Catalogue > Faire une recherche
Résultats pour : Tout le catalogue
![](/proposition/catalogue/photo/4300_godard_1.jpg)
![](/proposition/catalogue/photo/4300_godard_1.jpg)
Jean-luc Godard, Anne-Marie MIEVILLE
The Old Place
Doc. expérimental | dv | couleur | 47:0 | Suisse | 1999
L??uvre de commande pour le Museum of Modern Art de New York en 1999 aurait pu s?intituler De l?Origine de l?art ? avec la mention supplémentaire « pour nous ». Car Godard et Anne-Marie Miéville, dans cette méditation sur l?art et ses rapports à la réalité, retournent sans cesse à ses origines ? autrement dit, « c?est à la fois ce qui se découvre comme absolument nouveau et ce qui se reconnaît comme ayant existé de tout temps. » Les deux établissent un aimable dialogue avec les autres arts ? la littérature, les arts plastiques, la musique. Il ne s?agit pas non plus ici de donner un aperçu de l?histoire de l?art, mais d?ouvrir des brèches en se demandant quel rapport l?art entretient avec la réalité et ses horreurs. Il ne faut pas s?attendre à quoi que ce soit d?absolu, mais se laisser porter par le cours des images, qui tissent et retissent sans cesse des liens nouveaux, les unes avec les autres, avec les textes et la musique. À une peinture de Monet, Godard et Miéville associent des images de coquelicots poussant le long d?une autoroute ; ainsi faut-il sans doute imaginer leur méthode de travail : hors des sentiers battus de l?histoire de l?art, ils rencontrent partout de l?herbe sauvage. Le matériau est tout organisé, comme par le Dr Mabuse, avec ses mille yeux, et ce qui touche dans ce travail, c?est la simultanéité avec laquelle tout semble coexister et se tendre la main. Tout d?un coup, on est pris d?une grande gratitude ? quel bonheur, en effet, pour les humains que l?art, que tous les arts veillent imperturbablement à former notre image du monde, alors que ce monde fait tout pour nous vendre d?autres images comme étant la réalité. En dépit de son côté radical, il y a toujours eu chez Godard une grande tendresse : il peut arriver que l?on entende soudain la Pastorale de Beethoven et que l?on voit une petite fille avec une natte, dans une petite robe bleue, en train de peindre des fleurs.
Jean-Luc Godard est né à Paris le 3 décembre 1930. Son père, brillant médecin et sa mère, issue d`une très riche famille de banquiers, lui donnent une éducation au milieu des livres. Il fait ses études d`abord à Nyon, en Suisse, puis au lycée Buffon à Paris. Durant toute sa jeunesse, il sera partagé entre la Suisse et la France et par la différence de classe sociale de ses parents (grande bourgeoisie pour sa mère et moyenne bourgeoisie pour son père). En 1949, il suit des cours de lettres et de sciences à la Sorbonne puis prépare un certificat d`ethnologie. Ses études se partagent entre la peinture, la littérature, l`ethnographie et le cinéma (il suit des cours de l`Institut de filmologie de la Sorbonne). Parallèlement, il est très souvent au Ciné-club du Quartier Latin (où il fait la connaissance de Jacques Rivette, d`Eric Rohmer et de François Truffaut et à la Cinémathèque Française. Dès 1950, il écrit dans La Gazette du Cinéma, créée par Jacques Rivette. En 1952, par l`intermédiaire de sa mère qui connaît Jacques Doniol-Valcroze, le fondateur, avec André Bazin, des Cahiers du Cinéma, il écrit pour la première fois dans la revue (n°8 de janvier 1952) sous le pseudonyme de Hans Lucas. Il est alors très proche de Paul Gégauff et d`Eric Rohmer. En 1952, Jean-Luc Godard retourne en Suisse pour éviter le service militaire. Puis, pour éviter également l`enrôlement suisse, il part en Amérique du Sud et en Jamaïque. De retour en Suisse, il travaille à la télévision suisse romande à laquelle il vole de l`argent, ce qui lui vaut un bref séjour en prison puis en asile psychiatrique, sous la surveillance de son père. En 1954, après la mort de sa mère dans un accident de voiture, il réalise son premier court métrage Opération Béton, ayant pour thème la construction du barrage de la Grand-Dixence. Il a alors 24 ans et ce premier film lui permet d`avoir de l`argent devant lui. Ensuite, il enchaîne quatre courts-métrages plus personnels : Le Signe (adapté de Maupassant, réalisé et produit en Suisse par JLG), Une femme coquette (1955, l`histoire d`une femme qui écrit à une amie qu`elle a trompé son mari en séduisant le premier venu), Tous les garçons s`appellent Patrick (1957, l`histoire de deux amies qui rencontrent un coureur de jupons) et Une histoire d`eau (collaboration entre JLG et Truffaut : Truffaut filme les inondations de 1958 et Godard monte et commente). La rencontre du réalisateur avec le producteur Pierre Braunberger a considérablement aidé la naissance de ces courts-métrages. Mais c`est avec Charlotte et son Jules, son quatrième court-métrage de fiction que JLG annonce le style d`A bout de souffle, tant au niveau de l`image, du lieu (l`étroite chambre de l`hôtel de Suède) ou des personnages (la jeune fille détachée et le jeune homme amoureux trahi). Parallèlement à ces courts-métrages, JLG fait l`acteur pour ses amis : Eric Rohmer dans Charlotte et son steak (1953), Jacques Rivette dans Paris nous appartient (1958)? En 1960, après le tournage d`A bout de souffle (qu`il a pu tourner grâce aux signatures de Truffaut - à l`origine du scénario - et de Chabrol, et qui devient la figure de proue de la Nouvelle