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Artavazd Pelechian
Catalogue : 2010Notre siècle | Documentaire | 35mm | couleur | 30:0 | Russie | 1982
Artavazd Pelechian
Notre siècle
Documentaire | 35mm | couleur | 30:0 | Russie | 1982
Catalogue : 2010Nous | Documentaire | 35mm | noir et blanc | 30:0 | Russie | 1969
Artavazd Pelechian
Nous
Documentaire | 35mm | noir et blanc | 30:0 | Russie | 1969
Artavazd Pelechian
Catalogue : 2009Fin | Doc. expérimental | 35mm | noir et blanc | 8:0 | Arménie | 1992
Artavazd Pelechian
Fin
Doc. expérimental | 35mm | noir et blanc | 8:0 | Arménie | 1992
Dans le train de Moscou à Erevan, Pelechian filme, caméra à l`épaule, des hommes et des femmes, d`âges et d`ethnies différentes (www.artavazd-pelechian.net).
Le cinéma d`Artavazd Pelechian - dont Jean-Luc Godard assure qu?il est le plus grand cinéaste du monde - reste encore aujourd`hui assez peu connu en Occident. Le réalisateur, d`origine arménienne, formé au VGIK entre 1963 et 1968, vit et travaille à Moscou, qu`il ne quitte que très rarement. Son ?uvre, qui se construit film après film, dans un souci de recherche et d`expérimentation, suppose qu`on la découvre, paliers par paliers, dans le mouvement de son évolution. Pelechian tourne peu et court. La densité de tout nouvel opus en fait à chaque fois une oeuvre rare.
Catalogue : 2009Les saisons | Doc. expérimental | 35mm | noir et blanc | 30:0 | Arménie | 1972
Artavazd Pelechian
Les saisons
Doc. expérimental | 35mm | noir et blanc | 30:0 | Arménie | 1972
Les Saisons est un très beau poème où sont évoqués, en une vaste parabole, les moments déterminants de l`histoire arménienne, depuis les origines volcaniques, jusqu`à la période industrielle (www.artavazd-pelechian.net).
Le cinéma d`Artavazd Pelechian - dont Jean-Luc Godard assure qu?il est le plus grand cinéaste du monde - reste encore aujourd`hui assez peu connu en Occident. Le réalisateur, d`origine arménienne, formé au VGIK entre 1963 et 1968, vit et travaille à Moscou, qu`il ne quitte que très rarement. Son ?uvre, qui se construit film après film, dans un souci de recherche et d`expérimentation, suppose qu`on la découvre, paliers par paliers, dans le mouvement de son évolution. Pelechian tourne peu et court. La densité de tout nouvel opus en fait à chaque fois une oeuvre rare.
Catalogue : 2009Les habitants | Doc. expérimental | 35mm | noir et blanc | 10:0 | Arménie | 1970
Artavazd Pelechian
Les habitants
Doc. expérimental | 35mm | noir et blanc | 10:0 | Arménie | 1970
" Le film est construit sur l`idée d`une relation pleine d`humanité avec la nature et le monde animal. Il est question bien sûr des agressions perpétrées par l`homme contre la nature, et de la menace que constitue la destruction de l`harmonie naturelle " (Artavazd Pelechian, Mon cinéma, 1988).
Le cinéma d`Artavazd Pelechian - dont Jean-Luc Godard assure qu?il est le plus grand cinéaste du monde - reste encore aujourd`hui assez peu connu en Occident. Le réalisateur, d`origine arménienne, formé au VGIK entre 1963 et 1968, vit et travaille à Moscou, qu`il ne quitte que très rarement. Son ?uvre, qui se construit film après film, dans un souci de recherche et d`expérimentation, suppose qu`on la découvre, paliers par paliers, dans le mouvement de son évolution. Pelechian tourne peu et court. La densité de tout nouvel opus en fait à chaque fois une oeuvre rare.
Catalogue : 2009Vie | Doc. expérimental | 35mm | couleur | 6:30 | Arménie | 1993
Artavazd Pelechian
Vie
Doc. expérimental | 35mm | couleur | 6:30 | Arménie | 1993
" Le profil d`une femme, tendu, défiguré - comme dans la jouissance - ainsi qu`en amorce, des gestes ancestraux. Le port de l`enfant qui vient de naître, magnifié par un ralenti, une contreplongée et l`abstraction de l`espace qui l`entoure, évoque une iconographie religieuse tout comme le portrait de la mère et l`enfant " (Jacques Kermabon).
Le cinéma d`Artavazd Pelechian - dont Jean-Luc Godard assure qu?il est le plus grand cinéaste du monde - reste encore aujourd`hui assez peu connu en Occident. Le réalisateur, d`origine arménienne, formé au VGIK entre 1963 et 1968, vit et travaille à Moscou, qu`il ne quitte que très rarement. Son ?uvre, qui se construit film après film, dans un souci de recherche et d`expérimentation, suppose qu`on la découvre, paliers par paliers, dans le mouvement de son évolution. Pelechian tourne peu et court. La densité de tout nouvel opus en fait à chaque fois une oeuvre rare.
