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Iria Gómez Concheiro
Catalogue : 2007Dime lo que sientes | Fiction | 16mm | couleur | 24:0 | Mexique | 2006
Iria GÓmez Concheiro
Dime lo que sientes
Fiction | 16mm | couleur | 24:0 | Mexique | 2006
Micaela, jeune femme citadaine, quitte sa maison pour aller retrouver son petit ami. Ils ont prévu de partir aux Etats-Unis, ensemble. Cependant, ce matin-là, ce n´est pas lui qui vient, mais un ami commun qui lui remet une lettre : "ne m´attends plus, j´ai rencontré quelqu´un". Dépitée, elle va chercher du soutien auprès d'un vieil ami. Alors lui vient l´idée d´un nouveau travail : ecrire des lettres contre de l´argent. Alors qu´elle travaille à la sortie du métro elle rencontre Julian qui l´aide à trouver des clients. Ses affaires vont de mieux en mieux, sa relation avec Julian est de plus en plus intime, même si elle s´efforce de rester distante. Un matin, Julian lui demande de lui ecrire une lettre, comme s'il était un client : "Stella, ne m´attends plus, j´ai rencontré quelqu´un"... Micaela, qui se rappelle de sa propre histoire, s´enfuit dans le métro. Julian la rejoint à la station suivante, s´assied à côté d´elle, ils se regardent, sourient, et le métro démarre.
Iria Gómez est née à Mexico en 1979. Elle intègre une école de cinéma, puis étudie les arts dramatiques et la photographie pendant six ans au "Centro de Capacitación Cinematográfica" (C.C.C), où elle participe à différents projets. Son premier court-métrage, "Memoria del Olvido" a été tourné en 16mm en 2001. Elle est ensuite directrice de la photographie pour le court-métrage "El Tercer Ojo". Après avoir participé à plusieurs autres films, elle réalise "Dime lo que sientes" en 35mm, achevé cette année. Ce projet lui tient beaucoup à coeur, car elle s´est investie dans toutes les étapes de la réalisation de ce film. En 2004 elle se rend à Rome et s´occupe de la cinématographie du court-métrage "Tagglioneto". En ce moment elle travaille sur la post-production de son documentaire "la Changa", et sur la pré-production du film "Asalto al Cine".
Ana María Gómez López
Kemal Görgülü
Catalogue : 2006Dertli Köyüm | Documentaire | dv | couleur | 52:0 | Allemagne, Turks & Caicos | 2005
Kemal GÖrgÜlÜ
Dertli Köyüm
Documentaire | dv | couleur | 52:0 | Allemagne, Turks & Caicos | 2005
Burunören: un village de 50 âmes en Anatolie centrale. Après 30 ans passé en Allemagne comme travailleur immigré, CERKEZ, un retraité, rentre au pays pour s'occuper de la culture de ses champs. Il se heurte à HÜSEYN, le maire du village. HÜSEYN s'est approprié l'argent du village, a fait venir une entreprise pour exploiter le sable du fleuve voisin et conteste le droit à la propriété de CERKEZ devant le tribunal. Du fait de l'exploitation abusive du fleuve, les terres les plus fertiles sont envahies par le sable, mettant fin à la dispute des deux vieillards. Burunören est un village menacé de disparition: pendant que le village s'est divisé en deux groupes autour des deux adversaires, CICI, âgée de 75 ans, vit sa propre tragédie. Confrontée à la mort probable de son mari gravement malade (hospitalisé à quelques 800 kilomètres de là), elle essaie de se préparer à la solitude...
UNIVERSITY July 2004 - Graduation: ?Diplom Medienwirt (FH)? 1999?July 2004 - Media Economics at the University of Applied Sciences, Wiesbaden, Germany 2001?2003 - Ecole Supérieure d?Audiovisuel, University of Toulouse II (Filmschool), France *2002 : Licence *2003 : Maitrise (Spécialisation Réalisation) *2004 : Titre Ingénieur Maitre
Matze Görig
Catalogue : 2025Les microbes | Vidéo | digital | couleur | 17:47 | Allemagne | 2024
Matze Görig
Les microbes
Vidéo | digital | couleur | 17:47 | Allemagne | 2024
Les microbes is based on the stories of some of the crew members that were told during the filmmaking process and reflects on their situation in an experimental way. They had to flee their homes due to poverty, war and prosecution. Now, after their long journey, they have to persevere and wait. Wait while the world is turning madly.
Matze Görig works at the interface between film, visual arts and sculpture in various contexts and often in the socio-cultural field. His cinematic and digital sculptural works have been shown at various exhibitions and film festivals and as interactions in opera and theater productions (e.g. International Short Film Festival Oberhausen, Hof Film Festival, Karlovy Vary Film Festival, Kunstraum München, Kino der Kunst, Konzerthaus Berlin, Transmediale Berlin, Theater Hannover). Matze Görig writes scripts, edits films and creates sound designs for his own and other artists' works. He has worked as a lecturer in various institutions (UDK Berlin, Kunsthochschule Weissensee, HFF Munich, Schlesische27) Since 2020, he has been the artistic director of theexperimental workspace Falscher Fisch in Berlin-Neukölln, which has set itself the task of inspiring new dialogues through art projects together with young refugees and in cooperation with changing partners
Graft
Catalogue : 2006Graft 1 | Création sonore | dv | | 20:0 | Allemagne | 2002
Graft
Graft 1
Création sonore | dv | | 20:0 | Allemagne | 2002
GRAFT proposes an electro acoustic performance involving five musicians. Their basic proposal comprises one piece with the title GRAFTI (?Graftone?). This piece can be qualified as improvised music. The performance may last any time between 20 and 60 minutes, the preferred version being an open duration between 35 and 45 minutes. As an alternative to this single piece performance they can also offer a full-length concert which is similar to the material on CD, which are excerpts and a complete recording of one version performed in May 2005. The presentation format is an electro acoustic ensemble with two players playing acoustic instruments and three players with electronic equipment. This music is amplified and spatialised through eight loudspeakers surrounding the audience totally. GRAFT would be impossible to repeat with different musicians as no precise instructions or documentations exists; only a way of working that is specific to the musicians involved and that has evolved over time. All five musicians have developed their own unique palette of sounds and gestural types. In many way Graft is a reaction to their more usual preoccupations with notations as performers and composers, and a desire for a musical situation that is ?other? to their usual practice. To conclude GRAFT is a rich English metaphor with many interesting meanings, which all of them are applicable to their musical intentions. GRAFT refers to the process where one plant is inserted in another to form a new growth, it is also a surgical term where living tissue is taken from one part of the body and applied to another to replace damaged tissue. It also means to induce union between living materials that are normally separate, and this can be said to apply to electronic and acoustic sounds as well to the more usually distinct roles of composer and performer in western music.
