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Miryam Charles
Second Generation
Film expérimental | 16mm | noir et blanc | 5:0 | Canada | 2019
Quelques jours avant ses noces, une jeune femme apprend que son fiancé est accusé d’agression sexuelle. Elle se rend à Haïti afin de confronter la présumée victime.
Formé en cinéma à l’Université Concordia, Miryam Charles est la réalisatrice des courts métrages Vole, vole tristesse, Vers les colonies, Une forteresse, Trois Atlas et Deuxième génération. Elle a également produit et photographié les courts métrages Full Love, Feu de Bengale ainsi que les longs métrages Le pays des âmes et Nouvelles, Nouvelles.
Enna Chaton, collaboration avec Céleste Boursier-Mougenot
Errances
Vidéo | hdv | couleur | 11:54 | France | 2014
«Après la réalisation du film "from here to eau" réalisé en 2002 en collaboration avec Céleste Boursier-Mougenot lors de la présentation de l’oeuvre aux Beaux Arts de Paris, Céleste Boursier-Mougenot m’invite à développer librement mon travail personnel, une de mes actions filmées dans le cadre d’une installation considérée comme un environnement, un paysage. Les participants, qui ne sont pas des acteurs professionnels, répondent à une annonce publiée sur les réseaux sociaux. Pour chaque tournage, un groupe est constitué par des personnes de tous âges, de toutes appartenances sociales et de toutes apparences physiques (car je ne pratique pas le casting) qui s’impliquent bénévolement dans le projet pour des raisons qui leurs sont personnelles, multiples et variées. L’écriture, la scénarisation des corps se dessine au fur et à mesure de leur inscription dans le lieu et de leur relation avec les pièces de Céleste Boursier-Mougenot qu’ils découvrent comme des visiteurs, leur réceptivité et leur présence est intensifiée par le fait qu’ils soient nus. Je leur demande d’être à l’écoute des formes visuelles et sonores. Je n’ai pas d’autre projet que de capter ce qui advient dans ce moment de partage, une deuxième phase de mon travail consiste dans le montage d’un film qui doit aussi donner à voir et à entendre les oeuvres de Céleste Boursier-Mougenot d’une manière inédite.» Enna Chaton Au sujet de cette collaboration Céleste Boursier-Mougenot dit : «C’est un moyen de déplacer le regard sur mon oeuvre, de favoriser la démarche d’une artiste dont j’apprécie le projet, de garder une trace de l’installation en dépassant le stade du simple document filmé.» A ce jour il existe 4 films : "télescopages", "errances #1", "dérives", "errances #2". "télescopages" 7 min - mini DVCAM couleur, sonore, 2009. Collaboration avec Céleste Boursier-Mougenot Action filmée réalisée lors de l’exposition "from here to ear (v8)" de l’artiste Céleste Boursier-Mougenot, l’Estuaire, Nantes 2009 "errances #1" 11 min 54 s - HDV couleur, sonore, 2014. Collaboration avec Céleste Boursier-Mougenot. Action filmée réalisée lors de l’exposition "perturbation" de l’artiste Céleste Boursier-Mougenot, Musée des Abattoirs, Toulouse 2014. "dérives" 09 min 40 s - HDV couleur, sonore, 2015. Action filmée réalisée lors de l’exposition "acquaalta" de l’artiste Céleste Boursier-Mougenot, Palais de Tokyo, Paris 2015. "errances #2" 12 min 28 s - HDV couleur, sonore, 2015. Action filmée réalisée lors de l’exposition "rêvolutions" de l’artiste Céleste Boursier-Mougenot et de la commissaire Emma Lavigne - Pavillon Français - 56 ème Biennale de Venise 2015
Enna Chaton travaille avec des hommes et des femmes de tous âges, de tous milieux, bénévoles, qui répondent à ses appels à participation par petites annonces. Après de nombreux échanges par mails, elle constitue des groupes, organise des rencontres et met en scène des performances au cours desquelles les participants explorent des territoires qui leur sont inconnus : ils inventent un vocabulaire, une langue, une façon de s’approprier le geste, le lieu, la nudité. Leur présence crée une forme singulière puisqu’Enna Chaton provoque une vaste mise à nu : une confrontation à la fois douce et brutale, frontale, avec soi-même, avec les autres