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Anya Tsyrlina, Sid Iandovka
Catalogue : 2020Horizõn | Film expérimental | 35mm | couleur | 7:0 | Suisse | 2019
Anya Tsyrlina, Sid Iandovka
Horizõn
Film expérimental | 35mm | couleur | 7:0 | Suisse | 2019
"An unremarkable random 70’s newsreel from the artists’ hometown in the Soviet Siberia forms the substrate for a relentless exploration of the representational and narratological technics: without ever collapsing into a ‘story’ or abstraction, horizõn recants the relationship between analog and digital, surface and reference, sense and experience, past and present" (Thomas Zummer)
Hervé Ttrioreau
Catalogue : 2007DV | Installation vidéo | 0 | couleur et n&b | 64:32 | France, Ukraine | 2006
Hervé Ttrioreau
DV
Installation vidéo | 0 | couleur et n&b | 64:32 | France, Ukraine | 2006
TTrioreau a finalisé un projet mûri durant de longues années. Au centre de cette proposition, il y a le film de Dziga Vertov, « L`homme à la caméra ». Mais, ici encore, c`est un régime oppositionnel qui va présider au travail de TTrioreau. Dans quelle mesure ? Pour le résumer au plus court, on peut décrire le film de Dziga Vertov comme une tentative de mise à jour de l`activité citoyenne dans la ville d`Odessa en Ukraine ; au ras du sol, la caméra est cet ?il qui rend compte de la modernisation, de l`industrialisation de la ville : « L`homme à la caméra » est un quelque sorte le point de liaison entre le cinéma, la ville et la citoyenneté. Par ailleurs, Dziga Vertov promeut dans son film le montage cinématographique comme vérité, vérité plus pure que l`?il propre du corps. Or, la proposition de TTrioreau opère par rapport au matériau de base un strict décalage : en deux long métrages, TTrioreau court-circuite la thématique de Dziga Vertov. Pour le premier film, il s`agit d`un long panoramique aérien qui opère des cercles concentriques autour de l`actuelle Odessa. La ville est mise à distance en une vision panoptique, elle en devient manipulable au fur et à mesure que les architectures, les bâtiments se transforment en pures formes géométriques. Le second film, quant à lui, reprend une des annonces publiée par Dziga Vertov dans la Pravda avant la sortie de son film. Le contenu de cette annonce - Mais où est passé l`homme à la caméra ? (en alphabet cyrillique) - est tatoué sur le dos de l`artiste, opération filmée en un long plan séquence. Alors que les bâtiments deviennent géométries dans le premier film, ce sont maintenant les lettres de l`annonce qui se transforment en volumes, en quasi esquisses de bâtiments durant la séance de tatouage. Mise à distance contre proximité, montage contre plan-séquence : TTrioreau inverse ici les rapports. Pour autant, le jeu n`est pas gratuit car, au bout du compte, comme le montre la phrase tatouée sur la chair même de l`artiste, une plus grande proximité est atteinte. C`est de l`inscription de l`architecture, du sens toujours décalé de cette dernière sur le corps propre dont il est question ici : tout se passe comme si la peau prenait la place de l`?il, une peau comprise comme membrane sur laquelle vibre le sens polysémique de l`architecture. Les deux films sont projetés simultanément, en vis-à-vis, dans une même temporalité. Le point de liaison entre les deux projections n?est pas assuré par un acteur physique, mais par l`immatérialité d`une ellipse sonore qui boucle les deux moments dans une seule et même architecture. Ainsi une seule trame sonore pour les deux films, quadriphonie enveloppante où l`on redécouvre les vertus secrètes du montage. Aux deux pôles visuels muets répondent les éléments sonores utilisés dans l`ellipse. Le rotor de l`hélicoptère d`une part, fureur mécanique d`une géante toupie (« dziga ») et la petite machine à tatouer d`autre part avec ses aiguilles lancées à travers la chair en singulières rotations (« vertov »). 64 minutes 32 secondes d`une musique concrète mixée dans le souci d`être un élément structurel de l`installation contre l`expressivité naïve de l`illustration. La diffusion du son crée l`espace de rencontre des deux films. Arrachés aux deux dimensions de leurs écrans, ils deviennent l`espace architecturé d`un lieu déconcertant pour qui s`y avance, pour qui s`immerge dans cet environnement à échelles multiples que l`on appréhende de l`?il et de l`oreille. Ici la mémoire convoquée du cinéma-vérité (« kino-pravda » où l`?il produit autant le réel qu`il l`enregistre) questionne à son tour, dans les mouvements giratoires et bruyants, les espaces bâtis dans lesquels nos corps témoignent des contraintes à les habiter.
