Catalogue > Faire une recherche
Résultats pour : Tout le catalogue
![](/proposition/catalogue/photo/12_7008_leijon_1.jpg)
Kaja Leijon
Wasteland
Fiction | hdv | couleur | 10:0 | Norvège | 2012
Wasteland ? synopsis: Wasteland is a film that consists of short episodes. The structure of the film gives impression of a loose narration, but the episodes have a common thread which becomes clearer throughout the film. The film investigates how our fantasy and imagination is affected by film, and how people in everyday life integrate images from fiction into their own lives. The film attempts to understand how preconceived conceptions influences the way we see and interpret our surroundings.
Kaja Leijon is born in Tromsø, 1980, and now lives and works in Oslo, Norway. She is educated at the National Academy of Fine Arts. During her education she participated in several exchange programs, among those at CalArts, US. Leijon works with film and photography. Leijon recently had a solo exhibition at Trøndelag senter for samtidskunst. Her films have been screened at international exhibitions and film festivals such as; National Taiwan Museum of Fine Arts, Kunsthalle in Mainz, Luis Adelantado Gallery, Videonale and Kasseler Dokumentar und videofest.
![](/proposition/catalogue/photo/09_5207_lelievre_1.jpg)
Nicolas Lelievre, Renaud HERBIN Anamaria FERNANDES
Aubusson
Art vidéo | dv | couleur | 8:11 | France | 2008
Répondant à l`invitation du Théâtre Jean Lurçat, Scène Nationale d`Aubusson, nous avons réalisé cette série d`images alternant vues de la ville d`Aubusson et portraits de ses habitants. Quelque part entre la carte postale, le diorama et la stéréophotographie, ces images dressent un portrait sensible de la ville d`Aubusson. L`ensemble se présente comme un diptyque établissant un aller-retour permanent entre la ville et ses habitants.
Architecte diplômé en 2001, Nicolas Lelièvre s`est rapidement tourné vers les pratiques de l`image. La vidéo et la photographie sont pour lui des moyens privilégiés pour interroger les rapports qu`entretiennent le temps et l`espace. Le projet Centres Horizons mené entre 2003 et 2008 avec le marionnettiste Renaud Herbin a notamment été l`occasion d`explorer différents territoires urbains parmi lesquels Berlin (Villa Médicis Hors Les Murs 2004), Buenos Aires, Montréal ou encore Saint-Jacques-de-la-Lande et Lisbonne. Son questionnement sur les perceptions et les représentations des espaces urbains prend des formes variées, entre photographie, vidéo et spectacle vivant. Parallèlement, Nicolas Lelièvre participe régulièrement en tant que vidéaste à des créations de spectacles de théâtre (Cie LàOù, Théâtre de l`Arpenteur,...) et de danse (Cie EnCore, Cie Jean-Pierre,...).
![](/proposition/catalogue/photo/16_1465_lelong_1.jpg)
Yoann Lelong
Génèse
Doc. expérimental | hdv | couleur | 31:50 | France | 2016
Derrière tout œuvre artistique, se cache un travail de recherche foisonnant, un parcours irrégulier fait d’avancées et de doutes. Mettant en perspective le travail de 2 artistes aux disciplines différentes, le film retrace ces moments d’improvisations, de répétition ou d’hésitations qui font partie intégrante d’une œuvre en devenir. Aux mouvements des danseurs hip-hop de la chorégraphe Anne Nguyen (artiste associé à Chaillot), se superpose une oeuvre musicale du musicien Les Gordon (du label Kitsuné), 2 univers qui, bien que différents, viennent se compléter pour créer une forme nouvelle et singulière. Qu’il s’agisse d’une pièce dansée ou d’une œuvre de musique, l’impression d’aisance et de maîtrise que suscite la découverte de l’oeuvre aboutie est toujours flagrante. Quel processus de création derrière cette sensation de fluidité, de perfection ? Comment, d’une matière brute et spontanée, naît l’oeuvre future ? C’est par cet angle que le film tente de capter et de retranscrire la genèse d’une création artistique, nourri par les séances de travail et de répétition des danseurs, autant que par la l’oeuvre musicale composée sur le mode de l’improvisation. Questionnement, tentatives, ajustements, répétitions... Autant d’étapes nécessaires que requiert la création d’un projet artistique, mouvement permanent oscillant entre la projection initiale de l’artiste et le projet en devenir, matière polymorphe et versatile. Miroir de cette genèse continue, le film finit par lui-même devenir objet de son propos.
Yoann Lelong, né en 1985. Après avoir étudié la physique quantique au cours de son cursus universitaire, Yoann Lelong s’est progressivement tourné vers la création artistique en se formant au California Institute of Arts et en collaborant avec le pionnier du mouvement No wave New Yorkais, Amos Poe. Le travail de Yoann Lelong émerge d’une vision du monde où tous les éléments sont reliés et interagissent entre eux. Chaque élément est, pour lui, une abstraction issue d’une totalité de mouvement fluide (telle la notion d’holomouvement). Il adopte ainsi une approche centrée sur l’individu pour ensuite en dégager une structure systémique en s’intéressant aux interactions qu’un individu peut avoir avec un lieu, une ambiance ou d’autres personnes. En 2013, encouragé par Alain Cavalier, Yoann Lelong réalise le film PERSON(A). Il s’agit de 23 portraits entrelacés (dont ceux de Benoit Forgeard, Amos Poe et Lola Bessis). En 2014, il rejoint l’expédition Tara Méditerranée, dans le cadre d’une résidence artistique qui donnera lieu à l’installation vidéo PerceptConcept. En 2015, Yoann Lelong a réalisé des projets sur le thème de la transidentité et de l’insertion des personnes réfugiées en collaboration avec l’association Singa. En 2017, il prépare une nouvelle œuvre en relation avec le centre de pédopsychiatrie de l’hôpital La Pitié Salpêtrière.
