Catalogue > Faire une recherche
Résultats pour : Tout le catalogue
Antonin De Bemels, Bonhomme Daniel
Techniques de survie en solitaire
Vidéo expérimentale | dv | couleur | 7:0 | Belgique | 2008
Série d`impromptus en cours d`élaboration, en collaboration avec le Bonhomme Daniel. Quelques trucs et astuces pour mieux supporter la solitude et l`ennui.
Antonin De Bemels naît en 1975 à Bruxelles. Il est diplômé de l?ERG (Ecole de Recherche Graphique) en 1997. Son travail vidéographique est principalement axé sur la représentation du corps en mouvement et sur la relation dynamique entre images et sons. Il a réalisé à ce jour une quinzaine de courts-métrages expérimentaux, montrés dans de nombreux festivals internationaux, principalement en Europe mais aussi aux Etats-Unis, au Canada, en Amérique du Sud (Pérou, Uruguay, Brésil), en Asie (Taiwan, Chine, Corée du Sud) et en Australie. Il développe également son univers visuel à travers des performances audiovisuelles ("veejaying") en Belgique et à l`étranger (Serbie, Pays-Bas, Suisse, Espagne?) et des installations vidéo (participation à des expositions collectives en Belgique, en France, aux Pays-Bas et au Québec). Parallèlement à son travail de création personnel, il collabore régulièrement à des spectacles de danse contemporaine en tant que vidéaste et créateur sonore.
Manon De Boer, -
Presto, Perfect Sound
Film expérimental | | couleur | 6:0 | Pays-Bas, Belgique | 2006
Le film de Manon de Boer "Presto, Perfect Sound" montre le compositeur et violoniste George van Dam, jouant la sonate de Béla Bartok "Presto". De Boer a filmé et enregistré George van Dam jouant six fois le morceau en entier. Dans le but d'accomplir la parfaite bande-son, elle a donné à George van Dam les six enregistrements et lui a demandé de reconstruire le morceau de Bartok pour en faire un objet sonore parfait. Ensuite, de Boer a synchronisé l'image filmée avec cette bande-son. Ainsi, les sauts d'image coïncident avec les pauses dans la musique. En permettant à la séquence audio de dicter l'image à l'écran, de Boer inverse la prédominance traditionnelle de l'image sur le son au cinéma. Le film est une méditation sur la relation entre son et image. Il offre une réflexion intense sur un moment de concentration créative. Enregistré au Studio 4 de Flagey à Bruxelles le 13 août 2006, commandé par LUX et Frieze Projects, avec l'aide de Arts Council England et du programme Culture 2000 de l'Union Européenne. Frieze Projects en association avec Cartier.
Manon de Boer (Inde) vit et travaille à Bruxelles, en Belgique. Elle réalise des films, des vidéos, des installations, des publications et enseigne à KASK. Elle fait partie de la plate-forme de production-distribution Auguste Orts. Le travail de Manon de Boer tourne autour du portrait et de la mémoire. L'image et le récit biographique sont souvent séparés pour questionner la nature du portait, pour celui qui est dépeint comme pour le spectateur. Parmi ses récentes expositions: "Don Quijote?, Witte de With, Rotterdam, (2006), ?Documentary Creations?, Kunstmuseum, Lucerne (2005) et ?Nederland niet Nederland?, Van Abbemuseum, Eindhoven (2004). Son film "Sylvia Kristel" (2003) a été montré au festival international du film de Rotterdam et a reçu le prix Georges de Beauregard à Marseille en 2004. "Resonating Surface" (2005) a obtenu le prix Marseille Espérance au Festival International du Documentaire à Marseille (2006) et le prix du meilleur film expérimental au festival Curtas Metragens Vila do Conde, au Portugal. Ce film est actuellement montré à la biennale de Venise.