et avec le public. La plasticienne, photographe et performeuse accompagne nue les participants, désireuse de partager leur fragilité. Avec eux, elle tente d’ouvrir un espace permissif, expérimental où l’être se révèle différent que dans son quotidien, où la nudité crée un univers décalé du monde actuel. Cette nudité, démocratique, balaie les normes et les stéréotypes. Elle collabore avec Stéphane Despax, plasticien sur le projet "le colier de perle", film, performance, installation ; avec Carole Rieussec sur le projet "Dégrafer l’espace", artiste sonore, film, performance, installation ; avec Céleste Boursier-Mougenot, musicien et plasticien, "Télescopages", "Errances #1", "dérives" et "Errances #2", actions filmées. Elle est performeuse dans le spéctacle "La bohémia éléctronica … Nuca derme" de la compagnie Kristoff K.roll. Depuis 2005 elle est membre de l’Association "Sonorités", participe à l’organisation du festival, s’occupe de la programmation du festival Sonorités - du texte au son avec Anne-James Chaton auteur et poète sonore, Carole Rieussec musicienne, Didier Aschour musicien, Jean-Kristoff Camps musicien, Emmanuel Adely auteur, Frédéric Dumond auteur. Elle est diplômée de l’École Nationale Supérieure d’Arts de Cergy Pontoise option art en 1995. Elle enseigne la photographie et la vidéo en classe préparatoire à l’École des Beaux Arts de Sète depuis 2003.
Budhaditya Chattopadhyay
Decomposing Landscape
Vidéo | hdv | couleur | 35:0 | Inde | 2015
This award winning work creates discursive situations to facilitate in-depth and contemplative observation of the environmental decay of transitive sites in India, using media intervention and interactivity. The project aims to delineate the processes of decay and destruction of pastoral landscapes in the developing economies and societies. Taking point-of-departure from a perspective in the personal experience of forgetting and loss, being a native of the area myself (the artist), this large-scale project intends to reflect upon the interpenetration between locative and global cultures, decay in environmental and climatic integrity, disappearance of indigenous traditions and lapses in collective memory within the landscapes, by production and showcasing of the inter-media installation work. With a media anthropological approach, the project frames the gradual transfiguration with the help of media convergence, staging augmented and site-specific interpenetration between sound, video and still images. The work has been developed through a meticulous collection of audiovisual materials from various Indian locations in extensive fieldworks supported by Prince Claus Fund Amsterdam. This collection has been forming a digital archive expended for realizing the work.
Budhaditya Chattopadhyay is an Indian-born sound/media artist, researcher, writer and theorist, currently based in Europe. Chattopadhyay’s work questions the materiality, site-specificity and object-hood of sound, and addresses the aspects of contingency, contemplation, mindfulness and transcendence inherent in listening. His artistic practice intends to shift the emphasis from “object” to “situation” in the realm of sound. His sound-works are published by Gruenrekorder (Germany) and Touch (UK). Chattopadhyay is a Charles Wallace scholar, Prince Claus grantee and Falling Walls fellow, and has received several residencies and international awards, notably a First Prize in Computer and Electronic Music category of Computer Space festival 2014, Sofia, and an Honorary Mention at PRIX Ars Electronica 2011, Linz. Appearing in numerous exhibitions, concerts, conferences and festivals, Chattopadhyay’s sound and video works have been exhibited, performed or presented widely in Europe and Asia. Chattopadhyay has graduated from India’s national film school, specializing in sound, completed a Master of Arts degree in new media/sound art from Aarhus University, Denmark, and obtained a PhD degree in sound studies involving practice-based artistic research from Leiden University, The Netherlands.
