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Pedro Costa
Catalogue : 2013Casa de lava | Fiction | 35mm | couleur | 110:0 | Portugal | 1994
Pedro Costa
Casa de lava
Fiction | 35mm | couleur | 110:0 | Portugal | 1994
For his second feature film, from 1994, the Portuguese director Pedro Costa constructs a politically savvy homage to Jacques Tourneur?s 1943 horror film, I Walked with a Zombie, in which postcolonial decay is invested with both metaphysical and erotic allure. Leão (Isaach De Bankolé), an immigrant laborer in Lisbon, is knocked unconscious in an industrial accident; Mariana (Inês de Medeiros), a nurse, volunteers for the medical transport that repatriates the comatose man to one of the Cape Verde islands. She busies herself at the rustic hospital that has taken him in, but she quickly comes under the spell of the volcanic island?s loamy mysteries?many of which seem to revolve around the still inanimate man. Psychology takes a back seat to the overtones of history as Mariana finds herself growing increasingly involved with the family that lays claim to Leão as well as with a Portuguese émigrée, Edite (the French cult actress Edith Scob, from Eyes Without a Face), whose madness derives from social traumas of the local past. With a strikingly modern yet humanistic style, Costa elicits quietly declamatory performances from his remarkable cast (which joins nonactors and seasoned professionals) and creates moody, luminous tableaux to conjure an incantatory, Faulknerian earthiness.
Pedro Costa (born 1959) is a Portuguese film director. He is acclaimed for using his ascetic style to depict the marginalised people in desperate living situations. Many of his films are set in a district of Lisbon inhabited by the socially disadvantaged and shot in a natural and low-key way that makes them resemble documentaries. While studying history at University of Lisbon, Costa switched to film courses at School of Theatre and Cinema (Escola Superior de Teatro e Cinema). After working as an assistant director to several directors such as Jorge Silva Melo and João Botelho, he made a first feature film O Sangue (The Blood) in 1989. He collected the France Culture Award (Foreign Cineaste of the Year) at 2002 Cannes International Film Festival for directing the film No Quarto da Vanda (In Vanda?s Room). Juventude em Marcha (Youth on the March, known as ?Colossal Youth? in Anglophone countries, and ?En avant, jeunesse? ? ?Onward, Youth? ? in Francophone countries) was selected for the Cannes Film Festival in 2006 and earned the Independent/Experimental prize (Los Angeles Film Critics Assossiation) in 2008.
Pedro Costa
Catalogue : 2008MEMORIES | Vidéo expérimentale | dv | couleur | 102:0 | Portugal, Coree du Sud | 2007
Pedro Costa, Harun FAROCKI, Eugène GREEN
MEMORIES
Vidéo expérimentale | dv | couleur | 102:0 | Portugal, Coree du Sud | 2007
Diplômé de l`Escola Superior de Cinema (l`Ecole de Cinéma du Conservatoire National de Lisbonne), Pedro Costa suit les cours de l`acteur portugais Antonio Reis. Il réalise en 1987 son premier court métrage,"Cartas a Julia", suivi bientôt d`une série pour enfants pour la télévision portugaise. Très influencé par Friedrich-Wilhelm Murnau, il signe en 1989 "Le Sang", un drame encensé par la critique qui ne le satisfait pourtant pas tout à fait. "La Maison de lave" en 1994 confirme le talent de ce réalisateur portugais aux yeux des professionnels du cinéma, qui dévoile dès lors les caractéristiques de son travail : un esthétisme qui frôle le maniérisme, des noirs et blancs variés et très travaillés, des thèmes récurrents tels que le sordide et le crasseux, mais une certaine tendance à les sublimer. Son goût pour le sang et la violence froide se retrouve dans "Ossos" (1997). Les critiques voient en son style un retour au cinéma des origines, héritage du cinéma muet. Le film sera primé notamment à Venise et à Belfort. En 2000, il signe "Dans la chambre de Vanda" narrant la déchéance d`une toxicomane. L`esthétisme de Costa transforme cette histoire sombre en poème filmique. "Où gît votre sourire enfoui ?"(2001) est un hommage au couple de cinéastes Danièle Huillet/Jean-Marie Straub. "Il faut se risquer dans chaque plan, c?est ce que disait Antonio Reis. Risquer sa vie même dans chaque plan, chaque moment, chaque intonation d?un acteur. Sinon le cinéma ne sert à rien. Pour moi, il est fondamental qu?un film soit utile." Pedro Costa
Catalogue : 2007Minimo macho, minimo Fêméa | Installation vidéo | dv | couleur | 37:0 | Portugal | 2005
Pedro Costa
Minimo macho, minimo Fêméa
Installation vidéo | dv | couleur | 37:0 | Portugal | 2005
L´installation "Minimo macho, minimo fêméa", consiste en une double projection de bandes du film "No quarto da Vanda", et nous montre une vue alternant scènes d´extérieur et les intérieurs respectifs de maisons dans les environs de Fontainhais, Lisbonne. De ce fait, elle documente et intensifie l´existence d´immigrants des anciennes colonie par l´illustration, de manière claire et calme.
Diplômé de l'École Supérieure de Cinéma (École de Cinéma du Conservatoire National de Lisbonne), Pedro Costa y fut l'élève de l'acteur portugais Antonio Reis. En 1987 il réalise son premier court métrage, "Lettres à Julia", et continue avec une série pour enfants pour la télévision portugaise. Inspiré en Friedrich-Wilhelm Murnau, il réalise en 1989 "Ou Sangue", un drame encensé par la critique mais qui ne le satisfait pas entièrement. "À Casa de Lava" (1994) confirme le talent de ce producteur portugais aux yeux des professionnels du cinéma, révélant les caractéristiques de son travail : une esthétique qui s'apparente au maniérisme, des blancs et noirs variés et élaborés, des sujets récurrents dont le sordide et la crasse, qu'il tend à sublimer. Son goût pour le sang et la violence froide sont explicites dans "Ossos" (1997). Les critiques voient dans son style un retour aux origines du cinéma, un héritage du muet. Ce film fut récompensé, en particulier, à Venise et à Belfort. En 2000, il réalise "Non Quarto de Vanda", qui narre la décadence d'un toxicomane. L'esthétique de Costa fait de cette histoire obscure un poème cinématographique. "Onde jaz ou teu sorriso escondido?" (2001) est un hommage aux cinéastes Danièle Huillet/Jean-Marie Straub. "Comme le disait Antonio Reis, il est nécessaire de prendre des risques sur chaque plan. Risquer sa vie sur chaque plan, à chaque moment, à chaque intonation d'un acteur. Sinon, le cinéma ne sert à rien. Pour moi, il est capital qu'un film soit utile." Pedro Costa
Catalogue : 2007Où gît votre sourire enfoui | Documentaire | 35mm | couleur | 104:0 | Portugal, France | 2001
Pedro Costa
Où gît votre sourire enfoui
Documentaire | 35mm | couleur | 104:0 | Portugal, France | 2001
Pedro Costa filme Jean-Marie Straub et Danièle Huillet au cours des différentes étapes du travail de montage du film "Sicilia !". Jean-Marie Straub définit le montage comme un "combat avec la matière". Il s`avère en effet ici une épuisante épreuve de patience. Car ce n`est pas dans la composition générale du film, dans les choix fondamentaux, que nous plonge ce document, mais simplement dans un fastidieux travail sur les raccords. Chacun impliquant de minuscules choix, chaque fois lourds de sens pour l`esprit général du film à venir. Pedro Costa s`attarde sur ces images sans cesse fouillées, ralenties, repassées en arrière, immobilisées, jusqu`à leur donner un effet hypnotique. De même, il explore l`atmosphère d`un laboratoire obscur, puis inclut, sans les expliquer, deux étonnantes séquences où les Straub présentent leurs films à une poignée de spectateurs.