GRAFT consists of the following musicians : Sam Hayden - computers Urs Liskea ? computers, synthetisers Daniel Hjorth - computers Glenn Larsson - percussions Carl Rosman - clarinets The GRAFT improvised music project began during an artistic residency at the Academy Schloss Solitude in Stuttgart during 2002. GRAFT first performed at the 2002 KlangRaum experimental music festival in 2005, in association with Musik der Jahrhunderte. GRAFT essentially involves the combination of improvising acoustic and electronic instruments with live computers processing and sound spatialisation techniques using Max/MSP and others? GRAFT began in 2002 as a quartet with composers Sam Hayden and Daniel Hjorth, composers/pianist Urs Liska and clarinettist Carl Rosman. In 2003 GRAFT used the same three composers with percussionist Glenn Larsson as an alternative/additional instrumentalist. The project now consists of all five musicians.
Dan Graham
Catalogue : 2008Yin/Yang | Vidéo expérimentale | dv | couleur | 4:39 | USA | 2006
Dan Graham
Yin/Yang
Vidéo expérimentale | dv | couleur | 4:39 | USA | 2006
Graham a réalisé cette vidéo pour la Biennale de Sao Paulo en 2006, afin d'accompagner sa maquette architecturale "Yin/Yang", présentée au MIT (Massachussets Institute of Technology) de Cambridge. Selon les observateurs du MIT, le pavillon Yin/Yang se fonde sur "un jeu de miroirs convexes et concaves, un matériau créant des fluctuations constantes entre transparence et reflet. Cette oeuvre s'active au-travers des déplacements de spectateurs, se mouvant entre ces formes courbes pour faire l'expérience des reflets anamorphiques du ciel, des objets et paysages environnants, avec en surimpression l'image des autres spectateurs. Le spectateur devient ainsi conscient de lui-même comme corps, comme sujet doué de perception et comme personne interagissant avec un groupe. Selon Graham, cette réflexion prend le contre-pied de la désormais conventionnelle "perte du soi" en art contemporain.
Dan Graham est né en 1942 à Urbana dans l'Illinois et vit à New York. C'est un artiste influent, comme praticien, critique d'art et théoricien. Son ?uvre ne peut être répertoriée dans un catalogue unique. Néanmoins, chacune de ses ?uvres implique le spectateur et remet en question les codes qui seraient perçus comme des stéréotypes. Sa production artistique peut être divisée en deux périodes bien distinctes. De 1965 à 1976, il réalise des films, essais, performances, installations vidéo et espaces-miroirs comme "Public Space/Two Audiences", exposé à la biennale de Venise en 1976. Dans les années 1990, son travail se concentre autour de modèles architecturaux et de pavillons. Signalons "Rock My Religion" (vidéo importante) et l'écriture par Graham du livret d'un mini-opéra rock, "Wild in the Streets", réalisé avec Marie-Paule MacDonald. Dans un entretien de 1990, Dan Graham déclarait à propos de son oeuvre "Rock My Religion" que c'était "une étude anthropologique sur l'état de la scène musicale des années 1980 ". Le travail de Graham interroge les relations entre l'espace privé et l'espace public, l'art et la société, enfin le rôle du spectateur dans ces univers croisés. "Cinéma" est l'un de ses projets architecturaux. Graham montre une salle de cinéma où l'écran et les cotés de la salle sont des miroirs sans tain, qui ensemble forment un triangle. Quand la salle est plongée dans le noir et que les spectateurs visionnent le film, les passants, qui sont à l'extérieur, peuvent voir le film projeté sur l'écran mais l'image est inversée. Ils peuvent observer les spectateurs regardant le film sans être vus eux-mêmes; c'est la relation film/spectateur. Dans " Alteration to a suburban house ", Graham montre un pavillon de banlieue où, grâce à un jeu de verres et de miroirs, les passants voient les habitants dans leur salon, mais pas dans leur chambre. C'est une forme d'intrusion dans cette maison moderne, destinée à être construite soit isolée dans la nature, soit dans un quartier residentiel. Le projet fait figure d'utopie négative, dans la mesure où il est destiné à ne pas être entrepris, et propose une réflexion critique sur les processus d'exposition au sein de l'architecture, où le regardeur (voyeur?) se voit en train de regarder (prendre conscience de son propre voyeurisme). C'est la première ?uvre dans l' histoire de l' art contemporain où une maquette est placée dans une galerie en tant qu' objet en soi, et non comme projection d'un bâtiment destiné à être construit.
Michael Graham
Catalogue : 2007Rotations and frame divisions | Art vidéo | dv | couleur | 3:5 | Canada, Royaume-Uni | 2006
Michael Graham
Rotations and frame divisions
Art vidéo | dv | couleur | 3:5 | Canada, Royaume-Uni | 2006
`Rotations and frame divisions` est une vidéo qui a été créée en effectuant une rotation systématique de la caméra d?après un ensemble d?instructions graphiques dessinées dans un carnet. Les images qui en résultent, montrées sur l?écran LCD de la caméra, représentent des tentatives ratées d?effectuer un mouvement précis et mécanique.
Michael Graham est un artiste canadien dont les ?uvres et les recherches s?intéressent à la relation entre la technologie, les théories de la représentation et la nature humaine. Son travail a été exposé dans des galeries et des festivals au Canada en Europe et en Asie. Michael travaille actuellement à Sheffield, en Grande-Bretagne, et donne des cours de multimédia et de ?communication design? à l?université de Hallam Sheffield où il est également en train d?achever un Master of Arts qui inclus à la fois recherche et pratique des beaux-arts.
Andrea Grambow, Andrea Grambow, Joscha Kirchknopf
Catalogue : 2025Because We Bleed | Film expérimental | dcp | couleur et n&b | 13:50 | Allemagne | 2023
Andrea Grambow, Andrea Grambow, Joscha Kirchknopf
Because We Bleed
Film expérimental | dcp | couleur et n&b | 13:50 | Allemagne | 2023
An unknown entity, discovers the human world in a nocturnal car ride through Los Angeles, observing people at the side of the street and listening to their stories. The film mixes the journey of a fictional character, an unknown entity played by drag performance artist Beaujangless, with documentary roadside encounters in a nocturnal car ride through the ‚City of Angels’. Observations of people passing by, accompanied by an AI-generated voice-over reciting first-person narratives from interviews, intertwine with sequences of the main character dancing to Holly Herndon‘s song ‚Frontier‘. The film explores narratives as both center and limit of human world experience and self-awareness, the concept of an immortal human soul in neo-religious, dataist times, as well as the USA as a collective narrative of capitalist superiority in decay. ‚Because We Bleed‘ is a meditation on storytelling and a poetic journey into a new, dark age.
Andrea (born 1986, Rostock, Germany) is a non-binary artist and director. Joscha (born 1984, Stuttgart, Germany) is an artist and director. Since 2009, the two have been working as a duo. They hold a diploma in photography and media from the University Of Applied Sciences Bielefeld (2006-2012). Their collaborative work revolves around people and the narratives in which they are captured. This results in non-linear stories evolving from anthropological field research and artistic subversion. Their photographs and films are exhibited and showcased internationally. Both live and work in Berlin.
