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Gabriel Menotti Gonring
Catalogue : 2011a knife all blade | Vidéo expérimentale | | couleur | 1:57 | Brésil | 2008
Gabriel Menotti Gonring
a knife all blade
Vidéo expérimentale | | couleur | 1:57 | Brésil | 2008
This video was made out of the darkness, without any kind of subject but the camera itself. The lens was covered so that no light could reach the cmos sensor. What you are seeing is the feeble attempt of the compression algorithm to make images out of nothing. In one of its first exhibitions, in a Brazilian film festival, the video was mistaken for pure noise and the projectionist interrupted the screening right after the beginning.
Gabriel Menotti (Brazil, 1983) is an artist, critic and curator involved with different forms of cinema. Among the most recent events in which he has participated are the Artivistic festival (Montreal), Medialab Prado?s Interactivos?! (Madrid), the 16th International Symposium of Electronic Arts (Dortmund) and the 29th São Paulo Art Biennial. At the present time, he is a PhD Candidate at the Media & Communications department of Goldsmiths College (University of London).
Juan David Gonzalez Monroy, Dornieden Anja
Catalogue : 2023Natural Human | Doc. expérimental | 16mm | couleur et n&b | 30:0 | Colombie, Allemagne | 2023
Juan David Gonzalez Monroy, Dornieden Anja
Natural Human
Doc. expérimental | 16mm | couleur et n&b | 30:0 | Colombie, Allemagne | 2023
A natural human is a polymorphous emulator. A natural human is always looking for new emulation challenges. A natural human is a hunter. A natural human is always hungry. All other creatures are prey. A natural human observes, emulates and becomes the other creature. In this manner, a natural human swallows the other creature’s power. I despise natural humans. I am an aping mutator. I will not be swallowed. I want others to see how they are being swallowed. Natural humans created me and I will do my best to destroy them. Yours truly, the aping mutator.
OJOBOCA is a Berlin-based artist duo formed by Anja Dornieden and Juan David González Monroy. Their artistic practice is focused on experimental film and expanded cinema, exploring the intersection of myth, history, and technology. Their works often draw on cultural myths and archetypes to create otherworldly atmospheres that challenge the boundaries of traditional narrative structures. They call their working method Orrorism, which they define as an approach to filmmaking that seeks to subvert the manipulative power of images and create a communal experience of cinema that operates on the unconscious. Through the use of devices such as narration and the trance state, Orrorism aims to challenge the authority of the film machine and create a space where the communal can exist beyond the structures of power. In essence, Orrorism is an attempt to use the power of film to disrupt dominant cultural narratives and create a space for collective exploration and self-reflection. Since 2010, OJOBOCA has created a series of experimental films, installations, and performances that have been screened at film festivals and art venues worldwide, among them the Museum of the Moving Image, ICA London, Wexner Center for the Arts, Österreichische Filmmuseum, Anthology Film Archives, Haus der Kulturen der Welt, Kunstverein München, Ullens Center for Contemporary Art, Berlinale, International Film Festival Rotterdam and New York Film Festival. Their work is also known for its innovative use of analog film techniques which they continue to develop as members of the artist-run film lab, LaborBerlin.
Dominique Gonzalez-foerster, Tristan BERA
Catalogue : 2014Belle comme le jour | Fiction expérimentale | | couleur | 12:0 | France | 2012
Dominique Gonzalez-foerster, Tristan BERA
Belle comme le jour
Fiction expérimentale | | couleur | 12:0 | France | 2012
SYNOPSIS Prélude aux Belle de Jour (1967) de Luis Buñuel et Belle Toujours (2006) de Manoel de Oliveira, Belle comme le Jour est l?histoire de Séverine avant son mariage avec Pierre et avant de devenir Belle de jour. Séjournant à l?Hôtel Regina de Paris, près de la rue de Rivoli, elle rencontre au musée du Louvre un étranger qui lui raconte une histoire dérangeante. À partir de son récit du saint et de la chienne elle commence à rêver d?une toute autre cérémonie. Belle comme le Jour c?est aussi l?histoire d?une jeune étudiante parisienne, une cinéphile d?aujourd?hui qui cultive sa ressemblance avec Catherine Deneuve et qui, en rejouant ses scènes de cinéma préférées, rencontre le sosie de Marcello Mastroianni. Belle comme le Jour c?est enfin l?histoire de S., un cas d?étude masochiste : une jeune femme vit avec un trauma secret et développe une double vie dans l?imaginaire et la fiction qui questionne le plaisir et la soumission. Sa rencontre avec G. dans le monde des antiques du musée du Louvre est l?occasion pour elle de développer de nouveaux fantasmes.
DOMINIQUE GONZALEZ-FOERSTER Dominique Gonzalez-Foerster (France, 1965) vit à Paris et Rio de Janeiro. Elle est artiste visuelle et réalisatrice. Parmi ses récentes expositions monographiques: les projets pour la Dia Art Foundation, New York (2009); le Turbine Hall, Tate Modern, Londres (2008); MUSAC Museo de Arte Contemporáneo de Castilla y Léon (2008); Musée d?Art Moderne de la Ville de Paris / ARC, Paris (2007). Elle a aussi participé au Skulptur Projekte Münster (2007) et à la Documenta XI de Kassel (2002). Elle a obtenu le prix Marcel Duchamp en 2002. Ces cinq dernières années elle a mis en scène T.451 à la Tensta Konsthall (Stockholm, 2012); «the 121st Night» à Istanbul avec Tristan Bera produit par Protocinema; T.1912 avec le Wordless Music Orchestra au Guggenheim Museum, New York (2011); K.62/K.85 pendant Performa 09 NY (2009) avec Ari Benjamin Meyers. Parmi ses nombreuses videos: Park Central (2006), Atomic Park (2004), Riyo (1999), Ile de Beauté (1996) coréalisé avec Ange Leccia. TRISTAN BERA Tristan Bera (France, 1984) vit à Paris. Artiste visuel, formé en philosophie et histoire de l?art, son travail est basé principalement sur des références littéraires et cinématographiques et inclut différents formats et médias et toujours à tendance psychosexuelle. Depuis 2009, il collabore avec Dominique Gonzalez-Foerster dans différents projets comme expositions, films, fanzines, performances. En 2011, ils ont présenté Human Valley - the other side of contemporary history : un scénotope inspiré de Truffaut et Godard à la Kunsthalle de Zurich, entouré d?artistes, curators et collectionneurs. Dans ce cadre, ils ont initié une conversation et une lecture avec Catherine Millet : «Balzac et moi» au Zurich Schauspielshaus et à Bordeaux (Oct 2012). Ils éditent un fanzine de personnages (Torpille Valley, Farouche féline, Vertige Gradiva et Lago Monaco-Visconti). Après The Magic Skin (2011), Belle comme le jour (2012) est leur deuxième film, présentée en installation vidéo à Basel Art Unlimited (commissaire : Gianni Jetzer, juin 2012). En 2012, après «The 121st Night», un happening produit par Protocinema à Istanbul, il crée «peer-to-gynt» en collaboration avec DGF & Ari Benjamin Meyers. En 2013, il conçoit pour Charles Arsène-Henry et la Fondation Luma à Arles l?enfer d?une bibliothèque, Le Rayon Noir, ainsi qu?un film masochiste WHIP!.
Gabriel González
Catalogue : 2007Los amantes polarizados | Animation | dv | couleur | 4:54 | Espagne | 2006
Gabriel GonzÁlez
Los amantes polarizados
Animation | dv | couleur | 4:54 | Espagne | 2006
Les amoureux transis. Deux créatures se réveillent au sommet d'immenses tours en pierres. Pour s'aimer ils vont devoir sauter dans le vide.
