / EYES
Doc. expérimental | 4k | couleur et n&b | 37:7 | Espagne | 2020
Des archives conservent les fragments de statues renversées. Dans un coin, un ventilateur berce l’atmosphère. L’air caresse les gestes mesurés des archivistes. Le vrombissement du moteur et l’interminable attente induisent le sommeil: Dans un rêve, militaires et civils sourient, inertes. (Tirs lointains, sifflement des balles et explosions). Dans un autre rêve, il n’y a que pierres, indifférence et oubli. (Rien de ce qui précède n’est réel, ni vrai)
Albert García-Alzórriz est né à Barcelone (Espagne) en 1992. Titulaire d'une Licence et d'un Master en architecture à la Universitat Politècnica de Catalunya, Barcelone (Espagne), et d'une Licence en beaux-arts de l'Université de Barcelone (Espagne), il suit actuellement un Master en cinéma contemporain et études audiovisuelles à la UPF - Université Pompeu Fabra, Barcelone (Espagne). Son travail d'artiste et de réalisateur a récemment été exposé dans divers événements et festivals internationaux, notamment à la 58e Biennale d’Art de Venise (Italie); à la 7e Taiwan International Video Art Exhibition, Taipei (Taïwan); au 31e FIDMarseille (France); au 8e Buenos Aires International Documentary Film Festival (Argentine); et à la 17e Documenta de Madrid (Espagne); ainsi que dans des institutions publiques telles que le IVAM – Insitut Valencià d’Art Modern, Valence (Espagne), et le ECCO – Espacio de Cultura Contemporánea de Cadiz, Cadix (Espagne).
Peter Garfield
Catalogue : 2009Fall | Art vidéo | dv | couleur | 1:9 | USA | 2008
Peter Garfield
Fall
Art vidéo | dv | couleur | 1:9 | USA | 2008
Un matin d'automne, dans une forêt du nord, la paix est troublée par un événement insolite.
Peter Garfield est un artiste interdisciplinaire qui travaille principalement dans le domaine de la photographie, la sculpture, la vidéo et la peinture. Il est diplômé du Dartmouth College (USA) et de l'Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris. Il est maintenant basé à Brooklyn, New York. En 1993, Garfield a reçu une bourse de la National Endowment for the Arts pour son travail de peintre et, en 1999, une bourse de la New York Fondation for the Arts pour son livre d?art « Harsh Realty ». Il lui a également été attribué un certain nombre de bourses, notamment de la Edward F. Albee Fondation, du Blue Mountain Center, de la MacDowell Colony, de la Colony Millay for the Arts, ainsi que de Yaddo. Garfield a fait l?objet d?expositions individuelles et a participé à de nombreuses expositions collectives internationales.
Catalogue : 2008Deep Space 1 | Vidéo expérimentale | dv | couleur | 17:0 | USA | 2007
Peter Garfield
Deep Space 1
Vidéo expérimentale | dv | couleur | 17:0 | USA | 2007
Three films play simultaneously, offering three perspectives of one story. Snow falls lightly on a garbage dump in near darkness. The headlights of a fuel truck rake across our view, animating the scene. A helicopter lifts off, into the flare of a floodlight and over a hangar, its blinking light receding and disappearing into a screen of pixels. The music swells as an awe-inspiring, snow-covered mountain range emerges in the moonlight. Or perhaps it is a miniature set made of paper maché and plaster. We are lulled into the beauty of this majestic landscape before being cast abruptly into a busy environment of people in lab coats at work on the sets for the film, or people resting between takes, or others applying makeup to an actor in preparation for the next action. The camera continues, flying over the trash and leftovers of a fast food lunch and then rises to take in the view of a vast warehouse space where workers concentrate on tasks along an almost endless work table. It soon becomes apparent, however, that this deep space is only half real, that the table ends in a wall on which is pictured the continuation of the table, the entire space and the workers. Inexplicably, one of the actors wields a power saw and cuts through this barrier, enters into the wall, staying briefly to complete some meaningless task, before being directed to continue through and into the nocturnal snowy landscape beyond. The camera studiously observes this actor's task and then follows as she disappears through the wall and into the wintry night. But we soon find that this wintry landscape is yet another façade as the walls begin to fall away before the camera, one after another like dominos, creating a scene of destruction that leads yet further into the distance. And finally, but inconclusively, one is high among mountain peaks again, but this time barely maintaining equilibrium as the camera movements become more jarring and anxious, until the three images begin to fade and blink out into blackness. And then we begin all over again in the lightly falling snow.