Manon De Boer
Resonating Surfaces
Doc. expérimental | 16mm | couleur | 39:0 | Pays-Bas, Belgique | 2005
Des hurlements de mort ouvrent "Resonating Surfaces" sur un écran blanc et écorché. C'est sur ce support d'images où aucune image n'est visible que les deux voix féminines (extrait de l'opéra d'Alban Berg "Lulu et Wozzeck") produisent une vibration corporelle, une vibration pure qui exprime la vie et qui est succédée par le silence et un écran noir. L'obscurité laisse peu à peu la place à des images de Sao Paulo, glissements à la surface de la ville fuyante, accompagnant les corps en rythme et les portraits de quelques individus. En même temps, se font entendre une voix chantante, des paroles et des souvenirs, de sorte que le son possède son propre espace mental, qui ne dérive jamais de celui occupé par l'image. La voix d'un individu commence à raconter une histoire et devient autant langage que texte, tandis que, dans un rythme à contretemps, l'image glisse vers le portrait de cet individu. Alors que grandit la gloire personnelle de Suely Rolnik, la voix vient au premier plan et l'image disparaît dans des prises sombres de cette femme et des prises lumineuses de Paris. Ces sous-expositions et sur-expositions permettent de donner plus d'espace à cette voix, à sa présence physique et aux images qu'elle évoque. "Resonating Surfaces" est un triple portrait, celui d'une ville, d'une femme et d'une attitude par rapport à la vie. Car l'histoire personnelle de Rolnik, psychanalyste brésilienne vivant à Sao Paulo, implique la dictature brésilienne des années 60 ainsi que le climat intellectuel parisien entourant Deleuze et Guattari dans les années 70. Le film entremêle différents thèmes: l'autre et la relation à l'altérité, la connexion entre corps et pouvoir, la voix et, enfin, les micropolitiques du désir et de la résistance.
Manon de Boer (Inde) vit et travaille à Bruxelles, en Belgique. Elle réalise des films, des vidéos, des installations, des publications et enseigne à KASK. Elle fait partie de la plate-forme de production-distribution Auguste Orts. Le travail de Manon de Boer tourne autour du portrait et de la mémoire. L'image et le récit biographique sont souvent séparés pour questionner la nature du portait, pour celui qui est dépeint comme pour le spectateur. Parmi ses récentes expositions: "Don Quijote?, Witte de With, Rotterdam, (2006), ?Documentary Creations?, Kunstmuseum, Lucerne (2005) et ?Nederland niet Nederland?, Van Abbemuseum, Eindhoven (2004). Son film "Sylvia Kristel" (2003) a été montré au festival international du film de Rotterdam et a reçu le prix Georges de Beauregard à Marseille en 2004. "Resonating Surface" (2005) a obtenu le prix Marseille Espérance au Festival International du Documentaire à Marseille (2006) et le prix du meilleur film expérimental au festival Curtas Metragens Vila do Conde, au Portugal. Ce film est actuellement montré à la biennale de Venise.
Jan De Bruin
China at Work
Documentaire | hdv | couleur | 5:55 | Pays-bas, Chine | 2012
China at Work is an observational video portraying Chinese factory workers. Filmed in the periphery of Shanghai it shows detail of individuality within the Chinese wirtschaftswunder. Quote: ?By doing the same thing the whole day one can only daydream.? The distorted but hopeful soundtrack consist and refers to classical Chinese music. There is no desire to make a strong statement or point out an opinion with this short film. It is more so an attempt to briefly put on a stage the individual within the masses. In a philosophical way it weavers around desire.
Jan de Bruin ( Delft, 1977) graduated in 2002 from the film department at the Dutch art-school St. Joost in Breda. After his graduation he devoted himself to making personal short documentary videos. In 2003 through 2005 with the support of the Dutch Foundation for Visual Arts he committed himself to the ?In America? project. Via this documentary project the artist tried to find a truth behind the (cinematographic) clichés of the USA. These clichés established themselves in his youth via media culture that did not have their origin in Europe. The short video Calling 911 (6:21min.) made in 2004 is one of the results of the above-described project. Shot in Los Angeles in November of 2003 it tells the story of a rescue operation of eventual mythical proportions. An example of the idea that ? reality ? does not exist but is a constant continuation of narrative. Nowadays de Bruin travels mostly around Europe with camera to film the unseen theatre of reality. To point out the unavoidable narrative. Via these short films de Bruin creates a psychological mirror on everyday life. Usually he records people in urban situations, engaged in interaction with each other. Hereby exploring the boundaries between film and art, as well as reality and fiction but since these are clichés; making foremost an effort to show us ourselves. This may be even a revolt against post-modernism.
Jan De Bruin
Calling 911
Documentaire | dv | couleur | 6:21 | Pays-bas | 2004
Calling 911 : ce film tourné à Los Angeles parle de l´Organisation secrète de Resque, aux États-Unis. Il illustre l´idée que la réalité n´existe pas aux États-Unis, mais qu´elle n´est qu´une narration contée en continu.