Vague), il épouse Anna Karina qui sera l`égérie de ses films suivants (Une femme est une femme, Vivre sa vie, Le Petit soldat?). Avec elle, en 1964, il fonde sa propre maison de production, Anouchka Films. Peu après le tournage de Pierrot le fou en 1965, ils divorcent. En 1966, pour la dernière fois dans un film de Godard, Anna Karina apparaît dans Anticipation (épisode du Plus vieux métier du monde), fable futuriste dans laquelle, à la fin, l`actrice lance à la caméra un regard d`adieu des plus émouvants. En 1967, Jean-Luc Godard tourne La Chinoise avec Anne Wiazemsky (petite fille de François Mauriac que l`on a déjà vu jouer dans Au hasard Balthazar de Robert Bresson). Il se marient à Paris la même année. Toujours en 1967, il participe à un travail collectif, Loin du Vietnam, pour lequel il part dans la partie nord du Vietnam. En 1968, il collabore pour la première fois avec la télévision pour tourner Le Gai Savoir qui sera refusé d`antenne, les commanditaires n`approuvant finalement pas le film du cinéaste. Après avoir manifesté son désaccord avec le limogeage d`Henri Langlois, alors directeur de la Cinémathèque Française, il fonde le groupe Dziga Vertov avec Jean-Pierre Gorin, Gérard Martin, Nathalie Billard et Armand Marco, militants marxistes-léninistes. Dans la mouvance des événements de mai 68, le groupe se consacre pendant plusieurs années à un cinéma politique aux revendications sociales exacerbées. Les années politiques de Godard durent jusqu`en 1972. Dès 1973, il commence à travailler avec Anne-Marie Miéville qui devient sa compagne. Pendant six ans, tous deux réalisent plusieurs films (dont beaucoup en vidéos) : Ici et ailleurs, Numéro deux, Six fois deux?. Cette période est marquée par une interrogation omniprésente sur le rapport entre les images et leur sujet et s`apparente finalement à des sortes de documentaires mis en scène. En 1979, il revient au " vrai " cinéma : il commence par travailler sur un projet qui ne verra jamais le jour avec Diane Keaton et Robert de Niro. Son réel retour se fait avec Sauve qui peut la vie, film tourné en 35 mm et dont le scénario a été écrit en collaboration avec Anne-Marie Miéville et Jean-Claude Carrière. Après le tournage de Passion, Jean-Luc Godard entreprend celui de Prénom Carmen. Isabelle Adjani, qui devait au départ interpréter le rôle de Carmen (finalement pris par Maruschka Detmers), quitte le plateau au bout de quelques jours. En 1984, afin de pouvoir terminer le difficile tournage de Je vous salue Marie, JLG accepte un film de commande. C`est Détective, avec Johnny Hallyday, Nathalie Baye et Claude Brasseur, film qu`il présente à Cannes où il reçoit une désormais fameuse tarte à la crème. Ensuite, entre quelques travails vidéos (dont, en vrac, Grandeur et Décadence d`un petit commerce de cinéma, hommage au septième art, On s`est tous défilés, vidéos sur les défilés de Marithé et François Girbaud, Le dernier mot, tourné pour les dix ans du Figaro Magazine) JLG tourne plusieurs longs-métrages remarqués, de Soigne ta droite à Nouvelle Vague en passant par Hélas pour moi et For ever Mozart. Parallèlement, il entreprend un ouvrage de taille : la conception d`un documentaire gigantesque visant à retracer la grande épopée du cinéma. C`est Histoire(s) du Cinéma qu`il réalise en 1998 (mais dont les deux premiers volets datent de 1988) et pour lesquelles il compile moult images de films et d`archives qu`il monte et commente. Ce document lui vaut un César d`honneur lors de la cérémonie de 1998. Cette année, c`est avec Eloge de l`amour qu`il revient au cinéma à proprement parler (après cinq ans d`absence dans les salles) et au Festival de Cannes, après avoir été nominé pour Sauve qui peut la vie (1979), Passion (1982), Détective (1985), Aria (1987, film collectif) et Nouvelle Vague (1990).
![](/proposition/catalogue/photo/17_6052_godard_1.jpg)
Jean-luc Godard
Le Livre d'Image
Film expérimental | 4k | couleur | 85:0 | France, Suisse | 2018
Te souviens-tu encore comment nous entrainions autrefois notre pensée ? Le plus souvent nous partions d’un rêve … Nous nous demandions comment dans l’obscurité totale Peuvent surgir en nous des couleurs d’une telle intensité D’une voix douce et faible Disant de grandes choses D’importantes, étonnantes, de profondes et justes choses Image et parole On dirait un mauvais rêve écrit dans une nuit d’orage Sous les yeux de l’Occident Les paradis perdus La guerre est là …
De nationalité Suisse. Né le 3 décembre 1930 à Paris (France)
![](/proposition/catalogue/photo/23_2569_godovannaya_1.jpg)
![](/proposition/catalogue/photo/23_2569_godovannaya_1.jpg)
Masha Godovannaya
a text floating on a river
Film expérimental | 16mm | couleur et n&b | 8:50 | Russie, Autriche | 2021
![](/proposition/catalogue/photo/15_1384_godoy_1.jpg)
Marco Godoy
The system / El sistema
Vidéo | hdv | couleur | 2:30 | Espagne, Bolivie | 2014
On the 13th of November of 2014 a set speakers and a power generator was introduce in the In the Bolivian jungle, near the river Mamoré, an Amazonian affluent. For hours, El sistema (The system), a text by Eduardo Galeano was played on loop in the loud speakers. The uncontrollable and unpredictable forces of nature make the area of Trinidad a hardly habited region, one of the few areas that is still resisting the development of progress, progress understood as a destructive force.
