Catalogue > List by artist
Browse the entire list of Rencontre Internationales artists since 2004. Use the alphabetical filter to refine your search. update in progress
Jakob Gautel
Catalogue : 2021Souffle | Vidéo expérimentale | mp4 | couleur | 28:34 | Allemagne, France | 2020
Jakob Gautel
Souffle
Vidéo expérimentale | mp4 | couleur | 28:34 | Allemagne, France | 2020
Livestream performance, Paris, le 22 mars 2020, pendant le 1er confinement du coronavirus. Assis à une table, à très grande proximité d’une bougie, à quelques centimètres. Rester immobile et respirer. À chaque respiration la flamme vacille.
Jakob Gautel Né en 1965 à Karlsruhe, en Allemagne, vit et travaille à Paris et ailleurs. Etudes à l’Ecole nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris. Dans son travail protéiforme (photo, video, installation, performance, dessin, livre...), il questionne l'image, et explore la limite entre être et paraître, réalité et fiction. Production de sens plutôt que production d’objets ...
Catalogue : 2012Et in Arcadia ego | Vidéo | super8 | couleur | 5:24 | Allemagne, Grèce | 2011
Jakob Gautel
Et in Arcadia ego
Vidéo | super8 | couleur | 5:24 | Allemagne, Grèce | 2011
Et in Arcadia ego Vidéo, filmée sur une île grecque, été 2011 "Et in Arcadia ego" est une locution latine qui signifie : « Moi (la Mort), je suis aussi en Arcadie (le pays des délices). » Elle a été illustrée par plusieurs peintres, dont deux fois par Nicolas Poussin (1594-1665).
Jakob Gautel, né en 1965 à Karlsruhe, en Allemagne, vit et travaille à Paris et ailleurs. Il travaille avec la photo, la vidéo, l?installation, les projections, le livre, les interventions dans l`espace public etc. Le fil conducteur dans son travail n?est pas une technique ou un sujet, mais plutôt une recherche, sur la lisière entre la réalité et la fiction, entre le monde des apparences et ce qui se cache derrière, entre l?être et le paraître, et entre le monde extérieur et le monde intérieur. Pour plus d`information : jakob.gautel.net
Catalogue : 2011Ville nouvelle ? | Doc. expérimental | dv | couleur | 23:13 | Allemagne, France | 2010
Jakob Gautel
Ville nouvelle ?
Doc. expérimental | dv | couleur | 23:13 | Allemagne, France | 2010
Ville nouvelle ? Installation vidéo, Jakob Gautel 2010 Dans le cadre des interventions urbaines du projet artis?cité, coordonné par Le 19 ? Centre régional d?art contemporain de Montbéliard. Projet culturel inscrit dans le cadre du Programme de rénovation urbaine de l?ANRU porté par la Communauté d?Agglomération du Pays de Montbéliard, avec le soutien de la Ville de Valentigney. En 1961, Philippe Bardinet a réalisé, sur commande de Peugeot, un film sur le nouveau quartier des Buis, un quartier modèle qui vient d?être construit à Valentigney, près de Montbéliard, pour héberger les milliers de nouveaux ouvriers et employés de Peugeot venant de différentes régions de France, d?Espagne, d?Italie ou d?Algérie, pour travailler à l?usine de Sochaux. Ce film, bien qu?une commande, pose des questions toujours d?actualité sur la nature de ce type de quartier : « Sauront-ils tous s?adapter, enfants et parents ? S?agit-il d?une une cité d?habitation ou bien d?une ville ? » « L?homme ne se satisfait pas seulement de sommeil et de nourriture. Il lui faut ? Il lui faut ... ». Il questionne la place des jeunes, l?intégration, le commerce, et présente des grandes qualités cinématographiques. Entretemps le quartier a beaucoup changé. Baisse de population, chômage augmentant, danger de ghettoïsation etc. On est loin de la cité idéale de 1961. 50 ans après, à l?occasion de la fête de l?anniversaire du quartier, j?ai réalisé un « film-miroir », projeté en vis-à-vis, opposant aux images anciennes des vues du quartier d?aujourd?hui, barres délabrées ou vouées à la démolition, magasins fermés, mais aussi de la vie sociale du quartier, des enfants et des jeunes, mêlées à des vues de spectateurs du film, prises lors de trois projections publiques du film, organisées par la MJC. Ces projections ont été suivies de débats, animés par Guy Vandeneeckhoutte. Remerciements à Maxime Fraissinet pour son assistance précieuse.
Jakob Gautel, né en 1965 à Karlsruhe, en Allemagne, vient à Paris pour faire ses études à l?Ecole nationale supérieure des Beaux-Arts, où il travaille le dessin, les arts graphiques, la photographie, et des démarches d?installation avec Christian Boltanski. Il vit et travaille à Paris et ailleurs. Il expose en France et à l?étranger, et expérimente des formes d?art hors des espaces convenus : affichages, action, performances, interventions ? Il participe à de nombreuses expositions dans des galeries, des musées et centres d?art, dans des espaces d?artistes et espaces associatifs, participe à des biennales d?art en France et à l?étranger, des actions dans l?espace urbain, des interventions dans des villes et quartiers ainsi qu?à des projets et interventions cherchant à redéfinir le rapport de l?artiste à son public, travaille avec des metteurs en scène et chorégraphes, fait des projets avec des enfants. Il réalise des ?uvres d?art pour l?espace public, fait des propositions de 1 %, collabore avec des artisans, part, entre 1995 et 1997, pendant six mois en Indonésie, et de 1999 à 2000 à la Villa Médicis à Rome. En 2008 il est nommé Chevalier de l?ordre des Arts et des Lettres. Il travaille avec la photo, la vidéo, l?installation, les projections, le livre etc., choisissant à chaque fois la technique la plus appropriée pour son sujet. Le fil conducteur dans son travail n?est pas une technique ou un sujet, mais plutôt une recherche, sur la lisière entre la réalité et la fiction, entre le monde des apparences et ce qui se cache derrière, entre l?être et le paraître, et entre le monde extérieur et le monde intérieur. Depuis 2001 il est aussi enseignant à l?école d?architecture, d?abord à Versailles et depuis plusieurs années à La Villette, en premier cycle et au cycle mastère dans le pôle « Art, scénographie et architecture ».
Catalogue : 2009Flash Info (Les habits neufs de l'empereur) | Fiction expérimentale | dv | couleur | 1:12 | Allemagne, France | 2008
Jakob Gautel
Flash Info (Les habits neufs de l'empereur)
Fiction expérimentale | dv | couleur | 1:12 | Allemagne, France | 2008
Flash Info (Les habits neufs de l?empereur) Vidéo, 1 min 03 sec. Strasbourg, 2008 Avec Nathalie Georges Production ARTE Il y a plus de 170 ans Hans Christian Andersen écrit « Les habits neuf de l`empereur », un conte qui est aujourd?hui mondialement connu. Il y est question de vanité, de pouvoir, de duperie, de manipulation et de vérité. Ce conte était déjà basé sur une version plus ancienne du recueil « El Conde Lucanor » de Don Juan Manuel de 1335. Je me suis posé la question de l?effet produit par une telle histoire de nos jours, retransmise par nos médias. Grâce à la complicité d`ARTE, nous avons tenté d?y donner une réponse. Jakob Gautel, 2008
Jakob Gautel, né en 1965 à Karlsruhe, en Allemagne, vient à Paris pour faire ses études à l?Ecole nationale supérieure des Beaux-Arts. Il commence vite à exposer, en France et à l?étranger, et à expérimenter des formes d?art hors des espaces convenus. Il participe à des expositions dans des galeries, des musées et centres d?art, autant que dans des espaces d?artistes et espaces associatifs, participe à des actions dans l?espace urbain et à des projets et interventions cherchant à redéfinir le rapport de l?artiste à son public. Il réalise des ?uvres d?art pour l?espace public, collabore avec des artistes (notamment Jason Karaïndros, et la chorégraphe Sandra Martinez) et des artisans, part, entre 1995 et 1997, pendant six mois en Indonésie, sur les traces de son aïeule, et de 1999 à 2000 à la Villa Médicis à Rome. Il travaille le dessin, la photo, la vidéo, l?installation, les projections, les installations, le livre etc., choisissant à chaque fois la technique la plus appropriée pour son sujet. Le fil conducteur dans son travail n?est pas une technique ou un sujet, mais plutôt une recherche, sur la frontère entre la réalité et la fiction, entre le monde des apparences et l?essence, « zwischen Sein und Schein », entre l?être et le paraître,. Quelques dernières expositions et réalisations : 2004 place du Préfet Claude Erignac, Paris, 2005 Triennale d?art contemporain, Yokohama, Japon 2006 La Maréchalerie Versailles, 2006 Musée Zadkine, Paris, 2007 ZKM, Karlsruhe, 2008 ARTE, Strasbourg ?