Jan de Bruin (Delft, 1977) est diplômé de l´école d´art St. Joost de Breda (2002, Pays Bas). Après son diplôme il se consacre à de courts documentaires personnels. De 2003 à 2005 il se plonge dans le projet "The America", avec le soutien de la Fondation hollandaise pour les Arts Visuels. Actuellement il voyage dans toute l´Europe avec sa caméra pour filmer le théâtre jamais vu de la réalité. Il a tourné ses dernières oeuvres, Waiting for Felipe (7min), à Milan, Italie, en septembre 2005,et No Fire (7min), à Hambourg, Allemagne, en juin 2006.
Jan De Bruin
Calling 911
Doc. expérimental | dv | couleur | 8:0 | Pays-Bas, USA | 2004
Au milieu du bruit de la circulation, une jeune femme est debout dans un coin, c?est encore une petite fille et elle n?a ni manteau ni sac. Son visage et la manière dont elle se tient laissent panser qu?elle est triste et abattue, ce qui la fait paraître encore plus renfermé sur elle-même. Une nouvelle réalité s?est approchée de trop près ; la réalité de la rue est maintenant à années lumières d?elle. L?homme qui lui parle, dont on pense d?abord qu?il est là pour la secourir, est en fait la raison pour laquelle elle est dans une situation difficile. De petits gestes, de plus grands gestes ? à l?exception de quelques mots, on ne peut pas les comprendre, mais il est clair qu?il se disputent, et pas seulement : c?est la fin (?vas-y, appelle le 911). Elle n?a qu?à composer trois chiffres. Une oscillation soudaine de la caméra qui nous permet de voir une plus grande partie de la rue, et le son de la musique qui commence donnent a l?incident une nouvelle dimension : un événement enregistré devient une tragédie. Que s?est-il passé ? Qui était cet homme ? A qui est-elle en train de parler ? Que dit-elle entre ses sanglots violents et ses profondes inspirations pour tenter de reprendre son souffle ? Lorsque la police arrive, elle continue de parler parce que la voix au téléphone lui paraît plus proche de celui qui l?a laissé là toute seule que deux hommes habillés en bleu ; on dirait qu?elle les remarque à peine. Entre temps, les pompiers sont également arrivés, suivis d?une ambulance. Une équipe entière de sauveteurs se rassemble autour d?elle. Finalement, elle entre dans l?ambulance de son plein grès, en titubant. Un plan, une prise unique contient toute une histoire, résume un long-métrage en entier.
Jan de Bruin est né en 1977 à Delft, aux Pays Bas et il vit et travail à Rotterdam. De 1996 à 2002, il a étudié au département audiovisuel de l?Académie des Beaux-arts St. Joost à Breda. En ce qui concerne ses films, c?est lui qui a les idées, il en est le réalisateur, le cameraman et le monteur. ?Calling 911? a été montré lors de nombreux festivals européens aux Pays Bas, en Italie, en Belgique, en Allemagne, e Suisse et en France. Depuis 1999, il travail sur plusieurs autres courts-métrages, comme par exemple un film composé d?images trouvées appelé ?Lost Angels? en 2000 ou ?No Fire?, un documentaire en un plan qui date de 2006.
Sébastien De Buyl
Spectre
Film expérimental | hdcam | couleur | 2:45 | Belgique, USA | 2020
Un esprit communique avec une lumière mystérieuse.
Sébastien De Buyl est né le 23 février 1987 à Houston, Texas. À 18 ans, il reçoit un appareil photo et gagne un concours de photographie la même année. Il suit une formation artistique à la UCCA – University College for the Creative Arts Maidstone (Royaume-Uni), où il pratique la peinture. En 2012, il réalise "Lone Wolf", un long-métrage tourné en guérilla (Belgique, France, Espace) librement adapté du roman de Jim Harrison "Un bon jour pour mourir". En 2015, il co-écrit le long-métrage, "The Life List" avec Louise Dubois pour Belga Films. En 2016, il réalise "Tournures", film court sur la thématique de l'inégalité homme-femme. Le film connait une belle vie en festivals. En 2017, il réalise "Ya me voy", long-métrage documentaire, portrait croisé d'un petit village de pêcheurs dans le golfe du Mexique. Le film est projeté au FIFF – Festival international du film francophone de Namure (Belgique) en 2017. Sébastien De Buyl est actuellement en post-production du film "Usures", en pré-production d’un film court de fiction, "Démon", et en développement de d’un film documentaire au Venezuela.