Marco Godoy is a cross disciplinary artist currently working with photography, video and installation. Born in Madrid and now living in London he is MA in Photography at the Royal College of Art, after graduating from the UCM of Madrid and School of the Art Institute of Chicago. His work has been e exhibited internationally in galleries and institutions such as Dallas Museum of Contemporary Art, Matadero Madrid, Stedelijk Museum s-Hertogenbosch, Edinburgh Art Festival, Liverpool Biennial, ICA London, Palais de Tokyo or Whitechapel Gallery.
![](/proposition/catalogue/photo/0318_goel_1.jpeg)
![](/proposition/catalogue/photo/0318_goel_1.jpeg)
Véronique Goël
Agbar
Documentaire | dv | couleur | 10:45 | Suisse | 2005
C'est l'histoire en trois récits de la Torre Agbar que Jean Nouvel a conçue à Barcelone. Ce bâtiment de 144 mètres, se dresse en un cylindre protubérant de base ovale avec une façade circulaire de verre et de métal. Que dire d'une telle emprise sur le paysage urbain, qu'en montrer pour en prendre la mesure ? Le parti pris de Véronique Goël est radical et minimaliste. Elle décide d'en proposer quatre plans fixes qui réduisent sa prestance en la fondant dans l'épaisseur du tissu urbain. Ces images d'une Tour empêtrée plutôt qu'élancée sont d'une durée suffisante pour que le regard les détaille à sa guise et perçoive la parfaite banalité du quotidien duquel se détache massivement cette architecture. Le premier plan est muet, nonobstant le son direct de la ville en activité, les trois autres sont visités par deux voix. En espagnol, français et anglais, elles disent trois textes sur un ton à l'articulation neutre, sans emphase. Le premier est tiré d'une affiche promotionnelle de la Ville de Barcelone, le deuxième est une liste descriptive de la fonction d'utilisation des étages et le troisième est la description de la tour par Jean Nouvel lui-même. Comme dans le film mythique de Chris Marker « Lettres de Sibérie », les commentaires donnent à une même scène des sens différents. Mais plus avant, la superposition des voix dans le dernier plan suggère un babil qui ne peut définitivement pas venir à bout de cette Tour Agbar, dont le film de Véronique Goël consigne le mutisme obtus. (jp)
Véronique Goël est née en 1951 à Rolle, Suisse. Elle vit à Genève. De 1967 à 1970, elle suit une formation de couturière modéliste. Elle vit et travaille à Rome et à Bruxelles dans la Haute Couture et le prêt-à-porter (1970-71), puis effectue en 1972 un voyage en Afrique du Nord et de l'Ouest. Elle travaille ensuite comme modéliste indépendante (1973-75). En 1974-75, elle effectue un séjour à New York puis à Florence, avant d'étudier la peinture et la gravure à l'Ecole des Beaux-Arts de Lausanne (1976-78). L'année suivante, en 1979, elle participe à l'atelier cinéma de l'Ecole supérieure d'arts visuels de Genève, et suit des séminaires avec J-M. Straub et D. Huillet, J. van der Keuken. De 1983 à 1989, elle vit et travaille à Londres avec le cinéaste expérimental américain Stephen Dwoskin. En 1987, elle séjourne à Berlin. En 1998, elle mène une recherche et développe le projet d'un film sur l'architecte bâlois Hans Schmidt (1893-1972). En 2000, « Mémento », installation photographique, fait l'objet d'une exposition au Palais de l`Athénée à Genève. En 2001, elle conçoit et réalise un DVD pour l'exposition PAIX au musée d'ethnographie de Genève. En 2002, « Fugue », installation vidéo, est exposée à la Triennale de sculpture suisse contemporaine, Bex. En 2002-03, elle enseigne la vidéo dans la section Communication visuelle HEAA, Genève. En 2004, «On the Other Side of the See», installation photo et «Cubes and Plots», jeu de cubes, sont exposés à la Galerie Ruine à Genève. De juillet à décembre, elle obtient une bourse et entre en résidence artistique à Barcelone; elle réalise une série photographique sur la Ciutat Vella et vidéo sur le Poblenou.
![](/site/_images/_all/work_no_image.jpg)
Vélronique Goël
So Long No See
| | couleur | 16:0 | Suisse | 2009
Filmées et enregistrés à partir d?un wagon, lors des arrêts dans les stations du S-Bahn (métro aérien) de Berlin, les images et les sons de «So Long No See» forment une composition cinématographique qui prend fin par la lecture d?une lettre en hommage à Luc Yersin, ingénieur du son de cinéma, mort prématurément le 30 mai 2008. Cet hommage pourtant, n?est jamais replié sur lui-même, et le film, de par son écriture, inscrit d?emblée le personnel dans l?impersonnel et propose une lecture de l?histoire individuelle en relation à l?histoire en général.
Cinéaste et plasticienne née en 1951, à Rolle (Suisse), Véronique Göel vit et travaille à Genève. Elle a commencé par une formation de couturière avant de s?orienter vers des études de peinture et de gravure à l?École des Beaux-Arts, à Lausanne puis à Genève. Sa rencontre, en 1979, lors d?un atelier de cinéma à l?École Supérieure d?Arts Visuels à Genève avec Jean-Marie Straub et Danièle Huillet est déterminante. Entre 1982 et 1989, elle vit et travaille à Londres avec le cinéaste expérimental américain Stephen Dwoskin. Véronique Goël a entrepris de nombreux séjours en Afrique, à Berlin, à New York, à Florence ainsi que dernièrement une résidence d?artiste à Barcelone.