Ses propositions s?inscrivent dans une réflexion liée à la nature du réseau urbain. Ses installations agissent sur la structure même de l?espace construit. Elles mettent en place des déplacements qui en perturbent notre perception et désignent de façon politique le caractère normatif de l?architecture. Son travail intervient dans les intervalles urbains ; il établit des jonctions dans les rapports intériorité / extériorité. Prenant en compte les enjeux liés à l?urbanisme, et ne visant pas à la seule représentation, il crée nécessairement « in situ » et principalement hors des lieux d?exposition. TTrioreau, se concentre sur l`analyse des structures du tissu urbain. Ses interventions dans l`état des choses en architecture sont souvent très radicales et contraires aux idées établies sur le rôle et le sens du domaine de construction. Dans son système des transformations, le dedans et le dehors ne représentent que deux notions relatives, ainsi que le rapport entre le tout et le détail, entre l`espace réel et l`espace imaginaire. Là où l`on construit, on démolit également : la ville et les bâtiments sont des variables soumises à la logique du marché. Les édifices perdent leur caractère prestigieux de création architecturale pour devenir juste une bonne occasion pour l`investissement du capital qui, au moment où il ne rapportera plus, se déplacera ailleurs en laissant ces maisons se dégrader. Seuls les documents et les maquettes résistent à ces manipulations du marché. Les dispositifs de TTrioreau agissent sur les zones urbaines, sur leurs murs et leur mémoire. Cherchant à inclure tous les possibles ou devenirs, il crée des territoires hybrides qui se constituent par défaut ou hégémonie et mettent le corps à l?épreuve en le privant des partitions habituelles. Ce sont des espaces transgressés ou transgressifs qui n?offrent pas d?équilibre définitif puisque la limite s?estompe au profit de l?interférence. Si le changement paraît toujours imminent, il est en réalité déjà effectif : sans véritable lieu d?existence, il investit l?ensemble d?un territoire, le transforme en une zone hybride d?où les frontières se retirent. TTrioreau exhibe la production de structures anomales, immanente au champ de normalisation urbaine. L`architecture n`est statique que par l`identité contrôlée que celle-ci assigne. En proposant une perspective alternative, l`installation l`inscrit comme processus polémique. Elle interroge notre confiance en la solidité structurelle du bâtiment, en son immobilité et sa permanence, pour le décrire comme intervalle, passage, transition?
Nicolas Tubery
Catalogue : 2016Deman la tonda | Doc. expérimental | hdv | couleur | 11:11 | France | 2015
Nicolas Tubery
Deman la tonda
Doc. expérimental | hdv | couleur | 11:11 | France | 2015
Le dispositif de tournage se développe autour de la lourde planche de bois sur laquelle le paysan y déposera ses brebis une après l`autre pour les aléger de leur laine. L`oeil des caméras disposées sur la structure d`acier accompagne de l’intérieur le déroulement de l’événement, s’appuyant sur les mouvements et les points de vue des barrières. Révélant une chorégraphie de l’effort et du travail des bêtes, Deman La Tonda propose en même-temps d’envisager les mécanismes de la vidéo et du sujet filmé comme un tout, un seul et même acte
Filmer, se faire le témoin d’une action particulière, prélever des morceaux du réel et les assembler, donner une autre vision du spectacle en partant du quotidien. Les films de Nicolas Tubéry sont des témoignages subjectifs sans débuts ni fins, la mise en forme d’une manière de voir et d’être face aux choses. Dans sa volonté de rendre compte d’une situation, d’une atmosphère spécifique, il n’hésite pas à confronter les oppositions. Deux approches cinématographiques contradictoires sont utilisées selon les oeuvres, à savoir la mise en scène minutieuse et toutes les contraintes techniques qui y sont liées, et le cinéma direct caméra au poing qui autorise plus de spontanéité. Dans les deux cas, le hors-champ prend une place aussi importante que l’image elle-même, il en devient indissociable pour tenter de saisir les films dans leur globalité. Ce qui est donné à voir n’est qu’une partie de ce qui doit être vu, le spectateur ne peut pas se contenter de regarder passivement, il est conduit à plonger hors du cadre. Parfois le sujet est ailleurs, comme dans Rodeo où cheval et cavalier sont quasiment absents de l’image, occupée à saisir l’environnement, capter ce qui gravite autour de l’action principale. Ou bien à l’inverse c’est l’ailleurs qui est rendu invisible. Emballeuse nous fait suivre, par plans très rapprochés, chacun des mouvements d’une machine à compacter les bottes de paille. Chaque centimètre carré de l’emballeuse est disséqué par de lents mouvements de caméra. Toute perspective est bannie, pas un aperçu de l’espace alentours ne filtre. Cette décontextualisation quasi permanente isole les personnes ou les objets pour en faire des centres d’attention inhabituels. On retrouve souvent, comme dans Tsukiji, les techniques propres au cinéma comme le ralenti, l’utilisation d’une bande sonore, la mise en place d’une tension grandissante qui mène au climax. Mais à l’inverse du cinéma ces effets sont vains, ils ne servent pas la narration mais valent pour eux-mêmes, influant sur la manière d’observer l’action