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Petr Laden
Tomorrow Will Be the Same
Film expérimental | 4k | couleur | 66:0 | Russie | 2017
Like august flies, trying to escape certain death, people before the apocalypse started to copulate, mindlessly and robotically. Insatiable lust reigned over senseless flesh. Slaps, slurps and moans echoed across lands. It lasted for a long time, until every single one was completely exhausted. Then time stopped. The final pause had come. Only two people remained untouched. Having merged, like Salmacis and Hermaphroditus, in music that gave them eternal life, they wander timeless, empty spaces. Their destiny to save humanity. But humanity means nothing to them as it had failed to happen. Main characters of the movie, Kirill Shirokov and Sasha Elina, are real musicians and founders of “the same” ensemble, specialized in performing quite music related to certain space and time. During the film they perform music from "every day melodies" series composed by Kirill Shirokov. In this way the film uses fictional form to discover reality of interactions inside Russian contemporary art music. The movie is the first part of mini-series discovering the territory of contemporary art music.
Born 1982 in Moscow. Graduated Moscow Lomonosov State University department of Physics (2005), Moscow Rodchenko School of Photography and Multimedia (2009). Co-founder and member of Upward! community and Vidiot art group. Curator of ex-Brown stripe apartment gallery. Founder and program curator of the 7th Floor Radio. Main media: video film, performance, site-specific installation.
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Benoît Laffiché
Kolkata
Doc. expérimental | dv | couleur | 12:55 | France, Inde | 2005
La ville de Kolkata (Calcutta) n`a pas été touchée par le raz de marée du 26 décembre 2004. Le document vidéo KOLKATA a été filmé le long des premiers jours de janvier 2005. KOLKATA est une oeuvre calme, à la gravité méditative, qui peut paraître à mille lieux de l?événement ; elle porte cependant l`empreinte ténue mais persistante d`une tension sous-jacente. L?eau est partout, discrète, en rigoles et coulures. C`est la trace de l?inconscient du cameraman qui aurait travaillé, une réplique intérieure. Il ne s`agit pas d`un documentaire, encore moins de journalisme, mais bien d`une production artistique, avec son rythme et la respiration qui lui sont propres. Les plans fixes ouvrent à celui qui regarde un espace de temps, d`observation et de rêverie. C`est précisément cette simplicité dans la forme qui garantit à la fois la liberté de notre regard, et un respect profond de ce qui est filmé. Benoît Laffiché nous livre ainsi l`idée qu`il se fait du rôle de l`artiste, et la tâche première qui à ses yeux lui est dévolue : donner à voir, à penser et à échanger. Delphine Descaves
Mon travail s`attache aux échanges mondialisés, aux flux migratoires, à l?altérité, à la cartographie. Filmer, photographier, c?est rencontrer l?autre, et lui proposer une image de son environnement, une mémoire de son temps social, un récit qui produit de la distance. C`est le regard sur l?autre pour comprendre cet autrement que nous sommes. Mon travail échappe à la posture ethnographique à laquelle le critique américain Hal Foster reproche très justement de ne pas interroger suffisamment l?autorité ethnographique. Là n?est pas ma préoccupation. Mon propos est ailleurs. Je crois que l`art dans cette prise en compte des questions sociales et politiques peut parvenir à garder suffisamment d?autonomie et de distance pour dire quelque chose que seul lui peut dire. Comment, au plus près du réel, l?art s?affirme en tant qu?art, certes parfois mimétique, mais jamais fusionnel ? Mes images n`imposent rien, aucune injonction simplement des soulignements. Benoît Laffiché
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Jérémy Laffon
Cache-Cache Salade
Fiction expérimentale | dv | couleur | 3:30 | France | 2004
Cette vidéo est extraite d?un travail sériel où la laitue est utilisée comme élément principal de la composition. "Cache-Cache Salade" se veut être lu comme un conte burlesque, un extrait onirique quelque peu étrange et malsain, car sans fondement immédiat, ni possibilité d?identification. La vidéo débute par un plan panoramique bricolé, où un personnage cloné émerge en sautillant, mimant un enfant se promenant dans les bois ?directement sorti d?un conte pour enfant-. L?enrobage sonore participe également au récit onirique et mystérieux. Le personnage semble ensuite pris dans un jeu de cache-cache, où il est lui-même agressé, pourchassé, et devient la proie à chaque fois qu?il s?expose au regard extérieur (hors-champ). Ou bien est-il lui-même le prédateur ? se cachant pour traquer "la bête" ? Ce regard extérieur, suggéré par les aboiements hors-champ, est également celui du spectateur/voyeur observant la scène. Notons que c?est par l?attitude du personnage se cachant puis courant alternativement entre les arbres, que se crée le lien métaphorique avec l?extérieur. L?essentiel ne se tient donc pas dans l?action comme seule narration, mais dans cette sorte de fascination hypnotique procurée par l?image elle-même - quasi statique - et par l?impression d?un instant se livrant ailleurs, en un hors-temps. La poésie est ici préservée par la persistance de l?arbitraire, l?image s?affirme et n?affine que peu à peu sa possible interprétation.