José Maças De Carvalho
A Piscina
Fiction expérimentale | 35mm | couleur | 12:0 | Portugal | 2006
La manière dont on traverse, une fois seulement, l?espace d?une piscine publique nous rappelle la vie, de la naissance à la mort.
João Viana est né en 1966 en Angola. Il a obtenu un diplôme de droit à l?université de Coimbra et a étudié le cinéma à Oporto. Il a travaillé dans les domaines de la réalisation, de la production et a également écrit des scénarios. Il a travaillé avec de Oliveira, Rocha, César Monteiro, Seixas Santos et Biett. Iana est née en 1971 en Allemagne. Elle a été directement influencée par Antonio Reis et a étudié à l?école de cinéma de Lisbon où elle a obtenu un diplôme e cinématographie. Elle a travaillé avec Serra, de Almeida, Lancelin et Filac.
José Maças De Carvalho
To president (drinking version)
Vidéo expérimentale | dv | couleur | 2:0 | Portugal | 2006
Une des pops stars les plus importantes revient sur le devant de la scène pour porter un toast à quelques uns des hommes politiques les plus important de notre époque.
José Maças de Carvalho est né en 1960 à Anadia au Portugal. Il a obtenu un diplôme en littérature à l?université de Coimbra Depuis le début des années 90, il travaille sur la photographie et il a commencé à travailler sur la vidéo en 2000. Il a fait des expositions au Portugal, à Macao, en France, en Espagne, en Hollande, en Slovaquie, au Brésil et dans d?autres pays. Il a également organisé plusieurs expositions.
Anouk De Clercq, Helga Davis
OK
Vidéo | hdv | noir et blanc | 5:0 | Belgique | 2021
In the Summer of 2020, at the height of the Black Lives Matter protests in her country, Helga Davis wrote a text that voices her pain, her despair and also her hopes for the future. After collaborating on Helga Humming (2019) and One (2020), the text became the starting point for a new film and a first work co-signed by Helga Davis and Anouk De Clercq. OK scrutinises the relations between Black and White while searching for the essence of collaboration and caring about the other.
Anouk De Clercq explores the potential of audiovisual language to create possible worlds. Her recent work is based on the utopian idea of ‘radical empathy’. Her work has been shown in Tate Modern, Centre Pompidou, Museo Nacional Centro de Arte Reina Sofia, MAXXI, Centre d’Art Contemporain Genève, BOZAR, International Film Festival Rotterdam, Berlinale, Ars Electronica, among others. She has received several awards, including the Illy Prize at Art Brussels in 2005 and a Prix Ars Electronica Honorary Mention in 2014. Anouk De Clercq is affiliated to the School of Arts University College Ghent as a visiting professor. She is a founding member of Auguste Orts and initiator of Monokino. Anouk De Clercq is the author of Where is Cinema, published by Archive Books. Helga Davis is a New York-based multidisciplinary artist who works as an actress, singer, writer and composer, as well as a radio and podcast host. Helga Davis performed as a principle actor in the 25th-anniversary international revival of Robert Wilson and Philip Glass's opera Einstein on the Beach. Davis' music career has included a stint in the rock band Women in Love, in the 1990s. More recently, Davis has starred in operas and theater pieces internationally, including Robert Wilson's The Temptation of St. Anthony, libretto and score by Bernice Johnson Reagon; Octavia E. Butler's Parable Of The Sower, Milton by Katie Pearl and Lisa Damour; The Blue Planet, a multimedia theater piece, by Peter Greenaway and Saskia Boddeke; and Soho Rep's Jomama Jones, Radiate. Davis hosts the "Helga" podcast, live events for New Sounds and WQXR-FM's Q2 Music.