Valéry Grancher
Catalogue : 2025Ukraine War Mental Cage | VR vidéo 360 | mp4 | couleur | 6:26 | France | 2023
Valéry Grancher
Ukraine War Mental Cage
VR vidéo 360 | mp4 | couleur | 6:26 | France | 2023
This video is produced from different VR Painting I produced about Ukraine Cyber war as an ex member of IT Army of Ukraine, by using different AI images produced on the basis of the real Ukraine war one, by using also different logs from my Hacktivism with IT Army to support Ukraine. The point is to define a kind of mental cage, because a cyber war is mostly a mental war than a physical one.
Born in 1967, Valéry Grancher is a French-born artist, theorist, curator and lecturer, living and working in Paris and Hong Kong since 2014. He first became well known in the mid-1990s for being one the first net artists (online art) and for his ‘Google paintings’ but his artistic practice is vast and covers internet art, video, photography, painting, AI painting and VR installation. Valéry Grancher is an explorer. His curiosity leads him to investigate all kinds of territories such as the different media and new technology to define new forms and concepts. On 2014, the French public collection National Fund for Contemporary Art, National Centre for Visual Arts (FNAC) acquired his video installations Geopol (a 24-hour tracking shot of the horizon at the North Pole) and Tanguntsa (a 6-hour shot in deep Amazonia). His productions are included in several public collections such like Cartier Foundation for contemporary arts (Paris), Maison Européenne de la photographie (Paris), Carillo Gil Museum (Mexico), Berkeley Art Museum Pacific Film Archive (Berkeley), ZKM (Karlsruhe), Bandjoune Station (Cameroon), VMAC (Hong Kong) and many others…
Valéry Grancher
Pascal Grandmaison, Marie-Claire Blais
Catalogue : 2018Le chemin de l'énigme | Vidéo | 4k | couleur | 13:6 | Canada | 2017
Pascal Grandmaison, Marie-Claire Blais
Le chemin de l'énigme
Vidéo | 4k | couleur | 13:6 | Canada | 2017
N`ayant pas vécu l`Exposition universelle 1967 à Montreal, nous ressentons une sorte de vertige entre ce que l`évènement évoque aujourd`hui et l`absence de vestiges qui en témoignent. Une impression de vide qui nous incite à scruter attentivement le site de l`exposition universelle à la recherche d`indices révélateurs de son passé. L’image d`une archéologie matérielle inspiré de Walter Benjamin qui recherche dans la matière, les débris et les laissés pour contre, les traces d`une histoire qui émanerait jusqu`à nous. Pour tenter de cerner l`ampleur de ce décalage, nous nous sommes intéressés aux facteurs d’apparition et d’éffacement révélateurs des contradictions du site et de son histoire : la succession de déplacements de matière, d`additions et d`extractions, qui sont à l`origine de la création des îles Sainte-Hélène et Notre-Dame. La transformation radicale de la forme de l`île Sainte-Hélène, la dissolution de sa configuration ancienne et son artificialité actuelle, nous est apparue comme l`objet privilégié de notre désir d`en comprendre la portée actuelle. Les mouvements de remblais et de déblais de la matière sont transposés, dans le montage des séquences filmées, par la juxtaposition alternée d`une action performative et son contraire. Un jeu incarné par la confrontation de notre interprétation personnelle comme duo d`artistes. La réciprocité entre la spontanéité du geste de l`un et la transcription du cadrage de l`autre. " Il ne suffit pas que tout commence, il faut que tout se répète, une fois achevé les cycles des combinaisons possibles" Causes et raisons des îles désertes G. Deleuze
Pascal Grandmaison (1975-) est un artiste canadien qui vit et travaille à Montréal. Sa pratique explore les façons dont les images influencent la perception et la compréhension du concept de l’infini. Son travail fait l’objet de nombreuses expositions individuelles et collectives, incluant Expo 67 au Musée d’art contemporain de Montréal (2017), Intersections: Contemporary Artist Films au Audain Art Museum (Whistler, 2016), Installations au Musée national des beaux-arts du Québec (Québec, 2016), All membranes are porous à la Kamloops Art Gallery (2016) et La vie abstraite I à la galerie Diaz Contemporary (Toronto, 2015). Ses oeuvres filmiques sont présentées internationalement, notamment à la galerie Power Plant (Toronto, 2016), à la Haus de Kulturen des Welt (Berlin, 2014), au Palais de Tokyo (Paris, 2014) et au Centre Georges-Pompidou (Paris, 2011). Il est représenté par la Galerie René Blouin (Montréal) et la Galerie Eponyme (Bordeaux). Marie-Claire Blais vit à Montréal. Diplômée en architecture, elle se consacre à temps plein aux arts visuels. Ces dernières années elle a entrepris la production d`un ensemble d`oeuvres qui chacune à leur manière active les différentes façons que nous appréhendons forme (s) et espace et les organisons dans notre mémoire perceptuelle. Diffusion et diffraction de la lumière articulent un espace entre le spectateur et sa mise en action, délimitant le seuil entre eux, offrant une voie d`accès. L`artiste a présenté plusieurs expositions personnelles à la Galerie René Blouin de Montréal. Son travail a figuré dans des expositions au Canada et au Mexique, incluant, à la recherche d`Expo 67, Musée d`art contemporain de Montréal (2017), Road Wall Door, Diaz Contemporary, Toronto (2016), L’oeil et l’esprit, Musée d`art contemporain de Montréal (2015), Projet HoMa, Fondation Guido Molinari, Montréal (2013). Elle prépare pour novembre 2017, Entrouvrir, entrevoir, enclore, une exposition solo au Centre culturel canadien à Paris et Buveurs de Quintessences, une exposition collective à la Fonderie Darling (2018) et au Casino du Luxembourg (2019).
