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Kristina Norman
THIRST
Fiction expérimentale | 4k | couleur | 16:7 | Estonie | 2022
The film Thirst is a post-human choreography of machines and displaced plants. Millions of tons of Estonian peat end up in greenhouses in the Netherlands, where it is used as a soil substrate for tropical Phalaenopsis orchids. Meanwhile, local communities in Estonia are left with dry wells and a lack of drinking water as their fragile wetlands are drained for peat extraction. The orchids from the Netherlands then find their way back to supermarkets and homes in Estonia. It is a thirst for luxury and abundance that keeps the capitalist machinery running. Thirst is one episode from Kristina Norman’s Orchidelirium film trilogy. Commissioned for the Estonian Pavilion at the 59th International Art Exhibition – La Biennale di Venezia. Author and director: Kristina Norman Cinematographer: Erik Norkroos Composer: Märt-Matis Lill Choreographer and cast: Mari Mägi Produced by Rühm Pluss Null in collaboration with CCA Estonia
Kristina Norman (b.1979, lives and works in Tallinn) is an artist whose interdisciplinary work includes video installations, sculpture, and projects in the city space, as well as documentaries and performance. She is interested in the issues of collective memory, the memorial uses of the public space, but also the subtle sphere of the body politic that transgresses the boundaries between the public and the private. In 2009 she represented Estonia at the 53rd International Art Exhibition – La Biennale di Venezia, with a solo project; a multilayered mixed media installation entitled After-War. The project was a study of a conflict around the relocation of a Soviet monument in Tallinn. In 2022 at the 59th edition, the artist again represented Estonia with an ecocritical exhibition “Orchidelirium. An Appetite For Abundance”, a duo show with Bita Razavi, curated by Corina Apostol. Norman’s experimental film trilogy commissioned for the Estonian Pavilion, offers multiple ways to reflect on the legacies of colonialism from a specifically Eastern European perspective.
François Nouguies
Jean-Pascal pour la France
Fiction expérimentale | | couleur | 53:0 | France | 2009
Jean-Pascal est un cadre supérieur actif dans sa société, impliqué dans son travail, soucieux de sa réussite professionnelle. Il est ce que l`on appelle un « rurbain » : vivant à la campagne, il effectue chaque jour de nombreux trajets en TGV pour se rendre sur son lieu de travail. Sa vie reculée à la campagne l`a amené, avec ces proches, à fonder un nouveau type de communauté, prônant le retour aux valeurs du terroir. Face aux problèmes que celle-ci doit surmonter, il entreprend de rencontrer de nouvelles personnes, elles-mêmes impliquées dans des réflexions sur la communauté.
François Nouguiès artiste et réalisateur vit et travaille à Paris - co-fondateur de Public> espace de diffusion de la création contemporaine www.onoci.com/public/infosgenerales.htm - représenté par la galerie Chez Valentin à Paris www.galeriechezvalentin.com - enseignant à l`école supérieur d`art de Grenoble depuis 2001 www.esag.fr/ François Nouguiès développe un travail vidéo lié à la performance et plus largement à l`organisation d`expériences, expériences sociales, recréant des contextes à caractère réactif. Tout d`abord présent sur la scène des Arts plastiques, il investit aujourd`hui davantage le champ cinématographique, notamment avec ses deux derniers films : « Le Dernier Film II », en 2004, et « Dancing Killing », en 2007, ainsi qu`avec son projet en cours : « Jean-Pascal pour la France ». À mi-chemin entre expériences et documentaires, le travail de François Nouguiès s`attache à faire apparaître les limites de certaines situations. PROJECTIONS 2007 « Prologue », autour de Fassbinder, http://conatus.series.free.fr/francais/saison1.html « Dancing Killing », Famu école de cinéma, Prague. Le Magasin, Centre National d`Art Contemporain, Grenoble. 2006 « Le Dernier Film II », l`atelier Galerie Nationale du Jeu de Paume, Paris. 2005 « Le Dernier Film II », Fémis, Paris. EXPOSITIONS PERSONNELLES 2004 « The Last Movie », Galerie chez Valentin, Paris. 2002 « Alex », Festival visu, Dieppe. Festival Nouvelles scène, Dijon. Festival de Belfort. Festival Tanze Um August, Berlin. 2001 « Alex », Festival Take Off, Théâtre de Châtillon. 2000 « SSA » Galerie chez Valentin, Paris. EXPOSITIONS COLLECTIVES 2007 « Territoires en expansion », Jeu de Paume hors les murs, Nogent-sur-Marne. 2006 « Re : re », Espace Paul Ricard, Paris. 2006 Galerie Dubellay, Rouen. 2005 Le magasin Hors Les Murs, Centre National d`Art Contemporain, Musée Dauphinois, Grenoble. 2004 « In/Ex-Hibition », Galerie Les Filles du Calvaire, Paris. 2004 « Double Trouble », La Galerie, FRAC, Montpellier. 2003 « Rencontres internationale de l?image », Ecole d?Art du Havre. 2002 « L?ami de mon amie », ENSBA, Cergy-Pontoise. 2001 « Bruit de Fond », Centre National de la Photographie, Paris. 2000 « TV Wonderland », Festival Belfort, France.