Anouk De Clercq
Thing
Animation | hdv | noir et blanc | 17:0 | 0, Belgique | 2013
An architect talks about the city he has built. Gradually we realise that the city is imaginary. His account is an attempt to give his ideas a fixed shape. This, in a nutshell, is the story of Thing. Screened at a very large scale, Thing, is an architectural universe that ceaselessly reveals its own virtuality for it exists only as a nebula of points wherein the camera, or actually, the point of view, wanders. Indeed, the technology used in Thing does not allow talking about a camera since it is made of 3D scans of urban spaces. Instead, we could talk about a point of view, a gaze, or even a body (that wanders). Thereby, a tension is generated between the mechanical register of space and its embodied perception. A tension or overlap between two sensing interfaces: the scanner and the body, without any need to determine whether there is a desire to reproduce the mode of sensing of the latter through the technology of the former. Unlike other works in which the animation is for the artist an occasion to create spaces without memory (precisely because animation does not capture anything), in Thing, the virtual universe does have a memory; the scanner does capture. The same memory that a body has or that is required in the learning of perception. Calling it Thing is a resistance to provide connotation beyond the signalling of a paradoxical –for it is virtual– materiality. Notwithstanding the nuances between authors and periods, the word "thing" in philosophical and psychoanalytic traditions has often been used to refer to the inaccessible, a stronghold of inexplicable emptiness on which meaning is built. Thing, is a film that is built from a text that progressively describes, creates, or builds a space. The dot and the word become thereby, parallel compositional elements. (Anna Manubens)
Anouk De Clercq studied piano in Ghent and film at the Sint Lukas Brussels University College of Art and Design. Her works explore the audiovisual potential of computer language to create possible worlds, many of which have a strongly architectonic character. She has received several awards, including the Illy Prize at Art Brussels in 2005 and a Prix Ars Electronica Honorary Mention in 2014. Her work has been shown in Tate Modern, Centre Pompidou, Museo Nacional Centro de Arte Reina Sofia, MAXXI, Centre d’Art Contemporain Genève, International Film Festival Rotterdam, Ars Electronica, among others. Anouk De Clercq is affiliated to the School of Arts University College Ghent as an artistic researcher.
Anouk De Clerq, Anton AEKI & Jerry GALLE
Swan Song
Film expérimental | hdv | noir et blanc | 3:0 | Belgique | 2013
Brecht De Cock
artifacts of you, artifacts of me.
Vidéo expérimentale | 4k | couleur et n&b | 9:0 | Belgique | 2022
In a reconstruction of his father's death, the director combines techniques of animation, live action and photogrammetry. This intensely personal film deals with the universal topic of grief in a way that shows the power of contemporary artist animation and pushes the medium to its limits.
Brecht De Cock (1999) is an experimental multimedia artist, animator and filmmaker whose work combines computer graphics with original and archival footage. De Cock received his master's degree in audiovisual arts at LUCA School of Arts, Sint-Lukas Brussels, where he specialized in animation. He is currently studying for a master's degree in Cultural Studies at the Catholic University of Leuven (KUL).
Karel De Cock
Accepting the Image
Doc. expérimental | dv | couleur | 18:12 | Belgique | 2010
?Accepting The Image? portrays the way New York City women, their dreams and their lifestyles are represented in the media and in reality. The film questions this dual relationship between both worlds by sketching the portraits of Alynn, Lindsey and Holly, three young women who recently moved to the city. Filled with certain dreams and expectations, they each tell us what New York means to them and what their motivations were to go live there. As it appears, their incentives seem to blend with the image of the city as it is depicted in their favourite movies and television series. Some of the girls try to live up to the fiction, while others have already been confronted with a somewhat different reality. An observing camera sketches a feminine image of the streets of New York. The girls` story provides a direct comment to this and offers a critical perspective on the way young women in general identify with this and their idols representing it. ?Accepting The Image? questions the adoration of certain media and its consequences.
Karel De Cock °1982: Lives in Brussels and studied Audiovisual arts at the Sint-Lukas Institute in Brussels. In 2008 he received his Bachelor degree with his film ?Resonance? (2008). The film has been selected by various festivals e.g. Rencontres Internationales (FR), Transmediale 09 festival (DE) and Migrating Forms (New York Underground Film Festival). In 2009 he was selected for an exchange program with Beijing where he shot ?A Beijing Tale?, which was shown at Europalia China and The Beijing Student Film Festival. He graduated in the master department in 2010 with the film ?Accepting The Image? for which he spend 3 and a half months in New York City. His films are character based and situate themselves in the search and recovery of identity and relations. He has a background in the traditional fiction genre but since Resonance he finds himself crossing the borders of both fiction and documentary. He finished his studies as a bachelor in the fiction department with guidance from Patrice Toye and graduated in the master department of documentary with guidance from Herman Asselberghs & Rob Rombout
Karel De Cock
Resonance
Fiction expérimentale | dv | couleur | 18:30 | Belgique | 2008
Il y a John, un homme d'affaires de la Louisiane, François le banquier de Londres, et Antoine un trader suisse. Ensemble, ils réfléchissent sur leur carrière, sur les choix qu?ils ont fait et sur ceux qu?ils n?ont pas faits. Les choix qui ont fait leur succès, et fait d?eux ce qu?ils sont aujourd?hui. Alors que nous commençons à les connaître un peu, nous commençons également à connaître quelqu'un d'autre. Quelqu'un qui a peut-être été moins chanceux dans sa carrière. Ou peut-être voyons-nous le vrai visage de la réussite.