Diplômé de l`Escola Superior de Cinema (l`Ecole de Cinéma du Conservatoire National de Lisbonne), Pedro Costa suit les cours de l`acteur portugais Antonio Reis. Il réalise en 1987 son premier court métrage,"Cartas a Julia", suivi bientôt d`une série pour enfants pour la télévision portugaise. Très influencé par Friedrich-Wilhelm Murnau, il signe en 1989 "Le Sang", un drame encensé par la critique qui ne le satisfait pourtant pas tout à fait. "La Maison de lave" en 1994 confirme le talent de ce réalisateur portugais aux yeux des professionnels du cinéma, qui dévoile dès lors les caractéristiques de son travail : un esthétisme qui frôle le maniérisme, des noirs et blancs variés et très travaillés, des thèmes récurrents tels que le sordide et le crasseux, mais une certaine tendance à les sublimer. Son goût pour le sang et la violence froide se retrouve dans "Ossos" (1997). Les critiques voient en son style un retour au cinéma des origines, héritage du cinéma muet. Le film sera primé notamment à Venise et à Belfort. En 2000, il signe "Dans la chambre de Vanda" narrant la déchéance d`une toxicomane. L`esthétisme de Costa transforme cette histoire sombre en poème filmique. "Où gît votre sourire enfoui ?"(2001) est un hommage au couple de cinéastes Danièle Huillet/Jean-Marie Straub. "Il faut se risquer dans chaque plan, c?est ce que disait Antonio Reis. Risquer sa vie même dans chaque plan, chaque moment, chaque intonation d?un acteur. Sinon le cinéma ne sert à rien. Pour moi, il est fondamental qu?un film soit utile." Pedro Costa
Catalogue : 2007Six bagatelles | Doc. expérimental | dv | couleur | 20:0 | Portugal | 2004
Pedro Costa
Six bagatelles
Doc. expérimental | dv | couleur | 20:0 | Portugal | 2004
Pedro Costa a pris six scènes de "Où gît votre sourire enfoui?" et les a placées dans un contexte différent. Ces fragments ne sont pas seulement des "bagatelles", mais avant tout un regard personnel sur Danièle Huillet et Jean-Marie Straub.
Diplômé de l`Escola Superior de Cinema (l`Ecole de Cinéma du Conservatoire National de Lisbonne), Pedro Costa suit les cours de l`acteur portugais Antonio Reis. Il réalise en 1987 son premier court métrage,"Cartas a Julia", suivi bientôt d`une série pour enfants pour la télévision portugaise. Très influencé par Friedrich-Wilhelm Murnau, il signe en 1989 "Le Sang", un drame encensé par la critique qui ne le satisfait pourtant pas tout à fait. "La Maison de lave" en 1994 confirme le talent de ce réalisateur portugais aux yeux des professionnels du cinéma, qui dévoile dès lors les caractéristiques de son travail : un esthétisme qui frôle le maniérisme, des noirs et blancs variés et très travaillés, des thèmes récurrents tels que le sordide et le crasseux, mais une certaine tendance à les sublimer. Son goût pour le sang et la violence froide se retrouve dans "Ossos" (1997). Les critiques voient en son style un retour au cinéma des origines, héritage du cinéma muet. Le film sera primé notamment à Venise et à Belfort. En 2000, il signe "Dans la chambre de Vanda" narrant la déchéance d`une toxicomane. L`esthétisme de Costa transforme cette histoire sombre en poème filmique. "Où gît votre sourire enfoui ?"(2001) est un hommage au couple de cinéastes Danièle Huillet/Jean-Marie Straub. "Il faut se risquer dans chaque plan, c?est ce que disait Antonio Reis. Risquer sa vie même dans chaque plan, chaque moment, chaque intonation d?un acteur. Sinon le cinéma ne sert à rien. Pour moi, il est fondamental qu?un film soit utile." Pedro Costa
Catalogue : 2006Minimo macho, minimo Fêméa | Fiction | dv | couleur | 37:0 | Portugal | 2005
Pedro Costa
Minimo macho, minimo Fêméa
Fiction | dv | couleur | 37:0 | Portugal | 2005
l´installation "Minimo macho, minimo fêméa", consiste en une double projection de bandes du film "No quarto da Vanda", et nous montre une vue alternant scènes d´extérieur et les intérieurs respectifs de maisons dans les environs de Fontainhais, Lisbonne. De ce fait, elle documente et intensifie l´existence d´immigrants des anciennes colonie par l´illustration, de manière claire et calme.
Pedro Costa
Catalogue : 2013Ne change rien | Documentaire | 35mm | noir et blanc | 90:0 | Portugal | 2009
Pedro Costa
Ne change rien
Documentaire | 35mm | noir et blanc | 90:0 | Portugal | 2009
'Ne change rien' est né d'une amitié entre l'actrice Jeanne Balibar, l'ingénieur du son Philippe Morel et Pedro Costa. Jeanne Balibar, chanteuse, des répétitions aux enregistrements, des concerts rock aux cours de chant lyrique, d'un grenier à Sainte-Marie-aux-Mines à la scène d'un café de Tokyo, de Johnny Guitar à 'La Périchole' d'Offenbach. Pedro Costa filme dans un noir et blanc très contrasté la comédienne Jeanne Balibar, interprétant son album 'Slalom Dame' auprès du musicien Rodolphe Burger. Il nous invite à entendre sa voix qui résonne dans une scénographie s'apparentant à une grotte, comme dans un théâtre où l'obscurité instaure une certaine abstraction. La voix et le visage ombré sont sortis de leur contexte et se détachent de l'obscurité dominante. Cette forme austère, la durée des plans fixes, la place accordée aux silences, sont des éléments d'une forme habituelle chez le réalisateur portugais de ?En avant jeunesse?, avec ici le supplément poétique de la musique. Véritable ovni, cet objet expérimental, diamant noir à la fois beau et inquiétant, propose un étonnant travail sonore suscitant notre méditation. La caméra paraît parfois oublier qu'elle tourne et capte les hésitations de Jeanne Balibar. Avec les "off" du travail de la chanteuse, Costa invite ainsi le trivial qui dynamite un instant le mystère vocal. Ce film peut s?apparenter à un magnifique hommage à la création qui révèle sous ses aspects les plus lugubres son potentiel de séduction.
