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Ingo Baltes
Catalogue : 2014CONVERSATIONS IN MILTON KEYNES | Documentaire | dv | couleur | 72:12 | Allemagne, Belgique | 2011
Ingo Baltes
CONVERSATIONS IN MILTON KEYNES
Documentaire | dv | couleur | 72:12 | Allemagne, Belgique | 2011
One evening, by chance, the filmmaker arrives at Milton Keynes, an English ?New Town? the existence of which he had never suspected. A city in no way responsive to his orientation reflexes, at odds with his intuition, scornful of his judgment, which becomes his subject and muse. On his route, alone with his camera, from the outskirts to the town center, he strikes up the odd acquaintanceship. A beer drinker, a family inspecting a model home, a ?shepherd? of shopping caddies, various and sundry officials and ?users?: each contributes, from a unique perspective, to the image of this ?town for the 21st century?. Amongst those met is Derek Walker, the city?s first chief architect and planner - only 32 years old at the time of its conception in 1967 - who guides us through its workings even while taking issue with today`s reality. Filmed over several years as a complete autoproduction, ?Conversations in Milton Keynes? is Ingo Baltes? first film.
Ingo Baltes was born in Singen (Germany) in 1972. After his Master in philological studies (French, Spanish, Swedish & Icelandic), he came to Brussels to graduate in film direction at INSAS (2002). Today, he works as an independant filmmaker as well as director for children and magazine programmes at Belgian TV RTBF. His documentary films, always linked to one definite place in Europe, analyse phenomena and changes in society in the long term. He is a member of Polymorfilms since 2007.
Boris Baltschun, Serge BAGHDASSARIANS
Catalogue : 2006Brownout | Création sonore | 0 | | 15:0 | Allemagne | 2005
Boris Baltschun, Serge BAGHDASSARIANS
Brownout
Création sonore | 0 | | 15:0 | Allemagne | 2005
Cette installation sonore se base sur deux observations: La première est la production de sons provoqués par des récipients fermés qui laissent échapper lentement et de manière discontinue leur contenu (air, eau) par une valve, et qui génèrent un déroulement chaotique, bien que plus ou moins prévisible dans son ensemble. La deuxième ? qui a donné le titre au film ? concerne le phénomène du « brownout » auquel nous avons été confronté lors d?un voyage à travers la Californie. Il s?agit là, en quelques sortes des prémices du black-out. Une baisse de tension dans un système interdépendant entraîne une comportement chaotique de ce dernier et a souvent pour conséquence une réaction en chaîne qui provoque la défaillance de ce système (pour la Californie ce système est le réseau électrique). Afin de rendre hommage à nos pauvres amis américains qui subissent de temps à autres de telles coupures d?électricité, nous nous passons - dans la mesure du possible - de l?électricité dans cette installation. Il fera donc nuit. Pour le reste, il se laisse entendre, en guise de solidarité avec les pays à travers le monde qui n?ont pas d?électricité.
Serge Baghdassarians & Boris Baltschun travaillent ensemble depuis 1997 et vivent à Berlin. En plus de leur travail en duo et des concerts/installations dans des lieux comme Amsterdam (Sonic Acts), Berlin (Total Music Meeting, Ultraschall, Uchiage), Los Angeles (Beyond Baroque), New York (Tonic), Paris (Les Instants chavires) et Stockholm (Moderna Museet, Fylkingen), ils travaillent régulièrement avec Burkhard Beins (B-Musik), Günther Christmann (Mal d`Archive), Dror Feiler (Kombinat), Alessandro Bosetti/Michel Doneda (Strom) et Annette Krebs/Andrea Neumann (Helix). Ils ont également collaborés avec de nombreux autres musiciens, danseurs et poètes tels que Conny Bauer, Paul Dutton, Richard Barrett, Tony Buck, Berlinfactory (Wolfgang Fuchs), Mark Trayle, Jim Denley, Axel Dörner, Chris Brown, Mats Gustafsson, Fine Kwiatkowski, Bernhard Lang, Michael Moser, John Oswald, Natalia Pschenitschnikowa, Elliott Sharp, Stevie Wishart, John Butcher et Paul Lovens. Un nouveau CD sort en 2005 chez Charhizma.
Tanatchai Bandasak
Catalogue : 2011Air Cowboy | Vidéo expérimentale | dv | couleur | 2:55 | Thaïlande | 2010
Tanatchai Bandasak
Air Cowboy
Vidéo expérimentale | dv | couleur | 2:55 | Thaïlande | 2010
Along the highway, herds of cows are often seen in a rice field. Some standing still and some grazing. At times we see them through the windshield, loaded onto the back of a running truck. This work is a collective of those reduced images and sounds looking as if they are in a controlled atmosphere.
Tanatchai Bandasak, Born in 1984, in Bangkok; lives and works in Paris and UdonThani. BA Film and Photography; Thammasat University Bangkok Thailand, currently in the final year at École Nationale Supérieure D`ARTS Paris-Cergy, France.
Kostana Banovic
Catalogue : 2008PLOHA | Doc. expérimental | betaSP | couleur | 48:0 | Pays-Bas | 2007
Kostana Banovic
PLOHA
Doc. expérimental | betaSP | couleur | 48:0 | Pays-Bas | 2007
Renouer avec soi-même à travers le rituel est une démarche récurrente dans l'oeuvre de Kostana Banovic. Son dernier film, "Ploha", relate un voyage effectué avec son fils et sa fille dans sa ville natale, Sarajevo, ville qu'elle a quittée des années auparavant en raison de l'incapacité de sa famille à gérer la mort inattendue de son père. Montrant Sarajevo comme un lieu aux multiples identités, "Ploha" part justement du besoin d'explorer les questions d'identité, notamment celle des enfants comme issus d'une famille de la diaspora. Le film développe ainsi la notion de distance: distance géographique et émotionnelle entre la mère et son lieu de naissance, distance entre les enfants et le pays d'origine de leurs parents, mais aussi distance entre la mère et ses enfants. Essayant de réduire le fossé entre attentes et réalité, entre passé et présent, Banovic emmène ses enfants dans différents lieux qui lui tiennent à coeur. Elle raconte aux deux adolescents (qui n'ont pas toujours l'air intéréssés) des histoires personnelles, ou folkoriques, parfois fragmentées, sur sa ville et ses origines. Elle évoque les changements subis par la ville au cours des années, les marques visibles et invisibles de la dernière guerre. La plupart des scènes sont filmées par un caméraman, mais certaines par les enfants eux-mêmes, de façon à leur donner une certaine autorité dans l'oeuvre, tout en leur permettant de trouver leur propre façon de se rattacher à un lieu qui leur est si peu familier. Les scènes alternent, et parfois coïncident, avec des épisodes les montrant tous les trois en train de discuter de l'éclatement de leur famille après le divorce des parents. L'absence du père se superpose à la disparition du père de Banovic elle-même et à la mort de Tito comme père de l'ancienne Yugoslavie. Chaque séquence du film se termine par des images d'archives concernant un événement annuel datant de l'époque de Tito: de nombreuses personnes courent à travers la ville, se passant un baton contenant un message à leur président. Au cours d'une autre tentative pour faire connaître aux enfants le passé et la culture de leurs parents, ils s'adonnent à certains rituels autrefois importants pour leur mère. Par example, un imam essaie de soigner le bégaiement du fils, handicap apparu lorsqu'on a voulu lui apprendre très jeune une quatrième langue, ses parents devant à nouveau déménager dans un autre pays. Fait important dans l'histoire de la famille, Banovic a décidé de ne parler que le néerlandais avec ses enfants. Comme dans son premier film "Sey- the economy of love" (2005), Ploha montre des moments très intimes de la vie de l'artiste, tout en soulevant des questions morales. Transcendant le politiquement correct, le film semble refléter et étudier de près la réalité du quotidien.
Kostana Banovic est une artiste visuelle travaillant la peinture et le dessin. Depuis 2000, elle réalise des vidéos. Elle est l'auteur de plusieurs courts métrages et de quelques documentaires expérimentaux. L'étude des rituels est un élément récurrent de son oeuvre. Elle recherche cette même pureté dans la vie de tous les jours. Ce qui importe n'est pas l'image elle-même, mais l'action, la répétition et l'état d'esprit qu'elle évoque.
Catalogue : 2007Sey, the economy of love | Doc. expérimental | dv | couleur | 42:43 | Pays-Bas, Pays-bas | 2005
Kostana Banovic
Sey, the economy of love
Doc. expérimental | dv | couleur | 42:43 | Pays-Bas, Pays-bas | 2005
Ce film est encore, comme mes précédents films, un essai documentaire personnel. Ce film traite des rituels quotidiens et religieux ainsi que de ma recherche personnelle d'identité. Un homme et une femme sont très éloignés l'un de l'autre, aussi éloignés que l'on peut l'être: historiquement, économiquement,philosophiquement, culturellement ainsi que par leur race. Le rituel est le seul terrain où ils peuvent se rencontrer, où ils essayent de communiquer. C'est aussi l'endroit où l'amour, duquel ils ne sont pas encore conscients, dans toute son impossibilité,semble surgir. Il existe des conversations sur ce qu'est d'être une femme islamique, poligame, politique, dans les lois de la charria etc...différentes attentes d'un homme et d'une femme qui se rencontrent par accident, voyagent ensemble et se font prendre dans le filet des contradictions culturelles.