qui se joue à l’écran. Ils permettent seulement de déclencher une appréhension chez le spectateur, qui par habitude des images rentre dans l’intrigue et s’attend à un déroulement logique, à une suite qui finalement n’arrive jamais. Nicolas Tubéry cherche ainsi à retranscrire une vision personnelle, nous montrer une chose sous un angle bien précis pour nous contraindre à regarder de la même manière que lui, en nous invitant à voir au-delà. Aurélien Pelletier,2011 Formellement très différentes les trois oeuvres de Nicolas Tubéry s’articulent autour du même axe : l’attente d’un évènement spectaculaire à venir, qui n’arrive pas. Gros plans, tensions palpables Nicolas Tubéry nous propose une réflexion en trois actes sur la grammaire cinématographique et plus particulièrement sur le cadrage. L`artiste en appelle à nos capacités de narration, tout en jouant avec nos attentes. Il laisse le mystère entier… partiellement, puisque les titres font figure de prétérition. Supporter pose la question des frontières entre réalité et fiction en mettant en scène des gestes expressifs pouvant fonctionner comme emblème. Rodéo travaille l’omniprésence du hors-champ à partir de la bande son. Ces deux films pourraient être engloutis tout entier dans Screen qui les place hors-champ, pour ne s’intéresser qu’au phénomène de la projection. Leila Simon pour Jeune Création 2011 Dans son installation vidéo, Nicolas Tubéry met en regard trois moments suspendus, plongeant le spectateur dans une véritable frustration. Littéralement « en attentes », l’œuvre autant que celui qui la regardent abandonnent toute action, toute résolution. Car ce tryptique Rodeo, Screen et Supporter mêlant un cadre de projection vide, une foule en attente d’un évenement et ce qui ressemble à la fin d’un spectacle offre trois temporalités « déviantes » qui se répondent et viennent s’amplifier en jouant sur l’incidence d’un temps non pas seulement révolu mais bien condamné à ne plus jamais “passer”. Guillaume Benoit pour Slash Magazine,2011
Catalogue : 20141408-Jorn Festiu | Doc. expérimental | hdv | | 5:39 | France | 2013
Nicolas Tubery
1408-Jorn Festiu
Doc. expérimental | hdv | | 5:39 | France | 2013
L?événement n?est pas clairement défini. Le cadre plongeant défile lentement au dessus d?une longue table de jardin, laissant deviner la fin d?un barbecue un après-midi d?été. La caméra remonte et s?arrête sur un fanion plastique d?une guirlande annonçant la fête. De par la nature de l?image et notamment ses mouvements (panoramiques fluides, amplitude du cadre), le film semble être la reconstitution d?une petite fête de village. Il n?en est rien. 1408-Jorn Festiu documente le réel, usant d?un mode de captation directe faisant référence à celui utilisé dans l?événementiel. Une grue est introduite au centre d?une vrai fête privée dont les motifs sont habituellement saisis par les smartphones et autres outils portables. Ainsi nous reconnaissons la préparation d?un mechoui, la célébration d?un anniversaire, le coin bar, une piste de dance improvisée ou encore les fumigènes de fin de soirée. Le point de vue donne une certaine distance sur l?événement affectif et privé pour en proposer une analyse visuelle, un document, l?archive d?un jour de fête, un jour festif, jorn festiu.
Nicolas Tubery
Catalogue : 2019Maquignon | Doc. expérimental | hdv | couleur | 17:54 | France, 0 | 2017
Nicolas Tubery
Maquignon
Doc. expérimental | hdv | couleur | 17:54 | France, 0 | 2017
"Maquignon" se déroule à 80 kilomètres de Toulouse, aux Cammazes, une commune proche de la Montagne Noire. Là, il plonge dans l'atmosphère d'une foire aux chevaux en s'arrêtant sur les relations entre paysans et petits marchands de bestiaux "les maquignons", sur le langage des hommes et des animaux, parle? ou silencieux. Le film embrasse diffe?rents aspects de cet événement : aussi bien les négociations d'achat, la préparation et le soin des chevaux ou les moments de convivialité que les temps morts, quand la tension s'évapore.
Nicolas Tubéry est né en 1982 à Carcassonne. Il a étudié à l'Ecole Supérieure d'Art et de Céramique de Tarbes puis à l'Ecole Nationale Supérieure des beaux arts de Paris où il obtient le DNSAP. Sculpteur et vidéaste, Nicolas Tubéry conjugue les deux pratiques dans ses œuvres. Ses recherches récentes se concentrent sur le monde paysan d`où il vient : ses phénomènes atemporels, comme une foire aux chevaux, mais aussi plus conjoncturels comme les exploitations abandonnées par manque de repreneur. Quel que soit le sujet, il concentre son attention sur les gestes du travail, et sa fascination pour les détails est contagieuse. Observant tout en sculpteur, il adapte le matériel agricole en machinerie cinématographique, puis utilise les mêmes matériaux pour créer les structures monumentales dans lesquelles il projette ses films. Il parvient, avec affection et justesse, à donner une place à la ruralité dans l`art contemporain.
Nuno Tudela
Catalogue : 2006Atmosfera Reduzida | Vidéo expérimentale | dv | couleur | 2:0 | Portugal | 2005
Nuno Tudela
Atmosfera Reduzida
Vidéo expérimentale | dv | couleur | 2:0 | Portugal | 2005
Atmosfera Reduzida Vidéo réalisée spécialement pour le DVD "Cronica 021-2005" : "Can I have 2 minutes of your time?". Images de Nuno Tudela Son de Pedro Tudela
Nuno Tudela est un artiste vidéo et un cinéaste, basé à Porto, Portugal.