Philippe-aubert Gauthier, Tanya St-Pierre
Catalogue : 2025Dans une sorte de rêve éveillé - L'invitation | Film expérimental | 4k | couleur | 75:0 | Canada | 2023
Philippe-aubert Gauthier, Tanya St-Pierre
Dans une sorte de rêve éveillé - L'invitation
Film expérimental | 4k | couleur | 75:0 | Canada | 2023
Une œuvre d’animation de synthèse s’inscrivant dans une série d'œuvres contemplatives et portant sur l’archéologie des intérieurs. Cette œuvre pose un regard archéologique et architectural sur une ère théâtrale de la décoration intérieure. Exposant une tension fictionnelle presque non-résolue entre, d’un côté, le confort moderne construit et édifié par l’économie tonitruante et, d’un autre, la menace sourde de la nature, du climat changeant et de leurs forces cataclysmiques sous-entendues. Une première rencontre des collages faits main de St-Pierre et des images de synthèse créées en duo avec Gauthier. Cette œuvre a été produite grâce au soutien du Conseil des arts et des lettres du Québec et du Grand Théâtre de Québec (Canada) pour une présentation au Studio Telus du Grand Théâtre de Québec (commissariat : Ariane Plante).
Philippe-Aubert Gauthier est ingénieur mécanique, maître ès sciences, docteur en génie mécanique (acoustique) et professeur à l'Université du Québec à Montréal, à l'École des arts visuels et médiatiques. Il travaille à la croisée des arts, sciences et technologies. Il a produit plus d'une cinquantaine d'œuvres en arts sonores et numériques. Gauthier est actuellement directeur associé du Centre for Interdisciplinary Research in Music, Media and Technology. Tanya St-Pierre est artiste en arts visuels, sonores et médiatiques. Elle explore les relations possibles entre arts visuels ou médiatiques et narration. À travers divers systèmes d'altération de la narration en propositions poétiques et conceptuelles, elle déjoue et questionne les notions de représentation et d’artefacts culturels. Détentrice d’un baccalauréat en arts plastiques de l’Université du Québec à Trois-Rivières, (Québec). Depuis 2003, leurs démarches se rencontrent dans des projets collaboratifs. Leurs intérêts et engagements respectifs sont abordés dans des échanges découlant vers des propositions artistiques hybrides qui résultent de joutes autocritiques et d'inventions en duo. Leur travail fut présenté au Canada, aux États-Unis, au Mexique, en Europe et au Japon. Tous les deux vivent et travaillent actuellement à Montréal, au Québec (Canada).
Catalogue : 2022Modabe: mod stream | Vidéo | hdv | couleur | 15:0 | Canada | 2021
Philippe-aubert Gauthier, Tanya St-Pierre
Modabe: mod stream
Vidéo | hdv | couleur | 15:0 | Canada | 2021
« Modabe: mod stream » est une animation basée sur une performance sonore de Philippe-Aubert Gauthier produite en temps réel par synthèse modulaire matérielle. En plaçant la performance sonore dans un environnement virtuel et dans un monde imaginaire, l'animation propose un montage vidéo-sonore hétérogène par jump-cut peuplé de références populaires et bruitistes. Initialement créées et produites dans le contexte particulier que l’on connaît de 2021, la performance en studio, sans audience, et la construction virtuelle vidéographique sont non sans rappeler les salles de concerts et de cinéma désertes de 2021.
Philippe-Aubert Gauthier se penche sur les interactions entre arts, cultures, sciences et technologies. Ses œuvres explorent la construction sociale et culturelle des technologies : techno-fiction ou archéologie des médias qui sondent les passés et futurs technologiques. Il s’intéresse au matérialisme numérique, à la spéculation comme méthode. Les formes qu’il déploie appartiennent aux arts sonores et numériques. Il est professeur à l’École des arts visuels et médiatiques de l’Université du Québec à Montréal et directeur de la recherche artistique du Centre for Interdisciplinary Research in Music, Media and Technology. Tanya St-Pierre est artiste en arts visuels, sonores et numériques. En explorant les relations possibles entre les arts visuels ou numériques et la narration, elle transforme divers systèmes d'altération de la narration en propositions poétiques et conceptuelles. Propositions qui, s'inscrivant dans un schéma plus général, déjouent et questionnent les notions de représentation et d’artefacts culturels. On trouve dans ses œuvres des traces déchirées de narrations et de fictions. Gauthier et Saint-Pierre travaillent souvent en duo pour créer des installations et des vidéos, ou même des performances. Ils vivent et travaillent à Montréal (Canada).
Catalogue : 2020Intertypes | Vidéo | hdv | couleur | 20:0 | Canada | 2019
Philippe-aubert Gauthier, Tanya St-Pierre
Intertypes
Vidéo | hdv | couleur | 20:0 | Canada | 2019
Fiction reposant sur des progrès scientifiques et techniques obtenus dans un passé plus ou moins lointain, dans un passé fictif, dans un univers parallèle au nôtre, un univers possédant ses propres dimensions d?espace et de temps et, où l'avenir promet toujours des progrès techniques. Futur, l'impression existe-t-elle encore? Cessera-t-elle un jour? Pourtant, plaques d’impression courbes, mises en pâte, autres défauts et noir de fumée habitent et forment toujours nos cultures, subtilement. Galaxie d'artefacts historiques imprimés, résidus de scénarios et organisations passés. Sorte d’encodage historique imbriquant cultures et technologies, des indices laissés aux historiens qui décodent. Maintenant, qu'est-ce que cette impression en trois dimensions. Qu'est-ce qu'elle nous dit, quel est son message? Pourquoi emprunte-t-elle le déguisement ou le marketing de l'impression? Nous promettant un futur digne des science-fictions et d’une fabrication instannée voire, magique, est-elle, cette impression 3D, si lisse et si parfaite? Avec Intertypes, nous lisons l'impression 3D dans la ligne historique et culturelle de l'impression. Intertypes : entre les types, entre des époques, il reste une trame. Solidifier des encres et des chimies, la fumée et ses poussières. Intertypes : projection ou installation vidéo. Soutien du CALQ, partenariat avec la Galerie d'art Foreman et la Société d'histoire de Sherbrooke.
La pratique artistique de Philippe-Aubert Gauthier est conséquente de ses profils : artiste sonore et numérique, musicien, ingénieur, M.Sc., docteur en acoustique et professeur à l’École des arts visuels et médiatiques de l’UQAM. Le cœur de sa démarche artistique est basé sur l’interaction des arts, des cultures, des sciences et des technologies. Ces champs de connaissances sont utilisés pour le développement de pièces artistiques et musicales qui abordent les constructions sociales des technologies et des cultures liées aux technologies. Gauthier explore aussi la composition et l’improvisation sonores par l’usage de la synthèse modulaire comme un espace de jeu pour la création de systèmes génératifs rudimentaires et bruyants. Tanya St-Pierre est artiste en arts visuels, sonores et numériques. En explorant les relations possibles entre les arts visuels ou numériques et la narration, elle transforme divers systèmes d'altération de la narration en propositions poétiques et conceptuelles. Propositions qui, s?inscrivant dans un schéma plus général, déjouent et questionnent les notions de représentation et d’artefacts culturels. On trouve dans ses œuvres des traces déchirées de narrations et de fictions. Depuis 2003, leurs démarches se rencontrent dans des projets collaboratifs.
Philippe-aubert Gauthier, Tanya St-Pierre
Catalogue : 2018La production fantôme | Vidéo | hdv | couleur | 4:0 | Canada | 2016
Philippe-aubert Gauthier, Tanya St-Pierre
La production fantôme
Vidéo | hdv | couleur | 4:0 | Canada | 2016
"La production fantôme - The Phantom Production" est une oeuvre vidéo sous forme de diptyque. Un double écran présente en simultané une vidéo filmée et une vidéo de synthèse. Inspiré par le photo-réalisme (comment les marques ou imitations de caméra augmentent le réalisme des images de synthèse), c`est le mouvement de la caméra de la vidéo filmée qui est imitée par la vidéo de synthèse. Avec cette oeuvre et installation vidéo diptyques, les tensions entre séquences vidéo tournées et synthètiques proposent un processus de production cinématographique interrompu, ouvert à l`analyse critique. "La production fantôme - The Phantom Production" se décline de plusieurs façons : installation vidéo dyptique ou projection.