Myrthe Baptist
Catalogue : 2020Caresse | Vidéo | hdv | couleur | 6:40 | Belgique | 2019
Myrthe Baptist
Caresse
Vidéo | hdv | couleur | 6:40 | Belgique | 2019
The camera leads our gaze closely across the surface of photographs. Small details of different moments become part of a movement: the searching, caressing gesture of filming. Projected on two adjoined screens, the images move together, towards each other and away again. The gaze becomes tactile, connecting what is seemingly separated by time, by distance and by the borders of the photographic image.
Myrthe Baptist (BE, 1994) is an artist and filmmaker based in Brussels. She works mainly with moving image, often starting from photographs, notes, letters and archival material. She has obtained a Master of Fine Arts at KASK School of Arts in Ghent.
Adina Bar-on
Catalogue : 2006Sacrifice | Création sonore | 0 | | 16:30 | Israel, Pologne | 2005
Adina Bar-on
Sacrifice
Création sonore | 0 | | 16:30 | Israel, Pologne | 2005
Dans "Sacrifice", les émotions apparaissent sous la forme d'énonciations vocales et de structures mélodiques rappelant les marches, les berceuses, les papotages de femmes, les pleurs de bébé, les cris et la peur. Victor Petrov, organisateur du Navinki Festival of International Performance Art `02 (Minsk, Biélorussie), a écrit dans son catalogue : "Des émotions concentrées, un chant et un cri plaintif, des gestes, une émotivité extrême. C'est le dialogue intérieur d'une âme hurlante, un récit du temps, des réflexions sur notre place dans le monde. Les sons vocaux qui les accompagnent sont comme des associations à la féminité, l'amour et les origines de la vie." "Sacrifice" ? Le Spectacle Vocal a évolué depuis 1991 et dure environ 20 minutes lorsqu'il est présenté en direct. Il ne nécessite aucune amplification autre que l'amplification vocale naturelle. (Il n'a jamais été présenté ni à Paris, ni à Berlin). "Sacrifice" ? Le CD est un enregistrement fidèle du spectacle. Il dure 16:30 minutes. Sa sortie est prévue pour décembre 2005 par Totamto Art & Media in Warsaw, en 500 copies signées, simplement comme pièce de collection.
L'?uvre d'Adina porte sur les conflits d'identité et les identifications contradictoires. Adina est une artiste active depuis 1973, alors qu'elle était étudiante de 3e année à l'Académie Bezalel des Beaux-Arts et Design à Jérusalem. Jusqu'à présent, elle a montré ses ?uvres dans les plus grands galeries et musées d'art d'Israël. Se donnant comme objectif de mettre l'accent sur sa position sociale et politique, elle s'est produite avec insistance lors de nombreux événements sociaux et politiques. Ces dernières années, elle a voyagé à l'étranger, 5 mois par an, pour faire connaître ses représentations. Parmi ces pays, on peut citer : le Canada, les Etats-Unis, HongKong, le Japon, la Thaïlande, l'Allemagne, la France, la Pologne, la Lituanie, la Serbie, l'Irlande du Nord, la Russie. En 2001, Adina a reçu un Grand Prix pour sa contribution à l'art israélien par l'" American Isræl Cultural Foundation", et une biographie, "Adina Bar-On, Performance Artist", a été publié.
Saulius Baradinskas
Catalogue : 2021Golden Minutes | Fiction | 16mm | couleur | 10:0 | Lituanie | 2019
Saulius Baradinskas
Golden Minutes
Fiction | 16mm | couleur | 10:0 | Lituanie | 2019
Poussé à bout par une énorme dette et son divorce imminent, un comptable poétique décide de se suicider, mais est sauvé par une crise cardiaque.
Saulius Baradinskas (né le 19 septembre 1990) est réalisateur de films, de publicités et de vidéoclips. Il est originaire de Vilnius, en Lituanie. Il s’est fait remarquer par la réalisation de vidéoclips dans les pays baltes. Lors de la remise des prix KlipVid en 2018, il a été élu meilleur réalisateur de l'année et a remporté le prix du meilleur vidéoclip pour la réalisation.
Christian Barani
Catalogue : 2022je me suis enfui | Doc. expérimental | mov | couleur | 83:0 | France, Ethiopie | 2021
Christian Barani
je me suis enfui
Doc. expérimental | mov | couleur | 83:0 | France, Ethiopie | 2021
Un jour Arthur Rimbaud quitte le monde de la culture lassé, déçu, en colère. Il ne comprend pas, il n’admet pas les conventions, le manque de courage, le manque d’investissement du monde de l’art. « La vraie vie est absente » dit Arthur Rimbaud. Alors il part, il part dans un ailleurs qui désigne moins un lieu qu’une tension anarchique. Il recherche le hasard, l’inconnu, la rencontre, l’inattendu. Il veut maintenant pratiquer la poésie puisque personne ne peut comprendre sa poésie. Arthur Rimbaud va vivre les dix dernières années de sa vie à Harar, ville sainte d’Éthiopie (1880-1891). En 2005, je pars à Harar. Tous les jours je marche, me perds. Je ne cherche pas car rien n’est à chercher. Je filme un Harar contemporain. En 2020, je décide de faire de ces séquences un film.
Le travail de Christian Barani prend la forme d’une poésie réaliste engagée. Engagée dans une altérité improvisée, jamais recherchée. Son corps souvent perdu dans l’espace, permet de montrer un certain état du monde. Il marche, traverse, observe, ressent, analyse, il rencontre, il filme. Il se perd, il dérive pour trouver, pour provoquer et créer un lien nécessaire et essentiel à la production d’une image. Il marche durant de longues heures jusqu’à l’épuisement, jusqu’au bout de soi. La dérive le met en danger. Un danger physique et mental qui permet, qui autorise à filmer l’autre dans sa difficulté de vie, dans sa quête de survie, dans sa lutte. Ce n’est qu’à ce prix que l’accueil est possible. L’image vient comme une conséquence. Les formes issues de ces expériences n’ont pas d’a priori. Elles sont souvent diverses et prennent la forme de film, de film installation, de lecture projection, de notes photographiques et de textes. Elles se réalisent à partir du matériau capté et sont souvent pensées en fonction des espaces où elles sont exposées.
Catalogue : 2020Lac Assal | Doc. expérimental | hdv | couleur | 15:12 | France, Djibouti | 2019
Christian Barani
Lac Assal
Doc. expérimental | hdv | couleur | 15:12 | France, Djibouti | 2019
Dans la vallée du rift de Djibouti, dans le noir des roches volcaniques, des hommes attendent. Dans ce désert, quelques années auparavant, la production du sel organisait la vie. Depuis la concurrence a vaincu. Au bord du lac Assal, des résistants partent à la recherche de concrétions de sel en espérant les vendre aux quelques touristes qui viendraient contempler le bleu du lac.
Christian Barani est né en 1959, vit à Paris. Il construit une pratique qui associe le champ du documentaire à celui des Arts Visuels. Sa recherche se fonde sur un dispositif performatif qui engage un corps/caméra marchant dans l’espace. Il définit une règle du jeu qui compose avec le hasard et l’improvisation et génère des images sans à priori. Il filme là où les violences politiques et sociales oppressent, dressant un portrait au fil des temps des vaincus.
Catalogue : 2019Dans la fumée d'une peau | Doc. expérimental | hdv | couleur | 12:30 | France, Afrique du sud | 2018
Christian Barani
Dans la fumée d'une peau
Doc. expérimental | hdv | couleur | 12:30 | France, Afrique du sud | 2018
Catalogue : 2018des êtres de poussière | Doc. expérimental | hdv | couleur | 18:0 | France, Népal | 2018
Christian Barani
des êtres de poussière
Doc. expérimental | hdv | couleur | 18:0 | France, Népal | 2018
Un point de départ : dans le Haut Mustang, une très vieille histoire se raconte dans le village de Ghemi. Malgré le courage et les combats des villageois, toutes les nuits, la démone Balmo et ses esprits détruisent les habitations du village. Épuisés, ils décident de demander l’aide d’un moine, le guru Rimpoche qui méditait dans la vallée. Rimpoche sort alors de sa méditation et accepte de combattre la démone. Durant sept nuits le combat fut monstrueux. Mais Rimpoche remporta la bataille. Aujourd’hui dans le pays népalais, la lutte contre les esprits qui détruisent sans cesse le pays continue. Malgré une révolution maoïste qui a abouti à la démocratie, à l’abolition de la monarchie, à l’écriture d’une nouvelle constitution, à l’égalité homme femme… le pays est toujours victime des esprits destructeurs et le peuple népalais continue sans cesse la lutte. Ce film tisse trois espaces narratifs : un chanteur népalais de musique traditionnelle qui improvise sur le thème des esprits destructeurs ; des traces d’une lutte, d’une révolution. Seuls des fragments, des images saccadées presque détruites résistent ; des ouvriers fabriquent des briques pour la construction des habitations dans la vallée de Katmandou.