Catalogue : 2006guandong tuning tone | Vidéo expérimentale | dv | couleur et n&b | 2:0 | Portugal | 2005
Nuno Tudela
guandong tuning tone
Vidéo expérimentale | dv | couleur et n&b | 2:0 | Portugal | 2005
"Guandong tuning tone" Vidéo, réalisée spécialement pour le DVD Cronica 021-2005 : "Can I have 2 minutes of your time?". Images de Nuno Tudela Son de Pedro Tudela
Nuno Tudela est un artiste vidéo et un réalisateur basé à Porto, Portugal.
Joëlle Tuerlinckx
Catalogue : 2022The Single Screen | Doc. expérimental | hdv | couleur | 135:32 | Belgique, USA | 2021
Joëlle Tuerlinckx
The Single Screen
Doc. expérimental | hdv | couleur | 135:32 | Belgique, USA | 2021
L'œuvre clé, The Single Screen, donne un aperçu de la série de performances que Joëlle Tuerlinckx et son équipe That's it! ont réalisées au musée de renommée mondiale Dia:Beacon (États-Unis) entre 2015 et 2018 sur invitation de Jessica Morgan (Nathalie de Gunsberg Director, Dia Art Foundation). Ce faisant, l'artiste confronte, de manière conceptuelle et humoristique, l'expérience du temps et de l'espace d'un musée à celle d'une salle de cinéma. Sur un écran de projection, l'espace s'étend, déborde, déploie ses sujets, doubles et multiples. Une coproduction d'Escautville, Dia Art Foundation, VAF et S.M.A.K. (Gand, BE).
Since the 1990s, and mainly after her participation in Documenta 11 in 2002, the artistic journey of the Belgian artist Joëlle Tuerlinckx (°1958) has gained momentum, with solo and group exhibitions in major institutions around the world (including the Museo Reina Sofia in Madrid in 2009, the Haus der Kunst in Munich in 2013, the Hermitage in Saint Petersburg in 2014 and her participation in Skulptur Projekte Münster in 2017). Today Tuerlinckx is among the most internationally renowned Belgian artists of her generation.
Jan Pieter Tuinstra
Catalogue : 2006The Story of Boris | Doc. expérimental | dv | couleur | 20:0 | Pays-bas | 2005
Jan Pieter Tuinstra
The Story of Boris
Doc. expérimental | dv | couleur | 20:0 | Pays-bas | 2005
?The story of Boris? montre des séances d?un réfugié de guerre traumatisé avec son psychiatre. Des séquences montées des dernières séances sont mises à jour régulièrement avec les autres de l?historique, les traitements et la vie du patient. De cette manière, un dossier est créé pour reconstruire le passé de Boris. Boris souffre de ESPT (état de stress post traumatique) résultant de la guerre qu?il a fuie. À cause de ce trouble, son histoire est fragmentée. Afin de guérir, la réalité de la guerre et ses souvenirs ont été détachés. Quels sont les évènements par lesquels Boris est passé ? Quel rôle-a-t-il joué pendant la guerre ? Le public est libre de mener une investigation dans le passé et présente de Boris en cherchant dans les dossiers, le site web et de prendre un point de vue indépendant dans la recherche de la vérité.
Jan Pieter Tuinstra - 1971 - est diplômé en 1985 de la Art Academy de St Joost (Breda, Pays-Bas). Son film mémoire `Voyage until the end of a journey` a reçut le Cinema Citroën Award comme meilleur Dutch Academy Film. Depuis, il a toujours travaillé comme directeur et auteur de script freelance. L?approche du documentaire de Tuinstra est caractérisée par des images profondément composées avec une utilisation attractive de commentaire et résulte en un film en plusieurs couches. Son ?il incisif pour les relations humaines garanties une narration honnête et illustrée.
Richard Tuohy
Catalogue : 2019China not China | Film expérimental | 16mm | couleur | 14:0 | Australie | 2018
Richard Tuohy
China not China
Film expérimental | 16mm | couleur | 14:0 | Australie | 2018
Hong Kong marked 20 years since its hand over; half way through the planned 40 year `one country, two systems` transition. Taiwan, once imperial China, once Formosa, now ROC on the edge of the PRC. Multiple exposures of street scenes distort space and place creating a fluid sense of impermanence and transition, of two states somewhere between China and not China.
Richard Tuohy (b. 1969, Melbourne, Aus.) began making works on super 8 in the late nineteen eighties. Since 2009 he has been an active and vocal member of the international artist run film lab scene. In 2011 Richard and Dianna started the Artist Film Workshop which in 2012 became a membership based artist-run film lab, itself also part of the international labs network. An advocate for the possibilities of hand made cinema, Tuohy has devoted much time and effort in sharing his knowledge through workshops and classes both in his native Australia and internationally. His films and film based performances have screened at venues including the Melbourne IFF, EMAF (Osnabruck), Rotterdam IFF, New York FF, Ann Arbor and Media City and he has repeatedly toured Europe, North America and Asia presenting solo programs of his work and conducting experimental film-making workshops.