Catalogue : 2014Soleil differé | | | | 18:53 | Canada | 0
Pascal Grandmaison
Soleil differé
| | | 18:53 | Canada | 0
Soleil différé nous plonge dans l?univers fantômatique des îles canadiennes Sainte-Hélène et Notre-Dame, sites de l?Exposition universelle à Montréal en 1967. Les expositions universelles, témoins du progrès technologique de leur temps, sont des événements importants pour le pays qui accueille ces réalisations ambitieuses et démesurées, au même titre que le sont les Jeux olympiques, par exemple. En perspective de l?événement, ces îles avaient été considérablement agrandies, voire créées de toute pièce avec les gravats récupérés des excavations du métro de Montréal, en construction au même moment. Le site symbolisait tous les espoirs utopiques d?une époque où artificialité rimait avec progrès, avenir et suprématie humaine. L?exposition connut un énorme succès. Porté par cet élan, le maire de l?époque, Jean Drapeau, décida de préserver le site sous le nom de Terre des Hommes, en souvenir du titre de l?Expo 67. En 1981, le parc fermait définitivement faute de succès. Né en 1975, Pascal Grandmaison n?a jamais connu la grande époque de cette Terre des Hommes ; il a plutôt été le témoin de son déclin. Aujourd?hui, le lieu, qui porte encore les stigmes de son passé, fait fonction de parc récréatif. On y retrouve une Terre des Hommes délaissée, aux allures étranges, avec une nature sauvage qui est peu à peu en train de reprendre ses droits sur la nature artificielle. Soleil différé s?intéresse à ce destin déchu et porte un regard sur cet environnement désormais hybride, devenu une « ruine sublime » des temps modernes. Empreintes d?une certaine mélancholie, les images de Pascal Grandmaison ne portent aucun jugement mais documentent de façon neutre ce paysage au passé tragique, où le progrès de l?humanité et les grandes idées d?une époque ont échoué sur une artificialité qui
Le travail de Pascal Grandmaison a fait l?objet d?expositions individuelles au Casino Luxembourg - Forum d`art contemporain, à la Carleton University Art Gallery, au Musée des beaux-arts du Canada (Ottawa), au Musée d?art contemporain de Montréal, chez Jessica Bradley Art + Projects (Toronto), à la Galerie René Blouin (Montréal), à la Galerie Séquence (Chicoutimi), à la Contemporary Art Gallery (Vancouver), à la Galerie B-312 et à l?Espace Vox (Montréal), à la Galerie BF 15 et à la Galerie Georges Verney-Carron (Lyon, France). Pascal Grandmaison a aussi participé à plusieurs expositions collectives dont celles présentées aux Galeries de l?ancien Collège des Jésuites (Reims, France), au Centre culturel canadien (Paris, France), à Existentie, (Gent, Belgique), au Centre d?art contemporain (Meymac, France), au Centre for Contemporary Art (Warsaw, Pologne), au Musée des beaux-arts de Montréal, à la Jack Shainman Gallery (New York), au Musée national des beaux-arts du Québec (Québec), à la Biennale internationale d?art contemporain 2005 de Prague (Pologne), au Museum of Contemporary Canadian Art (Toronto), au Musée d?art contemporain de Montréal, à la Galerie d?art Leonard & Bina Ellen de l?Université Concordia (Montréal) et à la Edmonton Art Gallery (exposition itinérante). Depuis 2000, ses oeuvres vidéo ont été présentées dans plusieurs festivals et biennales, notamment en Italie, en Suisse, en Angleterre, en Allemagne, au Portugal, aux États-Unis et au Canada.
Catalogue : 2012Light my fiction | 0 | 0 | couleur | 27:35 | Canada | 2010
Pascal Grandmaison
Light my fiction
0 | 0 | couleur | 27:35 | Canada | 2010
Le film Light my fiction se compose d?images filmées in situ sur Coney Island, péninsule de la ville de New York qui, autrefois, abritait un parc d?attractions populaire et mythique. À ces images viennent se joindre des prises de vue macroscopiques de l?intérieur de consoles de jeu telles que la Sony Playstation ou la Atari 2600. Deux formes diamétralement opposées de l?industrie du divertissement se côtoient ici : d?un côté, le parc d?attractions, lieu de pélerinage pour les amateurs de sensations fortes et de manèges « grandeur nature » ; de l?autre, les consoles de jeux vidéo privées, conçues pour une utilisation domestique. La juxtaposition de ces formes de divertissement, issues de générations différentes, met en lumière le « progrès » de l?industrie du jeu. Toutefois, les images ne font ni l?éloge des prouesses techniques de ces engins ni ne les montrent en action, d?ailleurs. Au contraire, ce que l?artiste nous montre sont des manèges hors service, usés, rongés par le temps, sans éclat ; des consoles de jeux d?une génération dépassée, désuètes, poussiéreuses et remplacées par de nouvelles technologies plus performantes. Face à la fête foraine, les consoles de jeux représentent déjà un changement considérable dans la consommation du divertissement. Là, où autrefois les gens se rassemblaient pour s?amuser ensemble, en plein air, sur des machines démesurées, l?apparition des consoles de jeux a privatisé l?amusement, confiné dès lors aux chambres et aux salons. Elles ont littéralement détrôné le parc d?attractions, laissé à l?abandon. Victimes de leur propre succès, les consoles se voient ellesmêmes très vite reléguées à un statut de « dinosaures », remplacées par de nouvelles machines à une vitesse folle. Light my fiction se présente telle une vanité de ce monde du divertissement. Tout trouvera sa fin, se verra remplacé par quelque chose de mieux, l?être humain étant en permanence à la recherche du nouveau. Le monde tourne comme l?image projetée par le film, et le temps laisse derrière lui les vestiges d?une époque révolue. Kevin Muhlen Director Casino Luxembourg
Pascal Grandmaison, born in1975, lives and works in Montréal. He holds a degree in visual art from UQAM (Montréal). He is known for the contemplative themes of his large-scale photographs and works in film and video. Capturing a psychological complexity through a minimal and detached view, his diverse subjects range from pensive portrait images to deep meditations on the legacies of modernist architecture. Pascal Grandmaison has exhibited extensively in Canada and Europe. He had numerous solos shows at Galerie René Blouin (Montréal), Jessica Bradley Art + Projects (Toronto), Carleton University Art Gallery (Ottawa), Art gallery of Hamilton, Galerie Georges Verney-Carron and Galerie BF 15 (Lyon, France), Contemporary Art Gallery (Vancouver), Galerie B-312 and Espace Vox (Montréal). In 2010, he had an important solo exhibition at Casino Luxembourg - Forum d?art contemporain (Luxembourg) in 2006, the Musée d?art contemporain de Montréal that has toured to the National Gallery of Canada. He has also been included in group exhibitions at the Musée national des beaux-arts du Québec (Québec), Montreal Museum of Fine Arts, Vancouver art gallery, Edmonton Art Gallery, Museum of Canadian Contemporary Art (Toronto), the Jack Shainman Gallery in New York, Casino Luxembourg - Forum d?art contemporain (Luxembourg), as well as the Prague Biennial 2005. He is represented by Jack Shainman Gallery, Galerie René Blouin, Montreal and Jessica Bradley Art + Projects, Toronto. www.pascalgrandmaison.com
Pascal Grandmaison
Catalogue : 2018Le chemin de l'énigme | Vidéo | 4k | couleur | 13:6 | Canada | 2017