Christian Barani est né en 1959, vit à Paris. Il termine ses études par une maîtrise de sciences économiques à la Faculté de Nice. Il construit une pratique qui associe le champ du documentaire à celui des Arts Visuels. Sa recherche se fonde sur un dispositif performatif qui engage un corps/caméra marchant dans l’espace. Il définit une règle du jeu qui compose avec le hasard et l’improvisation et génère des images sans à priori. Pas de scénario préalable. Durant le temps de la marche, tout se joue dans l’instant de la rencontre. Jamais une séquence n’est tournée deux fois. Ce qui est advenu et advenu. De cette expérience nait une œuvre protéiforme composée de films en salle, de films déployés dans l’espace d’exposition, d’installations vidéos, de projections performances et de photographies. Sur une période de 10 ans, il filme au Kazakhstan avec G. Reynard l’apparition de la post modernité et les transformations sociales de ce pays d’Ex Union Soviétique, il filme au Népal, en Namibie, en Éthiopie, à Chypre, à Dubaï, au Liban, en Géorgie... Il réalise en parallèle de nombreuses œuvres de commandes pour des musées comme la Maison Arthur Rimbaud à Charleville Mézières, l’Institut Royal des Sciences Naturelles de Bruxelles, le Centre de Culture Scientifiques de Rennes, Agora : Biennale d’Architecture de Bordeaux, le Mons Mémorial Museum en Belgique, Le Musée des Confluences à Lyon, La Cité de l’architecture et du patrimoine de Paris… De 1990 à 2006, à l’École Nationale Supérieure de Création Industrielle, il fonde et dirige le département Images en Mouvement, la cellule d’Expérimentation Image et Son- Xis- avec Jeff Guess et Extensions - dynamiques d’écritures avec frédéric dumond. De 2000 à 2010, il crée avec Véronique Barani et Sabine Massenet une structure de diffusion de films et vidéos d’artistes "estceunebonnenouvelle" qui va regrouper plus d’une centaine de réalisateurs et artistes internationaux. Cette collection comprend plus de 500 films.
Catalogue : 2015Prolégomène à la lumière | Doc. expérimental | dv | couleur | 7:0 | France, Kazakhstan | 2013
Christian Barani
Prolégomène à la lumière
Doc. expérimental | dv | couleur | 7:0 | France, Kazakhstan | 2013
KAZAKHSTAN. Mine de Kouzembaïev dans les steppes de Karaganda. Durant l'époque soviétique, les mineurs bénéficiaient d’un très grand respect de la part du régime et de la population. Ce statut était dû aux nombreux sacrifices subis pour la construction du pays. Depuis la chute du mur, une société libérale est apparue. Avec lui, l’individualisme, le chômage et la crise. Les mines ferment les unes après les autres. Sur 28 mines présentent dans la région, seules 8 sont encore en service. Dans la mine du héros Kouzembaëv, dans cet instant qui précède la descente dans le noir, seule la lumière persiste pour honorer ces corps.
Christian Barani est né en 1959. Il construit une pratique qui associe le champ du documentaire à celui des Arts Visuels. Dans le processus de réalisation, il est question d’expérience engageant un corps/caméra marchant dans l’espace. Pour filmer, il se définit une règle du jeu qui compose avec le hasard et l’improvisation. Pas de scénario préalable. La marche est utilisée comme un vecteur de rencontres. Tout se joue dans l’instant. Au terme de l’expérience, un matériau est récolté. Il prendra différentes formes en fonction du projet à venir, des lieux d’exposition : film, installation, performance…
Catalogue : 2012My Dubaï Life | Doc. expérimental | 0 | couleur | 60:0 | France | 2011
Christian Barani
My Dubaï Life
Doc. expérimental | 0 | couleur | 60:0 | France | 2011
Dans son travail, Christian Barani questionne et déconstruit les codes du documentaire. Il n?est pas question de représentation du réel ni de fiction mais d?expérience. En convoquant la marche et la dérive, il met en jeu un autre processus de création qui génère une représentation sans a priori. Il joue avec le hasard et l?improvisation. Aucune séquence n?est enregistrée deux fois. Dans le cadre d?une exposition intitulée "Manifeste sur les villes invisibles", Olivier Marboeuf propose à Christian Barani de réaliser une « dérive » à Dubaï. Cette démarche propre à l?artiste consiste à aller marcher dans des paysages, des villes. En l?occurrence, Dubaï est une ville où rien n?est pensé pour le corps en mouvement, une ville construite par et pour les flux. Il s?agit de marcher pour se perdre dans ces espaces de fiction, et de construire à partir du hasard.
Né en 1959, Christian Barani vit et travaille à Paris. Il commence à travailler avec la vidéo en 1990, et fonde le département Images en Mouvement à l'école Nationale Supérieure de Création Industrielle, où il enseigne durant 17 ans. En 2000, il co-fonde une structure de diffusion de vidéos d'artistes "estceunebonnenouvelle" regroupant une centaine d'artistes internationaux et une collection composée de 500 films. Incrustation, rapport à la peinture et à la poésie constituent l'axe de recherche de ses premières vidéos. Depuis 1997, son travail questionne et déconstruit les codes du documentaire, à travers une expérience engageant un corps/caméra dans l?espace et non un documentaire ou une fiction. Il réalise des films linéaires, des installations, des performances? Son travail a été projeté et exposé dans de nombreux festivals, musées et centres d'art en Europe, notamment à au Centre Pompidou, au Jeu de Paume, au Lieu Unique à Nantes, au MUSAC Museo de Arte Contemporaneo de Castilla y Leon, au Musée National Reina Sofia.
Catalogue : 2009kazakhstan, naissance d'une nation | Doc. expérimental | dv | couleur | 64:0 | France, Kazakhstan | 2008
Christian Barani, reynard guillaume
kazakhstan, naissance d'une nation
Doc. expérimental | dv | couleur | 64:0 | France, Kazakhstan | 2008
Les fictions du réel En 1998, sept ans après l?indépendance du pays, le président autocratique kazakh Noursoultan Nazarbaiev décide de déplacer la capitale d?Almaty à Astana, dans les steppes du nord. De vertigineuses tours de verre sortent de terre, financées par les exportations de pétrole. Un discours présidentiel de 1997 sur l?avenir du Kazakhstan ouvre le film, vantant aux "trois couches sociales, les riches, les classes moyennes et les pauvres", les infinies promesses du marché. Christian Barani et Guillaume Reynard y regardent vivre une nouvelle société, dans les oripeaux standardisés et clinquants de la richesse. S?attachant à représenter "la fiction qui dans chaque scène semble avoir précédé le réel", jusque sur un tournage du cinéaste Darejan Omirbaev, ils s?aventurent aussi dans l?envers du décor, d?une baraque de chantier à une maisonnette bientôt expropriée. À travers une oligarchie ex-soviétique en pleine expansion, un portrait mélancolique et poétique de la mondialisation.
Christian Barani, dans son parcours artistique, investit les domaines de la réalisation, de la diffusion et de la transmission. En tant que vidéaste, il décide depuis 1997 d?intervenir dans la sphère du documentaire pour des enjeux éthiques et politiques. Cette recherche est fondée sur un dispositif de tournage qui procure au plan un statut d?acte performatif et la narration se développe sous forme de fragments. Guillaume Reynard est illustrateur à Paris. Il collabore avec plusieurs maisons d?édition et publie dans différents titres de la presse écrite (Le Monde, Libération...). Sans s`inscrire dans une représentation stricte ou anecdotique du réel, son travail fait de dessins figuratifs, explore le lien qui unit les êtres aux lieux, les êtres aux objets. Le lien qui unit les êtres entre eux.
Catalogue : 2007Entre-temps | Doc. expérimental | dv | couleur | 31:30 | France, Népal | 2006
Christian Barani
Entre-temps
Doc. expérimental | dv | couleur | 31:30 | France, Népal | 2006
Une marche dans une vallée qui contourne le Manaslu. La présence fantomatique mais bien réelle des maoïstes m?empêche de filmer dans les premiers jours. Puis les militaires disparaissent, l?image peut exister. Durant cette avancée, une caméra super8 capte le temps de la marche où l?esprit glisse, se fragmente, se boucle, s?émeut et une caméra vidéo enregistre le temps qui se déploie.