Gabriel González [-dhijo-], autodidacte, co-fondateur du groupe indépendant ?...dijo el monje.?(1994-1997), travaille comme directeur artistique, activité qui lui permet de réaliser des courts-métrages d'animation. PRIMARIO (stéréoscopique interactif 1994-1995), AMAMANTA (tecno-rituel aléatoire narratif. 1995-1997) et ELGIROENELEJE (état méditatif de polarité dynamique. 1998-2007) ont été présentés dans les plus grands festivals d'art électroniques en Espagne (ArtFutura, Sonar, Observatori, Ciber@rt, Ciberconf, Arco, Decibelio... ) ainsi que dans d'autres manifestations consacrées au cinéma et à la vidéo. Cet artiste a aussi participé à des expositions à l'étranger (UNAM México Retrospective, File fest. Sao Paulo, Net Affects at Kunstvlaai4 - Amsterdam, Arteweb - canal (a) de Argentina, Raisat Art - Biennale di Venezia)...
Shalom Gorewitz
Catalogue : 2007Soft Targets | Vidéo expérimentale | dv | couleur | 5:0 | USA | 2004
Shalom Gorewitz
Soft Targets
Vidéo expérimentale | dv | couleur | 5:0 | USA | 2004
Les images ont été enregistrées aux alentours de Ground Zero, dans la partie Sud de Manhattan lors de plusieurs visites effectuées durant les semaines et les mois qui suivirent le 11 septembre. J'ai également tourné le long de la route 17 dans le New Jersey, une route nationale fréquentée le long de laquelle se trouvent beaucoup de grands magasins et de centres commerciaux. Alors qu'il traitait les images à l'aide de différents appareils électroniques et permettant de créer des images par ordinateur, Shalom Gorewitz pensa à ce que signifiait le fait d'être une cible facile alors qu'on s'habitue à vivre avec la peur qui s'est répandue dans la région depuis les attentats. Il a monté le film au tout début de la guerre en Irak et a imaginé à quoi pourraient ressembler les Etats Unis s'ils étaient bombardés lors d'une campagne de dominance rapide et si les enfants américains mourraient. Parfois les moments les plus ordinaires deviennent inquiétants et angoissants. Mais bien sûr les Européens savent cela, tout comme les Israéliens, les Irakiens, et beaucoup trop d'autres peuples - la destruction soudaine et rapide, les blessures atroces, l'agonie. Lorsqu'on a respiré les effluves d'un quartier réduit en un amas de cendres et de chair brulée.
Le père de Salom Gorewitz était le manager d'un certain nombre d'artistes, de "performers" et de musiciens, il a donc grandi à la périphérie du monde artistique new-yorkais du début des années 60. Sa mère a survécu à la Shoah et a élevé ses enfants dans la tradition juive. D'après lui, son travail circule entre la liberté et l'esprit révolutionnaire qu'il a acquis au contact des artistes qu'il a recontré grâce à son père et les principes juifs que sa mère et ses ancêtres lui ont transmis. Réalisé au plus haut niveau, l'art n'empêche pas la spiritualité. Depuis qu'il a obtenu son diplôme de l'Istitut des arts de Californie (California Instituteof the Arts) en 1971, il a toujours réussi à pratiquer les deux.
Lana Gospodnetic, Lovrec STEFANOVIC
Catalogue : 2007DaDa | Création sonore | 0 | | 11:6 | Croatie | 2005
Lana Gospodnetic, Lovrec STEFANOVIC
DaDa
Création sonore | 0 | | 11:6 | Croatie | 2005
DADA. Certains prétendent que le mot a été choisi au hasard au Cabaret Café en 1916 lorsque qu?on trouva un coupe-papier, qui désignait le mot ?dada,? planté dans un dictionnaire. Ce mot désigne familièrement un ?cheval à bascule? et en croate cela signifie ?oui, oui.? Plutôt que de retourner aux oeuvres originales du Dada, Iva Lovrec ?tefanović et Lana Gospodnetić ont choisi de raconter une nouvelle histoire du Dada-Zagreb. En suivant les techniques du Dadaïsme telles que le montage, le collage et l?utilisation de ?ready-made?, ce morceau mêle 45 ans d?enregistrements de la Music Biennale Zagreb et les bruits qu?on peut entendre à Zagreb de nos jours. Ils débutèrent à peu près à l?époque où le Dadaïsme a été conçu, lorsque Edgard Varese, ?le père de la musique électronique? a rapporté un enregistrement de son Ionisation qui avait été interprété à la 15ème Music Biennale. C?est lui qui est tombé amoureux des bruits d?une ville il y a 100 ans. Il s?est inspiré du grondement de l?époque moderne pour découvrir de nouveaux univers sonores : les accords dissonants, les sirènes, les polyphonies des percussions et du vent, etc. et ils ont suivi son exemple. Avançant sur le chemin d?une musique inscrite dans la mémoire des archives phoniques de la radio croate et visitant les plus beaux endroits du centre de Zagreb ainsi que ses salles de concert, leur collage sonore permet la rencontre entre Edgard Varese, Benjamin Britten, Igor Stravinsky (parlant de votka), Michael Nyman, Sofia Gubaidulina, Daryl Runswick, Dieter Schnebel, Alvin Lucier, Howard Skempton, David Hykes, Stefano Scodanibbio, Peter Maxwell Davies, Josef Anton Riedl, et le guide ? la voix de John Cage (Mushrooms and Variationes). Comme dans un rêve où les scènes réalistes sont reliées entre elles par des connexions étranges, ces personnes du passé se rencontrent toutes dans le Zagreb moderne. De la même manière que les oeuvres Dada obligeaient le spectateur à remettre en question les réalités acceptées et à reconnaître le rôle de la chance et de l?imagination, la personne qui écoute ce morceau devient le monteur ou l?artiste Dada qui connecte plusieurs extraits d?un temps discontinu et crée ainsi une réalité authentique. Ces deux aspects s?affrontant, la réalité des détails et l?irréalité du morceau considéré dans son ensemble, ne donnent k?une version parmi tant d?autres rendue possibles grâce à cette manière de composer.
Iva Lovrec ?tefanović est née en 1964. Elle a obtenu son diplôme en musicologie et littérature comparée à l?université de Zagreb. Depuis 1988 elle travaille en tant que reporter, productrice et animatrice pour la radio croate. Elle a crée de nombreux programmes pour le département musique, abordant des sujets allant de la musique ancienne à la musique contemporaine en passant par la musique électronique et l?ars acustica. Depuis plus de cinq ans, elle anime un débat à la radio à propos de la musique croate dans lequel elle parle des problèmes du moment avec des compositeurs reconnus et de jeunes compositeurs, interprètes, musicologues ainsi que d?autres personnes qui travaillent dans la musique. Sa passion la conduit à expérimenter différentes formes de programmes radio, comme par exemple des documentaires et l?ars acustica. Elle écrit parfois pour des magazines spécialisés et travaille pour la télévision. Elle est membre de la Société Musicologique Croate et de l?Union Musicale Croate. Lana Gospodnetić est née en 1979. Elle a obtenu un diplôme d?histoire de l?art à l?université Tufts ainsi qu?un diplôme d?art des sons (Sound Art) à l?école du musée des beaux-arts (School of the Museum of Fine Arts) de Boston. Depuis 2003 elle vit à Zagreb en Croatie et travaille comme illustratrice sonore pour la radio et le cinéma. Elle a réalisé des installations sonores qui ont été montrées au musée des beaux-arts (Museum of Fine Arts) de Boston aux Etats-Unis. Elle a obtenu le prix Marulic au International Festival of Radio Plays and Documentary Radio Drama à Hvar en Croatie. Elle a également exposé à la BAG Gallery de Boston aux Etats-Unis. Certaines de ses ?uvres sonores sont sorties sur Acustiphobia de Sublingual Records. Enfin, elle a obtenu un deuxième prix Marulic en 2005.