Guillaume Chaudet Foglia
Douze carnets
Doc. expérimental | hdv | couleur | 60:21 | France | 2013
- Carnet : nom masculin, endroit dans lequel on note ses impressions, ses souvenirs, ses listes de course. Par extension carnet intime, se dit de l`espace entre soi et sa conscience. - Sous- sol : Espace sous le sol, les fondations, souvent exigu et sombre, espace où l`on se reclut pour oublier ou devenir. "Si c`était seulement par paresse que je ne faisais rien, que je n`agissais pas..." Douze carnets, adaptation libre des "carnets du sous-sol" de Dostoïevski, carnets de note vidéo en douze voix pour qui voudrait s`y égarer, fruit de plusieurs années à accumuler des matières sonores et visuelles, à les entremêler, à les confronter, à les tordre.
Né en 1980, tour à tour agent d`entretien, transporteur, pique papier, historien, manutentionnaire,étudiant en cinéma, éditeur-programmateur, palefrenier, assistant de production,GCF réalise avec "Douze carnets" son 1er essai documentaire.
Maribel Chavez
Preparacion
| | | 3:0 | Pérou | 0
In ?Preparación? the body is processed by imaginary instruments. Its outlines are only hinted. ?Preparación? shows the prearrangement of an intervention. By marks, cuts and tears a ?gutting? of the body is being prepared but the body is already in the process of conversion, to a object-like, almost inorganic state. But it is an endless stadium that will be repeated and repeated
Maribel Chávez Born 1977 in Lima, lives and works in Cologne. Chávez studied painting and drawing at the Escuela Nacional Superior Autónoma de Bellas Artes del Perú (ENSABAP) Lima. She has studied at Hochschule für Gestaltung Offenbach am Main and at the Kunsthochschule für Medien Köln (KHM) by Matthias Müller 2008-2012.
Io Chaviara, Michalis Kastanidis
Idomeni 2016
Installation multimédia | hdv | couleur | 6:3 | Grèce | 2016
Idomeni 2016. A self organised camp was build by concentrated refugees-immigrants after the closure of the Macedonian border towards western Europe. Through a strict observational approach the video attempting to capture the relation between the refugee-immigrant and "the image of the refugee-immigrant " as it’s being constructed by the western world.
Io Chaviara is a visual artist. She has taken place in international exhibitions she has been co- curating workshops and documentary festivals in Athens and Beirut. Her artworks consist of essays, lectures performances, installations, curating projects and documentaries. Michalis Kastanidis is a film-maker and co-founder of Fabula Productions based in Athens, Greece. He has studied visual antropology and etnographic film in Barcelona (UB).
Chdh, Cyrille Henry, Nicolas Montgermont
Deciban
Performance multimédia | 0 | noir et blanc | 35:0 | France | 2019
Deciban est le nouveau projet de performance audiovisuelle de chdh dans laquelle des formes sonores et visuelles émergent à partir de bruit. À l'écran, un bruit vidéo semblable à la « neige » des anciens téléviseurs analogiques remplit tout l'espace. Cette matière hypnotique, accompagnée de son alter ego sonore, est animée et mise en mouvement par des forces contrôlées informatiquement par deux performeurs. Le bruit acquiert une structure, une topologie, des motifs. Des formes émergent, des mouvements visuels et sonores apparaissent. Le public se perd dans la perception de ce monde riche en illusions. Dans Deciban, les phénomènes sont noyés dans un univers bruité, le bruit est l?information. S'inspirant de la théorie de l'information de Claude Shannon, Deciban est une recherche sur la perception du bruit généré numériquement qui vise à proposer un nouveau type d?expérience synesthésique.