Christian Barani se positionne, dans son parcours artistique, comme un passeur investissant les domaines de la réalisation, de la diffusion et de la transmission. En tant que vidéaste, il décide depuis 1997 d?intervenir dans la sphère du documentaire pour des enjeux éthiques, politiques et liés à la représentation de l?être humain dans ses actes du quotidien. Cette recherche est fondée sur un dispositif de tournage qui procure au plan un statut d?acte performatif et la narration se développe sous forme de fragments. Ses vidéos sont présentées en Europe et à l?étranger. Il collabore régulièrement pour l?atelier de recherche d?Arte. En tant qu?enseignant, il a dirigé de 1990 à 2006 le studio vidéo de l?Ecole Nationale Supérieure de Création Industrielle de Paris, réalise des workshops, des conférences et recherche des formes expérimentales de pédagogie. Dans le domaine de la diffusion, il a co-fondé une association de diffusion de vidéos d?artistes « est-ce une bonne nouvelle ». Ces programmations/diffusions sont présentées en France et dans le monde.
Catalogue : 2006Windhoek | Documentaire | dv | couleur | 32:0 | France | 2005
Christian Barani
Windhoek
Documentaire | dv | couleur | 32:0 | France | 2005
La déambulation produit une attitude, une forme et fait apparaître une autre ville. La traversée de la ville devient une performance dont le résultat est une forme plastique, documentaire. Le territoire est représenté comme une expérience. Chaque plan n?est jamais tourné deux fois. L?improvisation structure le désir de filmer. L?intuition me fait déclencher l?enregistrement mais sans jamais savoir ce qu?il va se produire. Filmer devient ainsi un acte performatif où la rencontre avec l?autre devient un enjeu de représentation. Représenter cet instant suspendu où la relation instinctive se crée, est acceptée voir parfois refusée. Dans cette déambulation, j?invente un trajet, je découvre des territoires secrets et je m?adapte au contexte. Le trajet tient compte à la fois de la géographie physique mais aussi de ma relation psychique à l?espace et aux personnes. La forme de cette dérive apparaît comme un montage d?ambiances singulières liées à la diversité des espaces urbains traversés et des personnes rencontrées. Elle produit un collage urbain.
Christian Barani se positionne, dans son parcours artistique, comme un passeur investissant les domaines de la réalisation, de la diffusion et de la transmission. En tant que vidéaste, il décide depuis 1997 d?intervenir dans la sphère du documentaire pour des enjeux éthiques, politiques et liés à la représentation de l?être humain dans ses actes quotidiens. Cette recherche est fondée sur un dispositif de tournage qui procure au plan un statut d?acte performatif et la narration se développe sous forme de fragments. Ses vidéos sont présentées en Europe et à l?étranger. Il collabore régulièrement pour l?atelier de recherche d?Arte. En tant qu?enseignant, il dirige depuis 1990 le studio vidéo de l?Ecole Nationale Supérieure de Création Industrielle de Paris, réalise des workshops, des conférences et recherche des formes expérimentales de pédagogie. Dans le domaine de la diffusion, il a co-fondé une association de diffusion de vidéos d?artistes « est-ce une bonne nouvelle ». Ces programmations/diffusions sont présentées en France et dans le monde.
Christian Barani, reynard guillaume
Catalogue : 2022je me suis enfui | Doc. expérimental | mov | couleur | 83:0 | France, Ethiopie | 2021
Christian Barani
je me suis enfui
Doc. expérimental | mov | couleur | 83:0 | France, Ethiopie | 2021
Un jour Arthur Rimbaud quitte le monde de la culture lassé, déçu, en colère. Il ne comprend pas, il n’admet pas les conventions, le manque de courage, le manque d’investissement du monde de l’art. « La vraie vie est absente » dit Arthur Rimbaud. Alors il part, il part dans un ailleurs qui désigne moins un lieu qu’une tension anarchique. Il recherche le hasard, l’inconnu, la rencontre, l’inattendu. Il veut maintenant pratiquer la poésie puisque personne ne peut comprendre sa poésie. Arthur Rimbaud va vivre les dix dernières années de sa vie à Harar, ville sainte d’Éthiopie (1880-1891). En 2005, je pars à Harar. Tous les jours je marche, me perds. Je ne cherche pas car rien n’est à chercher. Je filme un Harar contemporain. En 2020, je décide de faire de ces séquences un film.
Le travail de Christian Barani prend la forme d’une poésie réaliste engagée. Engagée dans une altérité improvisée, jamais recherchée. Son corps souvent perdu dans l’espace, permet de montrer un certain état du monde. Il marche, traverse, observe, ressent, analyse, il rencontre, il filme. Il se perd, il dérive pour trouver, pour provoquer et créer un lien nécessaire et essentiel à la production d’une image. Il marche durant de longues heures jusqu’à l’épuisement, jusqu’au bout de soi. La dérive le met en danger. Un danger physique et mental qui permet, qui autorise à filmer l’autre dans sa difficulté de vie, dans sa quête de survie, dans sa lutte. Ce n’est qu’à ce prix que l’accueil est possible. L’image vient comme une conséquence. Les formes issues de ces expériences n’ont pas d’a priori. Elles sont souvent diverses et prennent la forme de film, de film installation, de lecture projection, de notes photographiques et de textes. Elles se réalisent à partir du matériau capté et sont souvent pensées en fonction des espaces où elles sont exposées.
Catalogue : 2020Lac Assal | Doc. expérimental | hdv | couleur | 15:12 | France, Djibouti | 2019
Christian Barani
Lac Assal
Doc. expérimental | hdv | couleur | 15:12 | France, Djibouti | 2019
Dans la vallée du rift de Djibouti, dans le noir des roches volcaniques, des hommes attendent. Dans ce désert, quelques années auparavant, la production du sel organisait la vie. Depuis la concurrence a vaincu. Au bord du lac Assal, des résistants partent à la recherche de concrétions de sel en espérant les vendre aux quelques touristes qui viendraient contempler le bleu du lac.
Christian Barani est né en 1959, vit à Paris. Il construit une pratique qui associe le champ du documentaire à celui des Arts Visuels. Sa recherche se fonde sur un dispositif performatif qui engage un corps/caméra marchant dans l’espace. Il définit une règle du jeu qui compose avec le hasard et l’improvisation et génère des images sans à priori. Il filme là où les violences politiques et sociales oppressent, dressant un portrait au fil des temps des vaincus.
Catalogue : 2019Dans la fumée d'une peau | Doc. expérimental | hdv | couleur | 12:30 | France, Afrique du sud | 2018
Christian Barani
Dans la fumée d'une peau
Doc. expérimental | hdv | couleur | 12:30 | France, Afrique du sud | 2018
Catalogue : 2018des êtres de poussière | Doc. expérimental | hdv | couleur | 18:0 | France, Népal | 2018
Christian Barani
des êtres de poussière
Doc. expérimental | hdv | couleur | 18:0 | France, Népal | 2018
Un point de départ : dans le Haut Mustang, une très vieille histoire se raconte dans le village de Ghemi. Malgré le courage et les combats des villageois, toutes les nuits, la démone Balmo et ses esprits détruisent les habitations du village. Épuisés, ils décident de demander l’aide d’un moine, le guru Rimpoche qui méditait dans la vallée. Rimpoche sort alors de sa méditation et accepte de combattre la démone. Durant sept nuits le combat fut monstrueux. Mais Rimpoche remporta la bataille. Aujourd’hui dans le pays népalais, la lutte contre les esprits qui détruisent sans cesse le pays continue. Malgré une révolution maoïste qui a abouti à la démocratie, à l’abolition de la monarchie, à l’écriture d’une nouvelle constitution, à l’égalité homme femme… le pays est toujours victime des esprits destructeurs et le peuple népalais continue sans cesse la lutte. Ce film tisse trois espaces narratifs : un chanteur népalais de musique traditionnelle qui improvise sur le thème des esprits destructeurs ; des traces d’une lutte, d’une révolution. Seuls des fragments, des images saccadées presque détruites résistent ; des ouvriers fabriquent des briques pour la construction des habitations dans la vallée de Katmandou.
Christian Barani est né en 1959, vit à Paris. Il termine ses études par une maîtrise de sciences économiques à la Faculté de Nice. Il construit une pratique qui associe le champ du documentaire à celui des Arts Visuels. Sa recherche se fonde sur un dispositif performatif qui engage un corps/caméra marchant dans l’espace. Il définit une règle du jeu qui compose avec le hasard et l’improvisation et génère des images sans à priori. Pas de scénario préalable. Durant le temps de la marche, tout se joue dans l’instant de la rencontre. Jamais une séquence n’est tournée deux fois. Ce qui est advenu et advenu. De cette expérience nait une œuvre protéiforme composée de films en salle, de films déployés dans l’espace d’exposition, d’installations vidéos, de projections performances et de photographies. Sur une période de 10 ans, il filme au Kazakhstan avec G. Reynard l’apparition de la post modernité et les transformations sociales de ce pays d’Ex Union Soviétique, il filme au Népal, en Namibie, en Éthiopie, à Chypre, à Dubaï, au Liban, en Géorgie... Il réalise en parallèle de nombreuses œuvres de commandes pour des musées comme la Maison Arthur Rimbaud à Charleville Mézières, l’Institut Royal des Sciences Naturelles de Bruxelles, le Centre de Culture Scientifiques de Rennes, Agora : Biennale d’Architecture de Bordeaux, le Mons Mémorial Museum en Belgique, Le Musée des Confluences à Lyon, La Cité de l’architecture et du patrimoine de Paris… De 1990 à 2006, à l’École Nationale Supérieure de Création Industrielle, il fonde et dirige le département Images en Mouvement, la cellule d’Expérimentation Image et Son- Xis- avec Jeff Guess et Extensions - dynamiques d’écritures avec frédéric dumond. De 2000 à 2010, il crée avec Véronique Barani et Sabine Massenet une structure de diffusion de films et vidéos d’artistes "estceunebonnenouvelle" qui va regrouper plus d’une centaine de réalisateurs et artistes internationaux. Cette collection comprend plus de 500 films.