Andrea Novoa
Desastres Naturales
Film expérimental | 16mm | couleur et n&b | 26:39 | Chili | 2020
"Desastres Naturales" est la rencontre de trois films, trois territoires. Une récit personnel qui, à travers des expériences traduites en images et les extraits d'un journal, dessine le portrait de rencontres vécues et de lieux habités, traversés par des forces naturelles, des couleurs, des accidents et des luttes.
Andrea Novoa (née en 1988) est cinéaste. D’origine chilienne, elle réside dans la région de l’Araucanie, au sud du Chili. Le développement de son travail photographique analogique et de laboratoire débute au cours de ses études à l'école Foto Arte du Chili, Santiago (Chili). Elle obtient par la suite un master en Cinéma d'Essai de la EICTV - École Internationale de Cinéma et Télévision, San Antonio de los Baños (Cuba), où elle réalise ses premiers films. De 2017 à 2019, elle est membre du collectif de cinéma expérimental CEIS8, Santiago (Chili), qui organise des espaces de rencontres, de formations et de présentations liés au travail filmique. En 2019, son projet "Desatres Naturales" est sélectionné dans le cadre des résidences de post-production de l'Atelier 105 de Light Cone, Paris (France). Andrea Novoa co-dirige actuellement Praeclara Imagen, une maison de production et laboratoire cinématographique dans la région de l'Araucanie (Chili).
Dobroslawa Nowak
I wszystko co ludzkie jest mi obce
Film expérimental | hdv | couleur | 14:39 | Pologne | 2013
"At first we could not believe it. We were terrified. ( ... ) Years we talked about Carly as if she wasn't there." Said Arthur Fleishmann about his autistic daughter, when a ten year old, for he first time in her life, made contact with the outside world, tapping on the keyboard "hurt" and "help". Her father's suprise resulted from the contact with her consciousness, which earlier didn't seem to him as a comparable to his. Visual basis of the work is passive video recording made by an animal. The theoretical - the concept of dissonance by social psychologist Leon Festinger. It's an unpleasant state of psychological tension that appears when at the same time there are two cognitive elements incompatible with each other. It leads to reformulation or addition of a new cognitive element. If the solution doesn't occur, unpleasant tension increases. Its value (force) is the greater the closer we are to the expected "point of relief." In the video work I realize perceptual dissonance between the remembered image - known to us, and the one being watched - experienced for the first time. The second one is strange, but elementary and first, which makes it close. The consequence of the transformation, which is conducted unconsciously by our 'self' is strengthening our ties with the object. Bill Viola wrote about one of his movies that watching them will 'penetrate the internal states and the connection with the animal consciousness that we all have'. An important product of the process described above is alleviation of bergson's intellect, which 'creates concepts to simplify certain entities so as to undergo quantification'. If the process of reformulation is successful, we have a chance to experience the intermediate borrowed intuition.
I graduated from University of Art in Poznań (2013). I study Psychology at University of Adam Mickiewicz in Poznań.