Né en 1978 (en France), Jérémy Laffon débute sa recherche artistique par un travail exclusivement pictural et poétique, puis élargit peu à peu son champ d?expression à d?autres supports tels que la gravure, la photographie, la performance (et happening), ainsi que la vidéo, tout en conservant une unité poétique révélant différentes influences (comme celle des Incohérents, de Fluxus, de Francis Alÿs, Fischli & Weiss, Paul McCarthy, etc.). C?est en collaborant régulièrement avec diverses associations artistiques (lors d?expositions ou d?évènementiels), que l?artiste expérimente ses concepts et processus créatifs (en les implantant parfois dans des lieux non prévus à cet effet, tels que des festivals de musique, ou la rue elle-même). Ces concepts constituent aujourd?hui un langage singulier, gravitant autour des phénomènes du flux, de l?éphémère, et du grotesque, tout en conservant une rigueur obsessionnelle et ironique envers le processus de création et la relation avec le spectateur. Se définissant lui-même comme un usurpateur, un amateur professionnel et s?habillant de personnages aussi variés que "l?errant", "l?empoté", "l?empailleur", ou le "pom-pom boy", Jérémy Laffon décline le rôle de l?intrus, et porte un regard iconoclaste sur la culture en interrogeant des notions clés telles que "le pouvoir", "l?argent" ou "la manipulation".
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Arnaud Laffond
stay home
Animation | mp4 | couleur | 4:10 | France | 2020
"Stay Home" est un journal de bord graphique, que j'essaie de tenir en y notant mes sentiments pendant cette quarantaine. Mes perceptions et mon ressenti au jour le jour. En mettant mes propres expériences et les sentiments des gens autour de moi, que j'ai au téléphone ou sur d'autres réseaux sociaux. C'est un moment de vie très singulier qui, je pense, marquera et changera notre société. L'appréhension de l'après est considérable, voire inquiétante. Comment sera-ce après le confinement? Une vie normale? Ceci est un résumé de mes 55 jours.
Arnaud Laffond est vidéaste, plasticien digitalien vivant à Lyon. Son travail se caractérise par la création d'environnements virtuels et de matériaux générés par ordinateur. La couleur, en tant que matière brute, est numériquement sculptée, traitée et modifiée pour renaître dans une architecture vibrante et lumineuse. Ses œuvres se situent à la limite de la science-fiction, à mi-chemin entre l'abstraction et le représentationalisme, entre l'utopie et la dystopie, entre l'architecture et le paysage. Il travaille avec divers aspects de la vidéo, tels que l'installation, le gif animé et l'impression.
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Paolo Laganá
Eine neue Nacht
Fiction | 4k | noir et blanc | 28:55 | Italie, Allemagne | 2022
Following a passionate encounter with a young man, Karl finds himself filled with reservations and suspicion as the latter unexpectedly leaves from his apartment. Yet, the ensuing night presents Karl with a chance to reassess his perception.
Paolo Laganá was born in 1986 in Italy. Their artistic practice revolves around queer culture and themes of identity. They are currently based in Berlin, studying Film Editing at the Deutsche Film- und Fernsehakademie Berlin (dffb). Paolo's passion for filmmaking began early, leading them to create several short experimental films on Super 8. They spent several years in Bucharest, Romania, gaining experience in various roles on film sets and collaborating with many figures from the Romanian new wave. Paolo is the recipient of a scholarship for artistic merit from the German National Academic Foundation. Their film "A New Night" was produced independently, outside their academic studies.
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Virginie Laganière, Jean-Maxime DUFRESNE
Fragile Monument
Vidéo expérimentale | 4k | couleur | 10:30 | Canada | 2022
Culminant à 3600 mètres d’altitude, le glacier du Rhône est devenu un objet d’étude scientifique et un important site d’affluence touristique des Alpes suisses. Indice éloquent d’une disparition anticipée, une partie de la zone d’ablation du glacier, sujette à la fonte, est recouverte de mosaïques géotextiles afin de le protéger des radiations solaires. Si ces couvertures réfléchissantes peuvent contribuer à diminuer l’accélération du retrait glaciaire, cette pratique demeure toutefois contestée par le milieu scientifique. Évocateur d’un décor énigmatique, de linceuls ou de refuges temporaires, le déploiement de ces bâches de survie représente une tentative de contrôle anthropique sur le paysage dans un contexte de bouleversements climatiques. Dans un travail immersif de l’image et du son, Fragile Monument explore les échelles de temporalité propres au glacier, à l’eau, à l’environnement minéral et leur enchevêtrement avec des rythmes humains. En s’interrogeant sur des modèles d’écologies futures, le travail s’attarde à nos rapports complexes avec une nature altérée, où se conjuguent des états d’hybridité, de vulnérabilité et du sublime.
Outre leurs pratiques individuelles, Virginie Laganière et Jean-Maxime Dufresne explorent dans leur collaboration artistique les transformations de nos territoires construits, naturels, technologiques et les réalités sociales qui en découlent. De nature anthropologique, leur démarche s’élabore par une méthodologie d’enquête développée lors de séjours et de résidences à l’étranger. La recherche et l’observation in situ alimentent un travail de l’image au confluent des approches documentaires et fictionnelles, comme objet d’investigation qui s’intéresse à différentes formes de narrativité et de visibilité. En témoignent leurs installations protéiformes où la vidéo, l’art sonore et la photographie interagissent avec des éléments sculpturaux et des dispositifs architecturaux. ??Soutenu par le Conseil des arts et des lettres du Québec et le Conseil des arts du Canada, leur travail a été présenté lors d’expositions, festivals et résidences au Canada et à l’international. Ceux-ci incluent le Festival International du Film sur l’Art, la Galerie de l’UQAM, le Musée d’art de Joliette, le Studio du Québec à Rome, Tokyo Arts and Space, le EXiS Experimental Film and Video Festival à Séoul, le Inside-Out Art Museum à Pékin et le Helsinki International Artist Programme. En 2021-22, ils ont poursuivi de nouvelles recherches intitulées La Montagne radieuse au Programme principal de résidence de La Becque, en Suisse.