Mounir Gouri
Catalogue : 2020Naufrage | Vidéo | hdv | noir et blanc | 8:51 | Algérie | 2016
Mounir Gouri
Naufrage
Vidéo | hdv | noir et blanc | 8:51 | Algérie | 2016
Deux jeunes sont filmé sur une barque en mer devant la ville d’ Annaba, juste avant le départ vers l’Europe clandestinement. L’un est danseur et l’autre musicien, ils expriment leurs désirs dans une mise-en-scène poétique.
Mounir Gouri est née en 1985 dans la ville d’Annaba en Algérie. Il a grandit et débuté sa carrière artistique à Annaba. Il vit et travaille entre Annaba et Paris depuis 2018.
Aude Gourichon
Catalogue : 2006Vert ? | Art vidéo | super8 | couleur | 3:5 | France | 2004
Aude Gourichon
Vert ?
Art vidéo | super8 | couleur | 3:5 | France | 2004
Un piéton attend un signe pour pouvoir traverser une rue très fréquentée, mais lequel ? Les italiens fidèles à leur réputation au volant, permettent parfois difficilement aux piétons de traverser une rue. La vidéo Vert ? est un plan fixe de 3mn05, en Super8, sur un homme qui attend le signe vert pour traverser, ou bien une aide spirituelle, comme un miracle formulé par la voix du pape Jean-Paul II, ceci pour enfin pouvoir passer de l?autre côté de la rue.
Aude Gourichon est élève diplômée de l?Ecole des Beaux-Arts de Quimper.Après ces cinq années d?études elle a participé à plusieurs festivals audiovisuelles, comme le Festival du Court à Brest et Lyon.
Elisa Gómez Alvarez
Catalogue : 2016Me Myself and I | Fiction expérimentale | mov | couleur | 5:13 | Allemagne | 2015
Elisa GÓmez Alvarez
Me Myself and I
Fiction expérimentale | mov | couleur | 5:13 | Allemagne | 2015
The experimental short film ME, MYSELF AND I directed by Elisa Gómez Alvarez (script and rea- lisation) and Nicolas Stephan Fischer (fashion-collection F65.0) is about a metro-sexual matrix at the old Berlin corner pub "Soldiner Eck“. With stylistic devices of Western, Science-Fiction and the CAMP-movement the film questions society-forced role models and male stereotypes. Based on a shared research the fashion-collection and the short film were simultaneously realised in a synergetic project at University of Arts Berlin 2015. Surrounded by fairy lights and plastic flowers three male figures meet at an old Berlin pub. Despite their identical appearance they distinguish by personality and clothing. There is a strained relationship between them. Mutely the men communicate with minimal gestures as they seem confused between desire and fear. Camouflage-like their outfits vanish in the lavis- hly decorated ambience. A strange meeting, an interaction between alive and dead things in a surreal space.
ELISA GÓMEZ ALVAREZ was born 1989 in Berlin. She studies Visual Communication at the University of Arts Berlin since 2012. Since September 2015 she is a fellows- hip holder in one of Germany‘s most important foundation „Studienstiftung des deutschen Volkes“. During her studies she visited the studio class „MEDIA ART“ by Prof. Maria Vedder and „Expanded Media“ by Prof. Anna Anders. Now she is taking part in the studio class „Experimental Film / Media Art“ by Prof. Nina Fischer. Initiating a variety of short films and video installations she is a versatilely en- gaged student at University of Arts Berlin. One of her most complex projects was the film opera by Bohuslav Martinů. She realised a mixed media video work for stage scenery. The jazz-opera was performed first in Berlin. (Première: 4th/5th of July 2014)
Iria Gómez Concheiro
Catalogue : 2007Dime lo que sientes | Fiction | 16mm | couleur | 24:0 | Mexique | 2006
Iria GÓmez Concheiro
Dime lo que sientes
Fiction | 16mm | couleur | 24:0 | Mexique | 2006
Micaela, jeune femme citadaine, quitte sa maison pour aller retrouver son petit ami. Ils ont prévu de partir aux Etats-Unis, ensemble. Cependant, ce matin-là, ce n´est pas lui qui vient, mais un ami commun qui lui remet une lettre : "ne m´attends plus, j´ai rencontré quelqu´un". Dépitée, elle va chercher du soutien auprès d'un vieil ami. Alors lui vient l´idée d´un nouveau travail : ecrire des lettres contre de l´argent. Alors qu´elle travaille à la sortie du métro elle rencontre Julian qui l´aide à trouver des clients. Ses affaires vont de mieux en mieux, sa relation avec Julian est de plus en plus intime, même si elle s´efforce de rester distante. Un matin, Julian lui demande de lui ecrire une lettre, comme s'il était un client : "Stella, ne m´attends plus, j´ai rencontré quelqu´un"... Micaela, qui se rappelle de sa propre histoire, s´enfuit dans le métro. Julian la rejoint à la station suivante, s´assied à côté d´elle, ils se regardent, sourient, et le métro démarre.
Iria Gómez est née à Mexico en 1979. Elle intègre une école de cinéma, puis étudie les arts dramatiques et la photographie pendant six ans au "Centro de Capacitación Cinematográfica" (C.C.C), où elle participe à différents projets. Son premier court-métrage, "Memoria del Olvido" a été tourné en 16mm en 2001. Elle est ensuite directrice de la photographie pour le court-métrage "El Tercer Ojo". Après avoir participé à plusieurs autres films, elle réalise "Dime lo que sientes" en 35mm, achevé cette année. Ce projet lui tient beaucoup à coeur, car elle s´est investie dans toutes les étapes de la réalisation de ce film. En 2004 elle se rend à Rome et s´occupe de la cinématographie du court-métrage "Tagglioneto". En ce moment elle travaille sur la post-production de son documentaire "la Changa", et sur la pré-production du film "Asalto al Cine".
Ana María Gómez López
Kemal Görgülü
Catalogue : 2006Dertli Köyüm | Documentaire | dv | couleur | 52:0 | Allemagne, Turks & Caicos | 2005
Kemal GÖrgÜlÜ
Dertli Köyüm
Documentaire | dv | couleur | 52:0 | Allemagne, Turks & Caicos | 2005
Burunören: un village de 50 âmes en Anatolie centrale. Après 30 ans passé en Allemagne comme travailleur immigré, CERKEZ, un retraité, rentre au pays pour s'occuper de la culture de ses champs. Il se heurte à HÜSEYN, le maire du village. HÜSEYN s'est approprié l'argent du village, a fait venir une entreprise pour exploiter le sable du fleuve voisin et conteste le droit à la propriété de CERKEZ devant le tribunal. Du fait de l'exploitation abusive du fleuve, les terres les plus fertiles sont envahies par le sable, mettant fin à la dispute des deux vieillards. Burunören est un village menacé de disparition: pendant que le village s'est divisé en deux groupes autour des deux adversaires, CICI, âgée de 75 ans, vit sa propre tragédie. Confrontée à la mort probable de son mari gravement malade (hospitalisé à quelques 800 kilomètres de là), elle essaie de se préparer à la solitude...