Collectifs Noyau / Mungongo Ya Sika / ôtre K'ôtre, collectifs
LOBI (hier / demain)
Fiction expérimentale | super8 | couleur | 36:0 | Congo (RDC) | 2010
Lobi (hier/demain), 2010, 40 min., super 8 "Lobi" signifie, en Lingala, aussi bien "hier" que "demain". En février-mars 2010, 9 jeunes cinéastes et artistes des collectifs belges et congolais Mungongo Ya Sika, Noyau et ôtre k` ôtre, se sont donné rendez-vous à Kinshasa pour réaliser ensemble un film à l`occasion du cinquantenaire de l`indépendance du Congo. Quelle indépendance? 9 regards différents se réunissent dans la recherche d`un langage commun pour aborder le passé, penser le présent et concevoir le futur. Ces regards se croisent et se confrontent sur les thèmes de l?héritage colonial ainsi que sur celui de l?ère contemporain du néocolonialisme. "Lobi (hier/demain)" est devenu un film qui pose un autre regard que celui qui domine l?attention médiatique actuelle pour le Congo. A partir de la conviction qu?il est temps d?entamer ? enfin ? un dialogue directe et ouvert sans tabous et sans préjudices, les 9 artistes ont développé le scénario du film sur base de leurs réflexions sur le cinquantenaire. Ils l?ont mis en scène avec des acteurs et des figurants locaux en faisant la photographie avec des caméras super8.
collective
Jussie Nsana Banimba
Bimbambukila
Vidéo | hdv | couleur | 6:1 | Congo (Brazzaville) | 2012
Réalisée lors des Ateliers Sahm (Rencontre Internationale d’Art Contemporain, qui se sont tenus du 15 novembre au 15 octobre 2012 à Brazzaville, « Bimbanbukila », première vidéo de Jussie Nsana pose le problème de mémoire. Cette première réalisation de l’artiste nous emmène au cœur de Brazzaville où l’artiste magnifie le mur sous toutes ses coutures. Des murs qui deviennent des espaces témoins, de ponts entre le passé et le présent.
Jussie Nsana Banimba est née à Brazzaville en 1984 et elle vit et travaille actuellement à Pointe-Noire. Elle est diplômée de l`École Nationale des Beaux Arts de Brazzaville, en arts plastiques. Elle se considère comme une artiste à part entière et crée des peintures, des bandes dessinées, et des vidéos. Jussie à participé octobre 2015 au Festival International de la Bande Dessiné d’Alger en Algérie. Elle a exposée ses œuvres en novembre 2015 à l`exposition «Soul Power» au Musée-Galerie du Bassin du Congo à Brazzaville, en 2014 à l`exposition "Butselé" au Centre Culturel Basango à Pointe-Noire; en 2013 à l`Institut Français du Congo (IFC) à Pointe-Noire; en 2012 et 2013et 2015 elle a participé à la 1ère, 2e et 4e édition de la "Rencontre d`Art contemporain de Brazzaville" aux Ateliers SAHM. Comme elle-même le dit, Jussie transporte dans son « sac à arts », ses passions les plus artistiques, la BD, la peinture et la vidéo. Engagée avec la jeunesse, Jussie, avec une générosité hors du commun, transmet son savoir-faire et son amour pour l’art aux enfants et aux jeunes dans son espace Nsana – Arts’ Butsilé.
Jussie Nsana Banimba
Tiamvu (The Bridge)
Vidéo | hdv | couleur | 1:22 | Congo (Brazzaville) | 2015
Plasticienne - Bédéiste - Illustratrice - Vidéaste Fondatrice et directrice artistique de l’Espace Nsan’Arts , Jussie est professeure d?arts plastiques de peinture ou de Bande Dessinée pour les enfants et adolescents, tout en consacrant l'essentiel dedans les écoles de Pointe-Noire et se consacre entièrement à l'animation des ateliers d'illustration, son temps à sa passion, l’art
Josèfa Ntjam, Sean Hart, Nicolas Pirus
Dislocations
Film expérimental | digital | couleur | 18:15 | France | 2023
Persona poursuit son voyage initiatique depuis les espaces internet(s) jusqu'à une grotte flottant dans l'espace, habitée par les souvenirs et les récits de la lutte de ses ancêtres pour l'indépendance du Cameroun. Les parois et les gouttes d'eau de la grotte sont des fenêtres ouvertes sur des archives qui finissent par se fondre avec Persona, dont l'enveloppe humanoïde disparaît peu à peu en se liquéfiant dans ces mémoires aqueuses.