Le collectif chdh étudie les relations images / sons en créant des synthétiseurs algorithmiques sonores et visuels. Ils utilisent principalement ces instruments audiovisuels lors de performances live. En utilisant des équations décrivant des mécanismes naturels, ils génèrent des chorégraphies abstraites de particules dont la matière minimaliste dévoile des structures sous jacente d'une grande complexité, façonnée par d'étranges attracteurs organiques. A la recherche d'une radicalité synesthésique, leurs performances hypnotiques travaillent sur les mouvements conjoints entre image et son et appartiennent autant au cinéma expérimental dans la forme utilisée qu'à la musique improvisée dans la manière où elles sont jouées. Depuis le début des années 2000, ils ont montré leurs projets dans une centaine de lieux à l?international, notamment la performance Egregore (2011) qui explore les mouvements de groupe d'une foule de particules, et Morphist (2015), étude des transitions de formes d?une substance abstraite. Ces travaux ont également menés à deux éditions: le DVD Vivarium (Art Kill Art / Arcadi - 2008) qui contient des œuvres vidéos abstraites ainsi que les logiciels développés pour ces créations, proposant de les "rejouer" ou de les modifier. ainsi que la clé USB Egregore - source (Art Kill Art - 2014), adaptation du logiciel utilisé pour Egregore, qui a donné lieu à une performance à distance sur plus de 120 ordinateurs dans une vingtaine de pays. Défenseur du logiciel libre, ils distribuent librement leurs projets et les outils développés pour leurs travaux, notamment la librairie pmpd de modélisation physique pour Pure Data.
Daniel Chein
In Four Movements
Doc. expérimental | mov | couleur | 30:0 | USA | 2022
As a dancer from an immigrant family, Ça?da? often feels more of a performer around them than on the stage. When he decides to contact his estranged father in Turkey, the boundary between real and performed begin to blur as his story is woven into the production of a new piece by internationally renowned Tanztheater Wuppertal Pina Bausch. How much does the absence of his father and the traumatic silence that has filled the void contribute to why he feels like an outsider in the only place he’s ever called home? IN FOUR MOVEMENTS weaves dance and documentary through an intimate journey of self-discovery as Ça?da? faces his past, his performance, and his desire for belonging.
Daniel Chein is an independent filmmaker whose work explores transculturalism and expressions of identity in the performative. His last short About a Home premiered at the 2021 Slamdance Film Festival and is distributed by Argo. He has received support from Ford Foundation, Sundance Institute, Field of Vision, ITVS, Princess Grace Foundation, among others, and his films have screened at dozens of festivals. He is a Sundance Fellow and was named one of Filmmaker Magazine’s 25 New Faces of Independent Film in 2023. Daniel is based between Berlin, California, and Taipei.
Liang-hsuan Chen
Taipei Hours
Fiction | hdv | couleur | 21:24 | Taiwan | 2016
Liang-Hsuan Chen filme la journée d’une femme oscillant entre ses croyances et ses désirs. Avec le passage du temps, les différentes générations se confondent, ouvre la possibilité d’une nouvelle approche de l’espace et de la temporalité de la ville.
Liang-Hsuan CHEN was born in 1985 in Taipei, Taiwan. She holds a Master of Fine Arts from National Taipei University of Arts, Taipei (2008) and has received S-An Aesthetics Praise award, Taipei(2011) and Outstanding Art Prize, Taipei (2011). Her work has been selected for the various group shows including 2010 Forum Biennial of Taiwanese Contemporary Art (Taipei Contemporary Art Center, Taipei, 2010), The Practice of Everyday (Kuandu Museum of Fine Art, Taipei, 2010), POST.O (Museum of Contemporary Art, Taipei, 2009), and Squid 5 – The King of Seafood will be Back Fighting (VT Art salon, Taipei, 2009).
Hsin-yu Chen
Beigu Islet
Doc. expérimental | mov | couleur | 12:4 | Taiwan | 2022
A voyage to the northern border of Taiwan — the eponymous Beigu Islet, a sea rock roughly 300sqft submerged under water half of the time — delves into regional histories, the gaze on borderline landscapes, and the ambivalent state of Taiwanese territory and subjectivity.