Peter Garfield is an interdisciplinary artist who works primarily in photography, sculpture, video, and painting. A graduate of Dartmouth College and the Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts, Paris, he is now based in Brooklyn, NY. In 1993 Garfield was awarded a National Endowment for the Arts Fellowship grant for his work as a painter and in 1999 was awarded a fellowship grant by the New York Foundation for the Arts for his artist book "Harsh Reality". He has also been awarded a number of fellowships from The Edward F. Albee Foundation, Blue Mountain Center, MacDowell Colony, Millay Colony for the Arts and Yaddo. Garfield has had solo exhibitions in New York at Feigen Contemporary, Pierogi 2000, and the Queens Museum of Art; in Berlin, Germany at the Kapinos Galerie; and in Geneva, Switzerland at Art & Public. His work has been included in group shows throughout Europe and the United States and is in the collections at the Los Angeles County Museum of Art, San Francisco Museum of Modern Art, the M.I.T. List Visual Arts Center, and the F.R.A.C. Bourgogne in Dijon, France. Most recently Garfield was featured in a two-person show at MassMoCA in North Adams, Massachussets, and his video "Deep Space 1" was nominated for a Tiger Award in Short Film at the Rotterdam Fim Festival.
Tessa Garland
Catalogue : 2007Zombie | Vidéo expérimentale | dv | couleur | 3:5 | Royaume-Uni | 2006
Tessa Garland
Zombie
Vidéo expérimentale | dv | couleur | 3:5 | Royaume-Uni | 2006
Zombie est un court-métrage basé sur "La Nuit des Morts-Vivants", film-culte de George Romero (1960). L´action se situe dans le supermarché multinational Tesco. Le supermarché géant devient la toile de fond et le décor d´une scène structurée qui se déroule aux dépends des acheteurs qui ne se doutent de rien, lors une courte et prenante scène d´horreur. La bande-son a été mixée par Garland. Elle est composée de morceaux soigneusement choisis parmis les classiques du film d´horreur, afin de créer un son générique que le spectateur identifie immédiatement comme appartenant au genre. Le film a été tourné avec un téléphone portable. Les images basse résolution donnent à Zombie ses images vacillantes caractéristiques et cette sensation d´authenticité en temps réel. Parce qu´on remarque à peine la nature de la caméra, on a l´impression d´être piégés entre une atmosphère de contrôle et des caméras de surveillance. Cette oeuvre explore l´idée selon laquelle nos expériences quotidiennes sont structurées entre genre et répétition. Lors du montage, les clips collectés ont été adaptés au rythme de la musique. Son et image, travaillant ensemble, construisent et créent une situation réelle et imaginaire. À travers tout le film, cette scène du quotidien se déroule dans un espace de suspense et de mauvais augure, au sein d´un espace matériel de consommation. L´environnement est à la fois drôle et perturbant. L´approche que Garland choisit pour la réalisation de ses films explore les espaces narratifs. Dans le film Zombie, le spectateur est dérangé dans sa perception et identification du réel ou de l´irréel, qu´il soit mis en scène ou non. Le film recherche une construction libre, une aire de jeu et un espace d´expérimentation.
Tessa Garland est une artiste visuelle en activité basée à Londres. Elle expose de manière extensive depuis 1990 dans des expositions individuelles ou de groupe, au Royaume-Uni et internationalement. Depuis de nombreuses années elle développe et produit des travaux d´installation autour de l´image en mouvement. En 2002, elle reçoit un prix majeur de l´Art Council England qui lui permet d´approfondir son travail ; en conséquent, elle réalise plusieurs installations de films numériques interactifs qui feront ensuite partie d´expositions britanniques cotées. L´année dernière elle a réalisé une série de courts-métrages qui ont été bien reçus, dernièrement à la Whitechapel Art Gallery de Londres.