Josèfa Ntjam est une artiste pluridisciplinaire dont la pratique associe la sculpture, le photomontage, la vidéo, et la performance. Glanant la matière première de ses oeuvres sur internet, dans les livres d'histoire naturelle et dans les archives familiales, Ntjam utilise l’assemblage – d’images, de mots, de sons et d’histoire(s) – comme mode opératoire d’une pratique visant à déconstruire les grands récits à l’origine de discours hégémoniques sur les notions d’origine, d’identité et de race. Son travail prend souvent forme à partir d’enquêtes scrupuleuses sur des évènements historiques, des fonctions scientifiques ou des concepts philosophiques, auxquels sont mêlées des références à la mythologie, aux rituels ancestraux, aux symboles religieux ou à des récits de science-fiction. Inspiré par la méthodologie spéculative de l’Afrofurisme, l’entrecroisement de notions à priori hétérogènes se fait dans une logique de réappropriation de l’Histoire, à laquelle Ntjam confronte des constructions narratives explorant des espaces-temps à venir – des « entres-deux mondes » où les systèmes de perceptions et de nominations d’entités fixes ne sont plus capables d’opérer. Ainsi naît la poïetique de Ntjam, un processus par lequel le politique et le poétique s’entremêlent au sein de cartographies utopiques et de fictions ontologiques, qu’elle utilise comme outils pour une pratique de l’émancipation appelant à l’émergence de communautés multiples, processuelles et résilientes. Josèfa Ntjam est née en 1992 à Metz. Elle vit et travaille à Saint-Etienne. Ntjam a étudié Amiens, France, Dakar, Senegal (Université Cheikh Anta Diop), à l’École Nationale Supérieure d’Art de Bourges, France (2015), and à l’École Nationale Supérieure d’Art, Paris-Cergy, France (2017). Ses expositions personnelles comprennent Fondation d’entreprise Pernod Ricard, Paris (2023, à venir); When the Moon Dreamed of the Ocean, FACT, Liverpool, RU (2022–23); Undergound Resistance – Living Memories, The Photographer’s Gallery, Londres, RU (2022); Paris+ par Art Basel, avec N?COLETT? (2022); and we’ll kill them with love..., CAC La Traverse, Alfortville, FR (2022); Molecular Genealogies, N?COLETT?, Londres, RU (2021) and Allegoria, et une exposition duo avec Kaeto Sweeney, Hordaland Art Center, Bergen, NO (2019). Les œuvres et les performance de Ntjam ont été montrées dans des expositions et musées internationaux, tels que le Centre Pompidou, Paris, FR; Centre Pompidou, Metz; Stedelijk Museum, Amsterdam, NL; Palais de Tokyo, Paris; Musée d’art moderne et contemporain MAMC+, Saint-Etienne, FR; WIELS, Brussels, BE; MUCEM, Marseille, FR; Fondation Calouste Gulbenkian, Lisbon, PT; Africamuseum, Tervuren, BE; Cincinnati Contemporary Arts Center, USA; Radius CCA, Delft, NL; Frac Nouvelle-Aquitaine MECA, Bordeaux, FR; MuCAT – Musée des Cultures Contemporaines Adama Toungara, Abidjan, IC; Agnes Etherington Art Centre, Kingston, Ontario, CA (2021); MAMA, Rotterdam, NE (2020); 15ème Biennale de Lyon, MAC Lyon, Lyon, FR (2019); et Arnolfini, Bristol, RU (2019). En 2023, Ntjam sera en résidence à LVMH Métiers d’Arts, ainsi qu’à Forma HQ, Londres, RU. Ntjam est membre du collectif Black(s) to the Future: blackstothefuture.com Les œuvres de Ntjam figurent dans les collections publiques du MAMC+ – Musée d’art moderne et contemporain de Saint- Etienne, FR; Centre national des arts plastiques (Cnap); Fonds d’art contemporain – Paris Collections, FR; Fondation Villa Datris, L’Isle-sur-la-Sorgue, FR; FRAC MECA Nouvelle-Aquitaine, Bordeaux, FR; FRAC Auvergne, Clermont-Ferrand, FR; FRAC Alsace, S.lestat, FR; EIB Institute, Luxembourg; et Artothèque de Strasbourg, FR.
Monika Nuber
Duette Chöre Formationen
Animation | 0 | couleur | 11:20 | Allemagne | 2005
Duette Chöre Formationen Des formes masquées chantent un hymne, des personnages incertains célèbrent l'amitié, des filles chantent l'amour et le sexe, un chien à trois têtes et sa maîtresse font des rimes, un groupe de gamins entonne dans la forêt une mystérieuse mélodie et deux pendus s'apportent leur aide mutuelle pour présenter une chanson.