La pratique artistique de Philippe-Aubert Gauthier est consèquente de ses profils : artiste sonore, artiste en arts numériques, ingénieur mécanique junior, docteur en acoustique et professeur à lUniversité de Sherbrooke. Méthode artistique et savoir scientifique ou technique deviennent des matières brutes pour une démarche artistique réflexive liée aux implications et influences sociales, culturelles et historiques des technologies de communication et des médias. Tanya St-Pierre est artiste en arts visuels, sonores et numériques. En explorant les relations possibles entre les arts visuels ou numériques et la narration, elle transforme divers systèmes d'altération de la narration en propositions politiques et conceptuelles. On trouve dans ses oeuvres des traces déchirées de narrations et de fictions. Depuis 2003, leurs démarches se rencontrent dans des projets collaboratifs. Leurs intéréts et engagements respectifs sont abordés dans des échanges amenant des propositions artistiques hybrides qui résultent de joutes d'autocritiques et d'inventions en duo.
Fabienne Gautier
Catalogue : 2006Night Walk | Vidéo expérimentale | super8 | couleur | 6:55 | France | 2004
Fabienne Gautier
Night Walk
Vidéo expérimentale | super8 | couleur | 6:55 | France | 2004
Une ballade nocturne improvisée dans Paris la nuit.
L'Artiste Fabienne Gautier réside et travaille à Paris. Elle utilise divers média notamment la photographie, la vidéo et le film. Née en 1967, elle obtient un diplôme supérieur d'art plastique en 1991 à Dijon. Elle a collaboré avec Tom Jarmusch sur plusieurs projets. Son travail a été montré au niveau international dans des galeries et des festivals, parmi lesquels le New Museum of Contemporary Art de New York, le Kitchen de New York, le festival du Film de Locarno, de Rotterdam, Videoformes de Clermont?Ferrand, les Rencontres Paris-Berlin, Media City au Canada et le festival underground de New York...
Maria Del Pilar Gavilanes
Catalogue : 2007de sol a sol | Documentaire | dv | couleur | 18:43 | Equateur | 2004
Maria Del Pilar Gavilanes
de sol a sol
Documentaire | dv | couleur | 18:43 | Equateur | 2004
Le diptyque vidéo de "sol a sol" dresse le portrait d`Antonio Preciado, un poète équatorien. Sa poésie est fortement liée à son pays et plus particulièrement à sa ville natale, Esmeraldas. En 2003, il était ambassadeur de l'Equateur à Paris. Cette vidéo relate l'histoire de quelqu'un qui est déplacé, d'un individu inscrit en dehors de son contexte habituel. Dans l'écran de gauche défilent les paysages de sa ville Esmeraldas, tandis que celui de droite présente des fragments d'un entretien réalisé dans sa résidence parisienne. Les images mettent en relation et rapprochent deux espaces de la vie de ce même homme. Antonio Preciado nous raconte en images, sa vie, ses souvenirs d'enfance et son futur de poète. Il parvient à donner à ce sujet spécifique une dimension beaucoup plus vaste, conter l'histoire de la communauté noire de la ville d'Esmeraldas et son expérience d'ambassadeur équatorien en France.
Je suis née à Quito, Equateur. J`habite en France depuis 8 ans et je parle le français, l`anglais et bien sûr l`espagnol. J`ai étudié à l`Ecole d'Arts de l'Université Centrale d'Equateur ainsi qu`à l`Institut Supérieur d`Art à La Havane, à Cuba. J`ai poursuivi mes études à l`Ecole Nationale Supérieure d`Arts de Cergy, à Paris, où j`ai obtenu le DNSEP avec les félicitations du jury. J`ai participé l`année dernière au programme du Post-diplôme à l`Ecole nationale des Beaux-Arts de Lyon et je réalise actuellement une maîtrise à l`UFR Arts, Philosophie et Esthétique à l`Université Paris VIII.
Đuro Gavran
Catalogue : 2014Presuda | Documentaire | hdv | couleur | 11:20 | Croatie | 2013
Đuro Gavran
Presuda
Documentaire | hdv | couleur | 11:20 | Croatie | 2013
Sixteen years after the war, in the main square of Zagreb several thousand people gathered to watch a live broadcast of the verdict to Croatian generals. Through a series of close-ups, the film documents the eruption of emotions caused by the verdict.
Đuro Gavran (Bjelovar - Croatia, 1982.) Đuro Gavran was born in 1982 in Bjelovar. He graduated from the Academy of Dramatic Arts in Zagreb MA film and television directing. He graduated also from the Faculty of Graphic Arts at the University of Zagreb. He is the author of five documentary features (Bojan; Kelts; We Wanted Workers and All We Got Were People; The Big Day; The Verdict) and two experimental films (Glassballetdancer and Our Beautiful Homeland). As a cinematographer he worked on documentary films Above average (dir. Igor Bezinović; Restart prod, 2008), Irreversible (dir. Igor Bezinović, Restart, 2009) and The Blockage (dir. Igor Bezinović, Factum and Restart, 2012). In addition to film, he is involved in other forms of visual art (photography, graphics and installations). He has held three individual and about thirty collaborative national and international exhibitions. Since 2008 he is a member of ULUPUH (Croatian Association of Artists in Applied Arts), multimedia department. Together with Miljenka Čogelja and Boris Vido?ević, in 2012 he started Pipser d.o.o., a film production company and a design studio.
Jean-didier Gazeau
Catalogue : 2012Le pain | Vidéo expérimentale | dv | couleur | 14:49 | France | 2010
Jean-didier Gazeau
Le pain
Vidéo expérimentale | dv | couleur | 14:49 | France | 2010
Le pain est un tableau, chapitre tiré d`un travail documentaire en cours s`articulant autour d`une famille de bédouins en Syrie sur une décennie. Ce documentaire est sonore, musical, il a ses chants et ses voix, mais pas un dialogue. Le projet, commencé en Août 2000 en collaboration avec l`anthropologue libanaise Danielle Davie, est composé sous forme de corpuscules nomades, autonomes et interactifs. Le pain, bénéficiant ici d`un nouveau montage , ouvre le projet final.
Jean-Didier Gazeau, artiste contemporain né en France en 1980, diplômé des Beaux-Arts de Paris, réside et travaille entre Paris, Tours et Bruxelles.
Omar Gámez
Catalogue : 2023Coreomanía | Vidéo | 4k | couleur | 19:36 | Mexique | 2021
Omar GÁmez
Coreomanía
Vidéo | 4k | couleur | 19:36 | Mexique | 2021
1518 : Une épidémie se déclare lors d’une danse collective à Strasbourg en France. Selon certaines interprétations, elle serait due à l'ingestion de champignons du seigle. 1520 : l'épidémie de variole entraîne la mort d'indigènes à Tenochtitlán et Tlatelolco, ce serait là une des principales causes de la chute des deux villes. 2020 : la pandémie de COVID-19 est déclarée, nous vivons un événement sans précédent dans l’histoire contemporaine, il a alors fallu protéger le corps, limiter son espace, son interaction, sa mobilité. Coreomanía relie ces trois moments historiques à travers un concours de danse qui se déroule dans les environs de Tlatelolco, à Mexico. Les gagnants sont les participants qui n'ont pas cessé de danser. L'action est enregistrée dans une vidéo qui est ensuite montée comme une pièce chorégraphique. Les mouvements, les corps qui se rassemblent à nouveau font allusion à la construction collective et à la force d'être ensemble. Omar Gámez consacre son travail d'artiste visuel à rendre visibles les communautés dissidentes, ainsi qu'à explorer différentes manières de représenter le corps. Son travail se distingue par l'élargissement des possibilités offertes par les médias visuels afin de présenter une autre façon d'interagir. Coreomanía est une célébration de la vie par le mouvement du corps, une célébration de l'interaction collective par la danse. Luis Josué Martinez Rodríguez Commissaire
Le travail d'Omar Gámez (vit et travaille à Mexico) génère une réflexion sur les actions provoquées directement ou indirectement, où le corps est déployé comme un sous-thème. Le corps est le moyen de propitier des pratiques concrètes. C'est dans la documentation photographique et vidéo que son travail est généralement compris. Chaque projet intervient dans des espaces publics et privés avec des activations spécifiques, générant des réflexions sur le corps en déployant divers thèmes tels que le désir, les communautés dissidentes et la production de liens affectifs. Il a présenté son travail vidéo à LesGaiCineMad 2023 ; La Nuit Blanche à l'Institut Cervantes à Paris, France, 2008 ; ADD TV et NewFest, New York, 2007 ; LesGaiCineMad, Madrid ; Video_dumbo, New York ; Expresión en Corto, Guanajuato ; Mostra Lambda, Barcelone ; Athens Video Art Festival ; Inside Out Festival à Toronto, Canada, en 2006 ; et les IXe et Xe Festival MIX à la Cineteca Nacional de México, 2005, 2006 et 2023.