Pedro Costa (born 1959) is a Portuguese film director. He is acclaimed for using his ascetic style to depict the marginalised people in desperate living situations. Many of his films are set in a district of Lisbon inhabited by the socially disadvantaged and shot in a natural and low-key way that makes them resemble documentaries. While studying history at University of Lisbon, Costa switched to film courses at School of Theatre and Cinema (Escola Superior de Teatro e Cinema). After working as an assistant director to several directors such as Jorge Silva Melo and João Botelho, he made a first feature film O Sangue (The Blood) in 1989. He collected the France Culture Award (Foreign Cineaste of the Year) at 2002 Cannes International Film Festival for directing the film No Quarto da Vanda (In Vanda?s Room). Juventude em Marcha (Youth on the March, known as ?Colossal Youth? in Anglophone countries, and ?En avant, jeunesse? ? ?Onward, Youth? ? in Francophone countries) was selected for the Cannes Film Festival in 2006 and earned the Independent/Experimental prize (Los Angeles Film Critics Assossiation) in 2008.
Catalogue : 2012Ossos | Fiction | 35mm | couleur | 94:0 | Portugal | 1997
Pedro Costa
Ossos
Fiction | 35mm | couleur | 94:0 | Portugal | 1997
Estrela d?Africa, un quartier créole aux frontières de Lisbonne. Un petit enfant, vieux de quelques jours, va survivre à plusieurs morts. Tina, sa jeune mère, le prend dans ses bras et ouvre le gaz. Sauvé par son père, il dort dans la rue et boit le lait de la charité. Deux fois, il sera presque vendu, par trop de désespoir, trop d?amour, pour rien. Mais Tina n?oublie pas et ses soeurs du quartier voudront la venger.
Diplômé de l`Escola Superior de Cinema (l`Ecole de Cinéma du Conservatoire National de Lisbonne), Pedro Costa suit les cours de l`acteur portugais Antonio Reis. Il réalise en 1987 son premier court métrage,"Cartas a Julia", suivi bientôt d`une série pour enfants pour la télévision portugaise. Très influencé par Friedrich-Wilhelm Murnau, il signe en 1989 "Le Sang", un drame encensé par la critique qui ne le satisfait pourtant pas tout à fait. "La Maison de lave" en 1994 confirme le talent de ce réalisateur portugais aux yeux des professionnels du cinéma, qui dévoile dès lors les caractéristiques de son travail : un esthétisme qui frôle le maniérisme, des noirs et blancs variés et très travaillés, des thèmes récurrents tels que le sordide et le crasseux, mais une certaine tendance à les sublimer. Son goût pour le sang et la violence froide se retrouve dans "Ossos" (1997). Les critiques voient en son style un retour au cinéma des origines, héritage du cinéma muet. Le film sera primé notamment à Venise et à Belfort. En 2000, il signe "Dans la chambre de Vanda" narrant la déchéance d`une toxicomane. L`esthétisme de Costa transforme cette histoire sombre en poème filmique. "Où gît votre sourire enfoui ?"(2001) est un hommage au couple de cinéastes Danièle Huillet/Jean-Marie Straub. "Il faut se risquer dans chaque plan, c?est ce que disait Antonio Reis. Risquer sa vie même dans chaque plan, chaque moment, chaque intonation d?un acteur. Sinon le cinéma ne sert à rien. Pour moi, il est fondamental qu?un film soit utile." Pedro Costa
Catalogue : 2011O nosso homem / Notre homme | Fiction | | couleur | 23:0 | Portugal | 2010
Pedro Costa
O nosso homem / Notre homme
Fiction | | couleur | 23:0 | Portugal | 2010
« J?étais un bon maçon. J?ai jamais fais un mur de travers. Mon patron s?est jamais plaint de moi. Un jour le travail s?est arrêté, j?ai perdu mon chômage. Pas de pension de retraite, pas d?allocations familiales. J?ai cherché du travail partout, mais rien. Je ramenais pas d?argent à la maison, Suzete m?a foutu à la porte »
Catalogue : 2008The Rabbit Hunters | Fiction expérimentale | betaSP | couleur | 23:0 | Portugal | 2007
Pedro Costa
The Rabbit Hunters
Fiction expérimentale | betaSP | couleur | 23:0 | Portugal | 2007
Pedro Costa filme la vie quotidienne des habitants de Fontainhas, une communauté perdue, un bidonville en périphérie de Lisbonne. Tous aspirent à une vie meilleure faite de confort et de croissance économique. Virgilio se demande s?il a vraiment besoin d?un nouveau réfrigérateur, Benvindo et Maria se séparent, Isabelle n?en peut plus.
Diplômé de l`Escola Superior de Cinema (l`Ecole de Cinéma du Conservatoire National de Lisbonne), Pedro Costa suit les cours de l`acteur portugais Antonio Reis. Il réalise en 1987 son premier court métrage,"Cartas a Julia", suivi bientôt d`une série pour enfants pour la télévision portugaise. Très influencé par Friedrich-Wilhelm Murnau, il signe en 1989 "Le Sang", un drame encensé par la critique qui ne le satisfait pourtant pas tout à fait. "La Maison de lave" en 1994 confirme le talent de ce réalisateur portugais aux yeux des professionnels du cinéma, qui dévoile dès lors les caractéristiques de son travail : un esthétisme qui frôle le maniérisme, des noirs et blancs variés et très travaillés, des thèmes récurrents tels que le sordide et le crasseux, mais une certaine tendance à les sublimer. Son goût pour le sang et la violence froide se retrouve dans "Ossos" (1997). Les critiques voient en son style un retour au cinéma des origines, héritage du cinéma muet. Le film sera primé notamment à Venise et à Belfort. En 2000, il signe "Dans la chambre de Vanda" narrant la déchéance d`une toxicomane. L`esthétisme de Costa transforme cette histoire sombre en poème filmique. "Où gît votre sourire enfoui ?"(2001) est un hommage au couple de cinéastes Danièle Huillet/Jean-Marie Straub. "Il faut se risquer dans chaque plan, c?est ce que disait Antonio Reis. Risquer sa vie même dans chaque plan, chaque moment, chaque intonation d?un acteur. Sinon le cinéma ne sert à rien. Pour moi, il est fondamental qu?un film soit utile." Pedro Costa
Pedro Costa
Catalogue : 2016O Nosso Homem | Doc. expérimental | hdv | couleur | 23:0 | Portugal | 2015
Pedro Costa
O Nosso Homem
Doc. expérimental | hdv | couleur | 23:0 | Portugal | 2015
Nouveau montage, inédit de «O Nosso Homen». Un matin de l’été 2007. L’intérieur d’une baraque en bois et plaques d’étain dans la périphérie de Lisbonne. José Alberto, vingt-sept ans, et sa mère, cinquante-cinq ans, tous les deux Cap-Verdiens. Ils sont assis à une table. José Alberto se coupe les ongles avec un petit couteau de poche. Ils parlent en créole.