![](/proposition/catalogue/photo/19_3109_lelong_1.jpg)
Yoann Lelong, B.Forgeard
Bangoura
Doc. expérimental | hdv | couleur | 9:0 | France | 2019
Angela et Marius, deux jeunes étudiants, ont accompagné un jeune migrant lors de son arrivée en France. A travers leur récit, nous découvrons le périple de Bangoura, jeune guinéen ayant fui son pays lorsqu'il avait 17 ans. Sur une production musicale composée de samples (notamment extraits de musiques traditionnelles issues de différentes immigrations françaises), l'œuvre questionne la manière dont chacun de nous se réapproprie un fait, un événement ou un récit en en abolissant son contexte, son passé, sa connaissance et sa mémoire collective. Ainsi, la vidéo propose au spectateur de s’approprier l’histoire de Bangoura en reprenant son récit à la manière d’un karaoké. De cette manière, le récit relaté offre de multiples interprétations et peut aussi bien symboliser une génération de migrants cherchant à survivre, critiquer une société capitaliste ou les instituions, décrire le portrait d'une jeunesse française ou encore interroger la connaissance que nous avons de l’immigration française.
Artiste plasticien diplômé de l'ENSAM, Yoann Lelong trouve son inspiration dans la danse, la recherche scientifique et la problématique de l'exclusion. Il explore la vidéo comme moyen de retranscrire une réalité transcendée, mêlant la poésie réaliste de ses sujets à une réalité sociale fragmentée. Son passage par l'Ecole Normale Supérieure de Cachan le forme à la physique quantique, point de départ d'une démarche artistique qui irrigue l’ensemble de ses travaux, et donne à ses œuvres une lecture sous-jacente plus métaphysique. De sa collaboration avec Amos Poe, pionnier dumouvement new-yorkais No Wave, naît PERSON(A), installation vidéo où s'entrelacent vingt-trois portraits filmés au 16mm. Une œuvre poétique où les éléments se distinguent, se répondent, puis se fondent dans un flou indistinct. Cette 1ère œuvre illustre dès lors le rapport distancié qu’entretient Yoann Lelong au réel et qui le pousse, à chaque nouvelle création, à saisir l'instant sans filtre et sans interprétation pour retranscrire et sublimer les sujets à l'état brut. Les sujets deviennent matière, le tout rejoignant le tout. A l'issue d'une résidence artistique à bord du voilier Tara Méditerranée en 2014, il crée PerceptConcept, à l'image du mouvement ondulaire et répétitif de l'expédition maritime : les gestes de l'équipage épousent le va-et-vient de la mer, au rythme de sons mécaniques ou organiques. Par la suite, il s'interrogera sur l'essence d'une création et plus particulièrement sur ce qui en fait son unicité en collaborant avec la chorégraphe Anne Nguyen et le musicien Les Gordon (2015). Le mouvement gestuel et sonore apparaît ainsi dans le travail de l’artiste comme une composante clé de toutes ses créations. La recherche de l’unicité à partir de fragments épars constitue, pour l’artiste, un cheminement permanent, un questionnement métaphysique qui explore, chaque fois, un nouveau terrain de création, tantôt attaché à une réalité sociale, tantôt abstrait.
![](/proposition/catalogue/photo/0643_lennep_1.jpg)
![](/proposition/catalogue/photo/0643_lennep_1.jpg)
Jacques Lennep
Délirium vidéo sélection
Vidéo expérimentale | dv | couleur | 30:18 | Belgique | 2005
DVD d'une durée de 30'18'', couleur et son. Sélection de 9 sketches de la série "Delirium-Vidéo", 2004-2000. Cinq sketches sont inspirés par l?art moderne : « Le calvaire de R. Mutt » (référence à Duchamp). L?artiste suit un Chemin de Croix escarpé. Il porte la « Fontaine » de Duchamp. « Peinture au blanc » (référence à Warhol). Dans un paysage, l?artiste peint en blanc sur un tableau blanc le mot « brillo ». « Tombeau pour M.B. » (référence à Broodthaers). L?artiste trouve le « Fémur d?homme belge » peint aux couleurs de la Belgique. Il le décolore et l?enterre sur le champ de bataille de Waterloo. « Le semeur de pensées » (référence à Monet). L?artiste sème des pensées dans le jardin de Monet à Giverny. « Parcours d?artiste » (référence à Ensor). L?artiste en complet veston, une valise à la main, remonte un ruisseau. Il finit par trouver un hareng-saur. Trois sketches donnent au téléviseur un autre rôle que celui d?écran : « La tour penchée ». Des touristes essaient de soutenir la Tour de Pise. La tour est redressée en inclinant le téléviseur. « Repasser l?image ». Une scène montrant une repasseuse est repassée sur l?écran du téléviseur. « Chaussettes-show ». Ballet d?une paire de chaussettes pour une paire de godasses. Un sketch transmet un message au spectateur : « Le message de l?ogre » (le rébus de Bomarzo). Dans le parc des monstres de Bomarzo, l?artiste transmet un mot énigmatique en langage sémaphorique.