UNIVERSITY July 2004 - Graduation: ?Diplom Medienwirt (FH)? 1999?July 2004 - Media Economics at the University of Applied Sciences, Wiesbaden, Germany 2001?2003 - Ecole Supérieure d?Audiovisuel, University of Toulouse II (Filmschool), France *2002 : Licence *2003 : Maitrise (Spécialisation Réalisation) *2004 : Titre Ingénieur Maitre
Graft
Catalogue : 2006Graft 1 | Création sonore | dv | | 20:0 | Allemagne | 2002
Graft
Graft 1
Création sonore | dv | | 20:0 | Allemagne | 2002
GRAFT proposes an electro acoustic performance involving five musicians. Their basic proposal comprises one piece with the title GRAFTI (?Graftone?). This piece can be qualified as improvised music. The performance may last any time between 20 and 60 minutes, the preferred version being an open duration between 35 and 45 minutes. As an alternative to this single piece performance they can also offer a full-length concert which is similar to the material on CD, which are excerpts and a complete recording of one version performed in May 2005. The presentation format is an electro acoustic ensemble with two players playing acoustic instruments and three players with electronic equipment. This music is amplified and spatialised through eight loudspeakers surrounding the audience totally. GRAFT would be impossible to repeat with different musicians as no precise instructions or documentations exists; only a way of working that is specific to the musicians involved and that has evolved over time. All five musicians have developed their own unique palette of sounds and gestural types. In many way Graft is a reaction to their more usual preoccupations with notations as performers and composers, and a desire for a musical situation that is ?other? to their usual practice. To conclude GRAFT is a rich English metaphor with many interesting meanings, which all of them are applicable to their musical intentions. GRAFT refers to the process where one plant is inserted in another to form a new growth, it is also a surgical term where living tissue is taken from one part of the body and applied to another to replace damaged tissue. It also means to induce union between living materials that are normally separate, and this can be said to apply to electronic and acoustic sounds as well to the more usually distinct roles of composer and performer in western music.
GRAFT consists of the following musicians : Sam Hayden - computers Urs Liskea ? computers, synthetisers Daniel Hjorth - computers Glenn Larsson - percussions Carl Rosman - clarinets The GRAFT improvised music project began during an artistic residency at the Academy Schloss Solitude in Stuttgart during 2002. GRAFT first performed at the 2002 KlangRaum experimental music festival in 2005, in association with Musik der Jahrhunderte. GRAFT essentially involves the combination of improvising acoustic and electronic instruments with live computers processing and sound spatialisation techniques using Max/MSP and others? GRAFT began in 2002 as a quartet with composers Sam Hayden and Daniel Hjorth, composers/pianist Urs Liska and clarinettist Carl Rosman. In 2003 GRAFT used the same three composers with percussionist Glenn Larsson as an alternative/additional instrumentalist. The project now consists of all five musicians.
Michael Graham
Catalogue : 2007Rotations and frame divisions | Art vidéo | dv | couleur | 3:5 | Canada, Royaume-Uni | 2006
Michael Graham
Rotations and frame divisions
Art vidéo | dv | couleur | 3:5 | Canada, Royaume-Uni | 2006
`Rotations and frame divisions` est une vidéo qui a été créée en effectuant une rotation systématique de la caméra d?après un ensemble d?instructions graphiques dessinées dans un carnet. Les images qui en résultent, montrées sur l?écran LCD de la caméra, représentent des tentatives ratées d?effectuer un mouvement précis et mécanique.
Michael Graham est un artiste canadien dont les ?uvres et les recherches s?intéressent à la relation entre la technologie, les théories de la représentation et la nature humaine. Son travail a été exposé dans des galeries et des festivals au Canada en Europe et en Asie. Michael travaille actuellement à Sheffield, en Grande-Bretagne, et donne des cours de multimédia et de ?communication design? à l?université de Hallam Sheffield où il est également en train d?achever un Master of Arts qui inclus à la fois recherche et pratique des beaux-arts.
Dan Graham
Catalogue : 2008Yin/Yang | Vidéo expérimentale | dv | couleur | 4:39 | USA | 2006
Dan Graham
Yin/Yang
Vidéo expérimentale | dv | couleur | 4:39 | USA | 2006
Graham a réalisé cette vidéo pour la Biennale de Sao Paulo en 2006, afin d'accompagner sa maquette architecturale "Yin/Yang", présentée au MIT (Massachussets Institute of Technology) de Cambridge. Selon les observateurs du MIT, le pavillon Yin/Yang se fonde sur "un jeu de miroirs convexes et concaves, un matériau créant des fluctuations constantes entre transparence et reflet. Cette oeuvre s'active au-travers des déplacements de spectateurs, se mouvant entre ces formes courbes pour faire l'expérience des reflets anamorphiques du ciel, des objets et paysages environnants, avec en surimpression l'image des autres spectateurs. Le spectateur devient ainsi conscient de lui-même comme corps, comme sujet doué de perception et comme personne interagissant avec un groupe. Selon Graham, cette réflexion prend le contre-pied de la désormais conventionnelle "perte du soi" en art contemporain.
Dan Graham est né en 1942 à Urbana dans l'Illinois et vit à New York. C'est un artiste influent, comme praticien, critique d'art et théoricien. Son ?uvre ne peut être répertoriée dans un catalogue unique. Néanmoins, chacune de ses ?uvres implique le spectateur et remet en question les codes qui seraient perçus comme des stéréotypes. Sa production artistique peut être divisée en deux périodes bien distinctes. De 1965 à 1976, il réalise des films, essais, performances, installations vidéo et espaces-miroirs comme "Public Space/Two Audiences", exposé à la biennale de Venise en 1976. Dans les années 1990, son travail se concentre autour de modèles architecturaux et de pavillons. Signalons "Rock My Religion" (vidéo importante) et l'écriture par Graham du livret d'un mini-opéra rock, "Wild in the Streets", réalisé avec Marie-Paule MacDonald. Dans un entretien de 1990, Dan Graham déclarait à propos de son oeuvre "Rock My Religion" que c'était "une étude anthropologique sur l'état de la scène musicale des années 1980 ". Le travail de Graham interroge les relations entre l'espace privé et l'espace public, l'art et la société, enfin le rôle du spectateur dans ces univers croisés. "Cinéma" est l'un de ses projets architecturaux. Graham montre une salle de cinéma où l'écran et les cotés de la salle sont des miroirs sans tain, qui ensemble forment un triangle. Quand la salle est plongée dans le noir et que les spectateurs visionnent le film, les passants, qui sont à l'extérieur, peuvent voir le film projeté sur l'écran mais l'image est inversée. Ils peuvent observer les spectateurs regardant le film sans être vus eux-mêmes; c'est la relation film/spectateur. Dans " Alteration to a suburban house ", Graham montre un pavillon de banlieue où, grâce à un jeu de verres et de miroirs, les passants voient les habitants dans leur salon, mais pas dans leur chambre. C'est une forme d'intrusion dans cette maison moderne, destinée à être construite soit isolée dans la nature, soit dans un quartier residentiel. Le projet fait figure d'utopie négative, dans la mesure où il est destiné à ne pas être entrepris, et propose une réflexion critique sur les processus d'exposition au sein de l'architecture, où le regardeur (voyeur?) se voit en train de regarder (prendre conscience de son propre voyeurisme). C'est la première ?uvre dans l' histoire de l' art contemporain où une maquette est placée dans une galerie en tant qu' objet en soi, et non comme projection d'un bâtiment destiné à être construit.