Sini Pelkki
Catalogue : 2020Sheet N°4 | Film expérimental | 16mm | couleur | 12:0 | Finlande | 2018
Sini Pelkki
Sheet N°4
Film expérimental | 16mm | couleur | 12:0 | Finlande | 2018
Sheet No4 examines the outlines and borders of a photograph -and a human being. How to look, how to see, how to move. Using repetition and reinterpretation to both construct and deconstruct the image and its boundaries. A Conflict between outlines and content. One of the starting points of the work was the dialogue between Pelkki and the four multidisciplinary artists, whom she invited to collaborate; Emma Hammarén, Magnús Logi Kristinsson, Johan Jonason and Keiko Yamamoto. The interaction and diverse interpretations embodied in those exchanges becomes the core of Sheet No4. The name of the work refers to a contact sheet, a proposal for a photograph, where all the options are there with possible re-framing and remarks.
Sini Pelkki (b. 1978 Helsinki) works with photography and moving image. She is interested in the subjectivity of seeing, introspective lives of spaces within spaces. In her works landscapes, figures and objects turn into layered narratives that lead to various paths and ambiguous readings. Recent years her work has been going towards different kind of collaborations. Her first work in book form Arranged Lines was released in 2018. Sini Pelkki (b. 1978 Helsinki) works with photography and moving image. She is interested in the subjectivity of seeing, introspective lives of spaces within spaces. In her works landscapes, figures and objects turn into layered narratives that lead to various paths and ambiguous readings. Recent years her work has been going towards different kind of collaborations. Her first work in book form Arranged Lines was released in 2018. Pelkki gained her Bachelor degree in Fine Art from Chelsea College of Art and Design, London (UK) in 2002 and MA from the Academy of Fine Arts Helsinki in 2008. Her works have been shown in exhibitions and film festivals internationally.
Catalogue : 2014Embarkation | Film expérimental | 16mm | couleur | 7:10 | Finlande | 2012
Sini Pelkki
Embarkation
Film expérimental | 16mm | couleur | 7:10 | Finlande | 2012
Embarkation is a moving image that is framed like a photograph. Through repetition it builds up into a single image, like a photograph that consists of countless images. With simultaneous presence and absence, the work explores the realtionship between still and moving image.
Sini Pelkki is an artist working with photography and moving image. Her work derives and evolves around photography and the photographic image. Her film works are often based on photographic images. Focusing on the subjectivity of seeing and the relation between a human and different physical and psychological environments and spaces. Her work has been shown across Europe in exhibitions and festivals. Pelkki was born 1978 in Helsinki, Finland. She studied fine art in Chelsea College of Art and Design in London (UK) and at the Academy of Fine Arts in Helsinki. She is currently based in Helsinki.
Caroline Pellet
Catalogue : 2014Oblique | Doc. expérimental | hdv | couleur | 13:24 | France | 2010
Caroline Pellet
Oblique
Doc. expérimental | hdv | couleur | 13:24 | France | 2010
OBLIQUE (Texte de Gabrielle Reiner) Oblique est un documentaire expérimental sur un groupe d'astronomes. L'artiste filme ces chercheurs d'étoiles et entrecoupe ces plans avec ceux des «objets » (le nom donné aux étoiles par les astronomes) observés au travers de l'oculaire. La prise de vue adopte les caractéristiques de la caméra de surveillance(1) et une voix-off évoque les techniques utilisées pour améliorer la vision scotopique (2). Les astronomes se documentent avec des photographies d'astres génériques ce qui leur permet à l'observation de mieux discerner les détails des astres. On peut parler d'« expérience améliorée ». Le spectateur est invité à une « expérience esthétique » (Cf. Jauss) paradoxale qui oscille entre deux points de vue: l?exploration optique des observants répond à celle sensible et relative de l'?uvre artistique. En confrontant théories scientifiques et théories esthétiques de la perception, la vidéaste interroge de manière critique la normativité de l'expérience perceptive. 1. Le night shot est le procédé qui permet de filmer la lumière infra-rouge, invisible à l'?il nu. Fait à l ́origine pour les caméras de surveillance, il a été transposé sur les caméras amateurs. 2. Il faut en effet entre vingt et quarante cinq minutes à l'?il pour basculer en scotopique, perception qui sollicite des cellules appelées bâtonnets situées non pas au centre de l'?il mais en périphérie. A cause de cette répartition des cellules ayant la plus grande sensibilité, les astronomes utilisent un regard « oblique » ou décalé, c'est à dire qu'ils visent à coté de l'objet qu'ils veulent voir afin d'obtenir une perception plus détaillée.