Catalogue : 2018Pancoran | Film expérimental | 16mm | noir et blanc | 9:0 | Australie | 2017
Richard Tuohy
Pancoran
Film expérimental | 16mm | noir et blanc | 9:0 | Australie | 2017
Jakarta traffic moves with the harmonious chaos of complex self organising entities everywhere. Through contact printer matteing techniques this mass transport becomes denser and denser until only the fluid futility of motion/motionlessness remains. Jakarta traffic stands as proof of the paradox of motion.
Richard Tuohy (b. 1969, Melbourne, Aus.) began making works on super 8 in the late nineteen eighties. In 2006 he, along with his partner Dianna Barrie, launched nanolab, a super 8 film processing laboratory in Australia. The establishment of this lab afforded the opportunity to set up darkrooms and install 16mm film processing and most importantly printing and sound recording equipment. Since 2009 he has been an active and vocal member of the international artist run film lab scene. Tuohy`s own works are firmly in the `hand-made` film tradition. An advocate for the possibilities of hand made cinema, Tuohy has devoted much time and effort in sharing his knowledge through workshops and classes both in his native Australia and internationally. His films and film based performances have screened at venues including the Melbourne IFF, EMAF (Osnabruck), Rotterdam IFF, New York FF, Ann Arbor and Media City and he has repeatedly toured Europe, North America and Asia presenting solo programs of his work and conducting experimental film-making workshops. He is the instigator of the AFW magazine Film Is and, along with Dianna Barrie and Sue K, was also a co-founder of the AIEFF experimental film festival in Melbourne.
Arthur Tuoto
Catalogue : 20154xELEPHANT | Vidéo | hdv | couleur | 3:0 | Brésil | 2014
Arthur Tuoto
4xELEPHANT
Vidéo | hdv | couleur | 3:0 | Brésil | 2014
By placing side by side four sequences from the movie Elephant (2003), by Gus Van Sant, the work explores the simultaneous actions in the film, revealing elliptical nuances in its filmic dispositif.
Arthur Tuoto works between visual art and cinema, producing a variety of works from video installations to experimental short and feature films. From appropriations to others audiovisual recontextualizations, the filmmaker`s body of work seeks to explore, by resignifying pre-existing materials, new possibilities in the audiovisual language, as well as to question the concept of intellectual property and authorship.
Dick Turner
Catalogue : 2019Totem & Taboo | Performance multimédia | mp4 | couleur | 21:0 | USA, France | 2017
Dick Turner
Totem & Taboo
Performance multimédia | mp4 | couleur | 21:0 | USA, France | 2017
Totem and Taboo is an opera/recitative for Video projection, Grand Synthesized Orchestra in Playback, Dancer and Heldentenor. The work is based upon Sigmund Freud's classic text "Totem and Taboo". This book is presented by Freud as an inquiry into incest taboos found in primitive cultures. In fact Freud used the book to give a psychoanalytic hypothesis of the origins of religion. At the end of his book, Freud writes a short but highly colorful chapter describing what he calls "the primal scene" which led to the foundations of all religions: repressed sexual desire, murder and cannibalism. My opera takes Freud's hypothesis and plants it into a real world situation. I call this a "mise-en-chair" meaning literally "a putting into flesh" that is, the incarnation of the idea. I have created a synthesized orchestral version of the score which accompanies a projected video. There is a scene for a dancer which can either be performed live or in projection. The work is sung by a baritone-tenor, the so-called Heldentenor imagined by Richard Wagner. The composer performs this part. The practical needs for a performance are basic: A projector, a sound system and a screen (or simply a white wall) and a microphone. It can be performed on a stage or in a normal room. There are a few simple accessories, flowers, electric candles and a piece of astro-turf.
I was born in Baltimore, Maryland and now live in Paris, France. My work is centered upon the expression of ideas and human freedom. I have composed music since 1977. I have composed around 70 pieces for a large number of ensembles, from solo piano and cello to an opera for 45 individual players, also I have done electronic music performances, improvisation. I have given concerts continually since the early 1980's. I can give you endless examples of recordings. I have painted since 1978. I have hundreds of paintings and have given many expos and been in salons like Montrouge. I am represented by the Gallery Au Fil du Canal in Paris. I'd be happy to send examples of my work. I began making films in 1979. Two of my films have come out in France, in 2012 and 2016.
Raewyn Turner, Colin BEARDON
Catalogue : 2007World Tree | Création numérique | 0 | couleur | 4:30 | Nouvelle-Zélande | 2005
Raewyn Turner, Colin BEARDON
World Tree
Création numérique | 0 | couleur | 4:30 | Nouvelle-Zélande | 2005
World Tree parle de la notion contemporaine d´'information'. Nous nous raccrochons à des textes écrits, croyant que nous pouvons en extraire toutes les significations, nous gardons des tonnes de supports écrits ou imprimés que nous ne lirons jamais mais qui nous donnent un faux semblant de sécurité. World Tree joue de ce phénomène, en nous laissant entrevoir des textes intrigants mais qui se désintègrent devant nos yeux. Les fragments dérivent comme les faits d´une histoire dont on se rappellerait mal. On promet le savoir, mais il se défile. La juxtaposition de textes écrits par l´auteur seul (formant le tronc et le feuillage) et de textes d´autres provenances (formant les fleurs et les pétales) est concue pour mettre en avant les tensions entre nos sensations subjectives et un univers auquel on accède en utilisant la communication numérique (qui émane de différents sites internet comme l´astronomie amateur, techniques de culture tissulaire et cellulaire). World Tree fait entrer la langue visuelle de l´'information', la tissant en une expérience synésthesique du monde physique. Nous comprenons le monde de manière systématique, c´est à dire avec tout notre corps, et non seulement avec nos yeux, nos oreilles, notre nez ou notre langue. L´Arbre est la métaphore, un système biologique complet à travers lequel on connaît le monde. World Tree est une application autonome écrite en REALBasic.