Pedro Costa est réalisateur, scénariste et directeur de la photographie portugais. En 1994, «Casa de Lava» est sélectionné au Festival de Cannes. «Ossos» remporte en 1997 le prix de la photographie de la Mostra de Venise. «La chambre de Vanda» est primé au Festival de Cannes en 2002. «En avant jeunesse !», qui revient sur la vie d’immigrés cap-verdiens déplacés dans un quartier HLM neuf de Lisbonne, est sélectionné en compétition internationales au Festival de Cannes en 2006, et est primé par le Los Angeles Film Critics Association en 2008. «Ne Change rien» est présenté à la Quinzaine des réalisateurs du Festival de Cannes en 2009. Son dernier film «Cavalo Dinheiro» a reçu le Léopard du meilleur film au Festival international du film de Locarno en 2014. «Il faut se risquer dans chaque plan, c’est ce que disait Antonio Reis. Risquer sa vie même dans chaque plan, chaque moment, chaque intonation d’un acteur. Sinon le cinéma ne sert à rien. Pour moi, il est fondamental qu’un film soit utile.» Pedro Costa
Diogo Costa Amarante
Noé Cottencin
Catalogue : 2023Life | Fiction expérimentale | mov | couleur | 5:0 | France, Pays-Bas | 2022
Noé Cottencin
Life
Fiction expérimentale | mov | couleur | 5:0 | France, Pays-Bas | 2022
LIFE « Journal de bord post-catastrophe. Tout commence dans un garage. On avait imaginé qu’il n’y avait pas de voitures ici, seulement des planches de surf et du matériel de jardinage. À cause de l’explosion, on n’entendait plus rien. Juste une sorte d’acouphène permanent. Il fallait réapprendre à écouter. » Life est un récit qui se déroule après un effondrement mystérieux où tout est à réinventer. Ici, il n’y a plus besoin de travailler, on se partage des couvertures pour se réchauffer et un parking est transformé en terrain de jeu d’où la vie peut reprendre. Dans ce monde étrange, on cherche la vague métaphysique sous terre, et l’on écoute Marc Bolan toute la journée… UN FILM DE Noé Cottencin AVEC Milla Sikora, Xavier Warming, Simone Avalon, Morris Draijer, Noé Cottencin, Clément Gingreau, Katerina Lymar CAMÉRA Sam Broekman, Noé Cottencin MONTAGE Noé Cottencin Produit dans le cadre de SoundImageCulture 2023, avec le soutien de la Sabam for Culture, Stichting Stokroos et NL Film Fonds.
Noé Cottencin (FR, 1994) a étudié l’image en mouvement à l’Académie Gerrit Gerrit Rietveld et au Sandberg Institute. Son travail, à travers des récits qui prennent différentes formes (dessins, films, interventions, publications), s’intéresse principalement à la mise en commun des individualités. Il vit et travaille actuellement à Amsterdam. Il fait actuellement partie du programme SoundImageCulture 2023, permettant à de jeunes réalisateurs d’êtres suivi dans le développement d’un projet personnel. Il est suivi dans le cadre de son projet par Andrea Luka Zimmerman (Jarman Award) et Amir Borenstein (Moving Image Art Prize).
Catalogue : 2022Reality and Fiction | Fiction expérimentale | mov | couleur | 10:20 | France, Pays-Bas | 2021
Noé Cottencin
Reality and Fiction
Fiction expérimentale | mov | couleur | 10:20 | France, Pays-Bas | 2021
Un chien, une fille, des adolescents et d’autres créatures fantastiques font l’insurrection de leur vie quotidienne à travers des marches dans la ville, des détournements d’espaces et autres actions à travers lesquelles ils observent et transforment la réalité et le monde autour d’eux.
Noé Cottencin (France, 1994) a étudié l’image en mouvement à l’Académie Gerrit Rietveld et au Sandberg Institute. Son travail, à travers des récits qui prennent différentes formes (dessins, films, interventions, publications), s’intéresse principalement à la mise en commun des individualités. Il vit et travaille à Amsterdam et Los Angeles.
Laure Cottin Stefanelli
Catalogue : 2020Double You Double You | Film expérimental | hdv | couleur | 17:53 | France, Belgique | 2019
Laure Cottin Stefanelli
Double You Double You
Film expérimental | hdv | couleur | 17:53 | France, Belgique | 2019
En quelques années, par la pratique du culturisme, Yukio Mishima, écrivain japonais, s’est métamorphosé, d’un créateur de mots, il devient « une créature des mots ». Charles Gaines, écrivain et journaliste américain compare le bodybuilder à un sculpteur de sa propre chair. Comment le travail, le sport, les normes culturelles et sexuelles définissent le corps et l’identité de chacun ? Par quels moyens définissons-nous notre propre image et par quels dilemmes passons-nous pour y parvenir ? « Double You Double You » reconstitue les étapes d’une compétition de bodybuilding. Jennifer Teuwen* est la seule athlète à concourir, et la caméra, son unique public. Le film met en scène la pulsion scopique – regarder-être regardé à l’infini – et propose une exploration visuelle et auditive, sensuelle et sensorielle du corps de Jennifer. * Jennifer est une bodybuildeuse professionnelle Belge, championne de sa catégorie « Women’s Physique », la plus musculeuse pour les femmes selon la IFBB (International Federation of Bodybuilding).
Laure Cottin Stefanelli est une artiste visuelle et une cinéaste qui vit et travaille entre Paris et Bruxelles. À travers ses films, ses photographies et ses installations, elle poursuit une recherche autour de récits centrés sur des personnages habités de tensions paradoxales – pulsions de vie, de mort, érotiques – celles qui résultent de la séparation entre l’esprit et le corps. Elle a exposé et participé à des festivals à travers la France et à l’étranger, dont États Généraux du Film Documentaire (Lussas, FR) ; KANAL – Centre Pompidou (Bruxelles, BE) ; Belo Horizonte International Short Film Festival (BR) ; Kasseler Dok Festival ( Kassel, DE) ; Moscow Biennale (RU), Art Brussels (BE) ; FIDMarseille (FR) entre autres. Son premier moyen-métrage, No blood in my body a reçu le prix du film court aux Écrans Documentaires d’Arceuil (FR). Elle a effectué plusieurs résidences à l’étranger dont le Hoger Instituut Voor Schone Kunsten, HISK (BE). Laure Cottin Stefanelli a étudié la littérature et le cinéma à l’Université Paris III et a été diplômée en Photo-Vidéo de l’École des Arts Décoratifs de Paris. Depuis 2018, elle enseigne à l’École d’Art de La Cambre à Bruxelles.
Pierre Coulibeuf
Catalogue : 2014Doctor Fabre Will Cure You | Fiction expérimentale | 35mm | couleur | 60:10 | France, Belgique | 2013
Pierre Coulibeuf
Doctor Fabre Will Cure You
Fiction expérimentale | 35mm | couleur | 60:10 | France, Belgique | 2013
Portrait fictif de l?artiste flamand Jan Fabre, basé sur son journal intime et ses performances. Le film, conte de fées moderne, projette Jan Fabre dans son propre imaginaire et compose un personnage qui change sans cesse d?identité. Jan Fabre joue de multiples rôles sous les déguisements les plus variés ; derrière un masque, toujours un autre masque? Le personnage féminin, tel un ?démon du passage? empruntant différents visages, hante le personnage masculin et inspire ses métamorphoses, ad infinitum. Les concepts de l??uvre sont la répétition, le simulacre et la métamorphose, dans un rapport essentiel aussi bien avec l??uvre de Jan Fabre qu?avec mon ?uvre propre. La métamophose, c?est ici le passage d?une forme à une autre, d?un état intensif à un autre, d?une identité à une autre, d?un univers à un autre. Le film comme ?transposition? ? la forme ?performance? se change en forme cinématographique ? création nouvelle. ?L?existence simule, elle dissimule, et elle dissimule que, même dissimulant et jouant un rôle, elle continue d?être l?existence authentique, liant ainsi, par une malice presque indémêlable, le simulacre à la véritable authenticité.? Maurice Blanchot.