![](/proposition/catalogue/photo/14_3020_goldbach_1.jpg)
Niklas Goldbach
Bel Air
Installation vidéo | hdcam | couleur | 8:4 | Allemagne | 2012
In his video works, photographs and sculptures, Niklas Goldbach questions the relation between hierarchic societal structures and individual, liberal courses of action. Goldbach ́s protagonists ? dressed in the garment of the urban prototype in white shirts and black trousers and referred to as ?representatives? or ?placeholders? by the artist ? colonize seemingly epic stages of modern architectural complexes, postmodern urban environments or alleged paradises defying civilization, all finding their commonality as places oscillating between utopia, dystopia and heterotopia, while lacking any clearance for an escape. This theme is present in his video "Bel Air" (2011): the video takes us on an inner journey, on a real trip by car through the deserted landscape of the Everglades National Park in Miami. Using elaborate post-production, four of Goldbach ́s representatives negotiate solely via nonverbal communication the various levels of hierarchal conflicts whose result can only anticipate evil. While letting his protagonists (all played by German actor Christoph Bach) act the entire repertoire of male body language as encoded by the media, the parallels to the schizophrenic psychological situation of the individual or the society he is born into are hard to ignore. Text: Viktor Neumann
Niklas Goldbach, born in Witten, Germany, lives and works in Berlin. After studying Sociology at Bielefeld University and ?Photography and Video? at the Unversity of Applied Sciences Bielefeld, he was awarded with a "Meisterschüler" degree at the University of the Arts Berlin in 2006. In 2005 he received the Fulbright Grant New York and majored in the MFA program of Hunter College, New York City. Niklas Goldbach received several sholarships (i.e. Stiftung Kunstfonds Bonn 2010, Arbeitsstipendium Bildende Kunst des Berliner Senats 2013) and has presented his works in numerous solo shows, group exhibitions, and festivals in venues like the Reina Sofia National Museum Madrid, Mori-Art Museum Tokyo, Centre Pompidou Paris, National Taiwan Museum of Fine Art, Museum der Moderne Salzburg, Museum Ludwig Köln, Kunstmuseum Mülheim an der Ruhr, Neuer Berliner Kunstverein, City Galery Gdansk, European Media Art Festival Osnabrück and the Shortfilm-Festival Oberhausen. Since 2009 he teaches as ?Visisting Professor? at the ?Umeå University - Academy Of Fine Arts?, Sweden. From 2012-13 he worked as guestprofessor for "Basics of Moving Image" at the University of the Arts (UdK) Berlin.
![](/proposition/catalogue/photo/08_5400_goldbach_1.jpg)
![](/proposition/catalogue/photo/08_5400_goldbach_1.jpg)
Niklas Goldbach
DAWN
Vidéo | dv | couleur | 1:12 | Allemagne | 2008
« Dawn » a été filmé dans le sous-sol du Palais de Tokyo à Paris. Le Palais a été réalisé pour l'Exposition Universelle de 1937. Bien que la façade classique années trente soit encore conservée aujourd?hui, l'intérieur a subi toute une série de modifications. En 2001, le Palais a été partiellement reconstruit. La vidéo montre une soixantaine de personnes immobiles, étendues sur des sacs de couchage dans le sous-sol encore non restauré du Palais de Tokyo, tandis qu'une boule disco tourne lentement.
Niklas Goldbach est né en 1973 à Witten (Allemagne). Il a étudié la photographie à l'Université de Bielefeld (Allemagne) et les arts médiatiques expérimentaux à l'Université des Arts de Berlin où il a obtenu son diplôme en 2004, avec la meilleure mention. En 2005, il s?est spécialisé en suivant le programme Integrated Media Arts du Master of Fine Arts du Hunter College, City University de New York, avant de poursuivre ses études en troisième cycle à l'Université des Arts de Berlin, où il a obtenu son diplôme de « Meisterschüler ». Depuis 2001, son travail est exposé internationalement.
![](/proposition/catalogue/photo/18_3197_goldbach_1.jpg)
Niklas Goldbach
1550 San Remo Drive
Vidéo expérimentale | mov | couleur | 18:0 | Allemagne | 2017
"1550 San Remo Drive" was filmed in February 2017 on the premises of the Thomas Mann House in Pacific Palisades, California, USA. The video features quotes from Thomas Manns diaries (1940-1943), architect JR Davidson and advertisements from the real estate companies which marketed the house, before it was bought by the German government in November 2016 for $13.25 million. The video features detailed shots of the uninhabited house before its recent renovation, quotes from Thomas Manns diaries (1940-1943) and advertisements from the real estate companies which marketed the house. "1550 San Remo Drive" reflects on personal, economical and representational desires and aspirations.
Niklas Goldbach, born in Witten, Germany, lives and works in Berlin. After studying Sociology at Bielefeld University and "Photography and Video" at the Unversity of Applied Sciences Bielefeld, he was awarded with the "Meisterschüler" degree at the University of the Arts Berlin in 2006. In 2005 he received the Fulbright Grant New York and majored in the MFA program of Hunter College, New York City. In his videos, photographies and installations Goldbach is involved in the relation between architecture and ethics within modernist traditions and postmodern cities. Established between reality and fiction, Goldbach's works use architectural concepts and elements to create ambiguous perceptions of man-made environments. In his recent videos and photographs, he appropriates urban environments as stages to examine the relationship between subjectivity and hierarchical societal structures within and beyond the nation state through the lens of a globally expanding interconnectivity of these sites. In his earlier film works, his often duplicated protagonists have colonized epic stages of modern architectural complexes, postmodern urban environments or alleged paradises defying civilisation, all finding their commonality as places oscillating between utopia and dystopia. Niklas Goldbach received several scholarships (among others Stiftung Kunstfonds Bonn 2010, Arbeitsstipendium Bildende Kunst des Berliner Senats 2013, Projektförderung des Berliner Senats 2014, Dresdener Stipendium für Fotografie 2016, Villa Aurora Los Angeles 2017) and presented his works in numerous solo shows, group exhibitions, and festivals in venues such as the Museum der Moderne, Salzburg, Museo Reina Sofia, Madrid, Mori-Art Museum, Tokyo, Neuer Berliner Kunstverein n.b.k., documenta 14 public programs, Berlinische Galerie - Museum of Modern Art Berlin, Cornerhouse, Manchester, National Taiwan Museum of Fine Arts, Centre Pompidou, Paris, Houston FotoFest Biennial 2016 and the Short Film Festival Oberhausen.