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Jules Lagrange
Beau Soleil
Film expérimental | super8 | couleur | 6:13 | France | 2018
Ce film a été réalisé en collaboration avec des enfants en situation de handicap mental. Beau Soleil est un film de science-fiction écrit à travers l`utilisation de jeu d`écriture surréaliste. Réalisé en Super8 couleur, il relate comment la disparition du soleil entraine la disparition de l`espèce humaine et la survivance de certaines espèces animales qui s`organisent alors en société.
Jules Lagrange (b. 1989, Besançon, France) is an artist who lives and works in Brussels. His practice manifests among others as fiction films. His research is organized around processes of rewriting and re-appropriation of the code of cinematic language with the aim to re-load and re-sentimentalize characters and emotions represented in cinema. He studied at the Institute of Art, Design and Technology in Dublin and at the National School of Fine Arts in Lyon, where he graduated in 2014. In 2016 he was an artist in residency at the postgraduate art program, directed by curator and critic François Piron, at the National School of Fine Arts in Lyon
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Jules Lagrange
Orion Aveugle
Fiction expérimentale | hdv | couleur | 9:10 | France | 2016
Orion Aveugle, c’est l’histoire d’un rite funéraire vu à travers les yeux poussiéreux d’un cyborg. La temporalité et le contexte précis de cet événement appartenant au passé, lui sont inconnus. Ils ont disparus au profit d’une mémoire dense et disparate. Son implication et sa filiation aux sujets est inaccessible, perdues à jamais, dans la densité d’événements enregistrés au cours des siècles. Sa mémoire est donnée à voir, vidée de son sens. C’est l’histoire d’un être devenu le simple témoin, de sa propre nostalgie.
Jules Lagrange est un artiste français, né en 1989 à Besançon. Son travail se développe principalement dans l’élaboration de film de fiction. Ses recherches s’orientent autour de processus de réécriture et de jeu de réappropriation des codes cinématographique visant à ré-incarner et à re-sentimentaliser les corps et les affects représentés au cinéma. Il a étudié à l’institut of Art, Design and Technology de Dublin et à l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux Arts de Lyon dont il est diplômé en 2014. En 2016, il intègre le post diplôme de l’ENSBA Lyon dirigé par François Piron. Son travail a été visible au travers d’expositions, notamment, à la Friche belle de Mai (Marseille), au Creux de l’enfer (Thiers) ou encore au Treize et à Glassbox (Paris). Ses films ont également était projeté au Festival International de Video de Camaguey (Cuba), au Frac Nord pas de Calais (Dunkerque), à Mains d’oeuvres (St Ouen) ou encore aux Musée des Confluences (Lyon). Il vit et travaille à Bruxelles.
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Linda Chiu-han Lai
I Told Them My Camera Was On
Doc. expérimental | dv | couleur | 24:44 | Hong Kong | 2005
Le film est un jeu narratif recomposant les journaux intimes vidéo de Lai (1990-2004) et des images d'archives. Il joue avec la mince frontière qui existe entre se souvenir et fabriquer, enregistrer et mettre en scène, entre le documentaire et l'histoire,... Il ébranle la logique narrative causale et présente 13 histoires de femmes comme un réseau de connaissances, chacune à un moment précis de sa vie. Les questions sur la pratique de l'auto-ethnographie sont soulevées à travers "la politique du quotidien."
Enseignant actuellement à plein temps à l'Ecole des Médias Créatifs, à la City University de Hongkong, Linda Lai est une artiste interdisciplinaire, conservatrice de musée, écrivain créative, érudite et historienne. Elle détient un doctorat en Etudes Cinématographiques de l'Université de New York. Ses recherches scolaires et créatrices comprennent des études culturelles, théorie et histoire du cinéma, expérimentations narratives et écrits créatifs, avec un revirement vers les domaines de l'image et du texte, les médias digitaux, l'intermédiaéité, la cuber textualité et l'ethnographie visuelle.
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Emmanuelle Laine, Benjamin Valenza
Est-on prêtes à endosser les habits de l'artiste ?
Vidéo | 4k | couleur | 19:0 | France | 2019
Synopsis court Les paroles de femmes travaillant dans un centre d’art sont jouées en lip-sync par une femme installée dans un intérieur sommairement meublé. Affects et expériences de travail se mêlent à mesure que la protagoniste est habillée de différentes tenues. Synopsis long Les paroles de femmes travaillant dans un centre d’art sont jouées en lip-sync par une femme installée dans un intérieur sommairement meublé. Affects et expériences de travail se mêlent à mesure que la protagoniste est habillée de différentes tenues qui petit à petit contraignent, exhibent puis dissimulent son corps. Une statue se détache sur un ciel bleu, dans le silence d’une rue. Alors que le monologue se poursuit, l’espace vacant devient celui d’une institution imaginaire, traversé de silhouettes de visiteurs et collaborateurs. Aux récits se mêlent des images d’archives, fragments de performances d’artistes femmes, détails d’une pratique collective de l’art.