Hsin-Yu Chen is a filmmaker and artist currently based in Taipei, Taiwan. He works with experimental film, documentary, and moving image to explore the liminal space between seeing and being seen where subjectivity is implicated and constructed. Drawing on border landscapes, vision techniques, and embodied knowledge, he examines the intersection of the viewing body and the political subject. His work has been shown at 25 FPS, HR; Arkipel, ID; Festival ECRÃ, BR; and Alchemy Film and Moving Image Festival, UK. He has participated in the Oberhausen Seminar and residencies including RAIR Philadelphia and Cité Internationale des Arts, Paris.
Xi Chen
PEW
Animation | hdv | couleur | 10:11 | Chine | 2016
This is a story of PEW (penis-eating worm), this is a herstory of all humans.
Chen Xi was born in Wuhan, China (1985), graduated from Jiangnan University(BA) in 2008, then graduated from ECNU(MA) in 2012. He currently works and lives in Beijing. Since 2013, Chen Xi’s artworks have included various medium, such as painting, video, animation, photography and onsite project.
Che-wei Chen
Spear
Vidéo | 0 | couleur | 18:30 | Taiwan | 2020
Dans "Spear", Che-Wei Chen collabore avec un ami à qui on a diagnostiqué un trouble dissociatif. Le film part de l'expérience individuelle, pour tenter de transformer un fragment de mémoire traumatique de manière artistique. Il inclut une scène d'hypnose, où le sujet passe soudainement d'un état de personnalité à un autre pendant le tournage. Ce film brouille les frontières entre documentaire et fiction; de même, il déploie une expérience complexe, entre réalité et imagination. "Spear" examine l'être humain soumis à la discipline et à la condition muette du langage. Il donne également un aperçu des archétypes du traumatisme: violence, pouvoir, technologies de contrôle et d’oppression, etc.
Che-Wei Chen est artiste visuel et réalisateur. Il vit à Taipei (Taïwan). Sa pratique récente s'est concentrée sur la subjectivité des personnes atteintes de troubles mentaux, et a réfléchi à la complexité des conditions contemporaines. Il explore les frontières entre réalité et fiction à travers de multiples perspectives, au sein de structures et de récits complexes. Son travail révèle non seulement l'inconscient collectif réprimé, mais réexamine également les structures de pouvoir et les structures politiques qui sous-tendent le système social. En outre, il aborde des questions telles que le post-colonialisme, la modernité, la classification, ou encore la biopolitique.
Assila Cherfi
Estasi
Vidéo | dv | couleur | 3:43 | Algérie, Italie | 2010
L?extase est sortir de soi-même, un phénomène où les sens sont particulièrement éveillés, transportant dans d?autres dimensions, au-delà des conditions cognitives. Cette vidéo s?inspire de l?état extatique et développe, en un plan séquence, l?idée de perte de la capacité de perception des volumes/objets dans l?espace : Une pièce close dont la dimension est graduellement métamorphosée par un cadrage et une spatialisation sonore particuliers.
Actuellement en résidence d`artistes au Centre des Récollets de Paris en collaboration avec la Dena Foudation for Contemporary Art, Assila Cherfi, née à Alger en 1981, a étudié le Design Graphique à l`École Supérieure des Beaux-Arts d`Alger de 2000 à 2006 s`intéressant à la photographie, le son puis à la vidéo. Elle poursuivit son parcours en étudiant le Cinéma et la Vidéo à l`Accademia di Belle Arti di Brera à Milan, où elle a développé des dispositifs qui utilisent la photographie, la vidéo, le son et l`interaction. Elle a participé à plusieurs workshop et résidences d`artistes qui lui ont permis d`approfondir l`utilisation des des nouveaux médias dans l`art afin de créer une relation entre les images, les sons et l`imagination.