BIOGRAPHIE Vit et travaille à Saint-Ouen (France) née en 02/02/1984 en France
Gael Peltier
Catalogue : 2026Percussion mécanique | Performance | mov | couleur | 2:2 | France | 2018
Gael Peltier
Percussion mécanique
Performance | mov | couleur | 2:2 | France | 2018
Pour Gaël Peltier, la vidéo est avant tout le moyen d’enregistrer une performance dont la répétition n’est pas envisageable. Il s’agit d’un art de l’instant qui, comme ici, conduit à une destruction mécanique violente. La proximité avec le cinéma tient dans les procédures des actions auxquelles il se livre, se mettant volontiers en danger et acceptant comme un cascadeur les contraintes et les risques d’une opération minutieusement préparée. Au-delà de cette parenté technique et de références auxquelles on pense inévitablement, tel Crash de David Cronenberg d’après le roman de J. G. Ballard, tout dans cette œuvre s’oppose au cinéma. Il n’y a pas de récit, on se concentre sur un accident, sur l’accélération qui l’y conduit et sur le choc brutal auquel se soumet le performeur. Celui-ci se place entièrement dans le réel ; seuls les protections et le harnachement du conducteur distinguent ce crash volontaire d’un événement fortuit, tel qu’il s’en produit souvent sur la route. Cette similitude intrigue l’œil et indique l’existence d’un désir latent, non seulement de voir mais de participer à ce qui généralement n’est perçu que comme un événement dramatique aux conséquences souvent mortelles.
Gaël Peltier développe une pratique où l’attitude prévaut sur la production d’objets, de ready-mades ou de films, inscrivant son travail dans la lignée d’artistes sans œuvre. Il se définit comme un « artiste infra-conceptuel par défaut », adoptant une position latérale où un protocole appliqué au réel devient matériau. Ses projets mobilisent des engagements précis : prise de 30 kg de surpoids à New York pour un rôle inexistant (La Conjuration, 2010), collision automobile comme action critique (Percussion Mécanique, 2018), ou interventions qui troublent légèrement une situation ordinaire. La vidéo enregistre ces processus, non pour produire un effet, mais pour rendre visibles les conditions d’apparition dans un contexte réel. Il est exposé en France et à l’étranger depuis 2002.
Anu Pennanen
Catalogue : 2006Untitled | Art vidéo | 0 | couleur | 15:0 | Finlande | 2005
Anu Pennanen
Untitled
Art vidéo | 0 | couleur | 15:0 | Finlande | 2005
Anu Pennanen, Laura HORELLI
Catalogue : 2011Viesti | Documentaire | dv | couleur | 14:3 | Finlande | 2009
Anu Pennanen, Laura HORELLI
Viesti
Documentaire | dv | couleur | 14:3 | Finlande | 2009
"Relay" is based on a performance where the makers invited eight participants ? individuals and not-for-profit organisations ? to highlight a cause by running a lap of honour at a sports stadium in Finland. The participants were paired. Whilst one of them ran, the other one discussed the topics central to the running group. "Relay" shows the two actions simultaneously in split screen and references the conventions of sports coverage. The name refers both to the sharing of information and to the sport event that acted as the framework.
Anu Pennanen: Anu Pennanen was born in 1975 in Kirkkonummi, Finland, to the family of a social worker mother and technician father. She is based in Helsinki and works internationally. She is an artist working with urban public space and its relation to cinema and media. She works collaboratively and site-specifically with people, who in her works are the mirrors and investigators of built environment. She frequently collaborates with experimental musicians. After graduating from the Academy of Fine Arts in Helsinki 2003 she has exhibited widely internationally; including 2nd Moscow Biennale. Monuments of our Discontent: Expiration of Place. Special project curated by Lolita Yablonskene. Moscow, Russia (2007), Ars Baltica Triennale. Don`t Worry - Be Curious! Stadtgalerie Kiel, Germany; KUMU, Estonian Art Museum, Tallinn, Estonia; Pori Art Museum, Finland (2007), Liverpool Biennial, UK (2006), Scape Biennial of Art in Public Space, Christchurch, New Zealand (2006), Busan Biennale, South Korea (2006), Under your skin, White Box Gallery, New York USA (2005), Manifesta 5, San Sebastian, Spain (2004), Momentum, Moss, Norway (2004). Laura Horelli: Born 1976 in Helsinki. Lives and works in Berlin. Art studies: 1997-2002 Staatliche Hochschule für Bildende Künste - Städelschule, Klasse Bayrle, Frankfurt, Germany. 1995-2001 Academy of Fine Arts Helsinki, Department of Time and Space, MFA.
Miranda Pennell
Catalogue : 2007You made me love you | Vidéo expérimentale | dv | couleur | 3:36 | Royaume-Uni | 2005
Miranda Pennell
You made me love you
Vidéo expérimentale | dv | couleur | 3:36 | Royaume-Uni | 2005
Dans les travaux de Miranda Pennell, les activités mineures de chaque jour sont transformées en chorégraphies fascinantes. De fait, elle n'a pas été formée comme une réalisatrice de films ou comme artiste de l'audiovisuel mais comme danseuse. Elle pointe sa caméra vers des gens ordinaires dans leur propre maison et de cette façon analyse les facettes variées et les significations du mouvement. Dans "You Made Me Love You", les règles du jeu sont simples, une caméra se déplace de façon inattendue, rapidement ou lentement, en arrière et en avant le long d'un rail. Une troupe de danseurs de ballet s'efforcent d'établir ou de garder un contact visuel avec la caméra. Seulement quelques visages sont continuellement sur l'écran. Parfois d'autres danseurs parviennent à voler l'attention du public pour un instant. Les pas de danse rapides qui parfois peuvent à peine suivre la caméra constituent le seul son audible. Un vrai combat pour l'attention a lieu sur la piste de danse. Parce que l'opprobre vous échoit si vous terminez en dehors de l'écran et sombrez dans l'oubli ! Avec "You Made Me Love You", l'artiste nous met en présence d'une allégorie sur la fixation que l'on fait sur les caméras et la célébrité de nos jours.