Jacques Lennep (né à Uccle, en Belgique, le 11 juillet 1941). Artiste pluridisciplinaire. Fondateur en 1972 du groupe CAP, il formule les principes d?un art relationnel et en développe une tendance sociologique en créant son Musée de l?homme en 1974. Il est un des premiers en Belgique à se consacrer à la vidéo, jouant le rôle de pionnier. Il a enseigné à l?Académie des Beaux-Arts de Bruxelles et est membre de l?Académie royale de Belgique. Ses vidéos les plus récentes sont regroupées sous les titres « Delirium-vidéo » » et « Musée de l?homme (Postproductions) ». Jacques Lennep est auteur de deux ouvrages sur sa démarche: « Alchimie du sens » (Ed. La part de l??il, Bruxelles, 1999) et « Conversation avec P.-Y. Desaive » (Ed. Tandem, Gerpinnes, 2003). Le Musée d?Art moderne et d?Art contemporain (MAMAC) de Liège lui consacrera une rétrospective en 2007.
![](/proposition/catalogue/photo/0356_lennep_1.jpeg)
![](/proposition/catalogue/photo/0356_lennep_1.jpeg)
Jacques Lennep
hommage à Ezio Bucci
Doc. expérimental | dv | couleur | 24:39 | Belgique | 2004
Le supporter Ezio Bucci est l?une des personnes qui figurèrent dans le Musée de l?homme de Jacques Lennep. Celui-ci lui consacra une exposition au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles en 1977. Ancien mineur, Bucci est un fan du Sporting Club de Charleroi, un club de foot dont les joueurs portent un maillot zébré noir et blanc. Quand il se rend aux matchs, Bucci se fait teindre sur les cheveux des bandes noires et blanches assorties à son accoutrement pareillement zébré. Sa maison, sa femme, ses enfants, sa voiture sont également zébrés. De larges extraits des vidéos tournées pour l?exposition de 1977 sont intégrés dans ce montage alternant avec des séquences tournées chez Bucci en 2004.. Harald Szeemann sélectionna ce film pour son exposition La Belgique visionnaire (2005). Il envisageait de le produire également à Berlin dans son exposition Rundlederwelten prévue à l?occasion du championnat du monde de football.
Jacques Lennep, né à Uccle / Bruxelles, le 11 juillet 1941, est artiste multimédia. il a fondé en 1972 le groupe CAP, qui pratiqua un art relationnel et fut le pionnier de l?art vidéo en Belgique. Ce groupe, actif jusqu?en 1982, développa une activité internationale. Jacques Lennep conféra à sa propre démarche un caractère sociologique quand il créa son Musée de l?homme en 1974. Pendant une dizaine d?années, celui-ci présenta dans diverses institutions artistiques des personnes qui se distinguaient par une passion remarquable. Ces personnes étaient toujours présentes dans ces expositions conçues comme des installations où la vidéo jouait un rôle majeur. J. Lennep mit un terme à son Musée en inventant un peintre du dimanche, N.V. Panneel, dont il narra les aventures et exposa les ?uvres. Au cours de cette période, ses vidéos furent programmées dans la plupart des manifestations internationales consacrées à ce médium. Ainsi, en 1979, exécuta-t-il à Paris sa performance Vidéo-fil lors des Journées interdisciplinaires sur l?art corporel au Centre Pompidou. En 1996, J. Lennep entama ses Devoirs quotidiens, sorte de journal qui s?acheva avec le 2195e feuillet en 2002. Il renoua alors avec la vidéo en actualisant des films tournés dans le cadre des activités du Musée précité, mais aussi en réalisant une série de sketches regroupés sous le titre de Delirium vidéo. J. Lennep est aussi l?auteur de livres d?artiste, d?installations et de performances. La dernière en date : il prit la place d?une prostituée dans sa vitrine (tourné en vidéo). J. Lennep fut professeur à l?Académie des beaux-arts de Bruxelles et est membre de l?Académie royale de Belgique.
![](/site/_images/_all/work_no_image.jpg)
Thomas Leon
Escape from abstraction island
Art vidéo | | couleur et n&b | 11:30 | France | 2009
L?installation fait directement référence au cinéma à grand spectacle dans son organisation et sa dramaturgie (succession des scènes, rôle de la musique) autant que dans les moyens techniques mis en ?uvre (projection haute définition, son 5.1). Conçue comme un film d?aventure dont le personnage principal est la caméra, la vidéo traverse une île qui est aussi un répertoire de formes. Elle s?organise comme un long travelling arrière : à l?intérieur d?une structure cristalline, à travers différents lieux désertés et désertiques, en survolant la mer au large d?une forme prismatique. La nature des objets et des lieux figurés ainsi que leurs relations ne sont jamais évidentes, la caméra changeant de direction pour se rapprocher des surfaces et jouant d?effets d?échelle en se perdant parfois dans les détails. Coproduction Ville de Beauvais, Le LABO, DRAC Picardie.