Catalogue : 2015Prolégomène à la lumière | Doc. expérimental | dv | couleur | 7:0 | France, Kazakhstan | 2013
Christian Barani
Prolégomène à la lumière
Doc. expérimental | dv | couleur | 7:0 | France, Kazakhstan | 2013
KAZAKHSTAN. Mine de Kouzembaïev dans les steppes de Karaganda. Durant l'époque soviétique, les mineurs bénéficiaient d’un très grand respect de la part du régime et de la population. Ce statut était dû aux nombreux sacrifices subis pour la construction du pays. Depuis la chute du mur, une société libérale est apparue. Avec lui, l’individualisme, le chômage et la crise. Les mines ferment les unes après les autres. Sur 28 mines présentent dans la région, seules 8 sont encore en service. Dans la mine du héros Kouzembaëv, dans cet instant qui précède la descente dans le noir, seule la lumière persiste pour honorer ces corps.
Christian Barani est né en 1959. Il construit une pratique qui associe le champ du documentaire à celui des Arts Visuels. Dans le processus de réalisation, il est question d’expérience engageant un corps/caméra marchant dans l’espace. Pour filmer, il se définit une règle du jeu qui compose avec le hasard et l’improvisation. Pas de scénario préalable. La marche est utilisée comme un vecteur de rencontres. Tout se joue dans l’instant. Au terme de l’expérience, un matériau est récolté. Il prendra différentes formes en fonction du projet à venir, des lieux d’exposition : film, installation, performance…
Catalogue : 2012My Dubaï Life | Doc. expérimental | 0 | couleur | 60:0 | France | 2011
Christian Barani
My Dubaï Life
Doc. expérimental | 0 | couleur | 60:0 | France | 2011
Dans son travail, Christian Barani questionne et déconstruit les codes du documentaire. Il n?est pas question de représentation du réel ni de fiction mais d?expérience. En convoquant la marche et la dérive, il met en jeu un autre processus de création qui génère une représentation sans a priori. Il joue avec le hasard et l?improvisation. Aucune séquence n?est enregistrée deux fois. Dans le cadre d?une exposition intitulée "Manifeste sur les villes invisibles", Olivier Marboeuf propose à Christian Barani de réaliser une « dérive » à Dubaï. Cette démarche propre à l?artiste consiste à aller marcher dans des paysages, des villes. En l?occurrence, Dubaï est une ville où rien n?est pensé pour le corps en mouvement, une ville construite par et pour les flux. Il s?agit de marcher pour se perdre dans ces espaces de fiction, et de construire à partir du hasard.
Né en 1959, Christian Barani vit et travaille à Paris. Il commence à travailler avec la vidéo en 1990, et fonde le département Images en Mouvement à l'école Nationale Supérieure de Création Industrielle, où il enseigne durant 17 ans. En 2000, il co-fonde une structure de diffusion de vidéos d'artistes "estceunebonnenouvelle" regroupant une centaine d'artistes internationaux et une collection composée de 500 films. Incrustation, rapport à la peinture et à la poésie constituent l'axe de recherche de ses premières vidéos. Depuis 1997, son travail questionne et déconstruit les codes du documentaire, à travers une expérience engageant un corps/caméra dans l?espace et non un documentaire ou une fiction. Il réalise des films linéaires, des installations, des performances? Son travail a été projeté et exposé dans de nombreux festivals, musées et centres d'art en Europe, notamment à au Centre Pompidou, au Jeu de Paume, au Lieu Unique à Nantes, au MUSAC Museo de Arte Contemporaneo de Castilla y Leon, au Musée National Reina Sofia.
Catalogue : 2009kazakhstan, naissance d'une nation | Doc. expérimental | dv | couleur | 64:0 | France, Kazakhstan | 2008
Christian Barani, reynard guillaume
kazakhstan, naissance d'une nation
Doc. expérimental | dv | couleur | 64:0 | France, Kazakhstan | 2008
Les fictions du réel En 1998, sept ans après l?indépendance du pays, le président autocratique kazakh Noursoultan Nazarbaiev décide de déplacer la capitale d?Almaty à Astana, dans les steppes du nord. De vertigineuses tours de verre sortent de terre, financées par les exportations de pétrole. Un discours présidentiel de 1997 sur l?avenir du Kazakhstan ouvre le film, vantant aux "trois couches sociales, les riches, les classes moyennes et les pauvres", les infinies promesses du marché. Christian Barani et Guillaume Reynard y regardent vivre une nouvelle société, dans les oripeaux standardisés et clinquants de la richesse. S?attachant à représenter "la fiction qui dans chaque scène semble avoir précédé le réel", jusque sur un tournage du cinéaste Darejan Omirbaev, ils s?aventurent aussi dans l?envers du décor, d?une baraque de chantier à une maisonnette bientôt expropriée. À travers une oligarchie ex-soviétique en pleine expansion, un portrait mélancolique et poétique de la mondialisation.
Christian Barani, dans son parcours artistique, investit les domaines de la réalisation, de la diffusion et de la transmission. En tant que vidéaste, il décide depuis 1997 d?intervenir dans la sphère du documentaire pour des enjeux éthiques et politiques. Cette recherche est fondée sur un dispositif de tournage qui procure au plan un statut d?acte performatif et la narration se développe sous forme de fragments. Guillaume Reynard est illustrateur à Paris. Il collabore avec plusieurs maisons d?édition et publie dans différents titres de la presse écrite (Le Monde, Libération...). Sans s`inscrire dans une représentation stricte ou anecdotique du réel, son travail fait de dessins figuratifs, explore le lien qui unit les êtres aux lieux, les êtres aux objets. Le lien qui unit les êtres entre eux.
Catalogue : 2007Entre-temps | Doc. expérimental | dv | couleur | 31:30 | France, Népal | 2006
Christian Barani
Entre-temps
Doc. expérimental | dv | couleur | 31:30 | France, Népal | 2006
Une marche dans une vallée qui contourne le Manaslu. La présence fantomatique mais bien réelle des maoïstes m?empêche de filmer dans les premiers jours. Puis les militaires disparaissent, l?image peut exister. Durant cette avancée, une caméra super8 capte le temps de la marche où l?esprit glisse, se fragmente, se boucle, s?émeut et une caméra vidéo enregistre le temps qui se déploie.
Christian Barani se positionne, dans son parcours artistique, comme un passeur investissant les domaines de la réalisation, de la diffusion et de la transmission. En tant que vidéaste, il décide depuis 1997 d?intervenir dans la sphère du documentaire pour des enjeux éthiques, politiques et liés à la représentation de l?être humain dans ses actes du quotidien. Cette recherche est fondée sur un dispositif de tournage qui procure au plan un statut d?acte performatif et la narration se développe sous forme de fragments. Ses vidéos sont présentées en Europe et à l?étranger. Il collabore régulièrement pour l?atelier de recherche d?Arte. En tant qu?enseignant, il a dirigé de 1990 à 2006 le studio vidéo de l?Ecole Nationale Supérieure de Création Industrielle de Paris, réalise des workshops, des conférences et recherche des formes expérimentales de pédagogie. Dans le domaine de la diffusion, il a co-fondé une association de diffusion de vidéos d?artistes « est-ce une bonne nouvelle ». Ces programmations/diffusions sont présentées en France et dans le monde.
Catalogue : 2006Windhoek | Documentaire | dv | couleur | 32:0 | France | 2005
Christian Barani
Windhoek
Documentaire | dv | couleur | 32:0 | France | 2005
La déambulation produit une attitude, une forme et fait apparaître une autre ville. La traversée de la ville devient une performance dont le résultat est une forme plastique, documentaire. Le territoire est représenté comme une expérience. Chaque plan n?est jamais tourné deux fois. L?improvisation structure le désir de filmer. L?intuition me fait déclencher l?enregistrement mais sans jamais savoir ce qu?il va se produire. Filmer devient ainsi un acte performatif où la rencontre avec l?autre devient un enjeu de représentation. Représenter cet instant suspendu où la relation instinctive se crée, est acceptée voir parfois refusée. Dans cette déambulation, j?invente un trajet, je découvre des territoires secrets et je m?adapte au contexte. Le trajet tient compte à la fois de la géographie physique mais aussi de ma relation psychique à l?espace et aux personnes. La forme de cette dérive apparaît comme un montage d?ambiances singulières liées à la diversité des espaces urbains traversés et des personnes rencontrées. Elle produit un collage urbain.