Miranda Pennell
Catalogue : 2022Strange Object | Doc. expérimental | 0 | couleur et n&b | 15:20 | Royaume-Uni | 2020
Miranda Pennell
Strange Object
Doc. expérimental | 0 | couleur et n&b | 15:20 | Royaume-Uni | 2020
The ‘Z’ Unit’s operation in a world far from our own was an experiment of sorts, a test. And this place, inhabited by beings different from ourselves, served as a laboratory. A successful outcome would secure the Z Unit’s future, enabling its enterprise to expand and its methods to be applied to other worlds. An investigation into imperial image-making, and destruction.
Miranda Pennell is an artist filmmaker based in London. Her recent and current work uses photographic archives as the starting point for a reflection on colonial legacies. She originally trained in contemporary dance, and her award-winning videos exploring choreography in everyday life have been widely screened and broadcast internationally. Pennell received an MA in visual anthropology in 2010 from Goldsmiths College, University of London, and undertook practice-led PhD research completed in 2016. Selected screenings and exhibitions include Intersectional Georgraphies (2022) Martin Parr Foundation, Bristol; Lahore Biennale (2020),Tanzbilder at the Neues Museum Nuremberg (2019), one-person programme at the Stuttgart FilmWinter Festival for Expanded Media (2019), Miranda Pennell: choreographies and archives at the Film Museum Munich (2017), Choreocinema: Siobhan Davies & Miranda Pennell, Barbican, London (2017), Co-op Dialogues 1976-2016: Lis Rhodes & Miranda Pennell, Tate Britain (2016), All Systems Go, Cooper Gallery, Dundee (2016), Europe – The Future of History at Kunsthaus Zurich (2015), and The World Turned Upside Down, Mead Gallery (2013).
Miranda Pennell
Catalogue : 2017The Host | Doc. expérimental | hdv | couleur et n&b | 60:0 | Royaume-Uni | 2015
Miranda Pennell
The Host
Doc. expérimental | hdv | couleur et n&b | 60:0 | Royaume-Uni | 2015
A filmmaker turns forensic detective as she pieces together hundreds of photographs in search of what she believes to be a buried history, only to find herself inside the story she is researching. The Host investigates the activities of British Petroleum (BP) in Iran; a tale of power, imperial hubris and catastrophe. While the tectonic plates of geopolitical conspiracy shift in the background, the film asks us to look, and look again, at images produced by the oil company and personal photos taken by its British staff in Iran– including the filmmaker’s parents– not for what they show, but for what they betray. The Host is about the stories we tell about ourselves and others, the facts and fictions we live by - and their consequences.
Miranda Pennell originally trained in contemporary dance and later studied visual anthropology.Her short film and video works that explore performance and choreographies of the everyday, have been screened internationally including for broadcast. Her most recent moving-image work reworks colonial archives as the starting point for investigations into the colonial imaginary. Her film Why Colonel Bunny Was Killed (2010) was awarded best international film at the Images Festival, Toronto, and Courtisane Festival of Media Art, Ghent and is published on DVD by Filmarmalade. The Host (2015) is Pennell’s first feature length film. Selected screenings and exhibition of Pennell’s work includes mixed programs and group shows at Tate Britain (2014), Whitechapel Gallery (2015), Museum of Modern Art Vienna (2012), Kunsthaus Zurich (2015).
Catalogue : 2012Why Colonel Bunny Was Killed | Doc. expérimental | hdcam | noir et blanc | 27:30 | Royaume-Uni | 2010
Miranda Pennell
Why Colonel Bunny Was Killed
Doc. expérimental | hdcam | noir et blanc | 27:30 | Royaume-Uni | 2010
Triggered by the memoirs of a medical missionary on the Afghan borderlands, the film is constructed from some remarkable still photographs of colonial life on the North West frontier of British India at the turn of the 20th century. Searching for clues to the realities behind images framed during a time of colonial conflict, the film plays sound against image and finds striking continuities in Western portrayals of a distant place and people.
Miranda Pennell originally trained in contemporary dance and later studied visual anthropology at Goldsmiths University, London. Her recent and current film work explores social performances framed within photographic archives. Much of Pennell`s work before this explored performance in the `real` world through film and video, and centred on a diverse range of human subjects that have included teenage ice-skaters, amateur and professional dancers, fight directors, soldiers and a marching band, and aspiring drummers.
Catalogue : 2009Drum Room | Doc. expérimental | | couleur | 15:5 | Royaume-Uni | 2007
Miranda Pennell
Drum Room
Doc. expérimental | | couleur | 15:5 | Royaume-Uni | 2007
Les espaces vides d'un bâtiment ambigu s?ouvrent pour dévoiler un groupe de musiciens en formation qui s?exercent ensemble, seuls.