LAINÉ VALENZA — vit et travaille à Marseille Lainé Valenza est un duo d’artistes, constitué à partir d’une conversation perpétuelle, d’une zone commune à la frontière de leurs recherches respectives. Il se caractérise par un intérêt pour la critique institutionnelle, la mutation des formes d’images et d’une attention visuelle, de ses enjeux culturels subjectifs et politiques. Au fil des projets, le duo emploi des formes visuelles diverses, telles que le cinéma étendu, des installations in situ, de la télévision en direct, des performances, etc. Emmanuelle Lainé est une artiste visuelle déjà bien connue pour ses installations in-situ à grande échelle. Elles montrent souvent une reconstitution précise de l'architecture créant un espace critique pour la perception du spectateur ainsi que pour l’institution qui l’accueil. Ses Installation se caractérisent par une utilisation systématique de la photographie très grand format, associée à un langage sculptural très exigeant. Benjamin Valenza concentre depuis plusieurs années déjà sa pratique artistique sur la création d'un média à part entière. Prenant en compte Internet et le numérique autant que la télévision comme point de départ il s’agit d’une forme critique et intentionnellement non déterminée . Le lieu d'exécution ou la problématique du contexte est central dans son travail, il s'articule avec la sculpture et l'installation afin de créer des situations de micro politique ou l’artiste s’efface au profit du collectif.
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Philippe Lainé, Stéphanie Magnant
Robyn Orlin, de Johannesburg au Palais Garnier
Documentaire | betaSP | couleur | 87:0 | France | 2008
SYNOPSIS « Robyn Orlin, de Johannesburg au palais Garnier» s?appuie sur la création de l?Allegro, Il Penseroso ed Il Moderato de Haendel à l?opéra Garnier, en Avril 2007. Confronté à sa méthode de travail, je la filme au sein de l?institution, symbole du ballet classique et de la culture occidentale, dans son rapport à la danse et au pouvoir, dans son rapport ambivalent à son pays d?origine, l?Afrique du Sud. C?est au cours de la création que se révèlent ses contradictions, indissociables de la réalité sud-africaine : l?exil et la quête de reconnaissance, la culpabilité et l?engagement.
Philippe Lainé Après des études au Conservatoire Libre du Cinéma Français de 1981 à 1983, Philippe Lainé travaille sur des films de fiction, courts et longs-métrages de Jean-Michel Mongredien, Paul Dopff, Thomas Gilou, Thomas Vincent, Joël Pommerat, Vincent Ostria, Catherine Binet, Anne Barbé, etc. Il participe à la création du Festival du Cinéma nordique de Rouen, dont il prend en charge la direction technique de 1988 à 1989. Depuis 1990, il collabore à la réalisation de films documentaires avec Guy Girard, Peter Kassovitz, Olivier Guitton, Jean Chérasse, Jérôme Prieur, Pierre-Oscar Levy, Mustapha Hasnaoui, Jérôme Laperrousaz, François Levy-Kuenz, Alain Dhénaut, Sophie Fillières, Jean-Baptiste Mathieu, Thierry Thomas, Christian Chaudet, Jean- Pierre Gibrat, Pola Rapaport? Il réalise des captations multi- caméras, dont celle de Michel Petrucciani à Saint-Pierre de Bailleul, et du concert de clôture du Festival des 38es Rugissants de Grenoble en duplex avec Salvador de Bahia. En 2004, il rencontre la chorégraphe sud-africaine Robyn Orlin à l?occasion de la réalisation de son film Beautés cachées, sales histoires. Il la retrouve en 2007, lors de la création de l?Allegro, Il Penseroso ed il Moderato (Haendel) à l?Opéra National de Paris (Concept, tournage, réalisation et incrustations en direct). Il réalise en 2008 Robyn Orlin, de Johannesburg au Palais Garnier, documentaire de 90 minutes, coproduit par Zadig Productions et Arte. La même année, pour la création à l?Opéra comique de Porgy and Bess, il élabore le concept des projections vidéo, tourne les images en Afrique du Sud et réalise à chaque représentation le direct. Stéphanie Magnant Après une licence d?anglais à l?université Paris IV-Sorbonne et une maîtrise pratique d?études cinématographiques à l?université de Paris 8 -St-Denis, sous la direction de Jean-Louis Comolli, Stéphanie Magnant travaille en tant qu?assistante de production au sein de Tanguera Films puis de Yumi Productions sur les films documentaires de Axel Clevenot, Jacques Audoir, Yves de Peretti, André Van In, Catatina Villar, Sarah Benillouche. En 2004, elle travaille en tant qu?assistante à la réalisation sur le film de Robyn Orlin, «Beautées cachées, sales histoires » Elle réalise en 2005 1% d?amour, documentaire produit par Catherine Bizern-Yumi productions et selectionné au festival « Aux écrans du réel », concours du 1er film documentaire européen du Mans. En 2007, elle travaille avec Philippe Lainé sur la création de « L?Allegro, Il Penseroso ed Il Moderato » de G.F Haendel à l?Opéra National de Paris et réalise avec lui, en 2008, « Robyn Orlin, de Johannesburg au Palais Garnier », documentaire de 90?, co-produit par Zadig productions et Arte.