Jeff Gburek
Catalogue : 2007Invisible Trio | Création sonore | 0 | | 45:0 | USA, Allemagne | 2006
Jeff Gburek
Invisible Trio
Création sonore | 0 | | 45:0 | USA, Allemagne | 2006
Puisque aller vers le réductionnisme conduit à un démantèlement des limites de la musique traditionnelle, trouver un nouveau chemin va plutôt au delà de la réduction. Il en résulte une nouvelle sécession enrichie de sonorités presque palpables et des plus approfondies pour chaque instrumentiste et les matériaux qu?il doit transformer. L?intensité auditive dépende de la sensibilité d?écoute. Cette écoute approfondie est possible aussi bien lorsque l?atmosphère sonore est dense que lorsqu?elle est légère. Chaque musicien est qualifié pour tirer des sons peu familiers d?instruments anormalement considérés comme bien compris. L?expérience de Davies avec la scène londonienne lui permet de faire preuve non seulement d?intégrité dans l?improvisation, mais aussi d?un désir de prendre de nouveaux risques et de faire en sorte que cela fonctionne. Capece, à l?aise avec de faibles sons et de nouvelles compositions est pourtant capable de laisser derrière lui les modes sûrs et idéalistes pour se consacrer à un travail élémentaire sur un nouveau modèle avec son saxophone. Gburek s?attache toujours à suivre un chemin qui se faufile entre les genres et le rend invisible, si ce n?est qu?on entend soudainement sa musique lorsque les autres joueurs se retirent, et on réalise qu?ils ont été comme des arbres dans une vallée qui ont toujours été là, créant ensemble de l?oxygène, de manière presque anonyme.
Jeff Gburek est un guitariste, un compositeur de musique électronique et un artiste sonore qui vit actuellement à Berlin. Il utilise des techniques de guitare riches et élaborées, le traitement de signal, des logiciels ?open source? et la phonographie pour créer de la musique pleine de texture, dans laquelle les pianissimos poussés à l?extrême, la manipulation d?objets organiques et le silence sont en contraste avec les crescendos énergiques des sons électroniques déchaînés. Il a travaillé pendant 10 ans avec l?artiste Ephia, danseuse et actrice de théâtre, dans Djalma Primordial Science, développant une pratique du corps et du son à travers la performance et la pédagogie. Il a récemment réorienté son environnement électronique au STEIM à Amsterdam en 2005 et a obtenu une bourse en 2006 pour étudier la composition à Darmstadt avec Helmut Lachenmann. Voir le site www.futurevessel.com/orphansound/
Catalogue : 2007Van Bebber/Gburek | Création sonore | 0 | | 50:30 | USA, Allemagne | 2006
Jeff Gburek
Van Bebber/Gburek
Création sonore | 0 | | 50:30 | USA, Allemagne | 2006
Claus Van Bebber est un des grands scratcheurs allemands qui reste pourtant largement inconnu en dehors de son pays. Par exemple, ce n?est que l?année dernière qu?il a fait équipe avec Philip Jeck à Cologne. Jeff Gburek a eu l?opportunité d?enregistrer avec Van Bebber aux studios Nur Nicht Nur en 2006, à Kleve en Allemagne. La session était unique puisque Claus Van Bebber n?a joué que sur platine au lieu de 6 ou 8. la musique est spontanée, imprévisible mais aussi très mesurée, elle reflète l?expérience que les deux musiciens ont précisément des percussions. Van Bebber a été batteur de jazz freelance et Gburek a étudié les complexités rythmiques de la musique gamelan. Ce duo rassemble les talents de deux multi instrumentistes qui ont une expérience à la croisée des media et des genres : van Bebber grâce à son expérience d?artiste d?installation, de sculpteur, d?artiste de performance et Gburek grâce à l?utilisation du son analogue, du son numérique et de la phonographie (enregistrement sur le terrain).
Jeff Gburek est un guitariste, un compositeur de musique électronique et un artiste sonore qui vit actuellement à Berlin. Il utilise des techniques de guitare riches et élaborées, le traitement de signal, des logiciels ?open source? et la phonographie pour créer de la musique pleine de texture, dans laquelle les pianissimos poussés à l?extrême, la manipulation d?objets organiques et le silence sont en contraste avec les crescendos énergiques des sons électroniques déchaînés. Il a travaillé pendant 10 ans avec l?artiste Ephia, danseuse et actrice de théâtre, dans Djalma Primordial Science, développant une pratique du corps et du son à travers la performance et la pédagogie. Il a récemment réorienté son environnement électronique au STEIM à Amsterdam en 2005 et a obtenu une bourse en 2006 pour étudier la composition à Darmstadt avec Helmut Lachenmann. Voir le site www.futurevessel.com/orphansound/ Claus Van Bebber est né en 1949 à Niedderhein en Allemagne. Il travaille en tant que musicien et artiste. Il a participé à plusieurs expositions en Allemagne et à l?étranger, il a réalisé des performances et fait des concerts. Il est également co-fondateur du groupe d?artistes ?Heinrich Mucken? ; il a participé à ?documenta 8? à Kassel en 1987 ; et il a également fait plusieurs LP et CD. Il a fait des performances avec son `Schallplattenkonzerten` f.e. au `Loft` Köln en 1990, à l?Ave Festival Arnhem de 1991, à la `Kunsthalle` de Recklinghausen, au `Performance Festival` de Turin en 1992, au ` Galerie Pankow` de Berlin, au `Dodorama` de Rotterdam, au `Festival für improvisierte Musik` de Copenhague en 1994 et à `de Fabriek` à Eindhoven en 1995.
Nicolas Gebbe
Catalogue : 2023Lockdown Dreamscape VR | VR vidéo 360 | 0 | couleur | 7:0 | Allemagne | 2021
Nicolas Gebbe
Lockdown Dreamscape VR
VR vidéo 360 | 0 | couleur | 7:0 | Allemagne | 2021
When spending a lot of time at home in isolation, the walls begin to move. The sense of time fades, the days pass quietly, everything seems to repeat itself endlessly. Spaces, conversations, visual impressions and sounds merge and make everything seem like a long dream.
Nicolas Gebbe was born in London in 1986. He currently lives and works in Frankfurt am Main / Germany as a 3D artist, filmmaker and sound designer. 2018 he receives his art diploma at Hochschule für Gestaltung Offenbach with a film major. He focuses on experimental 3D animation and hybrid film formats. Since graduation, his animated short films have been screened on a variety of festivals such as Locarno Film Festival, Festival du Nouveau Cinèma Montreal and Ann Arbor Film Festival.
Carsten Gebhardt
Catalogue : 2006Wochentage | Fiction | 16mm | couleur | 90:0 | Allemagne | 2005
Carsten Gebhardt
Wochentage
Fiction | 16mm | couleur | 90:0 | Allemagne | 2005
Ce film parle d'une jeune fille. Jour après jour, il montre ce qu'il se passe autour de cette fille, ses rencontres, ses relations. Elle rencontre des hommes, des femmes, rend visite à sa grand'mère. L'un des hommes semble être son petit ami. Mais le jour d'après, on la voit en compagnie d'un autre. Au lit. Et le jour suivant, avec un troisième. Un fois, la nuit, après une fête, elle voyage jusqu'à la mer avec un petit copain, lorsqu'ils se réveillent, il y a du sable partout autour d'eux. Le désert. Mais cet épisode ne s'appelle-t-il pas "Thursday" (fr: "jeudi")? Un rêve, alors? Cela en a tout l'air. Cela en a tout l'air parce que ce n'est pas certain, pas clair. Ce qui est clair, c'est qu'il y a cette fille, et les hommes, et les autres personnes. On n'arrive pas à savoir ce qu'ils pensent, ce qui leur fait peur. Ce qu'il reste, ce sont juste des moments, des moments d'impatience et/ou d'indifférence; des moments de solitude et de proximité presque désespérée, de désir innocent et de comportement calculateur. Des moments qui pourraient bien être ce que nous appelons la vie.