Miranda Pennell a étudié la danse contemporaine avant de commencer à travailler dans le cinéma et la vidéo. Son travail a été montré dans divers contextes, notamment lors de diffusions, dans des cinémas indépendants ou dans des espaces-galeries. Parmi ses récentes expositions individuelles, signalons « I Am/We Are », au Centre pour l?Image Contemporaine St Gervais de Genève (Suisse) en 2008, « Play » à la Void Gallery de Derry (Royaume-Uni) en 2007, une rétrospective au Cinéma Nova de Bruxelles (Belgique) en 2008, ainsi qu?au Festival International du Film de La Rochelle (France) en 2007. Elle vit à Londres.
Miranda Pennell
Catalogue : 2007You Made Me Love You | Vidéo expérimentale | dv | couleur | 3:0 | Royaume-Uni | 2005
Miranda Pennell
You Made Me Love You
Vidéo expérimentale | dv | couleur | 3:0 | Royaume-Uni | 2005
Dans les oeuvres de Miranda Pennell, les activités mineures de la vie quotidienne deviennent des chorégraphies fascinantes. En fait elle n?a pas de formation en tant que réalisatrice ou artiste audiovisuelle mais plutôt en tant que danseuse. Elle a pour habitude de diriger sa caméra vers des gens ?ordinaires? dans leur propre maison et analyse ainsi les différentes facettes et les différents sens du mouvement. Dans ?You Made Me Love You?, les règles du jeu sont simples : une caméra se déplace de manière inattendue, vite ou lentement, en avant et en arrière sur un rail. Une troupe de danseurs de ballet essaie d?établir ou de garder un contact visuel avec la caméra. Seuls quelques visages sont à l?écran tout au long du film. Parfois, d?autres danseurs parviennent à voler les feux de la rampe pendant un instant. Le travail rapide des pieds, avec lequel la caméra a du mal à rester en rythme, est le seul son que l?on entend. Une véritable bataille pour attirer l?attention a lieu sur la piste de danse. Car malheur à vous si vous vous retrouvez hors du champ de la caméra et sombrez dans l?oubli ! Avec ?You Made Me Love You?, cette artiste nous présente une allégorie de la fixation que font la plupart des gens sur les caméras et la célébrité.
Edgar Pera
Catalogue : 2007Impending Doom | Film expérimental | super8 | couleur | 7:30 | Portugal | 2006
Edgar Pera
Impending Doom
Film expérimental | super8 | couleur | 7:30 | Portugal | 2006
Impending Room a été tourné au format super 8. C'est un témoignage visuel et une interprétation sonique de deux cérémonies de communion qui ont eu lieu à Rome et à Lisbonne en l'an 2005 après J.C.. Malgré des croyances et des idéologies différentes, les deux communautés ont partagé la douleur, la peine et un sentiment de paix dans un monde en guerre.
Edgar Pêra est né à Lisbonne au Portugal en 1960.
Vladimir Perales
Catalogue : 2007La Fiambrera Obrera | 0 | 0 | | 0:0 | Espagne | 2007
Vladimir Perales
La Fiambrera Obrera
0 | 0 | | 0:0 | Espagne | 2007
Fiambrera est un groupe ouvert qui a travaillé et qui est intervenu dans des régions où les conflits politiques sont fréquents, comme par exemple les frontières entre pays riches et pays pauvres, ou dans des endroits (pas si) différents comme le centre de Madrid, de Barcelone ou de Séville. Leurs méthodes consistent à intervenir et à organiser des actions directes avec d?autres moyens sociaux et politiques plus conventionnels, fournissant des graphiques, des outils de communication et des outils et des équipements d?action directe. Ils ont été invités en tant qu?artistes résidents par des institutions telles que le MIT, Calarts, l?université de Yale, NYU, etc. et plus récemment à Transmediale et Ars Electronica. Il y a quelques années, ils ont organisé ?The Agencies?, travaillant de Barcelone avec l?aide du Contemporary Art Museum de Barcelone (MACBA) et essayant de proposer des mouvements sociaux et des resources pour créer des campagnes, des lieux d'information alternatifs, des actions et des interventions. Au fil des ans ils ont collaboré avec d?autres groupes tels que The Yes Men, Rtmark, et ?Kein Mensch ist Illegal?. Ils ont participé à l?édition de deux livres à propos des pratiques artistiques publiques et politiques : "Manual de la Guerilla de la Communicación" (Editorial Virus, Barcelone, 2000), et Modos de hacer : Arte Politico, esfera pública y acción directa (Ediciones Universidad de Salamanca, Salamanca, 2001). La recherche d?autonomie étant un de leurs principaux principes, ils ont organisé récemment une série d?événements et ont produit un certain nombre de vidéos sous l?identité ?PornoLab? dans lesquelles leur énergie converge vers l?exploration de l?intimité et du désir sexuel en tant qu?outils d?analyse politique et d?action.
Vladimir Perales vit et travaille à Madrid.