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Nino Laisne
L'air des infortunés
Fiction expérimentale | 4k | couleur | 12:0 | France | 2019
L'air des infortunés reconstitue le procès de Karl Wilhelm Naundorff, horloger controversé pour avoir usurpé l’identité de Louis XVII, Dauphin de France, et propose une narration fantasmée se nourrissant des zones de flou de l’Histoire.
Diplômé en 2009 de l’École Supérieure des Beaux-Arts de Bordeaux où il s’est spécialisé en photographie et vidéo, Nino Laisné s’est également formé aux musiques traditionnelles sud-américaines auprès du guitariste Miguel Garau. C’est durant cette période qu’émerge l’envie d’allier cinéma, musique et art contemporain. Il s’intéresse aux identités marginales qui évoluent dans l’ombre de l’Histoire officielle mais aussi aux traditions orales lorsqu’elles sont exposées au déracinement et au métissage. Dès 2010, avec Os convidados, ses images deviennent sonores et évoquent des chants traditionnels. En 2013, son film En présence (piedad silenciosa) cristallise l’équilibre entre une écriture visuelle et une écriture musicale, autour de réminiscences religieuses dans le folklore vénézuélien. Cette réalisation signe aussi le début d’une collaboration fructueuse avec les musiciens Daniel et Pablo Zapico qu’il retrouvera régulièrement autour de partitions anciennes. Avec Folk Songs (2014) et Esas lágrimas son pocas (2015) il aborde des formes proches du documentaire autour des traditions musicales dans les phénomènes de migrations. Ses projets l’ont amené à exposer dans de nombreux pays tel le Portugal, l’Allemagne, la Suisse, l’Egypte, la Chine ou encore l’Argentine. Il est régulièrement invité à produire de nouvelles pièces lors de résidences de création (Casa de Velázquez – Académie de France à Madrid, FRAC Franche-Comté, Park in Progress à Chypre et en Espagne, Pollen à Monflanquin). Ses réalisations vidéo sont également présentées dans des salles de cinéma et festivals, dont le FID Marseille, la FIAC Paris, le Papay Gyro Nights Festival de Hong Kong, le Festival Internacional de Cinema de Toluca et le Festival Periferias de Huesca. Nino Laisné collabore également avec de nombreux artistes issus du spectacle vivant dont le chorégraphe et danseur de flamenco Israel Galván (El Amor Brujo), ou le marionnettiste Renaud Herbin (Open the Owl). En 2017, il crée le spectacle Romances inciertos, un autre Orlando, fruit de sa rencontre avec François Chaignaud, qu’ils présentent notamment au 72ème Festival d’Avignon. Après une centaine de représentations depuis sa création, la pièce poursuit sa tournée en 20/21 en France et à l’international (Australie, Japon, Chili). En 2018, le tandem tourne Mourn, O Nature!, un film court pour une exposition au Grand Palais, inspiré par l’opéra Werther de Massenet. En octobre 2019, pour sa nouvelle exposition monographique au Frac Franche-Comté, Nino Laisné présente L’air des infortunés, un film qui revisite une imposture historique avec Cédric Eeckhout et Marc Mauillon. En 2020, Nino Laisné crée avec Daniel Zapico un nouveau label discographique Alborada. Leur première publication Au monde, trouve sa source dans le précieux manuscrit de Vaudry de Saizenay (1699) dont les deux artistes proposent d’en poursuivre l’écriture. Cet album a reçu de nombreuses distinctions dont le prestigieux Diapason d’or, 4 Clé Télérama et 5 Etoiles Pizzicato. En décembre 2021 à Bonlieu Scène nationale Annecy, le duo Laisné-Zapico crée Arca ostinata, un opéra miniature qui réinvente l’approche du théorbe à travers l’histoire foisonnante des cordes pincées au sein d’une scénographie qui se métamorphose. Au printemps 2022 paraîtra la seconde publication du label Alborada : le disque du spectacle Romances inciertos, un autre Orlando, enregistré à l’Arsenal de Metz dans des conditions de studio. Nino Laisné est artiste associé aux 2 Scènes, Scène nationale de Besançon.
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Jabrane Lakhssassi
Journal d'un passage
Vidéo | hdv | couleur | 14:25 | Maroc | 2013
Synopsis: Des gens qui passent, s`arrêtent, contemplent le vide, pour enfin disparaitre dans l`obscurité de la nuit.
Jabrane Lakhssassi né à Taza ( Maroc) en 1988, lauréat de l`école supérieure des arts visuels de Marrakech. "Journal d`un passage" est mon premier travail.
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Ivana Lalic, Marko POPOVIC
EHO
Documentaire | dv | couleur | 64:44 | Serbia | 2007
À la fin du XXe siècle, le peuple serbe a été confronté à une profonde crise sociale et économique, à la désintégration de son pays, et à des guerres. Tout cela a laissé de sérieuses traces sur leur santé psychologique et physique. Dans de tels moments, lorsque toutes les valeurs sont en danger, la question suivante se pose : qu?est-ce qui est sain et qu?est-ce qui est malade ? « EHO » montre comment un pays et un hôpital partagent le même destin. Nous suivons l'histoire du plus ancien hôpital psychiatrique des Balkans (« Dr Laza Lazareviæ »), qui est situé à Belgrade. La ruine de l'État et de la société serbe se reflètent directement dans le sort de cette institution psychiatrique. Le film suit également un groupe d?internés du service psychiatrique en s?intéressant à leur vision du monde, à leurs relations, à leurs émotions, à la justice et l?injustice?