Monika Nuber vit et travaille comme artiste plasticienne et musicienne à Stuttgart. Elle a étudié à l'Académie des Arts de Stuttgart avec Joseph Kosuth et Joan Jonas, et à l'École Supérieure des Arts à Prague avec Milan Knizak. Des bourses d'études l'ont successivement conduite en Mongolie, en Chine et au Pakistan.
Christof Nuessli
Visibility
Vidéo | mov | couleur | 9:3 | Suisse | 2020
A stream of consciousness takes us from a society that is afraid of teenagers and birds to drone pilots wearing bomber jackets to the question of whether smoke can make change visible. Should we hold on tight or let ourselves be blown by the wind?
Christof Nüssli (*1986, Zurich) is a visual artist, whose interdisciplinary approach involves video, sculpture, installation, photography and writing. His work has been exhibited in various institutions and screened at international film festivals. In 2020, Nüssli received a Master of Fine Arts from the Glasgow School of Art. He works in Zurich and Glasgow.
Christof Nuessli
Under The Skin
Vidéo | hdv | couleur | 16:40 | Suisse, Royaume-Uni | 2019
Zooming into two books containing mug shots from around 1880–1935, Under the Skin, draws lines from historical events to contemporary developments of control and surveillance. While describing what she sees in the books, the narrator intertwines subject areas like; how time changes perspectives on historical events, the role of archives as foundations for power and control, the possible brutality of bureaucracy, the current state of facial recognition and personal experience with the law enforcement. Under the Skin questions given structures of power and asks how we can take back the sovereignty of information.
Christof Nüssli (*1986, Zurich) is a visual artist, whose interdisciplinary approach involves moving images, photography, sculpture, installation, text and artist books. His work has been exhibited in various institutions and off-spaces. In 2019 his work was shown at Photoforum Pasquart (CH), Swiss Institute New York (US), Glue Factory (UK) and VideoEx (CH). Nüssli authored three artist books (Miklos Klaus Rozsa, Withheld due to:, googly eyes) which won international prizes. Since 2014 Christoph Oeschger and Christof Nüssli run the publishing project cpress, focusing on artist books. In 2018, Nüssli was an artist in residence at the Swiss Institute New York, the Andreas Zuest Library and in 2016 at the Istituto Svizzero di Roma. In 2013, Nüssli received a Master of Design from Werkplaats Typografie. Since 2018 he attends the Master of Fine Arts program at the Glasgow School of Arts.
Eko Nugroho
Ma Ling
Vidéo expérimentale | dv | couleur | 4:0 | Indonésie | 2006
"Ma Ling" (in Bahasa Indonesian can be mean: Thief) is an instant canned food from China. This work talks about stealing back terrors that have already been produced by television. Inspired by what happened in China for a pirated business product; taking something from a thing that already exists and reproducing it as something "new".
Eko Nugrono
Bercerobong
Animation | dv | noir et blanc | 4:0 | Indonésie | 2006
Etant donné qu'Eko Nugroho est un dessinateur de bande déssinée (comic book) excellent et productif, il utilise intelligemment des dessins simple ainsi que l'animation pour sa vidéo "Bercerobong" (le tuyau à fumée). Il tente de dépeindre ce qu'il se passe dans une communauté, en pariculier lorsque le programme politique change en Indonésie suite à la chute du régime de Soeharto. Tout le monde semble être tour à tour hommes politiques, soldats, officiers gouvernementaux, professeurs religieux ou autres. Tels des caméléons, il ont vite changé leur style de vie, leur façon de parler et leurs actes, s'ajustant ainsi à l'environnement et aux personnes à qui ils parlent.
Bettina Nürnberg, Dirk Peuker
Franzosensand
Documentaire | hdv | couleur | 8:30 | Autriche, Allemagne | 2016
The film “Franzosensand” centers on agricultural settlements founded by theGerman National Socialitst on newly built dikes on the mudflat of the Wadden Sea (North Sea). Of the settlements, the so-called “Adolf-Hitler-Koog”, was meant to be a prototype for a national socialist community.Today, the bleak and tidy landscape does not offer much testimony to its history. Excerpts of archived materials that are interwoven with present-day images make the present appear as a surface built on complex, deeper layers of the past.