Christian Barani se positionne, dans son parcours artistique, comme un passeur investissant les domaines de la réalisation, de la diffusion et de la transmission. En tant que vidéaste, il décide depuis 1997 d?intervenir dans la sphère du documentaire pour des enjeux éthiques, politiques et liés à la représentation de l?être humain dans ses actes quotidiens. Cette recherche est fondée sur un dispositif de tournage qui procure au plan un statut d?acte performatif et la narration se développe sous forme de fragments. Ses vidéos sont présentées en Europe et à l?étranger. Il collabore régulièrement pour l?atelier de recherche d?Arte. En tant qu?enseignant, il dirige depuis 1990 le studio vidéo de l?Ecole Nationale Supérieure de Création Industrielle de Paris, réalise des workshops, des conférences et recherche des formes expérimentales de pédagogie. Dans le domaine de la diffusion, il a co-fondé une association de diffusion de vidéos d?artistes « est-ce une bonne nouvelle ». Ces programmations/diffusions sont présentées en France et dans le monde.
Theodora Barat
Catalogue : 2014Panorama zero | Film expérimental | | couleur | 9:26 | France | 2013
Theodora Barat
Panorama zero
Film expérimental | | couleur | 9:26 | France | 2013
Panorama zéro est une progression nocturne dans lieu incertain. Le film commence dans une obscurité presque totale, puis l`espace commence à se révéler, à être de plus en plus construit et luminescent. Il retrace un parcours entre nuit ambiante et éléments lumineux surgissant, et rend l`incapacité à cartographier cet espace, en donnant une impression floue et sibylline, un ressenti.
Le travail de Théodora Barat se situe entre le cinéma et les arts plastiques touchant à la fois à l`installation, à la vidéo et au film. Elle a étudié aux Beaux-Arts de Nantes avant d`intégrer le Fresnoy - Studio national des arts contemporains où elle a réalisé son premier film Or anything at all except the dark pavement, diffusé sous la forme d`une installation et d?un film. Elle est la lauréate de la résidence d`artiste de Côté Court pour l`année 2012-2013.
Théodora Barat
Catalogue : 2012On anything at all except the dark pavement | Vidéo | hdv | couleur | 5:0 | France | 2011
Théodora Barat
On anything at all except the dark pavement
Vidéo | hdv | couleur | 5:0 | France | 2011
Or anything at all except the dark pavement est un travelling nocturne réalisé en 16mm. Un plan séquence en deux moments. D?abord une avancée en sentinelle dans la ville. Une percée dans la nuit, quelques néons comme guide, un phare latéral comme repère. La ville, déjà vague, s?estompe, l?obscurité lui succède et découvre un paysage lumineux, une autre « skyline ». Des éléments de mise en scène surgissent et offrent d?autres évènements. Ils sont aussi en référence : la ville traversée et son architecture évoque l?aspect « hangar décoré » de la ville américaine de nuit ; le soudeur, est une allusion à la scène d?entrée de Double Indemnity de Billy Wilder, premier Film Noir ; les éléments de chantier sont en rapport direct avec un texte de Tony Smith qui relate une virée nocturne sur une autoroute en construction dans les années 50, récit d?où est tiré le titre du film? Une vision fantasmée de paysage de bords de route
Théodora Barat a suivi un cursus de 5 années aux Beaux Arts de Nantes. Nourri par de nombreux voyages aux États-Unis et par le cinéma américain des années 50`s, son travail s`est peu à peu dirigé vers l`installation et spécialement l`installation vidéo. Elle réalise en 2008 Froissée, la première d`une série d`installations autour du Film Noir et de la représentation de la ville dans ce genre cinématographique. Suivront Underworld (2009) et Projection Frontale (2010). Elle réalise cette année son premier film, un plan séquence tourné en 16mm, diffusé sous la forme d`une installation et d?un film.
Rosa Barba
Catalogue : 2020Aggregate States of Matters | Doc. expérimental | 4k | couleur | 21:22 | Italie, 0 | 2019
Rosa Barba
Aggregate States of Matters
Doc. expérimental | 4k | couleur | 21:22 | Italie, 0 | 2019
L’état des lieux met en évidence la relation ambiguë entre l’homme et la nature. Pour son nouveau film en 35 mm tourné au Pérou, Rosa Barba a travaillé avec des communautés qui sont touchées par la fonte d’un glacier et les temps géologiques qui sont mis à nu. Barba montre la lente disparition du glacier et la perception de ce fait au sein de la population Quechua des Andes. Tout en explorant les différents mythes locaux, elle souligne la possibilité de traduire les connaissances anciennes dans le temps présent.
Rosa Barba est née en 1972 en Italie, vit et travaille à Berlin. Elle a fait ses études à l'Académie des arts et médias de Cologne et à la Rijksakademie van Beeldende Kunsten à Amsterdam. Le travail de Barba est représenté dans de nombreuses collections internationales telles que la Collezione MAXXI Arte à Rome en Italie, la Collezione FRAC Piemonte à Vercelli en Italie, le Hamburger Bahnhof à Berlin, la Collection Lemaître à Londres, le musée d'art moderne Louisiana à Humlebæk au Danemark, le Museo di arte moderna e contemporanea di Trento e Rovereto à Rovereto, le Museo Centro de Arte Reina Sofía à Madrid, la Kunsthaus à Zurich, le MACBA à Barcelone, le Mambo à Bologne, le Sammlung zeitgenössischer Kunst der Bundesrepublik Deutschland en Allemagne, et Jumex à Mexico. Elle a participé à des expositions collectives, notamment au MASS MoCA aux États-Unis, à l'Akademie der Künste à Berlin, au Kunstmuseum du Liechtenstein à Vaduz, à la Cinémathèque Française à Paris, au WIELS à Bruxelles, au Museo Nacional Centro de Arte Reina Sofia à Madrid, au Swiss Institute à New York, à la 8e Biennale d'art contemporain de Berlin, à la Triennale internationale en arts des nouveaux médias 2014 à Pékin en Chine, à la 19e Biennale de Sidney, à la Biennale internationale d'art contemporain de Carthagène en Colombie, à la Biennale 2010 de Liverpool, aux 52e et 53e Biennales de Venise, à la 2e Biennale d'art contemporain de Thessalonique et à la Biennale de l'image en mouvement à Genève.
Rosa Barba
Catalogue : 2022Inside the Outset: Evoking a Space of Passage | Film expérimental | 35mm | couleur | 0:0 | Italie, Chypre | 2021
Rosa Barba
Inside the Outset: Evoking a Space of Passage
Film expérimental | 35mm | couleur | 0:0 | Italie, Chypre | 2021
Inside the Outset: Evoking a Space of Passage is a project by artist and filmmaker Rosa Barba following an invitation by Point Centre for Contemporary Art in Nicosia and curator Mirjam Varadinis to propose and realize a project in Cyprus. The work proposed by the artist in 2013, started in 2014 and consists of two parts: a film and a long-term open-air cinema installation. The project was then presented to the Italian Council and received the first prize at the international competition (Third Edition) in 2018, and was awarded a grant from DGAAP (Directorate General for Contemporary Art and Architecture and Urban Peripheries), Italy. Barba’s film is exclusively shot in Cyprus, including underwater shots of the Mazotos shipwreck, as well as aerial shots from archaeological sites. It is an investigation into the loaded, transforming topography that is already palpable in the landscape, before we actually understand what language it creates for our society. In that, the film follows Barba’s artistic approach to examine liminal states which manifest in between contested spaces, both mentally and geographically, in order to allow for a new perspective. The inaugural screening took place in Autumn 2021 at the open-air cinema installation in the Buffer Zone.
Rosa Barba (b. 1972 in Italy) lives and works in Berlin. Rosa Barba studied at the Academy of Media Arts in Cologne and at the Rijksakademie van Beeldende Kunsten in Amsterdam. Barba’s work is represented in numerous international collections such as Collezione MAXXI Arte, Rome, Italy; Collezione FRAC Piemonte, Vercelli, Italy; Hamburger Bahnhof, Berlin; Lemaître Collection, London; Louisiana Museum of Modern Art, Humlebæk, Denmark; Museo di arte moderna e contemporanea di Trento e Rovereto, Rovereto; Museo Centro de Arte Reina Sofía, Madrid, Kunsthaus Zürich, MACBA Barcelona, Mambo Bologna, Sammlung zeitgenössischer Kunst der Bundesrepublik Deutschland Germany and Jumex, Mexico City. She has participated in group shows amongst others at MASS MoCA, USA; Akademie der Künste, Berlin; Kunstmuseum Liechtenstein, Vaduz; La Cinémathèque Française, Paris; WIELS, Brussels; Museo Nacional Centro de Arte Reina Sofia, Madrid; Swiss Institute, New York; 8th Berlin Biennale for Contemporary Art International Triennial of New Media Art 2014, Beijing, China; 19th Biennale of Sydney; International Biennial of Contemporary Art of Cartagena de Indias, Colombia; 2010 Liverpool Biennial; 52nd and 53rd Venice Biennale; 2nd Thessaloniki Biennale of Contemporary Art; Biennial of Moving Images, Geneva.