Cinéaste et plasticien. Vit à Paris. Pierre Coulibeuf développe un projet interdisciplinaire : il réalise des fictions expérimentales qui investissent savamment le champ de l?art, et où les changements d?identité affectent les univers et les artistes qui inspirent ses oeuvres. Ses films sont présentés aussi bien au cinéma que, recomposés, sous forme d?installations (vidéo-photo) dans les musées. Ses oeuvres font partie d?importantes collections. Les principaux concepts de ses ?uvres sont le dédoublement, le simulacre, la métamorphose, le labyrinthe, la réalité comme fiction ou projection mentale. Coulibeuf a eu des expositions personnelles dans le monde entier : en Allemagne, Deichtorhallen, Hambourg (2006) ; au Portugal, Museu Colecçào Berardo, Lisbonne (2010) ; en France, Musée d?Art Moderne de Saint-Etienne (2009) ; Musée d?Art Roger-Quilliot, Clermont-Ferrand (2013) ; au Brésil : Fondation Iberê Camargo (2009) ; en Russie, Musée d?Art Contemporain de Perm (2011) ; en Chine : MOCA, Musée d?Art contemporain de Chengdu (2012) ; Yuan Space, Pékin (2013), et des expositions collectives au Brésil, 5ème Biennale d?art du Mercosul (2005) ; en Russie : 1ère Biennale d?art contemporain de l?Oural (2010) ; en Allemagne, Haus der Kunst (2012)? En 2013, Coulibeuf est nominé au Prix Art China, dans la catégorie des artistes étrangers les plus influents en Chine (avec Warhol, Marcel Duchamp, Araki, Shirin Neshat).
Catalogue : 2008Who's Meg Stuart (in Who's who? Series) | Art vidéo | 35mm | couleur | 7:46 | France | 2006
Pierre Coulibeuf
Who's Meg Stuart (in Who's who? Series)
Art vidéo | 35mm | couleur | 7:46 | France | 2006
La fiction du sujet / le sujet de la fiction. Autour de l`idée de "portrait" : le sujet en devenir, les fluctuations d`identité, la métamorphose, la dissolution du moi personnel ; l`entre-deux des images : glissement de l`image sociale, de l?identité d`artiste, aux images fictionnelles. « Nous sommes une pluralité qui s?est imaginée une unité » (Nietzsche). La question de la représentation : les images en tant que simulacres : interprétations : pures inventions. La transversalité : l`ambiguité ou l`indétermination des identités, mais aussi des codes artistiques. L?invention d?un lieu ?à la frontière? : entre le langage du cinéma et le langage de la vidéo.
Pierre Coulibeuf. Né à Elbeuf (France). Cinéaste et plasticien. Vit à Paris. La création contemporaine est le matériau du travail cinématographique et plastique de Pierre Coulibeuf. Dans un rapport transversal avec les genres du cinéma (fiction, expérimental...), ainsi qu?avec les modes de présentation de l?image en mouvement (projection 35mm, installation, vidéo, photographie), ses oeuvres inventent un lieu et un langage à la frontière des disciplines, critiquent les formes établies, questionnent les modes de représentation de la réalité. Une oeuvre hors normes, hors genres, hors limites. En 2006, plusieurs expositions personnelles en Allemagne, notamment aux Deichtorhallen-Haus der Photographie, à Hambourg. Pavillon international de la 5ème Biennale internationale d?art contemporain du Mercosul, Porto Alegre, Brésil, en 2005. Exposition d?ouverture du musée Berardo à Lisbonne, au Portugal en 2007.
Pierre Coulibeuf
Catalogue : 2009PAVILLON NOIR | Fiction expérimentale | 35mm | couleur | 24:0 | France | 2006
Pierre Coulibeuf
PAVILLON NOIR
Fiction expérimentale | 35mm | couleur | 24:0 | France | 2006
Fiction parodique de Pierre Coulibeuf basée sur des actions chorégraphiques d?Angelin Preljocaj. Les sept personnages qui évoluent dans le bâtiment Pavillon Noir de Rudy Ricciotti dynamitent sans vergogne les codes de la chorégraphie et du cinéma : contamination, débordement, distance, - la fiction met la réalité à l?épreuve.
Né à Elbeuf (France). Vit à Paris. Cinéaste et plasticien. Doctorat de lettres modernes ? Thèse sur Pierre Klossowski et Leopold von Sacher Masoch. La création contemporaine est le matériau du travail cinématographique et plastique de Pierre Coulibeuf. Dans un rapport transversal avec les genres du cinéma (fiction, expérimental...), ainsi qu?avec les modes de présentation de l?image en mouvement (projection 35mm, installation vidéo, photographie), ses oeuvres inventent un lieu et un langage à la frontière des disciplines, critiquent les formes établies, questionnent les modes de représentation de la réalité. Depuis 1987, Pierre Coulibeuf a réalisé des courts et longs métrages d?après notamment Pierre Klossowski, Michelangelo Pistoletto, Marina Abramovic, Michel Butor, Jean-Marc Bustamante, Jan Fabre, Meg Stuart, Angelin Preljocaj, Benoît Lachambre. Ses films sont sélectionnés dans de nombreux festivals internationaux de cinéma. Une rétrospective de ses films, sous le titre ?Le démon du passage?, conçue par le Ministère des Affaires étrangères en 2004, circule actuellement dans le monde entier. Pierre Coulibeuf présente également ses oeuvres sous forme d?installations (vidéo/photo) dans le réseau de l?art contemporain. En 2006, plusieurs expositions personnelles ont eu lieu en Allemagne, notamment aux Deichtorhallen-Haus der Photographie, à Hambourg. En 2005, il a été invité dans le Pavillon international de la 5ème Biennale internationale d?art contemporain du Mercosul, à Porto Alegre, au Brésil. En 2007, il a fait partie de l?exposition d?ouverture du musée Berardo à Lisbonne, au Portugal. En 2008, la Fondation Iberê Camargo à Porto Alegre (Brésil), lui a commandé une ?uvre (film + installation vidéo), pour une exposition en juin 2009. Ses ?uvres font partie d?importantes collections en France et à l?étranger. (1993 : Lauréat de la Bourse Léonard de Vinci du ministère des Affaires étrangères pour l?Italie (Cinéma) /// 1995-1996 : Artiste en résidence au Domaine de Kerguéhennec, Centre d?art contemporain (France) /// 2000 : Chevalier de l?ordre des Arts et des Lettres).