Galería Perdida
Catalogue : 2016The blind don't see black, they see nothing | Film expérimental | 16mm | noir et blanc | 5:41 | Mexique, USA | 2015
Galería Perdida
The blind don't see black, they see nothing
Film expérimental | 16mm | noir et blanc | 5:41 | Mexique, USA | 2015
This film marks an investigation into the halftone print. Specifically, the spherical and diamond pattern that makes up an image found commonly in offset printing. These tessellations form a corollary to the structure of language where each "dot" is akin to a phoneme. In linguistics, the collated phonemes make up a morpheme—what we can call a meaningful word. The dot in the halftone print functions much the same way. With these dots, the reach of an image is made possible, exploded and distributed for the masses. Its legibility is a consumable currency by being illustrative for accompanying texts. When enlarged, the text loosens its hinges on the atomized image. The dots establish a dominant vocabulary contingent only on one another. For The Blind Don`t see Black, They See Nothing, the poetics lie within the parts of a whole, hidden amidst a constituted body.
The artist collective Galería Perdida are known for their multidisciplinary practice that brings together an inquiry of traditional crafts and the absurd, typographical design with semantic operatives. Fundamental to their research are encounters with idiosyncratic found texts and humor, design principles and the moving image; these irrational sources form the basis of a sculptural vocabulary. The use of humor is just one of many interests that Galería Perdida pursue in their body of work. Textiles, dead languages, redundancy, negation, display and the gallery, glyphs, organic matter, and graphic design are among the multiple reference points. Their constellation of objects and situations formulate a place for these subjects to collide, interact, and push against one another while defining the decree that the production of an object is not a singular but collective act.
Carlos Pereira
Catalogue : 2026Unruhe | Film expérimental | 16mm | couleur | 11:50 | Portugal, Allemagne | 2024
Carlos Pereira
Unruhe
Film expérimental | 16mm | couleur | 11:50 | Portugal, Allemagne | 2024
« Il y a eu dernièrement une étrange épidémie qui s’est répandue parmi le peuple, si bien que beaucoup, pris de folie, se mirent à danser. Ils continuaient nuit et jour, sans interruption, jusqu’à perdre connaissance. Beaucoup en sont morts. »
Carlos Pereira, né à Lisbonne, étudie la réalisation à la Deutsche Film- und Fernsehakademie Berlin (DFFB). Ses films ont été présentés dans des festivals tels que Locarno, San Sebastián et les Rencontres Internationales Paris/Berlin. Son film Slimane (2023) a remporté le Prix du Cercle des critiques de cinéma allemands du meilleur court métrage. Son premier long métrage, Remote Islands, écrit lors d’une résidence au Bergman Estate sur l’île de Fårö, est actuellement en pré-production.
Catalogue : 2022Vulkan | Fiction expérimentale | mov | couleur | 6:2 | Portugal, Allemagne | 2021
Carlos Pereira
Vulkan
Fiction expérimentale | mov | couleur | 6:2 | Portugal, Allemagne | 2021
Berlin, 2020. On that cloudy summer day by the lake, while observing something terrible, their bodies blocked with fear.
Carlos Pereira (1989, Lisbon) is a filmmaker and programmer. He is currently studying Film Directing at the Deutsche Film- und Fernsehakademie Berlin (dffb), having previously studied film in Lisbon, Barcelona and Stockholm. His films have been shown at festivals such as Rencontres Internationales Paris/Berlin, IndieLisboa, Doclisboa and Vila do Conde, and screened at venues such as Cité Internationale des Arts, Haus der Kulturen der Welt and Museum of Modern Art of Rio de Janeiro. He worked as a member of the selection committee for Sheffield DocFest and is a member of the advisory selection committee for Berlinale Generation.
Catalogue : 2018Histórias de Fantasmas (Ghost Stories) | Doc. expérimental | hdv | couleur | 13:32 | Portugal, Allemagne | 2017
Carlos Pereira
Histórias de Fantasmas (Ghost Stories)
Doc. expérimental | hdv | couleur | 13:32 | Portugal, Allemagne | 2017
I. A storm in Berlin. Lightnings. The sound of thunders. II. Searching for a face in the dark. III. Inside an old Stasi building, a painter of ruins talks about being human.
Carlos Pereira (Lisbon, 1989) studied film directing in Lisbon (Escola Superior de Teatro e Cinema) and Barcelona (Escuela de Cine Bande à Part) and film studies in Stockholm (Stockholms Universitet). His films have been screened in festivals such as IndieLisboa, DocLisboa, Vila do Conde and Córtex and venues such as The Portuguese Cinematheque. Lives and works in Berlin, where he is as a member of the selection committee for Generation (Berlinale).
Jonathan Perel
Catalogue : 20185-T-2 Ushuaia | Doc. expérimental | 4k | couleur | 4:0 | Argentine | 2016
Jonathan Perel
5-T-2 Ushuaia
Doc. expérimental | 4k | couleur | 4:0 | Argentine | 2016
Adolfo Scilingo was the only military officer to confess the dictatorship crimes. Among the details he gave of the way the genocide worked, throwing prisoners from planes into the water to their death, Scilingo specifies the model that was used in the flights he participated in: an Electra. Of the eight Electras that belonged to the Argentine Navy, five of them were bought in 1982. Only the three bought in 1973 could have been used in the flight that Scilingo describes. Those three Electras are at present in Argentina. This film of Jonathan Perel searches cartographically the traces of those planes.