Carsten GEBHARDT est né en 1962. De 1994 à 2001 il a dirigé le projet de théâtre au centre de culture alternative VOXXX à Chemnitz et mis en scène plusieurs pièces. En 1996, il a réalisé sa première vidéo. Depuis 1998, il fait des courts-métrages dont les sentiments des personnages se caractérisent par leur manque de repères et leur ambivalence.
Pieter Geenen
Catalogue : 2018mirador | Doc. expérimental | hdv | couleur | 25:46 | Belgique | 2016
Pieter Geenen
mirador
Doc. expérimental | hdv | couleur | 25:46 | Belgique | 2016
Around the southernmost tip of Europe, the European and African continent almost seem to meet. That`s why the Strait of Gibraltar is an important migration route, not only for the migratory birds spotted there, but also for refugees trying to reach Europe. At the Mirador del Estrecho panoramic lookout point tourists gather to take pictures of the stunning panorama, and comment on the view of Africa that they`re offered. mirador is centered around spectatorship and the act of watching itself. Like silent witnesses the tourist, the immigrant, the audience and the camera look at the landscape and indirectly at each other. They look to the other side, facing a continent that appears like a fata morgana. While being sold a dream in a world of increasing mobility and globalisation, this situation of `we` versus `they` and `here` versus `there` reveals the postcolonial gaze.
Pieter Geenen (°1979) lives and works in Brussels. He holds a master`s degree in photography and he`s a laureate of the international postgraduate program Transmedia at Sint-Lukas University College of Art and Design Brussels. His work has been presented at the International Film Festival Rotterdam, New York Film Festival, Hong Kong International Film Festival, VIDEOEX Zürich, Doclisboa, Images Festival Toronto, EMAF Osnabrück, EXiS Festival Seoul, FID Marseille, Rencontres Internationales Paris/Berlin/Madrid, M-Museum Leuven, La Capella Barcelona, Centre Pompidou-Metz, FRAC Basse-Normandie, ARGOS Centre for Art and Media Brussels and Médiathèque FMAC Geneva among others. He won the Input/Output Art Prize for emerging artists in 2007 and in 2011 he was awarded the first prize `Fondation Henri Servais` of the Art`Contest Art Prize. Work of Pieter Geenen is part of the collection of the Flemish Community, Colección Inelcom Madrid and different private collections. Together with audiovisual artists and filmmakers Sirah Foighel Brutman, Eitan Efrat and Meggy Rustamova he is a founding member of Messidor, a collective platform for reflection, production and distribution.
Catalogue : 2016The Nation | Doc. expérimental | hdv | couleur | 50:0 | Belgique | 2014
Pieter Geenen
The Nation
Doc. expérimental | hdv | couleur | 50:0 | Belgique | 2014
The isolated people of Nagorno-Karabakh are living in a time vacuum since the cease fire of 1994. They live in a de facto independent country, but remain unrecognized as such by the international community. This area is still subject of an unresolved and long forgotten conflict which is the result of the collapse of the Soviet Union. Then what does national identity mean in a country that doesn`t exist? What are the concepts to construct such an identity? Isn`t a nation an artificial construction after all? And how is the landscape an object of identification, to them, and to us, the viewer?
Pieter Geenen (°1979) lives and works in Brussels. After his Master of Fine Arts degree in photography he completed the international postgraduate program Transmedia at Sint-Lukas University College of Art and Design Brussels. His audiovisual work has been presented at the International Film Festival Rotterdam, New York Film Festival, Hong Kong International Film Festival, Images Festival Toronto, DocLisboa, EXiS Seoul, FID Marseille, Rencontres Internationales Paris/Berlin/Madrid, Centre Pompidou-Metz, ARGOS Centre for Art and Media, La Capella Barcelona, FRAC Basse-Normandie and Médiathèque FMAC Geneva amongst others. In 2007 he received the `Input/Output Art Prize` for emerging artists and in 2011 he was awarded the first prize `Fondation Henri Servais` from the Art`Contest Art Prize in Belgium. Together with Sirah Foighel Brutmann, Eitan Efrat, and Meggy Rustamova he`s a founding member of Messidor, a platform for reflection on and the production and distribution of moving image.
Catalogue : 2010atlantis | Vidéo | dv | couleur | 11:0 | Belgique | 2008
Pieter Geenen
atlantis
Vidéo | dv | couleur | 11:0 | Belgique | 2008
The construction of the controversial Three Gorges Dam on the Chinese Yangtze River has been completed in 2009. In the context of a general research on the landscape as a bearer of meaning Pieter Geenen explores the ?sunken? universe of the flooded Three Gorges Reservoir behind the dam in his video `atlantis`.
Pieter Geenen (°1979) lives and works in Brussels, Belgium. After his Master Photography he studied at Transmedia Postgraduate Program in Brussels. In his audio and video works he examines the landscape as a bearer of meaning, the way landscape and man relate to each other, and how we experience time and space via the landscape. His work has been presented, amongst others, at the International Film Festival Rotterdam (NL), Argos (Brussels, BE), MuHKA_media (Antwerp, BE), Azad Art Gallery (Tehran), Art Rotterdam (NL), All Art Now International Video Art Festival (Damascus, SY), Images Festival (Toronto, CA), EMAF (Osnabrück, DE), Media City Festival (Windsor, CA) and at the Venice Biennial.
Aikaterini Gegisian
Catalogue : 2023Third Person (Plural) | Doc. expérimental | mov | couleur et n&b | 65:47 | Grèce, Royaume-Uni | 2023
Aikaterini Gegisian
Third Person (Plural)
Doc. expérimental | mov | couleur et n&b | 65:47 | Grèce, Royaume-Uni | 2023
Third Person (Plural) is a collage essay film based on a collection of 200 postwar USA informational films and newsreels from the Library of Congress and the American National Archives. Originating as a quest to source documents of the early European integration processes, the film offers a snapshot of the post-war American newsreel film history, and a visual reminder of the crystallisation of the cold war rhetoric. Composed of 8 episodes, the film unfolds into an expansive feminist re-reading of this hegemonic imperial masculine gaze, while paying tribute to the ‘unseen’ glances, making visible a collective ‘third person’.
Aikaterini Gegisian [b. Thessaloniki, Greece] is an artist, filmmaker and researcher whose filmic and photographic collages, drawing on diverse image histories, interweave documentary, archive and found material, in examining the production of cultural and national identities. Five years in the making, Third Person (Plural) (2023) is her first feature length film based on archival research at the Library of Congress. Her short films have been exhibited internationally including International Short Film Festival Oberhausen, IFF Innsbruck, Videoformes, Kasseller Documentary Film Festival, Beirut Art Center, 8th Brighton Photo Biennale, Tallin Photomonth among others. In 2016, Middlesbrough Institute of Modern Art organised the first survey of her moving image practice. She has received several awards including First Prize, Nagoya University of Arts, Japan & the Golden Lion for best national pavilion for her participation at the group show Armenity at the Armenian Pavilion, 56th Venice Biennale. Further recent shows include International Center of Photography (ICP), New York (2023); MOMus-Museum of Modern Art, Greece (2023); Halle 14 Centre of Contemporary Art, Leipzig (2021); The Institut Valencià d’Art Modern (2020); The Whitworth, Manchester (2019); National Arts Museum of China (2018); The Jewish Museum, Moscow (2018); Kunsthalle Osnabruck (2017); BALTIC, Newcastle (2017); among others. She lives between London and Thessaloniki and teaches at London Metropolitan University.
Ines Christine Geisser, ines christine geisser, kirsten carina geisser, THE GIANT FOX & WILLIAM HONDA GROUP
Catalogue : 2020Dürrenwaid 8 | Doc. expérimental | 4k | couleur | 6:50 | Allemagne, 0 | 2018
Ines Christine Geisser, Kirsten Carina Geißer
Dürrenwaid 8
Doc. expérimental | 4k | couleur | 6:50 | Allemagne, 0 | 2018
A house, a garden, a stream. The beehive on the hillside, the shack, the wooden hut and the shed. Inbetween we find memories, stories and observations. The past, the present and the future.