Valéry Grancher
Pascal Grandmaison, Marie-Claire Blais
Catalogue : 2018Le chemin de l'énigme | Vidéo | 4k | couleur | 13:6 | Canada | 2017
Pascal Grandmaison, Marie-Claire Blais
Le chemin de l'énigme
Vidéo | 4k | couleur | 13:6 | Canada | 2017
N`ayant pas vécu l`Exposition universelle 1967 à Montreal, nous ressentons une sorte de vertige entre ce que l`évènement évoque aujourd`hui et l`absence de vestiges qui en témoignent. Une impression de vide qui nous incite à scruter attentivement le site de l`exposition universelle à la recherche d`indices révélateurs de son passé. L’image d`une archéologie matérielle inspiré de Walter Benjamin qui recherche dans la matière, les débris et les laissés pour contre, les traces d`une histoire qui émanerait jusqu`à nous. Pour tenter de cerner l`ampleur de ce décalage, nous nous sommes intéressés aux facteurs d’apparition et d’éffacement révélateurs des contradictions du site et de son histoire : la succession de déplacements de matière, d`additions et d`extractions, qui sont à l`origine de la création des îles Sainte-Hélène et Notre-Dame. La transformation radicale de la forme de l`île Sainte-Hélène, la dissolution de sa configuration ancienne et son artificialité actuelle, nous est apparue comme l`objet privilégié de notre désir d`en comprendre la portée actuelle. Les mouvements de remblais et de déblais de la matière sont transposés, dans le montage des séquences filmées, par la juxtaposition alternée d`une action performative et son contraire. Un jeu incarné par la confrontation de notre interprétation personnelle comme duo d`artistes. La réciprocité entre la spontanéité du geste de l`un et la transcription du cadrage de l`autre. " Il ne suffit pas que tout commence, il faut que tout se répète, une fois achevé les cycles des combinaisons possibles" Causes et raisons des îles désertes G. Deleuze
Pascal Grandmaison (1975-) est un artiste canadien qui vit et travaille à Montréal. Sa pratique explore les façons dont les images influencent la perception et la compréhension du concept de l’infini. Son travail fait l’objet de nombreuses expositions individuelles et collectives, incluant Expo 67 au Musée d’art contemporain de Montréal (2017), Intersections: Contemporary Artist Films au Audain Art Museum (Whistler, 2016), Installations au Musée national des beaux-arts du Québec (Québec, 2016), All membranes are porous à la Kamloops Art Gallery (2016) et La vie abstraite I à la galerie Diaz Contemporary (Toronto, 2015). Ses oeuvres filmiques sont présentées internationalement, notamment à la galerie Power Plant (Toronto, 2016), à la Haus de Kulturen des Welt (Berlin, 2014), au Palais de Tokyo (Paris, 2014) et au Centre Georges-Pompidou (Paris, 2011). Il est représenté par la Galerie René Blouin (Montréal) et la Galerie Eponyme (Bordeaux). Marie-Claire Blais vit à Montréal. Diplômée en architecture, elle se consacre à temps plein aux arts visuels. Ces dernières années elle a entrepris la production d`un ensemble d`oeuvres qui chacune à leur manière active les différentes façons que nous appréhendons forme (s) et espace et les organisons dans notre mémoire perceptuelle. Diffusion et diffraction de la lumière articulent un espace entre le spectateur et sa mise en action, délimitant le seuil entre eux, offrant une voie d`accès. L`artiste a présenté plusieurs expositions personnelles à la Galerie René Blouin de Montréal. Son travail a figuré dans des expositions au Canada et au Mexique, incluant, à la recherche d`Expo 67, Musée d`art contemporain de Montréal (2017), Road Wall Door, Diaz Contemporary, Toronto (2016), L’oeil et l’esprit, Musée d`art contemporain de Montréal (2015), Projet HoMa, Fondation Guido Molinari, Montréal (2013). Elle prépare pour novembre 2017, Entrouvrir, entrevoir, enclore, une exposition solo au Centre culturel canadien à Paris et Buveurs de Quintessences, une exposition collective à la Fonderie Darling (2018) et au Casino du Luxembourg (2019).
Catalogue : 2014Soleil differé | | | | 18:53 | Canada | 0
Pascal Grandmaison
Soleil differé
| | | 18:53 | Canada | 0
Soleil différé nous plonge dans l?univers fantômatique des îles canadiennes Sainte-Hélène et Notre-Dame, sites de l?Exposition universelle à Montréal en 1967. Les expositions universelles, témoins du progrès technologique de leur temps, sont des événements importants pour le pays qui accueille ces réalisations ambitieuses et démesurées, au même titre que le sont les Jeux olympiques, par exemple. En perspective de l?événement, ces îles avaient été considérablement agrandies, voire créées de toute pièce avec les gravats récupérés des excavations du métro de Montréal, en construction au même moment. Le site symbolisait tous les espoirs utopiques d?une époque où artificialité rimait avec progrès, avenir et suprématie humaine. L?exposition connut un énorme succès. Porté par cet élan, le maire de l?époque, Jean Drapeau, décida de préserver le site sous le nom de Terre des Hommes, en souvenir du titre de l?Expo 67. En 1981, le parc fermait définitivement faute de succès. Né en 1975, Pascal Grandmaison n?a jamais connu la grande époque de cette Terre des Hommes ; il a plutôt été le témoin de son déclin. Aujourd?hui, le lieu, qui porte encore les stigmes de son passé, fait fonction de parc récréatif. On y retrouve une Terre des Hommes délaissée, aux allures étranges, avec une nature sauvage qui est peu à peu en train de reprendre ses droits sur la nature artificielle. Soleil différé s?intéresse à ce destin déchu et porte un regard sur cet environnement désormais hybride, devenu une « ruine sublime » des temps modernes. Empreintes d?une certaine mélancholie, les images de Pascal Grandmaison ne portent aucun jugement mais documentent de façon neutre ce paysage au passé tragique, où le progrès de l?humanité et les grandes idées d?une époque ont échoué sur une artificialité qui
Le travail de Pascal Grandmaison a fait l?objet d?expositions individuelles au Casino Luxembourg - Forum d`art contemporain, à la Carleton University Art Gallery, au Musée des beaux-arts du Canada (Ottawa), au Musée d?art contemporain de Montréal, chez Jessica Bradley Art + Projects (Toronto), à la Galerie René Blouin (Montréal), à la Galerie Séquence (Chicoutimi), à la Contemporary Art Gallery (Vancouver), à la Galerie B-312 et à l?Espace Vox (Montréal), à la Galerie BF 15 et à la Galerie Georges Verney-Carron (Lyon, France). Pascal Grandmaison a aussi participé à plusieurs expositions collectives dont celles présentées aux Galeries de l?ancien Collège des Jésuites (Reims, France), au Centre culturel canadien (Paris, France), à Existentie, (Gent, Belgique), au Centre d?art contemporain (Meymac, France), au Centre for Contemporary Art (Warsaw, Pologne), au Musée des beaux-arts de Montréal, à la Jack Shainman Gallery (New York), au Musée national des beaux-arts du Québec (Québec), à la Biennale internationale d?art contemporain 2005 de Prague (Pologne), au Museum of Contemporary Canadian Art (Toronto), au Musée d?art contemporain de Montréal, à la Galerie d?art Leonard & Bina Ellen de l?Université Concordia (Montréal) et à la Edmonton Art Gallery (exposition itinérante). Depuis 2000, ses oeuvres vidéo ont été présentées dans plusieurs festivals et biennales, notamment en Italie, en Suisse, en Angleterre, en Allemagne, au Portugal, aux États-Unis et au Canada.