Colin Beardon Le travail de Colin Beardon englobe arts créatifs et informatique, et se concentre sur l´interaction entre connaissances technique et processus créatif. Il a développé ´Visual Assistant´, un logiciel de création en 3D, et a construit des systèmes mutimédia innovateurs pour des musées. Il s´intéresse désormais au développement de manières de programmer qui s´apparentent à la réalisation de croquis. Il est un membre fondateur de ?Computers in Art & Design Education?, et co-édite le journal ´Digital Creativity?. Après avoir travaillé en Australie, en Angleterre et en Suède, il retourna en Nouvelle Zélande en 2003. Il y détient une chaire de professeur invité au département d´Informatique à l´Université Waikato. Raewin Turner Raewin Turner travaille sur les perceptions au carrefour des sens, et les technologies qui créent une perception extra-sensorielle du monde. Ses travaux comprennent vidéo, couleurs, odeurs et sons pour l´écran, installations et performances live (dont des concerts pour malentendants avec un orchestre symphonique). Ses travaux ont été projetés dans de nombreuses expositions nationales et internationales dont le festival du film de Nouvelle Zélande, Te Papa, Los Angeles MOCA, Canada, Allemagne et Australie. Elle a beaucoup travaillé avec des lumières colorées pour des performances contemporaines lors de tournées internationales en Grande-Bretagne, aux Etats-Unis, au Canada, en Australie et en Europe. Son oeuvre a été publiée dans ?Art, Culture and Biotechnology?, EAF, Australie, et dans ?Performance Research?(On Smell), Royaume Uni.
Christin Turner
Catalogue : 2018What Happens to the Mountain | Fiction expérimentale | hdcam | couleur | 12:9 | USA | 2016
Christin Turner
What Happens to the Mountain
Fiction expérimentale | hdcam | couleur | 12:9 | USA | 2016
“ What Happens to the Mountain ” draws upon literary sources, late night radio, and ancient legends to conjure a psycho-geographic experience in a sacred landscape. A long-distance driver, a drifter, journeys from a tenuous reality into a vision of the afterlife, called forth by the spirit of the mountain.
Christin Turner (1985, USA) is a filmmaker and artist based in Boulder, Colorado by way of Southern California. Her films navigate the psychological terrains of landscape, material, and image; they investigate the possibilities of cinema as a site for transcendence.
Joe Turpin
Catalogue : 2020You/Gen/Ethics | Vidéo | hdv | couleur | 4:0 | Afrique du sud | 2018
Joe Turpin
You/Gen/Ethics
Vidéo | hdv | couleur | 4:0 | Afrique du sud | 2018
(2018) Travail vidéo diffusant l'éthique de la représentation raciale dans le monde numérique et du jeu. Mon emploi / travail en tant que monteur pour la région Afrique dans un jeu vidéo de sport, et en tant qu'artiste apprenant l'agence et la représentation, m'a conduit à créer cette œuvre. Les couleurs et les cheveux d’une liste d’options assignées aux traits du visage africains et asiatiques dans une base de données de création de joueurs sont arbitraires comme une critique d’avoir dit les "options" sélectionnées en premier lieu. La falsification des fonctionnalités se produit avec un audio qui capture les exhalations et les réactions d'un joueur réel à ce jeu pendant qu'il est joué. Cela se produit en anglais puis en français - les deux plus grandes puissances coloniales de l'histoire de l'Afrique. Le titre est une pièce de théâtre sur le mot "eugénisme", qui était une pseudo-science développée en Europe qui avait des visuels et des croyances biologiques distinctifs sur le plan racial.
Joe Turpin est un artiste visuel Sud-Africain. Né à Johannesburg en 1995, Turpin a obtenu son baccalauréat spécialisé en beaux-arts de l?Université de Witwatersrand en 2018. Le travail de Turpin est inspiré par l'histoire, la narration et le symbolisme, où l?idée exige le médium. Turpin a montré son travail à l'échelle internationale dans des expositions et des publications et a participé à des programmes de résidence. Il vit et travaille à Johannesburg.
Sybilla Marie Tuxen
Catalogue : 2023Silent Sun of Russia | Documentaire | dcp | couleur | 71:0 | Danemark | 2023
Sybilla Marie Tuxen
Silent Sun of Russia
Documentaire | dcp | couleur | 71:0 | Danemark | 2023
Silent Sun of Russia portrays a generation of young Russians between 2018 and 2022. The film follows three young women, Alika, Alyona, and Katya. They are rebels and anarchists and part of a global youth who dream of living a modern life in freedom. A pervasive sense of anxiety and restlessness about the future haunts the lives of the young women. After Russia's invasion in Ukraine, they find themselves in a new reality that requires difficult choices. In their quest for love, friendship, and the dream of escaping Putin's Russia, they live in uncertainty, where longing is replaced by difficult emotions and attempts to repress reality. The film provides an intimate and poetic view of the current living conditions and the urgent decisions faced today by young Russians who cannot see a future in their native country.