Assila Cherfi
Replay
Vidéo | jpeg animation | couleur | 1:31 | Algérie | 2014
Les images utilisées dans cette vidéo proviennent du milieu des années 50 : une guerre relatée par des images. On y voit des images des personnes qui vivaient la guerre, de personnes qui faisaient des images pendant cette guerre, de personnes qui voient des images d’elles-mêmes pendant la guerre, qui écoutent , qui raisonnent et qui interagissent. Ce triangle évoque le mécanisme de l’image médiatique : d’où elle provient, par qui elle est faite, à qui elle est destinée. Une attention particulière est réservée à ceux qui produisaient ces contenus : les photographes, cadreurs et preneurs de son de chaque camp qui ont nourri la même histoire en utilisant les mêmes outils.
Les travaux que je réalise sont basés sur la conception de projets structurels et formels autour des images et des sons, souvent à propos d’images et de sons. Diplômée en Graphisme à Alger puis en Vidéo à Milan, mes derniers projets réalisés ont été présentés lors d'événements dédiés à la vidéo et au nouveau cinéma, notamment à l’Espace Khiasma (Paris), au DOCVA (centre de documentation pour les arts visuels, Milan), le Beirut Art Center (Liban), Les Rencontres Internationales de Paris/Madrid/Berlin. Les projets collectifs de documentaires auxquels j'ai participé ont fait partie de la programmation du Torino Film Festival et du Milano Filmmaker Doc Festival (Italie), Picturie Générale I - II (Alger).
Marina Chernikova
Roppongi Blues
Vidéo expérimentale | dv | couleur | 2:30 | Russie, Pays-Bas | 2005
Une visite nocturne autour de la tour Mori à Tokyo Le bâtiment, impressionnant de jour, se dissout dans les lumières de la nuit. Un jardin de verre et d´acier devient un jardin de lumières et de réflections. Un voyage de "l´autre côté" des lumières. La structure visuelle permet au spectateur de voir des images comme à travers un kaléidoscope mobile de cristal.
Marina Chernikova est née à Moscou et vit maintenant à Amsterdam. Elle a obtenu une Maîtrise auxBeaux Arts (Moscow State Academy), et une Maîtrisest en Arts Média (HKU Netherlands). Elle expérimente toutes les possibilités que lui offre la manipulation d´images numériques, dans le but de trouver la forme d´information visuelle la plus condensée qui soit. Elle développe actuellement une nouvelle série d´oeuvres vidéo et photographiques basée sur l´exploration des structures dynamiques des mégalopoles de différentes traditions culturelles. Dans ces travaux, des éléments architecturaux et culturaux hétérogènes sont intégrés dans des conglomérats d´images, gagnant ainsi une nouvelle fonction, différente de leur signification dans leur contexte originel.
Marina Chernikova
Urban Surfing BKMP
Vidéo expérimentale | dv | couleur | 5:0 | Pays-Bas | 2010
This project is the result of an investigation of the borders of psychological perception of the urban environment while at the same time exploring and testing the frontiers of the language of video as the medium for its artistic representation. The project operates in the zone between the perception of real documentary images of the urban environment, the common knowledge about it and individual everchanging memories. It is an attempt to translate the perceived energy from the city into an energized perception of the city. The accelerated navigation of urban dwellers through the cityscape, like surfing on an ocean wave, leaves them, focused as they are on their daily duties, only time for the associative scanning of striking details and the landmarks linked with it. Video fragments of the urban landscape of Berlin, Kiev, Moscow and Paris are united into one stream. Seen as it were while moving they seem chaotic and accidental. The images overlap, rescale and establish new formations. Recognizable and logical architectural elements become transformed into abstract structures. As a result the generally accepted concept of a city as a clearly structured architectural ensemble gives way to a dynamic, fragmentary and individual perception of the urban environment.