Pascal Grandmaison, Marie-Claire Blais
Le chemin de l'énigme
Vidéo | 4k | couleur | 13:6 | Canada | 2017
N`ayant pas vécu l`Exposition universelle 1967 à Montreal, nous ressentons une sorte de vertige entre ce que l`évènement évoque aujourd`hui et l`absence de vestiges qui en témoignent. Une impression de vide qui nous incite à scruter attentivement le site de l`exposition universelle à la recherche d`indices révélateurs de son passé. L’image d`une archéologie matérielle inspiré de Walter Benjamin qui recherche dans la matière, les débris et les laissés pour contre, les traces d`une histoire qui émanerait jusqu`à nous. Pour tenter de cerner l`ampleur de ce décalage, nous nous sommes intéressés aux facteurs d’apparition et d’éffacement révélateurs des contradictions du site et de son histoire : la succession de déplacements de matière, d`additions et d`extractions, qui sont à l`origine de la création des îles Sainte-Hélène et Notre-Dame. La transformation radicale de la forme de l`île Sainte-Hélène, la dissolution de sa configuration ancienne et son artificialité actuelle, nous est apparue comme l`objet privilégié de notre désir d`en comprendre la portée actuelle. Les mouvements de remblais et de déblais de la matière sont transposés, dans le montage des séquences filmées, par la juxtaposition alternée d`une action performative et son contraire. Un jeu incarné par la confrontation de notre interprétation personnelle comme duo d`artistes. La réciprocité entre la spontanéité du geste de l`un et la transcription du cadrage de l`autre. " Il ne suffit pas que tout commence, il faut que tout se répète, une fois achevé les cycles des combinaisons possibles" Causes et raisons des îles désertes G. Deleuze
Pascal Grandmaison (1975-) est un artiste canadien qui vit et travaille à Montréal. Sa pratique explore les façons dont les images influencent la perception et la compréhension du concept de l’infini. Son travail fait l’objet de nombreuses expositions individuelles et collectives, incluant Expo 67 au Musée d’art contemporain de Montréal (2017), Intersections: Contemporary Artist Films au Audain Art Museum (Whistler, 2016), Installations au Musée national des beaux-arts du Québec (Québec, 2016), All membranes are porous à la Kamloops Art Gallery (2016) et La vie abstraite I à la galerie Diaz Contemporary (Toronto, 2015). Ses oeuvres filmiques sont présentées internationalement, notamment à la galerie Power Plant (Toronto, 2016), à la Haus de Kulturen des Welt (Berlin, 2014), au Palais de Tokyo (Paris, 2014) et au Centre Georges-Pompidou (Paris, 2011). Il est représenté par la Galerie René Blouin (Montréal) et la Galerie Eponyme (Bordeaux). Marie-Claire Blais vit à Montréal. Diplômée en architecture, elle se consacre à temps plein aux arts visuels. Ces dernières années elle a entrepris la production d`un ensemble d`oeuvres qui chacune à leur manière active les différentes façons que nous appréhendons forme (s) et espace et les organisons dans notre mémoire perceptuelle. Diffusion et diffraction de la lumière articulent un espace entre le spectateur et sa mise en action, délimitant le seuil entre eux, offrant une voie d`accès. L`artiste a présenté plusieurs expositions personnelles à la Galerie René Blouin de Montréal. Son travail a figuré dans des expositions au Canada et au Mexique, incluant, à la recherche d`Expo 67, Musée d`art contemporain de Montréal (2017), Road Wall Door, Diaz Contemporary, Toronto (2016), L’oeil et l’esprit, Musée d`art contemporain de Montréal (2015), Projet HoMa, Fondation Guido Molinari, Montréal (2013). Elle prépare pour novembre 2017, Entrouvrir, entrevoir, enclore, une exposition solo au Centre culturel canadien à Paris et Buveurs de Quintessences, une exposition collective à la Fonderie Darling (2018) et au Casino du Luxembourg (2019).
Catalogue : 2014Soleil differé | | | | 18:53 | Canada | 0
Pascal Grandmaison
Soleil differé
| | | 18:53 | Canada | 0
Soleil différé nous plonge dans l?univers fantômatique des îles canadiennes Sainte-Hélène et Notre-Dame, sites de l?Exposition universelle à Montréal en 1967. Les expositions universelles, témoins du progrès technologique de leur temps, sont des événements importants pour le pays qui accueille ces réalisations ambitieuses et démesurées, au même titre que le sont les Jeux olympiques, par exemple. En perspective de l?événement, ces îles avaient été considérablement agrandies, voire créées de toute pièce avec les gravats récupérés des excavations du métro de Montréal, en construction au même moment. Le site symbolisait tous les espoirs utopiques d?une époque où artificialité rimait avec progrès, avenir et suprématie humaine. L?exposition connut un énorme succès. Porté par cet élan, le maire de l?époque, Jean Drapeau, décida de préserver le site sous le nom de Terre des Hommes, en souvenir du titre de l?Expo 67. En 1981, le parc fermait définitivement faute de succès. Né en 1975, Pascal Grandmaison n?a jamais connu la grande époque de cette Terre des Hommes ; il a plutôt été le témoin de son déclin. Aujourd?hui, le lieu, qui porte encore les stigmes de son passé, fait fonction de parc récréatif. On y retrouve une Terre des Hommes délaissée, aux allures étranges, avec une nature sauvage qui est peu à peu en train de reprendre ses droits sur la nature artificielle. Soleil différé s?intéresse à ce destin déchu et porte un regard sur cet environnement désormais hybride, devenu une « ruine sublime » des temps modernes. Empreintes d?une certaine mélancholie, les images de Pascal Grandmaison ne portent aucun jugement mais documentent de façon neutre ce paysage au passé tragique, où le progrès de l?humanité et les grandes idées d?une époque ont échoué sur une artificialité qui
Le travail de Pascal Grandmaison a fait l?objet d?expositions individuelles au Casino Luxembourg - Forum d`art contemporain, à la Carleton University Art Gallery, au Musée des beaux-arts du Canada (Ottawa), au Musée d?art contemporain de Montréal, chez Jessica Bradley Art + Projects (Toronto), à la Galerie René Blouin (Montréal), à la Galerie Séquence (Chicoutimi), à la Contemporary Art Gallery (Vancouver), à la Galerie B-312 et à l?Espace Vox (Montréal), à la Galerie BF 15 et à la Galerie Georges Verney-Carron (Lyon, France). Pascal Grandmaison a aussi participé à plusieurs expositions collectives dont celles présentées aux Galeries de l?ancien Collège des Jésuites (Reims, France), au Centre culturel canadien (Paris, France), à Existentie, (Gent, Belgique), au Centre d?art contemporain (Meymac, France), au Centre for Contemporary Art (Warsaw, Pologne), au Musée des beaux-arts de Montréal, à la Jack Shainman Gallery (New York), au Musée national des beaux-arts du Québec (Québec), à la Biennale internationale d?art contemporain 2005 de Prague (Pologne), au Museum of Contemporary Canadian Art (Toronto), au Musée d?art contemporain de Montréal, à la Galerie d?art Leonard & Bina Ellen de l?Université Concordia (Montréal) et à la Edmonton Art Gallery (exposition itinérante). Depuis 2000, ses oeuvres vidéo ont été présentées dans plusieurs festivals et biennales, notamment en Italie, en Suisse, en Angleterre, en Allemagne, au Portugal, aux États-Unis et au Canada.