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Yves Coussement
Catalogue : 2007Insert the name of the city here | Art vidéo | dv | couleur | 9:5 | Belgique | 2005
Yves Coussement
Insert the name of the city here
Art vidéo | dv | couleur | 9:5 | Belgique | 2005
Aujourd'hui, la réflexion sur le futur se meut généralement dans un contexte commercial ou d'économie mondiale. L'ampleur par laquelle différentes villes se présentent sur internet à une échelle innovante et mondialement compétitive via des présentations PowerPoint, sert à illustrer cette déclaration. Le point de départ dans "Insert the Name of the City Here" est le fait que chacun de ces PowerPoints consistent en les mêmes topiques et structures: un slogan placé sur un fond standard, accompagné d'un logo. La technique, apparemment naïve et ostensiblement didactique, devient encore plus douteuse, alors qu'une séquence vidéo montre ces pages une par une et que chaque PowerPoint se voit lu à voix-haute par un ensemble de touristes.
Yves Coussement (né en 1978 à Gand), a étudié l'ingénierie en architecture dans la département "Architecture et Urbanisme" à l'Université de Gand, en Belgique de 1996 à 2001. Après avoir travaillé un petit moment pour l'architecte Luc Deleu, il a décidé de se consacrer totalement à son oeuvre en tant que vidéaste. Son travail a récemment été présenté à des festivals vidéos comme l' "Image Forum Festival" (Tokyo) et le "Transmediale Festival" (Berlin) où sa vidéo "Insert the Name of the City Here" a reçu une mention honorable. Il travaille en ce moment sur deux nouvelles vidéos qu'il a récemment tourné à New York et à Mexico.
Cindy Coutant, Théo Pozoga
Catalogue : 2023OH FAT BABY | Doc. expérimental | mp4 | couleur | 14:14 | France | 2023
Cindy Coutant, Théo Pozoga
OH FAT BABY
Doc. expérimental | mp4 | couleur | 14:14 | France | 2023
OH FAT BABY est un film-essai musical qui frappe des mains le rythme des inventions bouffonnes de notre époque et épingle le patriotisme civilisationnel et ses gros bébés cannibales. Au fil d’images empruntées, le film dresse le portrait d’une culture technologique dysfonctionnelle dont les caprices sont des farces mortelles.
Cindy Coutant est artiste et chercheuse. Son travail sonde le désir du vivant de se relier aux êtres et aux choses et la coévolution entre espèces ou techno-espèces. Ses installations, films et lectures augmentées s’appliquent à démembrer les récits technologiques occidentaux et à leur adjoindre un imaginaire manquant dans laquelle la technologie se révèle non-instrumentale, baveuse, érotique et indéterminée. Sa thèse de création établit une généalogie de la critique minoritaire de la technologie pour actualiser notre rapport au futur. Elle envisage l’inquiétude des corps et l’indétermination des affects comme des enjeux souterrains cruciaux pour l’industrie capitaliste, mais aussi comme fondement d’un autre récit technologique. Ses œuvres ont été exposées en Europe, en Amérique du Nord et en Asie, notamment: Ars Electronica, Linz; Mamco, Geneva; Queer Sicilia film festival, Palermo; Palais de Tokyo, Paris; SPOT, Taipei; Berlin Porn Film Festival; CPH:DOX, Copenhagen; The Living Art Museum, Reykjavik; La Maison de la Littérature, Québec; ont reçu le Prix CIC pour l’art Contemporain (2018), l’Award of Distinction (computer animation) à Ars Electronica (2019), une mention spéciale Révélation art numérique - ADAGP (2020). /////////// Théo Po?oga est un musicien électronique et un artiste sonore qui explore les notions d'affect, de temps et d’espace en mélangeant autant une matière sonore dite populaire que des méthodes de composition et de diffusion experimentales. Ses œuvres audiovisuelles ont été exposées à Berlin à Gr_und, à l'Institut Français, à la Haus Der Statistik ainsi qu’au sein du Center For Unfinished Business installé entre autres a l’exposition Transmediale 2020. Il a pu collaboré avec Cindy Coutant pour la création musicale et le design sonore de son film « Télédésir » en 2020 ainsi que pour des performances dites de "lectures augmentées » au Printemps de Septembre à Toulouse en 2018 et à la Gaieté Lyrique à Paris en 2022. Théo Po?oga est actuellement à l'Institute for Art in Context dans le cadre de l’UDK Berlin. Il est également co-fondateur du collectif W.E.L.T.
Nicky Coutts
Catalogue : 2011Passing Place | Vidéo expérimentale | dv | couleur et n&b | 24:0 | Royaume-Uni | 2009
Nicky Coutts
Passing Place
Vidéo expérimentale | dv | couleur et n&b | 24:0 | Royaume-Uni | 2009
Passing Place (2009) is set at a remote crossroads in the North East of England. Scenes from six feature films, where significant moments occur at crossroads, are re-enacted by local people who live or work nearby and know the location well. Re-visited excerpts from Oedipus Rex, (Paolo Pasolini, 1967); Down By Law, (Jim Jarmusch 1986); Cool Hand Luke (Stuart Rosenberg, 1967); Castaway, (Robert Zemeckis 2000); Divine Horsemen: The Living Gods of Haiti, (Maya Deren, 1985) and The Discreet Charm of the Bourgeoisie, (Luis Buñuel, 1972) show people hiding from the law, getting shot, killing members of their own family, performing voodoo rituals; all in this one location. Crossroads are traditionally where life-changing decisions are made. Seen as unhallowed ground in most Western cultures, they represent a threshold between the worlds of the real and the imaginary, the living and the dead. Although familiar with the location, participants in Passing Place have a fragile relationship with the unrehearsed parts they are asked to play. The film exposes non-professional actors in the process of adopting roles, relating to the stories of others, intuitively presenting their own version of events.
Nicky Coutts (b. 1968) works primarily with film, video and photography, but also with sculpture and installation. Her work often contains elements of collage, or the reuse of materials such as film clips, paintings and photographs. Her work has been shown widely in the UK and internationally. She was awarded a six-month scholarship at Künstlerhaus Schloss Balmoral April-Oct 2010. Her work was also shown during 2010 at Ha Gamle Prestegard, Havegen, Naerbo, Norway; Doris, Stedefreund, Berlin; Es War Einmal Ein Papegei?, Künstlerhaus Schloß Balmoral, Germany and Multichannel, Artsway, UK. The solo show Millions Like Us at Danielle Arnaud Contemporary Art, London (Nov 5th- Dec 19th 2010) features film works and photographs made over the past 2 years. Her work often engages with the complicated perceptions one culture might have of another. ?A Tower in the Minds of Others?, commissioned for Tatton Park Biennial (2008), was a stack of three English garden sheds reminiscent of a pagoda, overlooking the Japanese Garden. In 2011 she returns to Japan for a 3 month residency to make a film at Youkobo Artspace, Tokyo. Coutts has an MA from Chelsea College of Art and a Phd from the Royal College of Art, London. www.nickycoutts.com
Daan Couzijn
Catalogue : 2020Buried in the Rain | Performance | 0 | | 1:52 | Pays-Bas | 2020
Daan Couzijn
Buried in the Rain
Performance | 0 | | 1:52 | Pays-Bas | 2020
"Buried in the Rain" opens a minimalist sound space where the artist own voice unfolds, singing the possibility of memory and questioning our identity.