Ines Christine Geißer and Kirsten Carina Geißer are sisters, born and raised in the franconian forest and working together since 2009. Ines Christine Geißer was born 1982 in Naila, Germany. She studied comic and animation at the School of Art and Design Kassel and graduated in animation in 2013. She then became a master student of Prof. Martina Bramkamp and lives and works in Kassel, Germany. Kirsten Carina Geißer was born 1986 in Naila, Germany. She studied fine arts at the Burg Giebichenstein University of Art and Design in Halle/Saale and graduated in 2015 recieving a fine arts diploma. She lives and works in Dürrenwaid, Germany.
Catalogue : 2014an adventurous afternoon | Animation | | couleur | 6:0 | Allemagne | 2013
Ines Christine Geisser, ines christine geisser, kirsten carina geisser, THE GIANT FOX & WILLIAM HONDA GROUP
an adventurous afternoon
Animation | | couleur | 6:0 | Allemagne | 2013
Actually GIANT FOX and WILLIAM HONDA just wanted to have a nice coffee together, but the afternoon turns out more adventurous than expected.
Ines Christine Geisser, Kirsten Carina Geißer
Catalogue : 2020Dürrenwaid 8 | Doc. expérimental | 4k | couleur | 6:50 | Allemagne, 0 | 2018
Ines Christine Geisser, Kirsten Carina Geißer
Dürrenwaid 8
Doc. expérimental | 4k | couleur | 6:50 | Allemagne, 0 | 2018
A house, a garden, a stream. The beehive on the hillside, the shack, the wooden hut and the shed. Inbetween we find memories, stories and observations. The past, the present and the future.
Ines Christine Geißer and Kirsten Carina Geißer are sisters, born and raised in the franconian forest and working together since 2009. Ines Christine Geißer was born 1982 in Naila, Germany. She studied comic and animation at the School of Art and Design Kassel and graduated in animation in 2013. She then became a master student of Prof. Martina Bramkamp and lives and works in Kassel, Germany. Kirsten Carina Geißer was born 1986 in Naila, Germany. She studied fine arts at the Burg Giebichenstein University of Art and Design in Halle/Saale and graduated in 2015 recieving a fine arts diploma. She lives and works in Dürrenwaid, Germany.
Catalogue : 2014an adventurous afternoon | Animation | | couleur | 6:0 | Allemagne | 2013
Ines Christine Geisser, ines christine geisser, kirsten carina geisser, THE GIANT FOX & WILLIAM HONDA GROUP
an adventurous afternoon
Animation | | couleur | 6:0 | Allemagne | 2013
Actually GIANT FOX and WILLIAM HONDA just wanted to have a nice coffee together, but the afternoon turns out more adventurous than expected.
Ugnius Gelguda
Catalogue : 2014Patterns | Doc. expérimental | 16mm | couleur et n&b | 10:56 | Lituanie | 2013
Ugnius Gelguda, Ugnius Gelguda and Neringa Cerniauskaite
Patterns
Doc. expérimental | 16mm | couleur et n&b | 10:56 | Lituanie | 2013
Punctuated Vasarely paintings could not be more perfect for a cover of a candy box on a coffee table. Rasters stand for poppy-seeds. ?Patterns? is a 10 min. film from the perspective of patterns telling about the search, appropriation and translocation of various patterns and fonts by artists that worked in the first Experimental Bureau of Artistic Construction in Soviet Union. In 1964, the first Experimental Office of Artistic Construction in Soviet Union was established in Vilnius, Lithuania, and worked until the collapse of the Communist regime in 1991. Photographers, graphic designers, artists and printing-house worked under one roof creating logos and graphic design for different parts of the Union. The artists (unconsciously) appropriated works of other artists in West in order to use parts of the ornaments and patterns they liked for the applied graphic design they created. The project tells this social life of the patterns ? their appropriation and displacement from the Western high art to applied arts in Soviet Union. Fragments of op-art painting by Vasarely became patterns for candy boxes, and entire meaningful texts were deconstructed and re-constructed enjoying only the formal beauty of a linear character. However, the constant search of patterns in the film flips ? the ornaments and underlying geometric shapes start to haunt the viewer eventually taking over the film itself. Artist looking for patterns: Juozapas Antanas Gelguda
Ugnius Gelguda and Neringa Cerniauskaite started collaborating in 2009. They are represented by gallery VARTAI, Vilnius. Since their first project, the artists have been interested in visual memory and how it can be manipulated through usage of certain mediums. Their latest works include 16 mm films, photo slides, neon objects, vinyl, and are strongly influenced by material history and language of cinema. Both artists are based in Vilnius and Brooklyn, New York. Ugnius Gelguda?s (born 1977, Lithuania) artistic portfolio includes photography, time-based media art projects. Neringa Cerniauskaite (born 1984, Lithuania) is an art critic, curator, editor. She contributes texts for Lithuanian cultural press, exhibitions? catalogues and international magazines (Flash Art, Mousse Magazine, Parkett, ARTMargins.com, MAP). She is a M.A. candidate, 2014, at Bard College Center for Curatorial Studies, NY. Artists will present their latest solo projects at NADA NEW YORK 2014, ART BRUSSELS 2014, Contemporary Art Centre (CAC, Vilnius), Contemporary Art Centre kim? (Riga).
Catalogue : 2012A Paradise Tree | 0 | 0 | couleur | 6:40 | Lituanie | 2011
Ugnius Gelguda
A Paradise Tree
0 | 0 | couleur | 6:40 | Lituanie | 2011
The video work by Ugnius Gelguda titled A Paradise Tree documents the rise of a new neighbourhood of artists in Vilnius, Lithuania, which is often artificially compared to the New York?s SoHo. A Paradise Tree explores the boundaries of documentary and tells about the first forced steps of a new urban community. The story is ?told? through a hypertext link with the less known video work A Walk by Jonas Mekas created in 1990. During this one hour walk across the rainy SoHo neighbourhood, Mekas gives an intimate and chaotic recital of neighbourhood creation, tells about the first tree planted in the then industrial area by himself and his colleague Machiunas, and notes the transformation of SoHo streets and their inhabitants. Ugnius Gelguda?s video work revisits a community sustained by the relationship of an urban space and a uniting idea, and the inevitable change of this relationship under the influence of time and strong commercial mechanisms. The video camera slowly follows the shapes of lofts that are being set up on Shevchenkos Street as well as the carcass of a former factory which still exists but has already changed its function, combining the views of rough and dull buildings with the hopes of future settlers and thus transplanting real spaces into a fictional or potential story.
Ugnius Gelguda (born 1977, Vilnius) was granted a degree of art licentiate by Vilnius Art Academy in 2010, but he has been active in exhibitions since 2000. He has participated in many shows in Lithuania (Lithuanian Art 2000?2010: Ten Years, Contemporary Art Centre, Vilnius, 2010; ARTscape: Italy, Vartai gallery, Vilnius, 2009; Lithuanian Art 08. Photography, Contemporary Art Centre, Vilnius, 2008, etc.) and other countries (Gender check, Zachęta National Gallery of Art, Warsaw, 2010; Three, Fotohof gallery, Salzburg, Austria, 2010; Gender check, MUMOK, Vienna Kunsthalle, Vienna, 2009; Prague biennale 3, Baltic Mythologies programme, Prague, Czech Republic, 2007, etc.) He has received various awards and recognitions: two awards from the Ministry of Culture of the Republic of Lithuania ? one for the audiovisual installation Zalgiris in 2010 and one for the Best Professional Artist?s Debut Award in 2006, Moscow International Art Festival Prize in 2007 for the installation ?Zalgiris?. Since 2000, Ugnius Gelguda is successfully working as an individual artist and collaborating with other artists in various interdisciplinary projects. Photography and video is the primary media that Ugnius Gelguda uses to express his ideas; however his artistic portfolio audio-visual installations as well.