Catalogue : 2012Light my fiction | 0 | 0 | couleur | 27:35 | Canada | 2010
Pascal Grandmaison
Light my fiction
0 | 0 | couleur | 27:35 | Canada | 2010
Le film Light my fiction se compose d?images filmées in situ sur Coney Island, péninsule de la ville de New York qui, autrefois, abritait un parc d?attractions populaire et mythique. À ces images viennent se joindre des prises de vue macroscopiques de l?intérieur de consoles de jeu telles que la Sony Playstation ou la Atari 2600. Deux formes diamétralement opposées de l?industrie du divertissement se côtoient ici : d?un côté, le parc d?attractions, lieu de pélerinage pour les amateurs de sensations fortes et de manèges « grandeur nature » ; de l?autre, les consoles de jeux vidéo privées, conçues pour une utilisation domestique. La juxtaposition de ces formes de divertissement, issues de générations différentes, met en lumière le « progrès » de l?industrie du jeu. Toutefois, les images ne font ni l?éloge des prouesses techniques de ces engins ni ne les montrent en action, d?ailleurs. Au contraire, ce que l?artiste nous montre sont des manèges hors service, usés, rongés par le temps, sans éclat ; des consoles de jeux d?une génération dépassée, désuètes, poussiéreuses et remplacées par de nouvelles technologies plus performantes. Face à la fête foraine, les consoles de jeux représentent déjà un changement considérable dans la consommation du divertissement. Là, où autrefois les gens se rassemblaient pour s?amuser ensemble, en plein air, sur des machines démesurées, l?apparition des consoles de jeux a privatisé l?amusement, confiné dès lors aux chambres et aux salons. Elles ont littéralement détrôné le parc d?attractions, laissé à l?abandon. Victimes de leur propre succès, les consoles se voient ellesmêmes très vite reléguées à un statut de « dinosaures », remplacées par de nouvelles machines à une vitesse folle. Light my fiction se présente telle une vanité de ce monde du divertissement. Tout trouvera sa fin, se verra remplacé par quelque chose de mieux, l?être humain étant en permanence à la recherche du nouveau. Le monde tourne comme l?image projetée par le film, et le temps laisse derrière lui les vestiges d?une époque révolue. Kevin Muhlen Director Casino Luxembourg
Pascal Grandmaison, born in1975, lives and works in Montréal. He holds a degree in visual art from UQAM (Montréal). He is known for the contemplative themes of his large-scale photographs and works in film and video. Capturing a psychological complexity through a minimal and detached view, his diverse subjects range from pensive portrait images to deep meditations on the legacies of modernist architecture. Pascal Grandmaison has exhibited extensively in Canada and Europe. He had numerous solos shows at Galerie René Blouin (Montréal), Jessica Bradley Art + Projects (Toronto), Carleton University Art Gallery (Ottawa), Art gallery of Hamilton, Galerie Georges Verney-Carron and Galerie BF 15 (Lyon, France), Contemporary Art Gallery (Vancouver), Galerie B-312 and Espace Vox (Montréal). In 2010, he had an important solo exhibition at Casino Luxembourg - Forum d?art contemporain (Luxembourg) in 2006, the Musée d?art contemporain de Montréal that has toured to the National Gallery of Canada. He has also been included in group exhibitions at the Musée national des beaux-arts du Québec (Québec), Montreal Museum of Fine Arts, Vancouver art gallery, Edmonton Art Gallery, Museum of Canadian Contemporary Art (Toronto), the Jack Shainman Gallery in New York, Casino Luxembourg - Forum d?art contemporain (Luxembourg), as well as the Prague Biennial 2005. He is represented by Jack Shainman Gallery, Galerie René Blouin, Montreal and Jessica Bradley Art + Projects, Toronto. www.pascalgrandmaison.com
Philippe Grandrieux
Catalogue : 2009UN LAC | Fiction | 35mm | couleur | 90:0 | France | 2007
Philippe Grandrieux
UN LAC
Fiction | 35mm | couleur | 90:0 | France | 2007
Un pays dont on ne sait rien, au c?ur de l?hiver. Des forêts immenses, une maison isolée, un lac qu?il faut traverser pour y parvenir, une famille coupée du monde et tragiquement unie par l?amour, surtout celui qui dévaste le frère et la s?ur. Un étranger arrive?
Philippe Grandrieux est un réalisateur français né en 1954. Il fait des études de cinéma à l`INSAS puis se lance dans la réalisation de fictions et de films documentaires. Philippe Grandrieux commence à travailler sur la scène expérimentale belge où il monte des installations vidéos. A partir des années 1980, dans le cadre de l`atelier de recherches à l`INA, il invente des formes et des formats qui mettent en question le documentaire, l`information, l`essai - donc certains des fondements de l`écriture audiovisuelle. En 1990, il lance l`atelier Live qui produit des plans séquences d`une heure commandés à des artistes comme Thierry Kuntzel, Robert Kramer ou Robert Frank. Il a aussi enseigné ponctuellement à la Femis et à l`Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris. L`?uvre de Philippe Grandrieux s`étend sur de nombreux territoires : expérimentation télévisuelle, art vidéo, film de recherche, essais documentaires, installations. Son exigence artistique le mène à pousser chacun de ses domaines à leurs limites et se montre constamment inventive et radicale. Ses deux premiers long métrages, Sombre (récompensé au festival de Locarno) et La Vie nouvelle, font référence en termes de photographie, de travail sur le son, d`expérimentation narrative et figurative. Dans la lignée de Teinosuke Kinugasa, Jean Epstein ou Pier Paolo Pasolini, qui ont cherché et inventé des formes narratives propres à la cinématographie, les films de Philippe Grandrieux offrent des expériences sensorielles intenses, au croisement du cinéma de genre et des formes du cinéma expérimental, pour stimuler l`investissement psychique du spectateur. Sur des trames narratives pourtant linéaires voire sérielles, avec une iconographie tissées d`archétypes renvoyant à des images archaïques (souvent le conte, la légende), les films de Philippe Grandrieux déploient un monde d`énergies, ancré dans les sensations et les affects. Pour ses bandes-sons, Philippe Grandrieux a travaillé avec Alan Vega (pour Sombre), et avec le groupe de poètes, performers et musciens Etant Donnés (pour La Vie nouvelle). Le scénario de La Vie nouvelle a été co-rédigé avec l`écrivain Eric Vuillard, devenu depuis réalisateur. Une partie de leur correspondance a été publiée dans la revue Trafic. Comme le déclare le psychanalyste Jean-Claude Polack : "tentative d?approche aussi minutieuse que possible du fonctionnement même du psychisme, notamment dans ses dimensions désirantes et transformatrices. Comment fonctionne le désir ? Quels sont les éléments dont cette énergie-matière s?empare pour construire son expansion, son empire ? Quelles sont les répressions sociales qu?elle rencontre ? Contrairement à Pasolini qui s?intéresse beaucoup à la façon dont la société met en scène, théâtralement, le cérémonial de la prédation, il y a ici un cinéma expérimental, c?est vrai, comme si la caméra cherchait à capter ce que l??il ne verra jamais, pour le décomposer et l?analyser. Un cinéma analytique, comme le microscope qui donne plus à voir de ce qu?est le mouvement, l?émotion, la sensation, la couleur, le sombre, l?émergence de l?image matérielle ou pensée. À partir de quel moment quelque chose est perceptible comme image dans le noir ? Et ce quelque chose, comment se fait-il que cela ne puisse être qu?une menace ? "[1]. En 2007, le chanteur Marylin Manson, qui avoue avoir visionné La Vie nouvelle à de nombreuses reprises, demande à Philippe Grandrieux de réaliser un clip pour le morceau Putting Holes in Happiness, titre sur l`album Eat Me, Drink Me. Philippe Grandrieux apparait dans le documentaire de Sarah Bertrand, There is no direction. En 2008, à l`initiative de l`Ambassade de France, un hommage lui est rendu au Japon, dans la célèbre salle Uplink de Tokyo, sous le titre "Extreme Love - autour de Philippe Grandrieux". La même année, la Tate Modern de Londres, dans le cadre de la rétrospective « Paradise Now ! Essential French Avant-Garde cinema 1890-2008 », programme Putting Holes in Happiness et consacre une séance monographique à Philippe Grandrieux, avec La Vie nouvelle (A New Life), L`Arrière-saison et un extrait de Un Lac alors work in progress. Son dernier film, Un Lac, a reçu une Mention Spéciale dans la catégorie Orrizzonti de la 65ème Mostra de Venise, qui récompense les films ouvrant des nouvelles tendances du cinéma.[2] Il revendique les influences de son professeur à l`INSAS, le réalisateur Edmond Bernhard, de Murnau, de Robert Bresson, de Jean-Marie Straub et Danièle Huillet, de Rainer Werner Fassbinder, de Stan Brakhage. Son ?uvre est très marquée par la lecture de Marc-Aurèle, Spinoza et Gilles Deleuze.