![](/proposition/catalogue/photo/08_5401_goldbach_1.jpg)
![](/proposition/catalogue/photo/08_5401_goldbach_1.jpg)
Niklas Goldbach
RISE
0 | dv | couleur | 2:22 | Allemagne, Thaïlande | 2007
Les bâtiments filmés dans cette vidéo sont les tours jumelles RCK, édifices inachevés de la rue Charoen Krung à Bangkok (Taïland). Ces « bâtiments fantômes », comme les ont dénommés les médias thaïlandais, ont été abandonnés au cours de l?année 1997, suite à la crise économique asiatique. Beaucoup d'entre eux restent encore délabrés aujourd'hui.
Niklas Goldbach est né en 1973 à Witten (Allemagne). Il a étudié la photographie à l'Université de Bielefeld (Allemagne) et les arts médiatiques expérimentaux à l'Université des Arts de Berlin (Allemagne) où il a obtenu son diplôme en 2004, avec la meilleure mention. En 2005, il s?est spécialisé en suivant le programme Integrated Media Arts du Master of Fine Arts du Hunter College, City University de New York (USA) avant de poursuivre ses études en troisième cycle à l'Université des Arts de Berlin, où il a obtenu son diplôme de « Meisterschüler ». Depuis 2001, son travail est exposé internationalement.
![](/proposition/catalogue/photo/20_2527_golder_2.jpg)
Gabriela Golder
Instancias de lucha
Installation vidéo | mov | couleur | 18:0 | Argentine | 2019
Répétitions pour le poing levé. La création d'un geste, sa naissance et sa mémoire. "Instancias de Lucha" a été réalisé avec des ouvriers d'usines récupérées par les travailleurs de Buenos Aires et des acteurs de groupes de théâtre communautaire. Je les ai invités à répéter un geste de lutte. Le choix du plan séquence, du cadre fixe et du ralenti permet d'observer la déconstruction de chaque mouvement, sa gestation, son développement et sa fin. Cette œuvre appartient à la série "Scenes of work". Elle prend comme point de départ les thèmes, les préoccupations et les représentations visuelles du groupe "Les artistes du peuple" (Los Artistas del Pueblo, actif entre 1915 et 1930 en Argentine) et en propose une relecture contemporaine en format vidéo.
Gabriela Golder est née en 1971 à Buenos Aires (Argentine), où elle vit et travaille. Artiste visuelle, commissaire d'exposition et professeure, elle est directrice de la BIM - Bienal de la Imagen en Movimiento, Buenos Aires (Argentine), et commissaire de El Cine es otra cosa, le programme de vidéo et de film expérimentaux du Buenos Aires Museum of Modern Art (Argentine). Elle travaille essentiellement les "images en mouvement", et sa pratique artistique soulève principalement les questions de la mémoire, de l'identité et du monde du travail. Ses vidéos, films et installations, pour lesquels elle a remporté plusieurs prix et bourses, ont été présentés dans de nombreux lieux d'exposition et festivals dans le monde entier. Elle a notamment reçu les prix suivants: le Estado da Arte, de la 21a Bienal de Arte Contemporánea Sesc_Videobrasil, São Paulo (Brasil); le "Sigwart Blum Award" de la Asociación Argentina de Críticos de Arte (Argentine); le Media Art Award du ZKM – Zentrum für Kunst und Medien, Karlsruhe (Allemagne); le premier prix du Festival Videoformes, Clermont-Ferrand (France) et le Tokyo Video Award (Japon).
![](/proposition/catalogue/photo/2673_golia_1.jpeg)
![](/proposition/catalogue/photo/2673_golia_1.jpeg)
Piero Golia
Killer Shrimps
Documentaire | | couleur | 80:0 | Italie, USA | 2005
"Poolside at a ranch-style house in the canyons of Los Angeles, two filmmakers and their crew are filming a documentary about a young director. An interesting exploration of the ambitions and expectations of a rising star. Going back and forth between different realities and possible futures, the arrival of a peculiar food delivery will open their experience to an alternative world populated with hallucinations. This sets the stage for the mother of all gore fests, as the two directors and their crew end up as characters in the eternal battle against evil creatures."
Piero Golia was born 1974 in Naples. He lives in Los Angeles. "He is considered one of the most interesting young emerging contemporary artists. His work has been shown in major museums and galleries all over the world, from Turin to Los Angeles, from Paris to Miami. Eccentric and provocative, he makes installations which involve the audience, as in Faccio sul serio, presented in 2002 in Milan, where a visible elecric flux goes through a gold inscription informing the audience about the dangers surrounding them. In his works he plays with dimension ? as in Retrospettiva, a model museum in which all his productions are reproduced in miniatures ? alternating technological and physical issues. When the Tirana Art Biennal invited him to participate, he arrived in his own boat. Killer Shrimps is his first feature film."