Née en 1972, à Belgrade (Serbie), diplômée en journalisme à la Faculté de Sciences Politiques de l?Université de Belgrade, Ivana Laliæ a travaillé pour le service de presse de Radio Index, le quotidien « Danas », et la Radio Free Europe. Elle travaille pour Arhitel Production depuis 1994. En 2007, elle reçu un prix pour le journalisme d'enquête de l?Association des Journalistes Indépendants de Serbie. Parmi ses films les plus marquants, signalons notamment « The Bankers » (documentaire-reportage, 2000), « The Acadenicians » (documentaire, 2002), « Operation Dubrovnik » (documentaire, 2003), « The Leaders » (documentaire, 2004), « Ali Hamad?s Story » (documentaire, 2006) et « Echo » (documentaire, 2007). Né en 1975 à Belgrade (Serbie), Marko Popoviæ est diplômé en réalisation cinématographique et télévisuelle à l?Académie de Cinéma (FAMU) de Prague (République tchèque) dans la classe de Vera Hitilova, et à la Faculté des Arts Dramatiques de Belgrade (Serbie), dans la classe de Darko Bajiæ. Il a suivi des ateliers de films documentaires à la Mostra de Venise (Italie) de 2006, à HotDocs de Toronto (Canada) en 2007, à l?Académie Zelig (Italie), ainsi qu?au Centre pour les Communications Visuelles Kvadrat de Belgrade. Il réalise des programmes télévision pour la chaîne publique RTS et pour la télévision indépendante B92. Il dirige des documentaires télévisuels, des documentaires et des courts métrages. « Excursion » (reportage court, 2000), « Intolerance-Ivan » (documentaire, 2002) et « Echo » (documentaire, 2007) font partie de ses réalisations les plus importantes.
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Kin-hung Lam
The Circle's Corner
Fiction expérimentale | 16mm | couleur | 32:0 | Hong Kong, USA | 2001
Le film présente un endroit familier de la perspective de trois personnes, respectivement aveugle, muette et sourde. L'une étant jeune, l'autre d'âge moyen et la dernière âgée, ces personnes partagent leurs expériences avec le public, et conduisent les spectateurs dans un nouveau monde plein d'audace cinématographique. Dans "The Circle's Corner", il n'y a pas de personnages bien définis, pas même d'acteurs visibles, cependant, les paysages familiers sont décrits à l'intention du public. La façon de filmer repose sur des techniques terre-à-terre mais étonnantes, ce qui, ajouté à la voix-off, la prise de son directe et les doubles sous-titres en chinois et en anglais, permet au film d'apporter un nouvel éclairage sur la façon de présenter un film.
Kin-hung Lam est né à Hong-Kong. Il a exercé le métier de photojournaliste, après avoir obtenu son diplôme de design de la photographie à l'université polytechnique de Hong-Kong, en 1995. Il a ensuite obtenu, en 2001, un Mastère en film et vidéo au California Institute of the Arts (USA). "The Circle's Corner" est son premier long documentaire.
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Bertrand Lamarche
L Homme aux Etangs
Vidéo | 0 | couleur | 15:0 | France | 2023
Le film consiste en un nombre de plans fixes basés sur une légende qui décrit un combat entre un géant et un serpent de vase ainsi que l’impact de leur combats sur la météorologie et le climat. Le film met en scène une maquette de ville et des plans qui montrent un paysage où développement urbain, industrie et météorologie sont le cadre qui accompagnent le récit. Le travail met l’accent sur les liens entre maquette et cinéma par la projection d’images sur le paysage à échelle réduite. Un des buts du film est de faire se croiser les genres cinématographiques du réalisme, du fantastique et du film noir par une succession de plans relatifs les uns aux autres et qui cependant peuvent revendiquer leur autonomie comme tableau. Le film pause comme principe l'idée de la cité comme enjeu et comme endroit du politique, là où on organise, où l’on négocie, ou pas. L'idée d'un conflit évité, imminent ou qui advient est aussi présent ici, à travers le décor qui accueille le récit de géants, héritiers des Kaÿju.
Bertrand Lamarche En ayant recours à des distorsions d'échelles spatiales ou temporelles, Bertrand Lamarche construit un ensemble d'hypothèses sculpturales à la fois extatiques et conceptuelles. Son travail s'appuie sur l'amplification et sur le potentiel spéculatif de figures qu'il convoque régulièrement dans ses travaux depuis près de 20 ans : les paysages urbains et industriels, la météorologie, les ombellifères géantes, les vortex ou les platines-vinyles. Une grande part de son travail se caractérise par un désir de subjectivation et d'appropriation de ces différentes portions ou figures du réel. Par un travail de modélisation, l'artiste réinvestit ces figures, et développe un ensemble de propositions, parfois vertigineuses dans le sens où elles procèdent de boucles, qu'elles mettent en scènes des abîmes et procèdent d'une perte de repères spatio-temporels et de distorsions d'échelles. Né en 1966, Bertrand Lamarche vit et travaille à Paris. Il est représenté par la galerie Jérôme Poggi. Il est diplômé de La villa Arson, à Nice. Son travail a été montré dans divers musées et centres d’arts en France, aux USA, au Brésil et en Europe, depuis 1997. Il fait partie de collections privées ainsi que de collections publiques telles que le musée national d’Art moderne - Centre Pompidou (Paris), le FRAC Île-de-France, Les Abattoirs (Toulouse), le MAC VAL (Vitry-sur-Seine) ou le Musée départemental d’art contemporain (Rochechouart). En 2012, Bertrand Lamarche a été nominé pour le prix Marcel Duchamp. Son oeuvre faisait l’objet de deux importantes expositions, au FRAC Centre (Orléans) and au CCC (Tours). Une monographie, the plot, a été publiée récemment en 2018 avec La Maréchalerie-centre d’art contemporain ENSA V, et inclue des textes de Nathalie Leleu et de Ingrid Luquet-Gad.