Daan Couzijn (Haarlem, 1994) is a multidisciplinary artist currently based in Amsterdam. After having studied singing at the Conservatory of Music in Rotterdam, he continued his studies at the Institute of Performative Arts in Maastricht where he graduated with a BA in Performance Art. Concluding his education, Couzijn graduated in June 2019 from a Post-Graduate program (Radical Cut-Up department) at the Sandberg Institute in Amsterdam, where he received the title of MA in Fine Art and Design. Couzijn is a creative all-rounder - musically skilled with a very strong eye for visual aesthetics who focuses on authenticity, existentialism and the way external influences (in particular digital influences such as social media) shape us. Often using the richness of the internet and the possibilities of technology as an inspiration for his works, Couzijn believes that every idea, every creation, is a combined effort of everything we?ve ever witnessed and experienced. Besides working as a professional actor/performance artist, he performs live with his own music under the pseudonym of Cousin. As Cousin, he creates minimalistic, electronic music combined with his own angelic vocals. More recently he also started exhibiting several audio/visual- ánd kinetic installation works, often using video and other digital media as an expressing tool.
Daan Couzijn
Catalogue : 2020Blood | Performance | 0 | | 5:0 | Pays-Bas | 0
Daan Couzijn
Blood
Performance | 0 | | 5:0 | Pays-Bas | 0
Daan Couzijn (Haarlem, 1994) is a multidisciplinary artist currently based in Amsterdam. After having studied singing at the Conservatory of Music in Rotterdam, he continued his studies at the Institute of Performative Arts in Maastricht where he graduated with a BA in Performance Art. Concluding his education, Couzijn graduated in June 2019 from a Post-Graduate program (Radical Cut-Up department) at the Sandberg Institute in Amsterdam, where he received the title of MA in Fine Art and Design. Couzijn is a creative all-rounder - musically skilled with a very strong eye for visual aesthetics who focuses on authenticity, existentialism and the way external influences (in particular digital influences such as social media) shape us. Often using the richness of the internet and the possibilities of technology as an inspiration for his works, Couzijn believes that every idea, every creation, is a combined effort of everything we've ever witnessed and experienced. Besides working as a professional actor/performance artist, he performs live with his own music under the pseudonym of Cousin. As Cousin, he creates minimalistic, electronic music combined with his own angelic vocals. More recently he also started exhibiting several audio/visual- ánd kinetic installation works, often using video and other digital media as an expressing tool.
Sylvain Couzinet-jacques
Catalogue : 2022Sub Rosa | Vidéo | mov | couleur | 720:0 | France, Espagne | 2020
Sylvain Couzinet-jacques
Sub Rosa
Vidéo | mov | couleur | 720:0 | France, Espagne | 2020
Sub Rosa est une installation audiovisuelle autour d’un film d’une durée de 12h en multi-channels, et d’un système sonore génératif. Le film montre des adolescents filmés au ralenti lorsque la lumière du jour décline et que le ciel se teinte des cou- leurs du coucher de soleil. Le film est tourné dans un seul endroit, l’Arco de la Victoria, sur une période de 3 ans. L’Arco de la Victoria est un arc de triomphe situé dans la partie nord-ouest de Madrid. Il a été construit dans les années 1950 à la demande de Francisco Franco pour commémorer sa victoire sur les troupes républicaines pendant la guerre civile espagnole. Cet arc de plus de 40 mètres de haut est encore aujourd’hui un symbole du fascisme espagnol. Situé en dehors des zones touristiques habituelles, au milieu d’un rond-point à plusieurs voies sur l’autoroute A6, il fait depuis longtemps partie des monuments oubliés de la ville, et est aujourd’hui plus une ruine qu’une marque historique. Et comme beaucoup de places publiques de la ville, c’est un point de rencontre pour les adolescents. L’œuvre est centrée sur les jeunes mais le territoire est visible, par fragments et flux. Le lieu est comme une île de béton, habitée par ces adolescents qui semblent en attente.
Sylvain Couzinet-Jacques (1983) est diplômé de l’École supérieure des beaux-arts de Marseille (2010) et de l’École nationale supérieure de la photographie d’Arles (2012). Son travail a été présenté lors d’expositions personnelles à Aperture Foundation à New York (2015) ou encore à C/O Berlin (2019). En 2012, il a reçu le prix Jeune Talent du BAL, puis entre 2015 et 2016 il été résident du Centre photographique d’Île-de- France et de la Cité internationale des arts à Paris. En 2015, il est lauréat du prix Immersion : une commande photographique franco-américaine, décerné par la Fondation d’entreprise Hermès, en alliance avec Aperture Foundation. Son premier livre Eden (1 000 pages de numérisations à la main d’une maison de la crise des subprimes dans une ville nommée Eden aux Etats-Unis) a été publié par Aperture en 2016. Entre 2017 et 2018, il est reçu com- me artiste membre de l’Académie de France à Madrid - Casa de Velázquez. En 2019 il est sélectionné pour l’exposition Foam Talents décerné par le Fotomuseum d’Amsterdam et il reçoit le prix C/O Berlin Talent Award qui a donné lieu à une exposition personnelle à C/O Berlin et à son second livre publié par Spector Books. Les enjeux globaux de la circulation immatérielle de données, de la propriété privée et de l’appropriation collective sont à la base d’une exploration visuelle et sculpturale dans son oeuvre qui emprunte des formes renou- velées à chacun de ses projets. A travers une une réflexion à mi-chemin entre le genre documentaire pour sa résonance avec le présent et les arts visuels, ses oeuvres toujours contextuelles et participatives racontent les crises de notre monde et les stratégies collectives de son ré-enchantement.
Gabi Cowburn
Coyote
Catalogue : 2023New Centuries Are Rare | Doc. expérimental | 0 | couleur et n&b | 11:15 | Suède | 2022
Coyote
New Centuries Are Rare
Doc. expérimental | 0 | couleur et n&b | 11:15 | Suède | 2022
New Centuries Are Rare is a short film by the artist collective coyote (SWE/DK). The film explores the interlaced history of the former mining village Norberg in Sweden and the emblematic story of the electronic music scene at the turn of the last century. Sampling these intersections in time, New Centuries are Rare unfolds a journey through psychological, chemical and technological rhythms placed in close proximity to the grinding resistance present in the region’s past.
coyote is a multidisciplinary artist collective founded in 2017. Their collective practice is constantly in flux and moves between artistic and curatorial work. In addition to several self-produced exhibitions and projects, coyote have exhibited at Bizarro (DK), KØS - Museum of Art in Public Spaces (DK), Index - The Swedish Contemporary Art Foundation (SE), NSFW/SVILOVA (SE) and curated events at Filmform (SE), Moderna Museét (SE) and Bonamatic (DK) among others.
Mariano Cócolo
Catalogue : 2023Un Cráneo | Doc. expérimental | 4k | couleur | 3:32 | Argentine, Pérou | 2021
Mariano Cócolo
Un Cráneo
Doc. expérimental | 4k | couleur | 3:32 | Argentine, Pérou | 2021
Un crâne, deux personnes, une question A qui appartient ce crâne ?
Jordan Crandall
Catalogue : 2011Hotel | Fiction expérimentale | dv | couleur | 6:6 | USA | 2009
Jordan Crandall
Hotel
Fiction expérimentale | dv | couleur | 6:6 | USA | 2009
An encounter.