Marina Chernikova (multimedia artist) Moscow ? Amsterdam/ holds a Master of Media Arts from the University of Portsmouth (EMMA HKU) and an MFA in painting from Moscow State Fine Art Academy (Surikov?s). Her photographical and video works are based on the exploration of the kinetic visual structures of megalopolises of various cultural traditions. She took part in numerous festivals and exhibitions including VIPER Basel, Rencontres Internationales Paris/Berlin, Kandinsky Prize Moscow, 2nd and 3rd Moscow Biennale, FiLE Sao Paulo, and WRO Wroclaw
Marina Chernikova
URBAN SURFING II b/w
Art vidéo | dv | couleur | 3:0 | Russie, Pays-Bas | 2007
Tenter de transformer l'énergie perçue en perception énergique (de la ville) au moyen d'un flux d'images dans lequel le spectateur n'a d'autre choix que de s'immerger entièrement comme dans une vague. Des fragments vidéos de différentes villes (Moscou, Tokyo, Paris) forment une vague d'images qui vient submerger le mouvement initial continu et presque méditatif pour envahir la totalité de l'écran. Un processus au cours duquel les images se désintègrent en différentes strates sous l'effet de la gravitation, se regroupent et forment de nouveaux ensembles. Les éléments architecturaux logiques deviennent des structures abstraites. La représentation habituelle de la ville comme ensemble homogène et clairement structuré laisse ici place à une perception dynamique, fragmentaire et individuelle de l'environnement urbain. Le parcours accéléré de l'espace public et le passage en revue des détails et repères marquants qui le composent nous offre une perception non-linéaire de notre environnement. Dans la société contemporaine, les informations filtrées et condensées ont souvent plus d'importance que les faits ou l'expérience.
Maria Chernikova est née à Moscou et vit entre Amsterdam et Moscou. Elle a obtenu un Master of Fine Arts en peinture à l'Académie d'Etat de Moscou et un European Media Master of Arts en Images de Synthèse et Animation par ordinateur au HKU (Pays-Bas). Elle travaille actuellement sur une nouvelle série d'?uvres photographiques et vidéos basée sur l'exploration des structures visuelles dynamiques des mégalopoles.
Ali Cherri
Pipe Dreams
Installation vidéo | dv | couleur | 5:20 | France, Liban | 2011
A memorable phone call between the Syrian cosmonaut Muhammed Faris (part of a Russian space mission) and the late president Hafez al-Assad. In a face-to-face between a PVM monitor and a pocket projector, the installation combines archival images, images from the current Syrian uprising and constructed images. Two moments in the history of contemporary Syria that echo the situation across all Arab countries: a memorable phone call between the Syrian cosmonaut Muhammed Faris who was part of the Russian mission to the Mir Space Station and the late president Hafez al-Assad, and the removal of the statue of Assad by the Syrian government to prevent its destruction by the demonstrators.
Born in Beirut in 1976, Ali Cherri is a visual artist and designer working with video, installation, performance, multimedia and print. His recent exhibition includes Bad Bad Images, solo show at Galerie Imane Farès (2012), Dégagements, Institut du Monde Arabe (2012), Exposure, Beirut Art Center (2011), Southern Panorama, VideoBrasil (2011), Beirut, Kunsthalle Vienna (2011) and A Fleur de Peau, solo show at Gallery Regard Sud (2011). Ali is a graduate in Graphic Design from the American University in Beirut (2000). In parallel to his design work, he finished his Master Degree in Performing Arts at DasArts (Amsterdam - 2005).
Ali Cherri
Untitled (To the Lebanese Citizens)
Vidéo | dv | couleur | 3:0 | Liban | 2008
"I wanted to record from my own private space how the July War was altering things around me. From my window, I was watching warships evacuating the foreigners and the [dual] nationality Lebanese who wanted to flee the country. In the meantime, the State of Israel was intercepting the broadcast of a radio station, Voice of the People, to broadcast an audio message threatening the Lebanese. With a digital camera and a mobile phone, I wanted to capture this moment of slippage."