Thomas Léon développe depuis plusieurs années sa pratique à travers des installations et participe régulièrement à des projections ou expositions en France et à l?étranger : «Réalités confondues» à la BF15 à Lyon (2010); «Les Rencontres Internationales Paris / Berlin / Madrid» au Museo Nacional Centro de Arte Reina Sofía à Madrid, Espagne et à la Haus der Kulturen der Welt à Berlin, Allemagne (2009); «Le syndrome de Broadway» au centre d?art du Parc Saint-Léger à Pougues-les-eaux (2007); «Multipolaire» à la Halle 14 à Leipzig, Allemagne (2006). Il a notamment participé à la résidence de post-production multimédia «Synapse» au sein de l`ESA-Rueil-Malmaison en 2008 avant de travailler avec Glassbox et la Cité internationale universitaire de Paris en 2009 dans le cadre de leur programme «Acteurs Autonomes». --- "Mon travail se construit à partir des outils informatiques et plus particulièrement de l`image de synthèse. Il s`incarne dans des médiums allant de l`installation vidéo à l`impression numérique, en passant par l`installation sonore ou la conception de volumes assistée par ordinateur. Il puise ses sources dans la littérature (romans d`anticipation et littérature utopique) ou les projets des avant-gardes, dont il tire une partie de ses problématiques : les relations complexes qui se développent entre un projet, sa représentation et sa mise en ?uvre (architecture, urbanisme, modèles de sociétés idéales) ; les liens entre les questions de forme et les enjeux de pouvoir. Ces problématiques s`articulent à des questionnements plus particulièrement esthétiques (rapport de l?art à la réalité, évaluation des apports de la modernité et des valeurs formelles inhérentes à chaque médium, mode et temps d`apparition de l`?uvre, action du spectateur) afin d`interroger la persistance de modèles, d`archétypes, et de produire des formes nouvelles." www.thomasleon.net
![](/proposition/catalogue/photo/08_5056_leon_1.jpg)
![](/proposition/catalogue/photo/08_5056_leon_1.jpg)
Thomas Leon
High Latency
Installation vid�o | | noir et blanc | 12:0 | France | 2008
C?est un film sur le temps et l?expérience de l??uvre. La forme et la structure de la vidéo, l?utilisation des médiums numériques et du son, insufflent une tension émotionnelle dans un environnement qui en est dépourvu. Exécutant un travelling avant régulier, la camera progresse dans un paysage enneigé. La vidéo en deux parties égales, s?articule à la moitié, autour du basculement de l?axe de la camera en direction du sol. A partir de cet instant, l?image glisse de la représentation d?un espace à une abstraction rythmique. Quand la caméra se relève nous sommes revenus au début. Deux mouvements sonores successifs correspondant à ces deux parties accompagnent la vidéo.
Né en 1981 à dijon, Thomas Léon vit et travaille actuellement à Paris. ses travaux s?articulent principalement autour du médium vidéo, sous la forme d?installations complexes et condensées, à la frontière de la narration. ses réalisations ont notamment été présentées lors des expositions suivantes : «les enfants du sabbat 07» au Creux de l?enfer, centre d?art contemporain de Thiers (2006); «Multipolaire» à la Halle 14 à Leipzig (2006); «Filterbox» à Glassbox à Paris (2006); «Le syndrome de Broadway» au centre d?art du Parc Saint-Léger à Pougues-les-Eaux (2007); «Science et fiction» à la générale en manufacture (2008).
![](/proposition/catalogue/photo/20_2422_leonard_1.jpg)
Emmanuelle Leonard
Operation Nunalivut
Doc. expérimental | 4k | couleur | 24:24 | Canada | 2019
L'oeuvre "Opération Nunalivut" d'Emmanuelle Léonard a été réalisé lors d’une résidence de recherche dans le Grand Nord canadien au sein du Programme d’arts des Forces canadiennes. Poursuivant le travail photographique et vidéographique réalisé depuis quinze ans sur des groupes hiérarchisés issus des systèmes social, judiciaire, militaire et religieux, l’artiste continue de s’intéresser ici aux fonctions d’autorité et aux mécanismes de détournement qu’elles engendrent. En assistant aux manœuvres des patrouilles d’affirmation de la souveraineté canadienne à Resolute Bay sur l'île de Cornwallis dans le Haut-Arctique, Emmanuelle Léonard a découvert un ensemble de réalités très diverse lors d'un déploiement militaire stratégique dans cette région du monde où les enjeux nationaux, politiques et économiques se trouvent exacerbés par les effets du réchauffement climatique. […] Dans un contexte de tournage difficile, Emmanuelle Léonard a filmé les activités des soldats retranchés derrière leurs boucliers contre le froid – vêtements, masques et lunettes –, les révélant tantôt fantomatiques et anonymes, tantôt bien réels et personnifiés. Attentive aussi bien aux exercices d’entraînement qui nivellent leur identité qu’aux personnes elles-mêmes et à leur perception du monde en marge du modèle militaire, l’artiste s’est faite le témoin de l’attente et de la passivité relative des soldats face à l’impuissance des moteurs qui refusent de démarrer, devant la troublante nuit nordique qui tarde à tomber ou qui s’éclipse, là où rien d’impressionnant n’est dit, n’est fait, n’est prétendu. (Louise Déry - Directrice, Galerie de l’UQAM – Université du Québec à Montréal)
Emmanuelle Léonard est née en 1971 à Montréal, où elle vit et travaille. Elle a obtenu une maîtrise à l’Université du Québec à Montréal. L’artiste compte de nombreuses expositions individuelles et collectives, notamment au Musée d’art contemporain de Montréal (Canada); à OPTICA, Montréal (Canada); à VOX - centre de l’image contemporaine, Montréal (Canada); à la Galerie de l’UQAM, Montréal (Canada), au Mois de la Photo, Montréal (Canada); à la Kunsthaus Dresden (Allemagne); à la Neuer Berliner Kunstverein, Berlin (Allemagne); à Mercer Union, Toronto (Canada); à Gallery 44, Toronto (Canada); à Glassbox, Paris (France); à L’Œil de poisson, Québec (Canada), etc. Elle a été artiste en résidence à la Villa Arson, Nice (France); à la Fondation Christoph Merian, Bâle (Suisse) et à la Fondation finlandaise de résidences d’artistes, Espoo (Finlande). Elle s’est méritée le Prix Pierre-Ayot, Montréal (Canada), en 2005. Elle a exposé en 2012 à la AGO – Art Gallery of Ontario, Toronto (Canada), dans le cadre du International Grange Prize pour lequel elle était en nomination, et en 2013 au Fresnoy – Studio national des arts contemporains, Tourcoing (France), dans le cadre de l’exposition "À Montréal, quand l’image rôde". En 2019, elle a exposé "Le déploiement" à la galerie de l'UQAM, Montréal (Canada), avec la commissaire Louise Déry. En 2020, elle était parmi les trois finalistes pour le Prix de photographie Banque Scotia.