Karel De Cock est un cinéaste qui vit et étudie à Bruxelles (Belgique). À l?origine, il a une formation en conception graphique, mais il a très vite développé un intérêt pour le cinéma. Le fondement de ses films se trouve toujours dans la psyché des personnages. Pour chaque nouveau film, le défi principal est de trouver une nouvelle façon de faire passer la narration, et d?inventer un moyen de combiner de façon harmonieuse le contenu et la forme. Grâce à sa formation graphique, il combine les conventions de communication à travers les images fixes, avec celles du film traditionnel. De cette façon, il élargit les conventions cinématographiques traditionnelles et explore de nouveaux moyens de communication.
Karel De Cock
Unheard Silence
Vidéo | betaSP | noir et blanc | 4:30 | Belgique | 2009
Unheard Silence is a meditation on the role of women in the western genre. I came to realize that I related this subject matter to an image of The Searchers that was imprinted on my memory. So I decided to use this image hoping it would trigger a similar memory and communicate this subject to others as well. We stand together with a woman. Waiting and staring into the empty desert. Not knowing if the men will return or not.
Karel De Cock °1982: Lives in Brussels and studies Audiovisual arts at the Sint-Lukas Hogeschool in Brussels. In 2008 he received his Bachelor diploma with his film Resonance (2008). The film has been selected by various festivals e.g. Rencontres Internationales (FR), Transmediale 09 festival (DE) and Migrating Forms (New York Underground Film Festival). His films are character based and situate themselves in the search and recover of identity and relations. He has a background in the traditional fiction genre but since Resonance he finds himself crossing the borders of both fiction and documentary. Right now he finishes his studies in the master department of documentary with guidance from Herman Asselberghs, Rob Rombout and Ronnie Ramirez
Max De Esteban
Proposition Two
Vidéo | dv | couleur | 7:38 | Espagne | 2012
Proposition Two: The Collection SYNOPSIS The Propositions series assemble my projects dealing with contemporary art issues through photography and video. Contemporary art, as most intellectual endeavors today, has its own narratives, languages and contradictions that often feel highly specialized and removed. These projects search for visual structures that raise questions and pull them back to the social and political. In particular, ?Proposition Two: The Collection? addresses the permanent collections in contemporary art museums today. A collection necessarily reflects the dominant/institutional understanding of the nature of art and its role in society. Long gone the alternative visions led by artists such as Broodthaers and Haacke, the model initiated by Thomas Krens has been carried out to its logical consequences by incorporating advertising and entertainment into the museums core values.
Biography Max was born in 1959 in Barcelona, Spain. Lived and worked in Palo Alto, New York, Madrid and London. In 2009 opened his first stable studio in Barcelona and since then focuses exclusively on personal project-based work. Solo Exhibitions: Elegies of Manumission, Quartier Gallery, Vienna, Feb. 2013 Proposition One. Festival de la Luz, Buenos Aires, 2012 Elegies of Manumission, CEHP, Bratislava, 2012 Proposition One. Klompching Gallery, New York, 2011 Proposition One. Spicer House, Barcelona, 2011 Vertige. Fotofestiwal, Lodz, 2010 Don?t listen to me. Spicer House, Barcelona, 2010 Selected Group Exhibitions: Museum of Fine Arts Houston, USA, 2012 Post Script, Cork, Irland, 2012 The Gathering. Rhubarb. Diemar/Noble, London, 2012 Winter Salon. Klompching Gallery, New York, 2012 PNetwork, Siegen, Germany, 2011 Fnac. Madrid and Barcelona, 2011 Escuela Arte, Granada, 2011 FotoTageTrier Triennial, Trier, Germany, 2010 Awards: Encontros da Imagem, Best Portfolio, Finalist, 2011, Portugal National Award of Professional Photography, Gold LUX, 2010, Spain