Bettina NUERNBERG (1976, Germany) was educated in art and film in Hamburg, Berlin and Toulouse. The work of the Berlin-based artist has been screened and exhibited worldwide. She founded the internet platform vestibuel-film. Dirk PEUKER (1970, Germany) studied film and art in Berlin and Vienna. The work of the experimental filmmaker and artist has been screened and exhibited worldwide.
Bettina Nürnberg, Dirk PEUKER
Zement
Documentaire | hdv | couleur | 12:38 | Allemagne, Autriche | 2014
The Nazis set up a concentration camp in Ebensee. Nürnberg and Peuker wonder what conclusions they can draw from the topography about dealing with the past. The takes remain static; a woman’s voice dryly contributing information from off screen is all that clarifies the context within contemporary history. A site that looks like a dirt road turns out to be the “Löwengang (Lion’s Walk),” which the camp’s prisoners were driven down like animals to reach a tunnel that had to be dug. As soon as the film moves to the residential area that was founded on the site of the concentration camp shortly after the end of the war, surprise at the lack of sensitivity in dealing with the past mixes into the off-screen commentary. What Zement aims to get at is the ambiguity of this proximity of commemorative site and settlement.
Dirk Peuker * 1970 in Friedrichroda 1998 – 2005 Studium experimentelle Filmgestaltung an der Universität der Künste Berlin und bildende Kunst an der Akademie der bildenden Künste Wien. 2006 Stipendium der Stiftung Kulturregion Hannover und der Nordmedia Filmförderung, Villa Minimo. 2007 DAAD Jahresstipendium 2008 Postgraduiertenstipendium des Freistaates Thüringen 2008 Meisterschüler der Universität der Künste Berlin 2009 NaFÖG Stipendium des Berliner Senats seit 2009 künstlerischer Mitarbeiter an der Kunsthochschule Berlin Weißensee
Sophie Nys
Pungulume
Doc. expérimental | 0 | couleur et n&b | 28:0 | Belgique | 2016
The town of Fungurume is situated in the province of Katanga (D.R. Congo) and the hills and mountains surrounding Fungurume form one of the world’s largest copper and cobalt deposits. In pre-colonial times the area was already a major centre in the copper trading network that ran across Central Africa. Today the mountains have become the property of the American Tenke Fungurume Mining consortium (TFM). From 2009 on, TFM’s mining activities have been in full swing, causing the resettlement of thousands of local Sanga inhabitants. Pungulume focuses on Sanga chief Mpala and his court elders while they are rendering the oral history of the Sanga people, against the backdrop of the industrial destruction of the landscape that anchors Sanga memory and identity. (Filip De Boeck)
Sammy Baloji was born in 1978 in Lubumbashi, in the Katanga province of Democratic Republic of Congo. He studied Computer and Information Sciences and Communication at the University of Lubumbashi. With a borrowed camera, he began photographing scenes as sources for his cartoons. He soon enrolled in photography courses in DRC, and continued with photography and video at Ecole Supérieure des Arts Décoratifs, in Strasbourg, France. Baloji juxtaposes photographic realities, combining past and present, the real and the ideal, to illicit glaring cultural and historical tensions. He explores architecture and the human body as traces of social history, sites of memory, and witnesses to operations of power. Baloji has had solo exhibitions at Musée du quad Branly (Paris), MuZee (Oostende), Royal Museum for Central Africa (Tervuren), WIELS (Brussels) and Museum for African Art (NY). Baloji has featured in numerous group exhibitions worldwide: Biennale de Lyon, Venice Biennale, Louisiana Museum of Modern Art, Foundation Cartier pour l’Art Contemporain,... He has been the recipient of numerous awards including, the 2014 Rolex Mentor and Protégé Arts Initiative award, partnering with Olafur Eliasson. He was nominated a Prix Pictet finalist in 2009, received the Prince Claus Award in 2008 and two awards at the 2007 African Photography Biennial in Bamako, Mali.