![](/proposition/catalogue/photo/1358_golovnev_1.jpeg)
![](/proposition/catalogue/photo/1358_golovnev_1.jpeg)
Ivan Golovnev
Malenkaya Katerina
Documentaire | dv | couleur | 24:0 | Russie | 2004
Sibérie Nord occidentale, Russie. La caméra observe très attentivement la manière dont une petite fille du peuple Khanty, prénommée Katerina, découvre le monde qui l'entoure à partir de ses deux ans jusqu'à l'âge de quatre ans. Toutes les activités des "adultes" comme ramasser du bois, nourrir les chiens ou parler aux cerfs, sont effectuées avec une intense concentration et avec une autonomie surprenante. Katerina acquiert un talent certain pour reconnaître les voix des gens et les cris des animaux. Petit à petit, elle va vers l'inconnu et l'inconnu se fait plus proche. Cependant cette coexistence traditionnelle avec la nature est sur le point d'être compromise avec la découverte d'un gisement de pétrole non loin du campement de nomades où vit Katerina.
Golovnev Ivan est diplômé du département d'histoire de la Omsk State University. En 2002, il finit ses études au Sverdlovsk Film Studio. Cette même année, il suit les Cours Supérieurs des Scénaristes et Metteurs en Scène à Moscou.
![](/proposition/catalogue/photo/4714_gomez_1.jpg)
![](/proposition/catalogue/photo/4714_gomez_1.jpg)
Géraldine Gomez
Centre Pompidou
0 | 0 | | 0:0 | France | 2007
Le Centre National d`Art et de Culture Georges-Pompidou est une institution culturelle originale crée avec la volonté manifeste de dynamiser, après la déshérence du Palais de Tokyo, le concept de musée d?art Contemporain, de redynamiser le rôle de la France comme centre artistique de référence et de permettre la coexistence de toute les formes de création artistique moderne. Arts plastiques, arts vivants et arts visuels y apparaissent au sein d?une architecture novatrice, profondément contemporaine et controversée, conçue par Renzo Piano et Richard Rogers. Le Centre Pompidou a ouvert ses portes au public en 1977. A l?occasion de son vingtième anniversaire, il subit une profonde rénovation et une réorganisation de ses espaces et de ses volumes internes, permettant d?accroître la superficie totale de 8000 m². Aujourd?hui, il est l?un des monuments les plus visités de France et quelque cinq millions de personnes s?y laissent happer chaque année. Le Centre Pompidou abrite la première collection d?art moderne et contemporain d?Europe. Lieu d?interdisciplinarité et de diffusion de l?art contemporain, le Centre organise une trentaine d?expositions différentes par an. Mais, le Centre Pompidou n?est pas qu?un simple musée, c?est aussi un lieu d?échange et de vie. Il accueille deux bibliothèques, la bibliothèque publique d?information (BPI) qui, à elle seule, attire le tiers des visiteurs du Centre et la bibliothèque Kandinsky, consacrée à l?art du XXème siècle, ainsi qu`un centre de recherche musicale, l?IRCAM. Le Centre dispose aussi de salles de cinémas, de spectacles et de débats où il programme colloques, rencontres, projections, lectures et spectacles rassemblant publics et personnalités venus du monde entier. Fort d?un espace dédié, le Centre propose une galerie et des ateliers destinés au jeune public. En 2009, le Centre Pompidou ouvrira une antenne décentralisée, une annexe, à Metz en Lorraine.
Géraldine Gomez est programmatrice cinéma au Musée National d?Art Moderne. Dans le cadre de ses fonctions elle participe à différents événements, des projets à la croisée des chemins entre cinéma, monde numérique et arts nouveaux, des projets comme "Cinémas de demain", "Troisième Oeil", "Plasticiens du web" ou "Demain dès l`aube".
![](/proposition/catalogue/photo/16_2189_gomez_diaz__1.jpg)
Xiana Gomez-diaz
Carretera de una sola dirección
Doc. expérimental | hdv | couleur | 27:20 | Espagne | 2016
Approximation to the brothel as a non-place, through its matter, architecture, location and advertising elements, as well as through the social silence that surrounds it. A road trip to catalogue the 22 active road brothels in 2015 in Navarra (Spain), looking into omission, desertion and resilience.
Filmmaker and visual artist, Xiana is the co-founder of independent film company Walkie Talkie Films (Barcelona, 2008), which specializes in creative documentary and experimental work. Researcher in fields of representation, gender, and identity - PhD in Audiovisual Communication. Music producer and artist (TA!, The Adaptation Dance). Her films frequently take in subjects such as intimate storytelling, identity and the construction of gender, as well as the observation of nature.
![](/proposition/catalogue/photo/4756_gomez-pena_1.jpg)
![](/proposition/catalogue/photo/4756_gomez-pena_1.jpg)
Guillermo Gomez-pena
Declaration of Poetic Disobedience
Vidéo expérimentale | dv | couleur | 15:15 | USA, Canada | 2005
As a 'Post-Mexican' performance artist operating out of the US for over 20 years, one of the artist's conceptual obsessions has been to constantly reposition himself within the hegemonic maps. Whether this map is the Americas, the larger cartography of art, or his personal biography, one of his jobs has been to move around, cross dangerous borders, disappear and reappear somewhere else, and in the process create 'imaginary cartographies'.
Born in 1955 and raised in Mexico City, interdisciplinary artist/writer Guillermo Gómez Peña came to the U.S. in 1978. Since then he has been exploring cross-cultural issues and North/South relations with the use of multiple mediums: performance, radio art, book art, bilingual poetry, journalism, video and installation art. His performances and critical writings have been instrumental in the development of debates on cultural diversity, identity and U.S. Mexico relations. Gómez Peña was a founding member of the Border Arts Workshop/Taller de Arte Fronterizo (1985-1990), a contributor to the NPR radio magazine Crossroads (1987-1990) and the editor of the experimental arts magazine The Broken Line/La Linea Quebrada (1985-1990). He has been an associate of Post-Arte, the network of Latin American conceptual artists and visual poets; a writer for newspapers and magazines in the U.S. and Mexico; and a collaborator in two award-winning films. He is a 1991 recipient of a MacArthur Fellowship. His performance and installation work has been presented internationally, extensively touring many countries such as Canada, England, Germany, Spain, Switzerland, the Soviet Union to name a few. His performance Border Brujo was awarded the Prix de la Parole at the International Theatre Festival of the Americas (Montreal), and the 1989 New York Bessie. The film version of Border Brujo made in collaboration with Isaac Artenstein premiered at the Film Festival of San Juan (Puerto Rico), and later on was awarded first prize in the 1991 National Latino Film and Video Festival (New York) and first prize in the category of performance film at the Cine-Festival (San Antonio). He has also appeared on the films In The Pursuit of Happiness by Louis Malle, Mi Otro Yo by Philip and Amy Brookman, and Seeing is Believing by Lynn Hershman. A collection of his writings was recently published by Graywolf Press under the title Warrior For Gringostrioka.