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Salomé Lamas
Encounters with landscape
Doc. expérimental | hdv | couleur | 26:0 | Portugal | 2012
In late 2011 I arrived to Sete Cidades (Azores). I recall Kantʼs ideas on the sublime. He argues that the sublime is what is ?absolutely great?. It gives us the comprehension of the body previous to the mathematic measure. Here the aesthetic measure (measured by the body) achieves its greatest power. The sublime takes place when the human measure is overcome. i.e. when the body experiments the idea of being hit by an imaginary mountain. To experience the sublime: sensibility, a body, being a human and being limited are necessary. Attempting to film the landscape, I realized that I could intellectually preconceive the sublime but I couldnʼt feel it. Was it a lack of sensibility?
Graduated ESTC Hight education school of theater and cinema (PT), with frequentation of FAMU international, Filmová a Televizni Fakulta Akademie MúzickʼVCH V Praze), Prague (CZ) and Charles University, Prague (CZ). Participates in the creation and creativity program, video art course of Caloute Gulbenkian Foundation, Lisbon. Graduated the Fine Arts master at Sandberg Institute, Amsterdam (NL). Phd candidate University of Coimbra (PT). In 2010 obtains the Inov-art scholarship, by Portuguese Ministry of Culture. Is a collaborator of the One Minutes Foundation (NL). Has facilitated TOM + Unicef video workshops in Uganda, Mexico, USA. Participated in several artist residencies and several art projects. Her work has been showed at Internacional short film festival Vila do Conde 2009/2012, no Doc Lisbon 2009/2010/2011, Panorama Portuguese documentary show 2010/2011/2012, Art Pie 2010 (NL), NIMK Nederlands Instituut voor Mediakunst Montevideo Time Based Arts, Amsterdam (NL), Experimenta design 2009/2011, Centro de arte moderna Azevedo Perdigão (CAM), central Museum Utrecht (NL), Kunsthuilen Den-Helder (NL) Internacional Film Festival of Rotterdam (NL), SYB (NL) Kunst, Museu Bojmans van Beuningen (NL), W139 (NL), De apple (NL), Forum Doc ethnographic film festival 2010 (BR), Bogotá film festival 2010 (UG), Festival Temp dʼImages (PT) Indie Lisboa 2012, etc. She is the director of "O palimpsesto da rapariga cisne ou choveu durante dois dias e a paisagem alterou-se (2008); Jotta: a minha maladresse é uma forma de delicatesse (2009) co-directed with Francisco Moreira; Imperial Girl (2010); Unnamed#Estou com Sono (2010); Golden Dawn (2011); VHS (2012); Encounters with Landscape 3x (2012); A Comunidade (2012); O Peão (post- production) In 2012 she won a special mention in the Ernesto Sousa`s grant (FLAD + Fundação Calouste Gulbenkian), the New Talent Award (Indie Lisboa 2012/FNAC) and the Best Documentary international competition (20º Curtas Vila do Conde 2012). Since them she develops co-work and own projects on both the fields of cinema and fine arts. Salomé is a filmmaker, a researcher and a lecturer.
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Salomé Lamas
Eldorado XXI
Doc. expérimental | 0 | couleur | 126:0 | Portugal, Pérou | 2016
"Eldorado XXI" est une fable envoûtante et mystérieuse dont la vocation est de révéler une réalité ethnographique. Son décor est un village péruvien, qui s’avère être le lieu de vie humaine situé au point d’altitude le plus élevé au monde : La Rinconada y Cerro Lunar (5.500m), dans la Cordillère des Andes. La quête d’une illusion conduira une poignée d’hommes à la déchéance. Mus par des intérêts communs, ces individus disposent, pour affronter le monde contemporain, d’outils et de moyens égaux, comme le voulait la tradition dans des temps plus reculés.
Salomé Lamas (b.1987, Portugal) is a filmmaker whose work dissolves the apparent border between documentary and fiction. With an interest in the intrinsic relationship between storytelling, memory and history, Lamas uses the moving image to explore the traumatically repressed, seemingly unrepresentable or historically invisible – from the horrors of colonial violence to the landscapes of global capital. Her debut feature No Man’s Land [Terra de Ninguem] (2012) premiered internationally at Berlinale and went on to screen at many major international film festivals. Her short films have been presented in art and film institutions including Museum of Modern Art, New York; Guggenheim Bilbao; Hammer Museum, Los Angeles; Museo Nacional Centro de Arte Reina Sofia, Madrid; Viennale, Vienna; Bozar Centre for Fine Arts, Brussels; and Biennial of Moving Images, Geneva. Lamas is currently a PhD candidate in film studies at the University of Coimbra, Portugal.