Sybilla Tuxen (1990) graduated as a photographer from Fatamorgana - Denmark's photographic school of visual arts, in 2011 and as a documentary filmmaker from The Danish Film School in 2017. Since 2011, when Sybilla lived and studied Russian in St Petersburg, she has worked on films in former Soviet countries. Sybilla works with polyphonic narratives. Her visual works explore the emotional currents of poetry with a unique eye for human destinies and the worlds of our mythological and literary subconscious.
Karel Tuytschaever
Catalogue : 2023Easy Tiger | Fiction | 0 | couleur | 60:0 | Belgique, Pays-Bas | 2022
Karel Tuytschaever
Easy Tiger
Fiction | 0 | couleur | 60:0 | Belgique, Pays-Bas | 2022
Un moment inattendu lors d’une séance avec un patient confronte un psychologue à son propre monde intérieur. Aliéné par l’isolement de sa vie citadine apparemment parfaite, le psychologue se heurte à une incapacité à comprendre et embrasser sa propre nature humaine. Son désir irrépressible pour son client l’amènera à découvrir qui il est vraiment.
Karel Tuytschaever (BE, °1985) graduates in 2007 from the Royal Conservatoire Antwerp in the Drama, an acting education led by Dora van der Groen. To date, he works as a freelance performer for theatre, ?lm and television series. You can also hear him in voice work for TV and radio. ? Since 2008, he is a lecturer at the Bachelor programs in Drama and in Contemporary Dance at the Royal Conservatoire Antwerp / AP University College and is a member of the dance training mentor team. He is regularly solicited as a coach and hosts workshops and masterclasses organized by theatre studio Nest, OPENDOEK, University of Antwerp, deDansPunt, Let's Go Urban Academy, scenography education KASKA, Zuidpool, Royal Academy of Fine Arts Antwerp, The Amsterdam School of the Arts & Fontys School of the Arts. ? ?In 2015 BARRY is founded on the need to create an environment where Karel’s personal hybrid own work can be developed, be made and be shared. He is rethinking of how to approach the performing arts and lens-based media in pursuit of a more authentic, intimate and honest embodiment within the arts. Since 2019, BARRY (BE) has a long-term collaboration together with DansBrabant (NL). ? ?In 2020, he starts as a researcher in the arts at the Royal Academy of Fine Arts Antwerp, with the support of the Royal Conservatoire Antwerp. His project The transparent body (2020 - 2022) is a practice-based search for genuine embodiment in current 2D and 3D portrait arts. How is a visual artist actually looking at the human figure? It is a tipping point in which he grafts his vision of what sincere embodiment within performative art is, and can be, on to the visual arts. Thereafter, Karel starts his doctoral research in the arts; Als de kunstenaar zijn beeld inslikt (When the artist swallows his image) (2022-2026) is an in-depth trajectory which digs into the seldom explored domain of embodied knowledge within the relationship between the maker and their image of somebody. He explores the role that the maker's unique physicality plays in depicting someone else. Throughout this journey, he looks at ways to arrive at more reciprocal and sustainable relationships between different artistic disciplines, finds new inter-medial forms, further develops his inclusive vision and explores its scope. Of great importance to him is the cross-pollination interaction between his performing, his lecturing, and his research and work as a maker. His fascination for embodiment and physicality within the arts plays a key role in this triangle.
Charlie Tweed
Catalogue : 2019Oporavak | Vidéo expérimentale | hdv | couleur | 4:40 | Royaume-Uni, 0 | 2016
Charlie Tweed
Oporavak
Vidéo expérimentale | hdv | couleur | 4:40 | Royaume-Uni, 0 | 2016
Oporovak proposes a methodology for what it calls ‘information recovery and the solving of â integrity problems. Taking its inspiration from data recovery solutions and the language of achieving complete visibility via forms of HD technology and big data the film is part alternative software training video and part the voice of a subversive hybrid machine. It takes the intent of information restoration into a new context with its apparent ability to manipulate all sorts of digital and non-digital materials via its sentient interface and performative actions which apparently can operate at molecular level. The film utilises the voice of an unreliable narrator who acts to draw the viewer in and raise their awareness of inbuilt human desires for clarity and visibility and the desire to develop new forms of technology that can manipulate all sorts of digital and physical materials. The final section of the film looks towards a `sensing mechanism` that has the functionality to manipulate and alter any type of visual material at its source and the capability of connecting with and manipulating the subconscious of its viewers.
Charlie Tweed is an artist and academic based in Bristol, UK. He has a PhD in art practice (Kingston University) and an MFA in art practice (Goldsmiths College). His video, text and performance based works interrogate the affective qualities of digital technologies and their use in the control and management of populations and environments. He employ strategies of re-appropriation and speculative fiction, often taking on personas of anonymous collectives and hybrid machines, to outline subversive plans for enhancing and escaping control mechanisms and renegotiating relations between human and non human.