Ugnius Gelguda, Ugnius Gelguda and Neringa Cerniauskaite
Catalogue : 2014Patterns | Doc. expérimental | 16mm | couleur et n&b | 10:56 | Lituanie | 2013
Ugnius Gelguda, Ugnius Gelguda and Neringa Cerniauskaite
Patterns
Doc. expérimental | 16mm | couleur et n&b | 10:56 | Lituanie | 2013
Punctuated Vasarely paintings could not be more perfect for a cover of a candy box on a coffee table. Rasters stand for poppy-seeds. ?Patterns? is a 10 min. film from the perspective of patterns telling about the search, appropriation and translocation of various patterns and fonts by artists that worked in the first Experimental Bureau of Artistic Construction in Soviet Union. In 1964, the first Experimental Office of Artistic Construction in Soviet Union was established in Vilnius, Lithuania, and worked until the collapse of the Communist regime in 1991. Photographers, graphic designers, artists and printing-house worked under one roof creating logos and graphic design for different parts of the Union. The artists (unconsciously) appropriated works of other artists in West in order to use parts of the ornaments and patterns they liked for the applied graphic design they created. The project tells this social life of the patterns ? their appropriation and displacement from the Western high art to applied arts in Soviet Union. Fragments of op-art painting by Vasarely became patterns for candy boxes, and entire meaningful texts were deconstructed and re-constructed enjoying only the formal beauty of a linear character. However, the constant search of patterns in the film flips ? the ornaments and underlying geometric shapes start to haunt the viewer eventually taking over the film itself. Artist looking for patterns: Juozapas Antanas Gelguda
Ugnius Gelguda and Neringa Cerniauskaite started collaborating in 2009. They are represented by gallery VARTAI, Vilnius. Since their first project, the artists have been interested in visual memory and how it can be manipulated through usage of certain mediums. Their latest works include 16 mm films, photo slides, neon objects, vinyl, and are strongly influenced by material history and language of cinema. Both artists are based in Vilnius and Brooklyn, New York. Ugnius Gelguda?s (born 1977, Lithuania) artistic portfolio includes photography, time-based media art projects. Neringa Cerniauskaite (born 1984, Lithuania) is an art critic, curator, editor. She contributes texts for Lithuanian cultural press, exhibitions? catalogues and international magazines (Flash Art, Mousse Magazine, Parkett, ARTMargins.com, MAP). She is a M.A. candidate, 2014, at Bard College Center for Curatorial Studies, NY. Artists will present their latest solo projects at NADA NEW YORK 2014, ART BRUSSELS 2014, Contemporary Art Centre (CAC, Vilnius), Contemporary Art Centre kim? (Riga).
Catalogue : 2012A Paradise Tree | 0 | 0 | couleur | 6:40 | Lituanie | 2011
Ugnius Gelguda
A Paradise Tree
0 | 0 | couleur | 6:40 | Lituanie | 2011
The video work by Ugnius Gelguda titled A Paradise Tree documents the rise of a new neighbourhood of artists in Vilnius, Lithuania, which is often artificially compared to the New York?s SoHo. A Paradise Tree explores the boundaries of documentary and tells about the first forced steps of a new urban community. The story is ?told? through a hypertext link with the less known video work A Walk by Jonas Mekas created in 1990. During this one hour walk across the rainy SoHo neighbourhood, Mekas gives an intimate and chaotic recital of neighbourhood creation, tells about the first tree planted in the then industrial area by himself and his colleague Machiunas, and notes the transformation of SoHo streets and their inhabitants. Ugnius Gelguda?s video work revisits a community sustained by the relationship of an urban space and a uniting idea, and the inevitable change of this relationship under the influence of time and strong commercial mechanisms. The video camera slowly follows the shapes of lofts that are being set up on Shevchenkos Street as well as the carcass of a former factory which still exists but has already changed its function, combining the views of rough and dull buildings with the hopes of future settlers and thus transplanting real spaces into a fictional or potential story.
Ugnius Gelguda (born 1977, Vilnius) was granted a degree of art licentiate by Vilnius Art Academy in 2010, but he has been active in exhibitions since 2000. He has participated in many shows in Lithuania (Lithuanian Art 2000?2010: Ten Years, Contemporary Art Centre, Vilnius, 2010; ARTscape: Italy, Vartai gallery, Vilnius, 2009; Lithuanian Art 08. Photography, Contemporary Art Centre, Vilnius, 2008, etc.) and other countries (Gender check, Zachęta National Gallery of Art, Warsaw, 2010; Three, Fotohof gallery, Salzburg, Austria, 2010; Gender check, MUMOK, Vienna Kunsthalle, Vienna, 2009; Prague biennale 3, Baltic Mythologies programme, Prague, Czech Republic, 2007, etc.) He has received various awards and recognitions: two awards from the Ministry of Culture of the Republic of Lithuania ? one for the audiovisual installation Zalgiris in 2010 and one for the Best Professional Artist?s Debut Award in 2006, Moscow International Art Festival Prize in 2007 for the installation ?Zalgiris?. Since 2000, Ugnius Gelguda is successfully working as an individual artist and collaborating with other artists in various interdisciplinary projects. Photography and video is the primary media that Ugnius Gelguda uses to express his ideas; however his artistic portfolio audio-visual installations as well.
Susannah Gent, Tom SALMON
Catalogue : 2006The Dance Project - Sheffield | Documentaire | dv | couleur | 4:50 | Royaume-Uni | 2005
Susannah Gent, Tom SALMON
The Dance Project - Sheffield
Documentaire | dv | couleur | 4:50 | Royaume-Uni | 2005
Un petit documentaire sur des gens qui dansent dehors, recrutés au début sur la scène d?une fête dans le Yorkshire. Le film regarde comment les participants se situent vis-à-vis de la danse, de la législation anti-danse et de la danse comme type d?expression corporelle.
Susannah Gent a étudié le film et la production télévisée à la Nothern Media School avant d?écrire et de diriger une série de film à récompense et plus récemment, un film en collaboration titré JELLY DOLLE (qui a gagné le prix du meilleur film au Britspotting, British Council showcase for new British & Irish film, Berlin 2004).
Sylvain George
Catalogue : 2010L'Impossible - Pages Arrachées - | Doc. expérimental | | couleur et n&b | 131:0 | France | 2009
Sylvain George
L'Impossible - Pages Arrachées -
Doc. expérimental | | couleur et n&b | 131:0 | France | 2009
L?IMPOSSIBLE ? Pages Arrachées ? Placé sous les auspices de Rimbaud, Lautréamont, Dostoievski et Benjamin, ce film s`attache à témoigner des politiques iniques qui façonnent notre temps, du caractère "infernal" de certaines vies politiques (celles des migrants/des immigrés, des travailleurs, des chômeurs, des étudiants...). Il opère, minoritaire, une stase critique des réalités mythiques et majoritaires : vie nue, état d?exception?; et travaille au corps la question de la révolte et de l`insurrection: débordement, désidentification, reconfiguration indécidable... Se donnent ainsi à voir, par renversement dialectique, des "hors-lieux" inassimilables: des corps-impossible. I. NIGGERS WOOD (Je brûle comme il faut !) 2009, Super 8, Noir et Blanc et Couleur, 15 mn, prod : Noir Production. Calais, ville désolée. Blancheur de la neige qui recouvre la ville. Ombres noires et tutélaires, croix et Beffroi, qui la dominent. Feux écarlates qui l?enveloppent et la brûlent. Figures et visages de personnes qui re-viennent de loin. Migrants. Parias. Variation sur des paysages et vies politiques calcinés et infernaux : les corps-nègres. II. BALLAD FOR A CHILD (On ne te tueras pas plus que si tu étais cadavre) 2009, Super 8, Couleur, 26 mn, prod : Noir Production. Calais, ville désolée. Invocation : Dans un petit bois, la « jungle », un jeune homme qui vient de loin, d?un moyen-orient en guerre, est mort assassiné. C?était en Décembre 2008. Et c?est un monde entier, politique, à qui l?on fera rendre l?âme, qui rend l?âme. Evocation : Un jeune homme passe qui vient de loin. Et ses paroles, traces et survivances, comme un chant, viennent de plus loin encore: des gouffres, de la mer et des déserts, de l`oubli, des lisières infinies. Un jeune homme passe qui vient de loin, comme un nouvel Orphée, politique, noir et révolté. Un jeune homme impossible que plus rien ni personne ne saurait désormais arrêter... III JE ME SUIS ARME CONTRE LA JUSTICE (Burn ! Burn ! Burn !) 2009, vidéo, Noir et blanc et Couleur, 43 mn, prod : Noir Production Paris. Manifestation du 19 mars 2009. Fonctionnaires, étudiants, précaires, immigrés sans-papiers, chômeurs, retraités, battent le pavé. Jusqu`à ce que celui-ci brûle, entre rage et colère; et que des voix se délivrent en s`inscrivant dans le temps. Jusqu`à ce que l`Etat réprime, avec violence et arbitraire; et que soient condamnés des corps-innocents. IV LE TEMPS DES ASSASSINS (Fire Music) 2009, vidéo, Noir et blanc et Couleur, 23 mn, prod : Noir Production Paris. Manifestation du 1er Mai 2009. Poursuite, répétition de la geste insurrectionnelle: "Paix aux chaumières, Guerre aux châteaux". Et c`est, après quelques siècles, l`Hôtel de Ville de Paris qui est de nouveau occupé, le Conseil de Paris qui est de nouveau réinvesti par une assemblée révolutionnaire. Invocation: la Commune de Paris. Evocation : le peuple qui vient. Voici le temps, re-venu... V. TU RESTERAS HYENE ETC. (The book of the damned) 2009, 17mm, Noir et Blanc et Couleur, 17 mn, prod : Noir Production. Comme un cercle infernal. Variation sur la traîtrise et le reniement, le crachat du renégat comme médaille, les "fonds de pension" comme devenir, à partir du livre "Lettres à ceux qui sont passés du col Mao au Rotary" de Guy Hocquenghem (Nous rajouterons "... et à la cour Sarkozy..."), et des films de Lionel Soukaz et de/ou avec Guy Hocquenghem. Avec la participation de Lionel Soukaz et Tripak.