![](/site/_images/_all/work_no_image.jpg)
Gabriel Menotti Gonring
a knife all blade
Vidéo expérimentale | | couleur | 1:57 | Brésil | 2008
This video was made out of the darkness, without any kind of subject but the camera itself. The lens was covered so that no light could reach the cmos sensor. What you are seeing is the feeble attempt of the compression algorithm to make images out of nothing. In one of its first exhibitions, in a Brazilian film festival, the video was mistaken for pure noise and the projectionist interrupted the screening right after the beginning.
Gabriel Menotti (Brazil, 1983) is an artist, critic and curator involved with different forms of cinema. Among the most recent events in which he has participated are the Artivistic festival (Montreal), Medialab Prado?s Interactivos?! (Madrid), the 16th International Symposium of Electronic Arts (Dortmund) and the 29th São Paulo Art Biennial. At the present time, he is a PhD Candidate at the Media & Communications department of Goldsmiths College (University of London).
![](/proposition/catalogue/photo/23_4712_gonzalez_monroy_1.jpg)
![](/proposition/catalogue/photo/23_4712_gonzalez_monroy_1.jpg)
Juan David Gonzalez Monroy, Dornieden Anja
Natural Human
Doc. expérimental | 16mm | couleur et n&b | 30:0 | Colombie, Allemagne | 2023
A natural human is a polymorphous emulator. A natural human is always looking for new emulation challenges. A natural human is a hunter. A natural human is always hungry. All other creatures are prey. A natural human observes, emulates and becomes the other creature. In this manner, a natural human swallows the other creature’s power. I despise natural humans. I am an aping mutator. I will not be swallowed. I want others to see how they are being swallowed. Natural humans created me and I will do my best to destroy them. Yours truly, the aping mutator.
OJOBOCA is a Berlin-based artist duo formed by Anja Dornieden and Juan David González Monroy. Their artistic practice is focused on experimental film and expanded cinema, exploring the intersection of myth, history, and technology. Their works often draw on cultural myths and archetypes to create otherworldly atmospheres that challenge the boundaries of traditional narrative structures. They call their working method Orrorism, which they define as an approach to filmmaking that seeks to subvert the manipulative power of images and create a communal experience of cinema that operates on the unconscious. Through the use of devices such as narration and the trance state, Orrorism aims to challenge the authority of the film machine and create a space where the communal can exist beyond the structures of power. In essence, Orrorism is an attempt to use the power of film to disrupt dominant cultural narratives and create a space for collective exploration and self-reflection. Since 2010, OJOBOCA has created a series of experimental films, installations, and performances that have been screened at film festivals and art venues worldwide, among them the Museum of the Moving Image, ICA London, Wexner Center for the Arts, Österreichische Filmmuseum, Anthology Film Archives, Haus der Kulturen der Welt, Kunstverein München, Ullens Center for Contemporary Art, Berlinale, International Film Festival Rotterdam and New York Film Festival. Their work is also known for its innovative use of analog film techniques which they continue to develop as members of the artist-run film lab, LaborBerlin.
![](/site/_images/_all/work_no_image.jpg)
Dominique Gonzalez-foerster, Tristan BERA
Belle comme le jour
Fiction expérimentale | | couleur | 12:0 | France | 2012
SYNOPSIS Prélude aux Belle de Jour (1967) de Luis Buñuel et Belle Toujours (2006) de Manoel de Oliveira, Belle comme le Jour est l?histoire de Séverine avant son mariage avec Pierre et avant de devenir Belle de jour. Séjournant à l?Hôtel Regina de Paris, près de la rue de Rivoli, elle rencontre au musée du Louvre un étranger qui lui raconte une histoire dérangeante. À partir de son récit du saint et de la chienne elle commence à rêver d?une toute autre cérémonie. Belle comme le Jour c?est aussi l?histoire d?une jeune étudiante parisienne, une cinéphile d?aujourd?hui qui cultive sa ressemblance avec Catherine Deneuve et qui, en rejouant ses scènes de cinéma préférées, rencontre le sosie de Marcello Mastroianni. Belle comme le Jour c?est enfin l?histoire de S., un cas d?étude masochiste : une jeune femme vit avec un trauma secret et développe une double vie dans l?imaginaire et la fiction qui questionne le plaisir et la soumission. Sa rencontre avec G. dans le monde des antiques du musée du Louvre est l?occasion pour elle de développer de nouveaux fantasmes.