Pink Twins
Catalogue : 2018Overlook | Animation | hdcam | couleur | 5:27 | Finlande | 2017
Pink Twins
Overlook
Animation | hdcam | couleur | 5:27 | Finlande | 2017
Impossible architecture, an ancient burial ground and a lure for psychotic janitors were the building blocks of Overlook Hotel in Stanley Kubrick’s The Shining. In this story vignette, chaos animators Pink Twins add zero gravity and a rupture in space-time continuum to the mix and serve a taster of subtle cosmic horror.
Pink Twins is a duo of visual artists and electronic musicians, brothers Juha (b. 1978) and Vesa Vehviläinen (b. 1974), based in Helsinki, Finland. Active as Pink Twins since 1997, their videos work on the crossing of visual art and music. Live Pink Twins deliver improvised digital soundscapes, often combined with video screenings. Pink Twins have shown their works in exhibitions and festivals in all continents and performed audiovisual live shows through Europe, Americas, Asia and Australia.
Salla Tykkä
Catalogue : 2015Giant | Doc. expérimental | hdv | couleur | 12:47 | Finlande | 2014
Salla TykkÄ
Giant
Doc. expérimental | hdv | couleur | 12:47 | Finlande | 2014
Giant features leading junior team gymnasts of Romania. The film is shot in two boarding schools for artistic gymnastics in Onesti and Deva. A soundtrack of interviews with the gymnasts accompanies images of them training and of empty gymnasiums. Archive film footage starting from 1970s and clips from a feature fiction film shot in the same locations reveal not only a continuity in picturing this sport, but also the structures of recording it.
Salla Tykkä (born 1973) is a visual artist who works with film and video since 1996. She graduated from the Academy of Fine Arts in Helsinki 2003 and participated in the Venice Biennale 2001. Her solo exhibitions include: BALTIC Arts Centre, Gateshead 2013; EX3, Florence, 2011; Hayward Gallery Project Space, London, 2010; Norrköping Art Museum, Norrköping, 2009. She has participated in numerous group shows in museums and public institutions among others: Making Space. 40 Years of Video Art, Musée cantonal des Beaux-Arts, Lausanne, 2013; La La La Human Steps, Istanbul Museum of Modern Art, Istanbul, 2013; 17th Biennale of Sydney, Museum of Contemporary Art, 2010; Momentum, Moss, 2010. Salla Tykkä’s films have been shown at international film festivals like: 36th International Film Festival Rotterdam, Rotterdam, 2007; 21st Brest European Short Film Festival, Brest, 2006; Tribeca Film Festival, New York, 2003; International Short Film Festival Ober- hausen, Oberhausen, 2003 and 2002.
Paula Tyliszczak
Catalogue : 2019I feel blue, they sense rose | Installation vidéo | mov | couleur | 9:0 | Pologne, Suisse | 2017
Paula Tyliszczak
I feel blue, they sense rose
Installation vidéo | mov | couleur | 9:0 | Pologne, Suisse | 2017
The video "I feel blue, they sense rose" questions the process of seeing by deconstructing the medical gaze. How does science remind us of women`s bodies? How can the appropriation of the female body be documented through medicine and its history? The artist confronted herself with knowledge by working with historical artifacts from the Medical Collection at the University of Zurich. This collaboration gave her the opportunity to explore history on a subjective and interactive level.
Paula Tyliszczak (*1986) grew up in France and Poland and has a background in the Arts and in the Humanities. After completing her Bachelor`s Degree in International Relations at the University of Warsaw, she moved to Switzerland and studied Fine Arts at the Zurich University of the Arts. She later followed a Master`s degree in Contemporary Arts Practice at the Bern University of the Arts. As an interdisciplinary artist, Paula Tyliszczak mainly works with video, sound and language. Guided by her interest in the body as a social construct, she develops works at the interface between art and science, as well as between subjectivity and objectivity.
Christopher Tym
Catalogue : 2022a.o.k | Vidéo | 4k | couleur | 14:19 | Royaume-Uni | 2022
Christopher Tym
a.o.k
Vidéo | 4k | couleur | 14:19 | Royaume-Uni | 2022
a.o.k is about the experience of making pop videos and pop music. Using only behind the scenes and B-roll footage altered with animations, it is a painting of the emotional experience behind and in front of the camera. It is as much about the content as it is about the making of it. The project revolves around a series of music videos created to original tracks but the end results are neither seen nor heard; what remains visible, however, are the sensations of the contributors during the production. It is a journey that cramps with discomfort at the beginning but opens up, softens and releases into something tender and compassionate. The result is relentless and unforgiving but it is an ode to the loving images we create of ourselves.
Christopher Tym (UK) is a Visual Artist based in Amsterdam. His practice includes Film-making, Animation and Audio-Visual Installations. He creates liminal spaces in moving image using unreliable framing, affective editing and by exploring the relationship between the camera and the body. He graduated from the Gerrit Rietveld Academie in 2012 and the Royal College of Art UK in 2017. He teaches Animation and tutors at the Gerrit Rietveld Academie, Amsterdam.