Grand Prix Jury`s Special Award, Fotofestiwal 2010, Poland Monographs: Elegies of Manumission, Nazraeli Press, USA, 2012 Selected TV, Magazine, Journal and Online Features: TA3, TV feature, July 2012, Slovakia Pravda Kultura, Elegies of Manumission, by Jena Opoldusová, July 2012, Slovakia ARTVAS, Vertige, by Joanne Junga Yang, June 2012, Korea Lens Culture, Elegies of Manumission, by Jim Casper, May 2012, France DW-TV Deutsche Welle, TV feature, November 2011, Germany Feature Shoot, by Alison Zavos, November 2011, USA NYC Art Scene, November 2011, USA NY Art Beat, October 2011, USA Wired, August 2011, Italy, USA and Japan Conscientious, by J. Colberg,, March 2011, USA Hotshoe Magazine, by Bill Kouwenhoven, February 2011, UK Education: Graduate from Universitat Politècnica de Catalunya (Spain) Master from Stanford University (USA) PhD from Universitat Ramon Llull (Spain) Fulbright Alumni. Representation: Klompching Gallery (New York) Charles Guice Contemporary (San Francisco) Spicer House (Barcelona)
Daniela De Felice
LIBRO
Doc. expérimental | dv | couleur | 20:0 | Italie, France | 2007
Mon grand-père Guglielmo entre en maison de retraite. Il confie un dossier à chacun de ses enfants. Ma mère ne l'ouvre pas. Moi je le lis. J'ai toujours entendu parler de ce dossier. Le dossier noir. J'étais persuadée que ce n'était qu'une image, un mythe. Le dossier noir existe, il est marron. C'est un recueil de documents relatifs à ma mère. J'y trouve un classement de lettres, de dessins, de cartes de voeux, de bulletins scolaires et même une liste de ses fautes. Les documents sont en ordre plus ou moins chronologique. Gugliemo a nourri sa collection pendant cinquante années. Sa fille, son gendre et ses petits enfants, dans cet herbier. Je trouve des articles qui racontent une tentative de suicide de ma mère, soulignés au bic rouge. À vingt et un ans, Paola a avalé des somnifères, dans la salle d'attente de la gare de Pise, après avoir raté un examen d'anatomie. Je trouve aussi les pages du journal intime de ma mère. Mon grand-père les avait arrachées les jours suivants. Je les lis aujourd'hui, comme il les a lues hier. Guglielmo classe, vole, investigue, mais il n'écoute pas.
Daniela de Felice est née à Milan en Italie en 1976. De 1990 à 1994 elle étudie le dessin et l?histoire de l?Art à Novara (Liceo Artistico). De 1994 à 1998 à Bruxelles elle fréquente l?ERG (Ecole de Recherche Graphique) où elle expérimente tous les supports visuels et narratifs. De 1999 à 2000 elle est boursière à Fabrica (Treviso-Italie), le centre de recherche sur la communication et les nouveaux médias. Elle collabore notamment au court métrage « Afterwords », sélection offi cielle de la Mostra di Venezia en 2000. Elle travaille à des projets de création graphique avec Amnesty International, Witness, Move our Money, Istituto Luce, Domus Magazine, Alessi, ID. Elle assiste aux workshops de Amy Franceschini - web design, Alan Fletcher - graphisme, James Victore - graphisme, John Maeda - web design, Marti Guixe - design, Gijs Bakker, droog design - design, Stephan Sagemaister - fi lm d?animation, Marina Abramovic - body art, Wim Crowel - graphisme et typographie. Elle publie dans Novum Magazine (Berlin), I-D Magazine (London), Abitare (Milano), La Repubblica (Roma), Il Corriere della Sera (Roma). A partir de ses dessins, elle réalise plusieurs fi lms vidéo, dont «Coserelle» sélectionné à Paris Berlin Hors Circuit, , les Inattendus, Festival international de Bruxelles etc? Daniela de Felice obtient une bourse d?aide à la création FIACRE du Centre National Arts Plastiques en 2001, pour « Libro Nero », une série d?images et de textes autour du fascisme en Italie à travers son expérience familiale. Depuis quelques années, son travail pictural croise le support multimédia et, en collaboration avec le cinéaste Matthieu Chatellier, elle a réalisé « Quelle vie heureuse » et « Courage Fuyons ! » deux cédéroms soutenus par la DRAC Basse Normandie et présentés au Centre d?Art Contemporain de Basse Normandie.