Catalogue : 2012Light my fiction | 0 | 0 | couleur | 27:35 | Canada | 2010
Pascal Grandmaison
Light my fiction
0 | 0 | couleur | 27:35 | Canada | 2010
Le film Light my fiction se compose d?images filmées in situ sur Coney Island, péninsule de la ville de New York qui, autrefois, abritait un parc d?attractions populaire et mythique. À ces images viennent se joindre des prises de vue macroscopiques de l?intérieur de consoles de jeu telles que la Sony Playstation ou la Atari 2600. Deux formes diamétralement opposées de l?industrie du divertissement se côtoient ici : d?un côté, le parc d?attractions, lieu de pélerinage pour les amateurs de sensations fortes et de manèges « grandeur nature » ; de l?autre, les consoles de jeux vidéo privées, conçues pour une utilisation domestique. La juxtaposition de ces formes de divertissement, issues de générations différentes, met en lumière le « progrès » de l?industrie du jeu. Toutefois, les images ne font ni l?éloge des prouesses techniques de ces engins ni ne les montrent en action, d?ailleurs. Au contraire, ce que l?artiste nous montre sont des manèges hors service, usés, rongés par le temps, sans éclat ; des consoles de jeux d?une génération dépassée, désuètes, poussiéreuses et remplacées par de nouvelles technologies plus performantes. Face à la fête foraine, les consoles de jeux représentent déjà un changement considérable dans la consommation du divertissement. Là, où autrefois les gens se rassemblaient pour s?amuser ensemble, en plein air, sur des machines démesurées, l?apparition des consoles de jeux a privatisé l?amusement, confiné dès lors aux chambres et aux salons. Elles ont littéralement détrôné le parc d?attractions, laissé à l?abandon. Victimes de leur propre succès, les consoles se voient ellesmêmes très vite reléguées à un statut de « dinosaures », remplacées par de nouvelles machines à une vitesse folle. Light my fiction se présente telle une vanité de ce monde du divertissement. Tout trouvera sa fin, se verra remplacé par quelque chose de mieux, l?être humain étant en permanence à la recherche du nouveau. Le monde tourne comme l?image projetée par le film, et le temps laisse derrière lui les vestiges d?une époque révolue. Kevin Muhlen Director Casino Luxembourg
Pascal Grandmaison, born in1975, lives and works in Montréal. He holds a degree in visual art from UQAM (Montréal). He is known for the contemplative themes of his large-scale photographs and works in film and video. Capturing a psychological complexity through a minimal and detached view, his diverse subjects range from pensive portrait images to deep meditations on the legacies of modernist architecture. Pascal Grandmaison has exhibited extensively in Canada and Europe. He had numerous solos shows at Galerie René Blouin (Montréal), Jessica Bradley Art + Projects (Toronto), Carleton University Art Gallery (Ottawa), Art gallery of Hamilton, Galerie Georges Verney-Carron and Galerie BF 15 (Lyon, France), Contemporary Art Gallery (Vancouver), Galerie B-312 and Espace Vox (Montréal). In 2010, he had an important solo exhibition at Casino Luxembourg - Forum d?art contemporain (Luxembourg) in 2006, the Musée d?art contemporain de Montréal that has toured to the National Gallery of Canada. He has also been included in group exhibitions at the Musée national des beaux-arts du Québec (Québec), Montreal Museum of Fine Arts, Vancouver art gallery, Edmonton Art Gallery, Museum of Canadian Contemporary Art (Toronto), the Jack Shainman Gallery in New York, Casino Luxembourg - Forum d?art contemporain (Luxembourg), as well as the Prague Biennial 2005. He is represented by Jack Shainman Gallery, Galerie René Blouin, Montreal and Jessica Bradley Art + Projects, Toronto. www.pascalgrandmaison.com
Pascal Grandmaison
Catalogue : 2018Le chemin de l'énigme | Vidéo | 4k | couleur | 13:6 | Canada | 2017
Pascal Grandmaison, Marie-Claire Blais
Le chemin de l'énigme
Vidéo | 4k | couleur | 13:6 | Canada | 2017
N`ayant pas vécu l`Exposition universelle 1967 à Montreal, nous ressentons une sorte de vertige entre ce que l`évènement évoque aujourd`hui et l`absence de vestiges qui en témoignent. Une impression de vide qui nous incite à scruter attentivement le site de l`exposition universelle à la recherche d`indices révélateurs de son passé. L’image d`une archéologie matérielle inspiré de Walter Benjamin qui recherche dans la matière, les débris et les laissés pour contre, les traces d`une histoire qui émanerait jusqu`à nous. Pour tenter de cerner l`ampleur de ce décalage, nous nous sommes intéressés aux facteurs d’apparition et d’éffacement révélateurs des contradictions du site et de son histoire : la succession de déplacements de matière, d`additions et d`extractions, qui sont à l`origine de la création des îles Sainte-Hélène et Notre-Dame. La transformation radicale de la forme de l`île Sainte-Hélène, la dissolution de sa configuration ancienne et son artificialité actuelle, nous est apparue comme l`objet privilégié de notre désir d`en comprendre la portée actuelle. Les mouvements de remblais et de déblais de la matière sont transposés, dans le montage des séquences filmées, par la juxtaposition alternée d`une action performative et son contraire. Un jeu incarné par la confrontation de notre interprétation personnelle comme duo d`artistes. La réciprocité entre la spontanéité du geste de l`un et la transcription du cadrage de l`autre. " Il ne suffit pas que tout commence, il faut que tout se répète, une fois achevé les cycles des combinaisons possibles" Causes et raisons des îles désertes G. Deleuze
Pascal Grandmaison (1975-) est un artiste canadien qui vit et travaille à Montréal. Sa pratique explore les façons dont les images influencent la perception et la compréhension du concept de l’infini. Son travail fait l’objet de nombreuses expositions individuelles et collectives, incluant Expo 67 au Musée d’art contemporain de Montréal (2017), Intersections: Contemporary Artist Films au Audain Art Museum (Whistler, 2016), Installations au Musée national des beaux-arts du Québec (Québec, 2016), All membranes are porous à la Kamloops Art Gallery (2016) et La vie abstraite I à la galerie Diaz Contemporary (Toronto, 2015). Ses oeuvres filmiques sont présentées internationalement, notamment à la galerie Power Plant (Toronto, 2016), à la Haus de Kulturen des Welt (Berlin, 2014), au Palais de Tokyo (Paris, 2014) et au Centre Georges-Pompidou (Paris, 2011). Il est représenté par la Galerie René Blouin (Montréal) et la Galerie Eponyme (Bordeaux). Marie-Claire Blais vit à Montréal. Diplômée en architecture, elle se consacre à temps plein aux arts visuels. Ces dernières années elle a entrepris la production d`un ensemble d`oeuvres qui chacune à leur manière active les différentes façons que nous appréhendons forme (s) et espace et les organisons dans notre mémoire perceptuelle. Diffusion et diffraction de la lumière articulent un espace entre le spectateur et sa mise en action, délimitant le seuil entre eux, offrant une voie d`accès. L`artiste a présenté plusieurs expositions personnelles à la Galerie René Blouin de Montréal. Son travail a figuré dans des expositions au Canada et au Mexique, incluant, à la recherche d`Expo 67, Musée d`art contemporain de Montréal (2017), Road Wall Door, Diaz Contemporary, Toronto (2016), L’oeil et l’esprit, Musée d`art contemporain de Montréal (2015), Projet HoMa, Fondation Guido Molinari, Montréal (2013). Elle prépare pour novembre 2017, Entrouvrir, entrevoir, enclore, une exposition solo au Centre culturel canadien à Paris et Buveurs de Quintessences, une exposition collective à la Fonderie Darling (2018) et au Casino du Luxembourg (2019).