Jonathan Perel, born in 1976, lives and works in Buenos Aires. He attended a degree in Arts at the Faculty of Philosophy and Letters (University of Buenos Aires). He directed the feature films Toponimia (2015), Tabula Rasa (2013), 17 Monumentos (2012) and El Predio (2010), and the short films Las Aguas del Olvido (2013), Los Murales (2011) and 5 (cinco) (2008). Two times awarded with the Metropolitan Fund for the Arts, his films have been screened and awarded in numerous international film festivals, such as: Viennale, IFFR Rotterdam, FIDMarseille (Prix Camira), BAFICI, YIDFF Yamagata, Rencontres Internationales Paris/Madrid/Berlin (Palais de Tokio & Haus der Kulturen der Welt), First Look (Museum of the Moving Image), Porto/Post/Doc, Underdox, La Havana.
Catalogue : 2014LAS AGUAS DEL OLVIDO | Doc. expérimental | hdcam | couleur | 9:0 | Argentine | 2013
Jonathan Perel
LAS AGUAS DEL OLVIDO
Doc. expérimental | hdcam | couleur | 9:0 | Argentine | 2013
The poems to death are a deception. Death is death. The river was filled. Ghostly extensions. A grave in the air was dug, in the course of the wide river, where there is no stricture. All sank into the deepest shadows. A river as grave. What is the color of this water? How to swim or sail in the darkness of our history? Hairs are still crossing the waters, remain under a poisonous sky. The skin, river sand. In a glass are collected every day, bodies. We drink water of forgetfulness. There is fog.
Born in 1976, lives and works in Buenos Aires. In 2013 he premieres Tabula Rasa, his third feature film at BAFICI 15° Panorama Selection, and his last short documentary Oblivion Waters at the Official Competition of FIDBA. In 2012 he premieres his second documentary feature 17 monuments at BAFICI?s Official Selection. In 2011 he premieres his documentary short Los Murales at BAFICI 13°. In 2010 he premiered El Predio, his first feature film, at the Cinema of the Future Competition of BAFICI 12°. He also directed the short documentaries 5 (five) (2008, Official Competition BAFICI 10°) and The Murals (2011, BAFICI 13°). Two times awarded with the Metropolitan Fund for the Arts in Buenos Aires. His films have been screened in numerous international film festivals, such as: FIDMarseille (France); Rencontres Internationales Paris/Madrid/Berlin at Palais de Tokio & at Haus der Kulturen der Welt; Festival Internacional del Nuevo Cine Lationamericano, La Havana (Cuba); Semana de Cine Experimental de Madrid (Spain); Cine//B (Chile); Festival Cinematográfico Internacional del Uruguay; Óptica, Gijón Festival Internacional de Video Arte (Spain); FIACID Festival Iberoamericano de Cine Digital (Perú); La Sudestada, Quinzaine de culture et Cinéma Argentin à Paris (France).
Miguel Peres Dos Santos
Catalogue : 2016Voices | Film expérimental | hdv | couleur et n&b | 18:48 | Portugal, Pays-Bas | 2015
Miguel Peres Dos Santos
Voices
Film expérimental | hdv | couleur et n&b | 18:48 | Portugal, Pays-Bas | 2015
That one is able to speak does not mean that one has a voice. In Voices, Miguel Peres do Santos constructs a comparison between the collective consciousness and a censored archive. Just like in our own lives, we “choose” to keep what we do not want to remember as far from our consciousness as we unconsciously can; the same method we apply on public archival material that we would rather not be confronted with as a societal whole. At the television archive of Beeld and Geluid, Miguel Peres dos Santos and Sharelly Emanuelson found a significant amount of footage relating to migration from the public television memory of the Netherlands. In it, the essence of the Dutch relation to the alleged “other” can be viewed. In Voices Peres dos Santos uses this material to try to find out if the perceived voiceless were really silent, and if those who do not have a voice today are only mute to the ones who refuse to listen.
Miguel Peres dos Santos (Lisboa, 1976) is an independent artistic researcher graduated in his MA in 2012 from the Royal University of the Arts in The Hague, The Netherlands. His work is frequently screened in The Netherlands, but also in Belgium, France, Denmark, Norway, Portugal and the U.S. He lectured in 2012 for the University College Leiden, and is a policy advisor for Foundation Focus. He currently lives and works in The Hague.
Dan Perez, Benjamin Klintoe
Catalogue : 2015Cantine | Fiction expérimentale | hdv | couleur | 32:16 | France | 2013
Dan Perez, Benjamin Klintoe
Cantine
Fiction expérimentale | hdv | couleur | 32:16 | France | 2013
Ismaël est venu en France dans l'espoir de trouver le pardon. Ex-prisonnier, il a quitté les Etats-Unis pour Paris, où il pense trouver calme et paix. Il atterrit finalement dans une zone sinistrée de la banlieue parisienne. Il déambule à la bordure du périphérique et, parfois, il tente d’oublier ses démons dans un sommeil trouble et agité. Des souvenirs de son enfance viennent le hanter alors que la vie en France semble être de plus en plus difficile, entre contrition et abandon.