Javier De Frutos
Whoever You Are
Fiction expérimentale | hdv | noir et blanc | 6:9 | Espagne | 2021
“Whoever You Are” is a cinematic adaptation of Walt Whitman's seminal poem, “Whoever You Are Holding Me Now In Hand” directed by Javier De Frutos and produced by Whoever You Are Productions. Following a lifelong scholarship and appreciation of American literature, De Frutos adapted Walt Whitman's poem into a screenplay for the film. Within “Whoever You Are”, De Frutos utilizes several different mediums of execution including dance and vocals, which he combines using his unique directorial and choreographic style blended with dexterous editing.
Shocking, sensual, raw, radical – these are words synonymous with work by Olivier award-winning director and choreographer Javier De Frutos. Renowned for creating brutal yet beautiful film and stage work, De Frutos has consistently stunned audiences with his ability to make work that not only is violently challenging, but also sears the stage and screen with its intelligence and wit. Prompted by the pandemic to expand their film-making practice, producers Paul Chantry and Rae Piper of Whoever You Are Productions, invited De Frutos to collaborate with them in creating a new short film. This collaboration sought to build on a fruitful prior relationship which Chantry had enjoyed with De Frutos, that had involved working together on several productions, two of which had been filmed for the BBC ("Eternal Damnation to Sancho & Sanchez" and "The Most Incredible Thing"). Chantry and Piper had enjoyed a longstanding relationship of 7 years collaborating with award-winning company Evenlode Films and Productions, who were additionally invited to join the project.
Matthias De Groof
Diorama
Documentaire | mov | couleur | 34:40 | Belgique | 2018
When the staff of the AfricaMuseum destroys the very dioramas they used to guard for decades, a colonial worldview is demolished. What remains are dead animals staring at you amidst ecocide. The violent destruction forms an allegory of museological and ecological relations. Diorama literally means “through that which is seen”. It is a window which wants to suggest life as truthful as possible through death. The diorama then, becomes a still life: a Vanitas. So still, that the sculptural becomes pictorial, until men enter the broken window and become part of the nature morte. Men animate death through caress and tear the animals loose from a morbid decorum that offered them verisimilitude of an obsolete landscape.
Dr. Matthias De Groof has a strong interest in film, Congo and (post)colonialism. He has a Master’s in Philosophy (HIW - KUL), International Relations (UCL) and Cinema Studies (UA). He studied African Studies at UMU (Uganda) and became a Fulbright and BAEF visiting scholar at NYU’s Tisch School of the Arts. His PhD in Cinema Studies looked at African cinema. As a Postdoctoral Fellow of the Research Foundation - Flanders (FWO), he studied postcolonial film theory at the Antwerp University where he also taught World Cinema, Aesthetics and Curating & Exhibiting. His scholarly work has been published in Third Text and Columbia University Press amongst others. He is regularly asked to talk and write in non-academic contexts and to curate film programs. His own films have been presented i.a. at the IFFR, Media City, Cannes Pan-African Film Festival and the San Francisco Art Institute. Currently, he works at the Collegium for Advanced Studies in Helsinki. His film-triptych on postcolonial museology (CobraFilms) and his book on Lumumba’s Iconography (Leuven University Press) are about to be published.
Matthias De Groof
Onder het witte masker: de film die Haesaerts had kunnen maken
Doc. expérimental | 4k | couleur | 9:0 | Belgique | 2021
"Under the White Mask: the film Haesaerts could have made" uses fragments of "Under the Black Mask", a 1958 film about Congolese art directed by the Belgian artist Paul Haesaerts and qualified as colonial propaganda. This new film imagines what the masks, now subjects and not objects, would say. Aimé Césaire's "Discourse on Colonialism" is spoken in Lingala for the first time. This speech is still a critical mirror for Europe. "Under the White Mask" is limited to elements already existing in 1958.
Matthias De Groof (1981) Belgium. Filmmaker and scholar. His award-winning films have been presented at venues like the IFFR, Cannes Pan-African Film Festival, Le FIFA and the Berlinale. His edited book “Lumumba in the Arts” is published with Leuven University Press, and reached the top-100 "books to escape the news" (LitHub). He has held appointments at the New York University’s Tisch School of the Arts; the Helsinki Collegium for Advanced Studies; the Africa Multiple Cluster of Excellence of the Bayreuth University; and the Waseda University in Tokyo. Throughout is artistic and academic career, he was granted fellowships by the Canon Foundation, the KONE Foundation, Fulbright and BAEF. His filmography, produced by Cobra Films, includes “Under the White Mask” (2021), “Palimpsest of the Africa Museum” (2019), “Lobi Kuna" (2018), “Diorama” (2018) and “Jerusalem, the Adulterous Wife” (2008) among others.