Rosa Barba
Catalogue : 2018From Source to Poem | Film expérimental | 35mm | couleur | 12:0 | Italie, Allemagne | 2016
Rosa Barba
From Source to Poem
Film expérimental | 35mm | couleur | 12:0 | Italie, Allemagne | 2016
"From Source to Poem" is an invitation to think about the spaces in which history and cultural production is preserved in order to be passed on to future generations. On the one hand, it pursues Barba’s research initiated with "The Hidden Conference" (2010-2015) “a three-part film work exploring museum storages and whose title refers to imaginary conversations taking place between artworks inside these invisible spaces” on the other hand, it is a reflection about the obsession of preserving any output of western culture in any possible medium. "From Source to Poem" shifts the focus from artworks into archival storage: Shot at the National Audio-Visual Conservation Center of the Library of Congress in Culpeper, Virginia, and at an enormous solar power plant in the Mojave Desert in California, it juxtaposes images from the largest media archive worldwide with a study of rhythm, and images of cultural with those of industrial production. The film exposes the preservation of cultural outputs, but also their digitisation for the future. A vast number of the archive’s holdings are sound material; a sonic memory which is recovered and mixed in the soundtrack as a mean to set in motion otherwise unlikely dialogues. Filmed and screened on 35mm film, the work itself is preserved in one of the most durable archival forms.
Rosa Barba’s work is a subtle interrogation into and co-option of industrial cinema-as-subject, via various kinds of what might be understood as “stagings”—of “the local,” the non-actor, gesture, genre, information, expertise and authority, the mundane—and removals from a social realism within which they were observed, and which qualifies them as components of the work, to be framed, redesigned, represented. The effect of which her work contests and recasts truth and fiction, myth and reality, metaphor and material to a disorientating degree, which ultimately extends into a conceptual practice that also recasts the viewer’s own staging as an act of radical and exhilarating reversal – from being the receiver of an image (a subject of control) to being in and amongst its engine room/s, looking out. (Ian White)
Maddi Barber, June Crespo
Catalogue : 2023CORE | Film expérimental | mov | couleur | 21:22 | Espagne | 2022
Maddi Barber, June Crespo
CORE
Film expérimental | mov | couleur | 21:22 | Espagne | 2022
Someone is sleeping. A conveyor belt moves stones in an underground place. The stones fall through a hole in the shape of a mouth. Some hands go through a piece of concrete. Someone operates a knob that crushes the stone. In CORE, we document the different states through which the material passes: stone, dust, liquid and solid. Moving between the surface of things and underneath them, we interweave two apparently distant processes: hands traversing and manipulating cement sculptures and the process of extracting and transforming stones in a quarry. An encounter and friction between materials that is in turn the result of the meeting and negotiation of two languages, the sculptural and the cinematographic.
JUNE BIO June Crespo (Pamplona 1982) graduated in Fine Arts from the University of the Basque Country in 2005 and participated in the De Ateliers residency programme (Amsterdam 2015-2017). Her solo exhibitions include: entre alguien y algo (2022) and Ser dos (2017) at CarrerasMugica gallery, Bilbao; Helmets (2020) at Artium, Vitoria-Gasteiz; Voy, sí (2020) Heinrich Ehrhardt gallery, Madrid and No Osso (2019) at Uma Certa Falta de Coêrencia, Oporto. She has recently participated in group exhibitions such as: The Milk of Dreams, Venice Biennale 2022; Fata Morgana, Jeu de Paume (Paris) or El sentido de la Escultura at the Miró Foundation (Barcelona). MADDI BIO Maddi Barber (Valle de Arce, 1988) has a degree in Audiovisual Communication and an MA in Visual Anthropology from the University of Manchester. Her work has been shown at festivals such as Visions du Réel, FidMarseille, San Sebastian (Zabaltegi), Curtocircuito, Zinebi, Ji.hlava, Porto Post Doc and Las Palmas, among others. They have also been exhibited in museums and centres such as La Panera, Artium and the Oteiza Museum. She is currently working on the development of his first feature film, "Claros de bosque".
George Barber
Catalogue : 2006What's that sound? | Vidéo expérimentale | dv | couleur | 4:0 | Royaume-Uni | 2004
George Barber
What's that sound?
Vidéo expérimentale | dv | couleur | 4:0 | Royaume-Uni | 2004
George Barber doffs his cap to the 20th anniversary of Scratch Video with What`s That Sound?, a mesmerizing montage of questions, answers, and the cries and screams of people caught in a disaster movie. The work uses as its starting point, the film Airport `77 where, improbably, a jumbo jet sinks to the bottom of the sea. What follows is a clever amalgamation of absurd linguistics, cries and shouts, highlighting the artist`s permanent fascination with speech, and human reaction to out-of-the-ordinary situations.
Courtesy Video Data bank
www.vdb.org
"What`s that Sound?" is a piece started in 1989 but not finished until 2004. The piece is a re-working of "Airport 77" disaster movie. The Artist focuses on a scene where the occupants of a plane, stranded at the bottom of the sea, are listening desperately for any signs of rescue. Vincent Price and Jack Lemmon star. Slowly a link is made between the audience listening - and those on the plane listening. We struggle like them to hear and are drawn in. The extraneous sounds of life start to become part of the work."
Courtesy www.luxonline.org
"George Barber was born in Guyana in 1958. He studied at St Martins and Slade Schools of Art, London. He was a founder member of ZG Magazine and a leading figure in the Scratch Video phenomenon of the 80s, which exploited newly available video-editing technologies and their potential for rhythmic-editing and moving-image collage. His current work is visually striking and sometimes disturbing, and often concerned with human behavior in unusual situations. He was once described by Art Monthly as, "The Henry Ford of independent video." Courtesy Video data bank
Nora Barbier
Catalogue : 2018Les Yeux bleus cheveux noirs | Fiction expérimentale | hdv | couleur | 14:31 | France | 2017
Nora Barbier
Les Yeux bleus cheveux noirs
Fiction expérimentale | hdv | couleur | 14:31 | France | 2017
Deux amis se filment dans Shanghai. Librement inspiré du livre éponyme de Marguerite Duras, Les Yeux bleus cheveux noirs est un film sur le regard,le désir : une lutte silencieuse dans laquelle la retenue l’emporte sur ce qui est livré.
Nora Barbier est née en 1988. Après des études en philosophie contemporaine (Philmaster ENS et EHESS) et en études de genre (M2 de l’Université Paris 8 Saint-Denis), elle a travaillé comme attachée de production de cinéma pour Capricci. Sa première exposition personnelle, Life is so Easy, a eu lieu au Bazaar Compatible Program à Shanghai en 2016.
Olivo Barbieri
Catalogue : 2008site specific_LAS VEGAS 05 | Film expérimental | 35mm | couleur | 12:30 | Italie, Canada | 2005
Olivo Barbieri
site specific_LAS VEGAS 05
Film expérimental | 35mm | couleur | 12:30 | Italie, Canada | 2005
Las Vegas, ou l?apothéose de la ville en plein désert. Visiter Las Vegas au milieu des années 60 était l?équivalent du voyage à Rome à la fin des années 40? « Learning from Las Vegas" Venturi, Brown, Izenour. The M.I.T. Press, 1972,1977. Trente-trois ans après la publication du célèbre traité d?architecture de Robert Venturi « Learning from Las Vegas », comment cette ville apparaît-elle aujourd?hui? Las Vegas 1905- 2005 : un siècle après sa fondation, quelle est la forme de Las Vegas, première ville au monde en termes de tourisme et de divertissement de masse et qui semble imperméable aux différentes crises énergétiques (pétrole, eau, électricité) et menaces terroristes qui touchent le monde moderne ? «site specific_LAS VEGAS 05" est un projet artistique, une ?uvre en cours de réalisation, la deuxième étape d?un voyage commencé à Rome et qui nous amènera ensuite à Shanghai.