Jordan Crandall is a media artist and theorist based in Los Angeles. He is Associate Professor in the Visual Arts Department at University of California, San Diego. His video installations have been presented in numerous exhibitions worldwide, including recent group exhibitions at Tate Modern, San Francisco Museum of Modern Art, and the Walker Art Center. His most recent video installation, HOTEL, produced in advanced 4K high definition technology, probes into the realms of extreme intimacy, where techniques of control combine with techniques of the self. He writes and lectures regularly and is the founding editor of the new journal VERSION.
Catalogue : 2007Homefront | Vidéo expérimentale | dv | couleur et n&b | 8:0 | USA | 2006
Jordan Crandall
Homefront
Vidéo expérimentale | dv | couleur et n&b | 8:0 | USA | 2006
A la fin du film, l'écran de projection est devenu miroir . Entre-temps, deux acteurs exécutent un pas de deux élaboré. Ils se désirent, et pourtant leurs mouvements sont pleins de suspicion. Ils jaugent et trompent l'autre tout autant qu'eux-mêmes, en sollicitant aussi bien qu'en repoussant le contact érotique. Evoluant au sein d'un mélange efficace entre le divertissement moderne et la culture de la sécurité, ils personnifient les méchanismes interdépendants du plaisir et de la paranoïa. Au sein d'une culture de plus en plus militarisée, il y a une corrélation entre la façon dont les technologies de surveillance fonctionnent et la manière dont l'identité se métisse. "Homefront" propose une analyse du rôle du spectateur et des méchanismes de l'identification, renvoyant à une ère de médiatisation de la sécurité : une "sécurité inconsciente" s'est propulsée dans le langage cinématographique.
Jordan Crandall est un artiste visuel doublé d'un théoricien. Professeur agrégé, il enseigne dans le département pour les Arts visuels de l'université de Californie à San Diego. Son project de recherche artistique "Under Fire" traite de l'organisation et de la représentation de la violence politique, et a été inauguré en octobre 2006 lors de la Biennale internationale d'art contemporain de Séville. Jusqu'à présent, deux catalogues "Under Fire" ont été produits en 2004 puis en 2005, et publiés par le Centre d'art contemporain Witte de With à Rotterdam. Le troisième volume sera produit par la Biennale de Séville début 2007. Jordan Crandall vient de terminer une nouvelle installation vidéo intitulée "Homefront", combinant trois supports : fiction réelle, extraits de vidéo-surveillance et logiciels de surveillance militaires. Ce travail explore les effets de la nouvelle culture de la sécurité sur la subjectivité et l'identité. Il a été présenté lors de ses nombreuses expositions individuelles à travers le monde : le Musée d'art contemporain Kiasma à Helsinki, la Nouvelle Galerie du Joanneum Musée d´Etat Fédéral à Graz, l'ARTLAB à Tokyo, le Musée d'art Carillo Gil à Mexico City, le Centre d?Art Contemporain de Basse-Normandie à Caen, Kunst-Werke à Berlin, The Kitchen à New York, l'AGORA à Rio de Janeiro, l'Edith Russ Site für Medienkunst à Oldenburg, et le TENT Centrum Beeldende Kunst à Rotterdam. Son oeuvre a également été présentée lors d'expositions collectives dans des institutions aussi incontournables que le Whitney Museum à New York. Jordan Crandall écrit régulièrement sur la technologie et la culture. Une anthologie de ses projets et écrits critiques intitulée "Drive" a été publiée conjointement en 2002 par les éditions Hatje Cantz Verlag et le ZKM (Zentrum für Kunst und Medientechnologie) de Karlsruhe. Pour l'heure, Jordan Crandall termine un texte sur la culture de la surveillance abordant la surveillance à la fois en tant que technologie, discours et modalité de perception. Son essai le plus récent est intitulé "Precision+Guided+Seeing"(CTheory, 2006). Il a rédigé des articles sur les thèmes de la technologie et de la culture pour des revues telles que Artforum, Parachute, Framework, Cultural Politics, Journal of Visual Culture et TRANS>arts.cultures.media. Parmi ses autres ouvrages: "Trigger Projekt" (Frankfurt: Revolver, 2002); "Heatseeking" (Caen: Esac, 2002); "Suspension" (Kassel: Documenta X, 1997); et "Interaction: Artistic Practice in the Network" (New York: D.A.P., 2001). Les vidéos de Jordan Crandall ont été projetées lors de nombreux festivals internationaux du film et des médias : World Wide Video Festival à Amsterdam; le Transmediale International Media Art Festival à Berlin; le Montreal International Festival of New Cinema and New Media; le Video Archaeology Festival à Sofia, Bulgarie; le MIX Festival à New York City; la Biennale de Berlin; le European Media Art Festival à Osnabruck, Allemagne; ?Cine y Casi Cine? au Museo Nacional Centro de Arte Reina Sofia à Madrid; le Festival du documentaire et de la vidéo à Kassel; et le Festival international du film de Rotterdam. Crandall travaille avec la vidéo, le cinéma et les nouvelles technologies propres à la culture militaire et à la culture de la surveillance. Parmi ses précédents travaux : une installation vidéo in-situ "Suspension" (1997), commandée par Documenta X à Kassel; une installation vidéo en sept parties "Drive" (1998-99); une installation vidéo en six parties intitulée "Heatseeking" (2000), et "Trigger" (2002), une installation vidéo (double canal).
Mike Crane
Catalogue : 2017Bunker Drama | Doc. expérimental | hdv | couleur | 30:0 | USA, Lituanie | 2015
Mike Crane
Bunker Drama
Doc. expérimental | hdv | couleur | 30:0 | USA, Lituanie | 2015
Buried deep underground in an abandoned Russian broadcasting station located in the forest of Vilnius, Lithuania, an actor performs the role of a Red Army General to teach free-market values to a group of unemployed teenagers by subjecting them to an antagonistic history lesson on the Soviet occupation of the Baltic States.
Mike Crane is an artist raised in Bogotá, Colombia and currently based in New York. He is a graduate of the Cooper Union School of Art and studied at Hunter CUNY. Previous exhibitions include The Bass Museum of Art (Miami), Center for Contemporary Art Derry (Northern Ireland), FridayExit (Austria), Dublin City Gallery The Hugh Lane (Ireland), Chashama (New York), Carnegie International Lending Library of Transformazium (Pittsburg), The Banff Centre (Canada), and Silent Green Kulturquartier (Berlin). His work was most recently exhibited at the Bronx Museum Biennial, the Berlinale Forum Expanded and the Haus der Kulturen der Welt, Berlin. He was awarded the Brenda and Jamie Mackie Fellowship for Visual Arts at the Banff Centre, and the Foundation for Contemporary Arts Emergency Grant for his film installation at Chetham’s Library in Manchester, UK. In 2015, Crane was an artist in residence at the Triangle Arts Association in Brooklyn and the Rupert Centre in Vilnius, Lithuania. He is a recipient of a 2015 Creative Capital visual arts grant and is an artist in residence at the 2016-2017 Smack Mellon studio program in Brooklyn, NY.