Dan Perez et Benjamin Klintoe sortent tout juste de la prestigieuse Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris. Ils pratiquent la vidéo ou la photographie dans une pratique régulière et personnelle.
Jeffrey Perkins
Jenny Perlin
Catalogue : 2006Possible Models | Animation | 16mm | | 10:45 | USA | 2004
Jenny Perlin
Possible Models
Animation | 16mm | | 10:45 | USA | 2004
Le film en 16mm fait à partir d'images fixes animées regarde la tentation du capitalisme d?acheter le paradis par trois "études de cas": les Mall of America qui échoua à vivre à la hauteur de son potentiel comme complexe utopique ; le Mall of Dubaï en tant que nouveau super galerie marchande ; et le ??freedom ship??, flottant en autarcie, une commune/communauté basée sur une galerie marchande qui fait des cercles autour des continents. Jeffrey Uslip, The Project, New York, July, 2004
Les films, vidéos et dessinées 16mm de Jenny Perlin travaillent pour et contre la tradition du documentaire, incorporant des techniques stylistiques pour mettre l?accent sur des questions de vérités, d?incompréhensions et d?histoires personnelles. Les films de Perlin ainsi que ses vidéos ont gagné de nombreux prix dans beaucoup de festivals, ont été exposés dans des galeries et musées aussi bien aux USA qu?ailleurs. Perlin est actuellement présentée à la Annet Gelink Gallery à Amsterdam, aux Pays-Bas. Un livre de l?artiste sera publié en 2006 par D.Marzonan à Berlin, mais elle a aussi d?autres publications dans de nombreux catalogues d?expositions récentes.
Jean-baptiste Perret
Catalogue : 2026Le quotidien | Vidéo | hdv | couleur | 5:11 | France | 2025
Jean-baptiste Perret
Le quotidien
Vidéo | hdv | couleur | 5:11 | France | 2025
Tourné dans les gorges du Haut-Allier, Le quotidien est le portrait d’un homme qui a fait le choix de vivre seul et à l’écart, dans une cabane à l’orée d’une forêt. Les images sont la capture de ses gestes quotidiens, liés aux besoins essentiels de l’être humain : boire, manger, se laver, réparer, recommencer. "A la manière d’un cinéaste anthropologue, Jean-Baptiste Perret choisit un terrain, souvent rural, et s’y immerge pour de longues périodes. Il noue des relations avec les personnes qu’il y rencontre, filme leur habitat et leurs savoir-faire. Tourné dans les gorges du Haut-Allier, Le quotidien est le portrait d’un homme qui a fait le choix de vivre seul et à l’écart de la société humaine, dans une cabane à l’orée d’une forêt. Le vidéaste capture ses gestes quotidiens, liés aux besoins essentiels de l’être humain : boire, manger, se laver, réparer, recommencer. Le film s’inscrit dans une recherche plus globale sur les parcours de vie marginaux dans des contexte ruraux, qui inventent un autre lien au vivant, au territoire et à l’écologie." (Work Method, Guillaume Désanges et Coline Davenne)
Après des études scientifiques en écologie, Jean-Baptiste Perret a travaillé pendant plusieurs années à la protection de l’environnement au sein de collectivités territoriales. Diplômé en 2018 des Beaux-arts de Lyon, il poursuit son intérêt pour le milieu rural à travers une pratique cinématographique qui prend la forme de films et d’installations vidéo. Sa production est traversée par la question du soin qu’il envisage comme une attention à la vulnérabilité, inséparable de la puissance régénératrice des individus. Sa démarche s’appuie sur des enquêtes documentaires et utilise des méthodes issues de l’anthropologie qui interrogent les critères d’objectivité, plaçant ainsi l’affect au centre même du travail de recherche. Il s’inspire également du courant de la microhistoire qui cherche à se détacher des récits officiels des masses pour se concentrer sur les individus et leur propre vision du monde. Jean-Baptiste Perret filme des personnes qu’il rencontre dans des situations quotidiennes ; il s’intéresse à leur parcours de vie, leur environnement et leurs savoir-faire. À travers divers degrés de mise en scène qui laissent volontiers la place à l’improvisation, récits subjectifs et procédés fictionnels s’entremêlent. Son travail a notamment été présenté à l’Institut d’art contemporain (IAC) de Villeurbanne dans le cadre de la 15ème biennale de Lyon, au Musée d’art contemporain de Lyon, à la fondation d’entreprise Ricard (Paris), au musée de la Chasse et de la Nature (Paris), à la Chapelle Saint-Jacques (St Gaudens), à l’Institut national d’histoire de l’art (Paris), au FID Marseille, au Festival Hors-Pistes Centre Pompidou, aux États généraux du documentaire de Lussas, et plus récemment au 66ème Salon de Montrouge. Jean-Baptiste Perret est représenté par la galerie Salle Principale à Paris.