![](/proposition/catalogue/photo/08_5108_leontjev_1.jpg)
![](/proposition/catalogue/photo/08_5108_leontjev_1.jpg)
Slava Leontjev
1:1
Film expérimental | 16mm | noir et blanc | 5:30 | Lituanie | 2007
Peut-être cette fluctuation « dramatique » des images n?est-elle pas vraiment nécessaire.
Slava Leontjev est née à Vilnius (Lituanie) en 1967. Entre 1983 et 1995, elle a travaillé en tant qu?artiste au Centre de Restauration de Vilnius, au Conservatoire de Vilnius, à la Télévision Nationale de Lituanie ainsi qu?au Sarunas Bartas Studio Kinema. De 1996 à 2000, elle a été directeur artistique de l?Agence Brand Sellers DDB de Vilnius. Depuis 2000, elle est directeur de production du Studio Vilks (Latvie). Elle a mis en scène de nombreux films commerciaux et réalisé plusieurs vidéos musicales. Elle lui a été décernée de multiples récompenses, notamment le Prix MTV Russie pour la meilleure vidéo musicale de l?année.
![](/proposition/catalogue/photo/1197_leon_1.jpg)
![](/proposition/catalogue/photo/1197_leon_1.jpg)
Edgar León
Contrapeso / Rojo / Verde
Doc. expérimental | dv | couleur | 3:12 | Costa Rica, Mexique | 2005
Contrapeso / verde / rojo est une vidéo-documentation présentant deux regards distincts. La première scène se passe au parc de Chapultepec (ville de Mexico), où l?on observe un stand de restauration rapide dont la bâche est soutenue par une corde au bout de laquelle se trouve une bouteille de Coca-Cola. Celle-ci joue le rôle d?un contrepoids telle une balance, ou une ancre (d?où le nom de la pièce). La deuxième scène présente un zoom d?une autre bouteille de Coca-Cola qui, grâce à l?ouverture du plan, se découvre à l?intérieur d?un taxi démantelé dans les bois de l?Ajusco. Les deux regards commencent et se détiennent sur la tension générée par ces bouteilles entre le naturel et le culturel, qui nous permet d?associer les objets lorsque ces derniers activent ou désactivent quelque chose de concret. La logique structurelle de mon travail dans ces deux vidéos réside dans la présentation d?une narration qui conduit à une lecture d?une idée de production après celle de consommation.
En 2005 il termine un Master en Arts Visuels à l?Académie de San Carlos, Université Nationale Autonome de Mexico (UNAM). Il a réalisé une douzaine d?expositions individuelles entre le Mexique et le Costa Rica et a participé à plus de quarante expositions collectives dans le monde entier. En tant que commissaire indépendant, sa dernière exposition, ?La reconstrucción del lugar común. Imágenes de autor? a été inaugurée au Musée d?Art et Dessin Contemporain de San José, Costa Rica en 2005. Il avait organisé ??Residuos y Particulas. Privado Público?? au Mexique en 2004. Il vit et travaille en région parisienne.
![](/site/_images/_all/work_no_image.jpg)
![](/site/_images/_all/work_no_image.jpg)
Jesse Lerner
Magnavoz
Film expérimental | 16mm | noir et blanc | 25:33 | USA, Mexique | 2006
"Magnavoz" est une adaptation expérimentale de la diatribe spéculative de Xavier Icaza sur l'avenir de Mexico. Réunissant de bruyantes émissions au dessus des volcans, de tonitruantes bacchanales dans des abreuvoirs populaires et une série de discours apocalyptiques, hypernationalistes, la méditation est opportune et visionnaire, bien qu'écrite il y a plus de quatre-vingts ans. L'adaptation filmique de ce texte d'avant garde utilise des images d'archives, des reconstructions et un mélange complexe d'éléments sonores pour donner vie à cet essai politique.
Jesse Lerner vit à Los Angeles. Il réalise des documentaires et des vidéos. Son oeuvre a été diffusée au Museum of Modern Art de New York, au National Anthropology Museum de Mexico City, au Reina Sofía Museum de Madrid, à la biennale de Sydney, au Sundance Film Festival, aux musées Guggenheim de New York et de Bilbao, au Los Angeles International Film Festival, à la Film Society of Lincoln Center, ainsi que dans d'autres festivals et musées à travers le monde. Ses films ont remporté de nombreux prix à des festivals de cinéma au Etats-Unis, en Amérique Latine et au Japon. En plus de son travail de réalisateur, ses essais critiques sur la photographie, le cinéma, et la vidéo ont été publiés dans After Image, Visual Anthropology Review et Wide Angle. Il été conservateur pour le Robert Flaherty Seminar, le Centro Fotográfico Manuel Alvarez Bravo à Oaxaca, et les musées Guggenheim de New York et de Bilbao. Il enseigne dans le cadre du programme intercollegial d'études des média à l'université de Claremont en Californie.