Philippe Grandrieux
Catalogue : 2016Meurtrière | Film expérimental | hdv | couleur | 61:0 | France | 2015
Philippe Grandrieux
Meurtrière
Film expérimental | hdv | couleur | 61:0 | France | 2015
L’objet de Meurtrière c’est La Chose. La Chose est insensée, folle, intenable, hystérique, grotesque, phobique, dangereuse, brutale, dévorante, sauvage, sexuelle, imprévisible, sidérante, frénétique, atroce, inquiète, effrayante, extatique, désirable, vulgaire, perverse, embarrassante, impudique, nerveuse, obscène, sacrée, sacrifiée, furieuse, meurtrière. Mais avant tout, La Chose est sans intention. Avec les danseuses : Émilia Giudicelli, Vilma Pitrinaite, Hélène Rocheteau, Francesca Ziviani.
Le travail de Philippe Grandrieux s’étend sur de nombreux territoires : fiction de long métrage, expérimentation télévisuelle, art vidéo, film de recherche, documentaire, installation. Son exigence artistique le mène à pousser chacun de ses domaines à leurs limites et se montre constamment inventive et radicale. Ses trois films de long métrage, Sombre (récompensé au festival de Locarno), La Vie nouvelle (présenté à la Tate Modern de Londres) et Un lac (primé à la Mostra de Venise) font référence en termes de photographie, de travail sur le son, d’expérimentation narrative et figurative. Sur des trames narratives pourtant linéaires voire sérielles (souvent le conte, la légende), ses films déploient un monde d’énergies, ancré dans les sensations et les affects. Depuis 2005 , ses fictions de long métrage, installations, documentaires, expérimentations télévisuelles, suscitent de nombreuses programmations monographiques. En janvier 2011, il réalise un portrait du cinéaste japonais Masao Adachi, premier portrait d’une série imaginée par Nicole Brenez et Philippe Grandrieux. Il se peut que la beauté ait renforcé notre résolution / Masao Adachi est programmé dans près de 50 festivals et universités. Il remporte, en 2011 le « New: Vision Award » au CPH:DOX de copenhague, en 2012 le « Grand Prix Expérimental » au Festival de Pantin et en 2013 le « Grand Prix du Documentaire » au Festival de Tripoli au Liban. En 2012 il entreprend la réalisation d’une trilogie dont l’objet est l’inquiétude . White Epilepsy en est le premier mouvement. Le film sera présenté en compétition internationale au FID Marseille 2012 puis au FICUNAM Mexico, au LINCOLN CENTER New-York, au Festival UNDERDOX Munich, au FNC Montréal... En 2013 le WHITNEY MUSEUM OF AMERICAN ART offre une «carte blanche» à Philippe Grandrieux dans le cadre du festival Walls and Bridges. Les deux premiers mouvements de sa trilogie y seront présentés : la version film de White Epilepsy ( avec 4 danseuses/danseurs) et la version performance de Meurtrière ( avec 4 danseuses). La version film de Meurtrière vient d’être présentée pour la première fois en compétition internationale au FID Marseille 2015 et vient de remporter le prix FNC LAB au FNC Montréal. Il vient de terminer Malgré la nuit, fiction de long métrage, avec Ariane Labed, Kristian Marr, Roxane Mesquida, Paul Hamy. Philippe Grandrieux bénéficie d’une bourse d’étude «The Radcliffe Institute Fellowship Program» à l’Université de Harvard pour l’année universitaire 2015-2016.
Marcia Beatriz Granero
Catalogue : 2014Mundum | Vidéo | | couleur | 5:0 | Brésil | 2012
Marcia Beatriz Granero
Mundum
Vidéo | | couleur | 5:0 | Brésil | 2012
As she arrives in an unusual setting, Jaque Jolene reveals an unknown feeling of letting go of some belongings.
Márcia Beatriz studied at the Academy of Fine Arts in São Paulo, where he lives and works today. His projects involve the performance and motivation of video on a intense traffic between the visual arts and cinema. The videos draw an original vision of everyday life in the figure of a carefully constructed persona and interpreted by the artist herself. The construction of each video is linked to the central figure of Jolene Jaque - the character that dresses and guide the evolution of the screenplay, art direction, costumes and choice of locations, decoupage.
Grattan
Catalogue : 2012Carmen San Diego: Out Of Work And On The Run | Fiction | | couleur | 10:15 | Nouvelle-Zélande, USA | 2011
Grattan
Carmen San Diego: Out Of Work And On The Run
Fiction | | couleur | 10:15 | Nouvelle-Zélande, USA | 2011
Carmen San Diego: Out Of Work And On The Run (2011) is a philosophical drama in which nothing dramatic takes place ? a production that plugs wordy explanations of content into a cinematic form that looks like an action movie but sounds like a lecture. The script is entirely earnest, but the performances are removed from a stable ground determined by goal-oriented behaviour. It is imperfect according to the categories it appears to activate.