Sophie Nys
Parque do Flamengo
Doc. expérimental | hdv | couleur | 45:0 | Belgique, Brésil | 2012
Drawn by her interest in history and architecture and the ambiguity emerging from modernist utopias, the Belgian artist Sophie Nys left in January 2011 for Rio de Janeiro to shoot the film ?Parque do Flamengo?. From this a semi-documentary resulted whose main character is the Parque do Flamengo, a park designed by the landscape architect Roberto Burle Marx between 1954 and 1959. Simultaneously a painter, sculptor, poet and botanist, Roberto Burle Marx is known worldwide as one of the greatest landscape architects of the twentieth century. The film by Sophie Nys is a 45 minutes uncut travelling shot and represents the whole of the park as an isolated entity. The space is crossed from A to Z at a walking pace. As a stroll, the route follows the curved and sensual line of the park. The film is a physical and plastic portrait of the place, a recording of a living space between culture and nature. At Sophie Nys?s request, musician Arto Lindsay conceived an original soundtrack for the film, using the list of plants featured in the park as a starting point for this new composition.
Sophie Nys (º1974, Borgerhout) studied at Sint-Lukas Ghent and finished a post-graduate program at Jan van Eyck in Maastricht. She brings conceptual and minimalistic artistic strategies to their logical and formal limits by exploiting the broad artistic license possible within the contemporary art milieu. Far from being flippant, her works ? although seemingly ironic ? maintain their eloquence as poetic reflections on her subjects derived from the everyday. Her films have been shown at International Short Film Festival Detmold, FIDMarseille, BOZAR, e-flux, International Film Festival Rotterdam, Argos, Courtisane festival,...
Aisling O' Beirn
and other storeys
Animation | 0 | couleur | 11:55 | Irlande | 2006
Cette oeuvre récente s'inspire d'un ensemble de recherches sur différents récits informels concernant des lieux. Pour mener cette recherche elle fait la collection de mythes urbains, d'anecdotes, de monuments, de surnoms de lieux et de plans déssinés à la main qu'elle a rassemblés dans différentes villes et cette collection est de plus en plus importante. Cet intérêt pour ces récits informels vient d'une préoccupation concernant la plotique de description de l'espace à niveau local et non officiel. Des installations récentes et des oeuvres in situ marquent une tentative de rassembler quelques unes de ces informations hétérogènes de façon non linéaire grâce à des sculptures et des moyens adaptés à des lieux précis. Cette animation, '...and other storys...' ('... et autres étages...'), raconte une série d'histoires populaires à propos de différents monuments situés dans un éventail de villes et lieux. Ces histoires, souvant amusantes, illustrent la nature contestée de chacun de ces lieux tout en signifiant à quel point des emplacements géographiques différents peuvent souvent être liés par leur caractère ordinaire. Vous pouvez trouver de la documentation sur les oeuvres précédentes à l'adresse suivante : www.aislingobeirn.com
Aisling O'Beirn travaille principalement à Belfast et réalise des oeuvres pour des galleries mais aussi des oeuvres in situ. Elle a fait des expositions nationales et internationales. Elle donne des cours sur la sculpture à l'université d'Ulster (University of Ulster). Aisling O'Beirn est représentée par la Third Space Gallery de Belfast. Parmi les expositions récentes on trouve la Biennale de Venise, 'The Nature of Things: A Long Weekend' ('La Nature des choses : un long weekend'). Les artistes venant d'Irlande du Nord lors de la 51ème Biennale de Venise, responsable H. Mulholland Oct 2005, CITY/OBSERVER, accueilli par Rhizome, dirigé par Yukie Kamiya, 'RISK' exposition collective et atelier/Residency CCA Glasgow, dirigé par Ele Carpenter 'THE BELFAST WAY' Herzeliya Museum of Contemporary Art, Tel Aviv, Israël mars 2005 organisé par S. Edelsztein. Exposition à deux avec R. Buchannen, Ards Arts Centre, organisé par Fully Formed Projects, 2006, SPACE SHUTTLE 2006, Lr Garfield Street and PS2, Belfast organisé par P. Muschler OBSCURED BY ARCHITECTURE, South Dublin Co. Council organisé par M. Dewmpsey DOGS HAVE NO RELIGION, le musée tchèque des beaux arts, Prague, organisé par R. Drury, 2006. Parmi les expositions personelles on trouve '...AND OTHER STOREYS' Void, Derry, organisé par C. Darke et M. O'Boyle, 2006 ainsi que A SMALL URBAN INVENTORY, Golden Thread Gallery April 2005
Mark O'connell
All Broke Up
Art vidéo | dv | couleur | 3:58 | USA | 2004
"What? Torture!?! I didn`t see any torture. Did you see some torture? Nobody saw any torture....."