![](/proposition/catalogue/photo/09_5235_lesniewski_1.jpg)
Xenia Lesniewski
Egodyston
Animation | dv | couleur | 3:27 | Allemagne | 2009
Egodystonic - My fear of death will blow my head away. I think I need other eyes for my brain.
Born in 1985 / Frankfurt am Main, has been studying Fine Arts with focus on Painting and New Media at the Offenbach Academy of Art and Design since 2005.
![](/proposition/catalogue/photo/07_2974_lesniewski_1.jpg)
![](/proposition/catalogue/photo/07_2974_lesniewski_1.jpg)
Xenia Lesniewski
GERADE AUS
Vidéo expérimentale | dv | couleur | 2:0 | Allemagne | 2007
xenia yvon lesniewski GERADE AUS Die künstlerin stellt eine schwarzweiss animation mit dem titel ?gerade aus? vor. zeichnungen sind der ausgangspunkt von xenia yvon lesniewskis arbeit, welche sie dann in stilistische animationen überträgt. kurze szenen werden durch ein flimmern ineinander übergeleitet. szenen, in denen zum beispiel eine mit einem maulkorb versehene, der künstlerin stark ähnelnde person, nach luft schnappt oder in einer unterwürfigen pose auf dem boden liegt. fetisch und sadomasochismus werden in ihrer arbeit thematisiert, gefühle plakativ und direkt wiedergegeben. ?der betrachter ist ein teil meiner arbeit.? dem zuschauer werden innere verlassene landschaften vor augen geführt. man erhält unweigerlich einen offenen blick in eine innere folterkammer. für die künstlerin handelt es sich hierbei um eine sehr intime arbeit ?die grenzen zwischen realität und fiktion verschmelzen. ein zwischenraum entsteht und zwar ? GERADE AUS.? der eingeschobene text gibt hinweise und lenkt den betrachter. der abstrakte sound der arbeit nimmt unmittelbar einfluss auf seine befindlichkeit. aus dieser fragmentierung von bild, text und ton resultiert eine provokative und kompromisslose aussage über die erfahrung von kunst und wirklichkeit. text anna kalinski
biografie xenia yvon lesniewski xenia yvon lesniewski geboren 1985 in frankfurt, deutschland: bildende künstlerin; studiert seit 2005 an der hochschule für gestaltung offenbach freie kunst mit dem schwerpunkt malerei und neue medien. malerei prof. adam jankowski freies zeichnen/film prof. mariola brillowska experimentelle raumgestaltung prof. heiner blum warum sie etwas tut? alles immer nur mittel zum zweck. aber sie hätte sich auch auf die zunge beissen können, sie hat eine schöne, gesunde zunge - rot von blut.
![](/site/_images/_all/work_no_image.jpg)
Xenia Lesniewski
Remisequenz
Animation | dv | couleur | 2:23 | Allemagne | 2010
Das Fehlen eines konkreten Bildes. Autobiografische Bruchstücke zwischen Fiktion und Realität vereint zu konstruierten Erinnerungssequenzen und endlosen Variationen davon. Das Gegenteil des Vergessens. Aber was ist wirklich passiert? Es gibt nur die eine Wahrheit. Die eigene. Entscheidungen trifft man, weil man sie treffen muss.
1985 in Frankfurt am Main geboren, seit 2005 Studium der freien Kunst an der Hochschule für Gestaltung Offenbach mit dem Schwerpunkt Malerei und neue Medien und seit 2010 Studium der Malerei, Animation und Tapisserie in der Klasse von Judith Eisler an der Universität für Angewandte Kunst Wien. Ihre Videoarbeiten wurden bereits bei vielen nationalen und internationalen Filmfestivals wie z.B. den Kurzfilmtagen Oberhausen, der Kunstfilmbiennale Köln/Bonn oder den Rencontre Internationales Paris/Berlin/Madrid gezeigt.2008 erhielt Xenia Lesniewski den ?3 Sat Förderpreis? bei den Internationalen Kurzfilmtagen Oberhausen sowie das Stipendium der Deutschen Studienstiftung. 2009 gewann ihre Arbeit EGODYSTON den "Movies and Stills" Award der Videor Art Foundation sowie den zweiten Muvi-Preis bei den Internationalen Kurzfilmtagen Oberhausen. 2010 erhielt sie beim Internationalen Filmfest Dresden den Drematrix Förderpreis. Ebenso nahm Lesniewski an zahlreichen Ausstellungsprojekten sowie weiteren internationalen Film- und Medienkunstfestivals teil.
![](/proposition/catalogue/photo/08_5329_lesniewski_1.jpg)
![](/proposition/catalogue/photo/08_5329_lesniewski_1.jpg)
Xenia Lesniewski
SUPERSENSIBEL
Art vidéo | dv | couleur | 2:30 | Allemagne | 2008
?Supersensibel? : Des crottes d?enfants anal-ysées entre sodomie et peur de la mort. La vidéo ?Supersensibel? de Xenia Yvon Lesniewski est une animation provocante qui traite de sexe, d?érotique, d?obscénité et de peur individuelle. Une représentation enjouée de la sexualité polymorphe commentée avec des phrases et bruits en forme de devinette qui donnent au film une énergie colérique.