Brent Chesanek
Nomotopowell
Doc. expérimental | digital | couleur | 70:0 | USA | 2022
The legacies of two historical figures converge around lost settlements within a rural Florida village. One historical figure was an assassin, working under a series of aliases on behalf of pro-slavery secessionists during the American civil war in 1865. The other figure shed his western name to become an anti-colonial freedom fighter in the 1830's, battling the American government's acts of stealing land and murdering the native people of Florida. These two men cross paths posthumously in a trio of disappeared towns, marked by nothing more than brown historical markers. To tell these stories of deception and displacement, the film is structured as a travelogue, combining landscapes, archival texts, and highly abstracted voice-overs. In Nomotopowell, names and places are largely obscured, and knowledge itself is nearly lost in the shadows of the village cemetery, side roads, and moonlit swamps.
Brent Chesanek has screened his films at CPH:DOX, FIDMarseille, RIDM (Montréal), Seattle IFF, DOXA (Vancouver), FIDBA (Buenos Aires), Singapore IFF, NovosCinemas Pontevedra, IndieMemphis, Visions.MTL, Denver IFF, Art Basel Miami Beach, and more. He has presented to the industry programs at Ji.Hlava New Visions Forum and Champs-Élysées US-In-Progress. He has a BA from the University of Florida.
Seecum Cheung
Eviction in Shenzhen
Doc. expérimental | hdv | couleur et n&b | 17:30 | Royaume-Uni, Pays-Bas | 2019
"Eviction in Shenzhen" (2019 – en cours) est une série ethnographique, développée dans la durée, de films documentaires expérimentaux qui suit la démolition prévue de Hubei, village ancestral du père de l’artiste, à Shenzhen, en Chine, alors que le gouvernement a lancé un important plan de réaménagement pour le remplacer. Le projet proposé comprend un imposant gratte-ciel de 830 mètres de haut, qui devrait devenir le plus haut bâtiment du monde. Il sera accompagné d'un centre commercial moderne, de restaurants, ainsi que d'une petite partie du vieux village de Hubei, conservée comme musée vivant et lieu de tournage proposé à la location. Le nouveau réaménagement deviendra l'une des réalisations architecturales les plus prisée de Chine, un spectacle visuel rendant hommage au miracle économique qu'est Shenzhen, la ville qui a aidé la Chine à sa nouvelle place de puissance économique et technologique mondiale. Le film montre l'expulsion des locataires actuels du village qui, en tant que travailleurs à faibles revenus, doivent laisser derrière eux les cafés, les magasins d’alimentation, les petits commerces, les maisons et les quartiers qu'ils avaient cultivés pendant 10 à 20 ans. "Eviction in Shenzhen", filmé au cours de cette période de réaménagement, documente ces changements en enregistrant la composition sociologique et l'architecture ancienne du village pendant leur disparition progressive. Le film est actuellement en cours de développement et sera divisé en chapitres au fil de l'évolution du projet. "Eviction à Shenzhen : Part 1'" (2019 - Version 1) présente les habitants de la zone lors d'une visite en mai 2018. Le prochain chapitre, filmé au cours du mois de février 2019, montre la zone lors du Nouvel An chinois, alors que près de 90% des résidents ont déjà été expulsés.
Seecum Cheung est artiste, réalisatrice et éducatrice. Elle travaille avec des journalistes et des experts pour réaliser des interviews de citoyens, de personnalités politiques et de spécialistes dans le but de comprendre et de réfléchir à certains faits politiques. Ses films comprennent des entretiens avec des politiciens d'extrême droite et d'ultradroite en Allemagne, en collaboration avec l'écrivain et journaliste Richard Cooke et SBS Public Broadcasters ("Interview with Lennart", 2016); une couverture des élections néerlandaises avec l'écrivain et diffuseur Morgan Quaintance ("The Dutch Window", 2017); une commission de NHS England en collaboration avec l'organisation caritative brap pour l’égalité et les Droits humains ("Inequalities of BAME patients Cancer Care Study", 2018-19); et, plus récemment, une étude sur long terme sur la gentrification du village ancestral de son père (à Shenzhen, Chine) qui a débuté en avril 2018 ("Eviction in Shenzhen", 2019 - en cours). Elle enseigne actuellement en Pratique Sociale à la Willem de Kooning Academie, à Rotterdam (Pays-Bas).