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Salomé Lamas
Ubi Sunt
Fiction expérimentale | hdv | couleur | 23:0 | Portugal | 2017
Ubi Sunt. Porto. Cartography of an imaginary place attracted by the margins (social and geographical). Hybrid and eclectic project, it is the outcome of a audiovisual research residency of humam and urban exploration of an expanding city. Ubi sunt qui ante nos fuerunt?, meaning "Where are those who were before us?". Reflective essay on mortality and life's transience, it emerges from that dialectic, of a and episodic and fragmented structure with a choreographed cinematography; where the memory intersects the contemporary. The project hosts two performances - 'One Life to Live' and 'Requiem' by Christoph Both-Asmus and counts with the participation of CESA
Salomé Lamas (Lisbon) studied cinema in Lisbon and Prague, visual arts in Amsterdam and is a Ph.D candidate in contemporary art studies in Coimbra. In a fertile occupation of “no man’s land”, Lamas refers to her work as critical media practice parafictions. Rather than conventionally dwelling in the periphery between cinema and the visual arts, fiction and documentary, Lamas has been attempting to make these languages her own, treading new paths in form and content, challenging the conventional methods of film production, modes of exhibition and the lines between various filmic and artistic forms of aesthetic expression. These works of modified ethnography show an interest in the intrinsic relationship between storytelling, memory, and history, while using the moving image to explore the traumatically repressed, seemingly unrepresentable, or historically invisible, from the horrors of colonial violence to the landscapes of global capital.
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Salomé Lamas
Hotel Royal
Fiction expérimentale | 0 | couleur | 29:0 | Portugal | 2021
Hotel Royal is fragmented and incomplete mosaic of contemporary societies. It could be dubbed a film about the horrors of the soul, about voyeurs or simply about misfits.
Salomé Lamas (Lisbon) studied cinema in Lisbon and Prague, visual arts in Amsterdam and is a Ph. D candidate in contemporary art studies in Coimbra. Her work has been screened both in art venues and film festivals such as Berlinale, BAFICI, Museo Arte Reina Sofia, FIAC, MNAC – Museu do Chiado, DocLisboa, Cinema du Réel, Visions du Réel, MoMA – Museum of Modern Art, Museo Guggenheim Bilbao, Harvard Film Archive, Museum of Moving Images NY, Jewish Museum NY, Fid Marseille, Arsenal Institut fur film und videokunst, Viennale, Culturgest, CCB - Centro Cultural de Belém, Hong Kong FF, Museu Serralves, Tate Modern, CPH: DOX, Centre d’Art Contemporain de Genève, Bozar , Tabakalera, ICA London, TBA 21 Foundation, Mostra de São Paulo, CAC Vilnius, MALBA, FAEMA, SESC São Paulo, MAAT, La Biennale di Venezia Architettura, among others. Lamas was granted several fellowships such as the Gardner Film Study Center Fellowship – Harvard University, Film Study Center-Harvard Fellowship, The Rockefeller Foundation – Bellagio Center, Brown Foundation – Dora Maar House, Fundación Botín, Fundação Calouste Gulbenkian, Sundance, Bogliasco Foundation, The MacDowell Colony, Yaddo, Camargo Foundation, Berliner Künstlerprogramm des DAAD. She collaborates with Universidade Católica Portuguesa and Elias Querejeta Zine Eskola. She collaborates with the production company O Som e a Fúria and is represented by Galeria Miguel Nabinho and Kubikgallery.
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Salomé Lamas
Hangar
Doc. expérimental | hdv | noir et blanc | 8:0 | Portugal | 2018
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Salomé Lamas (Lisbon) studied cinema in Lisbon and Prague, visual arts in Amsterdam and is a Ph.D candidate in contemporary art studies in Coimbra. Her work has been screened both in art venues and film festivals such as Berlinale, BAFICI, Museo Arte Reina Sofia, FIAC, MNAC “ Museu do Chiado, DocLisboa, Cinema du Réel, Visions du Réel, MoMA “Museum of Modern Art, Museo Guggenheim Bilbao, Harvard Film Archive, Museum of Moving Images NY, Jewish Museum NY, Fid Marseille, Arsenal Institut fur film und videokunst, Viennale, Culturgest, CCB - Centro Cultural de Belàm, Hong Kong FF, Museu Serralves, Tate Modern, CPH: DOX, Centre d’Art Contemporain de Genêve, Bozar , Tabakalera, ICA London, TBA 21 Foundation, Mostra de Sào Paulo, CAC Vilnius, MALBA, FAEMA, SESC Sào Paulo, MAAT, La Biennale di Venezia Architettura, among others. Lamas was granted several fellowships such as The Gardner Film Study Center Fellowship “ Harvard University, The Rockefeller Foundation “Bellagio Center, Fundaço Calouste Gulbenkian, Fondacion Botà¬n, Sundance, Bogliasco Foundation, The MacDowell Colony, Yaddo, Berliner Kànstlerprogramm des DAAD. She collaborates with Universidade Catàlica Portuguesa and Elias Querejeta Zine Eskola. She collaborates with the production company O Som e a Féria and is represented by Miguel Nabinho Gallery.