Xenia Yvon Lesniewski est née en 1985 à Francfort, elle étudie depuis 2005 à l?Ecole de réalisation d?Offenbach dans la spécialité Peinture et Nouveaux Médias.
![](/site/_images/_all/work_no_image.jpg)
Alain Letourneau, Pam Minty
Empty Quarter
Doc. expérimental | 16mm | noir et blanc | 71:0 | USA | 2011
Alain LeTourneau & Pam Minty are filmmakers based in Portland, Oregon (US). They are co-founders of 40Frames (www.16mmdirectory.org), as they both make efforts to protect the 16mm format and to promote it as a usable format for exhibition and production. ?Empty Quarter? is their first collaboration and they are both working on solo projects but they plan to collaborate again on another film focusing on work. www.40frames.com and www.emptyquarterfilm.org. for more informations.
![](/proposition/catalogue/photo/20_3315_leung_1.jpg)
Chi Wo Leung
My Random Diary
Vidéo | 4k | noir et blanc | 18:0 | Hong Kong | 2020
"My Random Diary" juxtapose la description, sous forme de journal intime, d'événements sans rapport entre eux, extraits de diverses archives d'actualités, et les photos prises lors de visites sur les lieux des événements violents en question. Le caractère aléatoire n’est pas seulement dû à la place que Leung Chi Wo a faite à sa réflexion personnelle sur les scènes de violence, mais aussi aux célébrations survenues par coïncidence le même jour, il y a exactement 50 ans. À partir de 2017, Leung Chi Wo s’est rendu sur les lieux de divers attentats à la bombe qui se sont déroulés pendant les émeutes de 1967 - une série d'événements violents qui ont renforcé les sentiments compliqués envers le gouvernement colonial de Hong Kong. À la même date, au même endroit, exactement cinquante ans plus tard, l'artiste filme en film noir et blanc les lieux et le ciel qui les surplombe. La série évolue vers une quête personnelle et continue pour retracer les événements violents, des bombardements aux conflits domestiques, en passant par les agressions sexuelles et les bagarres entre gangs. À travers la polysémie et la polyphonie, Leung Chi Wo systématise la contemplation et la conception de deux types de mondes parallèles: l'un synchrone sur le plan temporel mais distant sur le plan spatial, l'autre temporellement distinct mais unifié spatialement.
Leung Chi Wo, cofondateur du Para/Site Art Space, Hong Kong (Chine), a participé à de nombreuses expositions dans de grandes institutions artistiques internationales, notamment aux biennales de Venise (Italie), Shanghai (Chine) et Gwangju (Corée du Sud); au Queens Museum of Art, New York (USA); au Museu da Imagem e do Som, São Paulo (Brésil); au Tate Modern, Londres (Royaume-Uni); et au Museum of Contemporary Art Shanghai (Chine). Son travail a notamment fait l'objet de critiques dans Yishu, Artforum International, Art Review, Leap, ArtAsiaPacific, et dans le New York Times. Il est Maître de conférence à la School of Creative Media, City University of Hong Kong (Chine).
![](/proposition/catalogue/photo/07_3065_levenez_1.jpg)
![](/proposition/catalogue/photo/07_3065_levenez_1.jpg)
Isabelle Levenez
animaux domestiques
Art vidéo | dv | couleur | 4:0 | France | 2006
Depuis 1991 et à travers ses vidéos, dessins ou photographies, Isabelle Lévénez révèle le mal être de l`individu ou son inquiétude identitaire dans sa dimension cachée sans que le dysfonctionnement mental ne soit jamais mis en avant.Les vidéos de la serie animaux domestiques forment pour elle, une seule et même ?uvre considérée à des stades différents de sa conscience du monde. Elle s`interroge ici sur la dualité humaine, déchirée entre pulsion animale et respect de la loi. Ces vidéo montrent le corps de personnages dénudés portant un masque (lapin, loup, âne, mouton?) Les protagonistes sont souvent silencieux, par exemple en partageant un repas qui se termine par un cri proche de celui d?un animal. La caméra abandonnée à elle-même en plan fixe construit une image anonyme et saisit sans émotion le cours indistinct du temps qui s?écoule. Dans le fragment de ce cadre, un univers hybride, humain/animal, semble évoluer, monologuer et construire de toutes pièces une mise en scène imaginaire. Les visages recouverts d?un masque d?animaux nous renvoient à la construction d?un système où désir, violence et pulsions rencontrent la morale d?un monde codifié. Cette violence ne fait jamais l`objet d`une quelconque fascination, elle n`est pour l`artiste que le reflet du monde dans lequel elle vit.
Isabelle Levenez est née à Nantes en 1970. Artiste enseignante à l`école des Beaux arts d`Angers, elle se considère comme une artiste multimédia, c`est à dire qu`elle passe d`une production de dessin à une réalisation d`installation vidéo ou de photographie numérique. Entre réalité et fiction son travail ne cesse d`interroger l`individu. Son travail a été montré dans de nombreuses expositions individuelles et collectives, notamment à la galerie Anton Weller, à LOOP Barcelone , au CCC de Tours, à l?Abbaye du Ronceray, Angers, au Musée de Grenoble, à l?ARCO, au Musée National des Beaux Arts de Lettonie à Riga, à la National Art Gallery à Sofia, dans plusieurs Instituts Français à l?étranger : à Barcelone, Budapest, Cologne, Berlin. Elle a également exposé au Palais de Tokyo, Paris, au Musée Péra d?Istambul, au Musée Benaki, Athènes, au Musée Zadkine à Paris, à l?Orangerie du Sénat et Jardin du Luxembourg, Paris, au Musée des Beaux arts de Tourcoing, au Lieu unique à Nantes, au Musée d`art contemporain de Milan. Son travail fait partie des collections du FNAC et de plusieurs FRAC. Elle a obtenu la bourse de la villa Médicis hors les murs à Los Angeles.