Olivio Barberi est né en 1954 en Italie et commence à exposer en 1978. À partir de 1989, il effectue des voyages réguliers en Orient, surtout en Chine. En 1993, 1995 et 1997 il participe à la Biennale de Venise et à de nombreuses manifestations internationales d?arts visuels contemporains. En 1996, le Folkwang Museum d?Essen lui consacre une rétrospective. En 2003, il participe à «Strangers », la première triennale de photographie et de vidéo organisée par le Centre International de la Photographie ICP à New-York. En 2003, il entreprend le projet site_specific qui s?intéresse à plusieurs villes dont Rome, Montreal, Amman, Las Vegas, Los Angeles, Shanghai et Séville. Dans le cadre du film site_specific, il réalise trois films : site specific_ROMA 04, site specific_LAS VEGAS 05, site specific_SHANGHAI 04. En 2005, il commence une nouvelle série de films intitulée Seascape # e Riversacape #. En 2006 la BIACS (biennale de Séville) l?invite à réaliser un nouveau film, Se villa → ( ∞ ) 06. Les ?uvres d?Olivio Barbieri sont présentées dans des musées, des universités et des collections en Europe et aux États-Unis. De nombreux ouvrages ont été publiés sur son ?uvre dont Paesaggi in Miniatura, Art& Udine 1991 ; Notte, Art&, Udine 1991 ; Olivo Barbieri seit 1978, Museum Folgwan, Essen 1996 ; Artificial Illuminations, Smithsonian, Washington, D.C., 1998 ; Virtual Truths, Silvana Editoriale, Milano 2001 ; Notsofareast, Donzelli, Roma 2002 ; Site Specific_Roma 04, Zoneattive, Roma 2004 ; Site Specific_Las Vegas 05, Wonder Inc., Toronto 2005 ; site specific_SHANGHAI 04, Editrice Quinlan, Bologna 2006 ; site specific_NYC 07, APM edizioni, 2007.
Rita Barbosa, n/a
Catalogue : 20232ª Pessoa | Vidéo | 4k | couleur | 16:0 | Portugal | 2022
Rita Barbosa, n/a
2ª Pessoa
Vidéo | 4k | couleur | 16:0 | Portugal | 2022
One day, an old water pipe caused a ceiling leak. On this ceiling, toxic mushrooms of the order Polyporales would grow. Sitting on the toilet, the lady of this house looks up and observes that magical and mysterious fungus, which is not an animal, nor a plant. The mushroom is the future, she thought.
1979. Graduated in Digital Arts, in Sound and Image Course, by the School of Arts of UCP (2002). She completed her training with courses and workshops such as the Maine Media Workshops Photography Management Workshop. She wrote and performed her first short film FRIENDS AFTER DARK [2016], that had it international premiere at the 69th Locarno Film Festival, and was screened at film festivals such as Curtas de Vila do Conde, Márgenes, Curtas de Verin, SACO - Oviedo Contemporary Audiovisual Week, FICA - Aguilar del Campo Film Festival, Cinema Jove, Luso Brasileiro de Santa Maria da Feira, and in other exhibitions of which Bilbao Arte stands out. She wrote and staged the film-performance AMIGOS IMAGINÁRIOS [2018], with the collaboration of Rui Lima, Sérgio Martins and Jonathan Saldanha, with a premiere scheduled at Teatro Rivoli (2019). In theater, dance and performance she collaborated in the creation, set design, visual design, video and dramaturgy of several projects, including TRÊS DEDOS ABAIXO DO JOELHO (2012), by Tiago Rodrigues, that won Best Play in 2012 by the SPA, presented internationally in Kunsten Festival Des Arts, De Internationale Keuze and Rotterdamse Schouwburg, STAGE, Théâtre de la Ville, Théâtre des Abbesses, Emilia Romagna Theater Fondazione, among others. She collaborated in the plays: SABOTAGEM (2015), by Lígia Soares, Miguel Castro Caldas and Sílvia Pinto Coelho; O ESPLÊNDIDO (2014), by Andresa Soares. She participated also in other performance projects, such as CELEBRAÇÃO (2012), a dance and performance program presented at Culturgest. She is a TV commercial director for Take It Easy since 2006, where she has made severaladvertisements brand campaigns: Compal, Luso, Matinal, Gallo, Médis, Banco Popular, Terra Nostra, Lidl, CGD, Optimus, ANF, Staples, PT, TMN, Planta, Unitel, Milaneza, RTP, etc. She directed documentary and experimental videos such as: ESFORÇOZINHO DA GENICA, SKATE NO PALÁCIO, POP FISH e GET BENT [2005], this one presented at the exhibition "J'en Rêve" at the Cartier Foundation Paris and at the festivals Imago, Video-Lisboa, Impakt Festival and Courtisane.
Perry Bard, Sullivan Richard
Catalogue : 2018No Flak | Vidéo | hdv | couleur | 7:14 | Canada, USA | 2017
Perry Bard, Sullivan Richard
No Flak
Vidéo | hdv | couleur | 7:14 | Canada, USA | 2017
No Flak is a text animation that links the attitudes of Dada and the Theatre of the Absurd to the present moment. In the aftermath of an election where the internet offers the opportunity for rants on social media and absurd tweets from the U.S. president, the work scours past and present for bits of humor and philosophy
No FLAK is a collaboration with Richard Sullivan Born in Quebec City, living in NY, Perry Bard’s work is fueled by observations of her immediate environment and their interpretations in a global context. The space between fact and fiction, the role of technology, control of media, its proliferation in public space, play out in installations and videos presented internationally: at MoMA’s Documentary Fortnight, Toronto, Moscow, Rotterdam, IDFA International Film Festivals, at museums including Guggenheim Museum NY/Berlin, MoMA PS1, Reina Sofia, MOCA Zagreb and Bucharest. Her work was included in Sao Paolo, Montreal and Cartagena Biennials. Man With A Movie Camera:The Global Remake, a crowd sourced mashup of Vertov’s1929 film was named by Google one of the 106 most creative uses of the internet, won Honorary Mentions at Ars Electronica, Transitio_MX, Liedts-Meesen, was presented at Transmediale, File, Share media festivals, installed in over 70 venues including public LED displays in the UK and Australia. Richard Sullivan is a filmmaker working and living in New York City. His films have been shown at the Collective for Living Cinema, Millennium, Anthology Film Archives in NYC, the Reina Sofia Museum in Madrid and the Ann Arbor film Festival amongst others.
Jessica Bardsley
Catalogue : 2023Life Without Dreams | Doc. expérimental | 16mm | couleur et n&b | 13:30 | USA | 2022
Jessica Bardsley
Life Without Dreams
Doc. expérimental | 16mm | couleur et n&b | 13:30 | USA | 2022
LIFE WITHOUT DREAMS is set in the outer space of consciousness, where the surfaces of far-out planetary bodies form the terrain for an exploration of 24/7 capitalism, insomnia, and the disappearance of darkness due to light pollution.
Jessica Bardsley is an artist-scholar working across film, writing, and studio art. Her films have screened within the U.S. and internationally at festivals like CPH:DOX, Sundance, Visions du Réel, EMAF, RIDM, True/False, and on the Criterion Channel. She is the recipient of various awards, including a Princess Grace Award, Grand Prize at 25FPS, the Eileen Maitland Award at the Ann Arbor Film Festival, Best Short Film at Punto de Vista, and numerous Harvard Film Study Center fellowships. Her first feature film, The Cave Without a Name, was a finalist for the 2022-2023 Venice Biennale's Cinema College. Her research and writing have been supported by the Radcliffe Institute for Advanced Study, the Terra Foundation for American Art, and the Henry Luce Foundation/American Council of Learned Societies. She received a Ph.D. in Film and Visual Studies from Harvard University and an M.F.A. from the School of the Art Institute of Chicago. She is Assistant Professor of Experimental Film and Media at NYU's Tisch School of the Arts.
Catalogue : 2013The Blazing World | Doc. expérimental | dv | noir et blanc | 20:0 | USA | 2012
Jessica Bardsley
The Blazing World
Doc. expérimental | dv | noir et blanc | 20:0 | USA | 2012
Inflected with a feminist sensibility, The Blazing World is an essay film composed of a variety of visual and sonic stolen materials. Through an associative logic, The Blazing World enacts a meditation on shoplifting, depression, gender, Winona Ryder, and the filmmaker`s own experiences with stealing and mental health. Stealing by women becomes a form of rebellion against social and economic oppression, while also failing to provide the mental and emotional solace sought after in the accumulation of goods.
My moving image works have screened internationally at the European Media Arts Festival, Images Festival, Kassel Dokfest, Big Sky Documentary Film Festival, Antimatter Film Festival, Jihlava International Documentary Film Festival, Rooftop Films, and more. My experimental documentary The Art of Catching was awarded a 2010 Princess Grace Award in Film, as well as Director?s Choice Award at the 2011 Black Maria Film and Video Festival, Grand Prix at 25FPS Experimental Film and Video Festival, and a nomination for the New Visions Award at the 2011 Copenhagen International Documentary Film Festival (CPH:DOX). Additionally, I have been the recipient of numerous fellowships, grants and scholarships, including a 2011 Flaherty Film Seminar Student Fellowship. Currently I am a 2012-2013 Artist Resident with HATCH Project, a program of the Chicago Artists Coalition.