Mark O`Connell probes and pushes the emerging representational, juxtapositional possibilities afforded by today`s expanding range of digital media. After a score of years in music--as a performer, composer, and producer--he now works with a variety of media: still images, video, film, music and text; all manipulated as digital information. The finished pieces are generally delivered via videotape or Quick Time computer files. His work has been exhibited in a wide range of venues.
Alison O'daniel
Deep Woods
Vidéo expérimentale | dv | couleur | 5:30 | Royaume-Uni | 2005
Le dos d'une femme quelque peu à gauche du centre, remplit l'image. Elle se tient juste devant la caméra, qui de temps en temps enregistre un aperçu de l'homme qui se tient face à elle à quelques mètres de distance, quelque part dans une forêt. La caméra, l'homme et la femme bougent à peine tandis u'un voix off éclaire le contexte de ce qui est en train de se passer. La voix appartient probablement à l'homme duquel nous avons vu juste assez pour être capable d'estimer qu'il doit être un vieux gentleman. Il explique qu'il est sans cesse à l'affût de nouveaux défis, expériences et limites. Il se demande comment cela va l'affecter, quelque soit ce qu'il fera plus tard, ce dont le spectateur ne peut qu'avoir une idée. La voix off semble être basée sur une conversation ou correspondance qui se joue entre lui et la femme avant l'enregistrement. Il admet qu'il se sent embarrassé, gêné par cette situation et dans l'idée qu'il va faire une telle chose en sa présence, en la présence de l'équipe caméra et éventuellement d'un public. Puis, alors que la caméra se déplace un peu, nous pouvons voir qu'il commence à se dévêtir calmement. Il remet ses vêtements à la femme. Comment son corps va-t-il réagir en ces circonstances, va-t-il coopérer élégamment ou cela va-t-il l'embarrasser ? Il n'est pas un modèle ou un acteur, dit-il. Il regarde alternativement vers la femme ou la caméra, comme si il ne voyait pas la femme, ou sur les côtés ou vers le haut. Très calmement il exécute les actions acceptées et ce sur quoi elle lui remet un morceau de tissu et ses vêtements. "Deep Woods" pourrait être interprété comme une performance qu'effectue O'Daniel à travers quelqu'un d'autre. C'est une action pour laquelle elle a besoin de l'autre et s'implique en entier dans ce dont elle est en premier lieu témoin : elle se tient clairement entre l'homme et la caméra, et le spectateur. Derrière son dos on peut voir ce qu'elle voit mais seul celui qui est face à elle peut voir son visage. Et ce n'est pas elle mais vous qui êtes le voyeur, sûrement pour le moins gêné par ce que vous êtes en train de voir.
Nick O'dwyer, Rachel BLISS
Village Life
Documentaire | dv | couleur | 60:45 | Royaume-Uni | 2005
Le village de Botton - replié dans les hautes contrées du Nord du Yorkshire Anglais ? est un épisode d?une série télévisée ; l?épisode du Village des Dammnés. C'est une expérience sociale audacieuse dans laquelle 136 villageois handicapés, ayant des difficultés pour apprendre, vivent en communauté avec 100 co travailleurs. A cause de sa situation géographique isolée entre autres, Botton est un lieu chargé d?émotion où d' étranges sauts d?humeurs sont routiniers et tolérés. Landmark film a bénéficié d'un accès au village de Botton remarquablement libre et VILLAGE LIFE ? filmé lors d?un froid hiver?est un mélange extraordinaire d?émotions et de bizarrerie. Le film suit à la trace un groupe de villageois au travers d?évènements de leur vie émotionnellement difficiles. C?est un documentaire inhabituellement "pur" qui déroule une série de scènes observées, permettant à ces gens dans le besoin de parler par eux-mêmes, sans la médiation d?experts ou de thérapeutes. Le résultat du film est très cru, direct, honnête et provocant.
Nick O?Dwyer a principalement, tourné pour la BBC depuis 1994 où il a réalisé la série Modern Time. Il a, à partir de 1998, commencé à travailler alternativement sur des séries de documentaires touchants pour ITV et Channel 4. Depuis, Nick est retourné une seule fois travailler avec la BBC à l?occasion d?un documentaire en 2002.