![](/proposition/catalogue/photo/08_5009_levenez_1.jpg)
![](/proposition/catalogue/photo/08_5009_levenez_1.jpg)
Isabelle Levenez
A mort la mer
Art vidéo | dv | noir et blanc | 5:0 | France | 2008
Je m`interroge ici sur la dualité humaine, déchirée entre pulsion de mort et respect de l'environnement. Ainsi la vidéo, qui a pour titre " à mort la mer" montre des images en Noir et Blanc d`un paysage marin. La jeune fille filmée au bord de la mer, la présence du vent,un bateau échoué au milieu d`un champ créent une atmosphère étrange, ou temps, espace et mouvement sont modifiés. La caméra abandonnée à elle-même en plan fixe construit une image anonyme et saisit sans émotion le cours indistinct du temps qui s?écoule. Dans le fragment de ce cadre, un univers suréaliste semble évoluer, monologuer et construire de toutes pièces une mise en scène imaginaire. La jeune fille les mains tachées de goudron manipule un poisson dans l`eau, joue t `elle ? , est ce qu`elle le lave de son jus noir ? avant de finir triomphante sur son bateau échoué brandissant son trophée à la main: un poisson vierge de toute pollution!
Isabelle Lévénez (1970) vit et travaille entre Trélazé (49) et Paris. Elle est représentée par la Galerie Aeroplastic à Bruxelles. Depuis 1995 Isabelle Lévénez a effectué plusieurs séjours à l`étranger au cours desquels son travail a été exposé: New York, Milan,Barcelone, Madrid, Berlin, Moscou, Tokyo, Budapest, Prague, Amsterdam, Rotterdam, Ottawa, Reykjavik.... En 2001, elle a obtenu la bourse de la Villa Médicis hors les murs (Los Angeles). Différents lieux en France (musées, centres d`art, Fracs...) lui ont consacré des expositions personnelles et collectives notamment: Le centre d`art de Meymac (2007),Musée de Grenoble (2007), Le Palais de Tokyo (2006),Le lieu Unique, Nantes (2004),Le Centre d`art de St Fons (2002), Le Frac Haute Normandie ( 2002), Le rac Alsace (2000), La Fondation Guerlain, Paris (1999), La Box, Bourges (1997)...
![](/proposition/catalogue/photo/07_3067_levenez_1.jpg)
![](/proposition/catalogue/photo/07_3067_levenez_1.jpg)
Isabelle Levenez
Animaux domestiques, le pain
Art vidéo | dv | couleur | 3:0 | France | 2006
Depuis 1991 et à travers ses vidéos, dessins ou photographies, Isabelle Lévénez révèle le mal être de l`individu ou son inquiétude identitaire dans sa dimension cachée sans que le dysfonctionnement mental ne soit jamais mis en avant.Les vidéos de la serie animaux domestiques forment pour elle, une seule et même ?uvre considérée à des stades différents de sa conscience du monde. Elle s`interroge ici sur la dualité humaine, déchirée entre pulsion animale et respect de la loi. Ainsi les vidéos ayant pour titre de série "Animaux domestiques", montrent le corps de personnages dénudés portant un masque (lapin, loup, âne, mouton?) Les protagonistes sont souvent silencieux, par exemple en partageant un repas qui se termine par un cri proche de celui d?un animal. La caméra abandonnée à elle-même en plan fixe construit une image anonyme et saisit sans émotion le cours indistinct du temps qui s?écoule. Dans le fragment de ce cadre, un univers hybride, humain/animal, semble évoluer, monologuer et construire de toutes pièces une mise en scène imaginaire. Les visages recouverts d?un masque d?animaux nous renvoient à la construction d?un système où désir, violence et pulsions rencontrent la morale d?un monde codifié. Cette violence ne fait jamais l`objet d`une quelconque fascination, elle n`est pour l`artiste que le reflet du monde dans lequel elle vit.
Isabelle Levenez est née à Nantes en 1970. Artiste enseignante à l`école des Beaux arts d`Angers, elle se considère comme une artiste multimédia, c`est à dire qu`elle passe d`une production de dessin à une réalisation d`installation vidéo ou de photographie numérique. Entre réalité et fiction son travail ne cesse d`interroger l`individu. Son travail a été montré dans de nombreuses expositions individuelles et collectives, notamment à la galerie Anton Weller, à LOOP Barcelone , au CCC de Tours, à l?Abbaye du Ronceray, Angers, au Musée de Grenoble, à l?ARCO, au Musée National des Beaux Arts de Lettonie à Riga, à la National Art Gallery à Sofia, dans plusieurs Instituts Français à l?étranger : à Barcelone, Budapest, Cologne, Berlin. Elle a également exposé au Palais de Tokyo, Paris, au Musée Péra d?Istambul, au Musée Benaki, Athènes, au Musée Zadkine à Paris, à l?Orangerie du Sénat et Jardin du Luxembourg, Paris, au Musée des Beaux arts de Tourcoing, au Lieu unique à Nantes, au Musée d`art contemporain de Milan. Son travail fait partie des collections du FNAC et de plusieurs FRAC. Elle a obtenu la bourse de la villa Médicis hors les murs à Los Angeles.