Sean Grattan (1981) is a Los Angeles based artist, originally from Auckland, New Zealand. He has a BA, BFA (Hons) and is currently completing an MFA at CalArts.
Sean Grattan
Catalogue : 2013HADHAD | Fiction expérimentale | hdv | couleur | 44:0 | Nouvelle-Zélande | 2012
Sean Grattan
HADHAD
Fiction expérimentale | hdv | couleur | 44:0 | Nouvelle-Zélande | 2012
Ostensibly a horror movie, HADHAD uses the traditional storyline of a group of people encountering an intruder from the outside. The action takes place in a preset of domestic modern architecture, contextually displaced by the limited compositional palette. The performances emphasize the absurd aspects of an obsessive use of rational language, via the subject of technological determinism.
Grattan graduated from the University of Auckland with a BA (Philosophy) in 2001 and again in 2008 with a BFA (Honours) from Elam School of Fine Art. He is a recent MFA graduate from California Institute of the Arts. Since 2007 Grattan?s work has been shown both locally and internationally, including the Centre Pompidou Paris, Heidelberger Kunstverein Heidelberg, Artspace Auckland and the New Zealand International Film Festival.
Max Grau
Catalogue : 2017«[…] Craving for Narrative» | Vidéo | hdv | couleur | 23:48 | Allemagne | 2015
Max Grau
«[…] Craving for Narrative»
Vidéo | hdv | couleur | 23:48 | Allemagne | 2015
«[…] craving for narrative» is some kind of non-indexical essay film about temporality and the porosity of meaning. Using a desktop-like visual space, it is structured around a 23 second clip from the 1978 movie «Grease» starring John Travolta and Olivia Newton-John. This short clip becomes the starting point for a sprawling narration. It’s about making sense of obsessions and what it is, that makes nostalgia so appealing. About pop music as a dispositive structuring reality and about white Adidas high top sneaker. It’s about dancing and hyper-intensity. About loops, the presence, families and the question if there’s some kind of post-ideological media-usage these days. And I guess somehow, this film is also about the internet.
Max Grau (*1988) works with film, text, performance, photography and music. His work addresses the relationship between the self and the social, the circulation and shifting of signs and contemporary forms of communication. He studied Fine Arts in Saarbrücken, Berlin and Los Angeles. Besides doing things individually, he’s interest in friendship-based modes of collaboration. His work has been shown internationally in art spaces and film festivals. He lives and works in Berlin.
Andy Graydon
Catalogue : 2023The Great Refractor: The Kropotkin Game | Doc. expérimental | 4k | couleur | 12:20 | USA | 2022
Andy Graydon
The Great Refractor: The Kropotkin Game
Doc. expérimental | 4k | couleur | 12:20 | USA | 2022
The Great Refractor, a collaboration with Irish poet and neuroscientist Laurence O’Dwyer, charts the undulating terrain of our attempts to understand the world through both scientific and poetic inquiries. The film contrasts histories of mapping, visualizing and territorializing with contemporary practices centered on sounding, listening and collective resonation. The film models a ‘refractive’ method of narration and authorship, one that seeks out possible transformations and decolonizations of our processes of interpreting and sharing the world. The film presents a series of solitary figures engaged in their work, including an astrophysicist, an artist, a translator and a weather station engineer. Participants were asked to mimic with their voices the sounds of sonified observations, from underwater hydrophone recordings to black hole gravitation waves. All the sound in the video was made from these vocal recordings. Through a chorus of voices, stories and practices, the project prods at the sensitive and uncertain interface between outer and inner worlds, exploring regions of doubt where an often inscrutable reality meets the echo chambers of human knowledge.
Andy Graydon is an artist and filmmaker originally from Maui, Hawai’i. His work is concerned with natural and social ecologies, and with sound and listening as creative practices. Recent projects have focused on island ecologies and the imaginal and narrative forms employed by the natural sciences. His projects frequently engage structures of music such as the ensemble, the score, improvisation and variation, and techniques of the voice. His work has been presented internationally including shows at the New Museum; Mass MoCA; Berlinische Galerie, Berlin; Frye Art Museum, Seattle; and the Honolulu Biennial. Screenings include the Fulcrum Festival, Los Angeles; the Flaherty Series at Anthology Film Archives; WRO Media Arts Biennial, Poland; Arsenal Institut für Film und Videokunst, Berlin; and Millennium Film Archive. Graydon has collaborated widely as a sound artist and composer, including work with Jennifer Walshe, Jan St Werner, Michael Pisaro, Richard Garet, Delia Gonzalez, Stephen Vitiello, David Grubbs, Amnon Wolman, Kato Hideki, John Hudak, Sandra Gibson and Luis Recoder.
Marko Grba Singh
Catalogue : 2018Stars | Fiction | hdv | couleur | 23:21 | Serbia | 2017
Marko Grba Singh
Stars
Fiction | hdv | couleur | 23:21 | Serbia | 2017
At the Gaomeigu Observatory in China, the Naxi people scan the sky, convinced they are the descendants of immortal beings living there, abandoned on earth to watch them. The telescope triggers their local legends, both old and new. There is a legend about the Leader who fed his people. There is a story about Sanduo, a folk tale hero from the Middle ages. Today, he is a skater in the big city. Two gods are in love, but a foreigner interferes.
Marko Grba Singh was born in 1988 in Belgrade, Yugoslavia. He is currently on his PhD studies in Film & TV directing, exploring docu-fiction. His first mid-length film Abdul & Hamza, won the Special Mention in the First film competition at FID Marseille 2015. He was a member of the student jury at the San Sebastian Film Festival in 2016. The newest film of his, Stars of Gaomeigu won Most innovative short film award at Visions du reel in 2017. He is the Artistic director of IDFF Beldocs.
Eugène Green
Catalogue : 2008Correspondences | Fiction | betaSP | couleur | 39:0 | USA, France | 2007
Eugène Green
Correspondences
Fiction | betaSP | couleur | 39:0 | USA, France | 2007
Virgile et Blanche, tous deux âgés de dix-sept ans, correspondent par email. Virgile aime Blanche, mais Blanche aime un garçon nommé Eustache. Chacun ignore les pensées de l?autre. Virgile parle de la vie et de la mort, et Blanche l?accepte. Eustache entre dans la pièce coiffé d'un chapeau bleu. Il va d?abord voir Virgile, puis Blanche. C?est alors que Blanche se rappelle avoir dansé avec Virgile et sort de la pièce pour le rejoindre.
Eugène Green est né à New York en 1947. En 1969, il s?installe en France où il étudie la littérature, la linguistique, l?art et l?histoire du cinéma. Il obtient la citoyenneté française en 1976. En 1999, il réalise "Night After Night" et reçoit le prix Luis-Delluc en 2001. Il se fait remarquer avec son deuxième long-métrage "The Living World "projeté à Cannes en 2003. Son court-métrage "The Signs" a aussi été sélectionné à Cannes. Il travaille actuellement sur "The Silent Fields", "Life is a Dream" et "The Portuguese Nun".