Catalogue : 2014Soleil differé | | | | 18:53 | Canada | 0
Pascal Grandmaison
Soleil differé
| | | 18:53 | Canada | 0
Soleil différé nous plonge dans l?univers fantômatique des îles canadiennes Sainte-Hélène et Notre-Dame, sites de l?Exposition universelle à Montréal en 1967. Les expositions universelles, témoins du progrès technologique de leur temps, sont des événements importants pour le pays qui accueille ces réalisations ambitieuses et démesurées, au même titre que le sont les Jeux olympiques, par exemple. En perspective de l?événement, ces îles avaient été considérablement agrandies, voire créées de toute pièce avec les gravats récupérés des excavations du métro de Montréal, en construction au même moment. Le site symbolisait tous les espoirs utopiques d?une époque où artificialité rimait avec progrès, avenir et suprématie humaine. L?exposition connut un énorme succès. Porté par cet élan, le maire de l?époque, Jean Drapeau, décida de préserver le site sous le nom de Terre des Hommes, en souvenir du titre de l?Expo 67. En 1981, le parc fermait définitivement faute de succès. Né en 1975, Pascal Grandmaison n?a jamais connu la grande époque de cette Terre des Hommes ; il a plutôt été le témoin de son déclin. Aujourd?hui, le lieu, qui porte encore les stigmes de son passé, fait fonction de parc récréatif. On y retrouve une Terre des Hommes délaissée, aux allures étranges, avec une nature sauvage qui est peu à peu en train de reprendre ses droits sur la nature artificielle. Soleil différé s?intéresse à ce destin déchu et porte un regard sur cet environnement désormais hybride, devenu une « ruine sublime » des temps modernes. Empreintes d?une certaine mélancholie, les images de Pascal Grandmaison ne portent aucun jugement mais documentent de façon neutre ce paysage au passé tragique, où le progrès de l?humanité et les grandes idées d?une époque ont échoué sur une artificialité qui
Le travail de Pascal Grandmaison a fait l?objet d?expositions individuelles au Casino Luxembourg - Forum d`art contemporain, à la Carleton University Art Gallery, au Musée des beaux-arts du Canada (Ottawa), au Musée d?art contemporain de Montréal, chez Jessica Bradley Art + Projects (Toronto), à la Galerie René Blouin (Montréal), à la Galerie Séquence (Chicoutimi), à la Contemporary Art Gallery (Vancouver), à la Galerie B-312 et à l?Espace Vox (Montréal), à la Galerie BF 15 et à la Galerie Georges Verney-Carron (Lyon, France). Pascal Grandmaison a aussi participé à plusieurs expositions collectives dont celles présentées aux Galeries de l?ancien Collège des Jésuites (Reims, France), au Centre culturel canadien (Paris, France), à Existentie, (Gent, Belgique), au Centre d?art contemporain (Meymac, France), au Centre for Contemporary Art (Warsaw, Pologne), au Musée des beaux-arts de Montréal, à la Jack Shainman Gallery (New York), au Musée national des beaux-arts du Québec (Québec), à la Biennale internationale d?art contemporain 2005 de Prague (Pologne), au Museum of Contemporary Canadian Art (Toronto), au Musée d?art contemporain de Montréal, à la Galerie d?art Leonard & Bina Ellen de l?Université Concordia (Montréal) et à la Edmonton Art Gallery (exposition itinérante). Depuis 2000, ses oeuvres vidéo ont été présentées dans plusieurs festivals et biennales, notamment en Italie, en Suisse, en Angleterre, en Allemagne, au Portugal, aux États-Unis et au Canada.
Catalogue : 2012Light my fiction | 0 | 0 | couleur | 27:35 | Canada | 2010
Pascal Grandmaison
Light my fiction
0 | 0 | couleur | 27:35 | Canada | 2010
Le film Light my fiction se compose d?images filmées in situ sur Coney Island, péninsule de la ville de New York qui, autrefois, abritait un parc d?attractions populaire et mythique. À ces images viennent se joindre des prises de vue macroscopiques de l?intérieur de consoles de jeu telles que la Sony Playstation ou la Atari 2600. Deux formes diamétralement opposées de l?industrie du divertissement se côtoient ici : d?un côté, le parc d?attractions, lieu de pélerinage pour les amateurs de sensations fortes et de manèges « grandeur nature » ; de l?autre, les consoles de jeux vidéo privées, conçues pour une utilisation domestique. La juxtaposition de ces formes de divertissement, issues de générations différentes, met en lumière le « progrès » de l?industrie du jeu. Toutefois, les images ne font ni l?éloge des prouesses techniques de ces engins ni ne les montrent en action, d?ailleurs. Au contraire, ce que l?artiste nous montre sont des manèges hors service, usés, rongés par le temps, sans éclat ; des consoles de jeux d?une génération dépassée, désuètes, poussiéreuses et remplacées par de nouvelles technologies plus performantes. Face à la fête foraine, les consoles de jeux représentent déjà un changement considérable dans la consommation du divertissement. Là, où autrefois les gens se rassemblaient pour s?amuser ensemble, en plein air, sur des machines démesurées, l?apparition des consoles de jeux a privatisé l?amusement, confiné dès lors aux chambres et aux salons. Elles ont littéralement détrôné le parc d?attractions, laissé à l?abandon. Victimes de leur propre succès, les consoles se voient ellesmêmes très vite reléguées à un statut de « dinosaures », remplacées par de nouvelles machines à une vitesse folle. Light my fiction se présente telle une vanité de ce monde du divertissement. Tout trouvera sa fin, se verra remplacé par quelque chose de mieux, l?être humain étant en permanence à la recherche du nouveau. Le monde tourne comme l?image projetée par le film, et le temps laisse derrière lui les vestiges d?une époque révolue. Kevin Muhlen Director Casino Luxembourg
Pascal Grandmaison, born in1975, lives and works in Montréal. He holds a degree in visual art from UQAM (Montréal). He is known for the contemplative themes of his large-scale photographs and works in film and video. Capturing a psychological complexity through a minimal and detached view, his diverse subjects range from pensive portrait images to deep meditations on the legacies of modernist architecture. Pascal Grandmaison has exhibited extensively in Canada and Europe. He had numerous solos shows at Galerie René Blouin (Montréal), Jessica Bradley Art + Projects (Toronto), Carleton University Art Gallery (Ottawa), Art gallery of Hamilton, Galerie Georges Verney-Carron and Galerie BF 15 (Lyon, France), Contemporary Art Gallery (Vancouver), Galerie B-312 and Espace Vox (Montréal). In 2010, he had an important solo exhibition at Casino Luxembourg - Forum d?art contemporain (Luxembourg) in 2006, the Musée d?art contemporain de Montréal that has toured to the National Gallery of Canada. He has also been included in group exhibitions at the Musée national des beaux-arts du Québec (Québec), Montreal Museum of Fine Arts, Vancouver art gallery, Edmonton Art Gallery, Museum of Canadian Contemporary Art (Toronto), the Jack Shainman Gallery in New York, Casino Luxembourg - Forum d?art contemporain (Luxembourg), as well as the Prague Biennial 2005. He is represented by Jack Shainman Gallery, Galerie René Blouin, Montreal and Jessica Bradley Art + Projects, Toronto. www.pascalgrandmaison.com
Philippe Grandrieux
Catalogue : 2009UN LAC | Fiction | 35mm | couleur | 90:0 | France | 2007
Philippe Grandrieux
UN LAC
Fiction | 35mm | couleur | 90:0 | France | 2007
Un pays dont on ne sait rien, au c?ur de l?hiver. Des forêts immenses, une maison isolée, un lac qu?il faut traverser pour y parvenir, une famille coupée du monde et tragiquement unie par l?amour, surtout celui qui dévaste le frère et la s?ur. Un étranger arrive?