Sylvain George est un cinéaste et un activiste politique. Après des études en philosophie, il réalise depuis quatre ans des films-essais poétiques, politiques et expérimentaux, sur la thématique de l?immigration notamment. Son travail, influencé par la pensée de Walter Benjamin, placé sous le signe du réveil et de l?émancipation, allie recherche formelle exigeante et engagement politique. Il réalise aussi bien des ciné-tracts radicaux (la série des Contre-feux) au service de collectifs informel ou de sans-papiers, que des films plus personnels, engagés contre les politiques iniques qui traversent et modèlent notre société. Parmi ceux-ci les courts-métrages "No Border (Aspettavo che scendesse la sera)", "N`entre pas sans violence dans la nuit", "Ils nous tueront tous...", et le long-métrage "L`Impossible -Pages Arrachées-". Ses films sont projetés dans les réseaux militants et alternatifs tout comme dans des grands festivals nationaux et internationaux (Cinémathèque française, Musée du Jeu de Paume, Cinémathèque de Copenhague, de Milan...). Il termine actuellement une fresque composée de trois longs-métrage, sur les politiques migratoires en Europe et les mobilisations sociales. « Un travail indispensable, qui porte très haut une certaine idée des droits et des devoirs du cinéma. » Nicole Brenez pour la Cinémathèque Française, 29 février 2008.
Karoline Georges
Catalogue : 2013Repères #18-39 | Vidéo | hdv | noir et blanc | 8:36 | Canada | 2011
Karoline Georges
Repères #18-39
Vidéo | hdv | noir et blanc | 8:36 | Canada | 2011
Repères #18-39 est une suite de 22 tableaux, réalisés à Toronto et Vancouver, en 2011, au Canada. Chaque séquence propose un paysage architectural auquel est intégré un fragment poétique. La première phase de ce projet, Repères #1-17, a été créée à Montréal en 2011. Une troisième phase, réalisée à Paris en 2012, est en postproduction. À une époque où les traces médiatiques d?un événement se substituent à l?événement lui-même, où l?observation du monde passe par la lunette déformante de l?image, qu?elle soit documentaire ou fictive, le projet Repères s?articule à même ce flou entre la réalité et la fiction afin de proposer une présence poétique là où on ne l?attend pas.
Karoline Georges est née à Montréal en 1970. Après des études de cinéma (Université du Québec à Chicoutimi) et d?histoire de l?art (Université du Québec à Montréal), elle amorce une démarche artistique interdisciplinaire où se rencontrent la vidéo, l?art audio, la photographie, la performance, la littérature et, plus récemment, la modélisation 3D. Elle explore les concepts et les processus de transformation et de sublimation. Elle s?intéresse aux manifestations virtuelles, aux devenirs possibles, au déploiement de la conscience à travers le dédale technologique et à l?accumulation des savoirs. Ses ?uvres littéraires ont été publiées au Canada et en Europe. Elle a performé à de nombreux festivals (Festival Voix d?Amériques; Manifestation internationale d?art de Québec; Festival International de littérature; Montréal en Lumières). Son travail photographique et vidéographique a été présenté lors de multiples événements et expositions (Moving Image Film Festival of Toronto; Biennale Internationale des poètes en Val de Marne; Orange, l?événement d?art actuel; LAB NT2; Québec en toutes lettres; Printemps des poètes de Québec).
Ger Ger
Catalogue : 2008Luxor 22.145 | 0 | dv | couleur | 3:0 | Autriche, Allemagne | 2006
Ger Ger
Luxor 22.145
0 | dv | couleur | 3:0 | Autriche, Allemagne | 2006
Luxor 22.145 [SOUND NOMADS Performance #7] M/hotel performance à Vegas. Luxor: chambre 4455, employés 4000, casino 120 000 mètres carrés, 250 miles de lampes Xenon. Chambres No. 22.145: matelats pliants equipés de capteurs, chaises en mouvement génératices de bruits, des fers à repasser changeant de ton et des lampes clignotantes. Technique: les lampes declenchent des sons et des changeurs de sonorités gràce à des capteurs lumineux, les fers à repasser se changent en platines grâce aux capteurs de pression, des chaises deviennent des instruments VST en mouvement libres par une combinaison de capteurs differents. Les matelats (pliés), les tiroirs (ouverts/fermés), portes de placards, rideaux(en mouvements) et la televison (intensité lumineuse d'une chaine choisie) deviennent un sampleur... Cette performance consiste de sept superstructures essentiellement différentes et de scenari interactifs. Une nuit dans un hotel de luxe devient une nuit de performance. Le projet de Ger Ger, SOUND NOMADS, consiste d'une combinaison d'art sonore, de musique, d'art publique, de performance, d'installations interactives autant que de video. La recherche constante de bruits, de sons et de rhytmes est aussi importante pour SOUND NOMADS que la creation d'aires de jeux avec des capteurs interactifs. Des places entieres, des champs, prairies, des mares et des echantillions de la vie de tous les jours sont instrumentaliseé et joués avec. Les objets environnants sont interconnectés. Des trous d'hommes deviennent des studios d'enregistrement; les baignoirs des caisse de resonance; les gestes de gens des indicateurs de cadence; les lampadaires ou bien les boites-aux-lettres remplacent les chordes des instruments et les touches. Les sons actuels des objets perdent leur sens et sont remplacés par des melodies et des samples ou bien des sons générés. SOUND NOMADS s'essaye à refleter artistiquement des situations de la vie de tous les jours et des impressions spécifiques à l'endroit le plus directement possible; accoustiquement, esthetiquement, et avec respect du contenu. La première performance SOUND NOMADS prit place sur la cote ouest americaine en 2006, suivi par des actions en Allemagne, Italie, France et Espagne en 2007. http://personal.gerger.com/?view=blog&item=961#h2:1 http://www.soundnomads.com
Ger Ger, artiste-média, est né a Vienne, Autriche en 1981, il vit et travaille actuellement a Berlin, Allemagne. Il se sent attiré par l'art et les médias numériques tôt dans sa vie, reçoit son premier prix à l'age de quatorze ans. M.A. en Art Numérique et Design Media Visuel. Il étudie avec Karel Dudesek, Peter Weibel et Tom Fürstner à l'université des Arts Appliqués de Vienne. Il reçoit une bourse en Communication Visuelle avec Joachim Sauter à l'université des Arts de Berlin. Ses travaux ont été présenté en solo ou bien en groupe à Ars Electronica(Linz), Electrohype(Malmö), Open(Londres), File(Sao Paulo/Curitiba City), Mumok(Vienne), Kunst Haus(Dresde) Kunsthalle(Vienne), O.K Centrum(Linz), Diagonale (Graz). Ses prix incluent le Prix Ars Electronica, CYNETart, Rheingold Award et le prix MultimediaArt.