DOMINIQUE GONZALEZ-FOERSTER Dominique Gonzalez-Foerster (France, 1965) vit à Paris et Rio de Janeiro. Elle est artiste visuelle et réalisatrice. Parmi ses récentes expositions monographiques: les projets pour la Dia Art Foundation, New York (2009); le Turbine Hall, Tate Modern, Londres (2008); MUSAC Museo de Arte Contemporáneo de Castilla y Léon (2008); Musée d?Art Moderne de la Ville de Paris / ARC, Paris (2007). Elle a aussi participé au Skulptur Projekte Münster (2007) et à la Documenta XI de Kassel (2002). Elle a obtenu le prix Marcel Duchamp en 2002. Ces cinq dernières années elle a mis en scène T.451 à la Tensta Konsthall (Stockholm, 2012); «the 121st Night» à Istanbul avec Tristan Bera produit par Protocinema; T.1912 avec le Wordless Music Orchestra au Guggenheim Museum, New York (2011); K.62/K.85 pendant Performa 09 NY (2009) avec Ari Benjamin Meyers. Parmi ses nombreuses videos: Park Central (2006), Atomic Park (2004), Riyo (1999), Ile de Beauté (1996) coréalisé avec Ange Leccia. TRISTAN BERA Tristan Bera (France, 1984) vit à Paris. Artiste visuel, formé en philosophie et histoire de l?art, son travail est basé principalement sur des références littéraires et cinématographiques et inclut différents formats et médias et toujours à tendance psychosexuelle. Depuis 2009, il collabore avec Dominique Gonzalez-Foerster dans différents projets comme expositions, films, fanzines, performances. En 2011, ils ont présenté Human Valley - the other side of contemporary history : un scénotope inspiré de Truffaut et Godard à la Kunsthalle de Zurich, entouré d?artistes, curators et collectionneurs. Dans ce cadre, ils ont initié une conversation et une lecture avec Catherine Millet : «Balzac et moi» au Zurich Schauspielshaus et à Bordeaux (Oct 2012). Ils éditent un fanzine de personnages (Torpille Valley, Farouche féline, Vertige Gradiva et Lago Monaco-Visconti). Après The Magic Skin (2011), Belle comme le jour (2012) est leur deuxième film, présentée en installation vidéo à Basel Art Unlimited (commissaire : Gianni Jetzer, juin 2012). En 2012, après «The 121st Night», un happening produit par Protocinema à Istanbul, il crée «peer-to-gynt» en collaboration avec DGF & Ari Benjamin Meyers. En 2013, il conçoit pour Charles Arsène-Henry et la Fondation Luma à Arles l?enfer d?une bibliothèque, Le Rayon Noir, ainsi qu?un film masochiste WHIP!.
![](/proposition/catalogue/photo/4702_gonzalez_1.jpg)
![](/proposition/catalogue/photo/4702_gonzalez_1.jpg)
Gabriel González
Los amantes polarizados
Animation | dv | couleur | 4:54 | Espagne | 2006
Les amoureux transis. Deux créatures se réveillent au sommet d'immenses tours en pierres. Pour s'aimer ils vont devoir sauter dans le vide.
Gabriel González [-dhijo-], autodidacte, co-fondateur du groupe indépendant ?...dijo el monje.?(1994-1997), travaille comme directeur artistique, activité qui lui permet de réaliser des courts-métrages d'animation. PRIMARIO (stéréoscopique interactif 1994-1995), AMAMANTA (tecno-rituel aléatoire narratif. 1995-1997) et ELGIROENELEJE (état méditatif de polarité dynamique. 1998-2007) ont été présentés dans les plus grands festivals d'art électroniques en Espagne (ArtFutura, Sonar, Observatori, Ciber@rt, Ciberconf, Arco, Decibelio... ) ainsi que dans d'autres manifestations consacrées au cinéma et à la vidéo. Cet artiste a aussi participé à des expositions à l'étranger (UNAM México Retrospective, File fest. Sao Paulo, Net Affects at Kunstvlaai4 - Amsterdam, Arteweb - canal (a) de Argentina, Raisat Art - Biennale di Venezia)...
![](/proposition/catalogue/photo/2578_gorewitz_1.jpg)
![](/proposition/catalogue/photo/2578_gorewitz_1.jpg)
Shalom Gorewitz
Soft Targets
Vidéo expérimentale | dv | couleur | 5:0 | USA | 2004
Les images ont été enregistrées aux alentours de Ground Zero, dans la partie Sud de Manhattan lors de plusieurs visites effectuées durant les semaines et les mois qui suivirent le 11 septembre. J'ai également tourné le long de la route 17 dans le New Jersey, une route nationale fréquentée le long de laquelle se trouvent beaucoup de grands magasins et de centres commerciaux. Alors qu'il traitait les images à l'aide de différents appareils électroniques et permettant de créer des images par ordinateur, Shalom Gorewitz pensa à ce que signifiait le fait d'être une cible facile alors qu'on s'habitue à vivre avec la peur qui s'est répandue dans la région depuis les attentats. Il a monté le film au tout début de la guerre en Irak et a imaginé à quoi pourraient ressembler les Etats Unis s'ils étaient bombardés lors d'une campagne de dominance rapide et si les enfants américains mourraient. Parfois les moments les plus ordinaires deviennent inquiétants et angoissants. Mais bien sûr les Européens savent cela, tout comme les Israéliens, les Irakiens, et beaucoup trop d'autres peuples - la destruction soudaine et rapide, les blessures atroces, l'agonie. Lorsqu'on a respiré les effluves d'un quartier réduit en un amas de cendres et de chair brulée.
Le père de Salom Gorewitz était le manager d'un certain nombre d'artistes, de "performers" et de musiciens, il a donc grandi à la périphérie du monde artistique new-yorkais du début des années 60. Sa mère a survécu à la Shoah et a élevé ses enfants dans la tradition juive. D'après lui, son travail circule entre la liberté et l'esprit révolutionnaire qu'il a acquis au contact des artistes qu'il a recontré grâce à son père et les principes juifs que sa mère et ses ancêtres lui ont transmis. Réalisé au plus haut niveau, l'art n'empêche pas la spiritualité. Depuis qu'il a obtenu son diplôme de l'Istitut des arts de Californie (California Instituteof the Arts) en 1971, il a toujours réussi à pratiquer les deux.