Philippe Grandrieux est un réalisateur français né en 1954. Il fait des études de cinéma à l`INSAS puis se lance dans la réalisation de fictions et de films documentaires. Philippe Grandrieux commence à travailler sur la scène expérimentale belge où il monte des installations vidéos. A partir des années 1980, dans le cadre de l`atelier de recherches à l`INA, il invente des formes et des formats qui mettent en question le documentaire, l`information, l`essai - donc certains des fondements de l`écriture audiovisuelle. En 1990, il lance l`atelier Live qui produit des plans séquences d`une heure commandés à des artistes comme Thierry Kuntzel, Robert Kramer ou Robert Frank. Il a aussi enseigné ponctuellement à la Femis et à l`Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris. L`?uvre de Philippe Grandrieux s`étend sur de nombreux territoires : expérimentation télévisuelle, art vidéo, film de recherche, essais documentaires, installations. Son exigence artistique le mène à pousser chacun de ses domaines à leurs limites et se montre constamment inventive et radicale. Ses deux premiers long métrages, Sombre (récompensé au festival de Locarno) et La Vie nouvelle, font référence en termes de photographie, de travail sur le son, d`expérimentation narrative et figurative. Dans la lignée de Teinosuke Kinugasa, Jean Epstein ou Pier Paolo Pasolini, qui ont cherché et inventé des formes narratives propres à la cinématographie, les films de Philippe Grandrieux offrent des expériences sensorielles intenses, au croisement du cinéma de genre et des formes du cinéma expérimental, pour stimuler l`investissement psychique du spectateur. Sur des trames narratives pourtant linéaires voire sérielles, avec une iconographie tissées d`archétypes renvoyant à des images archaïques (souvent le conte, la légende), les films de Philippe Grandrieux déploient un monde d`énergies, ancré dans les sensations et les affects. Pour ses bandes-sons, Philippe Grandrieux a travaillé avec Alan Vega (pour Sombre), et avec le groupe de poètes, performers et musciens Etant Donnés (pour La Vie nouvelle). Le scénario de La Vie nouvelle a été co-rédigé avec l`écrivain Eric Vuillard, devenu depuis réalisateur. Une partie de leur correspondance a été publiée dans la revue Trafic. Comme le déclare le psychanalyste Jean-Claude Polack : "tentative d?approche aussi minutieuse que possible du fonctionnement même du psychisme, notamment dans ses dimensions désirantes et transformatrices. Comment fonctionne le désir ? Quels sont les éléments dont cette énergie-matière s?empare pour construire son expansion, son empire ? Quelles sont les répressions sociales qu?elle rencontre ? Contrairement à Pasolini qui s?intéresse beaucoup à la façon dont la société met en scène, théâtralement, le cérémonial de la prédation, il y a ici un cinéma expérimental, c?est vrai, comme si la caméra cherchait à capter ce que l??il ne verra jamais, pour le décomposer et l?analyser. Un cinéma analytique, comme le microscope qui donne plus à voir de ce qu?est le mouvement, l?émotion, la sensation, la couleur, le sombre, l?émergence de l?image matérielle ou pensée. À partir de quel moment quelque chose est perceptible comme image dans le noir ? Et ce quelque chose, comment se fait-il que cela ne puisse être qu?une menace ? "[1]. En 2007, le chanteur Marylin Manson, qui avoue avoir visionné La Vie nouvelle à de nombreuses reprises, demande à Philippe Grandrieux de réaliser un clip pour le morceau Putting Holes in Happiness, titre sur l`album Eat Me, Drink Me. Philippe Grandrieux apparait dans le documentaire de Sarah Bertrand, There is no direction. En 2008, à l`initiative de l`Ambassade de France, un hommage lui est rendu au Japon, dans la célèbre salle Uplink de Tokyo, sous le titre "Extreme Love - autour de Philippe Grandrieux". La même année, la Tate Modern de Londres, dans le cadre de la rétrospective « Paradise Now ! Essential French Avant-Garde cinema 1890-2008 », programme Putting Holes in Happiness et consacre une séance monographique à Philippe Grandrieux, avec La Vie nouvelle (A New Life), L`Arrière-saison et un extrait de Un Lac alors work in progress. Son dernier film, Un Lac, a reçu une Mention Spéciale dans la catégorie Orrizzonti de la 65ème Mostra de Venise, qui récompense les films ouvrant des nouvelles tendances du cinéma.[2] Il revendique les influences de son professeur à l`INSAS, le réalisateur Edmond Bernhard, de Murnau, de Robert Bresson, de Jean-Marie Straub et Danièle Huillet, de Rainer Werner Fassbinder, de Stan Brakhage. Son ?uvre est très marquée par la lecture de Marc-Aurèle, Spinoza et Gilles Deleuze.
Philippe Grandrieux
Catalogue : 2016Meurtrière | Film expérimental | hdv | couleur | 61:0 | France | 2015
Philippe Grandrieux
Meurtrière
Film expérimental | hdv | couleur | 61:0 | France | 2015
L’objet de Meurtrière c’est La Chose. La Chose est insensée, folle, intenable, hystérique, grotesque, phobique, dangereuse, brutale, dévorante, sauvage, sexuelle, imprévisible, sidérante, frénétique, atroce, inquiète, effrayante, extatique, désirable, vulgaire, perverse, embarrassante, impudique, nerveuse, obscène, sacrée, sacrifiée, furieuse, meurtrière. Mais avant tout, La Chose est sans intention. Avec les danseuses : Émilia Giudicelli, Vilma Pitrinaite, Hélène Rocheteau, Francesca Ziviani.
Le travail de Philippe Grandrieux s’étend sur de nombreux territoires : fiction de long métrage, expérimentation télévisuelle, art vidéo, film de recherche, documentaire, installation. Son exigence artistique le mène à pousser chacun de ses domaines à leurs limites et se montre constamment inventive et radicale. Ses trois films de long métrage, Sombre (récompensé au festival de Locarno), La Vie nouvelle (présenté à la Tate Modern de Londres) et Un lac (primé à la Mostra de Venise) font référence en termes de photographie, de travail sur le son, d’expérimentation narrative et figurative. Sur des trames narratives pourtant linéaires voire sérielles (souvent le conte, la légende), ses films déploient un monde d’énergies, ancré dans les sensations et les affects. Depuis 2005 , ses fictions de long métrage, installations, documentaires, expérimentations télévisuelles, suscitent de nombreuses programmations monographiques. En janvier 2011, il réalise un portrait du cinéaste japonais Masao Adachi, premier portrait d’une série imaginée par Nicole Brenez et Philippe Grandrieux. Il se peut que la beauté ait renforcé notre résolution / Masao Adachi est programmé dans près de 50 festivals et universités. Il remporte, en 2011 le « New: Vision Award » au CPH:DOX de copenhague, en 2012 le « Grand Prix Expérimental » au Festival de Pantin et en 2013 le « Grand Prix du Documentaire » au Festival de Tripoli au Liban. En 2012 il entreprend la réalisation d’une trilogie dont l’objet est l’inquiétude . White Epilepsy en est le premier mouvement. Le film sera présenté en compétition internationale au FID Marseille 2012 puis au FICUNAM Mexico, au LINCOLN CENTER New-York, au Festival UNDERDOX Munich, au FNC Montréal... En 2013 le WHITNEY MUSEUM OF AMERICAN ART offre une «carte blanche» à Philippe Grandrieux dans le cadre du festival Walls and Bridges. Les deux premiers mouvements de sa trilogie y seront présentés : la version film de White Epilepsy ( avec 4 danseuses/danseurs) et la version performance de Meurtrière ( avec 4 danseuses). La version film de Meurtrière vient d’être présentée pour la première fois en compétition internationale au FID Marseille 2015 et vient de remporter le prix FNC LAB au FNC Montréal. Il vient de terminer Malgré la nuit, fiction de long métrage, avec Ariane Labed, Kristian Marr, Roxane Mesquida, Paul Hamy. Philippe Grandrieux bénéficie d’une bourse d’étude «The Radcliffe Institute Fellowship Program» à l’Université de Harvard pour l’année universitaire 2015-2016.
Marcia Beatriz Granero
Catalogue : 2014Mundum | Vidéo | | couleur | 5:0 | Brésil | 2012
Marcia Beatriz Granero
Mundum
Vidéo | | couleur | 5:0 | Brésil | 2012
As she arrives in an unusual setting, Jaque Jolene reveals an unknown feeling of letting go of some belongings.
Márcia Beatriz studied at the Academy of Fine Arts in São Paulo, where he lives and works today. His projects involve the performance and motivation of video on a intense traffic between the visual arts and cinema. The videos draw an original vision of everyday life in the figure of a carefully constructed persona and interpreted by the artist herself. The construction of each video is linked to the central figure of Jolene Jaque - the character that dresses and guide the evolution of the screenplay, art direction, costumes and choice of locations, decoupage.